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Accueil - Information professionnelle sur Dretinelle 28 - Changements - 09.05.2018
110 Changements de l'information professionelle Dretinelle 28
  • -Les Lactab seront pris dans l'ordre indiqué sur l'emballage, si possible au même moment de la journée et de préférence avec un peu de liquide. Pendant 28 jours consécutifs, on prend un Lactab par jour en commençant par les Lactab roses contenant les principes actifs et en passant ensuite aux Lactab blancs placebo à la fin du cycle. La plaquette suivante est commencée le lendemain de la prise du dernier Lactab de l'ancienne plaquette. Un saignement de privation commence normalement 2-3 jours après le début de la prise des Lactab placebo et peut encore persister alors que la plaquette suivante est déjà entamée (voir également à ce propos. «Conduite à tenir en cas d'irrégularité des saignements»).
  • +Les Lactab doivent être dans l'ordre indiqué sur l'emballage, si possible au même moment de la journée et de préférence avec un peu de liquide. Pendant 28 jours consécutifs, on prend un Lactab par jour en commençant par les Lactab roses contenant les principes actifs et en passant ensuite aux Lactab blancs placebo à la fin du cycle. La plaquette suivante est commencée le lendemain de la prise du dernier Lactab de l'ancienne plaquette. Un saignement de privation commence normalement 2-3 jours après le début de la prise des Lactab placebo et peut encore persister alors que la plaquette suivante est déjà entamée (voir également à ce propos. «Conduite à tenir en cas d'irrégularité des saignements»).
  • -Il est préférable de commencer Dretinelle 28 après la prise du dernier comprimé actif du CHC (contraceptif hormonal combiné) précédent, mais au plus tard le jour suivant l'intervalle habituel sans prise de comprimé ou la phase sous placebo.
  • +Il est préférable de commencer Dretinelle 28 après la prise du dernier comprimé actif du CHC (contraceptif hormonale combiné) précédent, mais au plus tard le jour suivant l'intervalle habituel sans prise de comprimé ou la phase sous placebo.
  • -La substitution de la minipilule par Dretinelle 28 peut avoir lieu n'importe quel jour. La substitution d'un implant ou d'un DIU diffuseur de progestatif a lieu au plus tôt le jour du retrait de ce dernier. La substitution d'une préparation injectable par Dretinelle 28 a lieu au moment où l'injection suivante aurait dû être effectuée. Dans tous ces cas, il faudra utiliser en plus, durant les 7 premiers jours de la prise, une méthode de contraception non hormonale.
  • -Après un avortement au premier trimestre
  • +La substitution de la minipilule par Dretinelle 28 peut avoir lieu n'importe quel jour. La substitution d'un implant ou d'un DIU diffuseur de progestatif a lieu au plus tôt le jour du retrait de ce dernier. La substitution d'une préparation injectable par Dretinelle 28 a lieu au moment où l'injection suivante aurait due être effectuée. Dans tous ces cas, il faudra utiliser en plus, durant les 7 premiers jours de la prise, une méthode de contraception non hormonale.
  • +Après un avortement au premier trimestre de grossesse
  • -Après un avortement au 2e trimestre ou un accouchement
  • -La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Dretinelle 28 après un avortement au 2e trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2e trimestre de grossesse, l'utilisation de Dretinelle 28 doit débuter au plus tôt entre le 21e et le 28e jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si, entre-temps, il y a eu des rapports sexuels, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse ou attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
  • +Après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement
  • +La décision quant à la (re)prise d'un CHC tel que Dretinelle 28 après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement ou l'avortement; cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans tous les cas, après un accouchement ou un avortement au 2ème trimestre de grossesse, la prise de Dretinelle 28 doit débuter au plus tôt entre le 21ème et le 28ème jour. Si le traitement débute plus tard, il est recommandé d'appliquer des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales durant les 7 premiers jours de la prise. Si des rapports sexuels ont eu lieu entre-temps, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse ou attendre les premières règles avant de débuter le traitement.
  • -Si la patiente a oublié de prendre son Lactab quotidien à l'heure habituelle et qu'elle s'en rend compte dans les 12 heures, elle devra prendre le Lactab immédiatement. Les Lactab suivants seront à nouveau pris à l'heure habituelle. L'efficacité du contraceptif n'est alors pas altérée.
