ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Docetaxel Fresenius i.v. 80 mg/4 ml - Changements - 29.06.2016
126 Changements de l'information professionelle Docetaxel Fresenius i.v. 80 mg/4 ml
  • -Cancer du sein
  • -En association à la doxorubicine et au cyclophosphamide dans le traitement adjuvant du cancer du sein opérable, chez des patients présentant un envahissement ganglionnaire.
  • -En association au trastuzumab après traitement par doxorubicine et cyclophosphamide (AC-TH) ou docétaxel en association au trastuzumab et carboplatine (TCH) pour le traitement adjuvant de patients ayant un cancer du sein opérable surexprimant HER2.
  • -En association à la doxorubicine dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique (chimiothérapie de 1ère ligne).
  • -En monothérapie dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique, après échec dune chimiothérapie antérieure (chimiothérapie de 2ème ligne).
  • -En association au trastuzumab dans le traitement du cancer du sein métastatique avec surexpression tumorale de HER2, chez les patients non prétraités par chimiothérapie pour leur maladie métastatique.
  • -En association à la capécitabine dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique, après échec dune chimiothérapie antérieure à base danthracycline.
  • -Cancer bronchique non à petites cellules
  • -En association au cisplatine dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules non résécable, localement avancé ou métastatique (chimiothérapie de 1ère ligne).
  • -En monothérapie pour le traitement de patients souffrant dun carcinome bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique, après échec dune chimiothérapie antérieure (chimiothérapie de 2ème ligne).
  • -Cancer de la prostate
  • +Cancer du sein:
  • +·en association à la doxorubicine et au cyclophosphamide dans le traitement adjuvant du cancer du sein opérable, chez des patients présentant un envahissement ganglionnaire.
  • +·en association au trastuzumab après traitement avec doxorubicine et cyclophosphamide (ACTH) ou docétaxel en association au trastuzumab et carboplatine (TCH) pour le traitement adjuvant de patients ayant un cancer du sein opérable surexprimant HER2.
  • +·en association à la doxorubicine dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique (chimiothérapie de 1ère ligne).
  • +·en monothérapie dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique, après échec d'une chimiothérapie antérieure (chimiothérapie de 2ème ligne).
  • +·en association au trastuzumab dans le traitement du cancer du sein métastatique avec surexpression tumorale de HER2, chez les patients non prétraités par chimiothérapie pour leur maladie métastatique.
  • +·en association à la capécitabine dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique, après échec d'une chimiothérapie antérieure à base d'anthracycline.
  • +Cancer bronchique non à petites cellules:
  • +·en association au cisplatine dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules non résécable, localement avancé ou métastatique (chimiothérapie de 1ère ligne).
  • +·en monothérapie pour le traitement de patients souffrant d'un carcinome bronchique non à petites cellules localement avancé ou métastatique, après échec d'une chimiothérapie antérieure (chimiothérapie de 2ème ligne).
  • +Cancer de la prostate:
  • -Adénocarcinome de lestomac
  • -En association au cisplatine et au 5-fluorouracil dans le traitement de patients souffrant dun adénocarcinome avancé de lestomac, incluant la jonction gastro-œsophagienne qui ont eu ou non une résection gastrique et qui nont pas été traités au préalable par chimiothérapie pour létat avancé de leur maladie.
  • -Cancer de lépithélium pavimenteux au niveau ORL
  • -En association au cisplatine et au 5-fluorouracil pour le traitement néoadjuvant de patients souffrant dun cancer localement avancé de lépithélium pavimenteux au niveau ORL.
  • +Cancer de l'estomac:
  • +En association au cisplatine et au 5-fluorouracil dans le traitement de patients souffrant d'un adénocarcinome avancé de l'estomac, incluant la jonction gastro-œsophagienne qui ont eu ou non une résection gastrique et qui n'ont pas été traités au préalable par chimiothérapie pour l'état avancé de leur maladie.
  • +Cancer de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL:
  • +En association au cisplatine et au 5-fluorouracil pour le traitement néo adjuvant de patients souffrant d'un cancer localement avancé de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL.
  • -Le docétaxel doit être administré en perfusion intraveineuse d1 heure toutes les 3 semaines (voir «Remarques particulières, remarques concernant la manipulation»).
  • -Prémédication
  • -Les patients doivent être surveillés plus particulièrement pendant la première et la deuxième perfusion de docétaxel en raison du risque de réactions dhypersensibilité (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Une prémédication par un corticostéroïde oral, sauf contre-indication, peut réduire aussi bien lincidence et la sévérité de la rétention hydrique que la sévérité des réactions dhypersensibilité.
  • -Cancer du sein, cancer bronchique non à petites cellules, adénocarcinome de lestomac et cancer de lépithélium pavimenteux au niveau ORL: comme corticostéroïde, on peut utiliser p.ex. la dexaméthasone à raison de 16 mg par jour (p.ex. 8 mg 2 fois par jour) pendant 3 jours en commençant la veille de la perfusion du docétaxel.
  • -Cancer de la prostate: à cause de la prise simultanée de prednisone/prednisolone, la dose recommandée de dexaméthasone est p.ex. de 8 mg p. o., 12, 3 et 1 heures avant la perfusion de docétaxel.
  • -Cancer du sein
  • -Traitement adjuvant
  • -La dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m², administrée une heure après 50 mg/m² de doxorubicine et 500 mg/m² de cyclophosphamide, toutes les 3 semaines durant 6 cycles.
  • -La dose recommandée de docétaxel pour le traitement adjuvant des patients souffrant dun cancer du sein opérable et surexprimant HER2 est la suivante:
  • -AC-TH: Doxorubicine (A) 60 mg/m² IV en combinaison avec cyclophosphamide (C) 600 mg/m² IV toutes les 3 semaines pendant 4 cycles. 3 semaines après le dernier cycle dAC, trastuzumab (H) 4 mg/kg est administré (en perfusion IV de 90 minutes) au jour 1 du 5ème cycle, suivi de trastuzumab 2 mg/kg (en perfusion IV de 30 minutes), toutes les semaines, en commençant le 8ème jour du 5ème cycle, et docétaxel (T) 100 mg/m², administré (en perfusion IV de 1 heure) le 2ème jour du cycle 5, puis au 1er jour du cycle toutes les 3 semaines pour tous les cycles suivants (au total 4 cycles de docétaxel).
  • -TCH: Docétaxel (T) 75 mg/m² en combinaison avec carboplatine (C) avec une AUC 6 mg/ml/min toutes les 3 semaines. Trastuzumab (H) est administré toutes les semaines selon le schéma suivant: le jour 1 du 1er cycle trastuzumab 4 mg/kg est administré comme dose de charge, suivi, le jour 2, de docétaxel 75 mg/m² et carboplatine avec une AUC de 6 mg/ml/min. Puis, les jours 8 et 15, administration de trastuzumab 2 mg/kg. Du 2ème au 6ème cycle, docétaxel 75 mg/m² suivi de carboplatine avec une AUC de 6 mg/ml/min et trastuzumab 2 mg/kg sont administrés le jour 1. Puis les jours 8 et 15, administration de trastuzumab 2 mg/kg.En commençant 3 semaines après le dernier cycle de chimiothérapie, trastuzumab 6 mg/kg (en perfusion IV de 30 min) est administré toutes les 3 semaines, pendant 1 an à partir de la date de première administration.
  • -Traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique
  • -La dose recommandée de docétaxel est de 100 mg/m² en monothérapie et de 75 mg/m² en traitement combiné à 50 mg/m² de doxorubicine, toutes les 3 semaines.
  • -En association au trastuzumab, la posologie recommandée de docétaxel est de 100 mg/m² toutes les 3 semaines, associé au trastuzumab administré toutes les semaines. La première perfusion de docétaxel a été effectuée le lendemain de la première administration de trastuzumab. Les cures suivantes de docétaxel ont été administrées immédiatement après la fin de la perfusion du trastuzumab si la dose précédente de trastuzumab avait été bien tolérée. Pour trastuzumab, voir linformation professionnelle du produit Herceptin.
  • -Lors de traitement combiné par la capécitabine, la posologie recommandée du docétaxel est de 75 mg/m² toutes les trois semaines. La capécitabine est administrée à la dose de 1250 mg/m² deux fois par jour, par voie orale (au cours des 30 minutes suivant la fin dun repas), sur une durée de 2 semaines suivie d’une période sans traitement dune semaine.
  • -Pour le calcul du nombre de comprimés pelliculés de capécitabine, veuillez vous référer à linformation spécialisée de la capécitabine (Xeloda).
  • -Carcinome bronchique non à petites cellules
  • -Pour les patients nayant reçu aucune chimiothérapie antérieure, la posologie recommandée de docétaxel est de 75 mg/m², suivie par 75 mg/m² de cisplatine en 3060 minutes, ceci toutes les 3 semaines. Les patients doivent recevoir une prémédication dantiémétiques et une hydratation appropriée pour ladministration du cisplatine. Après échec dune chimiothérapie à base de platine, la dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m² en monothérapie toutes les 3 semaines.
  • -Cancer de la prostate
  • -La posologie recommandée du docétaxel est de 75 mg/m² toutes les 3 semaines. La prednisone/prednisolone est administrée à la posologie de 5 mg p. o. deux fois par jour de manière continue.
  • -Adénocarcinome de lestomac
  • -La dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m², suivie de 75 mg/m² de cisplatine en 1 à 3 heures (les deux seulement le 1er jour), suivie de 750 mg/m² par jour de 5-fluorouracil en perfusion continue durant 5 jours, commencée après la fin de la perfusion de cisplatine. Le traitement est répété toutes les 3 semaines. Les patients doivent recevoir une prémédication dantiémétiques et une hydratation appropriée pour ladministration du cisplatine. Le G-CSF devrait être utilisé en prévention pour diminuer le risque de toxicité hématologique (voir «Ajustement posologique durant le traitement»).
  • -Cancer de lépithélium pavimenteux au niveau ORL
  • -Les patients doivent recevoir une prémédication avec des anti-émétiques et une hydratation appropriée (avant et après ladministration de cisplatine). Du G-CSF en prophylaxie peut être utilisé pour atténuer le risque de toxicités hématologiques. Tous les patients dans les études ont reçu des antibiotiques en prophylaxie.
  • -Chimiothérapie dinduction suivie de radiothérapie
  • -La dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m², suivie de 75 mg/m² de cisplatine durant 1 heure (les deux seulement le 1er jour), suivie de 750 mg/m² par jour de 5-fluorouracil en perfusion continue durant 5 jours, commencée après la fin de la perfusion de cisplatine. Ce traitement est administré toutes les 3 semaines sur 4 cycles. Après la chimiothérapie, les patients devraient recevoir un traitement chirurgical (si possible) et de la radiothérapie.
  • -Chimiothérapie dinduction suivie de chimioradiothérapie
  • -Pour le traitement dinduction de patients souffrant de cancer de lépithélium pavimenteux au niveau ORL (non résécable techniquement, faible probabilité de curabilité chirurgicale ou préservation dorgane), la posologie recommandée de docétaxel est de 75 mg/m² en perfusion intraveineuse dune heure, suivie de cisplatine 100 mg/m² en perfusion de 30 minutes à 3 heures (les deux le 1er jour seulement), suivie de 5-fluorouracil 1000 mg/m²/jour en perfusion continue du jour 1 au jour 4. Ce schéma est administré toutes les 3 semaines à raison de 3 cycles. Après la chimiothérapie, les patients doivent être traités par radiothérapie et carboplatine, dosé selon la formule de Calvert (chimioradiothérapie). Pour les ajustements posologiques du cisplatine et du 5-fluorouracil, se référer à l’information professionnelle correspondante.
  • -Ajustement posologique durant le traitement
  • -Le docétaxel ne doit être administré que si le nombre des neutrophiles est ≥1500 cellules/mm³. Chez les patients qui ont développé une neutropénie et de la fièvre au cours du cycle précédent, du G-CSF devrait être administré au cours de tous les cycles suivants. La neutropénie peut apparaître durant le cycle 1, cest pourquoi le G-CSF devrait être utilisé en considérant le risque neutropénique du patient et les recommandations actuelles.
  • -Docétaxel en monothérapie ou combiné avec la doxorubicine/(cyclophosphamide)
  • -Pour les patients ayant présenté, pendant le traitement par docétaxel (en monothérapie ou en association avec la doxorubicine/[cyclophosphamide]) une neutropénie fébrile, une neutropénie avec un nombre de neutrophiles <500/mm³ pendant plus dune semaine, des réactions cutanées sévères ou cumulées ou des symptômes neurosensoriels sévères, la dose de docétaxel doit être réduite de 100 à 75 mg/m², respectivement de 75 à 60 mg/m². Si ces effets indésirables persistent après une réduction à 75 mg/m², la dose doit être réduite à 60 mg/m². Si les effets indésirables persistent à la dose de 60 mg/m², le traitement doit être arrêté.
  • -Pour un second épisode de neutropénie fébrile ou infection, les patients devraient continuer le G-CSF en prophylaxie et le docétaxel sera réduit de 100 à 75 mg/m² (pour AC-TH). Le docétaxel sera réduit de 75 à 60 mg/m² pour le traitement TCH.
  • -Les patients présentant une stomatite de grade 3 ou 4 devraient avoir une dose de docétaxel réduite de 100 à 75 mg/m² pour le traitement AC-TH ou de 75 à 60 mg/m² pour le traitement TCH.
  • -Traitement combiné par le cisplatine
  • -Chez les patients traités par lassociation docétaxel/cisplatine, pour lesquels le nadir du nombre des plaquettes lors de la cure précédente était <25000/mm³, qui présentaient une neutropénie fébrile ou des toxicités sévères non hématologiques, la dose de docétaxel doit être réduite à 65 mg/m² lors des cycles suivants. Pour lajustement posologique du cisplatine, se reporter à linformation professionnelle correspondante.
  • -Traitement combiné par la capécitabine
  • -Selon le degré de sévérité des effets indésirables (critères de toxicité 14 du National Cancer Institute of Canada), il est recommandé deffectuer les modifications posologiques suivantes pour le docétaxel (pour la capécitabine, voir linformation professionnelle de la capécitabine [Xeloda]).
  • -Survenue dune toxicité de grade 1: poursuivre le traitement à la dose initiale de docétaxel sans interruption.
  • -1ère apparition dune toxicité de grade 2: interruption du traitement jusquau retour à un grade 01. Reprendre ensuite le traitement à 100% de la dose initiale de docétaxel.
  • -1ère apparition dune toxicité de grade 3 ou 2ème apparition dune même toxicité de grade 2: interrompre le traitement par le docétaxel jusquau retour à un grade 01. Reprendre ensuite le traitement avec 55 mg/m² de docétaxel.
  • -1ère apparition dune toxicité de grade 4, 2ème apparition dune même toxicité de grade 3 ou 3ème apparition dune même toxicité de grade 2: interrompre définitivement le traitement.
  • -Traitement combiné par le cisplatine et le 5-fluorouracil
  • -Le G-CSF devrait être administré afin de diminuer le risque dune neutropénie compliquée. Dans le cas où une neutropénie fébrile, une neutropénie prolongée ou une infection neutropénique devait apparaître malgré lutilisation du G-CSF, la dose de docétaxel devra être réduite de 75 à 60 mg/m². Si des épisodes ultérieurs de neutropénie compliquée apparaissent, la dose de docétaxel devra être réduite de 60 à 45 mg/m². Dans le cas dune thrombocytopénie de grade 4, la dose de docétaxel devra être réduite de 75 à 60 mg/m². Les patients ne devraient pas être traités à nouveau par des cycles de docétaxel avant que le nombre de neutrophiles ait atteint >1500 cellules/mm³ et que le nombre des plaquettes ait atteint >100000 cellules/mm³. Arrêter le traitement si ces toxicités persistent.
  • -Modifications posologiques recommandées pour les toxicités gastro-intestinales chez les patients traités par docétaxel en combinaison avec le cisplatine et le 5-fluorouracil (5-FU)
  • +Docétaxel doit être administré en perfusion intraveineuse d'1 heure toutes les 3 semaines (voir «Remarques particulières», Remarques concernant la manipulation).
  • +Prémédication:
  • +Les patients doivent être surveillés plus particulièrement pendant la première et la deuxième perfusion de docétaxel en raison du risque de réactions d'hypersensibilité (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Une prémédication par un corticoïde oral, sauf contre-indication, peut réduire aussi bien l'incidence et la sévérité de la rétention hydrique que la sévérité des réactions d'hypersensibilité.
  • +Cancer du sein, cancer bronchique non à petites cellules, cancer de l'estomac et cancer de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL: comme corticostéroïde, on peut utiliser par ex. la dexaméthasone à raison de 16 mg par jour (par exemple 8 mg 2 fois par jour) pendant 3 jours en commençant la veille de la perfusion de docétaxel.
  • +Cancer de la prostate: à cause de la prise simultanée de prednisone/prednisolone, la dose recommandée de dexaméthasone est par ex. de 8 mg p.o. 12, 3 et 1 heures avant la perfusion de docétaxel.
  • +Cancer du sein:
  • +Traitement adjuvant:
  • +La dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m2, administrée une heure après 50 mg/m2 de doxorubicine et 500 mg/m2 de cyclophosphamide, toutes les 3 semaines durant 6 cycles.
