64 Changements de l'information professionelle Quetiapin-Mepha 25 mg |
-Instructions spéciales pour le dosage
- +Instructions spéciales pour la posologie
-Système cardio-vasculaire: La prudence est de rigueur lors de l’utilisation de la quétiapine chez des patients dont on sait qu’ils souffrent d’une maladie cardio-vasculaire, d’une maladie cérébrovasculaire ou d’une autre affection prédisposant à une hypotension. La quétiapine peut entraîner une hypotension orthostatique, surtout pendant la phase initiale de titration de la dose. Par conséquent, on envisagera dans de tels cas une réduction de la dose ou une adaptation plus lente de la dose. Chez les patients souffrant d’une maladie cardio-vasculaire connue, on prévoira éventuellement un schéma plus lent d’augmentation initiale de la dose. La prudence est de mise chez les patients présentant une prédisposition à un allongement de l’intervalle QTc.
-Problèmes de déglutition et aspiration: Des problèmes de déglutition et des aspirations ont été rapportés chez des patients traités par quétiapine (voir «Effets indésirables»). La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un risque de pneumonie par aspiration.
- +Système cardio-vasculaire: La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de la quétiapine chez des patients dont on sait qu'ils souffrent d'une maladie cardio-vasculaire, d'une maladie cérébrovasculaire ou d'une autre affection prédisposant à une hypotension. La quétiapine peut entraîner une hypotension orthostatique, surtout pendant la phase initiale de titration de la dose. Par conséquent, on envisagera dans de tels cas une réduction de la dose ou une adaptation plus lente de la dose. Chez les patients souffrant d'une maladie cardio-vasculaire connue, on prévoira éventuellement un schéma plus lent d'augmentation initiale de la dose. La prudence est de mise chez les patients présentant une prédisposition à un allongement de l'intervalle QTc.
- +Problèmes de déglutition et aspiration: Des problèmes de déglutition et des aspirations ont été rapportés chez des patients traités par quétiapine (voir «Effets indésirables»). Quetiapin-Mepha doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un risque de pneumonie par aspiration.
-Allongement de l’intervalle QT: Dans des études cliniques et lors d’une administration conformément à l’usage prévu, la quétiapine n’a pas été associé à un allongement persistant de l’intervalle QT absolu. En revanche, un allongement de l’intervalle QT a été observé lors de surdosages. Comme tous les autres neuroleptiques, Quetiapin-Mepha doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des affections cardio-vasculaires ou des antécédents familiaux d’allongements de l’intervalle QT. De même, la prudence est de rigueur si Quetiapin-Mepha est administré en même temps que des médicaments connus pour induire un allongement de l’intervalle QT. Il en va de même pour l’administration concomitante de neuroleptiques, notamment chez les patients âgés et les patients atteints d’un syndrome congénital du QT long, d’insuffisance cardiaque sévère, d’hypertrophie cardiaque, d’hypokaliémie ou d’hypomagnésémie (voir «Interactions»).
- +Allongement de l'intervalle QT: Dans des études cliniques et lors d'une administration conformément à l'usage prévu, la quétiapine n'a pas été associé à un allongement persistant de l'intervalle QT absolu. En revanche, un allongement de l'intervalle QT a été observé lors de surdosages. Comme tous les autres neuroleptiques, Quetiapin-Mepha doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des affections cardio-vasculaires ou des antécédents familiaux d'allongements de l'intervalle QT. De même, la prudence est de rigueur si Quetiapin-Mepha est administré en même temps que des médicaments connus pour induire un allongement de l'intervalle QT. Il en va de même pour l'administration concomitante de neuroleptiques, notamment chez les patients âgés et les patients atteints d'un syndrome congénital du QT long, d'insuffisance cardiaque sévère, d'hypertrophie cardiaque, d'hypokaliémie ou d'hypomagnésémie (voir «Interactions»).
-Crises d’épilepsie: Les études cliniques contrôlées n’ont pas montré de différences entre les patients traités par la quétiapine et ceux du groupe placebo sur le plan de la survenue des crises d’épilepsie. Comme les autres antipsychotiques, la quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de crises d’épilepsie ou qui souffrent de maladies qui abaissent le seuil épileptogène (par exemple maladie d’Alzheimer) (voir «Effets indésirables»).
-Somnolence: Le traitement par quétiapine était associé à une somnolence et à des symptômes apparentés tels qu’une sédation (voir «Effets indésirables»). Dans les études cliniques sur le traitement de patients souffrant de dépression dans le cadre d’un trouble bipolaire, les symptômes sont apparus normalement dans les 3 premiers jours du traitement et ont été d’intensité légère à modérée. Les patients en phase de dépression bipolaire qui souffrent d’une somnolence d’intensité sévère doivent être contrôlés plus fréquemment, au moins pendant les deux premières semaines suivant la première apparition de la somnolence ou jusqu’à une régression des symptômes/jusqu’à ce qu’un arrêt du traitement soit envisagé.
-Apnée du sommeil: La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui prennent simultanément un médicament dépresseur du système nerveux central et qui ont des antécédents d’apnée du sommeil ou qui ont un risque d’apnée du sommeil.
-Dyskinésies tardives et symptômes extrapyramidaux (EPS): Les dyskinésies tardives sont des mouvements dyskinétiques involontaires, en partie irréversibles, pouvant se développer chez les patients traités aux neuroleptiques, y compris la quétiapine. Elles peuvent également apparaître peu de temps déjà (quelques mois) après l’instauration d’un traitement par un neuroleptique. S’il apparaît des signes ou symptômes de dyskinésie tardive, il faut envisager une réduction de la dose ou un arrêt du traitement. Les symptômes d’une dyskinésie tardive peuvent encore s’aggraver après la fin du traitement, ou même n’apparaître qu’après la fin du traitement (voir «Effets indésirables»). Dans des études de courte durée contrôlées versus placebo auprès de patients adultes en phase dépressive du trouble bipolaire, l’incidence de symptômes extrapyramidaux a été plus élevée chez les patients sous quétiapine que chez les patients sous placebo (8,9% et 3,8% respectivement). L’incidence des différents symptômes extrapyramidaux (par exemple akathisie, troubles extrapyramidaux, trémulations, dyskinésie, dystonie, contractions musculaires involontaires, agitation et rigidité musculaire) a globalement été faible; elle n’a dépassé 4% dans aucun des groupes de traitement. Dans des études de courte durée contrôlées versus placebo, menées auprès de patients adultes schizophrènes ou en phase maniaque du trouble bipolaire, l’incidence totale de symptômes extrapyramidaux a été similaire sous toutes les doses thérapeutiques de quétiapine et sous placebo (schizophrénie: quétiapine 7.8% et placebo 8.0%; manie bipolaire: quétiapine 11.2% et placebo 11.4%). Dans des études à long terme contrôlées versus placebo chez des patients adultes schizophrènes ou bipolaires, les EPS observés au cours du traitement se sont manifestés avec une incidence totale (ajustée à la dose) similaire sous quétiapine et sous placebo.