  • +Si la patiente a oublié de prendre son Lactab quotidien à l'heure habituelle et qu'elle s'en rend compte dans les 12 heures qui suivent, elle doit alors prendre le Lactab immédiatement. Les Lactab suivants seront à nouveau pris à l'heure habituelle. L'efficacité du contraceptif n'est alors pas altérée.
  • -2.Une prise régulière sur au moins 7 jours est nécessaire pour freiner efficacement l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
  • -Selon la semaine de prise, on procédera donc de la manière suivante:
  • +2.Une prise régulière sur au moins 7 jours est nécessaire pour réprimer efficacement l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
  • +Selon la semaine de prise, il convient de procéder comme suit:
  • -La patiente devra prendre le Lactab oublié sitôt qu'elle se rend compte de l'oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 Lactab le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les Lactab suivants à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, il lui faudra recourir en plus à une méthode de contraception non hormonale. S'il y a eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédents, il faudra prendre en considération l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de Lactab oubliés est important et plus ces oublis sont proches de l'intervalle placebo, plus le risque d'une grossesse est grand.
  • +La patiente doit prendre le Lactab oublié sitôt qu'elle se rend compte de l'oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 Lactab le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les Lactab suivants à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, il lui faudra recourir en plus à une méthode de contraception non hormonale. S'il y a eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédents, il faut prendre en considération l'éventualité d'une grossesse. Plus le nombre de Lactab oubliés est important et plus ces oublis sont proches de l'intervalle placebo, plus le risque d'une grossesse est grand.
  • -La patiente devra prendre le Lactab oublié sitôt qu'elle se rend compte de l'oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 Lactab le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les Lactab suivants à l'heure habituelle. Aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire, à condition que la prise ait été régulière pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire ou si plus d'un Lactab a été oublié, il lui faudra utiliser en plus une méthode de contraception non hormonale durant les 7 jours suivants.
  • +La patiente doit prendre le Lactab oublié sitôt qu'elle se rend compte de l'oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 Lactab le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les Lactab suivants à l'heure habituelle. Aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire, à condition que la prise ait été régulière pendant les 7 jours précédents. Dans le cas contraire ou si plus d'un Lactab a été oublié, il lui faudra utiliser en plus une méthode de contraception non hormonale durant les 7 jours suivants.
  • -Le risque de grossesse est accru, car cette semaine précède la phase de prise des Lactab placebo. Pour autant que la prise de Dretinelle 28 ait été régulière pendant les 7 jours précédents, la femme pourra choisir une des deux possibilités suivantes sans avoir à utiliser de méthode contraceptive supplémentaire. Si ce n'est pas le cas, elle devra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale pendant les 7 jours suivants.
  • -1.La patiente doit prendre le Lactab oublié sitôt qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 Lactab le même jour. Elle devra continuer à prendre quotidiennement les Lactab suivants à l'heure habituelle jusqu'au dernier Lactab actif. Elle ne doit pas prendre les 7 Lactab blancs placebo. Elle commencera la prise des Lactab de la plaquette suivante dès le lendemain de la prise du dernier Lactab rose actif de l'ancienne plaquette. Il est improbable qu'une hémorragie de privation se produise avant la fin de la 2e plaquette, mais de petites pertes sanglantes (spotting) ou des métrorragies pourront se produire plus fréquemment.Ou
  • -2.La patiente cesse de prendre les Lactab de la plaquette en cours. Après une pause de 7 jours au maximum (les jours d'oubli du Lactab compris), la patiente commencera la plaquette suivante.
  • +Le risque de grossesse est accru, car cette semaine précède l'intervalle sans prise des Lactab placebo. Pour autant que la prise de Dretinelle 28 ait été régulière pendant les 7 jours précédents, la femme pourra choisir une des deux possibilités suivantes sans avoir à utiliser de méthode contraceptive supplémentaire. Si ce n'est pas le cas, elle devra suivre la première des deux possibilités et utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale pendant les 7 jours suivants.
