44 Changements de l'information professionelle Erivedge |
-Erivedge est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'un carcinome basocellulaire avancé pour lequel la chirurgie ou la radiothérapie ne sont pas envisageables.
- +Erivedge est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'un carcinome basocellulaire avancé (BCC) pour lequel la chirurgie ou la radiothérapie ne sont pas envisageables.
-En cas d'oubli d'une dose d'Erivedge, on demandera aux patients de ne pas prendre la dose omise à un autre moment, mais de poursuivre simplement le traitement en prenant la dose suivante à l'heure prévue.
- +Dose oubliée
- +En cas d'oubli d'une dose prévue d'Erivedge, on demandera aux patients de ne pas prendre la dose omise à un autre moment, mais de poursuivre simplement le traitement en prenant la dose suivante à l'heure prévue.
-Patients âgés
-Aucun ajustement de la posologie n'est requis chez les patients âgés de ≥65 ans.
-Pédiatrie
- +Utilisation gériatrique
- +Aucun ajustement de la posologie d'Erivedge n'est requis chez les patients âgés de ≥65 ans.
- +Utilisation pédiatrique
-Une fermeture prématurée des cartilages épiphysaires a été observée chez des patients pédiatriques traités par Erivedge. Dans certains cas, ce processus a continué de progresser malgré l’arrêt du médicament. Au vu de ces conclusions (voir également «Effets indésirables» et «Données précliniques»), Erivedge ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
- +Une fermeture prématurée des cartilages épiphysaires et une puberté précoce ont été observées chez des patients pédiatriques traités par Erivedge. Dans certains cas de fusion prématurée des cartilages épiphysaires, ce processus a continué de progresser malgré l'arrêt du médicament. Au vu de ces conclusions (voir également «Effets indésirables» et «Données précliniques»), Erivedge ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
-Les effets indésirables rapportés durant les essais cliniques sont classés par systèmes d'organes et par fréquences et répartis dans les catégories suivantes: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1000 à <1/100).
- +Les effets indésirables rapportés durant les essais cliniques sont présentés par classes de systèmes d'organes (selon la terminologie MedDRA ainsi que par fréquences et répartis dans les catégories suivantes: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10000 à <1/1000), très rares (<1/10000).
-Fréquent: déshydratation.
- +Fréquent: déshydratation 5% (grade 3: 1%).
-Fréquent: hypogueusie.
- +Fréquent: hypogueusie 9%.
-Fréquent: douleurs abdominales, douleurs épigastriques.
- +Fréquent: douleurs abdominales 7% (grade 3: 1%), douleurs épigastriques 6%.
-Fréquent: madarose, croissance anormale des cheveux.
- +Fréquent: madarose 5%, croissance anormale des cheveux 4%.
-Très fréquent: crampes musculaires 75% (grade 3: 5%), arthralgie 17% (grade 3: <1%), douleurs des extrémités 10% (grade 3: <1%), augmentation de la créatine kinase dans le sang.
-Fréquent: douleurs musculosquelettiques, dorsalgies, douleurs musculosquelettiques de la paroi thoracique, myalgie, douleurs au niveau des flancs.
- +Très fréquent: crampes musculaires 75% (grade 3: 5%), arthralgie 17% (grade 3: <1%), douleurs des extrémités 10% (grade 3: <1%).
- +Fréquent: douleurs musculosquelettiques 4%, dorsalgies 9% (grade 3: 1%), douleurs musculosquelettiques de la paroi thoracique 8%, myalgie 7% (grade 3: 1%), douleurs au niveau des flancs 4%, augmentation de la créatine kinase dans le sang 2% (grade 4: 1%).
- +Affections endocriniennes
- +Cas isolés: puberté précoce.
-Très fréquent: aménorrhée 30% (dix des 138 patients atteints d'un carcinome basocellulaire avancé étaient des femmes en âge de procréer. 3 de ces patientes (30%) ont développé une aménorrhée sous traitement).
- +Très fréquent: aménorrhée 30% (10 des 138 patients atteints d'un carcinome basocellulaire avancé étaient des femmes en âge de procréer. 3 de ces patientes (30%) ont développé une aménorrhée sous traitement) (Grad 3: 20%).
-Fréquent: asthénie.
- +Fréquent: asthénie 9% (grade 3: 2%).
-Fréquent: augmentation du taux d’enzymes hépatiques*.
-* L’augmentation du taux d’enzymes hépatiques comprend les «termes préférentiels» suivants pour les effets indésirables rapportés: augmentation des taux d’enzymes hépatiques, augmentation de l’aspartate aminotransférase (ASAT), paramètres de la fonction hépatique anormaux, augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang, augmentation de la gamma-glutamyltransférase (GGT) et augmentation de la bilirubine dans le sang.
