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Accueil - Information professionnelle sur Pravastatin Spirig HC 10mg - Changements - 14.09.2017
90 Changements de l'information professionelle Pravastatin Spirig HC 10mg
  • -Posologie pour le traitement de la prophylaxie secondaire après infarctus du myocarde: 40 mg par jour. Si l'on atteint un taux des LDL d'environ 3,2 mmol/l, on pourrait considérer une posologie inférieure à 40 mg pour réduire le risque d'effets coronaires (voir aussi «Propriétés/Effets: Résultats obtenus de l'étude CARE»).
  • +Posologie pour le traitement de la prophylaxie secondaire après infarctus du myocarde: 40 mg par jour. Si l'on atteint un taux des LDL d'environ 3.2 mmol/l, on pourrait considérer une posologie inférieure à 40 mg pour réduire le risque d'effets coronaires (voir aussi «Propriétés/Effets: Résultats obtenus de l'étude CARE»).
  • -Enfants et adolescents souffrant d'hypercholésterolémie hétérozygote familiale
  • +Enfants et adolescents souffrant d'hypercholésterolémie hétérozygote familiale:
  • -Personnes sous ciclosporine
  • +Personnes sous ciclosporine:
  • -Personnes âgées et patients avec insuffisance rénale
  • +Personnes âgées et patients avec insuffisance rénale:
  • -Patients avec maladie hépatique
  • +Patients avec maladie hépatique:
  • -Traitement associé à l'acide nicotinique, au probucol, au gemfibrozil et aux résines échangeuses d'ions
  • -Les études pharmacocinétiques portant sur les interactions pharmacocinétiques associant la pravastatine à l'acide nicotinique, au probucol et au gemfibrozil n'ont révélé aucune affection de la biodisponibilité de la pravastatine; voir aussi «Interactions».
  • +Traitement associé à l'acide nicotinique, au probucol et aux résines échangeuses d'ions
  • +Les études pharmacocinétiques portant sur les interactions pharmacocinétiques associant la pravastatine à l'acide nicotinique et au probucol n'ont révélé aucune affection de la biodisponibilité de la pravastatine; voir aussi «Interactions».
  • -Maladie hépatique active et élévation persistante inconnue des transaminases (SGOT [ASAT], SGPT [ALAT], >3 fois la valeur normale supérieure), cholestase (voir aussi «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables: Foie»).
  • +Maladie hépatique active et élévation persistante inconnue des transaminases (SGOT [ASAT], SGPT [ALAT], >3 fois la valeur normale supérieure), et cholestase (voir aussi «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables: Foie»).
  • -Comme avec d'autres agents hypolipémiants, il faudrait contrôler régulièrement les valeurs hépatiques (transaminases) durant le traitement par Pravastatine Spirig HC. On surveillera particulièrement attentivement les sujets dont les transaminases s'élèvent au cours du traitement; chez ces patients, il faudrait immédiatement répéter les analyses et les effectuer plus fréquemment. Au cas où l'alanine aminotransférase (ALAT, SGPT) et l'aspartate aminotransférase (ASAT, SGOT) progresseraient à plus de 3 fois la valeur normale ou persisteraient, on devrait arrêter le traitement. Voir aussi «Contre-Indications» et «Effet indésirables: Foie».
  • +Comme avec d'autres agents hypolipémiants, il faudrait contrôler régulièrement les valeurs hépatiques (transaminases) durant le traitement par Pravastatine Spirig HC. On surveillera particulièrement attentivement les sujets dont les transaminases s'élèvent au cours du traitement; chez ces patients, il faudrait immédiatement répéter les analyses et les effectuer plus fréquemment. Au cas où l'alanine aminotransférase (ALAT, SGPT) et l'aspartate aminotransférase (ASAT, SGOT) progresseraient à plus de 3 fois la valeur normale ou persisteraient, on devrait arrêter le traitement. Voir aussi «Contre-indications» et «Effet indésirables: Foie».
  • -Certains indices suggèrent que la classe des statines provoquent une augmentation de la glycémie. Chez certains patients présentant un risque accru de développer un diabète, cet effet peut conduire à un degré d'hyperglycémie nécessitant un traitement antidiabétique approprié. Ce phénomène n'est toutefois pas une raison d'arrêter le traitement aux statines, étant donné que la réduction du risque vasculaire obtenue sous statines l'emporte sur le risque de diabète. Les patients à risque (glycémie à jeun de 5,6 à 6,9 mmol/l, IMC >30 kg/m², taux accrus de triglycérides, hypertension) doivent être surveillés aussi bien cliniquement que biochimiquement selon les recommandations nationales.
  • +Certains indices suggèrent que la classe des statines provoque une augmentation de la glycémie. Chez certains patients présentant un risque accru de développer un diabète, cet effet peut conduire à un degré d'hyperglycémie nécessitant un traitement antidiabétique approprié. Ce phénomène n'est toutefois pas une raison d'arrêter le traitement aux statines, étant donné que la réduction du risque vasculaire obtenue sous statines l'emporte sur le risque de diabète. Les patients à risque (glycémie à jeun de 5,6 à 6,9 mmol/l, IMC >30 kg/m², taux accrus de triglycérides, hypertension) doivent être surveillés aussi bien cliniquement que biochimiquement selon les recommandations nationales.
  • -Myopathie/Rhabdomyolyse
  • +Myopathie/Rhabdomyolyse:
  • -Contrôle et interprétation du taux de la créatine kinase
  • -·Il n'est pas recommandé de faire des contrôles de routine du taux de la créatine kinase (CK) ou d'autres enzymes musculaires chez les patients asymptomatiques recevant un inhibiteur de la HMG-CoA réductase. Cependant, avant l'administration d'un inhibiteur de la HMG-CoA réductase, on recommande de mesurer la CK chez les personnes particulièrement prédisposées et les patients qui ont subi des symptômes musculaires sous le traitement par un inhibiteur de la HMG-CoA réductase (voir description ci-dessous). Au cas où la valeur initiale de la CK serait significativement élevée (>5 fois la limite supérieure de la norme), on recommande de mesurer la créatine kinase encore une fois environ 5 à 7 jours plus tard afin de confirmer les résultats. Le taux mesuré sera évalué en relation avec d'autres facteurs potentiels qui pourraient provoquer des troubles musculaires passagers (p.ex. efforts physiques intenses, traumatisme musculaire).
