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Accueil - Information professionnelle sur Levetiracetam Desitin 500 mg/5 mL - Changements - 22.06.2017
128 Changements de l'information professionelle Levetiracetam Desitin 500 mg/5 mL
  • -Indications/Possibilités d'emploi
  • +Indications/Possibilités demploi
  • -Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion constitue une alternative de courte durée pour les patients chez lesquels l'administration par voie orale est momentanément impossible.
  • -Posologie/Mode d'emploi
  • -Le traitement par Levetiracetam DESITIN peut être instauré par voie intraveineuse ou orale. Le passage de la voie orale à la voie intraveineuse et inversement peut se faire directement sans titration, mais la dose journalière et la fréquence d'administration doivent être maintenues.
  • -Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion doit être utilisé par voie intraveineuse uniquement. Après dilution, la dose est administrée en perfusion en l'espace de 15 minutes (voir «Remarques particulières» et «Remarques concernant la manipulation»). Les études récentes ne fournissent pas de données quant à l'utilisation du lévétiracétam intraveineux durant une période de plus de 4 jours.
  • +Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion constitue une alternative de courte durée pour les patients chez lesquels ladministration par voie orale est momentanément impossible.
  • +Posologie/Mode demploi
  • +Le traitement par Levetiracetam DESITIN peut être instauré par voie intraveineuse ou orale. Le passage de la voie orale à la voie intraveineuse et inversement peut se faire directement sans titration, mais la dose journalière et la fréquence dadministration doivent être maintenues.
  • +Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion doit être utilisé par voie intraveineuse uniquement. Après dilution, la dose est administrée en perfusion en lespace de 15 minutes (voir «Remarques particulières» et «Remarques concernant la manipulation»). Les études récentes ne fournissent pas de données quant à lutilisation du lévétiracétam intraveineux durant une période de plus de 4 jours.
  • -La posologie initiale recommandée est de 2× 250 mg/jour, elle peut être augmentée après 2 semaines à 2× 500 mg/jour. En fonction de la réponse clinique, il est possible de l'augmenter encore par paliers de 2× 250 mg/jour toutes les 2 semaines jusqu' à une dose maximale de 2× 1500 mg/jour.
  • +La posologie initiale recommandée est de 2× 250 mg/jour, elle peut être augmentée après 2 semaines à 2× 500 mg/jour. En fonction de la réponse clinique, il est possible de laugmenter encore par paliers de 2× 250 mg/jour toutes les 2 semaines jusqu' à une dose maximale de 2× 1500 mg/jour.
  • -La posologie initiale est de 500 mg deux fois par jour. Selon l'efficacité clinique et la tolérance, la dose journalière peut être augmentée jusqu'à 1500 mg deux fois par jour. Les augmentations ou diminutions de la posologie peuvent s'effectuer par paliers de 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
  • +La posologie initiale est de 500 mg deux fois par jour. Selon lefficacité clinique et la tolérance, la dose journalière peut être augmentée jusquà 1500 mg deux fois par jour. Les augmentations ou diminutions de la posologie peuvent seffectuer par paliers de 500 mg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
  • -La dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg deux fois par jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, elle peut être augmentée jusqu'à 30 mg/kg deux fois par jour. L'adaptation posologique (augmentations et diminutions) doit s'effectuer par paliers de 10 mg/kg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
  • -Il convient d'utiliser la plus petite dose efficace.
  • +La dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg deux fois par jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, elle peut être augmentée jusquà 30 mg/kg deux fois par jour. Ladaptation posologique (augmentations et diminutions) doit seffectuer par paliers de 10 mg/kg deux fois par jour toutes les 2 à 4 semaines.
  • +Il convient dutiliser la plus petite dose efficace.
  • -La sécurité d’emploi et l'efficacité de Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion n'ont pas été étudiées chez les patients de moins de 16 ans et ne sont donc pas établies.
  • +La sécurité d’emploi et lefficacité de Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion nont pas été étudiées chez les patients de moins de 16 ans et ne sont donc pas établies.
  • -La dose journalière (posologie d'entretien) de Levetiracetam DESITIN doit être fixée individuellement selon la fonction rénale.
  • -Afin d'utiliser le tableau ci-dessous, il est nécessaire d'évaluer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient.
  • +La dose journalière (posologie dentretien) de Levetiracetam DESITIN doit être fixée individuellement selon la fonction rénale.
  • +Pour utiliser le tableau ci-dessous, il est nécessaire dévaluer la clairance de la créatinine (CLcr) du patient.
  • -Il convient d' adapter alors la posologie d'après le tableau suivant:
  • -Fonction rénale Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m²) Dose d'entretien etfréquence d'administration
  • -normale >80 500–1500 mg deux fois par jour
  • -légèrement diminuée 50–79 500–1000 mg deux fois par jour
  • -modérément diminuée 30–49 250–750 mg deux fois par jour
  • -fortement diminuée <30 250–500 mg deux fois par jour
  • -Patients nécessitant une dialyse* – 500–1000 mgune fois par jour **
  • +Adaptation de la posologie chez les patients adultes et adolescents présentant une insuffisance rénale et pesant plus de 50 kg:
  • +Fonction rénale Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m²) Dose d'entretien et fréquence d'administration
  • +normale >80 500–1500 mg deux fois par jour
  • +légèrement diminuée 50–79 500–1000 mg deux fois par jour
  • +modérément diminuée 30–49 250–750 mg deux fois par jour
  • +fortement diminuée <30 250–500 mg deux fois par jour
  • +Patients nécessitant une dialyse* – 500–1000 mg une fois par jour **
  • -Une adaptation posologique n'est pas nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Dans les cas d’insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut fausser l'estimation de la fonction rénale. C'est pourquoi une diminution de moitié de la posologie journalière d'entretien est recommandée lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min/1.73m².
  • +Une adaptation posologique nest pas nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Dans les cas d’insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut fausser lestimation de la fonction rénale. Cest pourquoi une diminution de moitié de la posologie journalière dentretien est recommandée lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min/1.73m².
  • -Conformément à la pratique clinique usuelle, l'arrêt du traitement par Levetiracetam DESITIN doit être réalisé de manière progressive.
  • +Conformément à la pratique clinique usuelle, larrêt du traitement par Levetiracetam DESITIN doit être réalisé de manière progressive.
  • -Hypersensibilité au lévétiracétam, aux substances de structure apparentée ou à l'un des excipients.
  • +Hypersensibilité au lévétiracétam, aux substances de structure apparentée ou à lun des excipients.
  • -L’indication «Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion constitue une alternative de courte durée pour les patients chez lesquels l'administration par voie orale est momentanément impossible» implique le cas échéant diverses situations cliniques modifiées, instables, et en tous les cas d’apparition récente. Par ailleurs, lors de l'utilisation de Levetiracetam DESITIN comme traitement adjuvant, il convient de passer du traitement initial à la forme intraveineuse ou, si celle-ci n'existe pas, avoir même recours à un autre principe actif.
  • -Pour ce qui est de la situation générale modifiée du patient, on ne dispose pas d'expérience quant à la sécurité d’emploi et l'efficacité d'une association thérapeutique anticonvulsive. C'est pourquoi le médecin devra surveiller très étroitement le patient et procéder le cas échéant à d'autres modifications du traitement anticonvulsivant.
  • +Généralités
  • +L’indication «Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion constitue une alternative de courte durée pour les patients chez lesquels ladministration par voie orale est momentanément impossible» implique le cas échéant diverses situations cliniques modifiées, instables, et en tous les cas d’apparition récente. Par ailleurs, lors de lutilisation de Levetiracetam DESITIN comme traitement adjuvant, il convient de passer du traitement initial à la forme intraveineuse ou, si celle-ci nexiste pas, avoir même recours à un autre principe actif.