- +Réactions cutanées sévères: lors du traitement par la quétiapine, des réactions médicamenteuses indésirables pouvant menacer le pronostic vital à type de réactions médicamenteuses cutanées sévères (SCAR), y compris syndrome de Stevens-Johnson (SJS), nécrolyse épidermique toxique (NET) et syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été signalées. Les SCAR surviennent après la première administration de quétiapine, dans la plupart des cas de manière retardée, et comprennent fréquemment l'association des symptômes suivants: éruption cutanée étendue ou dermatite exfoliative (dans le cas du SJS et de la NET, les muqueuses sont atteintes), éosinophilie, fièvre, lymphadénopathie, et dans le cas du syndrome DRESS, éventuellement une ou plusieurs complications systémiques telles qu'hépatite, néphrite, pneumonie, myocardite et péricardite. En cas d'apparition de ces réactions, il faut immédiatement arrêter le traitement par la quétiapine.
- +Crises d'épilepsie: Les études cliniques contrôlées n'ont pas montré de différences entre les patients traités par la quétiapine et ceux du groupe placebo sur le plan de la survenue des crises d'épilepsie. Comme les autres antipsychotiques, la quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de crises d'épilepsie ou qui souffrent de maladies qui abaissent le seuil épileptogène (par exemple maladie d'Alzheimer) (voir «Effets indésirables»).
- +Somnolence: Le traitement par quétiapine était associé à une somnolence et à des symptômes apparentés tels qu'une sédation (voir «Effets indésirables»). Dans les études cliniques sur le traitement de patients souffrant de dépression dans le cadre d'un trouble bipolaire, les symptômes sont apparus normalement dans les 3 premiers jours du traitement et ont été d'intensité légère à modérée. Les patients en phase de dépression bipolaire qui souffrent d'une somnolence d'intensité sévère doivent être contrôlés plus fréquemment, au moins pendant les deux premières semaines suivant la première apparition de la somnolence ou jusqu'à une régression des symptômes/jusqu'à ce qu'un arrêt du traitement soit envisagé.
- +Apnée du sommeil: La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui prennent simultanément un médicament dépresseur du système nerveux central et qui ont des antécédents d'apnée du sommeil ou qui ont un risque d'apnée du sommeil.
- +Dyskinésies tardives et symptômes extrapyramidaux (EPS): Les dyskinésies tardives sont des mouvements dyskinétiques involontaires, en partie irréversibles, pouvant se développer chez les patients traités aux neuroleptiques, y compris la quétiapine. Elles peuvent également apparaître peu de temps déjà (quelques mois) après l'instauration d'un traitement par un neuroleptique. S'il apparaît des signes ou symptômes de dyskinésie tardive, il faut envisager une réduction de la dose ou un arrêt du traitement. Les symptômes d'une dyskinésie tardive peuvent encore s'aggraver après la fin du traitement, ou même n'apparaître qu'après la fin du traitement (voir «Effets indésirables»). Dans des études de courte durée contrôlées versus placebo auprès de patients adultes en phase dépressive du trouble bipolaire, l'incidence de symptômes extrapyramidaux a été plus élevée chez les patients sous quétiapine que chez les patients sous placebo (8.9% et 3.8% respectivement). L'incidence des différents symptômes extrapyramidaux (par exemple akathisie, troubles extrapyramidaux, trémulations, dyskinésie, dystonie, contractions musculaires involontaires, agitation et rigidité musculaire) a globalement été faible; elle n'a dépassé 4% dans aucun des groupes de traitement. Dans des études de courte durée contrôlées versus placebo, menées auprès de patients adultes schizophrènes ou en phase maniaque du trouble bipolaire, l'incidence totale de symptômes extrapyramidaux a été similaire sous toutes les doses thérapeutiques de quétiapine et sous placebo (schizophrénie: quétiapine 7.8% et placebo 8.0%; manie bipolaire: quétiapine 11.2% et placebo 11.4%). Dans des études à long terme contrôlées versus placebo chez des patients adultes schizophrènes ou bipolaires, les EPS observés au cours du traitement se sont manifestés avec une incidence totale (ajustée à la dose) similaire sous quétiapine et sous placebo.
-Syndrome malin des neuroleptiques: Des cas de syndrome malin des neuroleptiques ont été observés sous quétiapine (voir «Effets indésirables»). Cliniquement, ce syndrome se manifeste comme suit: hyperthermie, modification de l’état mental, rigidité musculaire, instabilité végétative et augmentation des taux de créatine phosphokinase. Dans ce cas, il faut arrêter le traitement par quétiapine et instaurer un traitement médical approprié.
-Syndrome sérotoninergique: Dans des cas isolés, un syndrome sérotoninergique peut se développer sous traitement par quétiapine, sans toutefois qu’un rapport de causalité ne soit obligatoirement présent. Le syndrome se manifeste notamment lors de l’administration concomitante de substances sérotoninergiques ainsi que d’autres substances ayant une composante sérotoninergiques comme par ex. les inhibiteurs de la MAO et les sels de lithium. Parce que ces syndromes peuvent conduire à des états menaçant le pronostic vital, le traitement par quétiapine devra être interrompu si de tels cas surviennent (caractérisés par une série de symptômes apparaissant ensemble tels que hyperthermie, rigidité, myoclonie, instabilité du système nerveux autonome accompagnée d’éventuelles fluctuations rapides des signes vitaux, modifications de l’état psychique incluant confusion mentale, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma) et un traitement symptomatique devra être instauré. Dans certaines conditions, un traitement aux soins intensifs avec des mesures spécifiques peut être nécessaire.
-Inhibiteurs et inducteurs enzymatiques: On peut noter un allongement de l’intervalle QTc, surtout en cas d’administration concomitante d’inhibiteurs de l’iso-enzyme 3A4 du cytochrome P450.
-Lors d’une prise concomitante de quétiapine et d’inducteurs puissants des enzymes hépatiques tels que la carbamazépine ou la phénytoïne, la concentration plasmatique de quétiapine est considérablement réduite, ce qui peut influencer l’efficacité du traitement par la quétiapine. Chez les patients traités avec des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, le traitement par quétiapine ne doit être initié que si le médecin traitant juge que les bénéfices possibles d’un traitement par quétiapine sont plus importants que le risque associé à un arrêt du médicament inducteur des enzymes hépatiques. Il est important que toute modification concernant le traitement par médicament inducteur des enzymes hépatiques soit faite progressivement et que le médicament en question soit remplacé au besoin par un agent non inducteur des enzymes hépatiques (p.ex. valproate de sodium).