  • -·Avant le traitement: La prudence s'impose chez les patients avec une prédisposition (p.ex. insuffisance rénale, hypothyroïdie, antécédents de toxicité musculaire sous traitement par des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase ou par des fibrates, maladie musculaire héréditaire ou prédisposition pour une maladie musculaire en raison d'anamnèse familiale, abus d'alcool). Dans ces cas, on devrait mesurer la CK avant l'instauration du traitement. Un contrôle de la CK avant la thérapie sera aussi envisagé chez les patients agés de plus de 70 ans, particulièrement lorsqu'ils ont d'autres prédispositions. Au cas où la CK serait significativement élevée (valeur initiale >5 fois la limite supérieure de la norme) on renoncera au traitement et on mesurera la CK encore une fois 5 à 7 jours plus tard. La valeur initiale de la créatine kinase pourrait être utile comme référence au cas où le taux augmenterait plus tard durant la thérapie par l'inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
  • -·Durant le traitement: Les patients devraient être avisés d'informer leur médecin immédiatement de tous les troubles musculaires (douleurs, tensions, faiblesses, crampes) d'étiologie inconnue. Dans ces cas, on procédéra au contrôle de la CK. Si celle-ci est significativement élevée (>5 fois la limite supérieure de la norme), il faudrait arrêter le traitement par l'inhibiteur de la HMG-CoA réductase. L'arrêt du traitement sera également envisagé si les symptômes musculaires sont sévères et posent une gêne quotidienne pour le patient, même au cas où la CK serait ≤5 fois de la norme. Si les symptômes régressent et le taux de la CK se normalise, on pourrait envisager la ré-introduction du traitement par l'inhibiteur de la HMG-CoA réductase, tout en utilisant la dose la plus basse et en surveillant le patient de près. Si l'on suspecte le patient d'avoir une maladie musculaire héréditaire, on ne recommandera pas la ré-introduction du traitement par l'inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
  • +Contrôle et interprétation du taux de la créatine kinase:
  • +·Il n'est pas recommandé de faire des contrôles de routine du taux de la créatine kinase (CK) ou d'autres enzymes musculaires chez les patients asymptomatiques recevant une thérapie par une statine. Cependant, avant l'administration d'une statine, on recommande de mesurer la CK chez les personnes particulièrement prédisposées et les patients qui ont subi des symptômes musculaires sous le traitement par une statine (voir description ci-dessous). Au cas où la valeur initiale de la CK serait significativement élevée (>5 fois la limite supérieure de la norme), on recommande de mesurer la créatine kinase encore une fois environ 5 à 7 jours plus tard afin de confirmer les résultats. Le taux mesuré sera évalué en relation avec d'autres facteurs potentiels qui pourraient provoquer des troubles musculaires passagers (p.ex. efforts physiques intenses, traumatisme musculaire).
  • +·Avant le traitement: La prudence s'impose chez les patients avec une prédisposition (p.ex. âge avancé (>65), insuffisance rénale, hypothyroïdie non contrôlée (hypothyréose), antécédents de toxicité musculaire sous traitement par des statines ou par des fibrates, maladie musculaire héréditaire ou prédisposition pour une maladie musculaire en raison d'anamnèse familiale, abus d'alcool). Dans ces cas, on devrait mesurer la CK avant l'instauration du traitement. Un contrôle de la CK avant la thérapie sera aussi envisagé chez les patients agés de plus de 70 ans, particulièrement lorsqu'ils ont d'autres prédispositions. Au cas où la CK serait significativement élevée (valeur initiale >5 fois la limite supérieure de la norme) on renoncera au traitement et on mesurera la CK encore une fois 5 à 7 jours plus tard. La valeur initiale de la créatine kinase pourrait être utile comme référence au cas où le taux augmenterait plus tard durant la thérapie par la statine.
  • +·Durant le traitement: Les patients devraient être avisés d'informer leur médecin immédiatement de tous les troubles musculaires (douleurs, tensions, faiblesses, crampes) d'étiologie inconnue. Dans ces cas, on procédéra au contrôle de la CK. Si celle-ci est significativement élevée (>5 fois la limite supérieure de la norme), il faudrait arrêter le traitement par la statine. L'arrêt du traitement sera également envisagé si les symptômes musculaires sont sévères et posent une gêne quotidienne pour le patient, même au cas où la CK serait ≤5 fois de la norme. Si les symptômes régressent et le taux de la CK se normalise, on pourrait envisager la ré-introduction du traitement par la statine, tout en utilisant la dose la plus basse et en surveillant le patient de près. Si l'on suspecte le patient d'avoir une maladie musculaire héréditaire, on ne recommandera pas la ré-introduction du traitement par la statine.
  • +Dans de très rares cas, une myopathie nécrosante immuno-médiée (immune-mediated necrotizing myopathy, IMNM) a été signalée pendant ou après le traitement par certaines statines, en ce compris la pravastatine. Les caractéristiques cliniques d'une IMNM sont une faiblesse musculaire proximale persistante et des valeurs accrues de créatine kinase sérique, qui demeurent importantes malgré l'arrêt du traitement aux statines.
  • +Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (statines), Pravastatine Spirig HC y compris, ne doivent pas être utilisés conjointement à des préparations systémiques à base d'acide fusidique.
  • +Des cas de rhabdomyolyse (avec décès dans quelques cas) ont été signalés chez des patients qui recevaient des préparations systémiques à base d'acide fusidique en association à des statines (voir «Interactions»).
  • +Le traitement par Pravastatine Spirig HC doit être arrêté pendant une thérapie systémique à base d'acide fusidique qui s'avère indispensable. Les patients doivent être informés qu'ils doivent solliciter un avis médical immédiatement s'ils remarquent des signes de faiblesse, de douleurs ou de sensibilité musculaires.
  • +Le traitement aux statines peut reprendre 7 jours après la dernière dose d'acide fusidique.
  • +Dans des situations exceptionnelles, si un traitement systémique continu par acide fusidique est nécessaire, l'utilisation concomitante de Pravastatine Spirig HC et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous étroite surveillance médicale.
