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-Sorbitol liquide cristallisant (contient 175 mg de sorbitol (E420)), cellulose mikrocrist., carmellose sodique (contient moins de 23 mg de sodium), poloxamerère 188, diméticone, polysorbat 65, méthylcellulose, gel de silice, stéarate de polyéthylène glycol, acide sorbique (E 200), acide benzoïque (E210) 0,005 mg, acide sulfurique, acide citrique, benzoate de sodium (E211) 1,10 mg, eau purifiée par 1 ml de suspension.
- +Sorbitol liquide cristallisant (contient 175 mg de sorbitol (E420)), cellulose microcrist., carmellose sodique (contient moins de 23 mg de sodium), poloxamère 188, diméticone, polysorbate 65, méthylcellulose, gel de silice, stéarate de polyéthylène glycol, acide sorbique (E 200), acide benzoïque (E210) 0,005 mg, acide sulfurique, acide citrique, benzoate de sodium (E211) 1,10 mg, eau purifiée par 1 ml de suspension.
-·en association dans le traitement des crises d'épilepsie focales avec ou sans généralisation secondaire chez des patients épileptiques âgés de 12 ans et plus.
-·en association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires chez des patients épileptiques âgés de 12 ans et plus.
- +·en association dans le traitement des crises d'épilepsie focales avec ou sans généralisation secondaire chez des patients épileptiques âgés de 4 ans et plus.
- +·en association dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires chez des patients épileptiques âgés de 7 ans et plus.
-Adultes et adolescents âgés au moins de 12 ans
-La dose de Fycompa doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse de chaque patient, afin d'optimiser le rapport efficacité-tolérance.
-Il convient de respecter un délai au moins d'une ou deux semaines entre chaque augmentation posologique en fonction du traitement initial et/ou des traitements concomitants (voir ci-dessous et rubrique «Interactions»), et du rapport bénéfice-risque individuel.
- +La dose de Fycompa doit être augmentée progressivement en fonction de la réponse de chaque patient, afin d'optimiser le rapport efficacité-tolérance. Le médecin doit prescrire la formulation et le dosage les mieux appropriés en fonction du poids et de la dose. D'autres formulations de pérampanel sont disponibles, notamment une suspension buvable. Il convient de respecter un délai au moins d'une ou deux semaines entre chaque augmentation posologique en fonction du traitement initial et/ou des traitements concomitants (voir ci-dessous et rubrique «Interactions»), et du rapport bénéfice-risque individuel.
-Le pérampanel est efficace aux doses de 4 mg/jour à 12 mg/jour dans le traitement des crises d'épilepsie focales. Il convient cependant, dans un premier temps, d'administrer le traitement à une dose comprise entre 4 mg/jour et 8 mg/jour en raison des effets indésirables augmentant avec des doses croissantes.
-Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (correspond à 4 ml de suspension par jour). La dose peut être augmentée par paliers de 2 mg (4 ml) (à intervalle d'une ou deux semaines selon les recommandations figurant ci-après) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance jusqu'à une dose d'entretien de 4 mg/jour (8 ml/jour) à 8 mg/jour (16 ml/jour). Dans certains cas, si les crises épileptiques ne peuvent être suffisamment contrôlées après administration de cette dose, une augmentation posologique supplémentaire peut être effectuée par paliers de 2 mg (4 ml) jusqu'à atteindre une dose maximale de 12 mg/jour (24 ml/jour) en respectant les délais mentionnés ci-dessus et ci-après, en fonction de la tolérance de chaque patient et toujours après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque.
- +Adultes, adolescents et enfants de 4 ans et plus
- +Le Tableau 1 suivant présente une synthèse des posologies recommandées pour les adultes, les adolescents et les enfants de 4 ans et plus, pour le traitement des crises d'épilepsie focales. Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose la plus faible en fonction de l'âge et du poids du patient, comme il est décrit dans le Tableau 1. La dose peut ensuite être augmentée par paliers en fonction de la réponse clinique et de la tolérance (paliers de titration selon le Tableau 1 en fonction de l'âge et du poids).
- +Tableau 1: Posologie de Fycompa pour les crises d'épilepsie focales
- + Adultes/adolescents (12 ans et plus) [dose journalière] Enfants (4 à 11 ans); poids: [dose journalière]
- +≥30 kg 20 à < 30 kg < 20 kg
- +Dose initiale/jour 2 mg (4 ml) 2 mg (4 ml) 1 mg (2 ml) 1 mg (2 ml)
- +Schéma de titration (augmentation par paliers)a 2 mg (4 ml) 2 mg (4 ml) 1 mg (2 ml) 1 mg (2 ml)
- +Dose d'entretien recommandée/jour 4–8 mg (8 – 16 ml) 4–8 mg (4-16 ml) 4–6 mg (8-12 ml) 2–4 mg (4-8 ml)
- +Schéma de titration (augmentation par paliers)a 2 mg (4 ml) 2 mg (4 ml) 1 mg (2 ml) 0,5 mg (1 ml)
- +Dose maximale recommandée/jour 12 mg (24 ml) 12 mg (24 ml) 8 mg (16 ml) 6 mg (12 ml)
- +aen respectant un délai minimal d'une semaine, détails voir rubrique «Intervalle entre chaque augmentation posologique» ci-dessous
- +
-Le pérampanel est efficace à une dose allant jusqu'à 8 mg/jour dans le traitement des crises d'épilepsie généralisées tonico-cloniques primaires.
-Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose de 2 mg/jour (correspond à 4 ml de suspension par jour). La dose peut être augmentée par paliers de 2 mg (4 ml) en fonction de la réponse clinique et de la tolérance (à intervalle d'une ou deux semaines selon les recommandations figurant ci-après) jusqu'à une dose d'entretien de 8 mg/jour (16 mg/jour). En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, une augmentation posologique supplémentaire peut être effectuée jusqu'à atteindre une dose maximale de 12 mg/jour (24 ml/jour) qui peut être efficace chez certains patients (voir «Propriétés/Effets», rubrique «Efficacité clinique - Crises généralisées tonico-cloniques primaires»).