  • +Pour ce qui est de la situation générale modifiée du patient, on ne dispose pas dexpérience quant à la sécurité d’emploi et lefficacité d'une association thérapeutique anticonvulsive. Cest pourquoi le médecin devra surveiller très étroitement le patient et procéder le cas échéant à dautres modifications du traitement anticonvulsivant.
  • -Lorsque le lévétiracétam est utilisé dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires chez des adultes et adolescents atteints d'épilepsie généralisée idiopathique, aucune efficacité dans le sens d'une diminution de la fréquence des absences n’est observée.
  • +Lorsque le lévétiracétam est utilisé dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires chez des adultes et adolescents atteints dépilepsie généralisée idiopathique, aucune efficacité dans le sens dune diminution de la fréquence des absences n’est observée.
  • -L'efficacité pour le mal épileptique n'a pas été démontrée. L'utilisation de Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion n'est alors pas recommandée.
  • +Lefficacité pour le mal épileptique na pas été démontrée. Lutilisation de Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion nest alors pas recommandée.
  • -Il existe des rapports relatifs à des suicides, tentatives de suicide et idées suicidaires chez des patients sous lévétiracétam (adulte et enfants). Les patients, leurs proches ou leurs référents devraient par conséquent être informés, au cours d'un entretien détaillé et surtout avant le traitement, qu'il leur faut contacter immédiatement un médecin en cas d'aggravation de l'humeur et/ou de retrait social et/ou de survenue de symptômes dépressifs et/ou d'hostilité/agressivité ou d'autres modifications du comportement ou de la personnalité, mais en particulier lors d'idées suicidaires. Il faut savoir que la suicidalité ne peut s'annoncer dans certains cas que par des modifications du comportement. Avant le début du traitement, il convient de déterminer s’il existe des facteurs de risque de suicidalité scientifiquement prouvés, p. ex. affections psychiatriques et antécédents de suicidalité, et évaluer très soigneusement le rapport bénéfice/risque particulièrement sous ces aspects.
  • +Il existe des rapports relatifs à des suicides, tentatives de suicide et idées suicidaires chez des patients sous lévétiracétam (adulte et enfants). Les patients, leurs proches ou leurs référents devraient par conséquent être informés, au cours dun entretien détaillé et surtout avant le traitement, quil leur faut contacter immédiatement un médecin en cas daggravation de lhumeur et/ou de retrait social et/ou de survenue de symptômes dépressifs et/ou dhostilité/agressivité ou dautres modifications du comportement ou de la personnalité, mais en particulier lors didées suicidaires. Il faut savoir que la suicidalité ne peut sannoncer dans certains cas que par des modifications du comportement. Avant le début du traitement, il convient de déterminer s’il existe des facteurs de risque de suicidalité scientifiquement prouvés, p. ex. affections psychiatriques et antécédents de suicidalité, et évaluer très soigneusement le rapport bénéfice/risque particulièrement sous ces aspects.
  • -Des cas de réactions cutanées susceptibles d'entraîner la mort, dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET, ou syndrome de Lyell), ont été rapportés chez des malades (adultes et enfants) traités au lévétiracétam. Le risque de survenue d'un SSJ ou d'une NET est le plus élevé dans les premières semaines du traitement (déclenchement en moyenne entre le 14e et le 17e jour). Des cas se produisant après plus de quatre mois de prise ont cependant été observés. Il convient d'informer les patients des signes avant-coureurs et des symptômes de ces effets secondaires graves, et de les surveiller étroitement, en particulier au début du traitement, afin de détecter toute réaction cutanée. Les signes ou symptômes des syndromes de Stevens-Johnson ou de Lyell (tel un exanthème d'extension progressive, s'accompagnant souvent de vésicules ou de lésions des muqueuses) doivent entraîner l'abandon du traitement au lévétiracétam, sauf si l'exanthème n'est clairement pas d'origine médicamenteuse. L'évolution du SSJ et de la NET dépend très largement de la rapidité du diagnostic et de l'arrêt immédiat de tous les médicaments suspects. Plus le traitement est interrompu tôt, meilleur est le pronostic. La survenue d'un SSJ ou d'une NET provoqués par la prise de lévétiracétam interdit toute administration ultérieure de cette molécule au malade concerné.
  • -Réactions d'hypersensibilité à impact systémique:
  • -Les exanthèmes généralisés peuvent aussi survenir dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité associé à l'un des symptômes systémiques suivants: fièvre, adénopathie, leucocytose, éosinophilie, lymphocytes atypiques, bilan hépatique ou rénal anormal, ou à d'autres symptômes évoquant un impact systémique (cf. «Effets indésirables - SHM: syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse ou réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [syndrome DRESS]»). Ce syndrome présente un degré de gravité clinique extrêmement variable, avec parfois une issue fatale. Il importe de tenir compte du fait que les premiers signes systémiques d'une hypersensibilité (fièvre, adénopathie par exemple) peuvent être manifestes alors qu'aucune altération cutanée n'est apparente.
  • -Il convient d'une manière générale d'arrêter immédiatement les prises de lévétiracétam lorsque surviennent des symptômes indiquant une réaction d'hypersensibilité.
  • +Des cas de réactions cutanées susceptibles dentraîner la mort, dont le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET, ou syndrome de Lyell), ont été rapportés chez des malades (adultes et enfants) traités au lévétiracétam. Le risque de survenue dun SSJ ou dune NET est le plus élevé dans les premières semaines du traitement (déclenchement en moyenne entre le 14e et le 17e jour). Des cas se produisant après plus de quatre mois de prise ont cependant été observés. Il convient dinformer les patients des signes avant-coureurs et des symptômes de ces effets secondaires graves, et de les surveiller étroitement, en particulier au début du traitement, afin de détecter toute réaction cutanée. Les signes ou symptômes des syndromes de Stevens-Johnson ou de Lyell (tel un exanthème dextension progressive, saccompagnant souvent de vésicules ou de lésions des muqueuses) doivent entraîner labandon du traitement au lévétiracétam, sauf si lexanthème nest clairement pas dorigine médicamenteuse. Lévolution du SSJ et de la NET dépend très largement de la rapidité du diagnostic et de larrêt immédiat de tous les médicaments suspects. Plus le traitement est interrompu tôt, meilleur est le pronostic. La survenue dun SSJ ou dune NET provoqués par la prise de lévétiracétam interdit toute administration ultérieure de cette molécule au malade concerné.
  • +Réactions dhypersensibilité à impact systémique:
  • +Les exanthèmes généralisés peuvent aussi survenir dans le cadre dun syndrome dhypersensibilité associé à lun des symptômes systémiques suivants: fièvre, adénopathie, leucocytose, éosinophilie, lymphocytes atypiques, bilan hépatique ou rénal anormal, ou à dautres symptômes évoquant un impact systémique (cf. «Effets indésirables - SHM: syndrome dhypersensibilité médicamenteuse ou réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques [syndrome DRESS]»). Ce syndrome présente un degré de gravité clinique extrêmement variable, avec parfois une issue fatale. Il importe de tenir compte du fait que les premiers signes systémiques dune hypersensibilité (fièvre, adénopathie par exemple) peuvent être manifestes alors quaucune altération cutanée nest apparente.
  • +Il convient dune manière générale darrêter immédiatement les prises de lévétiracétam lorsque surviennent des symptômes indiquant une réaction dhypersensibilité.
