32 Changements de l'information professionelle Levetiracetam Desitin 500 mg/5 mL |
-– des crises focales avec ou sans généralisation secondaire chez les patients épileptiques à partir de 16 ans.
- +– des crises focales avec ou sans généralisation secondaire chez les patients épileptiques à partir de 16 ans;
-Fonction rénale Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m²) Dose d'entretien et fréquence d'administration
-normale >80 500–1500 mg deux fois par jour
-légèrement diminuée 50–79 500–1000 mg deux fois par jour
-modérément diminuée 30–49 250–750 mg deux fois par jour
-fortement diminuée <30 250–500 mg deux fois par jour
- +Fonction rénale Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m²) Dose d’entretien et fréquence d’administration
- +Normale > 80 500–1500 mg deux fois par jour
- +Légèrement diminuée 50–79 500–1000 mg deux fois par jour
- +Modérément diminuée 30–49 250–750 mg deux fois par jour
- +Fortement diminuée < 30 250–500 mg deux fois par jour
-* Une dose initiale de 750 mg est recommandée pour le premier jour de traitement par lévétiracétam.
-** Une dose supplémentaire de 250-500 mg est recommandée après la dialyse.
- +*Une dose initiale de 750 mg est recommandée pour le premier jour de traitement par lévétiracétam.
- +**Une dose supplémentaire de 250-500 mg est recommandée après la dialyse.
-Une adaptation posologique n’est pas nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Dans les cas d’insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut fausser l’estimation de la fonction rénale. C’est pourquoi une diminution de moitié de la posologie journalière d’entretien est recommandée lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min/1.73m².
- +Une adaptation posologique n’est pas nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Dans les cas d’insuffisance hépatique sévère, la clairance de la créatinine peut fausser l’estimation de la fonction rénale. C’est pourquoi une diminution de moitié de la posologie journalière d’entretien est recommandée lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min/1,73m².
-Pour ce qui est de la situation générale modifiée du patient, on ne dispose pas d’expérience quant à la sécurité d’emploi et l’efficacité d'une association thérapeutique anticonvulsive. C’est pourquoi le médecin devra surveiller très étroitement le patient et procéder le cas échéant à d’autres modifications du traitement anticonvulsivant.
- +Pour ce qui est de la situation générale modifiée du patient, on ne dispose pas d’expérience quant à la sécurité d’emploi et l’efficacité d’une association thérapeutique anticonvulsive. C’est pourquoi le médecin devra surveiller très étroitement le patient et procéder le cas échéant à d’autres modifications du traitement anticonvulsivant.
- +Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme
- +De rares cas d’allongement de l’intervalle QT à l’ECG ont été observés depuis la mise sur le marché. La prudence s’impose lors du traitement de patients présentant un allongement de l’intervalle QTc, de patients traités en association avec des médicaments modifiant l’intervalle QTc, ou de patients présentant une pathologie cardiaque pré-existante ou des troubles électrolytiques.
- +
-Il a été démontré in vitro que le lévétiracétam et son métabolite principal n’inhibent l’activité ni des principales isoformes du cytochrome P450 (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) ni de la glucuronyltransférase (UGT1A1 et UGT1A6) ni de l’hydrolase époxyde. Le lévétiracétam n’influence pas non plus la glucuronidation in vitro de l’acide valproïque et na ��exercé qu’un effet faible ou nul sur la conjugaison de l’éthinylestradiol en cultures d’hépatocytes humains. A des concentrations élevées, le lévétiracétam exerce néanmoins une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4; à des concentrations cmax cependant, telles qu’elles ont été observées lors d’une administration répétée de 1500 mg deux fois par jour, ces effets ont été jugés comme étant sans pertinence clinique. Une interaction par inhibition ou induction enzymatique du lévétiracétam avec d’autres substances est très improbable. Le probénécide diminue la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. La concentration du métabolite principal reste cependant faible. Il est vraisemblable que d’autres substances éliminées par sécrétion tubulaire diminuent également la clairance rénale de ce métabolite. L’effet du lévétiracétam sur le probénécide n’a pas été étudié et l’effet du lévétiracétam sur d’autres principes actifs de sécrétion active, tels que les AINS, les sulfamidés et le méthotrexate est inconnu.
- +Il a été démontré in vitro que le lévétiracétam et son métabolite principal n’inhibent l’activité ni des principales isoformes du cytochrome P450 (CYP3A4, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 1A2) ni de la glucuronyltransférase (UGT1A1 et UGT1A6) ni de l’hydrolase époxyde. Le lévétiracétam n’influence pas non plus la glucuronidation in vitro de l’acide valproïque et na ��exercé qu’un effet faible ou nul sur la conjugaison de l’éthinylestradiol en cultures d’hépatocytes humains. A des concentrations élevées, le lévétiracétam exerce néanmoins une légère induction du CYP2B6 et du CYP3A4; à des concentrations cmax cependant, telles qu’elles ont été observées lors d’une administration répétée de 1500 mg deux fois par jour, ces effets ont été jugés comme étant sans pertinence clinique. Une interaction par inhibition ou induction enzymatique du lévétiracétam avec d’autres substances est très improbable. Le probénécide diminue la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. La concentration du métabolite principal reste cependant faible. Il est vraisemblable que d’autres substances éliminées par sécrétion tubulaire diminuent également la clairance rénale de ce métabolite. L’effet du lévétiracétam sur le probénécide n’a pas été étudié et l’effet du lévétiracétam sur d’autres principes actifs de sécrétion active, tels que les AINS, les sulfamidés et le méthotrexate est inconnu.