  • +La dose recommandée de docétaxel pour le traitement adjuvant des patients souffrant d'un cancer du sein opérable et surexprimant HER2 est la suivante:
  • +·AC→TH: Doxorubicine (A) 60 mg/m2 IV en combinaison avec cyclophosphamide (C) 600 mg/m2 IV toutes les 3 semaines pendant 4 cycles. 3 semaines après le dernier cycle d'AC, trastuzumab (H) 4 mg/kg est administré (en perfusion IV de 90 minutes) au jour 1 du 5ème cycle, suivi de trastuzumab 2 mg/kg (en perfusion IV de 30 minutes), toutes les semaines, en commençant le 8ème jour du 5ème cycle, et docétaxel (T) 100 mg/m2, administré (en perfusion IV de 1 heure) le 2ème jour du cycle 5, puis au 1er jour du cycle toutes les 3 semaines pour tous les cycles suivants (au total 4 cycles de docétaxel).
  • +·TCH: Docétaxel (T) 75 mg/m2 en combinaison avec carboplatine (C) avec AUC 6 mg/ml/min toutes les 3 semaines. Trastuzumab (H) est administré toutes les semaines selon le schéma suivant: le jour 1 du 1er cycle, trastuzumab 4 mg/kg est administré comme dose de charge, suivi, le jour 2, de docétaxel 75 mg/m2 et carboplatine avec une AUC de 6 mg/ml/min. Puis, les jours 8 et 15, administration de trastuzumab 2 mg/kg. Du 2ème au 6ème cycle, docétaxel 75 mg/m2 suivi de carboplatine avec une AUC de 6 mg/ml/min et trastuzumab 2 mg/kg sont administrés le jour 1. Puis les jours 8 et 15, administration de trastuzumab 2 mg/kg.
  • +En commençant 3 semaines après le dernier cycle de chimiothérapie, trastuzumab 6 mg/kg (en perfusion IV de 30 min) est administré toutes les 3 semaines, pendant 1 an à partir de la date de première administration.
  • +Traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique:
  • +La dose recommandée de docétaxel est de 100 mg/m2 en monothérapie et de 75 mg/m2 en traitement combiné à 50 mg/m2 de doxorubicine, toutes les 3 semaines.
  • +En association au trastuzumab administré toutes les semaines, la posologie recommandée de docétaxel est de 100 mg/m2 toutes les 3 semaines. La première perfusion de docétaxel a été effectuée le lendemain de la première administration de trastuzumab. Les cures suivantes de docétaxel ont été administrées immédiatement après la fin de la perfusion du trastuzumab si la dose précédente de trastuzumab avait été bien tolérée. Pour trastuzumab, voir l'information professionnelle du produit Herceptin®.
  • +Lors de traitement combiné avec la capécitabine, la posologie recommandée du docétaxel est de 75 mg/m2 toutes les trois semaines. La capécitabine est administrée à la dose de 1'250 mg/m2 deux fois par jour, par voie orale (au cours des 30 minutes suivant la fin d'un repas), sur une durée de 2 semaines, suivi d'une période sans traitement d'une semaine.
  • +Pour le calcul du nombre de comprimés de capécitabine, veuillez-vous référer à l'information spécialisée de la capécitabine (Xeloda®).
  • +Carcinome bronchique non à petites cellules:
  • +Pour les patients n'ayant reçu aucune chimiothérapie antérieure, la posologie recommandée de docétaxel est de 75 mg/m² suivi par 75 mg/m² de cisplatine en 30-60 minutes, ceci toutes les 3 semaines. Les patients doivent recevoir une prémédication d'antiémétiques et une hydratation appropriée pour l'administration du cisplatine. Après échec d'une chimiothérapie à base de sels de platine, la dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m² en monothérapie toutes les 3 semaines.
  • +Cancer de la prostate:
  • +La posologie recommandée du docétaxel est de 75 mg/m2 toutes les 3 semaines. La prednisone/prednisolone est administrée à la posologie de 5 mg p.o. deux fois par jour de manière continue.
  • +Cancer de l'estomac:
  • +La dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m2, suivi de 75 mg/m2 de cisplatine en 1 à 3 heures (les deux seulement le 1er jour), suivi de 750 mg/m2 par jour de 5-fluorouracil en perfusion continue durant 5 jours, commencée après la fin de la perfusion de cisplatine. Le traitement est répété toutes les 3 semaines. Les patients doivent recevoir une prémédication d'antiémétiques et une hydratation appropriée pour l'administration du cisplatine. Le G-CSF devrait être utilisé en prévention pour diminuer le risque de toxicité hématologique (voir «Ajustement posologique durant le traitement»).
  • +Cancer de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL:
  • +Les patients doivent recevoir une prémédication avec des antiémétiques et une hydratation appropriée (avant et après l'administration de cisplatine). Du G-CSF en prophylaxie peut être utilisé pour atténuer le risque de toxicités hématologiques. Tous les patients dans les études ont reçu des antibiotiques en prophylaxie.
  • +Chimiothérapie d'induction suivie de radiothérapie
  • +La dose recommandée de docétaxel est de 75 mg/m2, suivi de 75 mg/m2 de cisplatine durant 1 heure (les deux seulement le 1er jour), suivi de 750 mg/m2 par jour de 5-fluorouracil en perfusion continue durant 5 jours, commencée après la fin de la perfusion de cisplatine. Ce traitement est administré toutes les 3 semaines sur 4 cycles. Après la chimiothérapie, les patients devraient recevoir un traitement chirurgical (si possible) et de la radiothérapie.
  • +Chimiothérapie d'induction suivie de chimio radiothérapie
  • +Pour le traitement d'induction de patients souffrant de cancer localement avancé de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL (non résécable techniquement, faible probabilité de curabilité chirurgicale ou préservation d'organe), la posologie recommandée de docétaxel est de 75 mg/m2 en perfusion intraveineuse d'une heure, suivie de cisplatine 100 mg/m2 en perfusion de 30 minutes à 3 heures (les deux le 1er jour seulement), suivie de 5-fluorouracil 1'000 mg/m2/jour en perfusion continue de jour 1 à jour 4. Ce schéma est administré toutes les 3 semaines à raison de 3 cycles. Après la chimiothérapie, les patients doivent être traités par radiothérapie et carboplatine, dosé selon la formule de Calvert (chimio radiothérapie). Pour les ajustements posologiques du cisplatine et du 5-fluorouracil, se référer au résumé des caractéristiques du produit correspondant.
  • +Ajustement posologique durant le traitement:
  • +Le docétaxel ne doit être administré que si le nombre des neutrophiles est ≥1'500 cellules/mm³. Chez les patients qui ont développé une neutropénie et de la fièvre au cours du cycle précédent, G-CSF devrait être administré au cours de tous les cycles suivants. La neutropénie peut apparaître durant le cycle 1, c'est pourquoi le G-CSF devrait être utilisé en considérant le risque neutropénique du patient et les recommandations actuelles.
  • +Docétaxel en monothérapie ou combiné avec la doxorubicine/(cyclophosphamide):
  • +Pour les patients ayant présenté, pendant le traitement par docétaxel (en monothérapie ou en association avec la doxorubicine/(cyclophosphamide)) une neutropénie fébrile, une neutropénie avec un nombre de neutrophiles <500/mm³ pendant plus d'une semaine, des réactions cutanées sévères ou répétées ou des symptômes neurosensoriels sévères, la dose de docétaxel doit être réduite de 100 à 75 mg/m² respectivement de 75 à 60 mg/m2. Si ces effets secondaires persistent après une réduction à 75 mg/m², la dose doit être réduite à 60 mg/m2. Si les effets secondaires persistent à la dose de 60 mg/m2, le traitement doit être interrompu.
  • +Pour un second épisode de neutropénie fébrile ou infection, les patients devraient continuer à recevoir le G-CSF en prophylaxie et docétaxel sera réduit de 100 à 75 mg/m2 (pour ACTH). Docétaxel sera réduit de 75 à 60 mg/m2 pour le traitement TCH.
  • +Les patients présentant une stomatite de grade 3 ou 4 devraient avoir une dose de docétaxel réduite de 100 à 75 mg/m2 pour le traitement ACTH ou de 75 à 60 mg/m2 pour le traitement TCH.
  • +Traitement combiné avec le cisplatine:
  • +Chez les patients traités par l'association docétaxel/cisplatine, pour lesquels le nadir du nombre des plaquettes lors de la cure précédente était <25'000/mm3, qui présentaient une neutropénie fébrile ou des toxicités sévères non hématologiques, la dose de docétaxel doit être réduite à 65 mg/m² lors des cycles suivants. Pour l'ajustement posologique du cisplatine, se reporter à l'information professionnelle correspondante.
  • +Traitement combiné avec la capécitabine:
  • +Selon le degré de sévérité des effets indésirables (critères de toxicité 1-4 du National Cancer Institute of Canada), il est recommandé d'effectuer les modifications posologiques suivantes pour le docétaxel (pour la capécitabine, voir l'information professionnelle de la capécitabine (Xeloda®)).
  • +Survenue d'une toxicité de grade 1: poursuivre le traitement à la dose initiale de docétaxel sans interruption.
  • +1ère apparition d'une toxicité de grade 2: interruption du traitement jusqu'au retour à un grade 0-1. Reprendre ensuite le traitement à 100% de la dose initiale de docétaxel.
  • +1ère apparition d'une toxicité de grade 3 ou 2ème apparition d'une même toxicité de grade 2: interrompre le traitement par le docétaxel jusqu'au retour à un grade 0-1. Reprendre ensuite le traitement avec 55 mg/m2 de docétaxel.
  • +1ère apparition d'une toxicité de grade 4, 2ème apparition d'une même toxicité de grade 3 ou 3ème apparition d'une même toxicité de grade 2: interrompre définitivement le traitement.
  • +Traitement combiné avec le cisplatine et le 5fluorouracil:
  • +Le G-CSF devrait être administré afin de diminuer le risque d'une neutropénie compliquée. Dans le cas où une neutropénie fébrile, une neutropénie prolongée ou une infection neutropénique devait apparaître malgré l'utilisation du G-CSF, la dose de docétaxel devra être réduite de 75 à 60 mg/m2. Si des épisodes ultérieurs de neutropénies compliquées apparaissent, la dose de docétaxel devra être réduite de 60 à 45 mg/m2. Dans le cas d'une thrombocytopénie de grade 4, la dose de docétaxel devra être réduite de 75 à 60 mg/m2. Les patients ne devraient pas être traités à nouveau par des cycles de docétaxel avant que le nombre de neutrophiles ait atteint >1'500 cellules/mm3 et que le nombre des plaquettes ait atteint >100'000 cellules/mm3. Arrêter le traitement si ces toxicités persistent.
  • +Modifications posologique recommandées pour les toxicités gastro-intestinales chez les patients traités par docétaxel en combinaison avec le cisplatine et le 5-fluorouracil (5-FU):
  • -Diarrhée grade 3 1er épisode: réduire la dose de 5-FU de 20%.
  • - 2ème épisode: puis réduire la dose de docétaxeld e 20%.
  • -Diarrhée grade 4 1er épisode: réduire les doses de docétaxel et 5-FUde 20%.
  • - 2ème épisode: suspendre le traitement.
  • -Stomatite grade 3 1er épisode: réduire la dose de 5-FU de 20%.
  • - 2ème épisode: arrêter uniquement le 5-FU pour tous les cycles suivants.
  • - 3ème épisode: réduire la dose de docétaxel de 20%.
  • -Stomatite grade 4 1er épisode: arrêter uniquement le 5-FU pour tous les cycles suivants.
  • - 2ème épisode: réduire la dose de docétaxel de 20%.
  • +Diarrhée grade 3 1er épisode: réduire la dose de 5-FU de 20%. 2ème épisode: puis réduire la dose de docétaxel de 20%.
  • +Diarrhée grade 4 1er épisode: réduire les doses de docétaxel et 5-FU de 20%. 2ème épisode: suspendre le traitement.
  • +Stomatite grade 3 1er épisode: réduire la dose de 5-FU de 20%. 2ème épisode: arrêter uniquement le 5-FU pour tous les cycles suivants. 3ème épisode: réduire la dose de docétaxel de 20%.
  • +Stomatite grade 4 1er épisode: arrêter uniquement le 5-FU pour tous les cycles suivants. 2ème épisode: réduire la dose de docétaxel de 20%.
  • -Pour les ajustements concernant les dosages du cisplatine et 5-FU, voir aussi les informations professionnelles correspondantes.
  • -Instructions spéciales pour la posologie
  • -Patients en insuffisance hépatique: Chez les patients présentant une augmentation des taux de transaminases (ALAT et/ou ASAT) supérieure à 1,5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) et une augmentation des taux de phosphatase alcaline supérieure à 2,5 fois la limite supérieure de la normale, la dose recommandée de docétaxel en monothérapie est de 75 mg/m². Chez les patients avec une bilirubinémie supérieure à la LSN et/ou des transaminases (ALAT et ASAT) supérieures à 3,5 fois la limite supérieure de la normale et dont le taux de phosphatase alcaline est supérieur à 6 fois la limite supérieure de la normale, une monothérapie par du docétaxel ne doit être envisagée que si elle est strictement indiquée. Il ny a pas de données quant à ladministration du docétaxel en association chez les patients en insuffisance hépatique. Le docétaxel est contre-indiqué en cas dinsuffisance hépatique sévère car il ny pas de données cliniques pour cette catégorie de patients (voir «Pharmacocinétique», «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • -Patients en insuffisance rénale: Il n’existe aucune donnée pour ce groupe de patients.
  • -Enfants et adolescents: La sécurité et lefficacité du docétaxel nont pas été établies en pédiatrie.
  • -Patients âgés: Au vu des données pharmacocinétiques obtenues à partir dun collectif important, une adaptation de la dose nest pas nécessaire lors du traitement des patients âgés. Mais parce que les effets indésirables sont plus fréquents, les patients âgés traités par Docetaxel Fresenius en combinaison avec cisplatine et 5-fluorouracil devraient être suivis de près (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Pour les ajustements concernant les dosages de cisplatine et 5-FU, voir aussi les informations professionnelles correspondantes.
  • +Instructions spéciales pour la posologie:
  • +Patients en insuffisance hépatique: d'après les données pharmacocinétiques relatives au docétaxel à 100 mg/m2 administré en monothérapie, la dose de docétaxel recommandée chez les patients ayant des transaminases (ALAT et/ou ASAT) supérieures à 1,5 fois la limite supérieure à la normale (LSN) ainsi que des phosphatases alcalines supérieures à 2,5 fois la LSN, est de 75 mg/m2. Chez les patients avec une bilirubinémie supérieure à la LSN et/ou des transaminases (ALAT et ASAT) supérieures à 3.5 fois la limite supérieure de la normale et dont le taux de phosphatases alcalines est supérieur à 6 fois la limite supérieure de la normale, une monothérapie avec le docétaxel ne doit être envisagée que si elle est strictement indiquée. Il n'y a pas de données quant à l'administration de docétaxel en association chez les patients en insuffisance hépatique. Le docétaxel est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère car il n'y pas de donnée clinique pour cette catégorie de patients (voir «Pharmacocinétique», «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients en insuffisance rénale: il n'existe aucune donnée pour ce groupe de patients.
  • +Enfants et adolescents: la sécurité et l'efficacité du docétaxel n'ont pas été établies en pédiatrie.
  • +Patients âgés: au vu des données pharmacocinétiques obtenues à partir d'un collectif important, une adaptation de la dose n'est pas nécessaire lors du traitement des patients âgés. Mais parce que les effets indésirables sont plus fréquents, les patients âgés traités par Docetaxel Fresenius en combinaison avec cisplatine et 5-fluorouracil devraient être suivis de près (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Patients dont le nombre de neutrophiles <1’500 cellules/mm³.
  • -Grossesse et allaitement.
  • -Insuffisance hépatique sévère.
  • +Patients dont le nombre de neutrophiles <1'500/mm³.
  • +Grossesse, allaitement.
  • +Sévère insuffisance hépatique.
  • -Une prémédication par un corticostéroïde oral, sauf contre-indication, est conseillée pour prévenir la rétention hydrique et les réactions dhypersensibilité (voir «Posologie/Mode demploi»).
  • -Réactions dhypersensibilité: Les patients doivent être surveillés rigoureusement pendant la première et la deuxième perfusion de docétaxel en raison du risque de réactions dhypersensibilité. Des réactions dhypersensibilité peuvent survenir dans les minutes qui suivent le début dune perfusion de docétaxel. Pour cette raison, le matériel médical doit être disponible pour traiter lhypotension et les bronchospasmes.
  • -Les réactions dhypersensibilité étaient généralement de nature légère à modérée. Les symptômes les plus fréquemment rapportés ont été des flushs, des éruptions avec ou sans prurit, une sensation de constriction thoracique, des lombalgies, une dyspnée et une fièvre due au médicament ou des frissons.
  • -Les manifestations mineures, comme des rougeurs ou des réactions cutanées localisées, ne justifient pas l’arrêt du traitement.