  • -La teneur en sodium par ampoule est d'environ 17,536 mg, ce dont il convient de tenir compte chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
  • +La teneur en sodium par ampoule est denviron 17,536 mg, ce dont il convient de tenir compte chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
  • -Il a été démontré in vitro que le lévétiracétam et son métabolite principal n'inhibent l'activité ni des principales isoformes du cytochrome P450 (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) ni de la glucuronyltransférase (UGT1A1 et UGT1A6) ni de l'hydrolase époxyde. Le lévétiracétam n'influence pas non plus la glucuronidation in vitro de l'acide valproïque et n'exerce qu'un effet faible ou nul sur la conjugaison de l'éthinylestradiol. A des concentrations élevées, le lévétiracétam exerce néanmoins une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4; à des concentrations cmax cependant, telles qu'elles ont été observées lors d'une administration répétée de 1500 mg deux fois par jour, ces effets ont été jugés comme étant sans pertinence clinique. Des interactions entre le lévétiracétam et d'autres substances en raison dune 'inhibition ou d'une induction enzymatique sont très improbables.Le probénécide diminue la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Mais la concentration de ce métabolite principal reste faible. Il est vraisemblable que d'autres substances éliminées par sécrétion tubulaire diminuent également la clairance rénale de ce métabolite. L'effet du lévétiracétam sur le probénécide n'a pas été étudié et l'effet du lévétiracétam sur d'autres principes actifs de sécrétion active, tels que les AINS, les sulfamidés et le méthotrexate est inconnu.
  • -L'administration concomitante d'autres antiépileptiques (carbamazépine, phénytoïne, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, primidone et gabapentine) ne modifie pas les paramètres pharmacocinétiques du lévétiracétam et inversement, le lévétiracétam n'influence également pas les concentrations sériques de ces antiépileptiques.
  • -Les études pharmacocinétiques ne montrent d'interactions ni avec la digoxine ni avec les contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ni avec la warfarine. Les paramètres endocriniens (LH et progestérone) ainsi que le temps de prothrombine ne sont pas modifiés.
  • -Aucune donnée n’est disponible sur une éventuelle interaction entre le lévétiracétam et l'alcool.
  • +Il a été démontré in vitro que le lévétiracétam et son métabolite principal ninhibent lactivité ni des principales isoformes du cytochrome P450 (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) ni de la glucuronyltransférase (UGT1A1 et UGT1A6) ni de lhydrolase époxyde. Le lévétiracétam ninfluence pas non plus la glucuronidation in vitro de lacide valproïque et nexerce quun effet faible ou nul sur la conjugaison de léthinylestradiol. A des concentrations élevées, le lévétiracétam exerce néanmoins une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4; à des concentrations cmax cependant, telles quelles ont été observées lors dune administration répétée de 1500 mg deux fois par jour, ces effets ont été jugés comme étant sans pertinence clinique. Des interactions entre le lévétiracétam et dautres substances en raison dune inhibition ou dune induction enzymatique sont très improbables. Le probénécide diminue la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Mais la concentration de ce métabolite principal reste faible. Il est vraisemblable que dautres substances éliminées par sécrétion tubulaire diminuent également la clairance rénale de ce métabolite. Leffet du lévétiracétam sur le probénécide na pas été étudié et leffet du lévétiracétam sur dautres principes actifs de sécrétion active, tels que les AINS, les sulfamidés et le méthotrexate est inconnu.
  • +Ladministration concomitante dautres antiépileptiques (carbamazépine, phénytoïne, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, primidone et gabapentine) ne modifie pas les paramètres pharmacocinétiques du lévétiracétam et inversement, le lévétiracétam ninfluence également pas les concentrations sériques de ces antiépileptiques.
  • +Les études pharmacocinétiques ne montrent dinteractions ni avec la digoxine ni avec les contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel) ni avec la warfarine. Les paramètres endocriniens (LH et progestérone) ainsi que le temps de prothrombine ne sont pas modifiés.
  • +Aucune donnée n’est disponible sur une éventuelle interaction entre le lévétiracétam et lalcool.
  • -On ne dispose pas d'études suffisantes et fiables concernant l'utilisation de lévétiracétam chez la femme enceinte. Les données post-marketing de trois registres des grossesses à caractère prospectif permettent de connaître l'issue de la grossesse chez plus d'un millier de femmes enceintes ayant suivi une monothérapie au lévétiracétam.
  • -Si la plupart des données n'indiquent pas d'augmentation substantielle du risque de malformations congénitales, il est impossible d'exclure absolument tout effet tératogène. En outre, les données tirées de ces registres et d'autres études montrent que les combinaisons thérapeutiques avec divers autres anti-épileptiques induisent un risque plus élevé d'effets tératogènes. Il convient par conséquent, lorsque cela est possible et indiqué, de choisir une monothérapie.
  • +On ne dispose pas détudes suffisantes et fiables concernant lutilisation de lévétiracétam chez la femme enceinte. Les données post-marketing de trois registres des grossesses à caractère prospectif permettent de connaître lissue de la grossesse chez plus dun millier de femmes enceintes ayant suivi une monothérapie au lévétiracétam.
  • +Si la plupart des données nindiquent pas daugmentation substantielle du risque de malformations congénitales, il est impossible dexclure absolument tout effet tératogène. En outre, les données tirées de ces registres et dautres études montrent que les combinaisons thérapeutiques avec divers autres anti-épileptiques induisent un risque plus élevé deffets tératogènes. Il convient par conséquent, lorsque cela est possible et indiqué, de choisir une monothérapie.
  • -Comme il l’a été observé avec d'autres médicaments antiépileptiques, des modifications physiologiques pendant la grossesse peuvent influencer la concentration plasmatique du lévétiracétam.
  • -Il existe des rapports relatifs à la diminution de la concentration plasmatique du lévétiracétam pendant la grossesse. Cette diminution est nettement plus marquée durant le troisième trimestre (jusqu'à 60% de la concentration avant le début de la grossesse).
  • -L'interruption d'un traitement antiépileptique peut entraîner une aggravation de la maladie avec des conséquences nuisibles pour la mère et l'enfant à naître.
  • -Prise pendant l'allaitement
  • -Le lévétiracétam passe dans le lait maternel. C'est pourquoi l'allaitement pendant le traitement n'est pas recommandé.
  • -Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines
  • -L'effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'a pas fait l'objet d'études. En raison d'une possible sensibilité individuelle différente, certains patients peuvent présenter un état de somnolence ou d'autres troubles du système nerveux central en début de traitement ou à la suite d'une augmentation de la dose. C'est pourquoi la prudence est de rigueur lors d'activités nécessitant une grande habileté telles que la conduite d'un véhicule ou l'utilisation de machines.
  • +Comme il a été observé avec dautres médicaments antiépileptiques, des modifications physiologiques pendant la grossesse peuvent influencer la concentration plasmatique du lévétiracétam.
  • +Il existe des rapports relatifs à la diminution de la concentration plasmatique du lévétiracétam pendant la grossesse. Cette diminution est nettement plus marquée durant le troisième trimestre (jusquà 60% de la concentration avant le début de la grossesse).
  • +Linterruption dun traitement antiépileptique peut entraîner une aggravation de la maladie avec des conséquences nuisibles pour la mère et lenfant à naître.
  • +Prise pendant lallaitement
  • +Le lévétiracétam passe dans le lait maternel. Cest pourquoi lallaitement pendant le traitement nest pas recommandé.
  • +Effet sur laptitude à la conduite et lutilisation de machines
  • +Leffet sur laptitude à la conduite et lutilisation de machines na pas fait lobjet détudes. En raison dune possible sensibilité individuelle différente, certains patients peuvent présenter un état de somnolence ou dautres troubles du système nerveux central en début de traitement ou à la suite dune augmentation de la dose. Cest pourquoi la prudence est de rigueur lors dactivités nécessitant une grande habileté telles que la conduite dun véhicule ou lutilisation de machines.