  • +1.La patiente doit prendre le Lactab oublié sitôt qu'elle se rend compte de son oubli, même si elle doit, de ce fait, prendre 2 Lactab le même jour. Elle doit continuer à prendre quotidiennement les Lactab suivants à l'heure habituelle jusqu'au dernier Lactab actif. Elle ne doit pas prendre les 7 Lactab blancs placebo. Elle commencera la prise des Lactab de la plaquette suivante dès le lendemain de la prise du dernier Lactab rose actif de l'ancienne plaquette. Il est improbable qu'une hémorragie de privation se produise avant la fin de la 2e plaquette, mais de petites pertes sanglantes (spotting) ou des métrorragies pourront se produire plus fréquemment.
  • +Ou
  • +2.La patiente doit cesser de prendre les Lactab de la plaquette en cours. Après une pause de 7 jours au maximum (les jours d'oubli du Lactab compris), la patiente commence la plaquette suivante.
  • -En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise, se conformer aux règles de base mentionnées au paragraphe «Conduite à tenir en cas d'oubli de prise». Afin que le schéma habituel de la prise puisse être conservé, la patiente devra prendre le Lactab supplémentaire d'une plaquette de réserve.
  • +En cas de vomissements dans les 3 à 4 heures suivant la prise, se conformer aux règles de base mentionnées au paragraphe «Conduite à tenir en cas d'oubli de prise». Afin que le schéma habituel de la prise puisse être conservé, la patiente doit prendre le Lactab supplémentaire d'une plaquette de réserve.
  • -La patiente peut avancer le début de ses règles à un autre jour de la semaine en abrégeant, selon son désir, la phase de prise des Lactab placebo. Plus cette pause sera courte, moins une hémorragie de privation sera probable et plus les petites pertes sanglantes (spotting) ou les métrorragies pendant la prise de la plaquette suivante seront fréquents (comme lors d'un report des règles).
  • +La patiente peut avancer le début de ses règles à un autre jour de la semaine en abrégeant, selon son désir, la phase de prise des Lactab placebo. Plus cette pause est courte, moins une hémorragie de privation est probable et plus les petites pertes sanglantes (spotting) ou les métrorragies pendant la prise de la plaquette suivante sont fréquentes (comme lors d'un report des règles).
  • -Comme c'est le cas pour tous les CHC, des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies) pourront se produire, surtout pendant les premiers mois de prise. C'est pourquoi un bilan diagnostique visant à rechercher la cause de saignements irréguliers ne se justifie qu'après une période d'adaptation de 3 cycles environ. La prise de Dretinelle 28 doit être poursuivie. Le cas échéant, on pourra envisager le remplacement par une préparation plus fortement dosée en estrogène.
  • +Comme c'est le cas pour tous les CHC, des saignements irréguliers (spotting ou métrorragies) peuvent se produire, surtout pendant les premiers mois d'utilisation. C'est pourquoi un bilan diagnostique visant à rechercher la cause de saignements irréguliers ne se justifie qu'après une période d'adaptation de 3 cycles environ. La prise de Dretinelle 28 doit être poursuivie. Le cas échéant, on peut envisager le remplacement par une préparation plus fortement dosée en estrogène.
  • -L'hémorragie de privation pourra faire défaut au cours de la phase de prise des Lactab blancs placebo. Une grossesse est improbable si le CHC a été utilisé selon la posologie prescrite. Si toutefois le CHC n'a pas été pris conformément aux prescriptions avant l'absence de la première hémorragie de privation, ou en l'absence de deux hémorragies de privation, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse avant de poursuivre la prise.
  • +L'hémorragie de privation peut faire défaut au cours de la phase de prise des Lactab blancs placebo. Une grossesse est improbable si le CHC a été utilisé selon la posologie prescrite. Si toutefois le CHC n'a pas été utilisé conformément aux prescriptions avant l'absence de la première hémorragie de privation, ou en l'absence de deux hémorragies de privation, il convient d'exclure l'éventualité d'une grossesse avant de poursuivre l'utilisation du CHC.