  • -Les réactions sévères indésirables, telles que exanthème/érythème généralisé, une hypotension avec chute de la pression artérielle de plus de 20 mm Hg, un bronchospasme ou très rarement, une anaphylaxie fatale, ont été rapportés chez les patients ayant eu une prémédication. Ces réactions imposent larrêt immédiat du docétaxel et linstauration dun traitement symptomatique.
  • -De graves réactions dhypersensibilités ont été observées chez 5,3% des patients traités par docétaxel ayant reçu une prémédication et chez 22,4% des patients traités par docétaxel nayant pas reçu de prémédication. Ces réactions ont disparu après larrêt de la perfusion et un traitement approprié. Le docétaxel ne doit pas être ré-administré aux patients ayant présenté des réactions sévères dhypersensibilité.
  • -Rétention hydrique: Chez les patients traités par docétaxel en monothérapie à une posologie de 100 mg/m², la dose cumulative médiane à larrêt du traitement était de plus de 1000 mg/m² et le temps médian de réversibilité de la rétention hydrique était de 16,4 semaines (extrêmes: de 0 à 42 semaines). Lapparition d’une rétention hydrique modérée à sévère est retardée (dose cumulative médiane: 818,9 mg/m²) chez les patients ayant reçu une prémédication par rapport aux patients qui nen ont pas reçu (dose cumulative médiane: 489,7 mg/m²); toutefois, cette manifestation a été rapportée chez certains patients pendant les premiers cycles de traitement. Les rétentions hydriques ne se sont pas accompagnées dépisodes aigus doligurie ou dhypotension. Un œdème pulmonaire dû à une rétention hydrique a rarement été rapporté. Les patients présentant une rétention hydrique sévère telle que pleurésie, péricardite et ascite devront être surveillés rigoureusement.
  • -Hématotoxicité: La neutropénie est leffet indésirable le plus fréquemment observé sous docétaxel. Une surveillance étroite de la formule sanguine doit être exercée chez tous les patients traités par le docétaxel. Le traitement par le docétaxel ne doit pas être repris tant que le nombre de neutrophiles nest pas remonté à au moins 1’500 cellules/mm³. Concernant une réduction de la dose pour les cures suivantes et les mesures symptomatiques appropriées, voir «Posologie/Mode demploi».
  • -Chez les patients traités par le docétaxel en combinaison avec le cisplatine et le 5-fluorouracil (TCF), une neutropénie fébrile et/ou une infection neutropénique sont apparues à des taux plus faibles lorsque les patients ont reçu du G-CSF en prophylaxie. Dans le traitement adjuvant du cancer du sein, les patientes doivent avoir un suivi hématologique en raison du risque de développer une myélodysplasie tardive ou une leucémie myéloïde aiguë (AML). Après un temps médian de suivi de 83 mois, lAML est apparue chez 3 patientes sur 744 (0,4%) qui ont été traitées par TAC, et chez 1 patiente sur 736 (0,1%) traitées par 5-FU/doxorubicine/cyclophosphamide. Lexpérience post-marketing a montré que de très rares cas dAML et de syndrome myélodysplasique ont été rapportés en association avec docétaxel utilisé en combinaison avec dautres chimiothérapies et/ou radiothérapie.
  • -Patients âgés: Parmi les 221 patients traités par docétaxel en combinaison avec cisplatine et 5-fluorouracil (TCF) dans létude clinique du cancer gastrique, 54 avaient 65 ans ou plus et 2 avaient plus de 75 ans. Dans cette étude, le nombre de patients ayant 65 ans ou plus était insuffisant pour déterminer sils répondaient différemment des patients plus jeunes. Cependant, la fréquence des effets indésirables graves était plus importante chez les patients âgés comparés aux patients plus jeunes. La fréquence des effets indésirables suivants (tous grades confondus): léthargie, stomatite, diarrhée, neutropénie fébrile et infection neutropénique sont apparues à un taux dau moins 10% supérieur chez les patients de 65 ans ou plus comparé aux patients plus jeunes. Les patients plus âgés traités par TCF devraient être suivis plus rigoureusement.
  • -La proportion de patients âgés était de 5,5% et 6,6% pour les traitements AC-TH et TCH respectivement, et trop limitée pour pouvoir émettre des conclusions sur les effets indésirables survenant en fonction de lâge (<65 ans versus ≥65 ans).
  • -Insuffisance hépatique: Chez les patients traités par 100 mg/m² de docétaxel en monothérapie et dont les transaminases (ALAT et/ou ASAT) sont supérieures à 1,5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) et la phosphatase alcaline supérieure à 2,5 fois la LSN, le risque de développer des effets indésirables graves tels que décès toxiques incluant septicémies et hémorragies gastro-intestinales qui peuvent être fatales, neutropénie fébrile, infections, thrombocytopénie, stomatite et asthénie, est augmenté. En conséquence, la dose recommandée est de 75 mg/m² de docétaxel chez de tels patients. Chez les patients avec une bilirubinémie supérieure à la LSN et/ou des transaminases (ALAT et ASAT) supérieures à 3,5 fois la LSN et dont le taux de phosphatase alcaline est 6 fois supérieur à la LSN, une monothérapie par docétaxel nest recommandée quen cas dindication absolue. Un bilan complet de la fonction hépatique doit être effectué avant le début de chaque cycle de traitement.
  • -On ne dispose daucune donnée relative aux patients qui souffrent dune insuffisance hépatique et qui sont traités par le docétaxel en association. Le docétaxel est contre-indiqué en cas dinsuffisance hépatique sévère (voir «Posologie/Mode demploi» et «Contre-indications»).
  • -Système nerveux: L’apparition dune neurotoxicité périphérique sévère nécessite une réduction de la dose (voir «Posologie/Mode demploi»). Les signes neurosensoriels légers à modérés sont caractérisés par des paresthésies, des dysesthésies ou des douleurs, y compris sensations de brûlure. Les manifestations neuromotrices sont principalement caractérisées par une faiblesse. Les données sur la réversibilité sont disponibles pour 35,3% des patients ayant présenté des manifestations neurotoxiques à la suite du traitement par docétaxel en monothérapie à raison de 100 mg/m². Ces effets ont été spontanément réversibles dans les 3 mois. De rares cas de convulsions ou de perte transitoire de conscience ont été observés à la suite de ladministration du docétaxel. Ces réactions apparaissent parfois au cours de la perfusion du médicament.
  • -Cardiotoxicité: Une insuffisance cardiaque a été observée chez des patients recevant du docétaxel en association avec du trastuzumab, en particulier après une chimiothérapie par une anthracycline (doxorubicine ou épirubicine). Celle-ci peut être modérée à sévère, voire même dissue fatale (voir «Effets indésirables»).
  • +Une prémédication par un corticoïde oral, sauf contre-indication, est conseillée pour prévenir la rétention hydrique et les réactions d'hypersensibilité (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Réactions d'hypersensibilité: les patients doivent être surveillés plus particulièrement pendant la première et la deuxième perfusion de docétaxel en raison du risque de réactions d'hypersensibilité. Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir dans les minutes qui suivent le début d'une perfusion de docétaxel. Pour cette raison le matériel médical doit être disponible pour traiter l'hypotension et le bronchospasme.
  • +Des réactions d'hypersensibilité étaient généralement de nature légère à modérée. Les symptômes les plus fréquemment rapportés ont été des flushs, des éruptions avec ou sans prurit, une sensation de constriction thoracique, des lombalgies, une dyspnée et une fièvre due au médicament ou des frissons.
  • +Les manifestations mineures, comme des rougeurs ou des réactions cutanées localisées, ne justifient pas l'interruption du traitement.
  • +Les réactions sévères, telles qu'un rash/érythème généralisé, une hypotension avec chute de la pression artérielle de plus de 20 mmHg, un bronchospasme ou très rarement, une anaphylaxie fatale, ont été rapportés chez les patients ayant eu une prémédication. Ces réactions imposent l'arrêt immédiat du docétaxel et l'instauration d'un traitement symptomatique.
  • +De graves réactions d'hypersensibilités ont été observées chez 5,3% des patients traités par docétaxel ayant reçu une prémédication et chez 22,4% des patients traités par docétaxel n'ayant pas reçu de prémédications. Ces réactions ont disparu après l'arrêt de la perfusion et un traitement approprié. Le docétaxel ne doit pas être ré-administré aux patients ayant présenté des réactions sévères d'hypersensibilité.
  • +Rétention hydrique: chez les patients traités par Docetaxel Fresenius en monothérapie, à 100 mg/m², la dose cumulative médiane à l'arrêt du traitement était de plus de 1'000 mg/m2 et le temps médian de réversibilité de la rétention hydrique était de 16,4 semaines (extrêmes de 0 à 42 semaines). L'apparition de la rétention hydrique modérée à sévère est retardée (dose cumulative médiane: 818,9 mg/m2) chez les patients ayant reçu une prémédication par rapport aux patients qui n'en ont pas reçu (dose cumulative médiane: 489,7 mg/m2); toutefois, cette manifestation a été rapportée chez certains patients pendant les premiers cycles de traitement. Les rétentions hydriques ne se sont pas accompagnées d'épisodes aigus d'oligurie ou d'hypotension. Un œdème pulmonaire dû à une rétention hydrique a rarement été rapporté. Les patients présentant une rétention hydrique sévère telle que pleurésie, péricardite et ascite devront être particulièrement surveillés.
  • +Hématologie: la neutropénie est l'effet indésirable le plus fréquemment observé sous docétaxel. Une surveillance étroite de la formule sanguine doit être exercée chez tous les patients traités par le docétaxel. Le traitement par le docétaxel ne doit pas être repris tant que le nombre de neutrophiles n'est pas remonté à ≥1'500 cellules/mm3. Concernant une réduction de la dose pour les cures suivantes et les mesures symptomatiques appropriées voir «Posologie/Mode d'emploi».
  • +Chez les patients traités par le docétaxel en combinaison avec le cisplatine et le 5-fluorouracil (TCF), une neutropénie fébrile et/ou une infection neutropénique sont apparues à des taux plus faibles lorsque les patients ont reçu du G-CSF en prophylaxie. Dans le traitement adjuvant du cancer du sein, les patients doivent avoir un suivi hématologique, dû au risque de développer une myelodysplasie tardive ou une leucémie myéloide (AML). Après un temps median de suivi de 83 mois, l'AML est apparue chez 3 patients sur 744 (0,4%) qui ont été traités par TAC, et chez 1 patient sur 736 (0,1%) traités par 5-FU/doxorubicine/cyclophosphamide. L'expérience post-marketing a montré que de très rares cas d'AML et de syndrome myelodysplasique ont été rapportés en association avec docétaxel utilisé en combinaison avec d'autres chimiothérapies et/ou radiothérapie.
  • +Inhibiteurs forts de CYP3A4:
  • +L'utilisation concomitante de Docetaxel Fresenius et inhibiteurs forts de CYP3A4 tels que le ketoconazole, itraconazole, clarithromycine, indinavir, nefazodone, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, telithromycine et voriconazole devrait être évitée.
  • +Patients âgés: parmi les 221 patients traités par Docetaxel Fresenius en combinaison avec cisplatine et 5-fluorouracil (TCF) dans l'étude clinique du cancer gastrique, 54 avaient 65 ans ou plus et 2 avaient plus de 75 ans. Dans cette étude, le nombre de patients ayant 65 ans ou plus était insuffisant pour déterminer s'ils répondaient différemment des patients plus jeunes. Cependant, la fréquence des effets indésirables graves était plus importante chez les patients âgés comparés aux patients plus jeunes. La fréquence des effets indésirables suivants (tous grades confondus): léthargie, stomatite, diarrhée, neutropénie fébrile/infection neutropénique sont apparus à un taux d'au moins 10% supérieur chez les patients de 65 ans ou plus comparé aux patients plus jeunes. Les patients plus âgés traités par TCF devraient être suivis de près.
  • +La proportion de patients âgés était de 5,5% et 6,6% pour les traitements ACTH et TCH respectivement, et trop limitée pour pouvoir émettre des conclusions sur les effets indésirables survenant en fonction de l'âge (<65 ans versus ≥65 ans).
  • +Insuffisance hépatique: chez les patients traités par 100 mg/m2 de docétaxel en monothérapie et dont les transaminases (ALAT et/ou ASAT) sont supérieures à 1,5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) et les phosphatases alcalines supérieures à 2,5 fois la LSN, le risque de développer des effets indésirables graves tels que décès toxiques incluant septicémies et hémorragies gastro-intestinales qui peuvent être fatales, neutropénies fébriles, infections, thrombocytopénies, stomatites et asthénie, est augmenté. En conséquence, la dose recommandée est de 75 mg/m2 de docétaxel chez de tels patients. Chez les patients avec une bilirubinémie supérieure à la LSN et/ou des transaminases (ALAT et ASAT) supérieures à 3,5 fois la LSN et dont le taux de phosphatases alcalines est 6 fois supérieur à la LSN, une monothérapie par docétaxel n'est recommandée qu'en cas d'indication absolue. Un bilan complet de la fonction hépatique doit être effectué avant le début de chaque cycle de traitement.
  • +On ne dispose d'aucune donnée relative aux patients qui souffrent d'une insuffisance hépatique et qui sont traités par le docétaxel en association. Docétaxel est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • +Il faut tenir compte de la quantité d'éthanol dans le flacon de Docetaxel Fresenius lors de l'administration aux patients souffrants d'insuffisance hépatique (voir «Forme galénique et quantité de principe actif par unité»).
  • +Système nerveux: l'apparition d'une neurotoxicité périphérique sévère nécessite une réduction de dose (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les signes neurosensoriels légers à modérés sont caractérisés par des paresthésies, des dysesthésies ou des douleurs, les sensations de brûlures inclus. Les manifestations neuromotrices sont principalement caractérisées par une faiblesse. Les données sur la réversibilité sont disponibles pour 35,3% des patients ayant eu des manifestations neurotoxiques à la suite du traitement par Docetaxel Fresenius en monothérapie à raison de 100 mg/m². Ces effets ont été spontanément réversibles dans les 3 mois. De rares cas de convulsion ou de perte transitoire de conscience ont été observés à la suite de l'administration du docétaxel. Ces réactions apparaissent parfois au cours de la perfusion du médicament.
  • +Toxicité cardiaque: une insuffisance cardiaque a été observée chez des patientes recevant du docétaxel en association avec du trastuzumab, en particulier après une chimiothérapie contenant une anthracycline (doxorubicine ou épirubicine). Celle-ci peut être modérée à sévère, voire même d'issue fatale (voir «Effets indésirables»).
  • +Troubles oculaires: des œdèmes maculaires cystoïdes (OMC) ont été rapportés chez les patients traités avec docetaxel, ainsi qu'avec d'autres taxanes. Les patients qui ont une vision altérée devraient effectuer rapidement un examen ophtalmologique complet. Dans le cas oú une OMC est diagnostiquée, le traitement par docetaxel devrait être arrêté et un traitement plus approprié devrait être initié.
  • +Excipients:
  • +La quantité d'éthanol dans Docetaxel Fresenius dans la présentation «concentré pour perfusion, 1 Vial» peut être néfaste pour les patients souffrant d'alcoolisme et devrait aussi être pris en compte chez la femme enceinte ou allaitante, chez les enfants et les groupes de patients à risque élevé tels que les patients souffrant d'une maladie du foie ou épileptiques.
  • +Il faut tenir compte des effets possibles sur le système nerveux central.
  • +La quantité d'éthanol peut altérer les effets d'autres médicaments.
  • +La quantité d'éthanol peut diminuer les capacités à conduire ou à utiliser des machines.
  • +
  • -Capécitabine: Une étude de phase I n’a montré aucun effet de la capécitabine sur la pharmacocinétique du docétaxel et vice-versa.
  • -Des études in vitro ont montré que le métabolisme du docétaxel peut être modifié par ladministration concomitante de composés qui induisent/inhibent le CYP3A, (p.ex. le kétoconazole, lérythromycine) ou sont métabolisés par celui-ci (p.ex. la ciclosporine qui peut provoquer une inhibition compétitive).
  • -Des interactions ultérieures du docétaxel avec d’autres médicaments nont pas été formellement étudiées dans le cadre détudes cliniques.
  • -Le docétaxel se lie fortement aux protéines plasmatiques (>95%). Des études dinteraction in vitro avec des agents fortement liés aux protéines plasmatiques (comme lérythromycine, la diphénhydramine, le propranolol, la propaphénone, la phénytoïne, les salicylés, le sulfaméthoxazole et le valproate de sodium) nont pas mis en évidence deffet sur la liaison du docétaxel aux protéines plasmatiques. La dexaméthasone na pas davantage affecté la liaison du docétaxel aux protéines plasmatiques et le docétaxel na pas eu dinfluence sur la liaison de la digitoxine.
  • -Aucune interaction entre le docétaxel et le cisplatine na pu être mise en évidence.
  • -Les données de la littérature et les résultats dune étude pharmacocinétique spécifique nont mis en évidence aucune influence de la doxorubicine sur le profil pharmacocinétique du docétaxel.
  • -On na pu observer aucune influence de la prednisone sur la pharmacocinétique du docétaxel.
  • -Les investigations in vivo montrent qu’il faut administrer le kétoconazole avec prudence en thérapie concomitante car il peut y avoir potentiellement une interaction significative.