  • -Les effets indésirables observés lors de l'administration intraveineuse du lévétiracétam sont comparables à ceux observés sous administration orale. Les plus fréquents sont les étourdissements, la somnolence, les maux de tête et les vertiges orthostatiques.
  • -Etant donné que le lévétiracétam intraveineux n'a été que peu utilisé et que les formes orale et intraveineuse d'administration sont bioéquivalentes, les données de sécurité d’emploi du lévétiracétam intraveineux se basent sur celles de l'administration orale.
  • -Le médecin traitant doit tenir compte du fait que les données suivantes proviennent d'études dans lesquelles le lévétiracétam était associé à d'autres antiépileptiques. Il n'était donc pas toujours possible d'attribuer les effets indésirables observés à un médicament précis.
  • -Les données de sécurité d’emploi et de tolérance recueillies au cours des études concernant les formes orales du lévétiracétam administré en cas de crises partielles indiquent la survenue d'effets indésirables chez 46,4% des patients adultes du groupe lévétiracétam et 42,2% du groupe placebo; 2,4% des patients du groupe lévétiracétam et 2,0% des patients du groupe placebo ont présenté des effets indésirables graves.
  • -Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients adultes ont été la somnolence, l'asthénie et les étourdissements.
  • -L'analyse récapitulative des données de sécurité d’emploi et de tolérance n'a pas monte de corrélation nette entre la dose et les effets secondaires. L'incidence et la gravité des effets indésirables affectant le système nerveux central ont toutefois diminué avec le temps.
  • +Les effets indésirables observés lors de ladministration intraveineuse du lévétiracétam sont comparables à ceux observés sous administration orale. Les plus fréquents sont les étourdissements, la somnolence, les maux de tête et les vertiges orthostatiques.
  • +Etant donné que le lévétiracétam intraveineux na été que peu utilisé et que les formes orale et intraveineuse dadministration sont bioéquivalentes, les données de sécurité d’emploi du lévétiracétam intraveineux se basent sur celles de ladministration orale.
  • +Le médecin traitant doit tenir compte du fait que les données suivantes proviennent détudes dans lesquelles le lévétiracétam était associé à dautres antiépileptiques. Il nétait donc pas toujours possible dattribuer les effets indésirables observés à un médicament précis.
  • +Les données de sécurité d’emploi et de tolérance recueillies au cours des études concernant les formes orales du lévétiracétam administré en cas de crises partielles indiquent la survenue deffets indésirables chez 46,4% des patients adultes du groupe lévétiracétam et 42,2% du groupe placebo; 2,4% des patients du groupe lévétiracétam et 2,0% des patients du groupe placebo ont présenté des effets indésirables graves.
  • +Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients adultes ont été la somnolence, lasthénie et les étourdissements.
  • +L'analyse récapitulative des données de sécurité d’emploi et de tolérance na pas mont de corrélation nette entre la dose et les effets secondaires. Lincidence et la gravité des effets indésirables affectant le système nerveux central ont toutefois diminué avec le temps.
  • -Par ailleurs, des symptômes psychopathologiques tels qu'agitation, dépersonnalisation, agitation motrice (hyperkinésie) et troubles de la personnalité ont été rapportés. Les évènements comportementaux et psychopathologiques étaient plus fréquents chez les enfants que chez les adultes (38,6% versus 18,6%).
  • -Une étude menée chez des adultes et adolescents (de 12 à 65 ans) présentant des crises myocloniques a montré que 33,3% des patients du groupe lévétiracétam et 30,0% des patients du groupe placebo ont eu des effets indésirables considérés comme liés au traitement. Les effets indésirables rapportés le plus souvent étaient les maux de tête et la somnolence. L'incidence des effets indésirables survenant chez les patients atteints de crises myocloniques était plus faible que chez les patients souffrant de crises partielles (33,3% versus 46,4%).
  • -Une étude effectuée chez des adultes et des enfants (de 4 à 65 ans) atteints d'épilepsie généralisée idiopathique à crises généralisées tonico-cloniques primaires a montré que 39,2% des patients du groupe traité par lévétiracétam et 29,8% des patients du groupe sous placebo présentaient des effets indésirables considérés comme liés au traitement. L'effet indésirable le plus fréquent était la fatigue.
  • -Les effets indésirables observés au cours d'études et faisant l'objet de rapports de pharmacovigilance figurent ci-après, classés par systèmes d'organes et en fonction de leur fréquence. Pour les études cliniques, la fréquence est définie comme suit: très fréquent: ≥1/10; fréquent: ≥1/100, <1/10; peu fréquent : ≥1/1000, <1/100; rare: ≥1/10’000, <1/1000; très rare: <1/10’000, y compris les cas isolés.
  • +Par ailleurs, des symptômes psychopathologiques tels quagitation, dépersonnalisation, agitation motrice (hyperkinésie) et troubles de la personnalité ont été rapportés. Les évènements comportementaux et psychopathologiques étaient plus fréquents chez les enfants que chez les adultes (38,6% versus 18,6%).
  • +Une étude menée chez des adultes et adolescents (de 12 à 65 ans) présentant des crises myocloniques a montré que 33,3% des patients du groupe lévétiracétam et 30,0% des patients du groupe placebo ont eu des effets indésirables considérés comme liés au traitement. Les effets indésirables rapportés le plus souvent étaient les maux de tête et la somnolence. Lincidence des effets indésirables survenant chez les patients atteints de crises myocloniques était plus faible que chez les patients souffrant de crises partielles (33,3% versus 46,4%).
  • +Une étude effectuée chez des adultes et des enfants (de 4 à 65 ans) atteints dépilepsie généralisée idiopathique à crises généralisées tonico-cloniques primaires a montré que 39,2% des patients du groupe traité par lévétiracétam et 29,8% des patients du groupe sous placebo présentaient des effets indésirables considérés comme liés au traitement. Leffet indésirable le plus fréquent était la fatigue.
  • +Les effets indésirables observés au cours détudes et faisant lobjet de rapports de pharmacovigilance figurent ci-après, classés par systèmes dorganes et en fonction de leur fréquence. Pour les études cliniques, la fréquence est définie comme suit: très fréquent: ≥1/10; fréquent: ≥1/100, <1/10; peu fréquent : ≥1/1000, <1/100; rare: ≥1/10’000, <1/1000; très rare: <1/10’000, y compris les cas isolés.
  • -Système sanguin et lymphatique
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • -Troubles du système immunitaire
  • -Expérience après commercialisation: exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse [SHM] ou syndrome DRESS [Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms], voir «Mises en gare et précautions»)
  • -Métabolisme et nutrition
  • +Affections du système immunitaire
  • +Expérience après commercialisation: exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome dhypersensibilité médicamenteuse [SHM] ou syndrome DRESS [Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms], voir «Mises en gare et précautions»)
  • +Troubles du métabolisme et de la nutrition
  • -Psychiatrie
  • -Fréquent: agitation, dépression, labilité émotionnelle/ sautes d'humeur, hostilité, agressivité, insomnie, nervosité, irritabilité, modifications de la personnalité, raisonnement anormal.
  • +Affections psychiatriques
  • +Fréquent: agitation, dépression, labilité émotionnelle/ sautes dhumeur, hostilité, agressivité, insomnie, nervosité, irritabilité, modifications de la personnalité, raisonnement anormal.