-Neutropénie sévère et agranulocytose: Dans des études cliniques de courte durée, en monothérapie et contrôlées contre placebo, une neutropénie sévère sans infections a été occasionnellement rapportée (granulocytes neutrophiles <0,5× 109/l). Des cas d'agranulocytose (neutropénie sévère accompagnée de la survenue d'infections) ont été rapportés chez des patients traités par quétiapine tant dans le cadre d'études cliniques (rares) qu'après la commercialisation (y compris des cas mortels). Les cas de neutropénie sévère sont apparus en majorité dans les deux mois suivant le début du traitement par quétiapine, mais des cas isolés sont également connus qui sont apparus plus tard. Aucune dose-dépendance n’était décelable. Dans l’expérience post-commercialisation, la leucopénie et/ou neutropénie a régressé après arrêt du traitement à la quétiapine. Les facteurs de risque possibles pour l’apparition d’une neutropénie sont la présence d’un faible taux de leucocytes ainsi que des antécédents de neutropénie médicamenteuse. Des cas d'agranulocytose ont été observés chez des patients sans facteurs de risque préexistants. Une neutropénie doit être suspectée chez les patients présentant des infections, surtout lorsque ceux-ci ne présentent pas de prédisposition manifeste ou ont une fièvre inexpliquée. La neutropénie doit faire l'objet d'un traitement approprié sur le plan clinique. La quétiapine doit être interrompue chez les patients ayant un taux de granulocytes neutrophiles <1,0× 109/l. Surveiller les patients à la recherche des signes et symptômes d’une infection et contrôler les taux de granulocytes neutrophiles jusqu’à ce qu’ils dépassent 1,5× 109/l (voir «Effets indésirables»).
- +Syndrome malin des neuroleptiques: Des cas de syndrome malin des neuroleptiques ont été observés sous quétiapine (voir «Effets indésirables»). Cliniquement, ce syndrome se manifeste comme suit: hyperthermie, modification de l'état mental, rigidité musculaire, instabilité végétative et augmentation des taux de créatine phosphokinase. Dans ce cas, il faut arrêter le traitement par quétiapine et instaurer un traitement médical approprié.
- +Syndrome sérotoninergique: Dans des cas isolés, un syndrome sérotoninergique peut se développer sous traitement par quétiapine, sans toutefois qu'un rapport de causalité ne soit obligatoirement présent. Le syndrome se manifeste notamment lors de l'administration concomitante de substances sérotoninergiques ainsi que d'autres substances ayant une composante sérotoninergiques comme par ex. les inhibiteurs de la MAO et les sels de lithium. Parce que ces syndromes peuvent conduire à des états menaçant le pronostic vital, le traitement par quétiapine devra être interrompu si de tels cas surviennent (caractérisés par une série de symptômes apparaissant ensemble tels que hyperthermie, rigidité, myoclonie, instabilité du système nerveux autonome accompagnée d'éventuelles fluctuations rapides des signes vitaux, modifications de l'état psychique incluant confusion mentale, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma) et un traitement symptomatique devra être instauré. Dans certaines conditions, un traitement aux soins intensifs avec des mesures spécifiques peut être nécessaire.
- +Inhibiteurs et inducteurs enzymatiques: On peut noter un allongement de l'intervalle QTc, surtout en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs de l'iso-enzyme 3A4 du cytochrome P450.
- +Lors d'une prise concomitante de quétiapine et d'inducteurs puissants des enzymes hépatiques tels que la carbamazépine ou la phénytoïne, la concentration plasmatique de quétiapine est considérablement réduite, ce qui peut influencer l'efficacité du traitement par la quétiapine. Chez les patients traités avec des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, le traitement par quétiapine ne doit être initié que si le médecin traitant juge que les bénéfices possibles d'un traitement par quétiapine sont plus importants que le risque associé à un arrêt du médicament inducteur des enzymes hépatiques. Il est important que toute modification concernant le traitement par médicament inducteur des enzymes hépatiques soit faite progressivement et que le médicament en question soit remplacé au besoin par un agent non inducteur des enzymes hépatiques (p.ex. valproate de sodium).
- +Neutropénie sévère et agranulocytose: Dans des études cliniques de courte durée, en monothérapie et contrôlées contre placebo, une neutropénie sévère sans infections a été occasionnellement rapportée (granulocytes neutrophiles <0.5× 109/l). Des cas d'agranulocytose (neutropénie sévère accompagnée de la survenue d'infections) ont été rapportés chez des patients traités par quétiapine tant dans le cadre d'études cliniques (rares) qu'après la commercialisation (y compris des cas mortels). Les cas de neutropénie sévère sont apparus en majorité dans les deux mois suivant le début du traitement par quétiapine, mais des cas isolés sont également connus qui sont apparus plus tard. Aucune dose-dépendance n'était décelable. Dans l'expérience post-commercialisation, la leucopénie et/ou neutropénie a régressé après arrêt du traitement à la quétiapine. Les facteurs de risque possibles pour l'apparition d'une neutropénie sont la présence d'un faible taux de leucocytes ainsi que des antécédents de neutropénie médicamenteuse. Des cas d'agranulocytose ont été observés chez des patients sans facteurs de risque préexistants. Une neutropénie doit être suspectée chez les patients présentant des infections, surtout lorsque ceux-ci ne présentent pas de prédisposition manifeste ou ont une fièvre inexpliquée. La neutropénie doit faire l'objet d'un traitement approprié sur le plan clinique. La quétiapine doit être interrompue chez les patients ayant un taux de granulocytes neutrophiles <1.0× 109/l. Surveiller les patients à la recherche des signes et symptômes d'une infection et contrôler les taux de granulocytes neutrophiles jusqu'à ce qu'ils dépassent 1.5× 109/l (voir «Effets indésirables»).
-Hyperglycémie: Une hyperglycémie et/ou le développement ou l’aggravation d’un diabète – occasionnellement avec acidocétose ou coma – ont été rapportés. Certains de ces cas ont été mortels (voir «Effets indésirables»). Une prise de poids ayant précédé de tels effets indésirables a été rapportée dans certains cas et pourrait éventuellement avoir joué le rôle de facteur prédisposant. Une surveillance clinique appropriée en accord avec les directives en usage pour les maladies psychotiques est recommandée. Il convient de prêter attention aux signes et symptômes éventuels d’une hyperglycémie (par exemple polydipsie, polyurie, polyphagie et états de faiblesse) chez les patients traités avec des médicaments antipsychotiques tels que la quétiapine. Les patients diabétiques ou à risque de développer un diabète doivent être soumis à des examens réguliers pour détecter toute détérioration du contrôle glycémique. Le poids corporel doit être contrôlé régulièrement.
