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Accueil - Information professionnelle sur Livazo 1 mg - Changements - 30.07.2021
114 Changements de l'information professionelle Livazo 1 mg
  • -Hyprolose (5,0 à 16,0% de groupes hydroxypropoxy)
  • +Hyprolose (5,0 à 16,0 % de groupes hydroxypropoxy)
  • -Adultes: La dose initiale usuelle est de 1 mg en une prise par jour.
  • -La posologie doit être adaptée individuellement en fonction du taux de LDL-cholestérol, de l'objectif thérapeutique et de la réponse du patient. La posologie doit être adaptée à intervalles de 4 semaines ou plus. La plupart des patients nécessiteront une dose de 2 mg (voir rubrique «Propriétés/Effets»). La dose journalière maximale est de 4 mg.
  • +Adultes: La dose initiale usuelle est de 1 mg en une prise par jour. La posologie doit être adaptée individuellement en fonction du taux de LDL-cholestérol, de l’objectif thérapeutique et de la réponse du patient. La posologie doit être adaptée à intervalles de 4 semaines ou plus. La plupart des patients nécessiteront une dose de 2 mg (voir rubrique «Propriétés/Effets»). La dose journalière maximale est de 4 mg.
  • -La posologie de 4 mg n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Une posologie maximale journalière de 2 mg par jour peut être utilisée sous surveillance étroite (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • +La posologie de 4 mg n’est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Une posologie maximale journalière de 2 mg par jour peut être utilisée sous surveillance étroite (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère; la pitavastatine doit cependant être utilisée avec précaution chez ces patients. Les données disponibles sur l'utilisation de la posologie de 4 mg chez les patients atteints d'insuffisance rénale sont limitées, quel que soit le stade de l'insuffisance rénale. Une posologie de 4 mg sera donc utilisée chez ces patients UNIQUEMENT sous étroite surveillance, après augmentation progressive de la posologie. En revanche, il convient de ne pas dépasser la posologie maximale de 2 mg par jour chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ainsi que chez les patients sous hémodialyse (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • +Aucune adaptation posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère; la pitavastatine doit cependant être utilisée avec précaution chez ces patients. Les données disponibles sur l’utilisation de la posologie de 4 mg chez les patients atteints d’insuffisance rénale sont limitées, quel que soit le stade de l’insuffisance rénale. Une posologie de 4 mg sera donc utilisée chez ces patients UNIQUEMENT sous étroite surveillance, après augmentation progressive de la posologie. En revanche, il convient de ne pas dépasser la posologie maximale de 2 mg par jour chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ainsi que chez les patients sous hémodialyse (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).
  • -Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
  • +Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
  • -Enfants âgés de moins de 6 ans :
  • +Enfants de moins de 6 ans:
  • -·chez les patients ayant une hypersensibilité connue à la pitavastatine ou à l'un des excipients ou à d'autres statines;
  • +·chez les patients ayant une hypersensibilité connue à la pitavastatine ou à l’un des excipients ou à d’autres statines;
  • -·pendant la grossesse et l'allaitement et chez les femmes en âge de procréer ne prenant pas de mesures contraceptives efficaces.
  • +·pendant la grossesse et l’allaitement et chez les femmes en âge de procréer ne prenant pas de mesures contraceptives efficaces.
  • -Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase (statines), il existe un risque de myalgie, de myopathie et, dans de rares cas, de rhabdomyolyse. Les patients doivent être encouragés à signaler tout symptôme musculaire. La créatine kinase (CK) doit être mesurée chez tout patient présentant une douleur musculaire, une sensibilité ou une faiblesse musculaire, notamment si elle s'accompagne de malaise ou de fièvre.
  • -Le dosage de la créatine kinase (CK) ne doit pas être effectué après un effort physique intense ou en présence de toute autre cause plausible d'élévation de la CK, susceptible de modifier l'interprétation des résultats. Si la concentration de CK est supérieure à 5 fois la limite normale supérieure, une détermination sera à nouveau effectuée dans les 5 à 7 jours pour confirmation.
  • -Dans de très rares cas, une myopathie nécrosante à médiation immune (immune-mediated necrotizing myopathy; IMNM) a été rapportée. Les caractéristiques cliniques d'une IMNM sont une faiblesse musculaire proximale persistante et des valeurs élevées de créatine kinase sérique qui se maintiennent malgré un arrêt du traitement par les statines.
  • +Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase (statines), il existe un risque de myalgie, de myopathie et, dans de rares cas, de rhabdomyolyse. Les patients doivent être encouragés à signaler tout symptôme musculaire. La créatine kinase (CK) doit être mesurée chez tout patient présentant une douleur musculaire, une sensibilité ou une faiblesse musculaire, notamment si elle s’accompagne de malaise ou de fièvre.
  • +Le dosage de la créatine kinase (CK) ne doit pas être effectué après un effort physique intense ou en présence de toute autre cause plausible d’élévation de la CK, susceptible de modifier l’interprétation des résultats. Si la concentration de CK est supérieure à 5 fois la limite normale supérieure, une détermination sera à nouveau effectuée dans les 5 à 7 jours pour confirmation.
  • +Dans de très rares cas, une myopathie nécrosante à médiation immune (immune-mediated necrotizing myopathy; IMNM) a été rapportée. Les caractéristiques cliniques d’une IMNM sont une faiblesse musculaire proximale persistante et des valeurs élevées de créatine kinase sérique qui se maintiennent malgré un arrêt du traitement par les statines.
  • -Comme c'est le cas pour d'autres statines, Livazo doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs de prédisposition à une rhabdomyolyse. On mesurera l'activité de la CK afin d'établir une valeur initiale de référence dans les situations suivantes:
  • +Comme c’est le cas pour d’autres statines, Livazo doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs de prédisposition à une rhabdomyolyse. On mesurera l’activité de la CK afin d’établir une valeur initiale de référence dans les situations suivantes:
  • -·antécédent de toxicité musculaire avec des fibrates ou d'autres statines,
  • -·antécédent d'affection hépatique ou consommation excessive d'alcool,
  • -·patients âgés (de plus de 70 ans) présentant d'autres facteurs de risque prédisposant à une rhabdomyolyse.
  • +·antécédent de toxicité musculaire avec des fibrates ou d’autres statines,
  • +·antécédent d’affection hépatique ou consommation excessive d’alcool,
  • +·patients âgés (de plus de 70 ans) présentant d’autres facteurs de risque prédisposant à une rhabdomyolyse.
  • -En cours de traitement
  • +Pendant le traitement
  • -L'arrêt du traitement doit aussi être envisagé si les symptômes musculaires sont intenses, même si les valeurs de CK sont inférieures ou égales à 5 fois la limite normale supérieure. Si les symptômes disparaissent et si les valeurs de CK se normalisent, une réintroduction du traitement de Livazo peut être envisagée, à une posologie de 1 mg par jour et sous étroite surveillance.
  • +L’arrêt du traitement doit aussi être envisagé si les symptômes musculaires sont intenses, même si les valeurs de CK sont inférieures ou égales à 5 fois la limite normale supérieure. Si les symptômes disparaissent et si les valeurs de CK se normalisent, une réintroduction du traitement de Livazo peut être envisagée, à une posologie de 1 mg par jour et sous étroite surveillance.
  • -Comme c'est le cas pour d'autres statines, Livazo doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'affection hépatique ou chez les patients qui consomment régulièrement des quantités considérables d'alcool. Des tests d'exploration de la fonction hépatique doivent être pratiqués chez tous les patients avant l'instauration du traitement par Livazo, puis à intervalles réguliers au cours du traitement. Le traitement par Livazo doit être interrompu chez les patients présentant une élévation prolongée des transaminases sériques (ALAT et ASAT) à des taux dépassant 3 fois la limite normale supérieure.