  • -Système nerveux
  • +Affections du système nerveux
  • -Fréquent: amnésie, troubles de la coordination/ataxie, convulsions, étourdissements, céphalées, hyperkinésie, tremblements, troubles de l'équilibre, troubles de l'attention, troubles de la mémoire.
  • +Fréquent: amnésie, troubles de la coordination/ataxie, convulsions, étourdissements, céphalées, hyperkinésie, tremblements, troubles de léquilibre, troubles de lattention, troubles de la mémoire.
  • -Yeux
  • +Affections oculaires
  • -Oreilles
  • +Affections de l’oreille et du labyrinthe
  • -Voies respiratoires, thorax et médiastin
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • -Appareil digestif
  • +Affections gastro-intestinales
  • -Foie et bile
  • +Affections hépatobiliaires
  • -Peau et tissu sous-cutané
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Expérience après commercialisation: lésion rénale aiguë.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • -Expérience après commercialisation: nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson (voir «Mises en garde et précautions»), érythème polymorphe et alopécie. Dans plusieurs cas d'alopécie, une amélioration a été observée après l'arrêt du lévétiracétam.
  • -Système musculo-squelettique
  • +Expérience après commercialisation: nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson (voir «Mises en garde et précautions»), érythème polymorphe et alopécie. Dans plusieurs cas dalopécie, une amélioration a été observée après larrêt du lévétiracétam.
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • -Troubles généraux
  • +Troubles généraux et anomalies au site d’administration
  • -Blessures
  • +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
  • -En cas de surdosage du lévétiracétam, des cas de somnolence, agitation, agressivité, troubles de l'état de conscience, dépression respiratoire et coma ont été observés.
  • +En cas de surdosage du lévétiracétam, des cas de somnolence, agitation, agressivité, troubles de létat de conscience, dépression respiratoire et coma ont été observés.
  • -Un antidote spécifique au lévétiracétam n'est pas connu. Le traitement d'un surdosage est symptomatique et peut inclure une hémodialyse. Le taux d'extraction par dialyse s'élève à 60% pour le lévétiracétam et à 74% pour son métabolite.
  • +Un antidote spécifique au lévétiracétam nest pas connu. Le traitement dun surdosage est symptomatique et peut inclure une hémodialyse. Le taux dextraction par dialyse sélève à 60% pour le lévétiracétam et à 74% pour son métabolite.
  • -Le principe actif lévétiracétam est un dérivé de la pyrrolidone, à savoir le S-énantiomère de l'acétamide α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine, d'une structure chimique non apparentée à celle d'antiépileptiques connus.
  • -Mécanisme d'action
  • -Le mécanisme d'action du lévétiracétam n’est pas encore complètement élucidé, mais semble être différent des mécanismes d’action d'antiépileptiques connus.
  • +Le principe actif lévétiracétam est un dérivé de la pyrrolidone, à savoir le S-énantiomère de lacétamide α-éthyl-2-oxo-1-pyrrolidine, dune structure chimique non apparentée à celle dantiépileptiques connus.
  • +Mécanisme daction
  • +Le mécanisme daction du lévétiracétam n’est pas encore complètement élucidé, mais semble être différent des mécanismes d’action dantiépileptiques connus.
  • -Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur le taux de Ca2+ intraneuronal en inhibant partiellement le flux de Ca2+ médié par les canaux calciques de type N et en diminuant la libération du Ca2+ des réserves intra-neuronales. Il inverse, en outre, partiellement la diminution des flux GABAergiques et glycinergiques qu'induisent le zinc et les b-carbolines.
  • -Par ailleurs, des études in vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site est la protéine vésiculaire synaptique 2A qui semble être impliquée dans la fusion vésiculaire et l'exocytose des neurotransmetteurs.
  • -Le lévétiracétam et ses analogues montrent un degré d’affinité pour la protéine vésiculaire synaptique 2A en corrélation avec la puissance de protection anticonvulsive dans le modèle d'épilepsie audiogène de la souris. Cette découverte suggère que l'interaction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer à l'effet antiépileptique de la substance.
  • +Des études in vitro montrent que le lévétiracétam agit sur le taux de Ca2+ intraneuronal en inhibant partiellement le flux de Ca2+ médié par les canaux calciques de type N et en diminuant la libération du Ca2+ des réserves intra-neuronales. Il inverse, en outre, partiellement la diminution des flux GABAergiques et glycinergiques quinduisent le zinc et les b-carbolines.
  • +Par ailleurs, des études in vitro ont montré que le lévétiracétam se lie à un site spécifique du tissu cérébral des rongeurs. Ce site est la protéine vésiculaire synaptique 2A qui semble être impliquée dans la fusion vésiculaire et lexocytose des neurotransmetteurs.
  • +Le lévétiracétam et ses analogues montrent un degré d’affinité pour la protéine vésiculaire synaptique 2A en corrélation avec la puissance de protection anticonvulsive dans le modèle dépilepsie audiogène de la souris. Cette découverte suggère que linteraction entre le lévétiracétam et la protéine 2A de la vésicule synaptique semble contribuer à leffet antiépileptique de la substance.
  • -Le lévétiracétam est inactif dans les modèles classiques de sélection d'anticonvulsifs. Cependant, le lévétiracétam assure, dans de nombreux modèles animaux, une haute protection contre les crises partielles et primaires généralisées, associée à une marge de sécurité particulièrement importante entre les doses thérapeutiques et les doses susceptibles de déclencher des effets secondaires.
  • +Le lévétiracétam est inactif dans les modèles classiques de sélection danticonvulsifs. Cependant, le lévétiracétam assure, dans de nombreux modèles animaux, une haute protection contre les crises partielles et primaires généralisées, associée à une marge de sécurité particulièrement importante entre les doses thérapeutiques et les doses susceptibles de déclencher des effets secondaires.
  • -Etudes cliniques relatives � la solution concentrée pour perfusion
  • -Les données relatives à l'utilisation de la solution concentrée pour perfusion sont limitées et proviennent pour la plupart d' études cliniques menées avec la forme d'administration orale (comprimés filmés).
  • +Etudes cliniques relatives � la solution concentrée pour perfusion
  • +Les données relatives à lutilisation de la solution concentrée pour perfusion sont limitées et proviennent pour la plupart détudes cliniques menées avec la forme dadministration orale (comprimés filmés).
  • -Pour évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance, une étude ouverte à un bras a été menée chez 25 patients recevant des doses de 1000 à 3000 mg/jour de lévétiracétam. Au lieu de la posologie orale usuelle, la même dose de lévétiracétam était administrée en perfusion intraveineuse pendant 15 minutes en traitement adjuvant (deux fois par jour pendant 4 jours) chez des patients adultes atteints de crises partielles. Aucune aggravation des crises n'a été observée durant cette étude clinique ou durant son suivi de courte durée.
  • -Les effets secondaires observés correspondaient au profil d'effets secondaires connu du lévétiracétam. Des modifications de l'ECG et une chute de pression artérielle (diastolique inférieure à 40 mmHg) ont été, en outre, observées.
  • -Etudes cliniques avec la forme d'administration orale
  • +Pour évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance, une étude ouverte à un bras a été menée chez 25 patients recevant des doses de 1000 à 3000 mg/jour de lévétiracétam. Au lieu de la posologie orale usuelle, la même dose de lévétiracétam était administrée en perfusion intraveineuse pendant 15 minutes en traitement adjuvant (deux fois par jour pendant 4 jours) chez des patients adultes atteints de crises partielles. Aucune aggravation des crises na été observée durant cette étude clinique ou durant son suivi de courte durée.
  • +Les effets secondaires observés correspondaient au profil deffets secondaires connu du lévétiracétam. Des modifications de lECG et une chute de pression artérielle (diastolique inférieure à 40 mmHg) ont été, en outre, observées.