- +Hyperglycémie: Une hyperglycémie et/ou le développement ou l'aggravation d'un diabète – occasionnellement avec acidocétose ou coma – ont été rapportés. Certains de ces cas ont été mortels (voir «Effets indésirables»). Une prise de poids ayant précédé de tels effets indésirables a été rapportée dans certains cas et pourrait éventuellement avoir joué le rôle de facteur prédisposant. Une surveillance clinique appropriée en accord avec les directives en usage pour les maladies psychotiques est recommandée. Il convient de prêter attention aux signes et symptômes éventuels d'une hyperglycémie (par exemple polydipsie, polyurie, polyphagie et états de faiblesse) chez les patients traités avec des médicaments antipsychotiques tels que la quétiapine. Les patients diabétiques ou à risque de développer un diabète doivent être soumis à des examens réguliers pour détecter toute détérioration du contrôle glycémique. Le poids corporel doit être contrôlé régulièrement.
-Pathologies hépatiques: La prudence est de rigueur lors de l’utilisation de la quétiapine chez les patients présentant une hépatopathie préexistante, chez les patients qui sont traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques, ou si des signes ou symptômes d’une perturbation de la fonction hépatique surviennent pendant le traitement par la quétiapine. De très rares cas de défaillance hépatique, y compris des cas mortels, ont été rapportés depuis la commercialisation. De rares cas d’hépatites sont survenus au cours des études cliniques. Depuis la commercialisation, on a enregistré de rares cas d’hépatites (avec ou sans ictère) chez les patients avec ou sans antécédent. Des stéatoses hépatiques et des lésions hépatiques cholestatiques ou mixtes sont également survenues rarement après commercialisation. Il est recommandé de réaliser un examen clinique standard, y compris une mesure des transaminases, chez les patients qui, avant le traitement par la quétiapine, présentent une fonction hépatique anormale connue ou suspectée. Pour ces patients, ainsi que pour les patients qui développent pendant le traitement par la quétiapine des signes ou symptômes indiquant une nouvelle flambée de la maladie hépatique, il est recommandé de réaliser une réévaluation clinique périodique par la mesure des taux de transaminases.
-Pancréatites: Des cas de pancréatites ont été rapportés lors des études cliniques et après commercialisation, sans qu’un rapport de causalité puisse être démontré. Parmi les cas rapportés après commercialisation, plusieurs patients présentaient des facteurs connus de prédisposition à des pancréatites tels qu’un taux de triglycérides élevés (voir «Lipides» ci-dessus), des calculs biliaires et une consommation d’alcool.
-Hypothyroïdie: Des réductions des taux d’hormones thyroïdiennes ont été observées sous quétiapine, surtout pendant les premières semaines du traitement. Les patients dont on sait qu’ils présentent une hyperthyroïdie doivent être soumis à des contrôles réguliers des hormones thyroïdiennes (voir «Effets indésirables»).
-Syndrome de sécrétion inadéquate d’ADH (SIADH): Dans des cas isolés, un syndrome de sécrétion inadéquate d’ADH peut apparaître, sans toutefois qu’un rapport de causalité ne soit obligatoirement présent. Un contrôle régulier des électrolytes est recommandé.
- +Pathologies hépatiques: La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de la quétiapine chez les patients présentant une hépatopathie préexistante, chez les patients qui sont traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques, ou si des signes ou symptômes d'une perturbation de la fonction hépatique surviennent pendant le traitement par la quétiapine. De très rares cas de défaillance hépatique, y compris des cas mortels, ont été rapportés depuis la commercialisation. De rares cas d'hépatites sont survenus au cours des études cliniques. Depuis la commercialisation, on a enregistré de rares cas d'hépatites (avec ou sans ictère) chez les patients avec ou sans antécédent. Des stéatoses hépatiques et des lésions hépatiques cholestatiques ou mixtes sont également survenues rarement après commercialisation. Il est recommandé de réaliser un examen clinique standard, y compris une mesure des transaminases, chez les patients qui, avant le traitement par la quétiapine, présentent une fonction hépatique anormale connue ou suspectée. Pour ces patients, ainsi que pour les patients qui développent pendant le traitement par la quétiapine des signes ou symptômes indiquant une nouvelle flambée de la maladie hépatique, il est recommandé de réaliser une réévaluation clinique périodique par la mesure des taux de transaminases.
- +Pancréatites: Des cas de pancréatites ont été rapportés lors des études cliniques et après commercialisation, sans qu'un rapport de causalité puisse être démontré. Parmi les cas rapportés après commercialisation, plusieurs patients présentaient des facteurs connus de prédisposition à des pancréatites tels qu'un taux de triglycérides élevés (voir «Lipides» ci-dessus), des calculs biliaires et une consommation d'alcool.
- +Hypothyroïdie: Des réductions des taux d'hormones thyroïdiennes ont été observées sous quétiapine, surtout pendant les premières semaines du traitement. Les patients dont on sait qu'ils présentent une hyperthyroïdie doivent être soumis à des contrôles réguliers des hormones thyroïdiennes (voir «Effets indésirables»).
- +Syndrome de sécrétion inadéquate d'ADH (SIADH): Dans des cas isolés, un syndrome de sécrétion inadéquate d'ADH peut apparaître, sans toutefois qu'un rapport de causalité ne soit obligatoirement présent. Un contrôle régulier des électrolytes est recommandé.
-Patients âgés (>65 ans) souffrant d’une démence: La quétiapine n’est pas autorisée dans le traitement des symptômes psychotiques ou des troubles du comportement chez les patients souffrant de démence et n’est donc pas recommandée dans ce groupe de patients.
-Dans des études randomisées et contrôlées par placebo auprès d’une population de patients souffrant de démence, on a observé sous certains neuroleptiques atypiques un risque environ triplé d’effets indésirables cérébrovasculaires. On ignore quel mécanisme est à l’origine de cette augmentation du risque. Une augmentation du risque dans ce sens ne peut pas être exclue pour d’autres neuroleptiques ou pour d’autres populations de patients. La prudence est donc de mise lors d’une utilisation de quétiapine chez des patients présentant des facteurs de risque d’accidents vasculaires cérébraux.
-Une méta-analyse effectuée sur les neuroleptiques atypiques a montré que les patients âgés souffrant d’une psychose due à la démence ont un risque de mortalité plus élevé dans le cadre d’un traitement par ces agents en comparaison avec les patients de ce type sous placebo. Dans deux études de 10 semaines sur la quétiapine, contrôlées versus placebo auprès de la même population de patients (n= 710, âge moyen 83 ans [56 à 99 ans]), le taux de mortalité des patients sous quétiapine a toutefois été de 5,5% par rapport à 3,2% sous placebo. Les causes de décès constatées chez les patients de ces études ont été très variées et elles ont correspondu aux risques attendus dans une telle population. Ces données ne démontrent par conséquent aucun rapport causal entre la quétiapine et une mortalité accrue chez les patients déments âgés.