  • +Comme c’est le cas pour d’autres statines, Livazo doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents d’affection hépatique ou chez les patients qui consomment régulièrement des quantités considérables d’alcool. Des tests d’exploration de la fonction hépatique doivent être pratiqués chez tous les patients avant l’instauration du traitement par Livazo, puis à intervalles réguliers au cours du traitement. Le traitement par Livazo doit être interrompu chez les patients présentant une élévation prolongée des transaminases sériques (ALAT et ASAT) à des taux dépassant 3 fois la limite normale supérieure.
  • -Chez tous les patients présentant une insuffisance rénale, la plus grande prudence est de mise lors de l'utilisation de Livazo. L'augmentation progressive de la posologie ne se fera que sous surveillance étroite. Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère ainsi que chez les patients sous hémodialyse, la dose journalière maximale ne doit pas dépasser 2 mg (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez tous les patients présentant une insuffisance rénale, la plus grande prudence est de mise lors de l’utilisation de Livazo. L’augmentation progressive de la posologie ne se fera que sous surveillance étroite. Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère ainsi que chez les patients sous hémodialyse, la dose journalière maximale ne doit pas dépasser 2 mg (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»).
  • -Les symptômes peuvent englober une dyspnée, une toux non productive ainsi qu'une détérioration de l'état général (épuisement, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement de statine doit être interrompu.
  • +Les symptômes peuvent englober une dyspnée, une toux non productive ainsi qu’une détérioration de l’état général (épuisement, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement de statine doit être interrompu.
  • -Certaines données suggèrent que les statines élèvent la glycémie par un effet de classe chez certains patients présentant un risque élevé de futur diabète. Toutefois, la réduction du risque vasculaire obtenue avec les statines l'emporte sur ce risque et, par conséquent, ce risque ne doit pas être une raison d'arrêter le traitement de statine. Les patients à risque (glycémie à jeun de 5,6 à 6,9 mmol/l, IMC >30 kg/m2, triglycérides élevés, hypertension) doivent être surveillés sur le plan tant clinique que biochimique, conformément aux directives nationales.
  • +Certaines données suggèrent que la classe de substances des statines élève la glycémie. Chez certains patients présentant un risque élevé de futur diabète, l’hyperglycémie peut prendre de telles proportions qu’un traitement approprié du diabète est nécessaire. Toutefois, la réduction du risque vasculaire obtenue avec les statines l’emporte sur ce risque et, par conséquent, ce risque ne doit pas être une raison d’arrêter le traitement de statine. Les patients à risque (glycémie à jeun de 5,6 à 6,9 mmol/L, IMC > 30 kg/m2, triglycérides élevés, hypertension) doivent être surveillés sur le plan tant clinique que biochimique, conformément aux directives nationales.
  • -Il est recommandé d'interrompre temporairement le traitement par Livazo pendant toute la durée d'un traitement par l'érythromycine, par d'autres antibiotiques macrolides ou par l'acide fusidique (voir rubrique «Interactions»). Livazo doit être utilisé avec précaution chez les patients qui prennent des médicaments connus pour provoquer une myopathie, comme les fibrates ou la niacine (voir rubrique «Interactions»). La prise concomitante de gemfibrozil et de Livazo doit être évitée.
  • -Les inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase (statines), y compris Livazo, ne doivent pas être pris en même temps que des médicaments systémiques à base d'acide fusidique.
  • -Des cas de rhabdomyolyse (dont quelques-uns mortels) ont été rapportés chez des patients qui prenaient des médicaments à base d'acide fusidique en association avec des statines (voir rubrique «Interactions»).
  • -Pendant un traitement systémique avec l'acide fusidique auquel il ne peut pas être renoncé, le traitement de Livazo doit être suspendu. Les patients doivent être informés de consulter un médecin sans attendre s'ils constatent des signes de faiblesse musculaire, des douleurs ou une sensibilité musculaires.
  • -Le traitement de statine peut être repris sept jours après la dernière dose d'acide fusidique.
  • -Dans des situations exceptionnelles, si un traitement systémique prolongé d'acide fusidique s'avère nécessaire, on n'envisagera l'administration concomitante de Livazo et d'acide fusidique que de cas en cas et sous une étroite surveillance médicale.
  • +Il est recommandé d’interrompre temporairement le traitement par Livazo pendant toute la durée d’un traitement par l’érythromycine, par d’autres antibiotiques macrolides ou par l’acide fusidique (voir rubrique «Interactions»). Livazo doit être utilisé avec précaution chez les patients qui prennent des médicaments connus pour provoquer une myopathie, comme les fibrates ou la niacine (voir rubrique «Interactions»). La prise concomitante de gemfibrozil et de Livazo doit être évitée.
  • +Les inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase (statines), y compris Livazo, ne doivent pas être pris en même temps que des médicaments systémiques à base d’acide fusidique.
  • +Des cas de rhabdomyolyse (dont quelques-uns mortels) ont été rapportés chez des patients qui prenaient des médicaments à base d’acide fusidique en association avec des statines (voir rubrique «Interactions»).
  • +Pendant un traitement systémique avec l’acide fusidique auquel il ne peut pas être renoncé, le traitement de Livazo doit être suspendu. Les patients doivent être informés de consulter un médecin sans attendre s’ils constatent des signes de faiblesse musculaire, des douleurs ou une sensibilité musculaires.
  • +Le traitement de statine peut être repris sept jours après la dernière dose d’acide fusidique.
  • +Dans des situations exceptionnelles, si un traitement systémique prolongé d’acide fusidique s’avère nécessaire, on n’envisagera l’administration concomitante de Livazo et d’acide fusidique que de cas en cas et sous une étroite surveillance médicale.
  • -Ciclosporine: Lors de l'administration concomitante d'une dose unique de ciclosporine et de Livazo, les valeurs de l'ASC de la pitavastatine à l'état stationnaire ont été augmentées de 4,6 fois. L'effet de la ciclosporine à l'état stationnaire sur Livazo à l'état stationnaire n'est pas connu. Livazo est donc contre-indiqué chez les patients qui reçoivent la ciclosporine (voir rubrique «Contre-indications»).
  • -Érythromycine et autres antibiotiques macrolides: L'administration concomitante d'érythromycine ou d'autres antibiotiques macrolides et de Livazo a entraîné une augmentation de 2,8 fois de l'ASC de la pitavastatine. Il est recommandé de suspendre temporairement le traitement par Livazo pendant toute la durée d'un traitement par l'érythromycine ou par d'autres antibiotiques macrolides.
  • -Gemfibrozil et autres fibrates: Des myopathies peuvent parfois se produire en cas d'utilisation de fibrates en monothérapie. Une augmentation des cas de myopathie et de rhabdomyolyse a été observée en cas d'administration concomitante de fibrates et de statines. On évitera l'association de gemfibrozil et de Livazo. Livazo doit être utilisé avec précaution en cas d'administration concomitante avec d'autres fibrates (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Des études pharmacocinétiques ont montré que l'administration concomitante de Livazo et de gemfibrozil entraîne une augmentation de 1,4 fois de l'ASC de la pitavastatine; avec le fénofibrate, l'ASC a augmenté de 1,2 fois.
  • -Niacine: Aucune étude d'interaction lors de l'administration concomitante de Livazo et de niacine n'a été effectuée. Des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été associés à l'utilisation de niacine en monothérapie. Par conséquent, Livazo doit être administré avec précaution en cas d'utilisation concomitante de niacine.
  • -Médicaments systémiques à base d'acide fusidique L'association de statines, y compris de Livazo, avec l'acide fusidique peut entraîner des rhabdomyolyses dont l'évolution peut éventuellement s'avérer fatale. Des cas de rhabdomyolyse (dont quelques-uns mortels) ont été rapportés chez des patients qui prenaient des médicaments à base d'acide fusidique en association avec des statines (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Le mécanisme de cette interaction n'est pas connu.
  • -Pendant un traitement systémique avec de l'acide fusidique auquel il ne peut pas être renoncé, le traitement de Livazo doit être suspendu.