  • -Le docetaxel doit être administré avec prudence chez les patients recevant en parallèle des inhibiteurs de protéase (p.ex. ritonavir) qui sont des inhibiteurs ou substrats du cytochrome P450.
  • +Des études in vitro ont montré que le métabolisme du docétaxel peut être modifié par l'administration concomitante de composés qui induisent/inhibent le CYP3A, (par ex. le ketoconazole, l'érythromycine) ou sont métabolisés par celui-ci (par ex. la ciclosporine qui peut provoquer une inhibition compétitive).
  • +Traitement concomitant avec des inhibiteurs des CYP3A4:
  • +Dans le cas d'un traitement combiné avec un inhibiteur de CYP3A4, l'occurrence des effets indésirables liés à docetaxel peut augmenter, en conséquence d'un métabolisme réduit. Dans le cas où une utilisation concomitante avec un inhibiteur fort de CYP3A4 est inévitable (ketoconazole, itraconazole, clarithromycine, indinavir, nefazodone, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, telithromycine et voriconazole), une surveillance clinique étroite doit être faite et un ajustement de la dose de Docetaxel Fresenius est recommandé durant le traitement avec l'inhibiteur fort de CYP3A4.
  • +Dans une étude de pharmacocinétique menée avec 7 patients, la co-administration de docetaxel avec l'inhibiteur fort de CYP3A4 ketoconazole a entrainé une diminution significative de la clairance de docetaxel de 49%.
  • +Capécitabine: une étude de phase I n'a montré aucun effet de la capécitabine sur la pharmacocinétique du docétaxel et vice-versa.
  • +Des interactions ultérieures du docétaxel avec d'autres médicaments n'ont pas été formellement étudiées dans le cadre d'études cliniques.
  • +Le docétaxel se lie fortement aux protéines plasmatiques (>95%). Des études d'interaction in vitro avec des agents fortement liés aux protéines plasmatiques (comme l'érythromycine, la diphénhydramine, le propranolol, la propaphénone, la phénytoïne, les salicylés, le sulfaméthoxazole et le valproate de sodium) n'ont pas mis en évidence d'effet sur la liaison du docétaxel aux protéines plasmatiques. La dexaméthasone n'a pas davantage affecté la liaison du docétaxel aux protéines plasmatiques et le docétaxel n'a pas eu d'influence sur la liaison de la digitoxine.
  • +Aucune interaction entre le docétaxel et le cisplatine n'a pu être mise en évidence.
  • +Les données de la littérature et les résultats d'une étude pharmacocinétique spécifique n'ont mis en évidence aucune influence de la doxorubicine sur le profil pharmacocinétique du docétaxel.
  • +On n'a pu observer aucune influence de la prednisone sur la pharmacocinétique du docétaxel.
  • +Le docétaxel doit être administré avec prudence chez les patients recevant en parallèle des inhibiteurs de protéase (par ex. ritonavir) qui sont des inhibiteurs et substrats du cytochrome P450.
  • -Le docétaxel est contre-indiqué pendant la grossesse et lallaitement.
  • -Des études précliniques montrent que le docétaxel a des effets embryotoxiques et fœtotoxiques chez le rat et le lapin et réduit la fertilité chez le rat. Il nexiste pas détudes sur lutilisation du docétaxel chez la femme enceinte. Comme dautres agents cytotoxiques, le docétaxel pourrait entraîner des lésions fœtales chez la femme enceinte; par conséquent, le docétaxel ne doit pas être administré chez la femme enceinte. Les femmes en âge de procréer qui reçoivent du docétaxel doivent éviter toute grossesse. Des mesures contraceptives doivent être prises en cours de traitement et poursuivies au moins 3 mois après la fin de la cure. En cas de grossesse, il est nécessaire dinformer immédiatement le médecin traitant.
  • -Le docétaxel est une substance lipophile, mais son passage dans le lait maternel nest pas connu. Etant donné les risques deffets indésirables sur le nourrisson, lallaitement doit être proscrit durant le traitement au docétaxel.
  • +Docétaxel est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement.
  • +Des études précliniques montrent que le docétaxel a des effets embryotoxiques et fœtotoxiques chez le rat et le lapin et réduit la fertilité chez le rat. Il n'existe pas d'études sur l'utilisation du docétaxel chez la femme enceinte. Comme d'autres agents cytotoxiques, le docétaxel pourrait entraîner des lésions fœtales chez la femme enceinte; par conséquent, le docétaxel ne doit pas être administré chez la femme enceinte. Les femmes en âge de procréer qui reçoivent du docétaxel doivent éviter toute grossesse. Des mesures contraceptives doivent être prises en cours de traitement et poursuivies au moins 3 mois après la fin de la cure. En cas de grossesse, il est nécessaire d'informer immédiatement le médecin traitant.
  • +Le docétaxel est une substance lipophile mais son passage dans le lait maternel n'est pas connu. Etant donné les risques d'effets indésirables sur le nourrisson, l'allaitement doit être proscrit durant le traitement au docétaxel.
  • -Vu ses effets indésirables, le docétaxel peut influencer laptitude à conduire des véhicules et l’utilisation de machines après son administration. Cependant, les effets sur laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines nont pas été étudiés.
  • +Vu ses effets indésirables, le docétaxel peut influencer l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines après son administration. Cependant, les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. La quantité d'éthanol dans le flacon de Docetaxel Fresenius peut altérer les capacités à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
  • -Parmi les patients ayant reçu le docétaxel en monothérapie, 1312 patients ont reçu le docétaxel à la dose de 100 mg/m² et 121 à la dose de 75 mg/m². En association au docétaxel (75 mg/m²), 258 patients ont reçu de la doxorubicine, 406 du cisplatine, 92 du trastuzumab, 255 de la capécitabine, 332 de la prednisone/prednisolone, 744 de la doxorubicine/du cyclophosphamide et 395 du cisplatine/du 5-fluorouracil. 859 patients (tête et cou) ont reçu du cisplatine/du 5-fluorouracil.
  • -La neutropénie est leffet indésirable le plus fréquemment observé sous docétaxel. Cette neutropénie est réversible et cette toxicité est non cumulative. Le nadir des neutrophiles est atteint après une durée moyenne de 7 jours, mais cet intervalle peut être plus court chez les patients fortement prétraités par des cytostatiques. La durée moyenne des neutropénies sévères (<500 cellules/mm³) est de 7 jours.
  • -La fréquence des effets indésirables est indiquée comme suit: «très fréquents» (≥10%), «fréquents» (≥1,0%, <10%), «occasionnels» (≥0,1%, <1,0%), «rares» (≥0,01%, <0,1%), «très rares» (<0,01%).
  • +Parmi les patients ayant reçu le docétaxel en monothérapie, 1'312 patients ont reçu docétaxel à la dose de 100 mg/m2 et 121 à la dose de 75 mg/m2. En association au docétaxel (75 mg/m2), 258 patients ont reçu de la doxorubicine, 406 du cisplatine, 92 du trastuzumab, 255 de la capécitabine, 332 de la prednisone/prednisolone, 744 de la doxorubicine/du cyclophosphamide et 395 du cisplatine/5-fluorouracil. 859 patients (tête et cou) ont reçu du cisplatine/5-fluorouracil.
  • +La neutropénie est l'effet indésirable le plus fréquemment observé sous docétaxel. Cette neutropénie est réversible et cette toxicité est non cumulative. Le nadir des neutrophiles est atteint après une durée moyenne de 7 jours mais cet intervalle peut être plus court chez les patients fortement prétraités par des cytostatiques. La durée moyenne des neutropénies sévères (<500 neutrophiles/mm3) est de 7 jours.
  • +La fréquence des effets indésirables est indiquée comme suit: très fréquents (≥10%), fréquents (≥1,0%, <10%), occasionnels (≥0,1%, <1,0%), rares (≥0,01%, <0,1%), très rares (<0,01%).
  • -Très fréquents: infections (1120%; G3/4: 5–6%, y compris septicémie et pneumonie; fatales: 2%).
  • -En association au trastuzumab
  • +Très fréquents: infections (11-20%; G3/4; 5-6%, sepsis et pneumonie inclues: fatal: 2%).
  • +En association au trastuzumab:
  • -En association à la capécitabine
  • -Fréquents: candidose buccale, infections des voies respiratoires supérieures, infections de lappareil uro-génital, septicémie neutropénique.
  • -<2%: infections des voies respiratoires inférieures, pharyngite, otite moyenne, septicémie, bronchopneumonie.
  • +En association à la capécitabine:
  • +Fréquents: candidose buccale, infection du haut appareil respiratoire, infection de l'appareil uro-génital, septicémie neutropénique.
  • +<2%: infections de l'appareil respiratoire inférieur, pharyngite, otite moyenne, septicémie, bronchopneumonie.
  • -En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide
  • -Rares: leucémie myéloïde aig (AML).
  • +En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide:
  • +Rare: leucémie myeloide aigüe (AML).
  • -Monothérapie
  • -Très fréquents: neutropénie (8197%; G3/4: 5476%), anémie (9093%; G3/4: 3,211%), neutropénie fébrile (812%), thrombocytopénie (810%; G3/4: 0,22%).
  • +Monothérapie:
  • +Très fréquents: neutropénie (81-97%; G3/4: 54-76%), anémie (90-93%; G3/4: 3,2-11%), neutropénie fébrile (8-12%), thrombocytopénie (8-10%; G3/4: 0,2-2%).
  • -Très rares: coagulation intravasale disséminée (DIC).
  • -En association à la capécitabine, au cisplatine/5FU ou AC-TH
  • -Très fréquents: thrombocytopénie (2638%; G3/4: 1,27,7%).
  • -Fréquents: diminution du taux de prothrombine.
  • -TCH
  • -Très fréquents: Leucocytopenie (83%; G3/4: 48%), thrombocytopenie (63,2%; G3/4: 5,4%).
  • +Très rares: coagulation intravasculaire disséminée (DIC).
  • +En association à la capécitabine, au cisplatine/5FU ou AC→TH:
  • +Très fréquent: thrombocytopénie (26-38%; G3/4: 1,2-7,7%).
  • +Fréquent: diminution du taux de prothrombine.
  • +TCH:
  • +Très fréquents: leucocytopénie (83%; G3/4: 48%), thrombocytopénie (63,2%; G3/4: 5,4%).
  • -Très fréquents: réactions dhypersensibilité (326%; G3/4: 1,4 à 5%).
  • -Rares: choc anaphylactique.
  • -Très rares: choc anaphylactique fatal chez les patients ayant reçu une prémédication.
  • -AC-TH ou TCH
  • -Fréquents: rhinite.
  • +Très fréquents: réactions d'hypersensibilité (3-26%; G3/4: 1,4-5%).
  • +Rare: choc anaphylactique.
  • +Très rare: choc anaphylactique fatal chez les patients ayant reçu une prémédication.
  • +ACTH ou TCH:
  • +Fréquent: rhinite.
  • -Très fréquents: anorexie (1719%; G3/4: 2%).
  • -En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide
  • -Très fréquents: prise ou perte de poids (6,615%; G3/4: 0,10,3%).
  • -En association à la capécitabine
  • -Très fréquents: hyperglycémie (58%; G3/4: 6%).
  • +Très fréquent: anorexie (17-19%; G3/4: 2%). Des cas d'hyponatrémie ont été rapportés, essentiellement associés à une déshydratation, à des vomissements, à une pneumonie.
  • +En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide:
  • +Très fréquents: prise ou perte de poids (6,6-15%; G3/4: 0,1-0,3%).
  • +En association à la capécitabine:
  • +Très fréquent: hyperglycémie (58%; G3/4: 6%).
  • -En association au cisplatine et au 5-fluorouracil
  • -Très fréquents: anorexie (1545%; G3/4: 0,610,4%).
  • +En association au cisplatine et au 5-fluorouracil:
  • +Très fréquent: anorexie (15-45%; G3/4: 0,6-10,4%).
  • -En association au trastuzumab
  • -Très fréquents: insomnie (11%), anorexie (AC-TH: 19%; G3/4: 0,5%,TCH: 21%; G3/4: 0,5%).
  • -En association à la capécitabine
  • -Fréquents: dépression.
  • +En association au trastuzumab:
  • +Très fréquents: insomnie (11%), anorexie (ACTH: 19%; G3/4: 0,5%; TCH: 21%; G3/4: 0,5%).
  • +En association à la capécitabine:
  • +Fréquent: dépression.
  • -Très fréquents: troubles neurosensoriels (2450%; G3: 14%), troubles neuromoteurs (414%; G3/4: jusquà 4%).
  • -Fréquents: dysgueusie.
  • -En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide
  • +Très fréquents: troubles neurosensoriels (24-50%; G3: 1-4%), troubles neuromoteurs (4-14%; G3/4: jusqu'à 4%).
  • +Fréquent: dysgueusie.
  • +En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide:
  • -Occasionnels: syncope.
  • -En association au trastuzumab
  • -Très fréquents: céphalées (21%), dysgueusie (14%).
  • -En association à la capécitabine
  • +Occasionnels: syncope, somnolence.
  • +En association au trastuzumab:
  • +Très fréquents: céphalée (21%), dysgueusie (14%).
  • +En association à la capécitabine:
  • -Fréquents: vertiges, obnubilation (sans vertiges), céphalées, neuropathie périphérique, insomnie, polyneuropathie.
  • +Fréquents: vertiges, étourdissements (sans vertige), céphalées, neuropathie périphérique, insomnie, poly neuropathie.
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: neuropathie sensorielle (3045%; G3/4: 0,6-1,9%), altérations du goût (2730%), céphalées (1516%; G3/4: 0,30,6%).
  • -Fréquents: vertiges, neuropathie motrice.
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: neuropathie sensorielle (30-45%; G3/4: 0,6-1,9%), altérations du goût (27-30%) maux de tête (15-16%; G3/4: 0,3-0,6%).
  • +Fréquents: vertiges, neuropathie moteur.
  • -Rares: larmoiement avec ou sans conjonctivite, obstruction du canal lacrymal avec larmoiement intempestif.
  • -Très rares: troubles visuels réversibles (flashs de lumière, scotomes) pendant la perfusion en relation avec une réaction dhypersensibilité.
  • -En association à la prednisone/prednisolone, à la doxorubicine/au cyclophosphamide
  • -Fréquents: larmoiement, conjonctivite avec la doxorubicine/le cyclophosphamide.
  • -En association au trastuzumab
  • +Rares: larmoiements avec ou sans conjonctivite, obstruction du canal lacrymal avec larmoiement intempestif. Des cas d'œdème maculaire cystoïdes (CMO) ont été rapportés chez les patients traités avec docétaxel ainsi qu'avec d'autres taxanes.
  • +Très rares: troubles visuels réversibles (flashs de lumière, scotomes) pendant la perfusion en relation avec une réaction d'hypersensibilité.
  • +En association à la prednisone/prednisolone, à la doxorubicine/au cyclophosphamide:
  • +Fréquents: larmoiements, conjonctivite avec la doxorubicine/le cyclophosphamide.
  • +En association au trastuzumab:
  • -En association à la capécitabine
  • +En association à la capécitabine:
  • -En association au cisplatine et 5-fluorouracil
  • -Fréquents: conjonctivite.
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: larmoiements (10–21%, G3/4: 0,3%).
  • -Fréquents: conjonctivite.
  • -Troubles de loreille et du conduit auditif
  • -Rares: ototoxicité, troubles auditifs, perte de louïe.
  • -En association au cisplatine et 5-fluorouracil
  • -Fréquents: altération de louïe.
  • +En association au cisplatine et 5-fluorouracil:
  • +Fréquent: conjonctivite.
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: larmoiements (10-21%; G3/4:0,3%).
  • +Fréquent: conjonctivite.
  • +Troubles de l'oreille et du conduit auditif
  • +Rares: ototoxicité, troubles auditifs, perte de l'ouïe.
  • +En association au cisplatine et 5-fluorouracil:
  • +Fréquent: altération de l'ouïe.
  • -Des événements tels qu’un dème périphérique et moins fréquemment une pleurésie, une péricardite, une ascite et une prise de poids ont été rapportés. Les œdèmes périphériques débutent généralement au niveau des membres inférieurs et peuvent se généraliser avec une prise de poids de 3 kg ou plus. La fréquence et la sévérité de la rétention hydrique sont dépendantes de la dose de docétaxel totale administrée et de la prémédication (voir «Mises en garde et précautions»). Au total, 26 patients dans le groupe TAC ont développé des évènements CHF (Congestive Heart Failure) durant la période de létude, dont la plupart des cas dans la période de suivi. Les évènements CHF ont entrainé 2 décès parmi les patients du groupe TAC et 4 décès parmi les patients du groupe FAC. Le risque de développer du CHF est plus élevé dans le groupe TAC durant la première année.
  • -Très fréquents: œdèmes (2564%; sévères: 1–7%).