-Suicide, idées suicidaires ou aggravation clinique: Les dépressions sont associées à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (événements de type suicidaire). Ce risque reste présent jusqu’à ce qu’une rémission notable soit atteinte. L’amélioration n’étant pas forcément obtenue dès les premières semaines du traitement, les patients doivent être surveillés étroitement jusqu’à une amélioration. L’expérience clinique montre que le risque de suicide peut être accru ou réapparaître au moment où le patient commence à guérir. Les patients (et le personnel soignant) devront être avertis de la nécessité de surveiller l’apparition d’une aggravation éventuelle de l’état (y compris le développement de nouveaux symptômes), de pensées d’auto-agression et/ou d’idées ou de comportements suicidaires, et qu’ils demandent immédiatement une assistance médicale lorsque ces symptômes surviennent. Le risque d’idées suicidaires et de tentatives de suicide est accru chez les patients ayant déjà présenté par le passé des idées ou comportements suicidaires. La littérature décrit une série d’autres facteurs de risque tels que par exemple les symptômes extrapyramidaux (EPS).
-De plus, les médecins doivent tenir compte du risque potentiel de suicides, d’idées suicidaires ou d’auto-agression après l’arrêt abrupt du traitement à la quétiapine.
-Les autres troubles psychiatriques pour lesquels la quétiapine est prescrit peuvent également être associés à un risque accru d’événements suicidaires. De plus, ces maladies peuvent être accompagnées d’épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs). Les mêmes précautions que pour le traitement d’épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs) doivent donc être appliquées au traitement des patients souffrant d’autres maladies psychiatriques.
-Dans des études cliniques auprès de patients en phase de dépression sévère dans le cadre du trouble bipolaire, le risque de suicide, d’idées suicidaires et d’auto-agression était plus élevé sous quétiapine que sous placebo (3% vs 0%) chez les jeunes adultes de moins de 25 ans. Une étude effectuée auprès d'enfants et d'adolescents (de 10 à 17 ans) souffrant de dépression bipolaire n'a pas permis de démontrer l'efficacité du traitement. L'incidence des événements de caractère suicidaire a été de 1% (1/92) sous quétiapine et de 0% (0/100) sous placebo. En rapport avec cette étude, on a observé au cours du traitement de suivi (c'est-à-dire après l'étude proprement dite) deux événements supplémentaires de caractère suicidaire chez deux patients, dont un était traité par la quétiapine au moment de l'événement.
- +Patients âgés (>65 ans) souffrant d'une démence: La quétiapine n'est pas autorisée dans le traitement des symptômes psychotiques ou des troubles du comportement chez les patients souffrant de démence et n'est donc pas recommandée dans ce groupe de patients.
- +Dans des études randomisées et contrôlées par placebo auprès d'une population de patients souffrant de démence, on a observé sous certains neuroleptiques atypiques un risque environ triplé d'effets indésirables cérébrovasculaires. On ignore quel mécanisme est à l'origine de cette augmentation du risque. Une augmentation du risque dans ce sens ne peut pas être exclue pour d'autres neuroleptiques ou pour d'autres populations de patients. La prudence est donc de mise lors d'une utilisation de quétiapine chez des patients présentant des facteurs de risque d'accidents vasculaires cérébraux.
- +Une méta-analyse effectuée sur les neuroleptiques atypiques a montré que les patients âgés souffrant d'une psychose due à la démence ont un risque de mortalité plus élevé dans le cadre d'un traitement par ces agents en comparaison avec les patients de ce type sous placebo. Dans deux études de 10 semaines sur la quétiapine, contrôlées versus placebo auprès de la même population de patients (n=710, âge moyen 83 ans [56 à 99 ans]), le taux de mortalité des patients sous quétiapine a toutefois été de 5.5% par rapport à 3.2% sous placebo. Les causes de décès constatées chez les patients de ces études ont été très variées et elles ont correspondu aux risques attendus dans une telle population. Ces données ne démontrent par conséquent aucun rapport causal entre la quétiapine et une mortalité accrue chez les patients déments âgés.
- +Suicide, idées suicidaires ou aggravation clinique: Les dépressions sont associées à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (événements de type suicidaire). Ce risque reste présent jusqu'à ce qu'une rémission notable soit atteinte. L'amélioration n'étant pas forcément obtenue dès les premières semaines du traitement, les patients doivent être surveillés étroitement jusqu'à une amélioration. L'expérience clinique montre que le risque de suicide peut être accru ou réapparaître au moment où le patient commence à guérir. Les patients (et le personnel soignant) devront être avertis de la nécessité de surveiller l'apparition d'une aggravation éventuelle de l'état (y compris le développement de nouveaux symptômes), de pensées d'auto-agression et/ou d'idées ou de comportements suicidaires, et qu'ils demandent immédiatement une assistance médicale lorsque ces symptômes surviennent. Le risque d'idées suicidaires et de tentatives de suicide est accru chez les patients ayant déjà présenté par le passé des idées ou comportements suicidaires. La littérature décrit une série d'autres facteurs de risque tels que par exemple les symptômes extrapyramidaux (EPS).
- +De plus, les médecins doivent tenir compte du risque potentiel de suicides, d'idées suicidaires ou d'auto-agression après l'arrêt abrupt du traitement à la quétiapine.
- +Les autres troubles psychiatriques pour lesquels la quétiapine est prescrit peuvent également être associés à un risque accru d'événements suicidaires. De plus, ces maladies peuvent être accompagnées d'épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs). Les mêmes précautions que pour le traitement d'épisodes dépressifs (épisodes dépressifs majeurs) doivent donc être appliquées au traitement des patients souffrant d'autres maladies psychiatriques.
- +Dans des études cliniques auprès de patients en phase de dépression sévère dans le cadre du trouble bipolaire, le risque de suicide, d'idées suicidaires et d'auto-agression était plus élevé sous quétiapine que sous placebo (3% vs 0%) chez les jeunes adultes de moins de 25 ans. Une étude effectuée auprès d'enfants et d'adolescents (de 10 à 17 ans) souffrant de dépression bipolaire n'a pas permis de démontrer l'efficacité du traitement. L'incidence des événements de caractère suicidaire a été de 1% (1/92) sous quétiapine et de 0% (0/100) sous placebo. En rapport avec cette étude, on a observé au cours du traitement de suivi (c'est-à-dire après l'étude proprement dite) deux événements supplémentaires de caractère suicidaire chez deux patients, dont un était traité par la quétiapine au moment de l'événement.