  • +Pneumopathie interstitielle
  • +Avec certaines statines, dont la pravastatine, des cas isolés de pneumopathie interstitielle ont été signalés, en particulier en cas de traitement à long terme (voir «Effets indésirables, Étude observationnelle postmarketing»). Les symptômes peuvent comprendre: détresse respiratoire (dyspnée), toux sèche et détérioration de la santé globale (fatigue, perte de poids et fièvre). Si l'on suspecte que le patient a contracté une pneumopathie interstitielle, le traitement aux statines doit être arrêté.
  • -Conseils pour les patients présentant une intolérance au lactose
  • -Les comprimés contiennent du lactose. Patients avec une intolérance au galactose congénitale, un déficit en lactase ou malabsorption du glucose et du galactose, ne doivent pas prendre le médicament.
  • +Conseils pour les patients présentant une intolérance au lactose: les comprimés contiennent du lactose. Patients avec une intolérance au galactose congénitale, un déficit en lactase ou malabsorption du glucose et du galactose, ne doivent pas prendre le médicament.
  • -Une étude d'interaction avec la ciclosporine a montré une élévation des taux de pravastatine (AUC = 2,3 fois et Cmax = 2,6 fois). Les taux de ciclosporine n'ont pas été mesurés.
  • +Une étude d'interaction avec la ciclosporine a montré une élévation des taux de pravastatine (AUC = 2.3 fois et Cmax = 2.6 fois). Les taux de ciclosporine n'ont pas été mesurés.
  • -Erythromycine/clarithromycine
  • -Dans une étude d'interaction avec l'érythromycine, une augmentation statistiquement significative de l'AUC (70%) et de la Cmax (121%) a été observée pour la pravastatine; dans une étude avec la clarithromycine, ces paramètres de la pravastatine ont été significativement augmentés sur le plan statistique (AUC = 110% et Cmax = 127%). Aucune élévation de la demi-vie (T) n'a été observée.
  • -Ces altérations modérées de la biodisponibilité de la pravastatine pourraient être le résultat d'une accélération de la vidange gastrique provoquée par des «mycines», mais cela ne semble pas être cliniquement significatif.
  • +Macrolides
  • +Les macrolides peuvent augmenter l'exposition aux statines s'ils sont utilisés en association. Dans une étude d'interaction avec l'érythromycine, une augmentation statistiquement significative de l'AUC (70%) et de la Cmax (121%) a été observée pour la pravastatine; dans une étude avec la clarithromycine, ces paramètres de la pravastatine ont été significativement augmentés sur le plan statistique (AUC = 110% et Cmax = 127%). Aucune élévation de la demi-vie (T½) n'a été observée.
  • +Même si ces variations de la biodisponibilité de la pravastatine étaient modérées, la pravastatine ne doit être utilisée qu'avec prudence lorsqu'elle est associée à des antibiotiques macrolides en raison du risque potentiel accru de myopathies.
  • +L'utilisation de fibrates seuls a occasionnellement été associé à une myopathie. Un risque accru d'événements indésirables musculosquelettiques, y compris la rhabdomyolyse, a été signalé lorsque les fibrates étaient administrés avec d'autres statines. Ces événements indésirables ne pouvant pas être exclus avec la pravastatine, il faut généralement éviter l'association de pravastatine et de fibrates (p.ex. gemfibrozil, fénofibrate). Lorsque cette association est considérée comme nécessaire, une surveillance clinique étroite s'impose, couplée à une surveillance de la créatine phosphokinase (CPK) sérique.
  • -En général, la co-administration de la pravastatine avec des fibrates devrait être évitée.
  • +La co-administration de Pravastatine Spirig HC avec des fibrates devrait être évitée.
  • -Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase et les antifongiques de la classe des dérivés azolés inhibent la biosynthèse du cholestérol à différents niveaux. Chez les patients recevant de la ciclosporine et nécessitant un traitement systémique par un agent azolé, il faudrait interrompre l'administration de Pravastatine Spirig HC temporairement. Les patients qui ne reçoivent pas de ciclosporine devraient être surveillés attentivement lorsqu'ils sont mis sous traitement systémique par un antifongique azolé.
  • +Les statines et les antifongiques de la classe des dérivés azolés inhibent la biosynthèse du cholestérol à différents niveaux. Chez les patients recevant de la ciclosporine et nécessitant un traitement antifongique systémique par un agent azolé, il faudrait interrompre l'administration de Pravastatine Spirig HC temporairement. Les patients qui ne reçoivent pas de ciclosporine devraient être surveillés attentivement lorsqu'ils sont mis sous traitement systémique par un antifongique azolé.
  • +Préparations systémiques à base d'acide fusidique
  • +L'association de statines, y compris Pravastatine Spirig HC, et d'acide fusidique peut entraîner des rhabdomyolyses potentiellement mortelles. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains ont entraîné le décès) ont été signalés chez des patients qui recevaient des préparations systémiques à base d'acide fusidique en association à des statines (voir «Mises en garde et précautions»). Le mécanisme régissant cette interaction n'est pas connu.
  • +Le traitement par Pravastatine Spirig HC doit être arrêté pendant une thérapie systémique à base d'acide fusidique qui s'avère indispensable.
  • +Le traitement par Pravastatine Spirig HC peut reprendre sept jours après l'administration de la dernière dose d'acide fusidique.
  • +
  • -On ne connaît aucune interaction cliniquement significative entre la pravastatine et les agents thérapeutiques suivants: diurétiques, antihypertenseurs, glucosides digitaliques, inhibiteurs de l'ECA, anticalciques, bêta-bloquants et nitroglycérine.
  • +On ne connaît aucune interaction cliniquement significative entre la pravastatine et les agents thérapeutiques suivants: diurétiques, antihypertenseurs, glucosides digitaliques, inhibiteurs de l'ECA, antagonistes de calcium, bêta-bloquants et nitroglycérine.
  • -L'athérosclérose est un processus chronique, et une interruption du traitement hypolipémiant chez la femme enceinte n'a qu'une légère influence, à long terme, sur l'hypercholestérolémie primaire. Le cholestérol et ses dérivés sont essentiels pour le développement du fœtus (y compris la synthèse des stéroïdes et des membranes cellulaires). Comme les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase pourraient également inhiber la synthèse d'autres dérivés bioactifs du cholestérol, on ne peut pas exclure une affection du fœtus lors du traitement par ces agents durant la grossesse.