  • +Des événements tels qu'un œdème périphérique et moins fréquemment une pleurésie, une péricardite, une ascite et une prise de poids ont été rapportés. L'œdème périphérique débute généralement au niveau des membres inférieurs et peut se généraliser avec une prise de poids de 3 kg ou plus. L'incidence et la sévérité de la rétention hydrique est dépendante de la dose de docétaxel cumulée et de la prémédication (voir «Mises en garde et précautions»). Au total, 26 patients dans le groupe TAC ont développé des évènements CHF (Congestive Heart Failure) durant la période de l'étude, dont la plupart des cas dans la période de suivi. Les évènements CHF ont entrainé 2 décès parmi les patients du groupe TAC et 4 décès parmi les patients du groupe FAC. Le risque de développer du CHF est plus élevé dans le groupe TAC durant la première année.
  • +Très fréquent: œdème (25-64%; sévère: 1-7%).
  • -Occasionnels: insuffisance cardiaque.
  • -Rares: thromboembolies veineuses, infarctus du myocarde.
  • -En association à la doxorubicine, capécitabine, prednisone/prednisolone, à la doxorubicine/au cyclophosphamide
  • -Très fréquents: insuffisance cardiaque (14%; G3/4: 3%; fatale: 0,5%) avec la doxorubicine; vasodilatation (20%; G3/4: 0,9%) avec la doxorubicine/le cyclophosphamide.
  • +Occasionnel: insuffisance cardiaque.
  • +Rares: manifestations thromboemboliques veineuses, infarctus du myocarde.
  • +En association à la doxorubicine, capécitabine, prednisone/prednisolone, à la doxorubicine/au cyclophosphamide:
  • +Très fréquents: insuffisance cardiaque (14%; G3/4: 3%; fatal: 0,5%) avec la doxorubicine; vasodilatation (20%; G3/4: 0,9%) avec la doxorubicine/le cyclophosphamide.
  • -En association au trastuzumab
  • +En association au trastuzumab:
  • -AC-TH ou TCH
  • -Fréquents: troubles de la fonction cardiaque ventriculaire gauche, palpitations, tachycardie sinusale, hypotension.
  • -Lincidence cumulée sur 3 ans de tous les évènements cardiaques symptomatiques est de 2,36% et 1,16% dans les bras AC-TH et TCH respectivement (versus 0,52 dans le bras contrôle AC-T).
  • -Lincidence cumulée sur 3 ans des évènements CHF (Congestive Heart Failure) de grade 3 ou 4 est de 1,9% et 0.4%dans les bras AC-TH et TCH respectivement (versus 0,3 dans le bras contrôle AC-T).
  • +ACTH ou TCH:
  • +Fréquents: troubles de la fonction cardiaque ventriculaire gauche palpitations tachycardie sinusale), hypotension.
  • +L'incidence cumulée sur 3 ans de tous les évènements cardiaques symptomatiques est de 2,36% et 1,16% dans les bras ACTH et TCH respectivement (versus 0,52 dans le bras contrôle AC-T).
  • +L'incidence cumulée sur 3 ans des évènements CHF de grade 3 ou 4 est de 1,9% et 0,4% dans les bras ACTH et TCH respectivement (versus 0,3 dans le bras contrôle AC-T).
  • -Rares: syndrome de détresse respiratoire aiguë, pneumopathie interstitielle, fibrose pulmonaire, pneumonie.
  • -En association au trastuzumab
  • +Rares: syndrome de détresse respiratoire aiguë, pneumopathie interstitielle, maladie interstitielle des poumons, défaillance respiratoire, fibrose pulmonaire, pneumonie, phénomènes de réactivation de réaction radique, peuvent être associés à une issue fatale. Pneumonie d'irradiation chez les patients recevant en parallèle de la radiothérapie.
  • +En association au trastuzumab:
  • -En association à la capécitabine
  • +En association à la capécitabine:
  • -AC-TH ou TCH
  • -Fréquents: toux (3–6%, G3/4: 0,2%).
  • +ACTH ou TCH:
  • +Fréquents: toux (3-6%; G3/4: 0,2%).
  • -Très fréquents: stomatite (2542%; G3/4: 25%), diarrhée (1241%; G3/4: 24%), nausées (3041%; G3/4: 34%), vomissements (1725%; G3/4: 13%).
  • +Très fréquents: stomatite (25-42%; G3/4: 2-5%), diarrhée (12-41%; G3/4: 2-4%), nausée (30-41%; G3/4: 3-4%), vomissement (17-25%; G3/4: 1-3%).
  • -Rares: déshydratation faisant suite à des manifestations gastro-intestinales, perforations gastro-intestinales, colite ischémique, colite et entérocolite concomitante dune neutropénie, iléus, obstruction intestinale.
  • -En association à la doxorubicine, cisplatine, à la doxorubicine/au cyclophosphamide
  • -Très fréquents: vomissements (4353%; G3/4: 48%).
  • -En association au trastuzumab
  • -Très fréquents: constipation (27%), dyspepsie (14%); douleurs abdominales (12%).
  • -En association à la capécitabine
  • +Rares: cas de déshydratation faisant suite à des manifestations gastro-intestinales, perforation gastro-intestinale, colite ischémique, colite et entérocolite concomitante d'une neutropénie.
  • +Rares: iléus, obstruction intestinale.
  • +En association à la doxorubicine, cisplatine, à la doxorubicine/au cyclophosphamide:
  • +Très fréquents: vomissements (43-53%; G3/4: 4-8%).
  • +En association au trastuzumab:
  • +Très fréquents: constipation (27%), dyspepsie (14%), douleurs abdominales (12%).
  • +En association à la capécitabine:
  • -<2%: iléus, entérocolite nécrosante, ulcère de lœsophage, diarrhée hémorragique, hémorroïdes.
  • -En association au cisplatine et 5-fluorouracil
  • -Très fréquents: diarrhée (75%; G3/4: 20%); nausées (72%; G3/4: 15%), vomissements (61%; G3/4: 15%), stomatite (59%; G3/4: 21%).
  • +<2%: iléus, entérocolite nécrosante, ulcère de l'œsophage, diarrhée hémorragique, hémorroïdes.
  • +En association au cisplatine et 5-fluorouracil:
  • +Très fréquents: diarrhée (75%; G3/4: 20%), nausées (72%; G3/4: 15%), vomissements (61%; G3/4:15%), stomatite (59%; G3/4: 21%).
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: stomatite/pharyngite (5265%; G3/4: 1,43%), vomissements (3955%; G3/4: 3,0–6,4%), nausées (4957%; G3/4: 4,65,3%), diarrhée (4556%; G3/4: 4,95,1%); constipation (2227%; G3/4: 0,60,9%), dyspepsie (1920%; G3/4: 0,4–1,5%), douleurs abdominales ou crampes (1213%; G3/4: 0,40,5%).
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: stomatite/pharyngite (52-65%; G3/4: 1,4-3%), vomissements (39-55%; G3/4:3,0-6,4%), nausées (49-57%; G3/4: 4,6-5,3%), diarrhée (45-56%; G3/4: 4,9-5,1%), constipation (22-27%; G3/4: 0,6-0,9%), dyspepsie (19-20%; G3/4:0,4-1,5%), douleurs abdominales ou crampes (12-13%; G3/4: 0,4-0,5%).
  • -Fréquents: élévation des taux de la bilirubine (G3/4), de la phosphatase alcaline, des transaminases (ASAT, ALAT).
  • -Très rares: hépatite, quelques fois fatale, surtout chez les patients ayant des troubles hépatiques pré-existants.
  • -En association à la capécitabine
  • +Fréquents: élévation des taux de la bilirubine (G3/4), de la phosphates alcaline, des transaminases ASAT et ALAT.
  • +Très rares: cas d'hépatite, quelques fois fatale surtout chez les patients ayant des troubles hépatiques préexistants.
  • +En association à la capécitabine:
  • -<2%: ictère, insuffisance hépatique, coma hépatique, hépatotoxicité.
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: augmentation des ALAT (5354%; G3/4: 1,82,4%), des ASAT (3843%; G3/4: 0,81,0%), des phosphatases alcalines (1920%; G3/4: 0,3%).
  • +<2%: ictère, insuffisance hépatique, coma hépatique, hépato toxicité.
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: augmentation des ALAT (53-54%; G3/4: 1,8-2,4%), des ASAT (38-43%; G3/4: 0,8-1,0%), des phosphatases alcalines (19-20%; G3/4: 0,3%).
  • -Très fréquents: alopécie (38-79%), érythème localisé (éruptions localisées au niveau des mains, des pieds [dont syndrome main-pied], mais également au niveau des bras, du visage et du thorax) et démangeaisons (2,7-57%; G3/4: 1-6%), altérations des ongles incluant hypo- ou hyperpigmentation, oncholyse, douleurs des ongles (1028%; G3/4: 13%). 73% de ces effets étaient légers à modérés et réversibles dans les 21 jours. Les réactions apparaissaient généralement après une semaine de traitement de docétaxel par perfusion.
  • -Très rares: érythème exsudatif multiforme, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermale toxique. Réactions cutanées de type sclérodermal.
  • -En association à la prednisone/prednisolone
  • +Très fréquents: alopécie (38-79%), érythème localisé (éruptions localisées au niveau des mains, des pieds [dont syndrome main-pied], mais également au niveau des bras, du visage et du thorax) et démangeaisons (2,7-57%; G3/4: 1-6%), altérations des ongles incluant hypo- ou hyperpigmentation, oncholyse, douleurs des ongles (10-28%; G3/4: 1-3%). 73% de ces effets étaient légers à modérés et réversibles dans les 21 jours. Les réactions apparaissaient généralement après une semaine de traitement de docétaxel par perfusion.
  • +Très rares: érythème exsudatif multiforme, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, réactions de type sclérodermique.
  • +En association à la prednisone/prednisolone:
  • -En association au trastuzumab
  • -Très fréquents: éruption (24%).
  • -En association à la capécitabine
  • -Très fréquents: syndrome main-pied (63%; G3/4: 24%).
  • -Fréquents: érythème, sécheresse cutanée, troubles de la pigmentation, prurit, œdème de la face.
  • -<2%: dermatite atopique, rougeur de la face, cellulite, kératose solaire.
  • -En association au cisplatine et 5-fluorouracil
  • -Fréquents: peau sèche.
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: modification des ongles (2340%), desquamation, exanthème (2326%, G3/4: 0,41,3%), rougeur de la face (1822%).
  • -Fréquents: peau sèche.
  • +En association au trastuzumab:
  • +Très fréquent: éruption (24%).
  • +En association à la capécitabine:
  • +Très fréquent: syndrome main-pied (63%; G3/4: 24%).
  • +Fréquents: érythème, sécheresse cutanée, troubles de la pigmentation, prurit, œdème du visage.
  • +<2%: dermatite atopique, rougeur du visage, cellulite, kératose solaire.
  • +En association au cisplatine et 5-fluorouracil:
  • +Fréquent: peau sèche.
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: modification des ongles (23-40%), desquamation, rash (23-26%, G3/4: 0,4-1,3%), rougeur du visage (18-22%).
  • +Fréquent: peau sèche.
  • -Très fréquents: myalgie (620%; G3/4: jusquà 1%).
  • -Fréquents: arthralgie.
  • -En association au trastuzumab
  • -Très fréquents: arthralgie (27%).
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: myalgie (3351%; G3/4: 1,44,9%), arthralgie (2240%; G3/4: 1,03,0%).
  • +Très fréquents: myalgie (6-20%; G3/4: jusqu'à 1%).
  • +Fréquent: arthralgie.
  • +En association au trastuzumab:
  • +Très fréquent: arthralgie (27%).
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: myalgie (33-51%; G3/4: 1,4-4,9%), arthralgie (22-40%; G3/4: 1,0-3,0%).
  • -En association au cisplatine et 5-fluorouracil
  • -Très fréquents: rétention durine (15%).
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: rétention de fluides (5152%; G3/4: 1,41,5%).
  • +En association au cisplatine et 5-fluorouracil:
  • +Très fréquents: rétention d'urine (15%).
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: rétention de fluides (51-52%; G3/4: 1,4-1,5%).
  • -Troubles des organes de reproduction et des seins
  • -En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide
  • -Très fréquents: aménorrhée (58%).
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquent: menstruations irrégulières (29%; G3/4: 19,9%), rétention de fluides (32%, G3/4: 21,4%).
  • -Troubles généraux et accidents liés au site dinjection
  • -Très fréquents: asthénie/fatigue (4962%; G3/4: 1112%), douleurs (11–17%: G3/4: 13%).
  • -Fréquents: réactions au site dinjection comme une hyperpigmentation, une inflammation, une rougeur ou une sécheresse de la peau, une phlébite ou une extravasation et une tuméfaction de la veine; douleur au niveau de la poitrine sans complication cardiaque ou respiratoire.
  • -Rares: phénomènes de réactivation de réaction radique (phénomène de «radiation recall»).
  • -En association à la doxorubicine, au cisplatine, à la capécitabine, à la doxorubicine/au cyclophosphamide, au cisplatine/5-fluorouracil
  • -Très fréquents: fièvre (1743%; G3/4: ≤1%), augmentation du poids (12,5%).
  • +Troubles fonctionnels de l'appareil reproducteur et du sein
  • +En association à la doxorubicine/au cyclophosphamide:
  • +Très fréquent: aménorrhée (58%).
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: menstruations irrégulières (29%; G3/4: 19,9%), rétention de fluides (32%; G3/4: 21,4%).
  • +Troubles généraux et réactions au site d'injection
  • +Très fréquents: asthénie/fatigue (49-62%; G3/4: 11-12%), douleurs (11-17%; G3/4: 1-3%).
  • +Fréquents: réactions au site d'injection comme une hyperpigmentation, une inflammation, une rougeur ou une sécheresse de la peau, une phlébite ou une extravasation et une tuméfaction de la veine; douleur au niveau de la poitrine sans complication cardiaque ou respiratoire.
  • +Rares: phénomènes de réactivation de réaction radique (Radiation-Recall-Phenomenon).
  • +En association à la doxorubicine, cisplatine, capécitabine, à la doxorubicine/au cyclophosphamide, à la cisplatine/5-fluorouracil:
  • +Très fréquents: fièvre (17-43%; G3/4: ≤1%), augmentation du poids (12,5%).
  • -En association au trastuzumab
  • -Très fréquents: fièvre (29%), syndrome pseudogrippal (12%); douleurs thoraciques (11%); frissons (11%).
  • -Fréquents: léthargie.
  • -En association au cisplatine et 5-fluorouracil
  • -Très fréquents: léthargie (56%; G3/4: 19%).
  • -AC-TH ou TCH
  • -Très fréquents: fatigue (8081%; G3/4: 6,66,9%), fièvre (711%; G3/4: 0,30,4%).
  • -Fréquents: douleurs osseuses (6,39,7%; G3/4: 0,1%–0,4%), douleurs (5,48,1%; G3/4: 0,4%), épistaxis (G3/4: 0,6%), réaction au site dinjection (4,75,8%, G3/4: 0,10,2%), sécheresse buccale (2,7%–4%), tremblements/frissons (5,15,9%).
  • +En association au trastuzumab:
  • +Très fréquents: fièvre (29%), syndrome pseudo grippal (12%); douleur thoracique (11%), frissons (11%).
  • +Fréquent: léthargie.
  • +En association au cisplatine et 5-fluorouracil:
  • +Très fréquent: léthargie (56%; G3/4: 19%).
  • +ACTH ou TCH:
  • +Très fréquents: fatigue (80-81%; G3/4: 6,6-6,9%), fièvre (7-11%; G3/4: 0,3-0,4%).
  • +Fréquents: douleurs osseuses (6,3-9,7%; G3/4: 0,1-0,4%), douleurs (5,4-8,1%; G3/4: 0,4%), épistaxis (G3/4: 0,6%), réaction au site d'injection (4,7-5,8%; G3/4: 0,1-0,2%), bouche sèche (2,7-4%), tremblements/frissons (5,1-5,9%).
  • -Les effets indésirables les plus fréquents qui ont persisté durant la période de suivi chez les patients du groupe TAC étaient: lalopécie (92,3%), lasthénie (31,7%) et laménorrhée (27,2%). Parmi ces effets indésirables qui persistaient durant la période de suivi chez plus de 1% des patients, la majorité des évènements ont disparus; cependant, laménorrhée (59,9%) et lœdème lymphatique (54,5%) ont persisté chez les patients TAC.
  • +Les effets indésirables les plus fréquents qui ont persisté durant la période de suivi chez les patients du groupe TAC étaient: l'alopécie (92,3%), l'asthénie (31,7%) et l'aménorrhée (27,2%). Parmi ces effets indésirables qui persistaient durant la période de suivi chez plus de 1% des patients, la majorité des évènements ont disparus; cependant, l'aménorrhée (59,9%) et l'œdème lymphatique (54,5%) ont persisté chez les patients TAC.
  • -Quelques cas de surdosage ont été rapportés. Il nexiste pas dantidote spécifique connu en cas de surdosage par le docétaxel. En cas de surdosage, le patient doit être admis dans une unité spécialisée et ses fonctions vitales doivent être surveillées étroitement. Les principales complications prévisibles en cas de surdosage sont une myélodépression, une neuropathie périphérique et une mucite. En cas de surdosage, il faut administrer le plus rapidement possible du G-CSF au patient en dosage thérapeutique. Prendre dautres mesures appropriées, si nécessaire.