-Effet anticholinergique (muscarinique): la norquétiapine, un métabolite actif de la quétiapine, possède une affinité modérée à forte pour différents sous-types de récepteurs muscariniques. Ceci engendre des effets indésirables attribués aux effets anticholinergiques, lorsque la quétiapine est administrée aux doses recommandées ou en cas d’administration concomitante de quétiapine et de médicaments avec des propriétés anticholinergiques, et lors de surdosage. La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui prennent un médicament avec des effets anticholinergiques (muscariniques). La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un diagnostic ou des antécédents de rétention urinaire, une hypertrophie prostatique cliniquement significative, une occlusion intestinale ou un état similaire, une pression intra-oculaire élevée ou un glaucome à angle fermé (voir «Interactions», «Effets indésirables», «Propriétés/Effets, Pharmacodynamie et Mécanisme d’action» et «Surdosage»).
-Mésusage et abus: Des cas de mésusage et d’abus ont été rapportés. La prudence peut être requise lorsque la quétiapine est prescrite aux patients ayant des antécédents d’alcoolisme ou de toxicomanie.
- +Effet anticholinergique (muscarinique): la norquétiapine, un métabolite actif de la quétiapine, possède une affinité modérée à forte pour différents sous-types de récepteurs muscariniques. Ceci engendre des effets indésirables attribués aux effets anticholinergiques, lorsque la quétiapine est administrée aux doses recommandées ou en cas d'administration concomitante de quétiapine et de médicaments avec des propriétés anticholinergiques, et lors de surdosage. La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui prennent un médicament avec des effets anticholinergiques (muscariniques). La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un diagnostic ou des antécédents de rétention urinaire, une hypertrophie prostatique cliniquement significative, une occlusion intestinale ou un état similaire, une pression intra-oculaire élevée ou un glaucome à angle fermé (voir «Interactions», «Effets indésirables», «Propriétés/Effets, Pharmacodynamie et Mécanisme d'action» et «Surdosage»).
- +Mésusage et abus: Des cas de mésusage et d'abus ont été rapportés. La prudence peut être requise lorsque la quétiapine est prescrite aux patients ayant des antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie.
-Lors de co-médication au lithium, les taux de lithium devront être régulièrement déterminés en cas de traitement concomitant avec Quetiapin-Mepha, car une augmentation du taux de lithium ne peut pas être complètement exclue.
- +Lors de co-médication au lithium, les taux de lithium devront être régulièrement déterminés, car une augmentation du taux de lithium ne peut pas être complètement exclue.
-Allaitement: Des rapports publiés ont montré que la quétiapine est sécrétée dans le lait maternel. Le degré de cette sécrétion a cependant été inégal. C'est pourquoi les mères ne doivent pas allaiter pendant un traitement par quétiapine.
- +Allaitement
- +Des rapports publiés ont montré que la quétiapine est sécrétée dans le lait maternel. Le degré de cette sécrétion a cependant été inégal. C'est pourquoi les mères ne doivent pas allaiter pendant un traitement par quétiapine.
-Système sanguin et lymphatique
- +Affections hématologiques et du système lymphatique
-Système immunitaire
- +Affections du système immunitaire
-Très fréquent: prise de poids (définie comme une augmentation du poids correspondant à >7% du poids initial): chez les adultes 8 à 23%; chez les enfants et adolescents atteint de schizophrénie ou de manie bipolaire, traités par quétiapine: 12% au bout de 3 semaines, 21% au bout de 6 semaines et 45% au bout de 26 semaines. Pour assurer la prise en compte de la croissance normale au cours des 26 semaines, une prise de poids correspondant à un écart type d'au moins 0.5 du BMI initial a été considérée comme un changement significatif; 18.3% des patients sous quétiapine présentaient ce critère au bout de 26 semaines de traitement. Dans une étude de courte durée n'ayant pas permis de démontrer une efficacité du traitement par monothérapie versus placebo chez des enfants et adolescents (de 10 à 17 ans) atteints de dépression bipolaire, 12,5% des enfants et adolescents ont présenté une prise de poids de >7% en l'espace de 8 semaines sous quétiapine. Augmentation des taux sériques de triglycérides (taux de glycérides au moins une fois ≥200 mg/dl chez les patients âgés de ≥18 ans ou ≥150 mg/dl chez les patients âgés de <18 ans) et de cholestérol total (essentiellement LDL-cholestérol) (taux de cholestérol total au moins une fois >240 mg/dl chez les patients âgés de >18 ans ou ≥200 mg/dl chez les patients <18 ans). Réduction du taux de HDL-cholestérol (taux de HDL <40 mg/dl chez les hommes ou <50 mg/dl chez les femmes à un moment quelconque). Appétit accru chez l'enfant et l'adolescent.
- +Très fréquent: prise de poids (définie comme une augmentation du poids correspondant à >7% du poids initial): chez les adultes 8 à 23%; chez les enfants et adolescents atteint de schizophrénie ou de manie bipolaire, traités par quétiapine: 12% au bout de 3 semaines, 21% au bout de 6 semaines et 45% au bout de 26 semaines. Pour assurer la prise en compte de la croissance normale au cours des 26 semaines, une prise de poids correspondant à un écart type d'au moins 0.5 du BMI initial a été considérée comme un changement significatif; 18.3% des patients sous quétiapine présentaient ce critère au bout de 26 semaines de traitement. Dans une étude de courte durée n'ayant pas permis de démontrer une efficacité du traitement par monothérapie versus placebo chez des enfants et adolescents (de 10 à 17 ans) atteints de dépression bipolaire, 12.5% des enfants et adolescents ont présenté une prise de poids de >7% en l'espace de 8 semaines sous quétiapine. Augmentation des taux sériques de triglycérides (taux de glycérides au moins une fois ≥200 mg/dl chez les patients âgés de ≥18 ans ou ≥150 mg/dl chez les patients âgés de <18 ans) et de cholestérol total (essentiellement LDL-cholestérol) (taux de cholestérol total au moins une fois >240 mg/dl chez les patients âgés de >18 ans ou ≥200 mg/dl chez les patients <18 ans). Réduction du taux de HDL-cholestérol (taux de HDL <40 mg/dl chez les hommes ou <50 mg/dl chez les femmes à un moment quelconque). Appétit accru chez l'enfant et l'adolescent.
-Troubles psychiatriques
- +Affections psychiatriques
-Système nerveux
-Très fréquent: somnolence (31,3%), surtout pendant les deux premières semaines du traitement; vertige (11,3%). Le vertige et la somnolence peuvent provoquer des chutes. Symptômes extrapyramidaux (de façon générale).
- +Affections du système nerveux
- +Très fréquent: somnolence (31.3%), surtout pendant les deux premières semaines du traitement; vertige (11.3%). Le vertige et la somnolence peuvent provoquer des chutes. Symptômes extrapyramidaux (de façon générale).