  • -On connaît quelques cas de malformations congénitales chez des nourrissons dont les mères, lorsqu'elles étaient enceintes, avaient pris un inhibiteur de la HMG-CoA réductase.
  • +L'athérosclérose est un processus chronique, et une interruption du traitement hypolipémiant chez la femme enceinte n'a qu'une légère influence, à long terme, sur l'hypercholestérolémie primaire. Le cholestérol et ses dérivés sont essentiels pour le développement du fœtus (y compris la synthèse des stéroïdes et des membranes cellulaires). Comme les statines pourraient également inhiber la synthèse d'autres dérivés bioactifs du cholestérol, on ne peut pas exclure une affection du fœtus lors du traitement par ces agents durant la grossesse.
  • +On connaît quelques cas de malformations congénitales chez des nourrissons dont les mères, lorsqu'elles étaient enceintes, avaient pris une statine.
  • -Des myalgies, myopathies, rhabdomyolyses, polyneuropathies et arthralgies ont été rapportées lors du traitement par des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (voir aussi ci-dessous «Muscles du squelette» et chapitre «Mises en garde et précautions»).
  • +Des myalgies, myopathies, rhabdomyolyses, polyneuropathies et arthralgies ont été rapportées lors du traitement par des statines (voir aussi ci-dessous «Muscles du squelette» et chapitre «Mises en garde et précautions»).
  • -De rares cas d'hépatite ont été rapportés.
  • -Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase ont été mis en rapport avec une élévation des taux sériques des enzymes hépatiques. On a occasionnellement observé chez les patients traités par la pravastatine une élévation des transaminases sériques à moins de 3 fois la valeur normale supérieure. La signification clinique de cette élévation, qui survient généralement durant les premiers mois du traitement, n'est pas connue à ce jour. Dans le cadre d'études cliniques, on a observé chez 0,5% (6 sur 1139) des patients une élévation marquée (plus de 3 fois la valeur normale supérieure) et persistante des taux enzymatiques; aucun symptôme clinique d'une maladie hépatique ne s'est manifesté et les valeurs élevées se sont normalisées après l'arrêt du traitement (à l'exception de deux patients). Voir aussi «Contre-Indications» et «Mises en garde et précautions: Foie».
  • +Des cas isolés d'hépatite ont été rapportés.
  • +Les statines ont été mis en rapport avec une élévation des taux sériques des enzymes hépatiques. On a occasionnellement observé chez les patients traités par la pravastatine une élévation des transaminases sériques à moins de 3 fois la valeur normale supérieure. La signification clinique de cette élévation, qui survient généralement durant les premiers mois du traitement, n'est pas connue à ce jour. Dans le cadre d'études cliniques, on a observé chez 0.5% (6 sur 1139) des patients une élévation marquée (plus de 3 fois la valeur normale supérieure) et persistante des taux enzymatiques; aucun symptôme clinique d'une maladie hépatique ne s'est manifesté et les valeurs élevées se sont normalisées après l'arrêt du traitement (à l'exception de deux patients). Voir aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions: Foie».
  • -Des myalgies non compliqués ont été observées lors du traitement par la pravastatine (même incidence que lors du traitement par placebo). Dans le cadre d'études cliniques, on a observé chez moins de 0,1% des patients des myopathies (définition: douleur ou faiblesse musculaire accompagnée d'une élévation de la créatine kinase à 10 fois la valeur normale supérieure) qui ont été en corrélation possible avec la pravastatine.
  • +Des myalgies non compliquées ont été observées lors du traitement par la pravastatine (même incidence que lors du traitement par placebo). Dans le cadre d'études cliniques, on a observé chez moins de 0.1% des patients des myopathies (définition: douleur ou faiblesse musculaire accompagnée d'une élévation de la créatine kinase à 10 fois la valeur normale supérieure) qui ont été en corrélation possible avec la pravastatine.
  • -Le risque d'une myopathie est accru lorsque certains inhibiteurs de la HMG-CoA réductase sont co-administrés avec des fibrates, des immunosuppresseurs (y compris la ciclosporine), l'érythromycine ou la niacine (acide nicotinique).
  • +Le risque de myopathie est accru lorsque certaines statines sont co-administrés avec des fibrates, des immunosuppresseurs (y compris la ciclosporine), l'érythromycine ou la niacine (acide nicotinique).
  • - Pravastatine Nombre de patients (%) Placebo/Contrôle Nombre de patients (%)
  • + Pravastatine Nombre de patients (%) Placebo/contrôle Nombre de patients (%)
  • -Sous le traitement par la pravastatine, on peut rarement observer des réactions d'hypersensibilité accompagnées de l'un ou plusieurs des symptômes suivants: œdème de Quincke, réactions anaphylactoïdes (chute de la pression sanguine), dermatomyosite.
  • +Sous le traitement par la pravastatine, on peut observer des cas isolés de réactions d'hypersensibilité accompagnées de l'un ou plusieurs des symptômes suivants: œdème de Quincke, réactions anaphylactoïdes (chute de la pression sanguine), dermatomyosite.
  • -Dans les 7 études de morbidité et de mortalité en double aveugle, randomisées et contrôlées par placebo, incluant plus de 21'400 patients traités par la pravastatine (n= 10'764) ou placebo (n= 10'719), la tolérance et l'innocuité de la pravastatine ont été comparables par rapport au placebo. Plus de 19'000 patients ont été traités pendant 4,8 à 5,9 ans (durée médiane); les autres patients ont été traités durant une période de 2 ans ou plus.