- +Adultes, adolescents et enfants de 7 ans et plus
- +Le Tableau 2 suivant présente une synthèse des posologies recommandées pour les adultes, les adolescents et les enfants de 7 ans et plus, pour le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires. Le traitement par Fycompa doit être instauré à la dose la plus faible en fonction de l'âge et du poids du patient, comme il est décrit dans le Tableau 2. La dose peut ensuite être augmentée par paliers en fonction de la réponse clinique et de la tolérance (paliers de titration selon le Tableau 2 en fonction de l'âge et du poids).
- +Tableau 2: Posologie pour les crises généralisées tonico-cloniques primaires
- + Adultes/adolescents (12 ans et plus) [dose journalière] Enfants (7 à 11 ans); poids: [dose journalière]
- +≥30 kg 20 à < 30 kg < 20 kg
- +Dose initiale/jour 2 mg (4 ml) 2 mg (4 ml) 1 mg (2 ml) 1 mg (2 ml)
- +Schéma de titration (augmentation par paliers)a 2 mg (4 ml) 2 mg (4 ml) 1 mg (2 ml) 1 mg (2 ml)
- +Dose d'entretien recommandée/jour Jusqu'à 8 mg (16 ml) 4–8 mg (8-16 ml) 4–6 mg (8-12 ml) 2–4 mg (4-8 ml)
- +Schéma de titration (augmentation par paliers)a 2 mg (4 ml) 2 mg (4 ml) 1 mg (2 ml) 0,5 mg (1 ml)
- +Dose journalière recommandée/jour 12 mg (24 ml) 12 mg (24 ml) 8 mg (16 ml) 6 mg (12 ml)
- +aen respectant un délai minimal d'une semaine, détails voir rubrique «Intervalle entre chaque augmentation posologique» ci-dessous
- +
-Fycompa doit être pris par voie orale au coucher. Fycompa peut être pris au moment des repas ou en dehors des repas (voir «Pharmacocinétique»). Le relais entre les formulations en comprimé et en suspension doit être effectué avec précaution (voir «Pharmacocinétique»).
- +Fycompa doit être pris une fois par jour au coucher. Fycompa peut être pris au moment des repas ou en dehors des repas (voir «Pharmacocinétique»). Le relais entre les formulations en comprimé et en suspension doit être effectué avec précaution (voir «Pharmacocinétique»).
-Enfants âgés de moins de 12 ans
-La sécurité et l'efficacité de Fycompa chez les enfants âgés de moins de 12 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible. L'utilisation de ce médicament dans ce groupe d'âge n'est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions» concernant la suicidalité et l'agressivité)
- +Population pédiatrique
- +La sécurité et l'efficacité de Fycompa pour les enfants âgés de moins de 4 ans présentant des crises d'épilepsie focales et pour les enfants âgés de moins de 7 ans présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible. L'utilisation de ce médicament dans ce groupe d'âge n'est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions» concernant la suicidalité et l'agressivité)
-Aggravation clinique, risque de suicide et modifications du comportement: Nécessité d'une surveillance étroite et, le cas échéant, modifications de la stratégie thérapeutique en temps utile
-Il y a des indices laissant présumer que les patients épileptiques présentent un risque accru de comportement suicidaires. Une analyse de la FDA (USA), publiée en janvier 2008, sur les données de 199 études cliniques contrôlées contre placebo, réalisées avec au total 11 médicaments antiépileptiques, a révélé un risque 3,6 fois plus élevé de comportement suicidaires chez les patients épileptiques traités par ces produits que chez ceux sous placebo. Il n'y avait pas de différences importantes entre les diverses substances étudiées quant à leur risque de comportement suicidaires. Dans cette analyse, l'augmentation du risque était même plus prononcée chez les patients épileptiques que chez ceux atteints d'affections psychiatriques (telles que les troubles bipolaires), où une augmentation du risque d'un facteur 1,6 a été établie. Au total, des idées ou un comportement suicidaires ont été observés, toutes indications confondues, chez 0,43% des patients traités par les médicaments antiépileptiques et chez seulement 0,22% des patients sous placebo.
-Par conséquent, les patients doivent être attentivement et étroitement surveillés afin de déceler des signes de modifications du comportement, par exemple irritabilité accrue, irascibilité, modifications de l'humeur, hostilité, réapparition ou aggravation d'un comportement agressif pouvant aller jusqu'à des menaces ou des actes agressifs à l'égard d'autrui et des signes indiquant des idées suicidaires.
- +Idées suicidaires
- +Il y a des indices laissant présumer que les patients épileptiques présentent un risque accru de comportement suicidaire. Une analyse de la FDA (USA), publiée en janvier 2008, sur les données de 199 études cliniques contrôlées contre placebo, réalisées avec au total 11 médicaments antiépileptiques, a révélé un risque 3,6 fois plus élevé de comportement suicidaire chez les patients épileptiques traités par ces produits que chez ceux sous placebo. Il n'y avait pas de différences importantes entre les diverses substances étudiées quant à leur risque de comportement suicidaire. Dans cette analyse, l'augmentation du risque était même plus prononcée chez les patients épileptiques que chez ceux atteints d'affections psychiatriques (telles que les troubles bipolaires), où une augmentation du risque d'un facteur 1,6 a été établie. Au total, des idées ou un comportement suicidaires ont été observés, toutes indications confondues, chez 0,43% des patients traités par les médicaments antiépileptiques et chez seulement 0,22% des patients sous placebo.
- +Par conséquent, les patients (enfants, adolescents et adultes) doivent être attentivement et étroitement surveillés afin de déceler des signes de modifications du comportement, par exemple irritabilité accrue, irascibilité, modifications de l'humeur, hostilité, réapparition ou aggravation d'un comportement agressif pouvant aller jusqu'à des menaces ou des actes agressifs à l'égard d'autrui et des signes indiquant des idées suicidaires.