  • +Quelques cas de surdosage ont été rapportés. Il n'existe pas d'antidote spécifique connu en cas de surdosage par le docétaxel. En cas de surdosage, le patient doit être admis dans une unité spécialisée et ses fonctions vitales doivent être surveillées étroitement. Les principales complications prévisibles en cas de surdosage sont une myélodépression, une neuropathie périphérique et une mucite. En cas de surdosage, il faut administrer le plus rapidement possible du G-CSF au patient en dosage thérapeutique. Prendre d'autres mesures appropriées si nécessaire.
  • -Le principe actif de Docetaxel Fresenius, le docétaxel, appartient à la classe de substances des taxoïdes. Le docétaxel est agent antinéoplasique qui agit en favorisant la polymérisation de la tubuline en microtubules stables. Simultanément, leur dépolymérisation est inhibée, ce qui conduit à une diminution marquée de la tubuline libre. La fixation du docétaxel aux microtubules ne modifie pas le nombre de protofilaments.
  • -Des études in vitro montrent que le docétaxel désorganise le réseau intracellulaire des microtubules, qui est essentiel aux fonctions vitales de la mitose et de linterphase.
  • -Le docétaxel sest révélé cytotoxique in vitro sur plusieurs lignées cellulaires tumorales animales et humaines, ainsi que sur des cellules tumorales humaines fraîchement excisées, lors dessais clonogéniques.
  • -Le docétaxel pénètre dans les cellules à des concentrations élevées et y persiste pendant une durée prolongée. Le docétaxel sest par ailleurs révélé actif sur certaines, mais pas sur toutes les lignées cellulaires codées par le gène multi-drug resistance.
  • -In vivo, lactivité du docétaxel est indépendante des modalités dadministration et les expérimentations ont révélé un large spectre antitumoral vis-à-vis des tumeurs greffées avancées, dorigine murine ou humaine.
  • +La substance active de Docetaxel Fresenius, le docétaxel, appartient à la classe de substances des taxoïdes. C'est un agent antinéoplasique qui agit en favorisant la polymérisation de la tubuline en microtubules stables. Simultanément, leur dépolymérisation est inhibée, ce qui conduit à une diminution marquée de la tubuline libre. La fixation du docétaxel aux microtubules ne modifie pas le nombre de protofilaments.
  • +Des études in vitro montrent que le docétaxel désorganise le réseau intracellulaire des microtubules, qui est essentiel aux fonctions vitales de la mitose et de l'interphase.
  • +Le docétaxel s'est révélé cytotoxique in vitro sur plusieurs lignées cellulaires tumorales animales et humaines, ainsi que sur des cellules tumorales humaines fraîchement excisées, lors d'essais clonogéniques.
  • +Le docétaxel pénètre dans les cellules à des concentrations élevées et y persiste pendant une durée prolongée. Le docétaxel s'est par ailleurs révélé actif sur certaines mais pas sur toutes les lignées cellulaires codée par le gène multi-drug resistance.
  • +In vivo, l'activité du docétaxel est indépendante des modalités d'administration et les expérimentations ont révélé un large spectre anti tumoral vis-à-vis des tumeurs greffées avancées, d'origine murine ou humaine.
  • -Docétaxel en association à la doxorubicine et au cyclophosphamide (traitement adjuvant)
  • -Dans une étude ouverte de phase III, 1491 femmes atteintes de cancer du sein avec atteinte ganglionnaire opérable ont été traitées soit par docétaxel 75 mg/m², doxorubicine 50 mg/m² et cyclophosphamide 500 mg/m² (TAC), soit par 5-fluorouracil 500 mg/m², doxorubicine 50 mg/m² et cyclophosphamide 500 mg/m² (FAC). Le traitement a été instauré dans les 60 jours suivant lopération et comprenait 6 cycles TAC ou FAC, suivis de tamoxifène prévu durant 5 ans. Les patientes ayant subi une lumpectomie (15,9%) ou une résection de quadrant (24,9%) ont subi une radiothérapie après la chimiothérapie. La moitié des patientes ayant subi une mastectomie ont suivi une radiothérapie. 5 ans après randomisation, 23,1% des femmes dans le groupe TAC (n= 745) et 30,4% des femmes dans le groupe FAC (n= 746) présentaient une rechute ou une seconde tumeur (11,5% du taux de rechute, dont n= 7 versus 8 avec tumeur dans lautre sein). Dans la majorité des cas, il sagissait de métastases éloignées, hazard ratio 0,72 (95% IC 0,59, 0,88), p= 0,001. Lors de lanalyse de sous-groupes, le hazard ratio était de 0,61 (0,46, 0,82) pour 13 ganglions positifs et de 0,83 (0,66, 1,08) pour ≥4 ganglions positifs. Les femmes préménopausées présentaient de meilleurs résultats que les femmes postménopausées; les patientes présentant un index de performance de 100% (Karnofsky) et ayant reçu une radiothérapie adjuvante présentaient également un avantage.
  • -Docétaxel en association au trastuzumab après traitement avec doxorubicine et cyclophosphamide (AC-TH) (traitement adjuvant de patients ayant un cancer du sein opérable surexprimant HER2)
  • -Lefficacité et la sécurité de docétaxel en combinaison avec trastuzumab a été étudié pour le traitement adjuvant de patients avec un cancer opérable dont les tumeurs surexpriment HER2 (node positive et high risk node negative). Au total, 3222 patientes on été randomisées et 3174 ont été traitées avec: AC-T vs AC-TH ou TCH.
  • -AC-TH: Doxorubicine 60 mg/m² IV en combinaison avec cyclophosphamide 600 mg/m² IV toutes les 3 semaines pendant 4 cycles. 3 semaines après le dernier cycle dAC, trastuzumab 4 mg/kg est administré (en perfusion IV de 90 minutes) au jour 1 du 5ème cycle, suivi de trastuzumab 2 mg/kg (en perfusion IV de 30 minutes), toutes les semaines, en commençant le 8ème jour du 5ème cycle, et docétaxel 100 mg/m², administré (en perfusion IV de 1 heure) le 2ème jour du cycle 5, puis au 1er jour du cycle toutes les 3 semaines pour tous les cycles suivants (au total 4 cycles de docétaxel) (en perfusion IV de 30 min) est administré toutes les 3 semaines, pendant 1 an à partir de la date de première administration.
  • -TCH: Trastuzumab 4 mg/kg en dose de charge en perfusion IV de 90 min, le 1er jour du cycle 1, suivi de trastuzumab 2 mg/kg en perfusion IV de 30 min toutes les semaines à partir du 8ème jour jusqu'à 3 semaines après le dernier cycle de chimiothérapie.Docétaxel 75 mg/m² est administré le 2ème jour du 1er cycle, puis au 1er jour des cycles suivants, par perfusion IV de 1 heure, suivi de carboplatine (AUC 6 mg/ml/min) en perfusion IV de 30 à 60 min, pour un total de 6 cycles de docétaxel et carboplatine. En commençant 3 semaines après le dernier cycle de chimiothérapie, trastuzumab 6 mg/kg en perfusion IV de 30 min est administré toutes les 3 semaines, pendant 1 an à partir de la date de première administration.
  • -AC-T (bras contrôle): Doxorubicine 60 mg/m² IV en combinaison avec cyclophosphamide 600 mg/m² IV toutes les 3 semaines pendant 4 cycles, suivi de docétaxel 100 mg/m² en perfusion IV d1 heure toutes les 3 semaines pendant 4 cycles.
  • -Les résultats de la deuxième analyse intermédiaire, établie avec un suivi médian de 36 mois, démontrent que le schéma AC-TH respectivement TCH appliqué comme traitement adjuvant, à des patients avec un cancer du sein opérable HER-2 positifs, prolonge statistiquement DFS et OS, en comparaison avec le bras contrôle (AC-T); DFS: HR 0,61 (0,490,77) p <0,001, respectivement 0,67 (0,54 -0,83) p= 0,0003; OS: HR 0,58 (0,400,83) p= 0,0024 respectivement 0,66 (0,47 -0,93) p= 0,0182.
  • -Le bénéfice observé pour la population globale est indépendant du status ganglionnaire et maintenu dans le sous groupes.
  • -Docétaxel en association avec la doxorubicine
  • -Une grande étude randomisée de phase III, incluant 429 patientes non traitées auparavant pour maladie métastatique, a comparé lassociation doxorubicine 50 mg/m² – docétaxel 75 mg/m² toutes les 3 semaines à lassociation doxorubicine 60 mg/m² – cyclophosphamide 600 mg/m² toutes les 3 semaines.
  • -·Le temps jusqu’à la progression de l’affection était significativement plus long dans le bras contenant docétaxel (37,3 semaines) que dans le bras de contrôle (31,9 semaines), p= 0,0138.
  • -·Le taux de réponse global était significativement plus élevé dans le bras contenant docétaxel (59,3%) que dans le bras de contrôle (46,5%), p= 0,009.
  • -·La médiane du temps moyen jusquà la progression était significativement plus longue dans le bras contenant docétaxel (25,6 semaines) que dans le bras de contrôle (23,7 semaines), p= 0,0479.
  • -Docétaxel en monothérapie
  • -Deux études randomisées de phase III ont été conduites chez 326 patientes atteintes de cancer du sein métastatique en échec dun agent alkylant et chez 392 patientes en échec dune anthracycline. Les patientes en échec dun agent alkylant ont reçu soit le docétaxel (100 mg/m² toutes les 3 semaines), soit la doxorubicine (75 mg/m² toutes les 3 semaines).
  • -Sans modifier la survie globale (docétaxel 15 mois vs doxorubicine 14 mois, p= 0,38) ou la survie sans progression (docétaxel 27 semaines vs doxorubicine 23 semaines, p= 0,54), le docétaxel augmente le taux de réponse (52% vs 37%, p= 0,01) et réduit le délai dobtention de la réponse (12 semaines vs 23 semaines, p= 0,007).
  • -Chez les patientes en échec dune chimiothérapie par anthracycline, le docétaxel (100 mg/m² toutes les 3 semaines) a été comparé à une association à base de mitomycine et vinblastine (12 mg/m² toutes les 6 semaines et 6 mg/m² toutes les 3 semaines). Le docétaxel accroît le taux de réponse (33% vs 12%, p <0,0001), la survie sans progression (19 semaines vs 11 semaines, p= 0,0004) et la survie globale (11 mois vs 9 mois, p= 0,01).
  • -Au cours de ces études de phase III, le profil de tolérance du docétaxel a été semblable à celui observé dans les études de phase II (voir «Effets indésirables»).
  • -Docétaxel en association avec le trastuzumab
  • -Voir linformation professionnelle de Herceptin (trastuzumab).
  • -Docétaxel en association avec la capécitabine
  • -Dans une étude multicentrique, randomisée, contrôlée de phase III, lemploi du docétaxel en association avec la capécitabine a été étudié dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec dune chimiothérapie cytotoxique à base danthracycline. Dans cet essai, 255 patientes ont été randomisées et traitées par docétaxel (75 mg/m² en perfusion intraveineuse dune heure toutes les 3 semaines) et par capécitabine (1’250 mg/m² deux fois par jour pendant 2 semaines, suivi dune période sans traitement dune semaine) et 256 patientes ont reçu le docétaxel seul (100 mg/m² en perfusion intraveineuse dune heure toutes les 3 semaines; 78 cycles).
  • -·Le temps médian jusquà la progression (objectif principal) était de 186 jours pour lassociation docétaxel/capécitabine vs 128 jours pour le docétaxel en monothérapie (p <0,0001).
  • -·La survie médiane était de 418 jours pour lassociation docétaxel/capécitabine vs 338 jours pour le docétaxel en monothérapie.
  • -·Le taux de réponse global dans la population randomisée (évaluation par linvestigateur) était de 41,6% pour lassociation docétaxel/capécitabine vs 29,7% pour le docétaxel en monothérapie et, par conséquent, plus élevé. Ceci a été confirmé par un comité de review indépendant (32,2% versus 23,1%, [p= 0,025]).
  • +Docetaxel Fresenius en association à la doxorubicine et au cyclophosphamide (traitement adjuvant)
  • +Dans une étude ouverte de phase III, 1'491 femmes atteintes de cancer du sein avec atteinte ganglionnaire opérable ont été traitées soit par docétaxel 75 mg/m2, doxorubicine 50 mg/m2 et cyclophosphamide 500 mg/m2 (TAC) soit par 5-fluorouracil 500 mg/m2, doxorubicine 50 mg/m2 et cyclophosphamide 500 mg/m2 (FAC). Le traitement a été instauré dans les 60 jours suivant l'opération et comprenait 6 cycles TAC ou FAC, suivis de tamoxifène prévu durant 5 ans. Les patientes ayant subi une lumpectomie (15,9%) ou une résection de quadrant (24,9%) ont subi une radiothérapie après la chimiothérapie. La moitié des patientes ayant subi une mastectomie ont suivi une radiothérapie. 5 ans après randomisation, 23,1% des femmes dans le groupe TAC (n=745) et 30,4% des femmes dans le groupe FAC (n=746) présentaient une rechute ou une seconde tumeur (11,5% du taux de rechute, dont n=7 versus 8 avec tumeur dans l'autre sein). Dans la majorité des cas, il s'agissait de métastases éloignées, hasard ratio 0,72 (95% CI 0,59, 0,88), p = 0,001. Lors de l'analyse de sous-groupes, le hasard ratio était de 0,61 (0,46, 0,82) pour 1-3 ganglions positifs et de 0,83 (0,66, 1,08) pour ≥4 ganglions positifs. Les femmes pré ménopausées présentaient de meilleurs résultats que les femmes post ménopausées; les patientes présentant un index de performance de 100% (Karnofsky) et ayant reçu une radiothérapie adjuvante présentaient également un avantage. Deux analyses intermédiaires et 1 analyse finale ont été effectuées. L'analyse finale a été effectuée quand tous les patients ont passé leur visite de suivi à 10 ans (à l'exception de la survenue d'un évènement DFS ou perdus de vue avant). La survie sans maladie (DFS) était le critère primaire d'efficacité et la survie globale (OS) était le critère secondaire d'efficacité. L'analyse finale a été effectuée avec un suivi médian de 96 mois. Une DFS significativement plus longue a été démontrée dans le groupe TAC en comparaison avec le groupe FAC. L'incidence des rechutes à 10 ans était réduite dans le bras TAC en comparaison avec le groupe FAC (39% vs 45%), à savoir une réduction du risque absolu de 6% (p=0.0043)
  • +L'OS à 10 ans était également significativement plus longue dans le bras TAC en comparaison avec le bras FAC (76% vs 68%), à savoir une réduction du risque absolu de décès de 7% (p = 0,002).
  • +Docetaxel Fresenius en association au trastuzumab après traitement avec doxorubicine et cyclophosphamide (AC→TH) ou docétaxel en association au trastuzumab et carboplatine (TCH) (traitement adjuvant de patients ayant un cancer du sein opérable surexprimant HER2)
  • +L'efficacité et la sécurité de docétaxel en combinaison avec trastuzumab a été étudié pour le traitement adjuvant de patients avec un cancer opérable dont les tumeurs surexpriment HER2 (node positive et high risk node negative). Au total, 3'222 patientes on été randomisées et 3'174 ont été traitées avec AC-T vs ACTH ou TCH.
  • +·AC→TH: Doxorubicine 60 mg/m2 IV en combinaison avec cyclophosphamide 600 mg/m2 IV toutes les 3 semaines pendant 4 cycles. 3 semaines après le dernier cycle d'AC, trastuzumab 4 mg/kg est administré (en perfusion IV de 90 minutes) au jour 1 du 5ème cycle, suivi de trastuzumab 2 mg/kg (en perfusion IV de 30 minutes), toutes les semaines, en commençant le 8ème jour du 5ème cycle, et docétaxel 100 mg/m2, administré (en perfusion IV de 1 heure) le 2ème jour du cycle 5, puis au 1er jour du cycle toutes les 3 semaines pour tous les cycles suivants (au total 4 cycles de docétaxel).
  • +En commençant 3 semaines après le dernier cycle de chimiothérapie, trastuzumab 6 mg/kg (en perfusion IV de 30 min) est administré toutes les 3 semaines, pendant 1 an à partir de la date de première administration.
  • +·TCH: trastuzumab 4 mg/kg en dose de charge en perfusion IV de 90 min, le 1er jour du cycle 1, suivi de trastuzumab 2 mg/kg en perfusion IV de 30 min toutes les semaines à partir du 8ème jour jusqu'à 3 semaines après le dernier cycle de chimiothérapie.
  • +Docétaxel 75 mg/m2 est administré le 2ème jour du 1er cycle, puis au 1er jour des cycles suivants, par perfusion IV de 1 heure, suivi de carboplatine (AUC 6 mg/ml/min) en perfusion IV de 30 à 60 min, pour un total de 6 cycles de docétaxel et carboplatine. En commençant 3 semaines après le dernier cycle de chimiothérapie, trastuzumab 6 mg/kg en perfusion IV de 30 min est administré toutes les 3 semaines, pendant 1 an à partir de la date de première administration.