  • -Tableau des effets indésirables observés chez ≥1% des patients (causalité probable, possible ou incertain)
  • -Partie du corps Pravastatine (n= 10'764) % Placebo (n= 10'719) %
  • -Troubles gastrointestinaux:
  • -Dyspepsie/aigreurs 3,5 3,7
  • -Douleurs abdominales 2,4 2,5
  • -Nausées/vomissements 1,6 1,6
  • -Flatulence 1,2 1,1
  • -Constipation 1,2 1,3
  • -Troubles musculosquelettiques:
  • -Douleurs musculosquelettiques (y compris arthralgie) 6,0 5,8
  • -Crampes musculaires 2,0 1,8
  • -Myalgie 1,4 1,4
  • -Organes respiratoires:
  • -Dyspnée 1,6 1,6
  • -Infections des voies respiratoires supérieures 1,3 1,3
  • -Toux 1,0 1,0
  • -Système nerveux:
  • -Obnubilation 2,2 2,1
  • -Maux de tête 1,9 1,8
  • -Troubles du sommeil 1,0 0,9
  • -Dépression 1,0 1,0
  • -Angoisse/nervosité 1,0 1,2
  • -Troubles cutanés:
  • -Eruptions cutanées (rash) 2,1 2,2
  • -Troubles cardiaques:
  • -Angine de poitrine 3,1 3,4
  • -Troubles rénaux et urinaires:
  • -Troubles de la miction (y compris dysurie, nocturie) 1,0 0,8
  • -Troubles oculaires:
  • -Troubles visuels (y compris vision floue, diplopie) 1,6 1,3
  • -Troubles généraux:
  • -Fatigue 3,4 3,3
  • -Douleur thoracique 2,6 2,6
  • +Dans les 7 études de morbidité et de mortalité en double aveugle, randomisées et contrôlées par placebo, incluant plus de 21'400 patients traités par la pravastatine (n= 10'764) ou placebo (n= 10'719), la tolérance et l'innocuité de la pravastatine ont été comparables par rapport au placebo. Plus de 19'000 patients ont été traités pendant 4.8 à 5.9 ans (durée médiane); les autres patients ont été traités durant une période de 2 ans ou plus.
  • +Tableau des effets indésirables observés chez ≥1% des patients (causalité probable, possible ou incertain):
  • +Discipline médicale Pravastatine (n= 10'764) % Placebo (n= 10'719) %
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Dyspepsie/aigreurs 3.5 3.7
  • +Douleurs abdominales 2.4 2.5
  • +Nausées/vomissements 1.6 1.6
  • +Flatulence 1.2 1.1
  • +Constipation 1.2 1.3
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Douleurs musculo-squelettiques (y compris arthralgie) 6.0 5.8
  • +Crampes musculaires 2.0 1.8
  • +Myalgie 1.4 1.4
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Dyspnée 1.6 1.6
  • +Infections des voies respiratoires supérieures 1.3 1.3
  • +Toux 1.0 1.0
  • +Affections du système nerveux
  • +Obnubilation 2.2 2.1
  • +Maux de tête 1.9 1.8
  • +Troubles du sommeil 1.0 0.9
  • +Dépression 1.0 1.0
  • +Angoisse/nervosité 1.0 1.2
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Eruptions cutanées (rash) 2.1 2.2
  • +Affections cardiaques
  • +Angine de poitrine 3.1 3.4
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Troubles de la miction (y compris dysurie, nocturie) 1.0 0.8
  • +Affections oculaires
  • +Troubles visuelles (y compris vision floue, diplopie) 1.6 1.3
  • +Troubles généraux
  • +Fatigue 3.4 3.3
  • +Douleur thoracique 2.6 2.6
  • -Tableau des effets indésirables observés chez <1,0% (incidence totale) des patients; ces effets ont également été observés lors du traitement par d'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase et dans l'expérience postmarketing
  • -Partie du corps Pravastatine (n= 10'764) % Placebo (n= 10'719) %
  • -Troubles gastrointestinaux:
  • -Diminution de lappétit 0,3 0,3
  • -Troubles musculosquelettiques:
  • -Faiblesse musculaire 0,1 <0,1
  • -Système nerveux:
  • -Paresthésies 0,9 0,9
  • -Vertige 0,4 0,4
  • -Insomnie 0,3 0,2
  • -Troubles de mémoire 0,3 0,3
  • -Tremblement 0,1 0,1
  • -Neuropathie (y compris neuropathie périphérique) 0,1 0,1
  • -Troubles cutanés:
  • -Prurit 0,9 1,0
  • -Dermatite 0,4 0,5
  • -Sécheresse de la peau 0,2 0,1
  • -Altérations au niveau du cuir chevelu et des cheveux (y compris alopécie) 0,1 0,1
  • -Urticaire 0,1 0,1
  • -Troubles oculaires:
  • -Opacité du cristallin 0,5 0,4
  • -Système immunitaire:
  • -Allergie 0,1 0,1
  • -Oedèmes au niveau de la tête et de la gorge 0,1 0,1
  • -Troubles endocriniens:
  • -Dysfonction sexuelle 0,7 0,7
  • -Troubles de la libido 0,3 0,3
  • -Troubles généraux:
  • -Troubles de la gustation 0,1 0,1
  • -Fièvre 0,2 0,2
  • -Flushing 0,1 0,1
  • +Tableau des effets indésirables observés chez <1.0% (incidence totale) des patients; ces effets ont également été observés lors du traitement par d'autres statines et dans l'expérience postmarketing:
  • +Discipline médicale Pravastatine (n= 10'764) % Placebo (n= 10'719) %
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Diminution de l'appétit 0.3 0.3
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Faiblesse musculaire 0.1 <0.1
  • +Affections du système nerveux
  • +Paresthésies 0.9 0.9
  • +Vertige 0.4 0.4
  • +Insomnie 0.3 0.2
  • +Troubles de mémoire 0.3 0.3
  • +Tremblement 0.1 0.1
  • +Neuropathie (y compris neuropathie périphérique) 0.1 0.1
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Prurit 0.9 1.0
  • +Dermatite 0.4 0.5
  • +Sécheresse de la peau 0.2 0.1
  • +Altérations au niveau du cuir chevelu et des cheveux (y compris alopécie) 0.1 0.1
  • +Urticaire 0.1 0.1
  • +Affections oculaires
  • +Opacité du cristallin 0.5 0.4
  • +Affections du système immunitaire
  • +Allergie 0.1 0.1
  • +Oedèmes au niveau de la tête et de la gorge 0.1 0.1
  • +Affections endocriniennes
  • +Dysfonction sexuelle 0.7 0.7
  • +Troubles de la libido 0.3 0.3
  • +Troubles généraux
  • +Troubles de la gustation 0.1 0.1
  • +Fièvre 0.2 0.2
  • +Flushing 0.1 0.1
  • -Autres effets indésirables observés dans l'expérience postmarketing
  • -Très rarement on a rapporté les effets suivants sans avoir établi un lien de cause: œdème de Quincke, ictère (y compris ictère cholestatique), hépatite et nécroses hépatiques fulminantes, symptômes similaires au lupus érythémateux, pancréatite et thrombocytopénie.