  • -Le traitement de Livazo peut être repris sept jours après la prise de la dernière dose d'acide fusidique.
  • -Rifampicine: L'administration concomitante de Livazo a augmenté de 1,3 fois l'ASC de la pitavastatine, du fait d'un métabolisme hépatique diminué.
  • -Inhibiteurs de protéase: L'administration concomitante de Livazo a entraîné des modifications mineures de l'ASC de la pitavastatine.
  • -L'ézétimibe et ses métabolistes glucuroconjugués inhibent l'absorption du cholestérol d'origine alimentaire et biliaire. L'administration concomitante de Livazo n'a pas eu d'effet sur les concentrations plasmatiques d'ézétimibe ou de ses métabolites glucuroconjugués; de même, l'ézétimibe n'a pas eu d'effet sur les concentrations plasmatiques de pitavastatine.
  • -Inhibiteurs du CYP3A4: Des études d'interaction avec l'itraconazole et le jus de pamplemousse - des inhibiteurs connus du CYP3A4 - n'ont pas montré d'effet cliniquement important sur les concentrations plasmatiques de pitavastatine.
  • -La digoxine, un substrat connu de la P-gp, n'a pas présenté d'interaction avec Livazo. Lors d'une administration concomitante, les concentrations de pitavastatine et de digoxine ne se sont pas modifiées de façon notable.
  • -Antagonistes de la vitamine K: Chez des volontaires sains, les paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques (INR et taux de prothrombine) de la warfarine à l'état stationnaire ne sont pas modifiés par l'administration concomitante de Livazo 4 mg par jour. Cependant, comme avec d'autres statines, chez les patients traités par des antagonistes de la vitamine K, la surveillance du taux de prothrombine ou de l'INR est nécessaire lorsque Livazo est ajouté au traitement.
  • +Ciclosporine: Lors de l’administration concomitante d’une dose unique de ciclosporine et de Livazo, les valeurs de l’ASC de la pitavastatine à l’état stationnaire ont été augmentées de 4,6 fois. L’effet de la ciclosporine à l’état stationnaire sur Livazo à l’état stationnaire n’est pas connu. Livazo est donc contre-indiqué chez les patients qui reçoivent la ciclosporine (voir rubrique «Contre-indications»).
  • +Érythromycine et autres antibiotiques macrolides: L’administration concomitante d’érythromycine ou d’autres antibiotiques macrolides et de Livazo a entraîné une augmentation de 2,8 fois de l’ASC de la pitavastatine. Il est recommandé de suspendre temporairement le traitement par Livazo pendant toute la durée d’un traitement par l’érythromycine ou par d’autres antibiotiques macrolides.
  • +Gemfibrozil et autres fibrates: Des myopathies peuvent parfois se produire en cas d’utilisation de fibrates en monothérapie. Une augmentation des cas de myopathie et de rhabdomyolyse a été observée en cas d’administration concomitante de fibrates et de statines. La prise concomitante de gemfibrozil et de Livazo doit être évitée. Livazo doit être utilisé avec précaution en cas d’administration concomitante avec d’autres fibrates (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Des études pharmacocinétiques ont montré que l’administration concomitante de Livazo et de gemfibrozil entraîne une augmentation de 1,4 fois de l’ASC de la pitavastatine; avec le fénofibrate, l’ASC a augmenté de 1,2 fois.
  • +Niacine: Aucune étude d’interaction lors de l’administration concomitante de Livazo et de niacine n’a été effectuée. Des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été associés à l’utilisation de niacine en monothérapie. Par conséquent, Livazo doit être administré avec précaution en cas d’utilisation concomitante de niacine.
  • +Médicaments systémiques à base d’acide fusidique: L’association de statines, y compris de Livazo, avec l’acide fusidique peut entraîner des rhabdomyolyses dont l’évolution peut éventuellement s’avérer fatale. Des cas de rhabdomyolyse (dont quelques-uns mortels) ont été rapportés chez des patients qui prenaient des médicaments à base d’acide fusidique en association avec des statines (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Le mécanisme de cette interaction n’est pas connu.
  • +Pendant un traitement systémique avec l’acide fusidique auquel il ne peut pas être renoncé, le traitement de Livazo doit être suspendu.
  • +Le traitement de Livazo peut être repris sept jours après la prise de la dernière dose d’acide fusidique.
  • +Rifampicine: L’administration concomitante de Livazo a augmenté de 1,3 fois l’ASC de la pitavastatine, du fait d’un métabolisme hépatique diminué.
  • +Inhibiteurs de protéase: L’administration concomitante de Livazo a entraîné des modifications mineures de l’ASC de la pitavastatine.
  • +L’ézétimibe et ses métabolistes glucuroconjugués inhibent l’absorption du cholestérol d’origine alimentaire et biliaire. L’administration concomitante de Livazo n’a pas eu d’effet sur les concentrations plasmatiques d’ézétimibe ou de ses métabolites glucuroconjugués; de même, l’ézétimibe n’a pas eu d’effet sur les concentrations plasmatiques de pitavastatine.
  • +Inhibiteurs du CYP3A4: Des études d’interaction avec l’itraconazole et le jus de pamplemousse - des inhibiteurs connus du CYP3A4 - n’ont pas montré d’effet cliniquement important sur les concentrations plasmatiques de pitavastatine.
  • +La digoxine, un substrat connu de la P-gp, n’a pas présenté d’interaction avec Livazo. Lors d’une administration concomitante, les concentrations de pitavastatine et de digoxine ne se sont pas modifiées de façon notable.
  • +Antagonistes de la vitamine K: Chez des volontaires sains, les paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques (INR et taux de prothrombine) de la warfarine à l’état stationnaire ne sont pas modifiés par l’administration concomitante de Livazo 4 mg par jour. Cependant, comme avec d’autres statines, chez les patients traités par des antagonistes de la vitamine K, la surveillance du taux de prothrombine ou de l’INR est nécessaire lorsque Livazo est ajouté au traitement.
  • -Grossesse, Allaitement
  • +Grossesse/Allaitement
  • -Livazo est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique «Contre-indications»). Les femmes en âge de procréer doivent prendre des mesures contraceptives efficaces pendant toute la durée du traitement par Livazo. Pendant la grossesse, les risques potentiels d'une inhibition de la HMG-CoA-réductase l'emportent sur les bénéfices du traitement car le cholestérol et d'autres métabolites de la biosynthèse du cholestérol sont essentiels pour le développement fÅ“tal.
  • -Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction mais sans risque tératogène (voir rubrique «Données précliniques»).
  • -En cas de désir de grossesse, le traitement doit être interrompu au moins un mois avant la conception. Si une grossesse survient pendant l'utilisation de Livazo, le traitement doit être interrompu immédiatement.
  • +Livazo est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique «Contre-indications»). Les femmes en âge de procréer doivent prendre des mesures contraceptives efficaces pendant toute la durée du traitement par Livazo. Pendant la grossesse, les risques potentiels d’une inhibition de la HMG-CoA-réductase l’emportent sur les bénéfices du traitement car le cholestérol et d’autres métabolites de la biosynthèse du cholestérol sont essentiels pour le développement fÅ“tal.
  • +Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction mais sans risque tératogène (voir rubrique «Données précliniques»).
  • +En cas de désir de grossesse, le traitement doit être interrompu au moins un mois avant la conception. Si une grossesse survient pendant l’utilisation de Livazo, le traitement doit être interrompu immédiatement.
  • -Livazo est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique «Contre-indications»). La pitavastatine est excrétée dans le lait des rates. À ce jour, on ignore si la pitavastatine passe dans le lait maternel humain.
  • +Livazo est contre-indiqué pendant l’allaitement (voir rubrique «Contre-indications»). La pitavastatine est excrétée dans le lait des rates. À ce jour, on ignore si la pitavastatine passe dans le lait maternel humain.
