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Accueil - Information professionnelle sur Arilin 1000 mg - Changements - 18.06.2025
60 Changements de l'information professionelle Arilin 1000 mg
  • -Principe actif: Métronidazole.
  • -Adjuvants: Excipiens pro ovulo.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -1 ovule vaginal contient 1000 mg de métronidazole.
  • +Principe actif: Métronidazole
  • +Adjuvants: Graisse dure et lécithine de soja
  • +
  • -Vaginose bactérienne (vaginose non spécifique).
  • -Étant donné que le métronidazole est inefficace contre les bactéries aérobiques, un agent chimiothérapique doit également être administré en cas d'infections mixtes aérobiques et anaérobiques.
  • -Il convient de respecter les recommandations officielles de bon usage des antibiotiques, notamment les recommandations d'utilisation en matière de prévention de l'augmentation de la résistance aux antibiotiques.
  • +Vaginose bactérienne (vulvovaginite à Gardnerella, vaginose non spécifiée).
  • +Étant donné que le métronidazole est inefficace contre les bactéries aérobies, un agent chimiothérapiques doit également être administré en cas d'infections mixtes aérobies et anaérobies.
  • +Veuillez consulter les recommandations officielles pour l'emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l'augmentation de la résistance contre les antibiotiques.
  • -Nous vous recommandons d'insérer l'ovule vaginal Arilin 1000 mg profondément dans le vagin plutôt le soir, en position allongée sur le dos et les jambes légèrement surélevées. Le traitement ne doit pas être suivi pendant les menstruations.
  • -Recommandations spéciales en matière de dosage
  • -Enfants/Adolescents
  • +La durée du traitement avec l'ovule vaginal Arilin 1000 mg ne doit pas dépasser 10 jours. Le traitement ne doit être répété que dans des cas exceptionnels et justifiés.
  • +Mode d'emploi
  • +Nous vous recommandons d'insérer l'ovule vaginal Arilin 1000 mg profondément dans le vagine, de préférence le soir, en position allongée sur le dos et les jambes légèrement surélevées. Le traitement ne doit pas être suivi pendant les règles.
  • +Instructions spéciales pour le dosage
  • +Enfants et adolescents
  • -En cas d'insuffisance rénale, l'ovule vaginal Arilin 1000 mg peut être utilisé à un dosage normal.
  • +Les ovules vaginaux Arilin 1000 mg n'ont pas été soumis à des études spécifiques sur des patients souffrant d'insuffisance rénale. Cependant, il n'est probablement pas nécessaire d'adapter la dose de métronidazole en cas d'application vaginale.
  • -En cas d'insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d'utiliser une dose unique d'ovule vaginal Arilin 1000 mg. En cas d'insuffisance hépatique légère ou modérée, il n'est pas nécessaire d'adapter le dosage compte tenu de la faible résorption systémique.
  • +Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère ou modérée, en raison de la faible exposition systémique, il n'est pas nécessaire d'ajuster le dosage.
  • +En cas d'insuffisance hépatique sévère, il est recommandé d'utiliser une dose unique d'ovule vaginal Arilin 1000 mg.
  • +Patients atteints du syndrome de Cockayne (voir rubrique « Effets indésirables »).
  • -En présence des pathologies suivantes, il est nécessaire d'évaluer le rapport bénéfices/risques:
  • -·Dans des cas très rares, des troubles hématologiques pouvant aller jusqu'à une dépression de la moelle osseuse ont été rapportés dans le cadre d'une utilisation systémique. Par conséquent, il est recommandé d'être vigilant en cas d'administration d'ovules vaginaux Arilin 1000 mg à des patients souffrant de troubles de l'hématopoïèse (même figurant dans leurs antécédents).
  • -·Hépatopathies sévères
  • +En présence des pathologies suivantes, il est nécessaire d'évaluer le rapport bénéfices / risques:
  • +·Dans de très rares cas, des troubles hématologiques allant jusqu'à la dépression médullaire ont été rapportés sous traitement systémique par métronidazole. Par conséquent, lors de la prescription de l'ovule vaginal Arilin 1000 mg à des patientes ayant des troubles de l'hématopoïèse (même figurant dans leurs antécédents), il convient de faire preuve de prudence, et il est nécessaire de contrôler le nombre de leucocytes avant et après le traitement.