  • +Etudes cliniques avec la forme dadministration orale
  • -L'efficacité thérapeutique et la sécurité d’emploi du lévétiracétam ont été étudiées chez plus de 3000 patients et volontaires qui recevaient le traitement par voie orale (comprimés filmés). La preuve fondamentale de l'efficacité a été fournie par trois études randomisées et contrôlées contre placebo chez 904 patients adultes au total. Les participants étaient atteints d'épilepsie réfractaire présentant des crises avec ou sans généralisation secondaire en dépit d'un schéma posologique stable comprenant au maximum deux antiépileptiques usuels. Un bénéfice clinique significatif sous lévétiracétam a été démontré dans cet effectif de patients. Le lévétiracétam en traitement adjuvant à raison de 1000 à 3000 mg par jour a significativement diminué par rapport au placebo la fréquence des crises des patients atteints d'épilepsie partielle réfractaire. La diminution de la fréquence des crises se situait entre 17% et 40% par rapport à la valeur initiale, contre 6-7% sous placebo. Le taux de réponse dans le groupe actif se situait entre 22% et 42% (placebo 10-16%).
  • -Traitement adjuvant des crises myocloniques chez des adultes et adolescents à partir de 12 ans atteints d'épilepsie myoclonique juvénile
  • -L'efficacité du lévétiracétam a été établie dans une étude de 16 semaines en double aveugle, contrôlée contre placebo, chez des patients de 12 ans et plus atteints de syndromes divers d'épilepsie idiopathique généralisée à crises myocloniques. Les patients présentaient en majorité une épilepsie myoclonique juvénile. Dans cette étude, la dose de lévétiracétam était de 3000 mg par jour, répartie en deux prises. Chez 58,3% des patients sous lévétiracétam et 23,3% des patients sous placebo, une diminution de 50% du nombre de jours à crises myocloniques par semaine est intervenue. Sous traitement maintenu à plus long terme, 28,6% des patients sont resté exempts de crises myocloniques pendant au moins 6 mois et 21% pendant au moins 1 an.
  • -Traitement adjuvant des crises généralisées tonico-clonique primaires chez des adultes et adolescents à partir de 12 ans atteints d'épilepsie généralisée idiopathique
  • -L'efficacité du lévétiracétam a été examinée dans une étude de 24 semaines en double aveugle, contrôlée contre placebo, incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité d'enfants atteints de divers syndromes d'épilepsie généralisée idiopathique avec des crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP), à savoir épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie absence de l'adolescence, épilepsie absence de l'enfant ou épilepsie avec crises grand mal du réveil. Au cours de cette étude, les adultes et adolescents étaient traités par 3000 mg/jour, les enfants par 60 mg/kg/jour. L’administration du médicament était répartie en deux prises égales par jour. Chez 72,2% des patients sous lévétiracétam et 45,2% des patients sous placebo, la fréquence des crises de GTCP a diminué de 50% ou plus. Sous traitement maintenu à long terme, 47,4% des patients sont restés exempts de crises tonico-cloniques pendant au moins six mois et 31,5% pendant au moins un an.
  • +Lefficacité thérapeutique et la sécurité d’emploi du lévétiracétam ont été étudiées chez plus de 3000 patients et volontaires qui recevaient le traitement par voie orale (comprimés filmés). La preuve fondamentale de lefficacité a été fournie par trois études randomisées et contrôlées contre placebo chez 904 patients adultes au total. Les participants étaient atteints dépilepsie réfractaire présentant des crises avec ou sans généralisation secondaire en dépit dun schéma posologique stable comprenant au maximum deux antiépileptiques usuels. Un bénéfice clinique significatif sous lévétiracétam a été démontré dans cet effectif de patients. Le lévétiracétam en traitement adjuvant à raison de 1000 à 3000 mg par jour a significativement diminué par rapport au placebo la fréquence des crises des patients atteints dépilepsie partielle réfractaire. La diminution de la fréquence des crises se situait entre 17% et 40% par rapport à la valeur initiale, contre 6-7% sous placebo. Le taux de réponse dans le groupe actif se situait entre 22% et 42% (placebo 10-16%).
  • +Traitement adjuvant des crises myocloniques chez des adultes et adolescents à partir de 12 ans atteints dépilepsie myoclonique juvénile
  • +Lefficacité du lévétiracétam a été établie dans une étude de 16 semaines en double aveugle, contrôlée contre placebo, chez des patients de 12 ans et plus atteints de syndromes divers dépilepsie idiopathique généralisée à crises myocloniques. Les patients présentaient en majorité une épilepsie myoclonique juvénile. Dans cette étude, la dose de lévétiracétam était de 3000 mg par jour, répartie en deux prises. Chez 58,3% des patients sous lévétiracétam et 23,3% des patients sous placebo, une diminution de 50% du nombre de jours à crises myocloniques par semaine est intervenue. Sous traitement maintenu à plus long terme, 28,6% des patients sont resté exempts de crises myocloniques pendant au moins 6 mois et 21% pendant au moins 1 an.
  • +Traitement adjuvant des crises généralisées tonico-clonique primaires chez des adultes et adolescents à partir de 12 ans atteints dépilepsie généralisée idiopathique
  • +Lefficacité du lévétiracétam a été examinée dans une étude de 24 semaines en double aveugle, contrôlée contre placebo, incluant des adultes, des adolescents et un nombre limité denfants atteints de divers syndromes dépilepsie généralisée idiopathique avec des crises généralisées tonico-cloniques primaires (GTCP), à savoir épilepsie myoclonique juvénile, épilepsie absence de ladolescence, épilepsie absence de lenfant ou épilepsie avec crises grand mal du réveil. Au cours de cette étude, les adultes et adolescents étaient traités par 3000 mg/jour, les enfants par 60 mg/kg/jour. L’administration du médicament était répartie en deux prises égales par jour. Chez 72,2% des patients sous lévétiracétam et 45,2% des patients sous placebo, la fréquence des crises de GTCP a diminué de 50% ou plus. Sous traitement maintenu à long terme, 47,4% des patients sont restés exempts de crises tonico-cloniques pendant au moins six mois et 31,5% pendant au moins un an.
  • -L'efficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie dans une étude comparative de non-infériorité en double aveugle et groupes parallèles contre la carbamazépine à libération contrôlée (controlled release, CR) chez 576 patients de 16 ans ou plus atteints d'épilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée.
  • -Les patients devaient présenter, soit des crises partielles non provoquées, soit des crises tonico-cloniques généralisées. Ils étaient randomisés pour recevoir 400-1200 mg par jour de carbamazépine CR ou 1000-3000 mg par jour de lévétiracétam. Le traitement pouvait durer jusqu'à 121 semaines en fonction de la réponse. L'absence de crises pendant 6 mois a été obtenue chez 73,0% des patients sous lévétiracétam et 72,8% des patients sous carbamazépine CR; la différence absolue calculée entre les traitements était de 0,2% (IC 95%: -7,8; 8,2). Plus de la moitié des patients sont restés exempts de crises pendant 12 mois (56,6% sous lévétiracétam et 58,5% sous carbamazépine CR).
  • +Lefficacité du lévétiracétam en monothérapie a été établie dans une étude comparative de non-infériorité en double aveugle et groupes parallèles contre la carbamazépine à libération contrôlée (controlled release, CR) chez 576 patients de 16 ans ou plus atteints dépilepsie nouvellement ou récemment diagnostiquée.