  • -En cas de traitement par Livazo, aucun événement indésirable ne laisse supposer une diminution de l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines pour les patients. On tiendra cependant compte du fait que des cas de vertige et de somnolence ont été décrits pendant le traitement par Livazo.
  • +En cas de traitement par Livazo, aucun événement indésirable ne laisse supposer une diminution de l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines pour les patients. On tiendra cependant compte du fait que des cas de vertige et de somnolence ont été décrits pendant le traitement par Livazo.
  • -Dans les essais cliniques contrôlés, aux doses recommandées, moins de 4% des patients traités par Livazo ont arrêté le traitement en raison d'événements indésirables. L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté avec la pitavastatine dans les essais cliniques a été la myalgie.
  • +Dans les essais cliniques contrôlés, aux doses recommandées, moins de 4 % des patients traités par Livazo ont arrêté le traitement en raison d’événements indésirables. L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté avec la pitavastatine dans les essais cliniques a été la myalgie.
  • -Dans le tableau ci-dessous, les effets indésirables observés aux doses recommandées dans les essais cliniques contrôlés internationaux et dans les études d'extension sont présentés avec leur fréquence et par système de classe d'organes. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000 à <1/1000), très rares (<1/10 000) et cas isolés.
  • +Dans le tableau ci-dessous, les effets indésirables observés aux doses recommandées dans les essais cliniques contrôlés internationaux et dans les études d’extension sont présentés avec leur fréquence et par système de classe d’organes. La fréquence est indiquée comme suit: très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), occasionnels (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rares (< 1/10 000) et cas isolés.
  • -Occasionnel: anémie.
  • +Occasionnels: anémie.
  • -Occasionnel: anorexie.
  • +Occasionnels: anorexie.
  • -Occasionnel: insomnie.
  • +Occasionnels: insomnie.
  • -Rare: baisse de l'acuité visuelle.
  • -Affections de l'oreille et du labyrinthe
  • +Rares: baisse de l’acuité visuelle.
  • +Affections de l’oreille et du labyrinthe
  • -Occasionnel: élévation des transaminases (aspartate-aminotransférase, alanine-aminotransférase).
  • -Rare: ictère cholestatique.
  • +Occasionnels: élévation des transaminases (aspartate-aminotransférase, alanine-aminotransférase).
  • +Rares: ictère cholestatique.
  • -Affections musculosquelettiques et systémiques
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • -Occasionnels: spasmes musculaires.
  • +Occasionnels: crampes musculaires.
  • -Occasionnel: pollakiurie.
  • -Troubles généraux et anomalies au site d'administration
  • +Occasionnels: pollakiurie.
  • +Troubles généraux et anomalies au site d’administration
  • -Des élévations de la concentration de créatine kinase à des valeurs > 3 fois la limite normale supérieure ont été rapportées dans des études cliniques contrôlées chez 49 patients sur les 2'800 qui étaient traités par Livazo (1,8%). Dans le programme d'études cliniques, les valeurs supérieures ou égales à 10 fois la limite normale supérieure et associées à des symptômes musculaires ont été rares et n'ont été observées que chez 1 patient sur les 2'406 patients qui avaient reçu 4 mg de Livazo (0,04%).
  • -Effets indésirables après commercialisation
  • -Au Japon, une étude prospective de surveillance post-commercialisation (étude de surveillance post-marketing) a été réalisée chez approximativement 20'000 patients. La grande majorité des 20'000 patients de l'étude étaient traités par 1 ou 2 mg de pitavastatine et non avec 4 mg. 10,4% des patients ont signalé des événements indésirables pour lesquels un lien de causalité avec la pitavastatine ne pouvait être exclu et 7,4% des patients ont arrêté le traitement en raison d'événements indésirables. Le pourcentage de myalgies était de 1,08%. La majorité des événements indésirables étaient d'intensité légère. La fréquence des événements indésirables était plus élevée après 2 ans chez les patients ayant des antécédents d'allergie médicamenteuse (20,4%) ou d'atteinte hépatique ou rénale (13,5%).
  • -Les effets indésirables et leur fréquence, observés dans l'étude de surveillance post-commercialisation (en dehors des essais cliniques contrôlés internationaux) aux doses recommandées, sont mentionnés ci-après.
  • -Troubles hépato-biliaires
  • +Des élévations de la concentration de créatine kinase à des valeurs > 3 fois la limite normale supérieure ont été rapportées dans des études cliniques contrôlées chez 49 patients sur les 2 800 qui étaient traités par Livazo (1,8 %). Dans le programme d’études cliniques, les valeurs supérieures ou égales à 10 fois la limite normale supérieure et associées à des symptômes musculaires ont été rares et n’ont été observées que chez 1 patient sur les 2 406 patients qui avaient reçu 4 mg de Livazo (0,04 %).
  • +Effets indésirables identifiés après la mise sur le marché
  • +Au Japon, une étude prospective de surveillance post-commercialisation (étude de surveillance post-marketing) a été réalisée chez approximativement 20 000 patients. La grande majorité des 20 000 patients de l’étude étaient traités par 1 ou 2 mg de pitavastatine et non avec 4 mg. 10,4 % des patients ont signalé des événements indésirables pour lesquels un lien de causalité avec la pitavastatine ne pouvait être exclu et 7,4 % des patients ont arrêté le traitement en raison d’événements indésirables. Le pourcentage de myalgies était de 1,08 %. La majorité des événements indésirables étaient d’intensité légère. La fréquence des événements indésirables était plus élevée après 2 ans chez les patients ayant des antécédents d’allergie médicamenteuse (20,4 %) ou d’atteinte hépatique ou rénale (13,5 %).
  • +Les effets indésirables et leur fréquence, observés dans l’étude de surveillance post-commercialisation (en dehors des essais cliniques contrôlés internationaux) aux doses recommandées, sont mentionnés ci-après.
  • +Affections hépatobiliaires
  • -Troubles musculosquelettiques, du tissu conjonctif et des os
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • -Dans l'étude de surveillance post-commercialisation, deux cas de rhabdomyolyse ont été rapportés, qui ont nécessité une hospitalisation (0,01% des patients).
  • -En outre, chez les patients traités à toutes les doses recommandées, il y a eu des notifications spontanées d'effets indésirables musculosquelettiques, parmi lesquels des cas de myalgie et de myopathie ont été observés. Des cas de rhabdomyolyse avec ou sans insuffisance rénale aiguë, y compris des décès, ont également été notifiés. Il y a aussi eu des notifications spontanées des événements suivants (l'indication de la fréquence se base sur la fréquence observée dans les études post-commercialisation):
  • +Dans l’étude de surveillance post-commercialisation, deux cas de rhabdomyolyse ont été rapportés, qui ont nécessité une hospitalisation (0,01 % des patients).
  • +En outre, chez les patients traités à toutes les doses recommandées, il y a eu des notifications spontanées d’effets indésirables musculosquelettiques, parmi lesquels des cas de myalgie et de myopathie ont été observés. Des cas de rhabdomyolyse avec ou sans insuffisance rénale aiguë, y compris des décès, ont également été notifiés. Il y a aussi eu des notifications spontanées des événements suivants (l’indication de la fréquence se base sur la fréquence observée dans les études post-commercialisation):
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Cas isolés: thrombopénie.
  • +
  • -Occasionnel: hypoesthésie.
  • +Occasionnels: hypoesthésie.
  • -Affections hématologiques et du système lymphatique
  • -Cas individuels: thrombocytopénie.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Fréquence inconnue: angio-Å“dème.
  • +Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • +Fréquence inconnue: syndrome de type lupus
  • +Affections des organes de reproduction et du sein
  • +Rares: gynécomastie
  • -·Diabète sucré: la fréquence dépend de la présence ou de l'absence de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥5,6 mmol/l, IMC >30 kg/m2, triglycérides élevés, antécédents d'hypertension).