  • +·AC-T (bras contrôle): doxorubicine 60 mg/m2 IV en combinaison avec cyclophosphamide 600 mg/m2 IV toutes les 3 semaines pendant 4 cycles, suivi de docétaxel 100 mg/m2 en perfusion IV d'1 heure toutes les 3 semaines pendant 4 cycles.
  • +Les résultats de la deuxième analyse intermédiaire, établie avec un suivi médian de 36 mois, démontrent que le schéma ACTH respectivement TCH appliqué comme traitement adjuvant, à des patients avec un cancer du sein opérable HER-2 positifs, prolonge statistiquement DFS et OS, en comparaison avec le bras contrôle (AC-T); DFS: HR 0,61 (0,49-0,77) p<0,001 respectivement 0,67 (0,54-0,83) p = 0.0003; OS: HR 0,58 (0,40-0,83) p = 0,0024 respectivement 0,66 (0,47-0,93) p = 0,0182.
  • +Le bénéfice observé pour la population globale est indépendant du statut ganglionnaire et maintenu dans le sous-groupe.
  • +Docetaxel Fresenius en association avec la doxorubicine
  • +Une grande étude randomisée de phase III, incluant 429 patientes non traitées auparavant pour maladie métastatique, a comparé l'association doxorubicine 50 mg/m2 - docétaxel 75 mg/m2 toutes les 3 semaines à l'association doxorubicine 60 mg/m2 - cyclophosphamide 600 mg/m2 toutes les 3 semaines.
  • +·Le temps jusquprogression était significativement plus long dans le bras contenant docétaxel (37,3 semaines) que dans le bras de contrôle (31,9 semaines), p = 0,0138.
  • +·Le taux de réponse global était significativement plus élevé dans le bras contenant docétaxel (59,3%) que dans le bras de contrôle (46,5%), p = 0,009.
  • +·La médiane du temps moyen jusqu'à la progression était significativement plus longue dans le bras contenant docétaxel (25,6 semaines) que dans le bras de contrôle (23,7 semaines), p = 0,0479.
  • +Docetaxel Fresenius en monothérapie
  • +Deux études randomisées de phase III ont été conduites chez 326 patientes atteintes de cancer du sein métastatique en échec d'un agent alkylant et chez 392 patientes en échec d'une anthracycline. Les patientes en échec d'un agent alkylant ont reçu soit le docétaxel (100 mg/m2 toutes les 3 semaines) soit la doxorubicine (75 mg/m2 toutes les 3 semaines).
  • +Sans modifier la survie globale (docétaxel 15 mois vs doxorubicine 14 mois, p = 0,38) ou la survie sans progression (docétaxel 27 semaines vs doxorubicine 23 semaines, p = 0,54), le docétaxel augmente le taux de réponse (52% vs 37%, p = 0,01) et réduit le délai d'obtention de la réponse (12 semaines vs 23 semaines, p = 0007).
  • +Chez les patientes en échec d'une chimiothérapie avec anthracycline, le docétaxel (100 mg/m2 toutes les 3 semaines) a été comparé à une association à base de mitomycine et vinblastine (12 mg/m2 toutes les 6 semaines et 6 mg/m2 toutes les 3 semaines). Le docétaxel accroît le taux de réponse (33% vs 12%, p <0,0001), la survie sans progression (19 semaines vs 11 semaines, p = 0,0004 et la survie globale (11 mois vs 9 mois, p = 0,01).
  • +Au cours de ces études de phase III, le profil de tolérance de docétaxel a été semblable à celui observé dans les études de phase II (voir «Effets indésirables»).
  • +Docetaxel Fresenius en association au trastuzumab
  • +Voir l'information destinée aux professionnels du trastuzumab (Herceptin®).
  • +Docetaxel Fresenius en association avec la capécitabine
  • +Dans une étude multicentrique, randomisée, contrôlée de phase III, l'emploi de docétaxel en association avec la capécitabine a été étudié dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec d'une chimiothérapie cytotoxique à base d'anthracycline. Dans cet essai, 255 patientes ont été randomisées pour recevoir 75 mg/m2 de docétaxel en perfusion intraveineuse d'une heure toutes les 3 semaines et 1'250 mg/m2 de capécitabine deux fois par jour pendant 2 semaines, suivi d'une période sans traitement d'une semaine. 256 patientes ont été randomisées pour recevoir le docétaxel seul (100 mg/m2 en perfusion intraveineuse d'une heure toutes les 3 semaines; 7-8 cycles).
  • +·Le temps médian jusqu'à la progression (objectif principal) était de 186 jours pour l'association docétaxel/capécitabine vs 128 jours pour le docétaxel en monothérapie (p<0,0001).
  • +·La survie médiane était de 418 jours pour l'association docétaxel/capécitabine vs 338 jours pour le docétaxel en monothérapie.
  • +·Le taux de réponse global dans la population randomisée (évaluation par l'investigateur), était de 41,6% pour l'association docétaxel/capécitabine vs 29,7% pour le docétaxel en monothérapie. Ceci a été confirmé par un comité de révision indépendant (32,2% versus 23,1%, (p = 0,025)).
  • -Docétaxel en association aux agents de platine
  • -Lors dune étude de phase III randomisée, 1218 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules non résécable de stade IIIB ou IV et nayant pas reçu de chimiothérapie antérieure pour cette indication, ont été inclus soit dans le bras Tax/Cis (docétaxel 75 mg/m² en perfusion IV d’1 heure, suivi de cisplatine 75 mg/m² en 3060 min. toutes les 3 semaines), soit dans le bras Tax/Carbo (docétaxel 75 mg/m² en perfusion IV d’1 heure en association au carboplatine (AUC 6 mg/ml × min.) en 3060 min. toutes les 3 semaines), soit dans le bras contrôle Vin/Cis (vinorelbine 25 mg/m² administrée en 610 min. à J 1, J 8, J 15 et J 22, suivie de cisplatine à 100 mg/m² administré à J 1 du cycle, répété toutes les 4 semaines).
  • -La survie, lobjectif principal defficacité, était plus longue dans le bras Tax/Cis que dans le bras contrôle (11,3 vs 10,1 mois, p= 0,044). Le taux de survie était de 46% vs 41% à 1 an et de 21% vs 14% à 2 ans. Le taux de réponse était significativement plus élevé dans le bras Tax/Cis que dans le bras de contrôle (31,6% vs 24,5%, p= 0,029). La différence entre les 2 groupes pour le temps médian jusquà la progression nétait pas statistiquement significative (22 vs 23 semaines, p= 0,617).
  • -La qualité de vie globale (p= 0,064) est améliorée dans le bras Tax/Cis par rapport au bras de contrôle. Les patients ont utilisé dans les 2 bras la même quantité danalgésiques, mais ont atteint, dans le bras Tax/Cis, un meilleur contrôle de la douleur (p= 0,033), ont perdu moins de poids (p <0,001) et avaient un meilleur indice de performance de Karnofsky (p= 0,028).
  • -Lefficacité dans le bras Tax/Carbo était inférieure à celle enregistrée dans le bras Tax/Cis.
  • -Docétaxel en monothérapie
  • -Une étude ouverte portant sur 373 patients souffrant de CBNPC métastatique après échec dune chimiothérapie antérieure a comparé docétaxel 75 mg/m², docétaxel 100 mg/m² et la vinorelbine (ou lifosfamide si les patients avaient été traités précédemment par la vinorelbine). En ce qui concerne les objectifs defficacité fixés, la survie (5,5 vs 5,7 vs 5,6 mois) et le taux de réponse (10,5% vs 6,5% vs 0,8%), une différence significative par rapport à la substance de référence nest apparue que dans le taux de réponse. De même, il ny a pas eu de différences significatives dans la survie à un an, dans la durée de la réponse et dans le temps jusquà progression (analyse ITT). Une différence significative a néanmoins pu être relevée dans la survie à un an après censure des patients qui sont passés à un autre traitement, avec 32% vs 10%. Dans la survie globale des patients ainsi censurés, une tendance à une meilleure survie a été observée avec 6,5 vs 5,4 mois. Il nest pas apparu de différence defficacité significative dans cette étude entre les deux doses de docétaxel de 100 mg/m² et 75 mg/m², mais une incidence plus forte deffets secondaires sévères pour la dose de 100 mg/m², qui a même occasionné plus fréquemment un arrêt prématuré de létude. Avec cette dose, le G-CSF a été bien plus fréquemment utilisé.
  • +Docetaxel Fresenius en association aux agents de platine
  • +Lors d'une étude de phase III randomisée, 1'218 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules non résécable de stade IIIB ou IV et n'ayant pas reçu de chimiothérapie antérieure pour cette indication, ont été inclus soit dans le bras Tax/Cis (docétaxel 75 mg/m² en perfusion d'1 heure suivi par cisplatine 75 mg/m² en 30-60 min. toutes les 3 semaines), soit dans le bras Tax/Carbo (docétaxel 75 mg/m² en perfusion d'1 heure en association au carboplatine (AUC 6 mg/ml × min) en 30-60 min. toutes les 3 semaines), soit dans le bras contrôle Vin/Cis (vinorelbine 25 mg/m² administrée en 6-10 min. à J 1, J 8, J 15 et J 22 suivi par cisplatine à 100 mg/m² administré à J 1 du cycle, répété toutes les 4 semaines).
  • +La survie, l'objectif principal d'efficacité, était plus longue dans le bras Tax/Cis que dans le bras contrôle (11,3 vs 10,1 mois, p = 0,044). Le taux de survie était de 46% vs 41% à 1 an et de 21% vs 14% à 2 ans. Le taux de réponse était significativement plus élevé dans le bras Tax/Cis que dans le bras de contrôle (31,6% vs 24,5%, p = 0,029). La différence entre les 2 groupes pour le temps médian jusqu'à la progression n'était pas statistiquement significative (22 vs 23 semaines, p = 0,617).
  • +La qualité de vie globale (p = 0,064) est améliorée dans le bras Tax/Cis par rapport au bras de contrôle. Les patients ont utilisé dans les 2 bras la même quantité d'analgésiques mais ont atteint, dans le bras Tax/Cis, un meilleur contrôle de la douleur (p = 0,033), ont perdu moins de poids (p <0,001) et avaient un meilleur indice de performance de Karnofsky (p = 0,028).
  • +L'efficacité dans le bras Tax/Carbo était inférieure à celle enregistrée dans le bras Tax/Cis.
  • +Docetaxel Fresenius en monothérapie
  • +Une étude ouverte avec 373 patients souffrant de CBNPC métastatique après échec d'une chimiothérapie antérieure a comparé docétaxel 75 mg/m², docétaxel 100 mg/m² et la vinorelbine (ou l'ifosfamide si les patients avaient été traités précédemment avec la vinorelbine). En ce qui concerne les objectifs d'efficacité fixés, la survie (5,5 vs 5,7 vs 5,6 mois) et le taux de réponse (10,5% vs 6,5% vs 0,8%), une différence significative par rapport à la substance de référence n'est apparue que dans le taux de réponse. De même, il n'y a pas eu de différences significatives dans la survie à un an, dans la durée de la réponse et dans le temps jusqu'à progression (analyse ITT). Une différence significative a néanmoins pu être relevée dans la survie à un an après censure des patients qui sont passés à un autre traitement, avec 32% vs 10%. Dans la survie globale des patients ainsi censurés, une tendance à une meilleure survie a été observée avec 6,5 vs 5,4 mois. Il n'est pas apparu de différence d'efficacité significative dans cette étude entre les deux doses de docétaxel de 100 mg/m2 et 75 mg/m² mais une incidence plus forte d'effets secondaires sévères pour la dose de 100 mg/m², qui a même occasionné plus fréquemment un arrêt prématuré de l'étude. Avec cette dose, le G-CSF a été bien plus fréquemment utilisé.
  • -Dans une étude de phase III, 1006 patients souffrant dun cancer de la prostate métastatique hormonorésistant ont été randomisés et traités soit par du docétaxel 75 mg/m² (IV, toutes les 3 semaines pour 10 cycles), soit par du docétaxel 30 mg/m² (IV, toutes les semaines pendant les 5 premières semaines de 5 cycles de 6 semaines), soit par de la mitoxantrone 12 mg/m² (IV, toutes les 3 semaines pour 10 cycles). Les 3 groupes ont reçu, en plus, 5 mg de prednisone/prednisolone p. o. deux fois par jour de manière continue. Les patients traités par le docétaxel toutes les 3 semaines ont montré une amélioration significative de la durée de survie comparés à ceux qui avaient été traités par la mitoxantrone. (18,9 vs 16,5 mois, p= 0,009). Aucun avantage de survie significatif na été observé dans le groupe recevant le docétaxel chaque semaine (17,4 vs 16,5 mois, p= 0,362).
  • -Données cliniques sur le traitement de l’adénocarcinome de lestomac
  • -Une étude ouverte, multicentrique randomisée a été conduite pour évaluer la sécurité et lefficacité du docétaxel pour le traitement de patients atteints d’un adénocarcinome de l’estomac avancé, incluant ladénocarcinome de la jonction gastro-œsophagienne, qui ont eu ou non une résection gastrique et qui nont pas reçu de chimiothérapie préalable pour létat avancé de leur maladie. Un total de 445 patients avec un KPS >70 (KPS: index de performances selon Karnofsky) ont été traités par soit docétaxel (T) (75 mg/m² le premier jour) en combinaison avec cisplatine (P) (75 mg/m² le premier jour) et 5-fluorouracil (F) (750 mg/m² par jour pendant 5 jours), soit cisplatine (100 mg/m² le premier jour) et 5-fluorouracil (1000 mg/m² par jour pendant 5 jours).
  • -La durée dun cycle de traitement était de 3 semaines pour le bras TCF et de 4 semaines pour le bras CF. Le nombre moyen de cycles administrés aux patients était de 6 (variant de 1 à 16 cycles) pour le bras TCF comparé à une moyenne de 4 cycles (variant de 1 à 12 cycles) pour le bras CF. Le temps de progression (time to progression [TTP]) était lobjectif principal.
  • -Le temps de progression était prolongé de 3,7 à 5,6 mois en faveur du bras TCF, HR 1,47 (IC 95% 1,19, 1,83; p <0,001). La survie globale était aussi significativement prolongée de 8,6 à 9,2 mois en faveur du bras TCF, HR 1,29 (IC 95% 1,04, 1,60; p= 0,02). Les taux de réponse globale étaient de 36,7% pour le bras TCF vs. 25,4% pour le bras CF (p= 0,01).
  • -Données cliniques sur le traitement du cancer de lépithélium pavimenteux au niveau ORL
  • -Chimiothérapie dinduction suivie de radiothérapie
  • -Dans une étude de phase III (Tax 323), 358 patients souffrant dun cancer de lépithélium pavimenteux au niveau ORL localement avancé et inopérable, avec un statut de performance OMS 0 ou 1, ont été randomisé dans lun des deux bras de traitement. Les patients dans le bras docétaxel ont reçu du docétaxel (T) 75 mg/m² le premier jour, suivi de cisplatine (P) 75 mg/m² le premier jour, suivi de 5-fluorouracil (F) 750 mg/m² par jour en perfusion continue pendant 5 jours. Les patients dans le bras comparateur ont reçu du cisplatine (P) 100 mg/m² le premier jour, suivi de 5-fluorouracil (F) 1000 mg/m² par jour pendant 5 jours (CF). Ce traitement a été administré toutes les 3 semaines durant 4 cycles dans ce cas deréponse. À la fin de la chimiothérapie, avec un intervalle minimal de 4 semaines et maximal de 7 semaines, les patients dont la maladie na pas progressé sont soumis à la radiothérapie (RT) durant 7 semaines (PF/RT).
  • -Un total de 70 Gy a été recommandé pour un régime accéléré et 74 Gy pour le schéma hyperfractionné.
  • +Dans une étude de phase III, 1'006 patients souffrant d'un cancer de la prostate métastatique hormonorésistant ont été randomisés et traités soit par du docétaxel 75 mg/m2 (i.v. toutes les 3 semaines pour 10 cycles), soit par du docétaxel 30 mg/m2 (i.v. toutes les semaines pendant les 5 premières semaines de 5 cycles de 6 semaines), soit par de la mitoxantrone 12 mg/m2 (i.v. toutes les 3 semaines pour 10 cycles). Les 3 groupes ont reçu, en plus, 5 mg de prednisone/prednisolone p.o. deux fois par jour de manière continue. Les patients traités par le docétaxel toutes les 3 semaines ont montré une amélioration significative de la durée de survie, comparés à ceux qui avaient été traités par la mitoxantrone (18,9 vs 16,5 mois, p = 0,009). Aucun avantage de survie significatif n'a été observé dans le groupe recevant le docétaxel chaque semaine (17,4 vs 16,5 mois, p = 0,362).
  • +Données cliniques sur le traitement du cancer de l'estomac
  • +Une étude ouverte, multicentrique randomisée a été conduite pour évaluer la sécurité et l'efficacité de Docetaxel Fresenius pour le traitement de patients avec un adénocarcinome gastrique avancé, incluant l'adénocarcinome de la jonction gastro-œsophagienne, qui ont eu ou non une résection gastrique et qui n'ont pas reçu de chimiothérapie préalable pour l'état avancé de leur maladie. Un total de 445 patients avec un KPS >70 (KPS: index de performances selon Karnofsky) ont été traités avec soit Docetaxel Fresenius (T) (75 mg/m2 le premier jour) en combinaison avec cisplatine (P) (75 mg/m2 le premier jour) et 5-fluorouracil (F) (750 mg/m2 par jour pendant 5 jours) soit cisplatine (100 mg/m2 le premier jour) et 5-fluorouracil (1000 mg/m2 par jour pendant 5 jours).