  • -Une candidose vaginale pré-existante peut s'aggraver sous traitement avec l'ovule vaginal Arilin 1000 mg.
  • -Une entérocolite pseudomembraneuse peut se développer sous traitement avec l'ovule vaginal Arilin 1000 mg. En cas de diarrhées persistantes, il convient d'interrompre le traitement immédiatement et de mettre en place un traitement adapté (vancomycine). Les médicaments ralentissant le péristaltisme sont contre-indiqués dans ce cas.
  • -La durée du traitement avec l'ovule vaginal Arilin 1000 mg ne doit pas dépasser 10 jours. Le traitement ne doit être répété que dans des cas exceptionnels et justifiés.
  • -
  • +·Hépatites sévères
  • +Des cas de réactions cutanées bulleuses sévères telles que le syndrome de Stevens Johnson (SJS), la nécrolyse épidermique toxique (TEN) ou la pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP) ont été rapportés avec le métronidazole (voir rubrique «Effets indésirables»). Si des symptômes ou des signes de SJS, TEN ou AGEP apparaissent, l'ovule vaginal Arilin 1000 mg doit être immédiatement arrêté.
  • +Une candidose vaginale existante peut s'aggraver sous traitement avec l'ovule vaginal Arilin 1000 mg.
  • +Une entérocolite pseudomembraneuse peut se développer sous traitement avec l'ovule vaginal Arilin 1000 mg. En cas de diarrhées persistantes, il convient d'interrompre le traitement immédiatement et de mettre en place un traitement adapté (Vancomycin). Les médicaments ralentissant le péristaltisme sont contre-indiqués dans ce cas.
  • -En cas d'application vaginale de métronidazole, l'absorption systémique correspond à 20% environ de la dose utilisée. Les interactions médicamenteuses décrites ci-après en cas d'utilisation systémique (rectale y compris) du métronidazole ne sont également pas totalement exclues en cas d'utilisation d'ovules vaginaux Arilin 1000 mg.
  • +En cas d'application vaginale de métronidazole, l'absorption systémique correspond à 20 % environ de la dose utilisée. Les interactions médicamenteuses décrites ci-après en cas d'utilisation systémique (rectale y compris) du métronidazole ne sont également pas totalement exclues en cas d'utilisation ovules vaginaux Arilin 1000 mg.
  • -La cimétidine peut dans de rares cas réduire l'élimination du métronidazole et ainsi provoquer une augmentation de la concentration sérique en métronidazole.
  • +Effets d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du métronidazole
  • +Les inhibiteurs d'enzyme comme la cimétidine peuvent réduire l'élimination du métronidazole et ainsi provoquer une augmentation de la concentration sérique en métronidazole.
  • +Effets du métronidazole sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
  • +En cas d'administration concomitante de tacrolimus ou de cyclosporine avec le métronidazole, une hausse du taux sérique de l'immunosuppresseur a été observée. Chez ces patientes, le taux de tacrolimus et de cyclosporine, ainsi que la fonction rénale, doivent donc être contrôlés régulièrement, en particulier au début et à la fin d'un traitement par métronidazole.
  • +Le métronidazole réduit la clairance du 5-fluorouracile et peut donc augmenter sa toxicité.
  • +
  • -Les patientes traitées par anticoagulants de type warfarine doivent faire réajuster leur traitement, car le métronidazole renforce son action anti-coagulatrice.
  • -Il convient d'éviter la consommation d'alcool, étant donné que cela peut provoquer des symptômes d'intolérance tels que des rougeurs au niveau de la tête et de la nuque, de même que des nausées, des vomissements, des céphalées et des vertiges.
  • +Le métronidazole peut amplifier l'effet des anticoagulants de type coumarine. Les paramètres de la coagulation doivent donc être surveillés étroitement, en particulier au début ou à l'arrêt d'un traitement par le métronidazole. Une adaptation de la dose d'anticoagulant peut éventuellement s'avérer nécessaire.