-Troubles oculaires
- +Affections oculaires
-Système cardiovasculaire
- +Affections cardiovasculaires
-Tractus respiratoire
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Tractus gastro-intestinal
- +Affections gastro-intestinales
-Système musculosquelettique
-Rare: augmentation du taux de CPK.
-Fréquence inconnue: rhabdomyolyse².
-Troubles rénaux et des voies urinaires
-Occasionnel: rétention urinaire.
-Troubles hépato-biliaires
- +Affections hépatobiliaires
-Peau
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Fréquence inconnue: nécrolyse épidermique toxique², syndrome de Stevens-Johnson².
-Affections lors de la grossesse, puerpérales et périnatales
- +Fréquence inconnue: nécrolyse épidermique toxique², syndrome de Stevens-Johnson², syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ou complications (voir également «Mises en garde et précautions»).
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- +Rare: augmentation du taux de CPK.
- +Fréquence inconnue: rhabdomyolyse².
- +Affections du rein et des voies urinaires
- +Occasionnel: rétention urinaire.
- +Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
-Troubles des organes de reproduction et des seins
- +Affections des organes de reproduction et du sein
-Très fréquent: augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine [patients <18 ans]: >20 μg/l chez les garçons; >26 μg/l chez les filles à un moment quelconque. Moins de 1% des patients présentaient une augmentation du taux de prolactine >100 µg/l). Réduction des taux d'hémoglobine (au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme: chez 11% des patients sous quétiapine dans le cadre d'études cliniques, y compris étude d'extension ouverte. Dans le cadre d'études à court terme contrôlées par placebo, au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme chez 8,3% des patients sous quétiapine, par rapport à 6,2% des patients sous placebo).
-Fréquent: augmentation du nombre de granulocytes éosinophiles (passant d'une valeur initiale normale à une valeur pouvant être cliniquement significative [définie comme >1× 109 granulocytes éosinophiles par litre] à un moment quelconque de toutes les études cliniques), augmentation du taux de sucre dans le sang allant jusqu'au niveau de l'hyperglycémie (au moins une fois une glycémie ≥126 mg/dl à jeun ou une glycémie ≥200 mg/dl pas à jeun) (voir «Mises en garde et précautions»), augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine chez les patients âgés de ≥18 ans: >20 µg/l chez les hommes, >30 µg/l chez les femmes à un moment quelconque), variations des taux d'hormones thyroïdiennes (réduction du taux de T4 totale, de T4 libre et de T3 totale; augmentation du taux de TSH; sur la base d'un passage de valeurs initiales normales à des valeurs pouvant être cliniquement significatives à un moment quelconque de toutes les études. Les variations des taux de T4 totale, de T4 libre, de T3 totale et de T3 libre étaient définies comme <0,8× la LIN (pmol/l) et les variations des taux de TSH comme >5 mUI/l à un moment quelconque).
- +Très fréquent: augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine [patients <18 ans]: >20 μg/l chez les garçons; >26 μg/l chez les filles à un moment quelconque. Moins de 1% des patients présentaient une augmentation du taux de prolactine >100 µg/l). Réduction des taux d'hémoglobine (au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme: chez 11% des patients sous quétiapine dans le cadre d'études cliniques, y compris étude d'extension ouverte. Dans le cadre d'études à court terme contrôlées par placebo, au moins une fois une réduction du taux d'hémoglobine à ≤13 g/dl chez l'homme ou à ≤12 g/dl chez la femme chez 8.3% des patients sous quétiapine, par rapport à 6.2% des patients sous placebo).
- +Fréquent: augmentation du nombre de granulocytes éosinophiles (passant d'une valeur initiale normale à une valeur pouvant être cliniquement significative [définie comme >1× 109 granulocytes éosinophiles par litre] à un moment quelconque de toutes les études cliniques), augmentation du taux de sucre dans le sang allant jusqu'au niveau de l'hyperglycémie (au moins une fois une glycémie ≥126 mg/dl à jeun ou une glycémie ≥200 mg/dl pas à jeun) (voir «Mises en garde et précautions»), augmentation du taux sérique de prolactine (taux de prolactine chez les patients âgés de ≥18 ans: >20 µg/l chez les hommes, >30 µg/l chez les femmes à un moment quelconque), variations des taux d'hormones thyroïdiennes (réduction du taux de T4 totale, de T4 libre et de T3 totale; augmentation du taux de TSH; sur la base d'un passage de valeurs initiales normales à des valeurs pouvant être cliniquement significatives à un moment quelconque de toutes les études. Les variations des taux de T4 totale, de T4 libre, de T3 totale et de T3 libre étaient définies comme <0.8× la LIN (pmol/l) et les variations des taux de TSH comme >5 mUI/l à un moment quelconque).
-Taux d'hormones thyroïdiennes: Le traitement par quétiapine s'est accompagné de diminutions dose-dépendantes des taux des hormones thyroïdiennes. Dans des études de courte durée contrôlées par placebo, les incidences des variations des taux d'hormones thyroïdiennes pouvant être cliniquement significatives ont été les suivantes: T4 totale: 3,4% sous quétiapine versus 0,6% sous placebo; T4 libre: 0,7% sous quétiapine versus 0,1% sous placebo; T3 totale: 0,54% sous quétiapine versus 0,0% sous placebo; T3 libre: 0,2% sous quétiapine versus 0,0% sous placebo. L'incidence des variations des taux de TSH a été de 3,2% sous quétiapine versus 2,7% sous placebo. Dans les études de monothérapie de courte durée contrôlées par placebo, l'incidence des variations réciproques des taux de T3 et de TSH pouvant être cliniquement significatives a été de 0,0% aussi bien sous quétiapine que sous placebo et l'incidence des variations du taux de T4 et de TSH a été de 0,1% sous quétiapine versus 0,0% sous placebo. D'une manière générale, de telles variations des taux d'hormones thyroïdiennes ne sont pas associées à un hypothyroïdisme cliniquement symptomatique. La réduction des taux de T4 totale et de T4 libre était maximale pendant les six premières semaines de traitement par quétiapine. Cette diminution ne s'est pas accentuée pendant la poursuite du traitement (traitement au long cours). Dans presque tous les cas, la diminution des taux de T4 totale et de T4 libre a été réversible après l'arrêt du traitement, indépendamment de la durée d'administration de quétiapine. Chez 8 patients dont le taux de TBG (thyroxine binding globuline) a été déterminé, celui-ci était resté inchangé.