  • -·Facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels que:
  • -·Prédisposition connue, héréditaire ou acquise de thromboembolie veineuse, comme par ex. une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
  • -·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +·Facteurs de risque majeurs de thromboembolie veineuse tels qu’une
  • +·prédisposition connue, héréditaire ou acquise de thromboembolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
  • +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon la rubrique «Mises en garde et précautions»
  • -·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
  • -·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -·Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques;
  • -·Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique;
  • -·Insuffisance rénale sévère ou aiguë;
  • -·Existence ou suspicion d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein;
  • -·Saignements vaginaux d'origine inconnue;
  • -·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse;
  • +·prédisposition héréditaire ou acquise à la TEA, telle quune hyperhomocystéinémie ou la présence danticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
  • +·Présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon la rubrique «Mises en garde et précautions»
  • +·Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques
  • +·Utilisation concomitante avec l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (médicament pour le traitement de l'hépatite C). On peut reprendre l'administration au plus tôt 2 semaines après l'arrêt de ces médicaments (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»)
  • +·Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) ou antécédent de tumeur hépatique
  • +·Insuffisance rénale sévère ou aiguë
  • +·Existence ou suspicion d'une pathologie maligne dépendante des hormones sexuelles au niveau de l'appareil génital et du sein
  • +·Saignements vaginaux d'origine inconnue
  • +·Grossesse confirmée ou suspicion de grossesse
  • -Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thrombo-embolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs connus de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
  • -Avant de prescrire Dretinelle 28, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
  • +Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (cf. «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs connus de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (cf. «Les symptômes d'une TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Les symptômes d'une TEA»).
  • +Avant de prescrire Dretinelle 28, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (cf. également «Contre-indications»). La patiente doit en outre être invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
  • -Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Dretinelle 28, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que leurs facteurs de risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
  • -Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. La fréquence et le type d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et leurs facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
  • -Il faut informer la patiente que le CHC ne protège pas des infections à VIH (SIDA) et autres MST.
  • -
  • +Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que Dretinelle 28, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les «Contre-indications» et les «Mises en garde et précautions» afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens (avec frottis cytologique du col) et les examens de laboratoire appropriés.
  • +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. Le type et la fréquence d'examen doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
  • -·premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV» [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire] et «Symptômes de TEA»);
  • -·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale prévue et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
  • -·augmentation significative de la pression artérielle (lors de mesures répétées);
  • +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»);
  • +·4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale programmée et pendant une immobilisation (p.ex. à la suite d'un accident ou d'une opération);
  • +·augmentation cliniquement pertinente de la tension artérielle (lors de mesures répétées);
  • -La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprenne:
  • +La décision d'utiliser le médicament doit être prise uniquement après un entretien approfondi avec la patiente, afin de s'assurer qu'elle comprend:
  • -·Comment ses facteurs de risque personnels préexistants influent sur ce risque?
  • +·Comment ses facteurs de risque personnels préexistants influent sur ce risque ?
  • -·Dretinelle 28 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer le médecin traitant qu'elle prend Dretinelle 28.
  • +·Dretinelle 28 est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, la patiente doit informer les médecins traitants qu'elle prend Dretinelle 28.
  • -À partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant de la drospirénone développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
  • +A partir des données épidémiologiques, il est possible d'estimer que 9 à 12 femmes sur 10'000 utilisant un CHC contenant de la drospirénone développeront une TEV au cours d'une année. En comparaison, ce nombre est estimé à 5 à 7 par année pour 10'000 femmes utilisant un CHC contenant du lévonorgestrel.
  • -Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique veineux en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Dretinelle 28 est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
  • +Le risque de complications thromboemboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, surtout s'ils sont multiples (voir le tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique veineux en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Dretinelle 28 est contre-indiqué chez les femmes présentant simultanément de multiples facteurs de risque qui les exposent globalement à un risque élevé de thrombose veineuse.
  • -Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée au besoin afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Dretinelle 28 n'a pas été interrompu à l'avance.
  • -Antécédents familiaux (chaque thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Dretinelle 28. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de Dretinelle 28 est contre-indiquée.
  • +Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou la hanche, neurochirurgie ou traumatisme majeur Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation des comprimés filmés (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée au besoin afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si Dretinelle 28 n'a pas été interrompu à l'avance.
  • +Antécédents familiaux (chaque thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Dretinelle 28. Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de Dretinelle 28 est contre-indiquée.