-L'analyse récapitulative des données de sécurité d’emploi et de tolérance n’a pas montré de corrélation nette entre la dose et les effets secondaires. L’incidence et la gravité des effets indésirables affectant le système nerveux central ont toutefois diminué avec le temps.
- +L’analyse récapitulative des données de sécurité d’emploi et de tolérance n’a pas montré de corrélation nette entre la dose et les effets secondaires. L’incidence et la gravité des effets indésirables affectant le système nerveux central ont toutefois diminué avec le temps.
-Les effets indésirables observés au cours d’études et faisant l’objet de rapports de pharmacovigilance figurent ci-après, classés par systèmes d’organes et en fonction de leur fréquence. Pour les études cliniques, la fréquence est définie comme suit: très fréquents: ≥1/10; fréquents: ≥1/100 à <1/10; occasionnels: ≥1/1000 à <1/100; rares: ≥1/10 000 à <1/1000; très rares: <1/10 000, y compris les cas isolés.
- +Les effets indésirables observés au cours d’études et faisant l’objet de rapports de pharmacovigilance figurent ci-après, classés par systèmes d’organes et en fonction de leur fréquence. Pour les études cliniques, la fréquence est définie comme suit: très fréquents: ≥ 1/10; fréquents: ≥ 1/100 à < 1/10; occasionnels: ≥ 1/1000 à < 1/100; rares: ≥ 1/10 000 à < 1/1000; très rares: < 1/10 000, y compris les cas isolés.
-Rares: infection
- +Rares: infection.
- +Affections cardiaques
- +Rare: allongement de l’intervalle QT (ECG).
-Exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse [SHM] ou syndrome DRESS [Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms], voir «Mises en gare et précautions»), réactions anaphylactiques.
- +Exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse [SHM] ou syndrome DRESS [Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms], voir «Mises en gare et précautions»), réactions anaphylactiques.
-Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson (voir «Mises en garde et précautions»), érythème polymorphe et alopécie (dans plusieurs cas d'alopécie, une amélioration a été observée après l'arrêt du lévétiracétam), angio-œdème.
- +Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson (voir «Mises en garde et précautions»), érythème polymorphe et alopécie (dans plusieurs cas d’alopécie, une amélioration a été observée après l’arrêt du lévétiracétam), angio-œdème.
-1 Les cas d’encéphalopathie sont généralement apparus au début du traitement (quelques jours à quelques mois) et étaient réversibles à l’arrêt du traitement.
-2 La rhabdomyolyse et l’augmentation du taux de créatine phosphokinase dans le sang sont significativement plus fréquentes chez les patients japonais que chez les patients non japonais.
- +1Les cas d’encéphalopathie sont généralement apparus au début du traitement (quelques jours à quelques mois) et étaient réversibles à l’arrêt du traitement.
- +2La rhabdomyolyse et l’augmentation du taux de créatine phosphokinase dans le sang sont significativement plus fréquentes chez les patients japonais que chez les patients non japonais.
- +Absorption
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-Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal ne se lient de façon significative aux protéines plasmatiques (<10%). Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5-0,7 l/kg, une valeur proche du volume de liquide intra- et extracellulaire. Une corrélation significative entre la concentration salivaire et la concentration plasmatique a pu être établie (le rapport des concentrations, salivaire / plasmatique, était de 1 à 1,6).
- +Ni le lévétiracétam ni son métabolite principal ne se lient de façon significative aux protéines plasmatiques (< 10%). Le volume de distribution du lévétiracétam est d’environ 0,5-0,7 l/kg, une valeur proche du volume de liquide intra- et extracellulaire. Une corrélation significative entre la concentration salivaire et la concentration plasmatique a pu être établie (le rapport des concentrations, salivaire/plasmatique, était de 1 à 1,6).
-L’efficacité et la sécurité d’emploi de la solution concentrée pour perfusion de lévétiracétam n’ont pas été étudiées chez les enfants et adolescents de <16 ans. C’est pourquoi on ne dispose que de données relatives aux formes d’administration orale (voir information professionnelle de Levetiracetam DESITIN mini-comprimés filmés et solution).
- +L’efficacité et la sécurité d’emploi de la solution concentrée pour perfusion de lévétiracétam n’ont pas été étudiées chez les enfants et adolescents de < 16 ans. C’est pourquoi on ne dispose que de données relatives aux formes d’administration orale (voir information professionnelle de Levetiracetam DESITIN mini-comprimés filmés et solution).
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
-Juin 2020
- +Février 2021
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