  • +Un allongement de l'intervalle du QT, ainsi que des cas de torsades de pointe, ont été observés en cas d'administration simultanée de métronidazole et d'amiodarone. Il est donc conseillé de procéder à des électrocardiogrammes réguliers. La patiente doit être informée du risque de développer des symptômes de troubles du rythme liés à l'intervalle QT (par ex. engourdissement, palpitations ou syncope) et être avertie que, le cas échéant, elle doit immédiatement contacter un médecin.
  • +En cas d'administration concomitante de métronidazol et de busulfan, une augmentation de la toxicité du busulfan a été rapportée. C'est pourquoi la prise concomitante de busulfan et de métronidazole n'est pas conseillée.
  • -Aucune recherche n'a été menée quant aux interactions possibles entre l'ovule vaginal Arilin 1000 mg et les produits en latex (préservatifs, pessaires). Par précaution, il est donc recommandé d'utiliser d'autres contraceptifs au cours des premiers jours suivant l'utilisation d'ovules vaginaux Arilin 1000 mg.
  • -Grossesse/Allaitement
  • -La sécurité de l'utilisation du métronidazole pendant la grossesse n'a pas été suffisamment documentée. Le métronidazole passe la barrière placentaire. Des résultats contradictoires ont été obtenus notamment en début de grossesse. Quelques études ont montré une augmentation du taux de malformations. Les études menées chez les animaux ont montré que le métronidazole ne présente aucune propriété tératogène (cf. données de sécurité préclinique).
  • -Ainsi, il n'est pas recommandé d'utiliser le métronidazole au cours de la grossesse, à moins que cela ne soit absolument nécessaire.
  • -Le métronidazole passe dans le lait maternel et peut y atteindre des concentrations comparables à celles du plasma maternel après administration par voie orale. En cas de prise unique au cours de l'allaitement, vous devez interrompre l'allaitement pendant 24 heures et pomper votre lait pendant cette durée.
  • +La consommation simultanée d'alcool peut provoquer des symptômes d'intolérance tels que des rougeurs au niveau de la tête et de la nuque, de même que des nausées, des vomissements, des céphalées et des vertiges. La consommation d'alcool doit donc être évitée.
  • +Interactions locales
  • +Aucune recherche n'a été menée quant aux interactions possibles entre l'ovule vaginal Arilin 1000 mg et les produits en latex (préservatifs, pessaires). Par précaution, il est donc recommandé d'utiliser d'autres contraceptifs au cours des premiers jours suivant l'utilisation de l'ovule vaginal Arilin 1000 mg.
  • +Grossesse, allaitement
  • +Grossesse
  • +La sécurité d'utilisation du métronidazole pendant la grossesse n'a pas été suffisamment démontrée. Le métronidazole passe la barrière placentaire. Des rapports contradictoires existent notamment en ce qui concerne le début de la grossesse. Certaines études ont révélé des taux de malformations plus élevés. Les études menées chez les animaux ont montré que le métronidazole ne présente aucune propriété tératogène (cf. « données précliniques »).
  • +Ce médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si cela se révèle absolument nécessaire.
  • +Allaitement
  • +Le métronidazole passe dans le lait maternel et peut y atteindre des concentrations comparables à celles du plasma maternel après administration par voie orale. En cas de prise unique au cours de l'allaitement, vous devez interrompre l'allaitement pendant 24 heures et pomper votre lait pendant
  • -En cas d'utilisation vaginale du métronidazole, l'absorption systémique correspond seulement à 20% environ de la dose appliquée. Ainsi, les effets indésirables sont probablement moins fréquents qu'en cas de traitement systémique.
  • -Ci-après sont mentionnés les effets indésirables qui ont été décrits en cas d'utilisation (systémique ou topique) du métronidazole. Les fréquences sont définies comme suit:
  • -Très fréquents: ≥10%; fréquents: ≥1% – <10%; occasionnels: ≥0.1% – <1%; rares: ≥0.01% – <0.1%; très rares: <0.01%.
  • -
  • +Les effets indésirables du métronidazole sont dose-dépendants. En cas d'utilisation par voie vaginale, l'absorption systémique du métronidazole correspond seulement à 20 % environ de la dose appliquée. Ainsi, les effets indésirables sont probablement moins fréquents qu'en cas de traitement systémique.