  • -·Gonflement unilatéral d'une jambe ou le long d'une veine de la jambe;
  • -·sensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle n'est ressentie qu'en position debout ou en marchant;
  • +·gonflement unilatéral dune jambe ou le long dune veine de la jambe;
  • +·sensation de tension ou douleur à une jambe, même si elle nest ressentie quen position debout ou en marchant;
  • -·Difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
  • -·toux d'apparition soudaine, éventuellement accompagnée d'expectorations sanglantes;
  • -·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant s'amplifier à la respiration profonde;
  • -·obnubilation sévère, vertiges ou sensation d'angoisse;
  • +·difficulté respiratoire subite et inexpliquée, respiration rapide ou détresse respiratoire, intolérance à l'effort;
  • +·toux dapparition soudaine, éventuellement accompagnée dexpectorations sanglantes;
  • +·douleur aiguë et soudaine dans la poitrine pouvant samplifier à la respiration profonde;
  • +·obnubilation sévère, vertiges ou sensation dangoisse;
  • -Certains de ces symptômes (p.ex. essoufflement ou toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
  • +Certains de ces symptômes (p.ex. «essoufflement» ou «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
  • -Très rarement, chez des utilisatrices de CHC, des cas de thrombose ont été signalés dans d'autres vaisseaux sanguins (p.ex. les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes).
  • +De très rares cas de thromboses dans d'autres vaisseaux sanguins (tels que les artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes) ont été observés chez les utilisatrices.
  • -Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Dretinelle 28. Si une thrombophilie est détectée, l'utilisation de Dretinelle 28 est contre-indiquée.
  • +Antécédents familiaux (thromboembolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de Dretinelle 28. Si l'examen révèle une thrombophilie, l'utilisation de Dretinelle 28 est contre-indiquée.
  • -Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes.
  • +Autres affections médicales associées à un risque accru de TEA. Hyperhomocystéinémie, Lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, affections malignes.
  • -La patiente doit être informée qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elle doit consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilise Dretinelle 28.
  • +Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition d'un ou de plusieurs de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et indiquer au personnel médical qu'elle utilisent Dretinelle 28.
  • -·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, d'un bras ou d'une jambe, touchant notamment une moitié du corps;
  • +·perte soudaine de sensibilité ou de force au niveau du visage, dun bras ou dune jambe, touchant notamment une moitié du corps;
  • -·troubles subits de la vision d'un ou des deux yeux;
  • +·troubles subits de la vision dun ou des deux yeux;
  • -·troubles de l'équilibre ou de la coordination;
  • +·troubles de léquilibre ou de la coordination;
  • -·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou l'estomac;
  • +·douleurs irradiant dans le dos, la mâchoire, le cou, le bras ou lestomac;
  • -·sensation de grande faiblesse, d'angoisse ou essoufflement;
  • +·sensation de grande faiblesse, dangoisse ou essoufflement;
  • -·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète d'une extrémité;
  • +·douleur soudaine, tuméfaction ou cyanose discrète dune extrémité;
  • -Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées en même temps avec une préparation à base de millepertuis (Hypericum), susceptible de réduire la fiabilité contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • -La capacité d'élimination du potassium peut être limitée chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale. Dans une étude clinique, la prise de drospirénone n'a pas eu d'effet visible sur la concentration sérique de potassium chez des patientes atteintes d'insuffisance rénale légère à modérée (voir «Propriétés/Effets»). Un risque théorique d'hyperkaliémie peut être supposé chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale ainsi que chez les femmes dont le potassium sérique se situait dans les valeurs supérieures de la normale avant le traitement ou prenant des médicaments d'épargne potassique.
  • +Les femmes utilisant un contraceptif hormonal ne doivent pas être traitées simultanément par des préparations à base de millepertuis (Hypericum), car celui-ci peut diminuer l'action contraceptive. Des saignements intermenstruels et des cas isolés de grossesses non désirées ont été rapportés (voir aussi «Interactions»).
  • +La capacité d'élimination du potassium peut être limitée chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale. Dans une étude clinique, la prise de drospirénone n'a pas eu d'effet visible sur la concentration sérique de potassium chez des patientes atteintes d'insuffisance rénale légère à modérée (voir «Propriétés/Effets»). Un risque théorétique d'hyperkaliémie peut être supposé chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale ainsi que chez les femmes dont le potassium sérique se situait dans les valeurs supérieures de la normale avant le traitement ou prenant des médicaments d'épargne potassique.