- +Fréquent: augmentation du taux d'enzymes hépatiques 6% (grade 3: 1%)*.
- +* L'augmentation du taux d'enzymes hépatiques comprend les «termes préférentiels» suivants pour les effets indésirables rapportés: augmentation des taux d'enzymes hépatiques, augmentation de l'aspartate aminotransférase (ASAT), paramètres de la fonction hépatique anormaux, augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang, augmentation de la gamma-glutamyltransférase (GGT) et augmentation de la bilirubine dans le sang.
-Fréquent: modifications des valeurs de laboratoire (grade 3): diminution du sodium sérique, diminution du potassium sérique et augmentation de l’azotémie.
-Étude observationnelle faisant suite à l’autorisation de mise sur le marché
-Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans le cadre de l’étude observationnelle faisant suite à l’autorisation de mise sur le marché d’Erivedge.
-Affections musculo-squelettiques et systémiques: fermeture prématurée des cartilages épiphysaires (voir «Mises en garde et précautions», «Posologie/Mode d’emploi», «Instructions spéciales pour la posologie» et «Données précliniques»).
- +Fréquent: modifications des valeurs de laboratoire (grade 3): diminution du sodium sérique, diminution du potassium sérique et augmentation de l'azotémie.
- +Étude observationnelle faisant suite à l'autorisation de mise sur le marché
- +Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans le cadre de l'étude observationnelle faisant suite à l'autorisation de mise sur le marché d'Erivedge, sur la base de rapports d'IIS (Investigator Initiated Studies; études initiées à la demande de l'investigateur) et de publications:
- +Affections musculo-squelettiques et systémiques: fermeture prématurée des cartilages épiphysaires (voir «Mises en garde et précautions», «Posologie/Mode d'emploi» et «Données précliniques»).
- +Affections endocriniennes: puberté précoce (voir rubrique «Mises en garde et précautions».
-Une étude clinique post-homologation de phase II (MO25616), en ouvert, non comparative et multicentrique a été réalisée auprès de 1232 patients atteints d’un BCC avancé, dont des patients atteints de laBCC (n = 1119) ou de mBCC (n = 96) et évaluables sur le plan de l’efficacité et de la sécurité. Le laBCC était défini par la présence de lésions cutanées pour lesquelles un traitement chirurgical ne pouvait pas être envisagé (inopérable ou opérable, mais seulement au prix de difformités sévères) et une irradiation avait échoué ou était contre-indiquée. Le mBCC était défini par la présence de métastases à distance histologiquement confirmées. Le diagnostic de BCC avait été histologiquement confirmé avant l’inclusion dans l’étude. Les patients ont été traités par une dose quotidienne orale de 150 mg d’Erivedge.
- +Une étude clinique posthomologation de phase II (MO25616), en ouvert, non comparative et multicentrique a été réalisée auprès de 1232 patients atteints d’un BCC avancé, dont des patients atteints de laBCC (n = 1119) ou de mBCC (n = 96) et évaluables sur le plan de l’efficacité et de la sécurité. Le laBCC était défini par la présence de lésions cutanées pour lesquelles un traitement chirurgical ne pouvait pas être envisagé (inopérable ou opérable, mais seulement au prix de difformités sévères) et une irradiation avait échoué ou était contre-indiquée. Le mBCC était défini par la présence de métastases à distance histologiquement confirmées. Le diagnostic de BCC avait été histologiquement confirmé avant l’inclusion dans l’étude. Les patients ont été traités par une dose quotidienne orale de 150 mg d’Erivedge.
-Patients âgés
- +Population gériatrique
-Enfants et adolescents
- +Population pédiatrique
-Des études de carcinogénicité ont été réalisées chez la souris et le rat. Un potentiel carcinogène n’a été identifié que chez le rat et s’est limité à des tumeurs bénignes du follicule pileux, y compris des pilomatrixomes et des kératoacanthomes, à respectivement ≥0,1 fois et ≥0,6 fois l’AUC à l’état d’équilibre (0-24 h) de la dose recommandée chez l’être humain. Aucune tumeur maligne n’a été identifiée dans les espèces testées.
-Aucune tumeur bénigne du follicule pileux n’a été rapportée au cours des études cliniques menées avec le vismodégib. La signification de cette observation pour les patients n’est pas claire.
-Mutagénicité
- +Des études de carcinogénicité ont été réalisées chez la souris et le rat. Un potentiel carcinogène n'a été identifié que chez le rat et s'est limité à des tumeurs bénignes du follicule pileux, y compris des pilomatrixomes et des kératoacanthomes, à respectivement ≥0,1 fois et ≥0,6 fois l'AUC à l'état d'équilibre (0-24 h) de la dose recommandée chez l'être humain. Aucune tumeur maligne n'a été identifiée dans les espèces testées.