  • -·Syndrome d'hypersensibilité, y compris syndrome de type lupus érythémateux, vascularite, purpura, anémie hémolytique, hépatite chronique évolutive, rarement: cirrhose et nécrose hépatique fulminante.
  • +·Diabète sucré: la fréquence dépend de la présence ou de l’absence de facteurs de risque (glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/L, IMC > 30 kg/m2, triglycérides élevés, antécédents d’hypertension).
  • +·Syndrome d’hypersensibilité, y compris syndrome de type lupus érythémateux, vascularite, purpura, anémie hémolytique, hépatite chronique évolutive, rarement: cirrhose et nécrose hépatique fulminante.
  • -La base de données européenne de sécurité clinique contient des données de sécurité de 142 enfants et adolescents ayant été traités par pitavastatine, dont 87 patients dans la tranche d’âge de 6 à 11 ans et 55 patients dans la tranche d’âge de 12 à 17 ans. Au total, 91 patients ont reçu la pitavastatine pendant un an, 12 patients l’ayant reçue pendant 2,5 ans et 2 patients pendant 3 ans. Le traitement a été arrêté en raison d’événements indésirables chez moins de 3% des patients traités par pitavastatine. Les effets indésirables liés à la pitavastatine les plus fréquemment rapportés dans le programme clinique étaient des céphalées (4,9%), des myalgies (2,1%) et des douleurs abdominales (4,9%). Sur la base des données disponibles, il est attendu que la fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables soient comparables chez les enfants et les adolescents et chez les adultes.
  • +La base de données européenne de sécurité clinique contient des données de sécurité de 142 enfants et adolescents ayant été traités par pitavastatine, dont 87 patients dans la tranche d’âge de 6 à 11 ans et 55 patients dans la tranche d’âge de 12 à 17 ans. Au total, 91 patients ont reçu la pitavastatine pendant un an, 12 patients l’ayant reçue pendant 2,5 ans et 2 patients pendant 3 ans. Le traitement a été arrêté en raison d’événements indésirables chez moins de 3 % des patients traités par pitavastatine. Les effets indésirables liés à la pitavastatine les plus fréquemment rapportés dans le programme clinique étaient des céphalées (4,9%), des myalgies (2,1%) et des douleurs abdominales (4,9%). Sur la base des données disponibles, il est attendu que la fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables soient comparables chez les enfants et les adolescents et chez les adultes.
  • -Il n'existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage. Un traitement symptomatique sera instauré et des mesures complémentaires pourront s'avérer nécessaires. La fonction hépatique et les valeurs de CK doivent être surveillées. L'hémodialyse présente peu d'intérêt.
  • +Il n’existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage. Un traitement symptomatique sera instauré et des mesures complémentaires pourront s’avérer nécessaires. La fonction hépatique et les valeurs de CK doivent être surveillées. L’hémodialyse présente peu d’intérêt.
  • -Code ATC: C10AA08
  • +Code ATC
  • +C10AA08
  • -Pharmacodynamie
  • -Livazo abaisse les taux élevés du LDL-cholestérol, de cholestérol total et des triglycérides et augmente celui du HDL-cholestérol. Il diminue l'Apo-B et entraîne des augmentations variables de l'Apo-A1 (voir Tableau 1). Il diminue également le non-HDL-cholestérol et les rapports élevés cholestérol total/HDL-cholestérol et Apo-B/Apo-A1.
  • +Pharmacodynamique
  • +Livazo abaisse les taux élevés du LDL-cholestérol, de cholestérol total et des triglycérides et augmente celui du HDL-cholestérol. Il diminue l’Apo-B et entraîne des augmentations variables de l’Apo-A1 (voir Tableau 1). Il diminue également le non-HDL-cholestérol et les rapports élevés cholestérol total/HDL-cholestérol et Apo-B/Apo-A1.
  • -Dose N LDL-C TC* HDL-C TG Apo-B Apo-A1
  • +Posologie N LDL-C TC* HDL-C TG Apo-B Apo-A1
  • -Dans les essais cliniques contrôlés réalisés chez un total de 1'687 patients atteints d'hypercholestérolémie primaire ou de dyslipidémie mixte, parmi lesquels 1'239 patients étaient traités aux doses thérapeutiques (LDL-C initial moyen d'environ 4,8 mmol/l), Livazo a systématiquement diminué les concentrations du LDL-cholestérol, du cholestérol total, du non-HDL-cholestérol, des TG et de l'Apo-B et augmenté les concentrations du HDL-cholestérol et de l'Apo-A1. Les rapports TC/HDL-C et Apo-B/Apo-A1 ont été diminués. Livazo 2 mg a réduit le LDL-cholestérol de 38 à 39%, Livazo 4 mg de 44 à 45%. La majorité des patients recevant 2 mg ont atteint l'objectif thérapeutique de l'European Atherosclerosis Society (EAS) pour le LDL-cholestérol (< 3 mmol/l).
  • -Dans un essai clinique contrôlé réalisé chez 942 patients âgés de 65 ans et plus (434 traités par Livazo 1 mg, 2 mg ou 4 mg) présentant une hypercholestérolémie primaire ou une dyslipidémie mixte (LDL-cholestérol initial moyen d'environ 4,2 mmol/l), les concentrations de LDL-cholestérol ont été diminuées respectivement de 31%, 39,0% et 44,3%, et environ 90% des patients ont atteint l'objectif thérapeutique de l'EAS. Plus de 80% des patients recevaient des traitements concomitants, mais l'incidence des événements indésirables a été comparable dans tous les groupes de traitement. Moins de 5% des patients ont arrêté l'étude en raison d'événements indésirables. Les résultats d'efficacité et de tolérance ont été comparables chez les patients dans les différents sous-groupes d'âge (65-69, 70-74 et ≥ 75 ans).
  • -Dans des essais cliniques contrôlés effectués chez 761 patients (dont 507 ont reçu Livazo 4 mg) présentant une hypercholestérolémie primaire ou une dyslipidémie mixte, avec au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire (LDL-cholestérol initial moyen d'environ 4,1 mmol/l), ou une dyslipidémie mixte en présence d'un diabète de type 2 (LDL-cholestérol initial moyen d'environ 3,6 mmol/l), environ 80% des patients ont atteint l'objectif recommandé par l'EAS (3 ou 2,5 mmol/l, en fonction du risque). Le LDL-cholestérol a été réduit respectivement de 44% et 41% dans les groupes de patients.
  • -Dans des études à long terme allant jusqu'à 60 semaines, portant sur l'hypercholestérolémie primaire et la dyslipidémie mixte, l'objectif atteint de l'EAS a été maintenu avec une diminution stable et durable du LDL-cholestérol et les concentrations de HDL-cholestérol ont continué à augmenter. Dans une étude réalisée chez 1'346 patients ayant reçu un traitement de statine pendant 12 semaines (diminution du LDL-cholestérol: 42,3%, objectif de l'EAS atteint: 69%, augmentation du HDL-cholestérol: 5,6%), un traitement complémentaire de 52 semaines avec 4 mg de pitavastatine a entraîné une réduction du LDL-cholestérol de 42,9%, un objectif de l'EAS atteint dans 74% des cas et une augmentation du HDL-cholestérol de 14,3%.
  • -L'effet de la pitavastatine sur la morbidité et la mortalité d'origine cardiovasculaire n'a pas été étudié.
  • +Dans les essais cliniques contrôlés réalisés chez un total de 1 687 patients atteints d’hypercholestérolémie primaire ou de dyslipidémie mixte, parmi lesquels 1 239 patients étaient traités aux doses thérapeutiques (LDL-C initial moyen d’environ 4,8 mmol/L), Livazo a systématiquement diminué les concentrations du LDL-cholestérol, du cholestérol total, du non-HDL-cholestérol, des TG et de l’Apo-B et augmenté les concentrations du HDL-cholestérol et de l’Apo-A1. Les rapports TC/HDL-C et Apo-B/Apo-A1 ont été diminués. Livazo 2 mg a réduit le LDL-cholestérol de 38 à 39 %, Livazo 4 mg de 44 à 45 %. La majorité des patients recevant 2 mg ont atteint l’objectif thérapeutique de l’European Atherosclerosis Society (EAS) pour le LDL-cholestérol (< 3 mmol/L).