  • +Chez les patientes atteintes d'hépatite C et utilisant un CHC à base d'éthinylestradiol, une augmentation significativement plus fréquente de l'ALT (y compris les cas d'une augmentation de plus du quintuple, dans des cas isolés de plus de 20 fois la limite supérieure de la normale), que chez les patientes uniquement traitées par des principes antiviraux a été observée sous l'utilisation de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir (voir «Interactions»). Par conséquent, Dretinelle 28 doit être arrêté avant l'instauration d'un traitement par cette association de principes actifs. À condition que les paramètres hépatiques soient normaux, l'utilisation de Dretinelle 28 peut être reprise au plus tôt 2 semaines, mieux encore 4 semaines, après l'arrêt de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir. Ce faisant, il faut tenir compte du fait que l'efficacité du CHC peut encore être entravée en cas d'intervalle de moins de 4 semaines en raison des propriétés inductrices des enzymes du ritonavir et, par conséquent, une méthode barrière supplémentaire doit être utilisée (voir rubrique «Interactions/Inducteurs enzymatiques»).
  • +
  • -Les affections suivantes peuvent survenir ou peuvent être influencées de façon négative pendant la grossesse ou pendant l'utilisation de CHC, cependant les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité avec la prise de CHC pour les affections suivantes: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée de Sydenham; herpes gestationis; surdité provoquée par l'otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
  • +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. L'utilisation de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
  • -Il est démontré que la prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribuait à prévenir les défauts du tube neural (spina bifida, anencéphalie). C'est pourquoi, lors de l'arrêt d'une contraception hormonale, il est recommandé à toutes les femmes qui souhaitent ou pourraient être enceintes, de prendre en continu 0,4 mg d'acide folique par jour (p.ex. sous la forme d'une préparation multivitaminée) en plus d'une alimentation riche en acide folique.
  • +Il faut informer les patientes que le CHC n'offre aucune protection contre les infections à VIH (SIDA) et autres maladies sexuellement transmissibles.
  • +La prise régulière d'acide folique avant et pendant une grossesse contribue à prévenir les défauts de fermeture du tube neural (Spina bifida, anencéphalie). Hormis une alimentation riche en acide folique, une supplémentation continue de 0.4 mg par jour (p.ex. par une préparation polyvitaminée) est dès lors recommandée pour toutes les femmes à l'arrêt de la contraception hormonale s'il y a souhait ou possibilité de grossesse.
  • -Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
  • +Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
  • -Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée dans les 2 à 3 semaines et peut persister au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être utilisée pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut commencer immédiatement le prochain emballage du CHC, donc sauter les 7 Lactab placebo.
  • +Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
  • +Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours seulement. L'induction enzymatique maximale est généralement atteinte au bout de 2 à 3 semaines et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au CHC ou choisir une autre méthode contraceptive. Une méthode de contraception mécanique doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'un inducteur enzymatique dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut commencer immédiatement le prochain emballage du CHC, donc sauter les 7 Lactab placebo.
  • -Les inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, flucinazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
  • +Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
  • -Les inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase atorvastatine et rosuvastatine sont eux aussi susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques des hormones sexuelles (augmentation d'environ 20 à 30% de l'AUC des composantes estrogénique et progestative) et, dans certaines circonstances, d'accroître ainsi la survenue des effets indésirables.
  • +Les inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase atorvastatine et rosuvastatine sont eux aussi susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques des hormones sexuelles (augmentation d'environ 20 à 30% de l'AUC des composantes oestrogénique et progestative) et, dans certaines circonstances, d'accroître ainsi la survenue des effets indésirables.
  • -Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomales ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la ciclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains bêtabloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
  • -In vitro, l'éthinylestradiol a révélé une inhibition des CYP1A1, CYP1A2, CYP2C19, CYP3A4/5 et CYP2C8. Dans des études cliniques, l'utilisation d'un contraceptif hormonal contenant de l'éthinylestradiol a entraîné une augmentation modérée (p.ex. mélatonine et tizanidine) ou légère (p.ex. théophylline) des concentrations plasmatiques de substrats du CYP1A2, ainsi qu'une augmentation uniquement minime ou absente des concentrations plasmatiques de substrats du CYP3A4 (p.ex. midazolam).