-Les patients traités par Fycompa pour une épilepsie doivent en conséquence être étroitement surveillés en cas d'aggravation clinique (y compris l'apparition de nouveaux symptômes) et de comportement suicidaires, en particulier au début d'un nouveau cycle de traitement ou en cas de modifications posologiques ou de modifications des concentrations plasmatiques (phase de titration, augmentations posologiques mais également diminution posologique et en cas d'éventuelles modifications des concentrations plasmatiques dues à des modifications des traitements concomitants).
-Certains groupes de patients, tels que les patients présentant des antécédents de comportement ou d'idées suicidaires et les jeunes adultes semblent être sujets à un risque plus élevé d'idées suicidaires ou de tentatives de suicides et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite lors du traitement. Ceci est particulièrement valable également pour les patients chez lesquels de tels symptômes ont été observés directement avant l'instauration du traitement.
-Il convient d'envisager un changement de traitement chez les patients dont l'état clinique se dégrade (y compris le développement de nouveaux symptômes) et/ou chez lesquels des signes de comportement suicidaire apparaissent en particulier si ces symptômes sont prononcés, surviennent brutalement ou s'ils ne faisaient pas partie des symptômes initiaux des patients. Dans de tels cas, un arrêt du médicament peut s'avérer nécessaire.
- +Les patients traités par Fycompa doivent en conséquence être étroitement surveillés en cas d'aggravation clinique (y compris l'apparition de nouveaux symptômes) et de comportement suicidaire, en particulier au début d'un nouveau cycle de traitement ou en cas de modifications posologiques ou de modifications des concentrations plasmatiques (phase de titration, augmentations posologiques mais également diminution posologique et en cas d'éventuelles modifications des concentrations plasmatiques dues à des modifications des traitements concomitants).
- +Certains groupes de patients, tels que les patients présentant des antécédents de comportement ou d'idées suicidaires et les jeunes adultes semblent être sujets à un risque plus élevé d'idées suicidaires ou de tentatives de suicide et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite lors du traitement. Ceci est particulièrement valable également pour les patients chez lesquels de tels symptômes ont été observés directement avant l'instauration du traitement.
- +Il convient d'envisager un changement de traitement chez les patients dont l'état clinique se dégrade (y compris le développement de nouveaux symptômes et les changements de comportement) et/ou chez lesquels des signes de comportement suicidaire apparaissent en particulier si ces symptômes sont prononcés, surviennent brutalement ou s'ils ne faisaient pas partie des symptômes initiaux des patients. Dans de tels cas, un arrêt du médicament peut s'avérer nécessaire.
-Ceci est particulièrement valable pour le groupe des patients adolescents. Chez les adolescents (âgés de 12 à 18 ans) une incidence élevé d'év��nements neuropsychiatriques a été observée, en particulier la survenue répétée d'agressivité, de troubles psychotiques, d'irritabilité accrue et de comportement suicidaire.
- +Ceci est particulièrement valable pour le groupe des patients adolescents. Chez les adolescents (âgés de 12 à 18 ans) une incidence élevée d'év��nements neuropsychiatriques a été observée, en particulier la survenue répétée d'agressivité, de troubles psychotiques, d'irritabilité accrue et de comportement suicidaire.
- +Absences et crises myocloniques
- +Les absences et les crises myocloniques sont deux types de crises généralisées qui surviennent fréquemment chez les patients atteints d'épilepsie idiopathique généralisée. D'autres médicaments antiépileptiques sont connus pour induire ou aggraver ces types de crises. Les patients présentant des crises myocloniques et des crises d'absence pendant le traitement par Fycompa doivent être surveillés.
- +
-Des cas d'agressivité ont été décrits, lesquels étaient dose-dépendants puisqu'ils survenaient plus fréquemment à des doses élevées. Ces cas d'agressivité ont été observés plus fréquemment chez les adolescents que chez les adultes. Par conséquent, une augmentation progressive des doses doit être respectée et une diminution de la posologie et le cas échéant, l'arrêt du traitement, doivent être envisagés si les symptômes d'agressivité persistent. (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Ces éventualités et les mesures à prendre doivent être au préalable discutées et planifiées avec un spécialiste.
-La plupart de ces événements survenus dans le cadre d'études cliniques étaient d'intensité légère à modérée et cessaient spontanément ou avec un ajustement de la posologie. Dans certains cas, toutefois, il a été rapporté une agressivité marquée ayant conduit à un arrêt du traitement. Il est recommandé d'informer les patients (et leurs aidants) au début du traitement de l'éventualité de la survenue d'une irritabilité accrue, d'une agressivité et d'humeurs dépressives (voir la rubrique correspondante «Aggravation clinique, risque de suicide et modifications du comportement: Nécessité d'une surveillance étroite et, le cas échéant, modifications de la stratégie thérapeutique en temps utile»).
- +Des cas d'agressivité et de comportement hostile ont été rapportés chez des patients traités par le pérampanel. Ces cas d'agressivité ont été observés plus fréquemment chez les adolescents que chez les adultes. Par conséquent, une augmentation progressive des doses doit être respectée et une diminution de la posologie et le cas échéant, l'arrêt du traitement, doivent être envisagé si les symptômes d'agressivité persistent. (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Ces éventualités et les mesures à prendre doivent être au préalable discutées et planifiées avec un spécialiste.
- +La plupart de ces événements survenus dans le cadre d'études cliniques étaient d'intensité légère à modérée et cessaient spontanément ou avec un ajustement de la posologie. Dans certains cas, toutefois, il a été rapporté une agressivité marquée ayant conduit à un arrêt du traitement. Ceci comportait des cas d'intention de nuire à autrui, d'agression physique ou de comportement menaçant. Des idées d'homicide ont été rapportées par certains patients. Il est recommandé d'informer les patients (et leurs aidants) au début du traitement de l'éventualité de la survenue d'une irritabilité accrue, d'une agressivité et d'humeurs dépressives. En cas de changements importants de l'humeur ou du comportement, les patients (et les aidants) doivent immédiatement alerter un médecin ou un professionnel de santé. La posologie du pérampanel doit être réduite si ces symptômes surviennent et le traitement doit être immédiatement arrêté si les symptômes sont sévères.