  • -Des cas isolés relatifs aux problèmes du tendon ont été rapportés, parfois compliqués par rupture.
  • -Traitement associé à la colestyramine, au colestipol, à l'acide nicotinique et au probucol
  • -La pravastatine a été co-administré avec la colestyramine, le colestipol, l'acide nicotinique et le probucol. On n'a observé ni d'effets indésirables spécifiques provoqués par une telle association, ni d'effets autres que ceux relatifs aux substances en monothérapie.
  • +Etude observationnelle postmarketing
  • +En plus des événements susmentionnés, les effets indésirables suivants ont également été signalés:
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Angio-œdème, réaction de photosensibilité, dermatomyosite.
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Jaunisse, ictère cholestatique, hépatite, nécrose hépatique fulminante, anomalies au test de la fonction hépatique.
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Syndrome de type lupus érythémateux, tendinopathie (en particulier tendinite et rupture de tendons), polymyosite et myopathie nécrosante immuno-médiée.
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Pancréatite.
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Thrombopénie.
  • +Affections psychiatriques
  • +Cauchemars.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Pneumopathie interstitielle.
  • -La pravastatine est un principe actif appartenant à la famille des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. Pravastatine Spirig HC inhibe de manière compétitive la HMG-CoA réductase, l'enzyme qui catalyse l'étape déterminant la vitesse de la biosynthèse du cholestérol. L'effet hypolipémiant repose sur deux mécanismes: d'une part, l'inhibition de la HMG-CoA réductase entraîne une diminution modérée du pool intracellulaire de cholestérol (d'où l'augmentation compensatoire des récepteurs des LDL à la surface des cellules) et une stimulation de la clairance et du catabolisme des LDL circulants; d'autre part, la pravastatine entrave la néosynthèse des LDL par une inhibition de la synthèse hépatique des VLDL, précurseurs des LDL. Les essais in vitro et l'expérimentation animale ont montré que la pravastatine hydrophile agit très sélectivement sur les tissus hépatique et iléal, c'est-à-dire les tissus où la synthèse du cholestérol est la plus prononcée. Contrairement à d'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, la pravastatine ne manifeste qu'une activité faible, voire nulle, dans les autres tissus (p.ex. le cristallin, les testicules, les muscles).
  • +La pravastatine est un principe actif appartenant à la famille des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (statine). Pravastatine Spirig HC inhibe de manière compétitive la HMG-CoA réductase, l'enzyme qui catalyse l'étape déterminant la vitesse de la biosynthèse du cholestérol. L'effet hypolipémiant repose sur deux mécanismes: d'une part, l'inhibition de la HMG-CoA réductase entraîne une diminution modérée du pool intracellulaire de cholestérol (d'où l'augmentation compensatoire des récepteurs des LDL à la surface des cellules) et une stimulation de la clairance et du catabolisme des LDL circulants; d'autre part, la pravastatine entrave la néosynthèse des LDL par une inhibition de la synthèse hépatique des VLDL, précurseurs des LDL. Les essais in vitro et l'expérimentation animale ont montré que la pravastatine hydrophile agit très sélectivement sur les tissus hépatique et iléal, c'est-à-dire les tissus où la synthèse du cholestérol est la plus prononcée. Contrairement à d'autres statines, la pravastatine ne manifeste qu'une activité faible, voire nulle, dans les autres tissus (p.ex. le cristallin, les testicules, les muscles).
  • -Relation dose-effet de la pravastatine*, administration une fois par jour avant le coucher:
  • +Relation dose-effet de la pravastatine *, administration une fois par jour avant le coucher:
  • -10 mg 16% 22% + 7% –15%
  • -20 mg 24% 32% + 2% –11%
  • -40 mg 25% 34% +12% 24%
  • +10 mg -16% -22% +7% -15%
  • +20 mg -24% -32% +2% -11%
  • +40 mg -25% -34% +12% -24%
  • -Lors de l'étude WOSCOP (West of Scotland Coronary Prevention Study), on a étudié 6595 patients masculins (45 à 64 ans) atteints d'hypercholestérolémie moyenne à sévère (cholestérol total de 7,0 ± 0,6 mmol/l) et sans antécédents d'infarctus du myocarde.
  • -Outre un traitement standard et des conseils diététiques, les patients ont reçu pendant une durée médiane de 4,8 ans, soit la pravastatine (n= 3302) à raison de 40 mg une fois par jour, soit un placebo (n= 3293).
  • -Résultats obtenus de l'étude WOSCOP
  • - Réduction Valeur p
  • -Paramètre dévaluation primaire:
  • -Mort due à une coronaropathie ou infarctus du myocarde non mortel 31% <0,001
  • -Mortalité cardiovasculaire (y compris accident vasculaire cérébral) 32% 0,03
  • -Mortalité totale* 24% 0,04
  • -By-pass ou angioplastie coronarienne transluminale percutanée 37% 0,009
  • -Coronarographie 31% 0,007
  • -Mortalité non cardiovasculaire 11% p= 0,54 (non significatif)
  • +Lors de l'étude WOSCOP (West of Scotland Coronary Prevention Study), on a étudié 6595 patients masculins (45 à 64 ans) atteints d'hypercholestérolémie moyenne à sévère (cholestérol total de 7.0 ± 0.6 mmol/l) et sans antécédents d'infarctus du myocarde.
  • +Outre un traitement standard et des conseils diététiques, les patients ont reçu pendant une durée médiane de 4.8 ans, soit la pravastatine (n= 3302) à raison de 40 mg une fois par jour, soit un placebo (n= 3293).
  • +Résultats obtenus de l'étude WOSCOP:
  • + Réduction P
  • +Paramètre d'évaluation primaire:
  • +Mort due à une coronaropathie ou infarctus du myocarde non mortel -31% <0.001
  • +Mortalité cardiovasculaire (y compris accident vasculaire cérébral) -32% 0.03
  • +Mortalité totale* -24% 0.04
  • +By-pass ou angioplastie coronarienne transluminale percutanée -37% 0.009
  • +Coronarographie -31% 0.007
  • +Mortalité non cardiovasculaire -11% P = 0.54 (non significatif)
  • -* Compte tenu des facteurs de risque.
  • +* compte tenu des facteurs de risque.