-¹ Rapport causal incertain
-² Sur la base de rapports post-commercialisation
- +Taux d'hormones thyroïdiennes: Le traitement par quétiapine s'est accompagné de diminutions dose-dépendantes des taux des hormones thyroïdiennes. Dans des études de courte durée contrôlées par placebo, les incidences des variations des taux d'hormones thyroïdiennes pouvant être cliniquement significatives ont été les suivantes: T4 totale: 3.4% sous quétiapine versus 0.6% sous placebo; T4 libre: 0.7% sous quétiapine versus 0.1% sous placebo; T3 totale: 0.54% sous quétiapine versus 0.0% sous placebo; T3 libre: 0.2% sous quétiapine versus 0.0% sous placebo. L'incidence des variations des taux de TSH a été de 3.2% sous quétiapine versus 2.7% sous placebo. Dans les études de monothérapie de courte durée contrôlées par placebo, l'incidence des variations réciproques des taux de T3 et de TSH pouvant être cliniquement significatives a été de 0.0% aussi bien sous quétiapine que sous placebo et l'incidence des variations du taux de T4 et de TSH a été de 0.1% sous quétiapine versus 0.0% sous placebo. D'une manière générale, de telles variations des taux d'hormones thyroïdiennes ne sont pas associées à un hypothyroïdisme cliniquement symptomatique. La réduction des taux de T4 totale et de T4 libre était maximale pendant les six premières semaines de traitement par quétiapine. Cette diminution ne s'est pas accentuée pendant la poursuite du traitement (traitement au long cours). Dans presque tous les cas, la diminution des taux de T4 totale et de T4 libre a été réversible après l'arrêt du traitement, indépendamment de la durée d'administration de quétiapine. Chez 8 patients dont le taux de TBG (thyroxine binding globuline) a été déterminé, celui-ci était resté inchangé.
- +(¹) Rapport causal incertain
- +(²) Sur la base de rapports post-commercialisation
-On ne connaît pas d'antidote spécifique de la quétiapine. Dans les cas graves, il faut se demander si plusieurs médicaments ne sont pas en cause. Envisager un lavage gastrique (après intubation si le patient est sans connaissance) puis l'administration de charbon activé et d'un laxatif. Il est recommandé de traiter le patient en réanimation, avec notamment maintien de la respiration et surveillance du système cardio-vasculaire. En relation avec les symptômes anticholinergiques, des rapports publiés décrivent la suppression d'effets sévères sur le SNC, y compris d'un coma et d'un délire, suite à l'administration IV de physiostigmine (1-2 mg) sous surveillance ECG continue.
- +On ne connaît pas d'antidote spécifique de la quétiapine. Dans les cas graves, il faut se demander si plusieurs médicaments ne sont pas en cause. Envisager un lavage gastrique (après intubation si le patient est sans connaissance) puis l'administration de charbon activé et d'un laxatif. Il est recommandé de traiter le patient en réanimation, avec notamment maintien de la respiration et surveillance du système cardio-vasculaire. En relation avec les symptômes anticholinergiques, des rapports publiés décrivent la suppression d'effets sévères sur le SNC, y compris d'un coma et d'un délire, suite à l'administration IV de physostigmine (1-2 mg) sous surveillance ECG continue.
-Par rapport au placebo, le groupe avec la dose de 300 mg a montré une amélioration de la qualité de vie globale et de la satisfaction dans divers domaines fonctionnels (mesuré avec Q-LES-Q [SF]).
- +Par rapport au placebo, le groupe avec la dose de 300 mg a montré une amélioration de la qualité de vie globale et de la satisfaction dans divers domaines fonctionnels (mesuré avec Q-LES-Q (SF)).
-L'efficacité de la quétiapine dans le traitement de la schizophrénie chez l'adolescent (de 13 à 17 ans) a été démontrée dans une étude clinique de six semaines réalisée en double aveugle avec contrôle contre placebo. Les patients – qui remplissaient les critères de diagnostic de la schizophrénie selon le DSM-IV – ont été randomisés en trois groupes de traitement: Quétiapine 400 mg par jour (n=73), Seroquel 600 mg par jour (n=74) ou placebo (n=75). Le traitement de l'étude a commencé par une dose de 50 mg le 1er jour, après quoi la dose quotidienne a été augmentée à 100 mg le 2e jour, puis par étapes de 100 mg par jour jusqu'à la dose cible de 400 ou de 800 mg (répartition de la dose sur 2 ou 3 prises par jour). Le critère primaire d'efficacité était défini comme la variation moyenne du score PANSS total versus valeur initiale.
- +L'efficacité de la quétiapine dans le traitement de la schizophrénie chez l'adolescent (de 13 à 17 ans) a été démontrée dans une étude clinique de six semaines réalisée en double aveugle avec contrôle contre placebo. Les patients – qui remplissaient les critères de diagnostic de la schizophrénie selon le DSM-IV – ont été randomisés en trois groupes de traitement: Quétiapine 400 mg par jour (n=73), Quétiapine 600 mg par jour (n=74) ou placebo (n=75). Le traitement de l'étude a commencé par une dose de 50 mg le 1er jour, après quoi la dose quotidienne a été augmentée à 100 mg le 2e jour, puis par étapes de 100 mg par jour jusqu'à la dose cible de 400 ou de 800 mg (répartition de la dose sur 2 ou 3 prises par jour). Le critère primaire d'efficacité était défini comme la variation moyenne du score PANSS total versus valeur initiale.
-Une série d'études in vitro et in vivo sur la génotoxicité n'ont montré aucun signe indiquant une génotoxicité. En expérimentation animale, les modifications suivantes ont été observées après exposition clinique relevante, sans toutefois être attestées dans des études cliniques à long terme: des dépôts de pigments ont été observés dans la thyroïde du rat; une hypertrophie des cellules thyroïdiennes folliculaires, une diminution du taux plasmatique de la T3 ainsi qu'une diminution de l'hémoglobinémie, des érythrocytes et des leucocytes ont été notées chez le singe cynomolgus.
- +Une série d'études in vitro et in vivo sur la génotoxicité n'ont montré aucun signe indiquant une génotoxicité. En expérimentation animale, les modifications suivantes ont été observées après exposition clinique pertinente, sans toutefois être attestées dans des études cliniques à long terme: des dépôts de pigments ont été observés dans la thyroïde du rat; une hypertrophie des cellules thyroïdiennes folliculaires, une diminution du taux plasmatique de la T3 ainsi qu'une diminution de l'hémoglobinémie, des érythrocytes et des leucocytes ont été notées chez le singe cynomolgus.
-Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Tenir hors de portée des enfants. Le médicament ne peut être administré au-delà de la date figurant après «EXP» sur l'emballage.
- +Ne pas conserver au-dessus de 30°C. Tenir hors de portée des enfants.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Mai 2017.
-Numéro de version interne: 5.1
- +Novembre 2018.
- +Numéro de version interne: 6.1
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