-Les interactions éventuelles entre Fycompa (jusqu'à 12 mg/jour) et d'autres médicaments antiépileptiques ont été évaluées dans le cadre des études cliniques et dans l'analyse pharmacocinétique de population de 4 études de phase III combinées réalisées chez des patients présentant des crises d'épilepsie focales et chez des patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires. Le tableau ci-dessous présente une synthèse de l'effet de ces interactions sur la concentration moyenne à l'état d'équilibre. (Les valeurs indiquées dans le tableau se basent sur les modèles de cinétique de population).
- +Les interactions éventuelles entre Fycompa (jusqu'à 12 mg/jour) et d'autres médicaments antiépileptiques ont été évaluées dans le cadre des études cliniques. Une analyse pharmacocinétique de population de 3 études de phase III combinées réalisées chez des patients adolescents et adultes présentant des crises d'épilepsie focales a été menée pour évaluer l'effet de Fycompa (jusqu'à 12 mg une fois par jour) sur la pharmacocinétique d'autres médicaments antiépileptiques. L'effet des médicaments antiépileptiques sur la clairance du pérampanel a été évalué dans une autre analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées issues de 20 études de phase I réalisées chez des volontaires sains qui avaient reçu Fycompa à des posologies maximales de 36 mg, d'une étude de phase II et de 6 études de phase III réalisées chez des patients pédiatriques, adolescents et adultes présentant des crises d'épilepsie focales et des crises généralisées tonico-cloniques primaires sous Fycompa à une dose maximale de 16 mg par jour. Le tableau ci-dessous présente une synthèse de l'effet de ces interactions sur la concentration moyenne à l'état d'équilibre. (Les valeurs indiquées dans le tableau se basent sur les modèles de cinétique de population).
-Phénobarbital Pas d'effet Pas d'effet
- +Phénobarbital Diminution de 20% Pas d'effet
-Certains médicaments antiépileptiques connus pour être des inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénytoïne, oxcarbazépine) augmentent la clairance du pérampanel et, par conséquent, diminuent les concentrations plasmatiques du pérampanel. A l'inverse, l'arrêt d'inducteurs enzymatiques administrés concomitamment peut augmenter la concentration plasmatique du pérampanel et nécessiter une adaptation posologique. La carbamazépine, connue pour être un inducteur enzymatique puissant, a diminué de deux tiers les concentrations du pérampanel dans une étude menée chez des volontaires sains.
-Un résultat similaire a été observé dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour dans des études cliniques contrôlés contre placebo. La clairance totale de Fycompa a augmenté lors de l'administration concomitante de carbamazépine (multiplication par 3), de phénytoïne (multiplication par 2) et d'oxcarbazépine (multiplication par 2), qui sont des inducteurs connus des enzymes du métabolisme (voir rubrique «Pharmacocinétique»). Il convient de tenir compte de cet effet dans le cadre du schéma thérapeutique et de prendre les mesures thérapeutiques appropriées lors de l'ajout ou du retrait de ces médicaments antiépileptiques.
-Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles et recevant du pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires recevant des doses allant jusqu'à 8 mg par jour dans le cadre d'études cliniques contrôlées contre placebo, Fycompa n'a pas eu d'effet cliniquement pertinent sur la clairance du clonazépam, du lévétiracétam, du phénobarbital, de la phénytoïne, du topiramate, du zonisamide, de la carbamazépine, du clobazam, de la lamotrigine et de l'acide valproïque à la plus forte dose de pérampanel évaluée (12 mg/jour).
-Dans l'analyse pharmacocinétique de population de patients épileptiques, le pérampanel a diminué de 26% la clairance de l'oxcarbazépine. L'oxcarbazépine est rapidement métabolisée en métabolite actif, la monohydroxycarbazépine, par la réductase cytosolique. L'effet du pérampanel sur les concentrations de la monohydroxycarbazépine n'est pas connu.
- +Selon les résultats d'une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires, la clairance totale de Fycompa a augmenté lors de l'administration concomitante de carbamazépine (multiplication par 3), de phénytoïne (multiplication par 2) et d'oxcarbazépine (multiplication par 2), qui sont des inducteurs connus des enzymes du métabolisme (voir rubrique «Pharmacocinétique»). Il convient de tenir compte de cet effet dans le cadre du schéma thérapeutique et de prendre les mesures thérapeutiques appropriées lors de l'ajout ou du retrait de ces médicaments antiépileptiques.
- +Le clonazépam, le lévétiracétam, le phénobarbital, le topiramate, le zonisamide, le clobazam, la lamotrigine et l'acide valproïque n'ont pas eu d'effet clinique pertinent sur la clairance de Fycompa.
- +Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles, Fycompa n'a pas eu d'effet cliniquement pertinent sur la clairance du clonazépam, du lévétiracétam, du phénobarbital, de la phénytoïne, du topiramate, du zonisamide, de la carbamazépine, du clobazam, de la lamotrigine et de l'acide valproïque à la plus forte dose de pérampanel évaluée (8 et 12 mg/jour).
- +Le pérampanel diminue de 26% la clairance de l'oxcarbazépine. L'oxcarbazépine est rapidement métabolisée en métabolite actif, la monohydroxycarbazépine, par la réductase cytosolique. L'effet du pérampanel sur les concentrations de la monohydroxycarbazépine n'est pas connu.
-Des études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. Les données disponibles à ce sujet dans la population pédiatrique sont limitées: une analyse pharmacocinétique de population de patients adolescents inclus dans les études cliniques de phase III n'a mis en évidence aucune différence notable entre cette population et la population générale.