  • +Ci-après sont mentionnés les effets indésirables qui ont été décrits en cas d'utilisation (systémique ou topique) du métronidazole. Les fréquences sont indiquées comme suit:
  • +très fréquents (≥1/10),
  • +fréquents (≥1/100 - < 1/10),
  • +occasionnels (≥1/1000 - < 1/100),
  • +rares (≥1/10000 - < 1/1000),
  • +très rares (< 1/10000).
  • +Fréquence inconnue (la fréquence exacte ne peut pas être estimée d'après les signalements spontanés effectués dans le cadre de la pharmacovigilance)
  • +
  • -Rares: surinfection au candida au niveau des parties génitales.
  • -Système sanguin et lymphatique
  • -Très rares: troubles hématologiques (par ex. neutropénie, leucopénie, thrombocytopénie, agranulocytose, dépression de la moelle osseuse).
  • -Système immunitaire
  • -Occasionnels: éruptions cutanées, prurit, flush, urticaire, fièvre, angioedème.
  • -Très rares: exanthème pustuleux, choc anaphylactique.
  • +Occasionnels: surinfection au candida au niveau des parties génitales
  • +Affections hématologiques et du système lymphatiques
  • +Occasionnels: leucopénie, granulocytopénie.
  • +Très rares : troubles hématologiques (par ex. neutropénie, thrombocytopénie, agranulocytose, dépression de la moelle osseuse).
  • +Affections du système immunitaire
  • +Occasionnels: réactions d'hypersensibilité (par ex. urticaire, éruption cutanée, fièvre), angioedème, réactions anaphylactiques.
  • +Très rare: choc anaphylactique.
  • -Occasionnels: anorexie.
  • -Troubles psychiatriques
  • -Occasionnels: dépression.
  • -Rares: troubles psychotiques (par ex. confusion mentale, hallucinations).
  • -Système nerveux
  • -Très fréquents: céphalées (24%).
  • -Occasionnels: vertiges, insomnie, neuropathies périphériques (par ex. troubles de la sensibilité), ataxie.
  • -Rares: convulsions.
  • -Yeux
  • -Rares: troubles visuels temporaires (comme la diplopie et la myopie).
  • -Troubles gastro-intestinaux
  • +Fréquents: anorexie
  • +Affections psychiatriques
  • +Occasionnels: dépression, troubles psychotiques (par ex. confusion mentale, hallucinations).
  • +Affections du système nerveux
  • +Très fréquents: céphalées (24%)
  • +Fréquents: dysgeusie (en particulier, goût métallique)
  • +Occasionnels: vertiges, insomnie, somnolence, neuropathies périphériques, ataxie, convulsions.
  • +Affection oculaires
  • +Occasionnels: troubles visuels temporaires (comme la diplopie ou la myopie).
  • +Affections auditives
  • +Très rare: acouphènes, troubles de l'audition (allant jusqu'à la perte d'audition)
  • +Affections gastro-intestinales
  • -Fréquents: langue rugueuse, dysgueusies (par ex. goût métallique).
  • -Occasionnels: vomissements, stomatite.
  • +Fréquents: langue rugueuse, glossite, stomatite, renvois acides, vomissements.
  • -Foie et bile
  • -Très rares: valeurs de fonction hépatique anormales réversibles, hépatite cholestatique, ictère.
  • -Reins et voies urinaires
  • -Rares: dysurie, cystite, incontinence urinaire.
  • -Sous l'effet des métabolites du métronidazole, l'urine peut avoir une couleur sombre.
  • +Affections hépato-biliaires
  • +Occasionnels: anomalie réversible observée lors des tests de la fonction hépatique (par ex. augmentation des transaminases et de la bilirubine dans le sérum).
  • +Très rares: hépatite cholestatique, ictère.
  • +Des cas d'hépatotoxicité sévère irréversible/insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas d'issue fatale avec une survenue très rapide après initiation de l'utilisation systémique du métronidazole, ont été rapportés chez des patients atteints du syndrome de Cockayne (voir Contre-indications).
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Occasionnels: éruptions cutanées, prurit, urticaire.
  • +Très rares: exanthème pustuleux.