  • +Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments: ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (p.ex. la cyclosporine) soit diminuées (p.ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains bêta-bloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
  • +In vitro, l'éthinylestradiol a révélé une inhibition des CYP1A1, CYP1A2, CYP2C19, CYP3A4/5 et CYP2C8. Dans des études cliniques, l'utilisation d'un contraceptif contenant de l'éthinylestradiol a entraîné une augmentation modérée (p.ex. mélatonine et tizanidine) ou légère (p.ex. théophylline) des concentrations plasmatiques de substrats du CYP1A2, ainsi qu'une augmentation uniquement minime ou absente des concentrations plasmatiques de substrats du CYP3A4 (p.ex. midazolam).
  • -Lorsqu'un traitement par Dretinelle 28 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans prise).
  • +Lorsqu'un traitement par Dretinelle 28 est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal (ainsi dans certains cas pendant la période de 7 jours sans utilisation).
  • +Interactions au mécanisme inconnu
  • +Dans des études cliniques, une augmentation de l'ALT significativement plus fréquente (y compris les cas d'une augmentation de plus du quintuple, dans des cas isolés de plus de 20 fois la limite supérieure de la normale [LSN]), que chez les patientes uniquement traitées par des principes antiviraux a été observée sous l'utilisation concomitante d'un CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir utilisée dans le traitement des infections à VIH. Par conséquent, Dretinelle 28 doit être arrêté avant l'instauration d'un traitement par une telle association antivirale (voir également «Mises en garde et précautions»).
  • -Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le foetus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de l'utilisation accidentelle d'associations d'estrogènes et de gestagènes pendant la grossesse.
  • -Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et altérer sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
  • -Concernant le risque d'événements thrombo-emboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le foetus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de l'utilisation accidentelle de CHC pendant la grossesse.
  • +Le médicament ne doit pas être pris pendant l'allaitement, car il peut réduire la production de lait et modifier sa qualité; d'autre part, de faibles concentrations du principe actif peuvent être mesurées dans le lait. Des méthodes de contraception non hormonales devront si possible être utilisées jusqu'à ce que la mère ait complètement cessé d'allaiter.
  • +Concernant le risque d'événements thromboemboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
  • -Fréquents: douleurs et autres affections mammaires, saignements utérins irréguliers, saignements du tractus génital sans caractérisation plus précise, pertes vaginales, augmentation du volume des seins.
  • +Fréquents: douleurs et autres affections mammaire, saignements utérins irréguliers, saignements du tractus génital sans caractérisation plus précise, pertes vaginales, augmentation du volume des seins.
  • -En outre, les effets indésirables suivants ont été rapportés chez des utilisatrices d'autres CHC (cf. «Mises en garde et précautions»):
  • -Infections urinaires, modifications fibrokystiques du sein, carcinome mammaire, oedème de Quincke, augmentation de l'appétit, hyperlipidémie, modifications de la tolérance au glucose, anxiété, agitation, agressivité, vertiges, dégradation de l'ouïe en raison d'une otosclérose, hypertension, diarrhée, constipation, pancréatite (surtout chez des femmes présentant une hypertriglycéridémie), troubles de la fonction hépatique, lithiase biliaire, ictère cholestatique, tumeurs ou hyperplasie nodulaire focale du foie, éruption cutanée, prurit, séborrhée, acné, alopécie, chloasma, hirsutisme, érythème polymorphe, purpura vasculaire, crampes musculaires, dysménorrhée, aménorrhée, kystes ovariens, augmentation du volume de myomes utérins, dysplasie cervicale, aggravation d'un lupus érythémateux disséminé ou d'une chorée de Sydenham.