- +Des études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. Les données disponibles à ce sujet dans la population pédiatrique sont limitées: une analyse pharmacocinétique de population de patients adolescents ≥12 ans et d'enfants âgés de 4 à 11 ans n'a mis en évidence aucune différence notable par rapport à la population adulte.
-Fertilité
-L'effet du pérampanel sur la fertilité humaine n'a pas été établi. Les effets observés dans les études animales n'affectaient pas la fertilité (voir «Données précliniques»).
-Les études menées chez des rates allaitantes ont mis en évidence l'excrétion de pérampanel et/ou de ses métabolites dans le lait (pour plus d'informations, voir rubrique «Données précliniques»). On ne sait pas si le pérampanel est excrété dans le lait maternel chez la femme. Un risque pour les nouveaunés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise entre interrompre l'allaitement ou arrêter le traitement par Fycompa en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
- +Les études menées chez des rates allaitantes ont mis en évidence l'excrétion de pérampanel et/ou de ses métabolites dans le lait (pour plus d'informations, voir rubrique «Données précliniques»). On ne sait pas si le pérampanel est excrété dans le lait maternel chez la femme. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise entre interrompre l'allaitement ou arrêter le traitement par Fycompa en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
- +Fertilité
- +L'effet du pérampanel sur la fertilité humaine n'a pas été établi. Les effets observés dans les études animales n'affectaient pas la fertilité (voir «Données précliniques»).
- +
-Effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement: dans les études cliniques de phase III contrôlées, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables était de 2,9%, 7,7% et 19,2% respectivement chez les patients randomisés pour recevoir le pérampanel aux doses recommandées de 4 mg, 8 mg et 12 mg/jour et de 4,8% chez les patients du groupe placebo. Les effets indésirables les plus fréquents (>10% dans l'ensemble des groupes pérampanel et incidence supérieure chez les patients sous placebo) ayant entraîné l'arrêt du traitement étaient les vertiges et la somnolence.
- +Effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement: dans les études cliniques de phase III contrôlées, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables était de 1,7% (3/172), 4,2% (18/431) et 13,7% (35/255) respectivement chez les patients randomisés pour recevoir le pérampanel aux doses recommandées de 4 mg, 8 mg et 12 mg/jour et de 1,4% (6/442) chez les patients du groupe placebo. Les effets indésirables les plus fréquents (>10% dans l'ensemble des groupes pérampanel et incidence supérieure chez les patients sous placebo) ayant entraîné l'arrêt du traitement étaient les vertiges et la somnolence.
-Dans les études cliniques de phase III contrôlées menées chez des patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables a été de 4,9% chez les patients du groupe pérampanel (jusqu'à 8 mg/j) et de 1,2% chez les patients du groupe placebo. L'effet indésirable le plus fréquent (>2% dans l'ensemble des groupes pérampanel et incidence supérieure chez les patients sous placebo) ayant entraîné l'arrêt du traitement était les vertiges.
- +Dans les études cliniques de phase III contrôlées, menées chez des patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires, le taux d'arrêt de traitement en raison d'effets indésirables a été de 4,9% (4/81) chez les patients du groupe pérampanel (jusqu'à 8 mg/j) et de 1,2% (1/82) chez les patients du groupe placebo. L'effet indésirable le plus fréquent (>2% dans l'ensemble des groupes pérampanel et incidence supérieure chez les patients sous placebo) ayant entraîné l'arrêt du traitement était les vertiges.
- +Selon la base de données de 180 patients pédiatriques traités par le pérampanel dans le cadre d'une étude multicentrique en ouvert, le profil de sécurité global chez les enfants a été comparable à celui établi pour les adolescents et les adultes, excepté la somnolence, l'irritabilité, l'agressivité et l'agitation qui ont été rapportées plus fréquemment dans le cadre de l'étude pédiatrique que dans les études réalisées chez les adolescents et les adultes. Les données disponibles chez les enfants n'ont mis en évidence aucun effet cliniquement significatif sur les paramètres de croissance et de développement, y compris le poids corporel, la taille, la fonction thyroïdienne, le taux d'IGF-1 (insulinlike-growth-factor-1), la fonction cognitive (évaluée par le programme d'évaluation neuropsychologique d'Aldenkamp-Baker [ABNAS]), le comportement (évalué par la liste de contrôle du comportement de l'enfant [CBCL]) et la dextérité (évaluée par le test de la planche à trous Lafayette [LGPT]). Cependant, les effets à long terme (au-delà d'1 an) sur l'apprentissage, l'intelligence, la croissance, la fonction endocrinienne et la puberté chez les enfants demeurent inconnus.
- +
-Il n'existe pas d'antidote spécifique pour les effets du pérampanel. Un traitement symptomatique et de maintien des fonctions vitales, comprenant la surveillance des signes vitaux et l'observation de l'état clinique du patient est indiqué. Du fait de sa demi-vie longue, les effets provoqués par le pérampanel peuvent être prolongés. En raison de la faible clairance rénale, les mesures spécifiques telles qu'une diurèse forcée, une dialyse ou une hémoperfusion sont peu susceptibles d'être efficaces.
- +Il n'existe pas d'antidote spécifique pour les effets du pérampanel. Un traitement symptomatique et de maintien des fonctions vitales, comprenant la surveillance des signes vitaux et l'observation de l'état clinique du patient, est indiqué. Du fait de sa demi-vie longue, les effets provoqués par le pérampanel peuvent être prolongés. En raison de la faible clairance rénale, les mesures spécifiques telles qu'une diurèse forcée, une dialyse ou une hémoperfusion sont peu susceptibles d'être efficaces.
-Code ATC: N03AX22
- +Code ATC
- +N03AX22
-Dans une étude réalisée chez des volontaires sains, on a eu recours à des méthodes standard d'évaluation afin de déterminer les effets du pérampanel sur la vigilance et la mémoire. Après l'administration de doses uniques et répétées maximales de 12 mg de pérampanel par jour aucune altération n'a été observée.