  • +Dans un essai clinique contrôlé réalisé chez 942 patients âgés de 65 ans et plus (434 traités par Livazo 1 mg, 2 mg ou 4 mg) présentant une hypercholestérolémie primaire ou une dyslipidémie mixte (LDL-cholestérol initial moyen d’environ 4,2 mmol/L), les concentrations de LDL-cholestérol ont été diminuées respectivement de 31 %, 39,0 % et 44,3 %, et environ 90 % des patients ont atteint l’objectif thérapeutique de l’EAS. Plus de 80 % des patients recevaient des traitements concomitants, mais l’incidence des événements indésirables a été comparable dans tous les groupes de traitement. Moins de 5 % des patients ont arrêté l’étude en raison d’événements indésirables. Les résultats d’efficacité et de tolérance ont été comparables chez les patients dans les différents sous-groupes d’âge (65-69, 70-74 et ≥ 75 ans).
  • +Dans des essais cliniques contrôlés effectués chez 761 patients (dont 507 ont reçu Livazo 4 mg) présentant une hypercholestérolémie primaire ou une dyslipidémie mixte, avec au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire (LDL-cholestérol initial moyen d’environ 4,1 mmol/L), ou une dyslipidémie mixte en présence d’un diabète de type 2 (LDL-cholestérol initial moyen d’environ 3,6 mmol/L), environ 80 % des patients ont atteint l’objectif recommandé par l’EAS (3 ou 2,5 mmol/L, en fonction du risque). Le LDL-cholestérol a été réduit respectivement de 44 % et 41 % dans les groupes de patients.
  • +Dans des études à long terme allant jusqu’à 60 semaines, portant sur l’hypercholestérolémie primaire et la dyslipidémie mixte, l’objectif atteint de l’EAS a été maintenu avec une diminution stable et durable du LDL-cholestérol et les concentrations de HDL-cholestérol ont continué à augmenter. Dans une étude réalisée chez 1 346 patients ayant reçu un traitement de statine pendant 12 semaines (diminution du LDL-cholestérol: 42,3 %, objectif de l’EAS atteint: 69 %, augmentation du HDL-cholestérol: 5,6 %), un traitement complémentaire de 52 semaines avec 4 mg de pitavastatine a entraîné une réduction du LDL-cholestérol de 42,9 %, un objectif de l’EAS atteint dans 74% des cas et une augmentation du HDL-cholestérol de 14,3 %.
  • +L’effet de la pitavastatine sur la morbidité et la mortalité d’origine cardiovasculaire n’a pas été étudié.
  • -Dans une étude multicentrique randomisée en double aveugle, contrôlée versus placebo (étude NK-104-4.01EU) (n = 106; 48 garçons et 58 filles), des enfants et des adolescents (âge ≥ 6 ans et < 17 ans) présentant une hyperlipidémie à risque élevé (taux plasmatiques de LDL-C à jeun ≥ 160 mg/dl [4,1 mmol/l] ou LDL-C ≥ 130 mg/dl [3,4 mmol/l] avec d’autres facteurs de risque) ont reçu la pitavastatine 1 mg, 2 mg ou 4 mg ou le placebo une fois par jour pendant 12 semaines. Lors de l’inclusion dans l’étude, la majorité des patients avait un diagnostic d’hypercholestérolémie familiale hétérozygote, environ 41% des patients étaient âgés de 6 ans à moins de 10 ans et environ 20%, 9%, 12% et 9% étaient au stade de Tanner II, III, IV et V respectivement. Le taux moyen de LDL-C a été réduit de respectivement 23,5%, 30,1% et 39,3% avec la pitavastatine 1 mg, 2 mg et 4 mg contre 1,0 % avec le placebo.
  • -Dans une étude de sécurité et d’extension ouverte de 52 semaines (étude NK-104-4.02EU) (n = 113, dont 87 patients ayant participé à l’étude contrôlée versus placebo de 12 semaines; 55 garçons et 58 filles), des enfants et des adolescents (âge ≥ 6 ans et < 17 ans) présentant une hyperlipidémie à risque élevé ont reçu la pitavastatine pendant 52 semaines. Chez tous les patients, le traitement par la pitavastatine était débuté à la posologie de 1 mg par jour et la dose de pitavastatine pouvait être augmentée à 2 mg et 4 mg pour atteindre l’objectif thérapeutique d’un taux de LDL-C optimal < 110 mg/dl (2,8 mmol/l) en fonction des valeurs du LDL-C à la semaine 4 et à la semaine 8. Lors de l’inclusion dans l’étude, environ 37% des patients étaient âgés de 6 ans à moins de 10 ans et environ 22%, 11%, 12% et 13% étaient au stade de Tanner II, III, IV et V respectivement. La dose de pitavastatine était augmentée à 4 mg par jour chez la majorité des patients (n = 103). Le taux moyen de LDL-C était réduit de 37,8% à la fin de la semaine 52. Au total, 47 patients (42,0%) avaient atteint l’objectif minimal recommandé par l’American Heart Association (AHA), soit un taux de LDL-C < 130 mg/dl, et 23 patients (20,5%) avaient atteint l’objectif idéal de l’AHA, soit un taux de LDL-C < 110 mg/dl à la semaine 52. La réduction du taux moyen de LDL C à la fin de la semaine 52 était de 40,2% chez les patients âgés de 6 ans à moins de 10 ans (n = 42), 36,7% chez les patients âgés de 10 ans à moins de 16 ans (n = 61) et 34,5% chez les patients âgés de 16 ans à moins de 17 ans (n = 9). Le sexe du patient ne semblait pas avoir d’effet sur la réponse. De plus, les taux moyens de cholestérol total et de triglycérides avaient diminué de respectivement 29,5% et 7,6% à la fin de la semaine 52.
  • +Dans une étude multicentrique randomisée en double aveugle, contrôlée versus placebo (étude NK-104-4.01EU) (n = 106; 48 garçons et 58 filles), des enfants et des adolescents (âge ≥ 6 ans et < 17 ans) présentant une hyperlipidémie à risque élevé (taux plasmatiques de LDL-C à jeun ≥ 160 mg/dL [4,1 mmol/l] ou LDL-C ≥130 mg/dL [3,4 mmol/L] avec d’autres facteurs de risque) ont reçu la pitavastatine 1 mg, 2 mg ou 4 mg ou le placebo une fois par jour pendant 12 semaines. Lors de l’inclusion dans l’étude, la majorité des patients avait un diagnostic d’hypercholestérolémie familiale hétérozygote, environ 41 % des patients étaient âgés de 6 ans à moins de 10 ans et environ 20 %, 9 %, 12 % et 9 % étaient au stade de Tanner II, III, IV et V respectivement. Le taux moyen de LDL-C a été réduit de respectivement 23,5%, 30,1% et 39,3% avec la pitavastatine 1 mg, 2 mg et 4 mg contre 1,0 % avec le placebo.