  • +La durée d'un cycle de traitement était de 3 semaines pour le bras TCF et de 4 semaines pour le bras CF. Le nombre moyen de cycles administrés aux patients était de 6 (variant de 1 à 16 cycles) pour le bras TCF comparé à une moyenne de 4 cycles (variant de 1 à 12 cycles) pour le bras CF. Le temps de progression (TTP: time to progression) était l'objectif principal (end point).
  • +Le temps de progression était prolongé de 3,7 à 5,6 mois en faveur du bras TCF, HR 1,47 (CI 95% 1,19, 1,83; p<0,001). La survie globale était aussi significativement prolongée de 8,6 à 9,2 mois en faveur du bras TCF, HR 1,29 (CI 95% 1,04, 1,60; p = 0,02). Les taux de réponse globale étaient 36,7% pour le bras TCF vs. 25,4% pour le bras CF (p = 0,01).
  • +Données cliniques sur le traitement du carcinome de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL
  • +Chimiothérapie d'induction suivie de radiothérapie
  • +Dans une étude de phase III (Tax 323), 358 patients souffrant d'un cancer de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL localement avancé et inopérable, avec un statut de performance WHO 0 ou 1, ont été randomisés dans l'un des deux bras de traitement. Les patients dans le bras Docetaxel Fresenius ont reçu Docetaxel Fresenius (T) 75 mg/m2 le premier jour, suivi de cisplatine (P) 75 mg/m2 le premier jour, suivi de 5-fluorouracil (F) 750 mg/m2 par jour en perfusion continue pendant 5 jours. Les patients dans le bras comparateur ont reçu du cisplatine (P) 100 mg/m2 le premier jour, suivi de 5-fluorouracil (F) 1'000 mg/m2 par jour pendant 5 jours (CF). Ce traitement a été administré toutes les 3 semaines durant 4 cycles, dans ce cas de réponse. A la fin de la chimiothérapie, avec un intervalle minimal de 4 semaines et maximal de 7 semaines, les patients dont la maladie n'a pas progressé reçoivent de la radiothérapie (RT) durant 7 semaines (PF/RT).
  • +Un total de 70 Gy a été recommandé pour un régime accéléré et 74 Gy pour le schéma hyper fractionné.
  • -Le critère dévaluation primaire de cette étude, la survie sans progression (PFS), a été plus longue dans le bras TCF en comparaison avec le bras CF, p= 0,0042 (PFS médian: 11,4 versus 8,3 mois respectivement), avec une durée globale médiane de suivi de 33,7 mois. La survie globale médiane fut aussi significativement plus longue en faveur du bras TCF en comparaison avec le bras CF (survie globale médiane: 18,6 vs 14,5 mois respectivement), avec une réduction du risque de mortalité de 28%, p= 0,0128. Le taux de réponse à la chimiothérapie était de 67,8% pour TCF vs 53,6% pour CF (p= 0,006).
  • -Chimiothérapie dinduction suivie de chimioradiothérapie
  • -Dans létude Tax 324, 501 patients présentant un cancer de lépithélium pavimenteux au niveau ORL localement avancé et un statut de performance (échelle OMS) de 0 ou 1, étaient randomisés dans lun des deux bras de traitement. La population de létude incluait des patients dont la tumeur était techniquement non résécable, des patients avec une faible probabilité de curabilité chirurgicale et des patients destinés à une préservation dorgane. Le critère dévaluation primaire était la survie globale. Les patients du bras docétaxel ont reçu du docétaxel (T) 75 mg/m² en perfusion intraveineuse à J 1, suivi de cisplatine (P) 100 mg/m² administré en perfusion intraveineuse dune durée de 30 minutes à 3 heures, suivi de 5-fluorouracil (F) 1000 mg/m²/jour en perfusion intraveineuse continue de J1 à J4. Les cycles étaient répétés toutes les 3 semaines à raison de 3 cycles. Après un intervalle minimal de 3 semaines et inférieur à 8 semaines, tous les patients nayant pas présenté de progression devaient être soumis à une radiothérapie de 70 Gy pour 7 semaines. Durant la radiothérapie, du carboplatine (AUC 1,5) était administré de façon hebdomadaire en perfusion intraveineuse dune heure pour un maximum de 7 doses. Tous les patients du bras docétaxel de létude ont reçu une prophylaxie antibiotique. La survie globale, critère dévaluation primaire, était significativement plus longue dans le bras contenant le docétaxel que dans le bras PF (70,6 mois versus 30,1 mois, p= 0,006, RR = 0,70, intervalle de confiance à 95% (IC 95%) = 0,540,90) et une suivie globale médiane de 41,9 mois. La survie sans progression, critère dévaluation secondaire, a montré une réduction de 29% du risque de progression ou de décès et une amélioration de 22 mois de la SSP médiane (35,5 mois pour TPF et 13,1 mois pour PF). La significativité statistique était atteinte avec un RR = 0,71; IC 95% 0,560,90; p= 0,004.
  • +Le critère d'évaluation primaire de cette étude, la survie sans progression (PFS), a été plus longue dans le bras TCF en comparaison avec le bras CF, p = 0,0042 (PFS médian: 11,4 versus 8,3 mois respectivement), avec une durée globale médiane de suivi de 33,7 mois. La survie globale médiane fut aussi significativement plus longue en faveur du bras TCF en comparaison avec le bras CF (survie globale médiane: 18,6 vs 14,5 mois respectivement), avec une réduction du risque de mortalité de 28%, p = 0,0128. Le taux de réponse à la chimiothérapie était de 67,8% pour TCF vs 53,6% pour CF (p = 0,006).
  • +Chimiothérapie d'induction suivie de chimio radiothérapie
  • +Dans l'étude Tax324, 501 patients présentant un carcinome de l'épithélium pavimenteux au niveau ORL localement avancé et un statut de performance (échelle OMS) de 0 ou 1, étaient randomisés dans l'un des deux bras de traitement. La population de l'étude incluait des patients dont la tumeur était techniquement non résécable, des patients avec une faible probabilité de curabilité chirurgicale et des patients destinés à une préservation d'organe. Le critère d'évaluation primaire était la survie globale. Les patients du bras docétaxel ont reçu du docétaxel (T) 75 mg/m2 en perfusion intraveineuse à J1 suivi de cisplatine (P) 100 mg/m2 administré en perfusion intraveineuse d'une durée de 30 minutes à 3 heures, suivi de 5-fluorouracil (F) 1'000 mg/m2/jour en perfusion intraveineuse continue de J1 à J4. Les cycles étaient répétés toutes les 3 semaines à raison de 3 cycles. Après un intervalle minimal de 3 semaines et inférieur à 8 semaines, tous les patients n'ayant pas présenté de progressions devaient recevoir une radiothérapie de 70 Gy pour 7 semaines. Durant la radiothérapie, du carboplatine (AUC 1,5) était administré de façon hebdomadaire en perfusion intraveineuse d'une heure pour un maximum de 7 doses. Tous les patients du bras docétaxel de l'étude ont reçu une prophylaxie antibiotique. La survie globale, critère d'évaluation primaire, était significativement plus longue dans le bras contenant le docétaxel que dans le bras PF (70,6 mois versus 30,1 mois, p = 0,006, RR = 0,70, intervalle de confiance à 95% (95% IC) = 0,54-0,90) et une suivie global médian de 41,9 mois. La survie sans progression, critère d'évaluation secondaire, a montré une réduction de 29% du risque de progression ou de décès et une amélioration de 22 mois de la SSP médiane (35,5 mois pour TPF et 13,1 mois pour PF). La significativité statistique était atteinte avec un RR = 0,71; 95% IC 0,56-0,90; p = 0,004.
  • -Les paramètres pharmacocinétiques du docétaxel ont été déterminés chez des patients cancéreux après administration dune dose de 20115 mg/m², dans des études de phase I. Lévolution des taux plasmatiques est indépendante de la dose et correspond à un modèle à trois compartiments.
  • -Distribution
  • -Après administration dune dose de 100 mg/m², sous forme dune perfusion IV d’une heure, la valeur de Cmax est de 3,7 × g/ml, avec une aire sous la courbe (AUC) de 4,6 h × µg/ml. Le docétaxel pénètre dans les cellules à des concentrations élevées et y persiste pendant une durée prolongée. La valeur moyenne du volume de distribution à l’état d’équilibre est de 113 l. Le docétaxel se lie à plus de 95% aux protéines plasmatiques.
  • -Métabolisme/Elimination
  • -Le docétaxel est métabolisé par oxydation du groupement ester tert-butylique. Dans les 7 jours suivant la perfusion de docétaxel, 6% de la dose sont retrouvés dans les urines et 75% dans les fèces. 80% de la radioactivité retrouvée dans les fèces est excrétée au cours des premières 48 heures sous forme d’un métabolite principal inactif et de trois métabolites secondaires inactifs et de très faibles quantités de produit inchangé (environ 8%). Des essais in vitro suggèrent que des isoenzymes de la sous-famille du cytochrome P450-3A sont impliqués dans le métabolisme du docétaxel. Les demi-vies sélèvent à t½α = 4 min, t½β = 36 min. et t½γ = 11,1 h. La valeur moyenne de la clairance corporelle totale pour une dose de 100 mg/m² de docétaxel est égale à 21 l/h/m² (avec des variations interindividuelles denviron 50%).
  • -Cinétique pour certains groupes de patients
  • -Âge et sexe: les paramètres pharmacocinétiques du docétaxel sont indépendants de lâge et du sexe.
  • -Insuffisance hépatique: chez les patients (n= 23) présentant des valeurs de laboratoire élevées (ALAT, ASAT ≥1,5 fois la limite supérieure de la normale et phosphatase alcaline ≥2,5 fois la limite supérieure de la normale), la clairance a diminué en moyenne de 27% (voir «Posologie/Mode demploi»).
  • +Les paramètres pharmacocinétiques du docétaxel ont été déterminés chez des patients cancéreux après administration d'une dose de 20-115 mg/m², dans des essais de phase I. L'évolution des taux plasmatiques est indépendante de la dose et correspond à un modèle à trois compartiments.
  • +Distribution:
  • +Après administration d'une dose de 100 mg/m², sous forme d'une perfusion d'une heure, la valeur de Cmax est de 3,7 µg/ml, avec une aire sous la courbe (AUC) de 4,6 h × µg/ml. Le docétaxel pénètre dans les cellules à des concentrations élevées et y persiste pendant une durée prolongée. La valeur moyenne du volume de distribution à l'équilibre est de 113 l. Le docétaxel se lie à plus de 95% aux protéines plasmatiques.
  • +Métabolisme/Elimination:
  • +Le docétaxel est métabolisé par oxydation du groupement ester tertiaire butylique. Dans les 7 jours suivant la perfusion de docétaxel, 6% de la dose sont retrouvés dans les urines et 75% dans les fèces. 80% de la radioactivité retrouvée dans les fèces est excrétée au cours des premières 48 heures sous forme de métabolites inactifs (un métabolite principal et trois métabolites secondaires) et de très faibles quantités de produit inchangé (environ 8%). Des essais in vitro suggèrent que des isoenzymes de la sous-famille du cytochrome P450-3A sont impliqués dans le métabolisme du docétaxel. Les demi-vies s'élèvent à t½α = 4 min, t½β = 36 min et t½γ = 11,1 h. La valeur moyenne de la clairance corporelle totale pour une dose de 100 mg/m² de docétaxel est égale à 21 l/h/m² (avec des variations interindividuelles d'environ 50%).
  • +Cinétique pour certains groupes de patients:
  • +Age et sexe: les paramètres pharmacocinétiques du docétaxel sont indépendants de l'âge et du sexe.
  • +Insuffisance hépatique: chez les patients (n=23) présentant des valeurs de laboratoire élevées (ALAT, ASAT ≥1,5 fois la limite supérieure de la normale et phosphatase alcaline ≥2,5 fois la limite supérieure de la normale), la clairance a diminué en moyenne de 27% (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Autres: la clairance du docétaxel nest pas modifiée chez les patients présentant une rétention hydrique faible à modérée. Il ny a pas de données disponibles chez les sujets ayant une rétention hydrique sévère.
  • +Autres: la clairance du docétaxel n'est pas modifiée chez les patients présentant une rétention hydrique faible à modérée. Il n'y a pas de données disponibles chez les sujets ayant une rétention hydrique sévère.
  • -Le potentiel carcinogène du docétaxel na pas été étudié.
  • -Le docétaxel sest révélé mutagène dans les tests du micronoyau et daberration chromosomique in vitro sur des cellules CHO-K1 ainsi que dans le test du micronoyau in vivo chez la souris. Ni le test dAmes ni lessai de mutation génique CHO/HGPRT nont mis en évidence un effet mutagène du produit. Ces résultats concordent avec lactivité pharmacologique du docétaxel.
  • -Des anomalies portant sur les testicules ont été observées dans les études chez les rongeurs et suggèrent que le docétaxel pourrait altérer la fertilité chez lhomme.
  • +Le potentiel carcinogène du docétaxel n'a pas été étudié.
  • +Le docétaxel s'est révélé mutagène dans les tests du micronoyau et d'aberration chromosomique in vitro sur des cellules CHO-K1 ainsi que dans le test du micronoyau in vivo chez la souris. Ni le test d'Ames ni l'essai de mutation génique CHO/HGPRT n'ont mis en évidence un effet mutagène du produit. Ces résultats concordent avec l'activité pharmacologique du docétaxel.
  • +Des anomalies portant sur les testicules ont été observées dans les études chez les rongeurs et suggèrent que le docétaxel pourrait altérer la fertilité chez l'homme.
  • -Un flacon de 4 ml contient 1,58 g dalcool.
  • -Un flacon de 6 ml contient 2,37 g dalcool.
  • -Un flacon de 8 ml contient 3,16 g dalcool.
  • -Un flacon de 9 ml contient 3,55 g dalcool.
  • +Un flacon de 4 ml contient 1,58 g d'alcool.
  • +Un flacon de 6 ml contient 2,37 g d'alcool.
  • +Un flacon de 8 ml contient 3,16 g d'alcool.
  • +Un flacon de 9 ml contient 3,55 g d'alcool.
  • -Aucune incompatibilité nest connue à ce jour. Il est néanmoins préférable de ne pas mélanger Docetaxel Fresenius avec dautres médicaments.
  • +Aucune incompatibilité n'est connue à ce jour. Il est néanmoins préférable de ne pas mélanger Docetaxel Fresenius avec d'autres médicaments.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur lemballage.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -Concernant la manipulation de Docetaxel Fresenius, la préparation de la solution pour perfusion et lélimination des déchets toxiques, les recommandations pour lutilisation des cytostatiques sont à suivre.
  • +Concernant la manipulation de Docetaxel Fresenius, la préparation de la solution pour perfusion et l'élimination des déchets toxiques, les recommandations pour l'utilisation des cytostatiques sont à suivre.
  • -Dans le cas où une dose de docétaxel supérieure à 180 mg est requise, utiliser un plus grand volume de vecteur perfusion, de sorte quune concentration de 0,74 mg/ml de docétaxel ne soit pas dépassée.
  • +Dans le cas où une dose de docétaxel supérieure à 180 mg est requise, utiliser un plus grand volume de vecteur perfusion, de sorte qu'une concentration de 0,74 mg/ml de docétaxel ne soit pas dépassée.
  • -Le concentré pour perfusion Docetaxel Fresenius doit être utilisé après dilution dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à 0,9% ou une solution pour perfusion de glucose à 5% et à une température de conservation en dessous de 25 °C dans les 24 heures et être administré de façon aseptique sous forme de perfusion intraveineuse dune heure à température ambiante dans des conditions déclairage normales. La stabilité à 2–8 °C dans une solution pour perfusion de NaCl à 0,9% ou de glucose à 5% est de 24 heures.
  • -Comme pour tout produit prévu pour une administration parentérale, le concentré pour perfusion Docetaxel Fresenius et la solution pour perfusion Docetaxel Fresenius doivent être vérifiés visuellement avant ladministration. Les solutions présentant un précipité doivent être éliminées.
  • +Le concentré pour perfusion Docetaxel Fresenius doit être utilisé après dilution dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à 0,9% ou une solution pour perfusion de glucose à 5% et à une température de conservation en dessous de 25 °C dans les 24 heures et être administré de façon aseptique sous forme de perfusion intraveineuse d'une heure à température ambiante dans des conditions d'éclairage normales.
  • +La stabilité à 2–8 °C dans une solution pour perfusion de NaCl à 0,9% ou de glucose à 5% est de 24 heures.
  • +Comme pour tout produit prévu pour une administration parentérale, le concentré pour perfusion Docetaxel Fresenius et la solution pour perfusion Docetaxel Fresenius doivent être vérifiés visuellement avant l'administration. Les solutions présentant un précipité doivent être éliminées.
  • -Octobre 2013
  • +Novembre 2015.
2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home