  • +Fréquence inconnue: pustulose exanthémique aiguë généralisée (AGEP), syndrome de Stevens Johnson (SJS), nécrolyse épidermique toxique (TEN).
  • +Affections du système musculo-squelettique
  • +Très rare: arthralgie, myalgie
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Fréquents: Coloration foncée de l'urine (liée à un métabolite de métronidazole), sans valeur de maladie
  • +Occasionnels: dysurie, cystite, incontinence d'urine.
  • -Occasionnels: sensation de faiblesse, brûlures et démangeaisons au niveau du vagin.
  • +Occasionnels: Sensation de faiblesse, prurite vaginal et sensation de brûlure au niveau du vagin.
  • +Sous traitement systémique avec le métronidazole, en particulier dans le cadre d'un traitement prolongé et en cas d'utilisation de fortes doses, les effets indésirables suivants ont en outre été signalés dans des cas rares:
  • +Encéphalopathie, syndrome cérébelleux (avec trouble de l'élocution et de la marche, nystagmus et tremblements), méningite aseptique;
  • +Insuffisance hépatocellulaire (impliquant la nécessité d'une greffe du foie) chez les patientes traitées simultanément avec d'autres antibiotiques.
  • +On ne sait pas si ce risque peut également survenir en unidose par voie vaginale.
  • -Après des prises de doses uniques par voie orale jusqu'à 15 g de métronidazole à des fins suicidaires, on a observé les symptômes suivants: nausées, vomissements, hyperréflexie, ataxie, tachycardie, dyspnée et désorientation. Aucun cas mortel n'a été décrit.
  • +Après des prises de doses uniques par voie orale jusqu'à 15 g de métronidazole à des fins suicidaires, on a observé les symptômes suivants: nausées, vomissements, hyperréflexie, ataxie, tachycardie, dyspnée et désorientation. Aucun cas de décès n'a été rapporté.
  • -Code ATC: G01AF01
  • +Code ATC
  • +G01AF01
  • -Le métronidazole, un dérivé synthétique du nitroimidazole, agit contre la plupart des bactéries anaérobiques de rigueur et les protozaires. L'action anti-bactérienne et anti-parasitaire du métronidazole se manifeste sous la forme d'une inhibition de la synthèse d'acides nucléiques au niveau des bactéries et des protozoaires sensibles. Son effet bactéricide s'applique aux bactéries suivantes:
  • -Germes sensibles: Bactéroïdes (y compris B. fragilis), fusobacterium, peptococcus, peptostreptococcus, veilonella, clostridium, eubactéries, Campylobacter fetus, Gardnerella vaginalis. Les CMI des bactéries anaérobiques sensibles se situent entre 0,1 et 8 µg/ml.
  • -Germes moyennement sensibles: Actinomycètes, propionibacterium (CMI 8-16 µg/ml).
  • -Germes non sensibles: agents pathogènes aérobiques et anaérobiques (facultativement) (CMI >16 µg/ml).
  • -Résistances: Il existe une résistance croisée complète au sein de la classe du nitroimidazole (trinidazole, ornidazole, nimorazole). Des souches résistantes de Bact. fragilis ou d'autres bactéries anaérobiques sont apparues dans de rares cas dans le cadre d'un traitement de longue durée. Les mécanismes de résistance au métronidazole ne sont que partiellement clarifiés.
  • +Le métronidazole, dérivé synthétique du groupe des nitro-imidazoles, est actif contre la majorité des bactéries strictement anaérobies ainsi que contre les protozoaires. L'activité antibactérienne et antiparasitaire du métronidazole est due à une inhibition de la synthèse des acides nucléiques des bactéries et protozoaires sensibles. Son effet bactéricide s'applique aux bactéries suivantes:
  • +Micro-organismes sensibles: Bactéroïdes (y compris B. fragilis), fusobacterium, peptococcus, peptostreptococcus, veilonella, clostridium, eubactéries, campylobacter fetus, gardnerella vaginalis. La CMI des bactéries anaérobies sensibles est située entre 0,1 et 8 µg/ml.
  • +Germes non sensibles: agents pathogènes aérobies et anaérobies (facultativement) (CMI > 16 µg/ml).