  • +Dans une étude de sécurité et d’extension ouverte de 52 semaines (étude NK-104-4.02EU) (n = 113, dont 87 patients ayant participé à l’étude contrôlée versus placebo de 12 semaines; 55 garçons et 58 filles), des enfants et des adolescents (âge ≥ 6 ans et < 17 ans) présentant une hyperlipidémie à risque élevé ont reçu la pitavastatine pendant 52 semaines. Chez tous les patients, le traitement par la pitavastatine était débuté à la posologie de 1 mg par jour et la dose de pitavastatine pouvait être augmentée à 2 mg et 4 mg pour atteindre l’objectif thérapeutique d’un taux de LDL-C optimal < 110 mg/dL (2,8 mmol/L) en fonction des valeurs du LDL-C à la semaine 4 et à la semaine 8. Lors de l’inclusion dans l’étude, environ 37% des patients étaient âgés de 6 ans à moins de 10 ans et environ 22 %, 11 %, 12 % et 13 % étaient au stade de Tanner II, III, IV et V respectivement. La dose de pitavastatine était augmentée à 4 mg par jour chez la majorité des patients (n = 103). Le taux moyen de LDL-C était réduit de 37,8 % à la fin de la semaine 52. Au total, 47 patients (42,0 %) avaient atteint l’objectif minimal recommandé par l’American Heart Association (AHA), soit un taux de LDL-C < 130 mg/dl, et 23 patients (20,5 %) avaient atteint l’objectif idéal de l’AHA, soit un taux de LDL-C < 110 mg/dL à la semaine 52. La réduction du taux moyen de LDL C à la fin de la semaine 52 était de 40,2 % chez les patients âgés de 6 ans à moins de 10 ans (n = 42), 36,7 % chez les patients âgés de 10 ans à moins de 16 ans (n = 61) et 34,5 % chez les patients âgés de 16 ans à moins de 17 ans (n = 9). Le sexe du patient ne semblait pas avoir d’effet sur la réponse. De plus, les taux moyens de cholestérol total et de triglycérides avaient diminué de respectivement 29,5 % et 7,6 % à la fin de la semaine 52.
  • +Population infectée par le VIH
  • +Dans l’étude INTREPID, 252 patients infectés par le VIH présentant une dyslipidémie (n = 126 par bras) ont participé à une phase de sevrage/d’introduction d’un régime alimentaire de 4 semaines et ont ensuite été randomisés pour recevoir une dose de 4 mg de pitavastatine ou de 40 mg de pravastatine une fois par jour pendant 52 semaines. Le critère d’efficacité principal a été évalué à la semaine 12.
  • +Sur une période de respectivement 12 et 52 semaines, le taux de cholestérol LDL à jeun a diminué de respectivement 31% et 30% dans le groupe de traitement par pitavastatine et de respectivement 21% et 20% dans le groupe de traitement par pravastatine (différence moyenne entre les traitements, méthode des moindres carrés -9,8%, p < 0,0001 à la semaine 12 et -8,4%, p = 0,0007 à la semaine 52). Une différence entre les traitements statistiquement significative a été observée pour chaque paramètre en ce qui concerne le pourcentage moyen de variation entre la valeur initiale et les semaines 12 et 52 pour les critères d’efficacité secondaires du TC, du cholestérol non-HDL et d’Apo B, avec une diminution plus importante dans le groupe de traitement par pitavastatine que dans le groupe de traitement par pravastatine. Aucun nouveau signal de sécurité ou effet indésirable n’a été observé avec la pitavastatine 4 mg. À la semaine 52, un échec virologique (défini par une charge virale d’ARN du VIH-1 > 200 copies/mL et une augmentation > 0,3 log par rapport à la valeur initiale) a été rapporté chez 4 volontaires (3,2%) dans le groupe pitavastatine et 6 volontaires (4,8%) dans le groupe pravastatine, sans différence statistiquement significative entre les traitements.
  • +
  • -Absorption:
  • -La pitavastatine est rapidement absorbée dans le tube digestif supérieur et les concentrations plasmatiques maximales sont obtenues dans l'heure suivant la prise orale. L'absorption n'est pas influencée par la prise d'aliments. Le principe actif sous forme inchangée subit un cycle entéro-hépatique et est absorbé à partir du jéjunum et de l'iléon. La biodisponibilité absolue de la pitavastatine est de 51%.
  • -Distribution:
  • -Dans le plasma humain, la pitavastatine est liée à des protéines à plus de 99%, essentiellement à l'albumine et à l'alpha-1-glycoprotéine acide. Le volume de distribution moyen est de 1'33 l. La pitavastatine est transportée dans les hépatocytes (son site d'action et le siège de son métabolisme), grâce à un transport actif faisant intervenir divers transporteurs hépatiques, dont l'OATP1B1 et l'OATP1B3. L'ASC plasmatique est variable, avec un facteur d'environ 4 entre les valeurs les plus faibles et les plus élevées. Des études menées sur le SLCO1B1 (le gène codant pour l'OATP1B1) laissent penser qu'un polymorphisme de ce gène peut être à l'origine d'une grande partie de la variabilité de l'ASC. La pitavastatine n'est pas un substrat de la glycoprotéine p.
  • -Métabolisme:
  • -La pivastatine sous forme inchangée constitue la fraction prédominante de la molécule dans le plasma. Le principal métabolite est la lactone inactive, qui est formée via un glucuroconjugué de la pivastatine de type ester sous l'effet de glucuronosyltransférases UDP (UGT1A3 et 2B7). Des études in vitro menées avec 13 isoformes du cytochrome P450 (CYP) humain indiquent que le métabolisme de la pitavastatin par le CYP est minime; le CYP2C9 (et, dans une moindre mesure, le CYP2C8) est responsable du métabolisme de la pitavastatine en métabolites mineurs.
  • -Élimination:
  • -La pitavastatine inchangée est rapidement éliminée du foie dans la bile mais elle subit un cycle entéro-hépatique qui contribue à la longue durée de son action. Moins de 5% de la pitavastatine est éliminé par les reins. La demi-vie d'élimination plasmatique varie entre 5,7 heures (dose unique) et 8,9 heures (état stationnaire) et la moyenne arithmétique apparente de la clairance orale est de 43,4 l/h après une dose unique.
  • +Absorption
  • +La pitavastatine est rapidement absorbée dans le tube digestif supérieur et les concentrations plasmatiques maximales sont obtenues dans l’heure suivant la prise orale. L’absorption n’est pas influencée par la prise d’aliments. Le principe actif sous forme inchangée subit un cycle entéro-hépatique et est absorbé à partir du jéjunum et de l’iléon. La biodisponibilité absolue de la pitavastatine est de 51 %.
  • +Distribution
  • +Dans le plasma humain, la pitavastatine est liée à des protéines à plus de 99 %, essentiellement à l’albumine et à l’alpha-1-glycoprotéine acide. Le volume de distribution moyen est de 1’33 L. La pitavastatine est transportée dans les hépatocytes (son site d’action et le siège de son métabolisme), grâce à un transport actif faisant intervenir divers transporteurs hépatiques, dont l’OATP1B1 et l’OATP1B3. L’ASC plasmatique est variable, avec un facteur d’environ 4 entre les valeurs les plus faibles et les plus élevées. Des études menées sur le SLCO1B1 (le gène codant pour l’OATP1B1) laissent penser qu’un polymorphisme de ce gène peut être à l’origine d’une grande partie de la variabilité de l’ASC. La pitavastatine n’est pas un substrat de la glycoprotéine p.
  • +Métabolisme
  • +La pivastatine sous forme inchangée constitue la fraction prédominante de la molécule dans le plasma. Le principal métabolite est la lactone inactive, qui est formée via un glucuroconjugué de la pivastatine de type ester sous l’effet de glucuronosyltransférases UDP (UGT1A3 et 2B7). Des études in vitro menées avec 13 isoformes du cytochrome P450 (CYP) humain indiquent que le métabolisme de la pitavastatin par le CYP est minime; le CYP2C9 (et, dans une moindre mesure, le CYP2C8) est responsable du métabolisme de la pitavastatine en métabolites mineurs.
  • +Élimination
  • +La pitavastatine inchangée est rapidement éliminée du foie dans la bile mais elle subit un cycle entéro-hépatique qui contribue à la longue durée de son action. Moins de 5 % de la pitavastatine est éliminé par les reins. La demi-vie d’élimination plasmatique varie entre 5,7 heures (dose unique) et 8,9 heures (état stationnaire) et la moyenne arithmétique apparente de la clairance orale est de 43,4 L/h après une dose unique.