- +Dans une étude réalisée chez des volontaires sains, on a eu recours à des méthodes standard d'évaluation afin de déterminer les effets du pérampanel sur l'attention et la mémoire. Après l'administration de doses uniques et répétées maximales de 12 mg de pérampanel par jour aucune altération n'a été observée.
- +Dans une étude non contrôlée, en ouvert, réalisée chez des patients pédiatriques, aucune modification cliniquement pertinente de la fonction cognitive, d'après l'évaluation ABNAS, n'a été observée par rapport à la situation initiale à la suite du traitement par le pérampanel en association (voir également «Propriétés/Effets», «Population pédiatrique»).
- +Patients pédiatriques
- +Une étude non contrôlée en ouvert (étude 311) a été menée afin d'établir le lien entre exposition et efficacité du pérampanel en association chez 180 patients pédiatriques âgés de 4 à 11 ans présentant des crises d'épilepsie partielles ou des crises généralisées tonico-cloniques primaires insuffisamment contrôlées. La posologie était augmentée progressivement sur 11 semaines jusqu'à une dose cible de 8 mg/jour ou jusqu'à la dose maximale tolérée (sans dépasser 12 mg/jour) pour les patients n'utilisant pas de médicaments antiépileptiques inducteurs du CYP3A (carbamazépine, oxcarbazépine, eslicarbazépine et phénytoïne), ou jusqu'à une dose de 12 mg/jour ou la dose maximale tolérée (sans dépasser 16 mg/jour) pour les patients utilisant un médicament antiépileptique concomitant inducteur du CYP3A. La dose atteinte au terme de la période de titration a été maintenue pendant 12 semaines (pour un total de 23 semaines d'exposition à la fin de l'étude principale). Les patients qui sont entrés dans la phase d'extension ont été traités pendant 29 semaines supplémentaires (pour un total de 52 semaines d'exposition).
- +Chez les patients présentant des crises d'épilepsie partielles (n = 148 patients), la variation médiane de la fréquence des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs ≥50%, et le taux d'absence de crises après 23 semaines de traitement par le pérampanel étaient respectivement de -40,1%, 46,6% (n = 69/148), et 11,5% (n = 17/148) pour la totalité des crises partielles. Les effets du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40-52: n = 108 patients, -69,4%), le taux de répondeurs à 50% (semaines 40-52: 62,0%, n = 67/108), et le taux d'absence de crises (semaines 40-52: 13,0%, n = 14/108) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par le pérampanel.
- +Dans un sous-groupe de patients atteints de crises d'épilepsie partielles avec généralisation secondaire (n = 54 patients), les valeurs correspondantes étaient respectivement de -58,7%, 64,8% (n = 35/54) et 18,5% (n = 10/54) pour les crises généralisées tonico-cloniques secondaires.
- +Les effets du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40–52: n = 41 patients, -73,8%), le taux de répondeurs à 50% (semaines 40–52: 80,5%, n = 33/41) et le taux d'absence de crises (semaines 40–52: 24,4%, n = 10/41) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par le pérampanel.
- +Chez les patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires (n = 22 patients, dont 19 patients âgés de 7 à < 12 ans et 3 patients âgés de 4 à < 7 ans), la variation médiane de la fréquence des crises sur une période de 28 jours, le taux de répondeurs ≥50% et le taux d'absence de crises étaient respectivement de -69,2%, 63,6% (n = 14/22) et 54,5% (n = 12/22). Les effets du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40–52: n = 13 patients -100,0 %), le taux de répondeurs à 50% (semaines 40–52: 61,5%, n = 8/13) et le taux d'absence de crises (semaines 40–52: 38,5%, n = 5/13) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par le pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec prudence.
- +Des résultats similaires ont été obtenus dans un sous-groupe de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires d'épilepsie généralisée idiopathique (EGI) (n = 19 patients, dont 17 patients âgés de 7 à < 12 ans et 2 patients âgés de 4 à < 7 ans), les valeurs correspondantes étaient respectivement de 56,5%, 63,2% (n = 12/19) et 52,6% (n = 10/19). Les effets du traitement sur la diminution médiane de la fréquence des crises (semaines 40–52: n = 11 patients, -100,0 %), le taux de répondeurs à 50% (semaines 40–52: 54,5%, n = 6/11) et le taux d'absence de crises (semaines 40–52: 36,4 %, n = 4/11) se sont poursuivis après 52 semaines de traitement par le pérampanel. En raison du nombre très limité de patients, ces résultats doivent être interprétés avec prudence.
- +Après 23 et 52 semaines de traitement par le pérampanel, l'état de respectivement 42,6% (n = 52/122), et 53,8% (n = 56/104) des patients présentant des crises d'épilepsie partielles, de 43,8% (n = 21/48) et de 61,5 % (n = 24/39) dans le sous-groupe des patients atteints de crises d'épilepsie partielles avec généralisation secondaire, de 34,8% (n = 8/23) et 47,1% (n = 8/17) des patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires et de 35,3% (n = 6/17) et 58,3 % (n = 7/12) dans le sous-groupe de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires d'épilepsie généralisée idiopathique (EGI) s'est fortement ou très fortement amélioré en comparaison avec la situation initiale, l'amélioration étant évaluée sur la base du score obtenu au questionnaire CGIC (Clinical Global Impression of Change).
-La pharmacocinétique du pérampanel a été étudiée chez des volontaires sains adultes (âgés de 18 à 79 ans), des adultes et adolescents présentant des crises d'épilepsie partielles et des patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires, des adultes atteints de la maladie de Parkinson, des adultes présentant une neuropathie diabétique, des adultes atteints de sclérose en plaques et des patients présentant une insuffisance hépatique.