  • +Résistances: Il existe une résistance croisée complète au sein de la classe du nitroimidazole (trinidazole, ornidazole, nimorazole). Des souches résistantes de bactéries anaérobies sont apparues dans de rares cas, dans le cadre d'un traitement de longue durée. Les mécanismes de résistance au métronidazole ne sont que partiellement clarifiés.
  • -Après une utilisation par voie vaginale d'un ovule vaginal Arilin 1000 mg, la biodisponibilité absolue du métronidazole se situe entre 20 et 25% seulement, la concentration sérique maximale étant atteinte plus tard qu'en cas d'utilisation orale ou rectale (c'est-à-dire après 8 à 24 heures).
  • +Après une utilisation par voie vaginale d'un ovule vaginal Arilin 1000 mg, la biodisponibilité absolue du métronidazole se situe entre 20 et 25 % seulement, la concentration sérique maximale étant atteinte plus tard qu'en cas d'utilisation orale ou rectale (c'est-à-dire après 8 à 24 heures). Après application vaginale de 500 mg de métronidazole, la concentration plasmatique maximale Cmax a été définie à 2 µg/ml.
  • -La fixation aux protéines plasmatiques est faible (moins de 20%). Le métronidazole se distribue rapidement dans presque tous les tissus et se trouve surtout au niveau des poumons, des reins, du foie, de la peau, de la bile, du liquide céphalo-rachidien, de la salive, du liquide séminal et des sécrétions vaginales. Le volume de distribution apparent s'élève à 36 l. Le métronidazole passe la barrière placentaire et dans le lait maternel.
  • +La liaison aux protéines plasmatiques est faible (moins de 20%). Le métronidazole se distribue rapidement dans presque tous les tissus et se trouve surtout au niveau des poumons, des reins, du foie, de la peau, de la bile, du liquide céphalo-rachidien, de la salive, du liquide séminal et des sécrétions vaginales. Le volume de distribution apparent s'élève à 36 l. Le métronidazole passe la barrière placentaire et dans le lait maternel.
  • -Le métronidazole est métabolisé par le foie sous forme de différents métabolites. Les métabolites principaux sont les acides 1-(2-hydroxyéthyle)-2-hydroxyméthyle-5-nitroimidazole et le 2-méthyle-5-nitroimidazole. Ces métabolites sont partiellement actifs sur le plan pharmacologique.
  • -Élimination
  • -Le métronidazole est éliminé principalement par les reins (environ 80%) dont moins de 10% sous forme inchangée dans l'urine. De faibles quantités (environ 6%) sont évacuées dans les fèces. La demi-vie d'élimination s'élève à 8 heures environ (de 6 à 10 heures).
  • -Pharmacocinétique chez les groupes de patients spéciaux
  • +Le métronidazole est métabolisé par le foie sous forme de différents métabolites. Les métabolites principaux sont les acides 1-(2hydroxyéthyle)-2-hydroxyméthyle-5-nitroimidazole et le 2-méthyle-5-nitroimidazole. Ces métabolites sont partiellement actifs sur le plan pharmacologique.
  • +Elimination
  • +Le métronidazole est éliminé principalement par les reins (environ 80 %) dont moins de 10 % sous forme inchangée dans l'urine. De faibles quantités (environ 6 %) sont éliminées dans les fèces. La demi-vie d'élimination s'élève à 8 heures environ (de 6 à 10 heures).
  • +Cinétique pour certains groupes de patients
  • -Insuffisants rénaux: La demi-vie plasmatique reste inchangée. Sous hémodialyse, elle diminue à 2 heures trente. Avec l'âge, l'élimination par voie rénale diminue.
  • -Insuffisants hépatiques: En cas d'insuffisance hépatique sévère, on escompte un retard d'élimination. La demi-vie peut être prolongée jusqu'à 30 heures chez les patients présentant une fonction hépatique très réduite.
  • +Insuffisance rénale: la demi-vie plasmatique n'est pas modifiée. Chez les patients hémodialysés, elle est raccourcie et n'est que de 2½ heures. Avec l'âge, l'élimination par voie rénale diminue.
  • +Insuffisance hépatique: En cas d'insuffisance hépatique sévère, on escompte un retard d'élimination. La demi-vie peut être prolongée jusqu'à 30 heures chez les patientes présentant une fonction hépatique très réduite.