  • +Les patients devaient présenter, soit des crises partielles non provoquées, soit des crises tonico-cloniques généralisées. Ils étaient randomisés pour recevoir 400-1200 mg par jour de carbamazépine CR ou 1000-3000 mg par jour de lévétiracétam. Le traitement pouvait durer jusquà 121 semaines en fonction de la réponse. Labsence de crises pendant 6 mois a été obtenue chez 73,0% des patients sous lévétiracétam et 72,8% des patients sous carbamazépine CR; la différence absolue calculée entre les traitements était de 0,2% (IC 95%: -7,8; 8,2). Plus de la moitié des patients sont restés exempts de crises pendant 12 mois (56,6% sous lévétiracétam et 58,5% sous carbamazépine CR).
  • -Chez 36 des 69 patients (52%) atteints d'épilepsie focale ayant bien répondu à un traitement adjuvant par lévétiracétam, cet effet était également démontrable pendant 12 semaines après le passage à une monothérapie par lévétiracétam seul.
  • +Chez 36 des 69 patients (52%) atteints dépilepsie focale ayant bien répondu à un traitement adjuvant par lévétiracétam, cet effet était également démontrable pendant 12 semaines après le passage à une monothérapie par lévétiracétam seul.
  • -Le profil pharmacocinétique a été établi après administration orale. Une dose unique de 1500 mg de lévétiracétam diluée dans 100 ml d'un solvant compatible et administrée en perfusion intraveineuse de 15 minutes est bioéquivalente à 1500 mg de lévétiracétam administrés per os soit 3 comprimés à 500 mg.
  • +Le profil pharmacocinétique a été établi après administration orale. Une dose unique de 1500 mg de lévétiracétam diluée dans 100 ml dun solvant compatible et administrée en perfusion intraveineuse de 15 minutes est bioéquivalente à 1500 mg de lévétiracétam administrés per os, soit 3 comprimés à 500 mg.
  • -Rien n'indique des différences pertinentes spécifiques du sexe ou de la race ni des variations durant le nycthémère. Le profil pharmacocinétique des volontaires sains et des patients épileptiques est comparable.
  • +Rien nindique des différences pertinentes spécifiques du sexe ou de la race ni des variations durant le nycthémère. Le profil pharmacocinétique des volontaires sains et des patients épileptiques est comparable.
  • -Le pic de concentration plasmatique (Cmax) observé après une dose unique intraveineuse de 1500 mg perfusée en 15 minutes était de 51 ± 19 µg/ml.
  • +Le pic de concentration plasmatique (Cmax) observé après une dose unique intraveineuse de 1500 mg perfusée en 15 minutes était de 51 ± 19 µg/ml.
  • -La voie métabolique principale est l'hydrolyse enzymatique du groupe acétamide du lévétiracétam (24% de la dose) produisant un métabolite inactif. Les iso-enzymes du système cytochrome P450 hépatique ne participent pas à la formation de ce métabolite.
  • -L'hydrolyse du groupe acétamide a lieu dans différents tissus et dans le sang total, mais pas dans le plasma. Par ailleurs, deux métabolites mineurs ont été identifiés, l'un est formé par hydroxylation du cycle pyrrolidine (1,6% de la dose), l'autre par ouverture du cycle pyrrolidine (0,9% de la dose). D’autres produits de dégradation non identifiés représentent 0,6 % de la dose.
  • -Une interconversion des énantiomères n'a été observée in vivo ni pour le lévétiracétam ni pour son principal métabolite inactif.
  • +La voie métabolique principale est lhydrolyse enzymatique du groupe acétamide du lévétiracétam (24% de la dose) produisant un métabolite inactif. Les iso-enzymes du système cytochrome P450 hépatique ne participent pas à la formation de ce métabolite.
  • +Lhydrolyse du groupe acétamide a lieu dans différents tissus et dans le sang total, mais pas dans le plasma. Par ailleurs, deux métabolites mineurs ont été identifiés, lun est formé par hydroxylation du cycle pyrrolidine (1,6% de la dose), lautre par ouverture du cycle pyrrolidine (0,9% de la dose). D’autres produits de dégradation non identifiés représentent 0,6% de la dose.
  • +Une interconversion des énantiomères na été observée in vivo ni pour le lévétiracétam ni pour son principal métabolite inactif.
  • -La clairance corporelle totale s'élève en moyenne à 0,96 ml/min/kg.
  • -L'élimination se fait principalement par voie urinaire soit environ 95% de la dose.Seulement 0,3% de la dose sont éliminés par voie fécale. L'élimination rénale cumulée du lévétiracétam et de son métabolite principal dans les premières 48 heures s'élève à respectivement 66% et 24% de la dose administrée. La clairance rénale du lévétiracétam est de 0,6 ml/min/kg, celle de son métabolite de 4,2 ml/min/kg. Ces valeurs indiquent que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire couplée à une réabsorption tubulaire consécutive, alors que le métabolite principal est filtré au niveau glomérulaire et de plus activement sécrété au niveau tubulaire.
  • -L'élimination du lévétiracétam est en corrélation avec la clairance de la créatinine.
  • +La clairance corporelle totale sélève en moyenne à 0,96 ml/min/kg.
  • +Lélimination se fait principalement par voie urinaire, soit environ 95% de la dose. Seulement 0,3% de la dose est éliminé par voie fécale. Lélimination rénale cumulée du lévétiracétam et de son métabolite principal dans les premières 48 heures sélève à respectivement 66% et 24% de la dose administrée. La clairance rénale du lévétiracétam est de 0,6 ml/min/kg, celle de son métabolite de 4,2 ml/min/kg. Ces valeurs indiquent que le lévétiracétam est éliminé par filtration glomérulaire couplée à une réabsorption tubulaire consécutive, alors que le métabolite principal est filtré au niveau glomérulaire et de plus activement sécrété au niveau tubulaire.
  • +Lélimination du lévétiracétam est en corrélation avec la clairance de la créatinine.
  • -Chez les patients âgés, la demi-vie du lévétiracétam est prolongée d'environ 40%, atteignant 10-11 heures. Ce phénomène est en rapport avec la diminution de la fonction rénale dans ce groupe de personnes (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez les patients âgés, la demi-vie du lévétiracétam est prolongée denviron 40%, atteignant 10-11 heures. Ce phénomène est en rapport avec la diminution de la fonction rénale dans ce groupe de personnes (voir «Posologie/Mode demploi»).
  • -L'efficacité et la sécurité d’emploi de la solution concentrée pour perfusion de lévétiracétam n'ont pas été étudiées chez les enfants et adolescents de <16 ans. C'est pourquoi on ne dispose que de données relatives aux formes d'administration orale (voir information professionnelle de Levetiracetam DESITIN mini-comprimés filmés et solution).
  • +Lefficacité et la sécurité d’emploi de la solution concentrée pour perfusion de lévétiracétam nont pas été étudiées chez les enfants et adolescents de <16 ans. Cest pourquoi on ne dispose que de données relatives aux formes dadministration orale (voir information professionnelle de Levetiracetam DESITIN mini-comprimés filmés et solution).
  • -La clairance corporelle totale du lévétiracétam et de son métabolite principal est en corrélation avec la clairance de la créatinine. Il est donc recommandé d'adapterj la dose journalière d'entretien en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints de troubles modérés à sévères de la fonction rénale (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Chez les patients anuriques adultes au stade terminal d'affection rénale, la demi-vie est d'environ 25 heures entre deux séances de dialyse et de 3,1 heures pendant la dialyse. Au cours d'une dialyse classique de 4 heures, 51% de la dose de lévétiracétam sont extraits du plasma.