  • - Coronaropathie, Angiographie Etat après infarctus du myocarde ou coronaropathie angiographique et sclérose carotidienne
  • +Coronaropathie, angiographie Etat après infarctus du myocarde ou coronaropathie angiographique et sclérose carotidienne
  • -Posologie 40 mg 1040 mg
  • -Infarctus du myocarde* Placebo: 10,5% Placebo: 13,3%
  • - Pravastatine: 2,7% Pravastatine: 2,7%
  • - p= 0,006 p= 0,018
  • -Infarctus du myocarde non mortel et mortalité totale Placebo: 11,6% Placebo: 17,1%
  • -Pravastatine: 4,4% Pravastatine: 6,7%
  • -p= 0,02 p= 0,049
  • +Posologie 40 mg 10 à 40 mg
  • +Infarctus du myocarde* Placebo: 10.5% Pravastatine: 2.7% P= 0.006 Placebo: 13.3% Pravastatine: 2.7% P= 0.018
  • +Infarctus du myocarde non mortel et mortalité totale Placebo: 11.6% Pravastatine: 4.4% P= 0.02 Placebo: 17.1% Pravastatine: 6.7% P= 0.049
  • -Lors de l'étude CARE (Cholesterol and Recurrent Events), on a traité pendant une durée moyenne de 4,9 ans, avec 1× 40 mg de la pravastatine par jour, 4159 hommes et femmes qui, après un infarctus du myocarde, ont présenté un taux de cholestérol total inférieur à 6,2 mmol/l (c'est-à-dire un taux de cholestérol normal après un infarctus du myocarde). Le taux initial moyen du cholestérol total était de 5,4 mmol/l. Il en résultait donc, pour les femmes que pour les hommes, une réduction significative du risque de ce paramètre d'évaluation.
  • -Résultats obtenus de l'étude CARE
  • - Réduction Valeur p
  • -Paramètre dévaluation primaire:
  • -Mort due à une coronaropathie ou infarctus du myocarde non mortel 24% 0,003
  • -By-pass ou angioplastie coronarienne transluminale percutanée 27% <0,001
  • -Accident vasculaire cérébral 31% 0,03
  • +Lors de l'étude CARE (Cholesterol and Recurrent Events), on a traité pendant une durée moyenne de 4.9 ans, avec 1× 40 mg de la pravastatine par jour, 4159 hommes et femmes qui, après un infarctus du myocarde, ont présenté un taux de cholestérol total inférieur à 6.2 mmol/l (c'est-à-dire un taux de cholestérol normal après un infarctus du myocarde). Le taux initial moyen du cholestérol total était de 5.4 mmol/l. Il en résultait donc, pour les femmes que pour les hommes, une réduction significative du risque de ce paramètre d'évaluation.
  • +Résultats obtenus de l'étude CARE:
  • + Réduction P
  • +Paramètre d'évaluation primaire:
  • +Mort due à une coronaropathie ou infarctus du myocarde non mortel -24% 0.003
  • +By-pass ou angioplastie coronarienne transluminale percutanée -27% >0.001
  • +Accident vasculaire cérébral -31% 0.03
  • -Une analyse multivariée des résultats de l'étude CARE a révélé que le taux des LDL (réduction au niveau d'environ 3,2 mmol/l) est un indicateur significatif mais non linéaire pour la fréquence d'événements coronariens. A condition qu'un taux des LDL d'environ 3,2 mmol/l est atteint (observé chez plus de 90% des patients traités par la pravastatine dans l'étude CARE), des doses inférieures à 40 mg de la pravastatine par jour pourraient éventuellement réduire le risque d'effets coronariens.
  • -Dans l'étude clinique LIPID (Long Term Intervention with Pravastatin in Ischemic Disease), on a étudié l'effet de la pravastatine sur 9014 hommes et femmes avec des taux de cholestérol normaux ou élevés (valeur initiale du cholestérol total = 4,0 à 7,0 mmol/l ou 155 à 271 mg/dl; cholestérol total moyen = 5,6 mmol/l ou 218 mg/dl) et qui, dans les 3 à 36 mois précédents, ont subi un infarctus du myocarde ou une hospitalisation à cause d'angor instable. On a inclu des patients avec des larges spectres de valeurs initiales des triglycérides (<5,0 mmol/l [445 mg/dl]), et l'inclusion n'a pas été limitée par les valeurs initiales de HDL cholestérol. En début de l'étude, 82% des patients ont pris de l'aspirine, 47% un bêta-bloquant, 35% un antagoniste de calcium et 16% un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Les patients ont participé pendant une durée moyenne de 5,6 ans (médiane: 5,9 ans) à cette étude multicentrique, pratiquée en double aveugle et contrôlée par placebo.
  • -Résultats de l'étude LIPID
  • - Réduction Valeur p
  • -Paramètre dévaluation primaire:
  • -Mort due à la coronaropathie 24% <0,001
  • -Evénements coronariens (mort due à la coronaropathie ou infarctus du myocarde non-mortel) 24% <0,001
  • -Infarctus du myocarde mortel ou non-mortel 29% <0,001
  • -Mortalité cardiovasculaire 25% <0,001
  • -Mortalité totale 23% <0,0001
  • -Revascularisations du myocarde (by-pass ou angioplastie coronarienne transluminale percutanée) 20% <0,001
  • -Accident vasculaire cérébral 19% <0,05
  • -Hospitalisation 15% <0,001
  • -Mortalité totale chez les patients avec des antécédents dinfarctus du myocarde 21% <0,01
  • -Infarctus du myocarde mortel ou non-mortel chez les patients avec antécédents dinfarctus du myocarde 25% <0,001
  • -Mortalité totale chez les patients avec hospitalisation précédente due à langor instable 26% <0,01
  • -Infarctus du myocarde mortel ou non-mortel chez les patients avec hospitalisation précédente due à langor instable 37% <0,001
  • +Une analyse multivariée des résultats de l'étude CARE a révélé que le taux des LDL (réduction au niveau d'environ 3.2 mmol/l) est un indicateur significatif mais non linéaire pour la fréquence d'événements coronariens. A condition qu'un taux des LDL d'environ 3.2 mmol/l est atteint (observé chez plus de 90% des patients traités par la pravastatine dans l'étude CARE), des doses inférieures à 40 mg de la pravastatine par jour pourraient éventuellement réduire le risque d'effets coronariens.