- +La pharmacocinétique du pérampanel a été étudiée chez des volontaires sains adultes (âgés de 18 à 79 ans), des adultes, des adolescents et des patients pédiatriques présentant des crises d'épilepsie partielles et des patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires, des adultes atteints de la maladie de Parkinson, des adultes présentant une neuropathie diabétique, des adultes atteints de sclérose en plaques et des patients présentant une insuffisance hépatique.
-Chez des volontaires sains, l'augmentation des concentrations plasmatiques du pérampanel a été directement proportionnelle à celle des doses administrées dans la fourchette de doses comprises entre 2 mg et 12 mg. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 8 mg/jour dans des études cliniques contrôlées contre placebo, une relation linéaire entre la dose et la concentration plasmatique de pérampanel a été observée.
-En cas d'administration à jeun, le pérampanel suspension buvable est bioéquivalent sur une base mg/mg au pérampanel comprimés. Après administration d'une dose unique de 12 mg des deux formulations avec un repas riche en graisses, l'ASC0-inf du pérampanel suspension buvable est équivalente, la Cmax est inférieure d'environ 23 % et le temps jusqu'à l'exposition plasmatique maximale (tmax) est prolongé de 2 heures par rapport à la formulation en comprimés. Cependant, une analyse pharmacocinétique de population a démontré qu'en conditions d'exposition à l'état d'équilibre simulées, la Cmax et l'ASC0-24h du pérampanel suspension buvable étaient bioéquivalentes à celles de la formulation en comprimés, tant après administration à jeun qu'avec un repas. Après administration avec un repas riche en graisses d’une dose unique de 12 mg de pérampanel suspension buvable, la Cmax et ASC0-inf étaient inférieures d’environ 22 % et 13 % respectivement par rapport à l’administration à jeun.
- +Dans une analyse pharmacocinétique de population sur des données groupées issues de 20 études de phase I menées chez des volontaires sains qui recevaient des doses de pérampanel uniques ou répétées comprises entre 0,2 et 36 mg, d'une étude de phase II et de cinq études de phase III menées chez des patients présentant des crises d'épilepsie partielles qui recevaient du pérampanel à des doses comprises entre 2 et 16 mg/jour et deux études de phase III menées chez des patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires qui recevaient du pérampanel à des doses comprises entre 2 et 14 mg/jour, une relation linéaire entre la dose et la concentration plasmatique de pérampanel a été observée.
- +En cas d'administration à jeun, le pérampanel suspension buvable est bioéquivalent sur une base mg/mg au pérampanel comprimés. Après administration d'une dose unique de 12 mg des deux formulations avec un repas riche en graisses, l'ASC0-inf du pérampanel suspension buvable est équivalente, la Cmax est inférieure d'environ 23 % et le temps jusqu'à l'exposition plasmatique maximale (tmax) est prolongé de 2 heures par rapport à la formulation en comprimés. Cependant, une analyse pharmacocinétique de population a démontré qu'en conditions d'exposition à l'état d'équilibre simulées, la Cmax et l'ASC0-24h du pérampanel suspension buvable étaient bioéquivalentes à celles de la formulation en comprimés, tant après administration à jeun qu'avec un repas. Après administration avec un repas riche en graisses d'une dose unique de 12 mg de pérampanel suspension buvable, la Cmax et ASC0-inf étaient inférieures d'environ 22 % et 13 % respectivement par rapport à l'administration à jeun.
-Le pérampanel est fortement métabolisé par oxydation primaire suivie d'une glucuroconjugaison. Le métabolisme du pérampanel est contrôlé en priorité par le CYP3A4 et/ou le CYP3A5, et pour une part plus faible par le CYP1A2 et le CYP2B6, sur la base de résultats d'études in-vitro, dans lesquelles du CYP humain recombinant et des microsomes hépatiques humains étaient utilisés. Après l'administration de pérampanel radiomarqué, les métabolites du pérampanel n'ont été retrouvés qu'à l'état de traces dans le plasma.
- +Le pérampanel est fortement métabolisé par oxydation primaire suivie d'une glucuroconjugaison. Le métabolisme du pérampanel est contrôlé en priorité par le CYP3A4 et/ou le CYP3A5, et pour une part plus faible par le CYP1A2 et le CYP2B6, sur la base de résultats d'études in vitro, dans lesquelles du CYP humain recombinant et des microsomes hépatiques humains étaient utilisés. Après l'administration de pérampanel radiomarqué, les métabolites du pérampanel n'ont été retrouvés qu'à l'état de traces dans le plasma.
-La pharmacocinétique du pérampanel n'a pas été évaluée de façon systématique chez les patients insuffisants rénaux. Le pérampanel est éliminé presque exclusivement par métabolisme suivi d'une excrétion rapide des métabolites; les métabolites du pérampanel ne sont retrouvés qu'à l'état de traces dans le plasma. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles ayant une clairance de la créatinine comprise entre 39 et 160 ml/min et qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel n'a pas été influencée par la clairance de la créatinine.
- +La pharmacocinétique du pérampanel n'a pas été évaluée de façon systématique chez les patients insuffisants rénaux. Le pérampanel est éliminé presque exclusivement par métabolisme suivi d'une excrétion rapide des métabolites; les métabolites du pérampanel ne sont retrouvés qu'à l'état de traces dans le plasma. Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles ayant une clairance de la créatinine comprise entre 39 et 160 ml/min et qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlées contre placebo, la clairance du pérampanel n'a pas été influencée par la clairance de la créatinine.
-Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 8 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlés contre placebo, la clairance du pérampanel chez les femmes (0,54 l/h) était plus faible de 18% que chez les hommes (0,66 l/h).
- +Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients présentant des crises d'épilepsie partielles et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 8 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlées contre placebo, la clairance du pérampanel chez les femmes (0,5264 l/h) était plus faible de 18.5% que chez les hommes (0,646 l/h).
-Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients (âgés de 12 à 74 ans), présentant des crises d'épilepsie partielles et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à 8 mg/jour et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires (âgés de 12 à 58 ans) qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlés contre placebo, aucun effet significatif dû à l'âge sur la clairance du pérampanel n'a été observé.