  • -Lors des tests in vitro menés sur les bactéries, le métronidazole a présenté des effets mutagènes.
  • -Pour ce qui est des effets génotoxiques, les résultats des études in vitro menées sur des cellules de mammifères, des rongeurs et d'humains sont contradictoires.
  • -Carcinogénèse/Mutagénèse
  • -Le métronidazole a été classifié par l'IARC (International Agency for Research on cancer/CIRC) comme «substance potentiellement cancérigène pour l'homme» (groupe 2B).
  • -Le métronidazole a présenté un effet cancérigène chez les souris et les rats. Des études similaires menées chez les hamsters ont néanmoins eu des résultats négatifs.
  • -La limitation de la durée du traitement est extrêmement importante, étant donné qu'on ne peut pas exclure que le traitement entraîne une détérioration des cellules germinatives humaines. De plus, lors des expériences menées chez les animaux on a observé une augmentation des différents cancers.
  • -Toxicité sur la reproduction
  • -Les études sur les rats avec des doses allant jusqu'à 200 mg/kg de poids corporel et chez les lapins allant jusqu'à 150 mg/kg de poids corporel par jour n'ont montré aucun effet tératogène ou embryotoxique. A partir de 350 mg/kg, on a constaté des effets indésirables sur les organes génitaux masculins après une administration répétée chez les rats et les souris.
  • +Le métronidazole a révélé un effet mutagène dans les tests in vitro sur des bactéries.
  • +Des résultats contradictoires, quant à l'effet génotoxique, ont été rapportés sur des cellules de mammifères dans des études réalisées in vitro et in vivo sur des rongeurs ainsi que chez l'homme.
  • +Carcinogenèse / Mutagenèse
  • +Le métronidazole a été classifié par l'IARC (International Agency for Research on cancer/CIRC) comme « substance potentiellement cancérigène pour l'homme » (groupe 2B).
  • +Le métronidazole s'est avéré carcinogène chez des souris et des rats. Des études similaires chez des hamsters ont cependant montré des résultats négatifs.
  • +La limitation de la durée du traitement est extrêmement importante, étant donné que l'on ne peut pas exclure que le traitement entraîne une détérioration des cellules germinales humaines. Par ailleurs, une augmentation de certaines tumeurs a été observée lors d'études expérimentales conduite sur des animaux.
  • +Toxicité de reproduction
  • +L'expérimentation animale chez des rats avec des doses pouvant aller jusqu'à 200 mg/kg de poids corporel et chez des lapins avec des doses pouvant aller jusqu'à 150 mg/kg de poids corporel par jour n'a pas montré d'effets tératogènes ou d'autres effets embryotoxiques. A partir de 350 mg/kg, on a constaté des effets indésirables sur les organes génitaux masculins des animaux adultes après une administration répétée chez les rats et les souris.
  • -Impact sur les méthodes diagnostiques
  • -Le métronidazole influence la détermination des SGOT et SGPT qui est basée sur une diminution de l'absorption des UV compte tenu de l'oxydation des NADH et NAD. Les valeurs des SGOT et SGPT en résultant sont trop basses.
  • -Conservation
  • +Influence sur les méthodes de diagnostic
  • +Le métronidazole influe sur les déterminations des SGOT et des SGPT qui se font sur la base d'une diminution de l'absorption des UV en raison de l'oxydation du NADH en NAD. Il en résulte des valeurs trop basses pour les SGOT et les SGPT.
  • +Stabilité
  • -Précautions particulières de conservation
  • -A conserver à température ambiante (entre 15 et 25 °C). A conserver à l'abri de la lumière. A conserver ce médicament hors de la portée des enfants.
  • +Remarques concernant le stockage
  • +À conserver à température ambiante (entre 15 et 25 °C).
  • +Conserver le médicament dans son emballage afin de protéger le contenu de la lumière.
  • +A conserver ce médicament hors de la portée des enfants.
  • -62294 (Swissmedic).
  • +62'294 (Swissmedic).
  • -Alcina AG, 4132 Muttenz.
  • +Alcina AG
  • +4132 Muttenz
  • -Août 2013.
  • +Février 2025
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