  • +Dans l'étude clinique LIPID (Long Term Intervention with Pravastatin in Ischemic Disease), on a étudié l'effet de la pravastatine sur 9014 hommes et femmes avec des taux de cholestérol normaux ou élevés (valeur initiale du cholestérol total = 4.0 à 7.0 mmol/l ou 155 à 271 mg/dl; cholestérol total moyen = 5.6 mmol/l ou 218 mg/dl) et qui, dans les 3 à 36 mois précédents, ont subi un infarctus du myocarde ou une hospitalisation à cause d'angor instable. On a inclus des patients avec des larges spectres de valeurs initiales des triglycérides (<5.0 mmol/l [445 mg/dl]), et l'inclusion n'a pas été limitée par les valeurs initiales de HDL cholestérol. En début de l'étude, 82% des patients ont pris de l'aspirine, 47% un bêta-bloquant, 35% un antagoniste de calcium et 16% un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Les patients ont participé pendant une durée moyenne de 5.6 ans (médiane: 5.9 ans) à cette étude multicentrique, pratiquée en double aveugle et contrôlée par placebo.
  • +Résultats de l'étude LIPID:
  • + Réduction P
  • +Paramètre d'évaluation primaire:
  • +Mort due à la coronaropathie -24% <0.001
  • +Evénements coronariens (mort due à la coronaropathie ou infarctus du myocarde non-mortel) -24% <0.001
  • +Infarctus du myocarde mortel ou non-mortel -29% <0.001
  • +Mortalité cardiovasculaire -25% <0.001
  • +Mortalité totale -23% <0.0001
  • +Revascularisation du myocarde (by-pass ou angioplastie coronarienne transluminale percutanée) -20% <0.001
  • +Accident vasculaire cérébral -19% <0.05
  • +Hospitalisation -15% <0.001
  • +Mortalité totale chez les patients avec antécédents d'infarctus du myocarde -21% <0.01
  • +Infarctus du myocarde mortel ou non-mortel chez les patients avec antécédents d'infarctus du myocarde -25% <0.001
  • +Mortalité totale chez les patients avec hospitalisation précédente due à l'angor instable -26% <0.01
  • +Infarctus du myocarde mortel ou non-mortel chez les patients avec hospitalisation précédente due à l'angor instable -37% <0.001
  • -L'étude a démontré chez les enfants (âgés d'au moins 8 ans) et chez les adolescents une réduction moyenne significative du taux LDL-C de 22,9% et du taux de choléstérol total de 17,2% ainsi qu'une réduction du taux de l'apolipoprotéine B.
  • +L'étude a démontré chez les enfants (âgés d'au moins 8 ans) et chez les adolescents une réduction moyenne significative du taux LDL-C de 22.9% et du taux de choléstérol total de 17.2% ainsi qu'une réduction du taux de l'apolipoprotéine B.
  • -La pravastatine représente la forme active de la substance thérapeutique. Après l'administration par voie orale, le sel de pravastatine est rapidement absorbé, les taux sanguins maximaux étant atteints 1 à 1,5 h après l'application. Sur la base du taux de récupération urinaire de substance marquée avec un traceur radioactif, on a calculé qu'en moyenne 34% de la pravastatine administrée par voie orale sont absorbés; la biodisponibilité absolue est d'environ 17%.
  • +La pravastatine représente la forme active de la substance thérapeutique. Après l'administration par voie orale, le sel de pravastatine est rapidement absorbé, les taux sanguins maximaux étant atteints 1 à 1.5 h après l'application. Sur la base du taux de récupération urinaire de substance marquée avec un traceur radioactif, on a calculé qu'en moyenne 34% de la pravastatine administrée par voie orale sont absorbés; la biodisponibilité absolue est d'environ 17%.
  • -Le volume de distribution de la pravastatine au steady-state est de 0,5 l/kg (VDss). En raison de l'absorption hépatique extensive de la pravastatine et de sa métabolisation, les valeurs des concentrations plasmatiques ne reflètent que de façon limitée l'effet hypolipémiant du médicament.
  • +Le volume de distribution de la pravastatine au steady-state est de 0.5 l/kg (VDss). En raison de l'absorption hépatique extensive de la pravastatine et de sa métabolisation, les valeurs des concentrations plasmatiques ne reflètent que de façon limitée l'effet hypolipémiant du médicament.
  • -Des études in vitro ont démontré que la pravastatine est absorbée de façon plus significative par les hépatozytes que par d'autres cellules.
  • +Des études in vitro ont démontré que la pravastatine est absorbée de façon plus significative par les hépatocytes que par d'autres cellules.
  • -La demi-vie d'élimination plasmatique (Tβ) de la pravastatine, après administration par voie orale, est de 1,5 à 2 h. Environ 20% de substance marquée avec un traceur radioactif sont éliminés dans les urines et 70% dans les selles. Après l'application (par voie intraveineuse) de principe actif marqué avec un traceur radioactif aux sujets bien portants, la clairance corporelle totale s'est répartie comme suit: excrétion rénale 47% et voies d'élimination non rénales 53% (p.ex. excrétion biliaire et biotransformation).
  • +La demi-vie d'élimination plasmatique (T½β) de la pravastatine, après administration par voie orale, est de 1.5 à 2 h. Environ 20% de substance marquée avec un traceur radioactif sont éliminés dans les urines et 70% dans les selles. Après l'application (par voie intraveineuse) de principe actif marqué avec un traceur radioactif aux sujets bien portants, la clairance corporelle totale s'est répartie comme suit: excrétion rénale 47% et voies d'élimination non rénales 53% (p.ex. excrétion biliaire et biotransformation).
  • -Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date de péremption («EXP») indiquée sur l'emballage.
  • +Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date de péremption «EXP» indiquée sur l'emballage.
  • -Conserver les comprimés Pravastatine Spirig HC en-dessous de 30 °C à l'abri de la lumière et de l'humidité dans l'emballage original. A tenir hors de portée des enfants.
  • +Ne pas conserver Pravastatine Spirig HC au-dessus de 30 °C à l'abri de la lumière et de l'humidité et conserver dans l'emballage original. A tenir hors de portée des enfants.
  • -Spirig HealthCare SA, 4622 Egerkingen.
  • +Spirig HealthCare SA, 4622 Egerkingen/Suisse.
  • -Août 2013.
  • +Décembre 2015.
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