  • -La concentration plasmatique maximale de la pitavastatine a été diminuée de 43% en présence d'un repas riche en lipides mais l'ASC n'a été affectée que de façon insignifiante.
  • +La concentration plasmatique maximale de la pitavastatine a été diminuée de 43 % en présence d’un repas riche en lipides mais l’ASC n’a été affectée que de façon insignifiante.
  • -Patients âgés: Dans une étude pharmacocinétique ayant comparé des volontaires sains jeunes et âgés (≥ 65 ans), l'ASC de la pitavastatine était 1,3 fois plus élevée chez les sujets âgés. Cela n'a pas eu de conséquence sur la sécurité ou l'efficacité de Livazo chez les patients âgés dans les essais cliniques.
  • -Sexe: Dans une étude pharmacocinétique ayant comparé des volontaires sains de sexe masculin et féminin, l'ASC de la pitavastatine était 1,5 fois plus élevée chez les femmes. Cela n'a pas eu de conséquence sur la tolérance ou l'efficacité de Livazo chez les femmes dans les essais cliniques.
  • -Origine ethnique: Il n'y a pas eu de différence de profil pharmacocinétique de la pitavastatine entre des volontaires sains japonais et caucasiens, lorsque l'âge et le poids corporel ont été pris en considération.
  • -Enfants et adolescents:
  • -Les données pharmacocinétiques chez les enfants et adolescents sont limitées. Dans l’étude NK 104-4.01EU (voir rubrique «Propriétés/Effets»), des prélèvements limités ont montré un effet dose dépendant sur les concentrations plasmatiques de pitavastatine à 1 heure post dose. Des données indiquaient également que les concentrations à 1 heure post dose étaient (inversement) corrélées au poids corporel et qu’elles peuvent être plus élevées chez les enfants que chez les adultes.
  • +Patients âgés: Dans une étude pharmacocinétique ayant comparé des volontaires sains jeunes et âgés (≥ 65 ans), l’ASC de la pitavastatine était 1,3 fois plus élevée chez les sujets âgés. Cela n’a pas eu de conséquence sur la sécurité ou l’efficacité de Livazo chez les patients âgés dans les essais cliniques.
  • +Sexe: Dans une étude pharmacocinétique ayant comparé des volontaires sains de sexe masculin et féminin, l’ASC de la pitavastatine était 1,5 fois plus élevée chez les femmes. Cela n’a pas eu de conséquence sur la tolérance ou l’efficacité de Livazo chez les femmes dans les essais cliniques.
  • +Origine ethnique: Il n’y a pas eu de différence de profil pharmacocinétique de la pitavastatine entre des volontaires sains japonais et caucasiens, lorsque l’âge et le poids corporel ont été pris en considération.
  • +Enfants et adolescents: Les données pharmacocinétiques chez les enfants et adolescents sont limitées. Dans l’étude NK 104-4.01EU (voir rubrique «Propriétés/Effets»), des prélèvements limités ont montré un effet dose dépendant sur les concentrations plasmatiques de pitavastatine à 1 heure post dose. Des données indiquaient également que les concentrations à 1 heure post dose étaient (inversement) corrélées au poids corporel et qu’elles peuvent être plus élevées chez les enfants que chez les adultes.
  • -Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A), l'ASC était augmentée de 1,6 fois par rapport à celle des sujets sains. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B), l'ASC était augmentée de 3,9 fois. Une limitation de la posologie est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Livazo est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
  • +Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A), l’ASC était augmentée de 1,6 fois par rapport à celle des sujets sains. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B), l’ASC était augmentée de 3,9 fois. Une limitation de la posologie est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»). Livazo est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
  • -En cas d'atteinte rénale modérée, chez des patients hémodialysés et chez des patients atteints d'insuffisance rénale sévère, l'ASC était augmentée respectivement de 1,8, 1,7 et 1,3 fois (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +En cas d’atteinte rénale modérée, chez des patients hémodialysés et chez des patients atteints d’insuffisance rénale sévère, l’ASC était augmentée respectivement de 1,8, 1,7 et 1,3 fois (voir rubrique «Posologie/Mode d’emploi»).
  • -Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie après administrations répétées, de génotoxicité et de cancérogénicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
  • -Des signes de toxicité rénale ont été observés chez le singe à des expositions supérieures à celles atteintes chez l'homme adulte recevant une dose journalière maximale de 4 mg. L'excrétion urinaire joue cependant un rôle beaucoup plus important chez le singe que chez d'autres espèces animales. Des études in vitro avec des microsomes hépatiques montrent qu'un métabolite spécifique aux singes pourrait être impliqué dans ce processus. Il est peu probable que les effets rénaux observés chez le singe aient une pertinence clinique pour l'homme. Cependant, le risque d'effets indésirables rénaux ne peut être totalement exclu.
  • -La pitavastatine n'a eu aucun effet sur la fertilité ou la reproduction et il n'y a eu aucun signe de potentiel tératogène. Cependant, une toxicité maternelle a été observée aux fortes doses. Une étude réalisée chez le rat a montré une mortalité maternelle au terme ou autour du terme, accompagnée de la mort des fÅ“tus et des nouveau-nés, à des doses de 1 mg/kg/jour (environ 4 fois plus que la plus forte dose chez l'homme, sur la base de l'ASC). Aucune étude n'a été menée chez les animaux juvéniles.
  • +Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie après administrations répétées, de génotoxicité et de cancérogénicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
  • +Des signes de toxicité rénale ont été observés chez le singe à des expositions supérieures à celles atteintes chez l’homme adulte recevant une dose journalière maximale de 4 mg. L’excrétion urinaire joue cependant un rôle beaucoup plus important chez le singe que chez d’autres espèces animales. Des études in vitro avec des microsomes hépatiques montrent qu’un métabolite spécifique aux singes pourrait être impliqué dans ce processus. Il est peu probable que les effets rénaux observés chez le singe aient une pertinence clinique pour l’homme. Cependant, le risque d’effets indésirables rénaux ne peut être totalement exclu.
  • +La pitavastatine n’a eu aucun effet sur la fertilité ou la reproduction et il n’y a eu aucun signe de potentiel tératogène. Cependant, une toxicité maternelle a été observée aux fortes doses. Une étude réalisée chez le rat a montré une mortalité maternelle au terme ou autour du terme, accompagnée de la mort des fÅ“tus et des nouveau-nés, à des doses de 1 mg/kg/jour (environ 4 fois plus que la plus forte dose chez l’homme, sur la base de l’ASC). Une étude réalisée chez les rats juvéniles (traitement du jour 28 au jour 56 après la naissance) n’a montré aucun effet sur les paramètres de développement, fonctionnels ou neurologiques jusqu’à une dose de pitavastatine de 7,5 mg/kg/jour. Une dose de 15 mg/kg/jour a été associée à une diminution du poids corporel et de la prise alimentaire; cet effet était complètement réversible dans la phase de récupération. Les effets de la pitavastatine sur le foie, le pré-estomac et la thyroïde chez les animaux recevant des doses d’au moins 7,5 mg/kg/jour ou 15 mg/kg/jour sont comparables aux résultats obtenus chez les rats adultes. Les effets sur le pré-estomac et la thyroïde ne sont pas considérés comme cliniquement pertinents; les modifications du foie observées dans l’étude ne sont pas considérées comme indésirables.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • -Conserver la plaquette thermoformée dans l'emballage d'origine pour la protéger de la lumière.
  • -Conserver hors de portée des enfants.
  • +Conserver la plaquette thermoformée dans l’emballage d’origine pour la protéger de la lumière.
  • +Conserver hors de la portée des enfants.
  • -Comprimés pelliculés avec «KC» gravé sur une face et «1», «2» ou «4» sur l'autre.
  • +Comprimés pelliculés avec «KC» gravé sur une face et «1», «2» ou «4» sur l’autre.
  • -RECORDATI SA, 6340 Baar
  • +RECORDATI AG, 6340 Baar
  • -Février 2020.
  • +Mars 2021
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