-Adolescents (âgés de 12 à 18 ans)
-Une analyse pharmacocinétique de population des patients adolescents inclus dans les études de phase II et III n'a mis en évidence aucune différence notable entre cette population et la population générale.
- +Dans une analyse pharmacocinétique de population de patients (âgés de 12 à 74 ans), présentant des crises d'épilepsie partielles et recevant le pérampanel à des doses allant jusqu'à 8 mg/jour et de patients présentant des crises généralisées tonico-cloniques primaires (âgés de 12 à 58 ans) qui recevaient le pérampanel à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour dans le cadre d'études cliniques contrôlées contre placebo, aucun effet significatif dû à l'âge sur la clairance du pérampanel n'a été observé. Une adaptation posologique n'est pas jugée nécessaire chez les patients âgés.
- +Patients pédiatriques
- +Une analyse pharmacocinétique de population sur des données combinées obtenues auprès d'enfants âgés de 4 à 11 ans, d'adolescents âgés de 12 ans ou plus et d'adultes a montré que la clairance du pérampanel augmentait avec l'augmentation du poids corporel. Par conséquent, il est nécessaire d'adapter la posologie chez les enfants âgés de 4 à 11 ans dont le poids corporel est < 30 kg (voir également «Posologie/mode d'emploi»).
- +Pharmacologie de sécurité
-Dans une étude de pharmacologie de sécurité réalisé chez le rat, une augmentation dose-dépendante de la température corporelle (allant jusqu'à +0,6 °C pour 5 mg/kg) a été observée. Dans les études de toxicité une hypothermie a parfois été observée après administration répétée de doses élevées. Dans les études cliniques, il n'a pas été constaté d'augmentation ou de diminution sensible de la température corporelle.
- +Dans une étude de pharmacologie de sécurité réalisée chez le rat, une augmentation dose-dépendante de la température corporelle (allant jusqu'à +0,6 °C pour 5 mg/kg) a été observée. Dans les études de toxicité, une hypothermie a parfois été observée après administration répétée de doses élevées. Dans les études cliniques, il n'a pas été constaté d'augmentation ou de diminution sensible de la température corporelle.
- +Toxicité en cas d'administration répétée
- +Mutagénicité
- +Carcinogénicité
- +
-Dans les études effectuées chez l'animal une incidence plus élevée de réactions cutanées après exposition à la lumière UV (formation de rides, apparition de zones blanches ou de zones erythémateuses/rouges) avec une marge de sécurité de ≤3 (basée sur l'exposition systémique, l'ASC et une dose clinique de 12 mg de pérampanel/jour) a été observée. Des études de distribution tissulaire avec le 14C-pérampanel ont mis en évidence de longs temps de rétention concernant la radioactivité (jusqu'à 110 semaines) dans le globe oculaire chez les rongeurs et les non rongeurs. Les études de toxicité générales n'ont, certes, pas mis en évidence de lésions ophtalmoscopiques ou histopathologiques oculaires liés au traitement après administration répétée. Cependant, dans l'étude de cancérogénicité d'une durée de 2 ans, une kératite dose-dépendante (≥3 mg/kg/jour, marge de sécurité <1 basée sur l'exposition systémique, l'ASC et une dose clinique de 12 mg de pérampanel/jour) et des infiltrations des cellules inflammatoires/des ulcères de la peau (≥3 mg/kg/jour, marge de sécurité <1 basée sur l'exposition systémique, l'ASC et une dose clinique de 12 mg de pérampanel/jour) ont été observées chez la souris. Les effets non néoplasiques sur le tractus uro-génital (dilatations et lésions mésenchymateuses) qui sont apparus dans le cadre de cette étude peuvent s'expliquer par une rétention urinaire/des obstructions rénales et vésiculaires.
- +Toxicité sur la reproduction
-Dans des études de toxicité effectuée chez de jeunes rats et chiens une hypersensibilité au pérampanel a été observée en comparaison avec des animaux adultes à une exposition systémique similaire.
- +Analyses de toxicité chez des animaux juvéniles
- +Dans des études de toxicité effectuée chez de jeunes rats et chiens, une hypersensibilité au pérampanel a été observée en comparaison avec des animaux adultes à une exposition systémique similaire.
- +Autres données (phototoxicité)
- +Dans les études effectuées chez l'animal une incidence plus élevée de réactions cutanées après exposition à la lumière UV (formation de rides, apparition de zones blanches ou de zones érythémateuses/rouges) avec une marge de sécurité de ≤3 (basée sur l'exposition systémique, l'ASC et une dose clinique de 12 mg de pérampanel/jour) a été observée. Des études de distribution tissulaire avec le 14C-pérampanel ont mis en évidence de longs temps de rétention concernant la radioactivité (jusqu'à 110 semaines) dans le globe oculaire chez les rongeurs et les non-rongeurs. Les études de toxicité générales n'ont, certes, pas mis en évidence de lésions ophtalmoscopiques ou histopathologiques oculaires liées au traitement après administration répétée. Cependant, dans l'étude de cancérogénicité d'une durée de 2 ans, une kératite dose-dépendante (≥3 mg/kg/jour, marge de sécurité <1 basée sur l'exposition systémique, l'ASC et une dose clinique de 12 mg de pérampanel/jour) et des infiltrations des cellules inflammatoires/des ulcères de la peau (≥3 mg/kg/jour, marge de sécurité <1 basée sur l'exposition systémique, l'ASC et une dose clinique de 12 mg de pérampanel/jour) ont été observées chez la souris. Les effets non néoplasiques sur le tractus uro-génital (dilatations et lésions mésenchymateuses) qui sont apparus dans le cadre de cette étude peuvent s'expliquer par une rétention urinaire/des obstructions rénales et vésiculaires.
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-Décembre 2020.
- +Juillet 2021.
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