  • +À part cela, les effets indésirables suivants ont été rapportés chez des utilisatrices d'autres CHC (cf. «Mises en garde et précautions»):
  • +Infections urinaires, modifications fibrokystiques du sein, carcinome mammaire, oedème de Quincke, augmentation de l'appétit, hyperlipidémie, modifications de la tolérance au glucose, anxiété, agitation, agressivité, vertiges, dégradation de l'ouïe en raison d'une otosclérose, hypertension, diarrhée, constipation, pancréatite (surtout chez des femmes présentant une hypertriglycéridémie), troubles de la fonction hépatique, lithiase biliaire, ictère cholestatique, tumeurs ou hyperplasie nodulaire focale du foie, éruption cutanée, prurit, séborrhée, acné, alopécie, chloasma, hirsutisme, érythème multiforme, purpura vasculaire, crampes musculaires, dysménorrhée, aménorrhée, kystes ovariens, augmentation du volume de myomes utérins, dysplasie cervicale, aggravation d'un lupus érythémateux disséminé ou d'une chorée de Sydenham.
  • -On ne dispose pas de rapports sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements, ainsi qu'un léger saignement vaginal chez les fillettes.
  • -Un traitement symptomatique éventuel est indiqué.
  • +On ne dispose pas de rapports sur des conséquences sévères d'un surdosage. Les symptômes d'un surdosage sont: nausées, vomissements et saignements vaginaux. Ces derniers peuvent également survenir chez les jeunes filles avant la ménarche suite à la prise accidentelle de la préparation.
  • +Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un traitement symptomatique est éventuellement requis.
  • -Dretinelle 28 contient une association d'éthinylestradiol et de drospirénone, un progestatif possédant une action antiandrogène et antiminéralocorticoïde. La drospirénone n'exerce aucun effet de type androgène, estrogène, glucocorticoïde ou antiglucocorticoïde. Elle n'inhibe pas l'augmentation dépendante de l'éthinylestradiol de la SHBG (sex hormone-binding globulin). En tenant compte des propriétés antiminéralocorticoïdes et antiandrogènes, la drospirénone présente donc un profil biochimique et pharmacologique proche de celui de la progestérone naturelle.
  • +Dretinelle 28 contient une association d'éthinylestradiol et de drospirénone, un progestatif exerçant une action antiandrogène et antiminéralocorticoïde. La drospirénone n'exerce aucun effet de type androgène, estrogène, glucocorticoïde ou antiglucocorticoïde. Elle n'inhibe pas l'augmentation dépendante de l'éthinylestradiol de la SHBG (sex hormone-binding globulin). En tenant compte des propriétés antiminéralocorticoïdes et antiandrogènes, la drospirénone présente donc un profil biochimique et pharmacologique proche de celui de la progestérone naturelle.
  • -Après administration orale, la drospirénone est rapidement et presque complètement résorbée. Des taux sériques maximaux de 35 ng/ml sont atteints dans un délai d'environ 1–2 heures après administration orale d'une dose unique. La biodisponibilité absolue est de 76–85%. La prise concomitante de nourriture, comparée à une prise à jeun, n'influence pas la biodisponibilité.
  • +Après administration orale, la drospirénone est rapidement et presque complètement résorbée. Des taux sériques maximaux de 35 ng/ml sont atteints dans un délai d'environ 1–2 heures après administration orale d'une dose unique. La biodisponibilité absolue est de 76–85%. La prise concomitante de nourriture à jeun, n'influence pas la biodisponibilité, qui est identique à celle observée après la prise de drospirénone à jeun.
  • -La drospirénone est liée à 95–97%, et de manière non spécifique, à l'albumine sérique, et non à la SHBG (steroid hormone-binding globulin) ni à la CBG (corticoid binding-globulin). Seuls 3–5% de la concentration totale du produit se retrouvent sous forme de stéroïde libre dans le sérum.
  • -Le volume de distribution de la drospirénone est de 3,7–4,2 l/kg.
  • +La drospirénone est liée à 95–97%, et de manière non spécifique, à l'albumine sérique, et non à la SHBG (steroid hormone-binding globulin) ni à la CBG (corticoid binding-globulin). Seuls 3–5% de la concentration totale du produit se retrouvent sous forme de stéroïde libre dans le sérum. Le volume de distribution de la drospirénone est de 3,7–4,2 l/kg.
  • -Dretinelle 28: boîte de 3× 28 (B).
  • -Dretinelle 28: boîte de 6× 28 (B).
  • +Dretinelle 28: boîte de 3 × 28 (B).
  • +Dretinelle 28: boîte de 6 × 28 (B).
  • -Décembre 2015.
  • -Numéro de version interne: 5.1
  • +Août 2017.
  • +Numéro de version interne: 6.1
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