- +Aucune tumeur bénigne du follicule pileux n'a été rapportée au cours des études cliniques menées avec le vismodégib. La signification de cette observation pour les patients n'est pas claire.
- +Génotoxicité
-Dans une étude de fertilité de 26 semaines réalisée avec le vismodégib chez le rat, aucun effet sur les organes de reproduction masculins ou sur les critères d’évaluation de la fertilité n’a été observé à la dose de 100 mg/kg/jour à la fin de la phase d’administration ou de récupération (correspondant à une exposition 1,3 fois supérieure à l’exposition à l’état d’équilibre [AUC0-24 h] à la dose recommandée chez l’être humain).
-Dans les études sur la toxicité générale du vismodégib réalisées chez des rats et des chiens sexuellement matures traités pendant jusqu’à 26 semaines, aucun effet sur les organes de reproduction masculins n’a été observé. Toutefois, chez les chiens sexuellement non matures traités par ≥50 mg/kg/jour dans l’étude de 4 semaines sur la toxicité générale, un nombre accru de cellules germinales dégénératives et une hypospermie ont été observés, lesquels n’ont pas été complètement réversibles à la fin de la phase de récupération de quatre semaines.
-Dans l’étude de fertilité de 26 semaines réalisée avec le vismodégib chez le rat, des effets sur les organes reproducteurs féminins, incluant une diminution du nombre d’implantations, un pourcentage accru de pertes préimplantatoires et une diminution du nombre de femelles porteuses d’embryons viables ont été observés à la dose de 100 mg/kg/jour, immédiatement après la fin du traitement. De telles observations n’ont pas été faites après une phase de récupération de 16 semaines. Il n’y a pas eu de modifications histopathologiques en corrélation. L’exposition de rats femelles à la dose de 100 mg/kg correspond à une exposition 1,2 fois supérieure à l’exposition à l’état d’équilibre [AUC0-24 h] à la dose recommandée chez l’être humain. En outre, dans l’étude de toxicité générale de 26 semaines réalisée avec le vismodégib, une diminution du nombre de corps jaunes a été observée à la dose de 100 mg/kg/jour et cette diminution n’a pas été réversible à la fin de la phase de récupération de 8 semaines.
- +Dans une étude de fertilité de 26 semaines réalisée avec le vismodégib chez le rat, aucun effet sur les organes de reproduction masculins ou sur les critères d'évaluation de la fertilité n'a été observé à la dose de 100 mg/kg/jour à la fin de la phase d'administration ou de récupération (correspondant à une exposition 1,3 fois supérieure à l'exposition à l'état d'équilibre [AUC0-24 h] à la dose recommandée chez l'être humain).
- +Dans les études sur la toxicité générale du vismodégib réalisées chez des rats et des chiens sexuellement matures traités pendant jusqu'à 26 semaines, aucun effet sur les organes de reproduction masculins n'a été observé. Toutefois, chez les chiens sexuellement non matures traités par ≥50 mg/kg/jour dans l'étude de 4 semaines sur la toxicité générale, un nombre accru de cellules germinales dégénératives et une hypospermie ont été observés, lesquels n'ont pas été complètement réversibles à la fin de la phase de récupération de quatre semaines.
- +Dans l'étude de fertilité de 26 semaines réalisée avec le vismodégib chez le rat, des effets sur les organes reproducteurs féminins, incluant une diminution du nombre d'implantations, un pourcentage accru de pertes préimplantatoires et une diminution du nombre de femelles porteuses d'embryons viables ont été observés à la dose de 100 mg/kg/jour, immédiatement après la fin du traitement. De telles observations n'ont pas été faites après une phase de récupération de 16 semaines. Il n'y a pas eu de modifications histopathologiques en corrélation. L'exposition de rats femelles à la dose de 100 mg/kg correspond à une exposition 1,2 fois supérieure à l'exposition à l'état d'équilibre [AUC0-24 h] à la dose recommandée chez l'être humain. En outre, dans l'étude de toxicité générale de 26 semaines réalisée avec le vismodégib, une diminution du nombre de corps jaunes a été observée à la dose de 100 mg/kg/jour et cette diminution n'a pas été réversible à la fin de la phase de récupération de 8 semaines.
-Toxicité chez l’animal
- +Toxicité chez l'animal
-Ne pas conserver audessus de 30 °C. Conserver le récipient fermé pour le protéger de l'humidité. Tenir hors de portée des enfants.
- +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver le récipient fermé pour le protéger de l'humidité. Tenir hors de portée des enfants.
-Mars 2018.
- +Juin 2018.
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