  • +La clairance corporelle totale du lévétiracétam et de son métabolite principal est en corrélation avec la clairance de la créatinine. Il est donc recommandé dadapter la dose journalière dentretien en fonction de la clairance de la créatinine chez les patients atteints de troubles modérés à sévères de la fonction rénale (voir «Posologie/Mode demploi»).
  • +Chez les patients anuriques adultes au stade terminal daffection rénale, la demi-vie est denviron 25 heures entre deux séances de dialyse et de 3,1 heures pendant la dialyse. Au cours dune dialyse classique de 4 heures, 51% de la dose de lévétiracétam sont extraits du plasma.
  • -Chez les patients présentant une altération légère à modérée de la fonction hépatique, la clairance du lévétiracétam est pratiquement inchangée. En revanche, chez la plupart des patients dont les troubles de la fonction hépatique sont sévères, la clairance du lévétiracétam est diminuée de plus de 50% en raison de la détérioration concomitante de la fonction rénale (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez les patients présentant une altération légère à modérée de la fonction hépatique, la clairance du lévétiracétam est pratiquement inchangée. En revanche, chez la plupart des patients dont les troubles de la fonction hépatique sont sévères, la clairance du lévétiracétam est diminuée de plus de 50% en raison de la détérioration concomitante de la fonction rénale (voir «Posologie/Mode demploi»).
  • -Sur la base d'études conventionnelles de tolérance pharmacologique, de génotoxicité et du potentiel carcinogène, les données précliniques n'ont pas mis en évidence de risque particulier pour l'homme. Les études effectuées chez la souris et le rat n'ont pas montré de potentiel carcinogène du lévétiracétam. Les effets secondaires survenus chez les rats et dans une moindre mesure chez les souris après exposition à des doses de l'ordre de celles utilisées en thérapeutique humaine, lesquels effets n'ont pas été observés lors d'études cliniques mais qu'on pourrait supposer pertinents pour l'usage clinique, étaient des modifications hépatiques indiquant une réponse d'adaptation, p. ex. augmentation de poids du foie, hypertrophie centrolobulaire, stéatose et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
  • -Dans les études de toxicité sur la reproduction chez le rat, le lévétiracétam s'est avéré toxique sur le développement (modifications squelettiques/anomalies squelettiques mineures plus nombreuses, retard de croissance, mortalité supérieure des nouveau-nés) à des taux de principe actif similaires ou supérieurs à ceux dosés chez l'homme. Chez le lapin, des effets nuisibles sur l'embryon ont été observés à doses toxiques pour la mère (mort embryonnaire, anomalies squelettiques et malformations plus nombreuses).
  • -Le taux de principe actif ne produisant pas encore d'effet toxique chez le lapin est environ 4 à 5 fois supérieur au taux de principe actif chez l'homme.
  • -Les études chez des rats et chiens nouveau-nés et juvéniles, à des doses allant jusqu'à 1800 mg/kg/jour, n'ont pas mis en évidence d'effets indésirables pertinents pour l'homme sur aucun des critères d’évaluation du développement ou de la maturation. L'exposition des animaux était nettement supérieure à celle subie par l'homme à la posologie maximale recommandée.
  • +Sur la base détudes conventionnelles de tolérance pharmacologique, de génotoxicité et du potentiel carcinogène, les données précliniques nont pas mis en évidence de risque particulier pour lhomme. Les études effectuées chez la souris et le rat nont pas montré de potentiel carcinogène du lévétiracétam. Les effets secondaires survenus chez les rats et dans une moindre mesure chez les souris après exposition à des doses de lordre de celles utilisées en thérapeutique humaine, lesquels effets nont pas été observés lors détudes cliniques mais quon pourrait supposer pertinents pour lusage clinique, étaient des modifications hépatiques indiquant une réponse dadaptation, p. ex. augmentation de poids du foie, hypertrophie centrolobulaire, stéatose et élévation des enzymes hépatiques dans le plasma.
  • +Dans les études de toxicité sur la reproduction chez le rat, le lévétiracétam sest avéré toxique sur le développement (modifications squelettiques/anomalies squelettiques mineures plus nombreuses, retard de croissance, mortalité supérieure des nouveau-nés) à des taux de principe actif similaires ou supérieurs à ceux dosés chez lhomme. Chez le lapin, des effets nuisibles sur lembryon ont été observés à doses toxiques pour la mère (mort embryonnaire, anomalies squelettiques et malformations plus nombreuses).
  • +Le taux de principe actif ne produisant pas encore deffet toxique chez le lapin est environ 4 à 5 fois supérieur au taux de principe actif chez lhomme.
  • +Les études chez des rats et chiens nouveau-nés et juvéniles, à des doses allant jusquà 1800 mg/kg/jour, nont pas mis en évidence deffets indésirables pertinents pour lhomme sur aucun des critères d’évaluation du développement ou de la maturation. Lexposition des animaux était nettement supérieure à celle subie par lhomme à la posologie maximale recommandée.
  • -Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion ne peut être mélangé qu'aux médicaments mentionnés à la rubrique «Remarques concernant la manipulation».
  • +Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion ne peut être mélangé quaux médicaments mentionnés à la rubrique «Remarques concernant la manipulation».
  • -Aucune influence de Levetiracetam DESITIN sur les méthodes de diagnostic n'est connue.
  • +Aucune influence de Levetiracetam DESITIN sur les méthodes de diagnostic nest connue.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient. Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion ne contient pas d'agent conservateur, il faut l'utiliser immédiatement après ouverture de l’ampoule. Tout produit non utilisé doit être éliminé. La stabilité chimique et physique de la solution prête à l'emploi (voir ci-après «Remarques concernant la manipulation») a été démontrée pour une durée de 24 h à 2-8°C. Il faut cependant l'utiliser immédiatement après dilution pour des raisons microbiologiques.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient. Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion ne contient pas dagent conservateur, il faut lutiliser immédiatement après ouverture de l’ampoule. Tout produit non utilisé doit être éliminé. La stabilité chimique et physique de la solution prête à lemploi (voir ci-après «Remarques concernant la manipulation») a été démontrée pour une durée de 24 h à 2-8°C. Il faut cependant lutiliser immédiatement après dilution pour des raisons microbiologiques.
  • -Conserver à température ambiante (15-25°C) dans l'emballage original et hors de portée des enfants.
  • +Conserver à température ambiante (15-25°C) dans lemballage original et hors de portée des enfants.
  • -Une ampoule à 5 ml de Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion contient 500 mg de lévétiracétam. Le volume nécessaire est prélevé dans l’ampoule, puis dilué avec 100 ml de chlorure de sodium à 0,9%, de glucose à 5% ou de lactate de Ringer. L'administration s'effectue en perfusion intraveineuse durant 15 minutes. Le volume de concentrée pour perfusion à prélever pour obtenir une dose donnée figure dans le tableau ci-dessous:
  • +Une ampoule à 5 ml de Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion contient 500 mg de lévétiracétam. Le volume nécessaire est prélevé dans l’ampoule, puis dilué avec 100 ml de chlorure de sodium à 0,9%, de glucose à 5% ou de lactate de Ringer. Ladministration seffectue en perfusion intraveineuse durant 15 minutes. Le volume de concentrée pour perfusion à prélever pour obtenir une dose donnée figure dans le tableau ci-dessous:
  • -Numéro d'autorisation
  • +Numéro dautorisation
  • -Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion : emballages de 10 ampoules [B]
  • -Titulaire de l'autorisation
  • +Levetiracetam DESITIN solution concentrée pour perfusion: emballages de 10 ampoules [B]
  • +Titulaire de lautorisation
  • -Mise à jour de l'information
  • -Septembre 2014
  • +Mise à jour de linformation
  • +Septembre 2016
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