50 Changements de l'information professionelle Dorzo-Vision 2 % |
-·hypertension oculaire
-·glaucome à angle ouvert
-·glaucome pseudoexfoliatif, ainsi que d'autres formes secondaires du glaucome à angle ouvert
- +·hypertension oculaire;
- +·glaucome à angle ouvert;
- +·glaucome pseudoexfoliatif, ainsi que d'autres formes secondaires du glaucome à angle ouvert.
- +Posologie usuelle
- +Passage d'un autre antiglaucomateux à la Dorzo-Vision
- +Traitement associé
-Utilisation pédiatrique
-La sécurité et l’efficacité concernant la diminution de la pression intraoculaire du dorzolamide ont été examinées chez des enfants de moins de six ans atteints d’un glaucome ou d’hypertension intraoculaire (PIO initiale ≥ 22 mm Hg) (voir sous «Propriétés/Effets»).
-Utilisation chez les patients âgés
- +Enfants et adolescents
- +La sécurité et l’efficacité concernant la diminution de la pression intraoculaire du dorzolamide ont été examinées chez des enfants de moins de six ans atteints d’un glaucome ou d’hypertension intraoculaire (PIO initiale ≥ 22 mmHg) (voir sous « Propriétés/Effets »).
- +Patients âgés
-Remarques concernant l’utilisation (voir également sous «Remarques particulières/Remarques concernant la manipulation»)
-On instruira les patients qu’ils doivent éviter de faire entrer l’extrémité du flacon instillateur en contact avec l’œil ou les structures avoisinantes.
- +Mode d'administration
- +Remarques concernant l’utilisation (voir également sous « Remarques particulières »).
- +On instruira les patients qu’ils doivent éviter de faire entrer l’extrémité du flacon compte-gouttes en contact avec l’œil ou les structures avoisinantes.
-L’effet du dorzolamide n’a pas été étudié chez les patients présentant un degré élevé d’insuffisance rénale (clearance de la créatinine <30 ml/min). Etant donné que le dorzolamide et son métabolite sont éliminés surtout par la voie rénale, l’utilisation du Dorzo-Vision chez les patients de cette catégorie n’est pas recommandée.
- +L’effet du dorzolamide n’a pas été étudié chez les patients présentant un degré élevé d’insuffisance rénale (clearance de la créatinine < 30 ml/min). Etant donné que le dorzolamide et son métabolite sont éliminés surtout par la voie rénale, l’utilisation du Dorzo-Vision chez les patients de cette catégorie n’est pas recommandée.
-Le Dorzo-Vision est un sulfonamide, et subit une absorption systémique même en utilisation topique. C’est pourquoi une application topique peut entraîner l’apparition d’effets indésirables tels qu’on les connaît de la part des sulfonamides, y compris des réactions graves telles que syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. Au cas où apparaîtraient des symptômes d’une réaction sévère ou d’une hypersensibilité, il faudra interrompre l’utilisation du médicament.
- +Le dorzolamide est un sulfonamide, et subit une absorption systémique même en utilisation topique. C’est pourquoi une application topique peut entraîner l’apparition d’effets indésirables tels qu’on les connaît de la part des sulfonamides, y compris des réactions graves telles que syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. Au cas où apparaîtraient des symptômes d’une réaction sévère ou d’une hypersensibilité, il faudra interrompre l’utilisation du médicament.
-Des cas de décollements de la rétine consécutifs à l’administration thérapeutique d’inhibiteurs de la production d’humeur aqueuse (p.ex. dorzolamide) après des infiltrations ont été signalés.
- +Des cas de décollements de la rétine consécutifs à l’administration thérapeutique d’inhibiteurs de la production d’humeur aqueuse (p. ex. dorzolamide) après des infiltrations ont été signalés.
-Toutefois, de tels troubles ont été rapportés dans le cas d’inhibiteurs oraux de l’anhydrase carbonique, lesquels ont provoqué dans certains cas des interactions médicamenteuses (p.ex. une toxicité en rapport avec un traitement à haute dose par des salicylates). Aussi doit-on considérer la possibilité que de telles interactions médicamenteuses se produisent chez les patients sous Dorzo-Vision.
- +Toutefois, de tels troubles ont été rapportés dans le cas d’inhibiteurs oraux de l’anhydrase carbonique, lesquels ont provoqué dans certains cas des interactions médicamenteuses (p. ex. une toxicité en rapport avec un traitement à haute dose par des salicylates). Aussi doit-on considérer la possibilité que de telles interactions médicamenteuses se produisent chez les patients sous Dorzo-Vision.
- +Grossesse
- +
-Période d’allaitement
- +Allaitement
-Il existe des effets indésirables associés au Dorzo-Vision, tels qu'étourdissements et troubles de la vision, qui peuvent altérer la capacité de conduire un véhicule et/ou d’utiliser des machines chez certains patients (voir sous «Effets indésirables»).
- +Il existe des effets indésirables associés au dorzolamide, tels qu'étourdissements et troubles de la vision, qui peuvent altérer la capacité de conduire un véhicule et/ou d’utiliser des machines chez certains patients (voir sous « Effets indésirables »).
-Le dorzolamide a été examiné chez plus de 1400 patients dans le cadre d’études cliniques contrôlées et non contrôlées. Au cours d’études cliniques de longue durée chez 1108 patients traités par le dorzolamide, seul ou en association avec des bêta-bloquants topiques, la raison la plus fréquente d'un arrêt du traitement par le dorzolamide (env. 3%) ont été des effets indésirables au niveau de l’œil, en rapport avec le médicament, en particulier des conjonctivites et des réactions de la paupière.
- +Le dorzolamide a été examiné chez plus de 1’400 patients dans le cadre d’études cliniques contrôlées et non contrôlées. Au cours d’études cliniques de longue durée chez 1’108 patients traités par le dorzolamide, seul ou en association avec des bêta-bloquants topiques, la raison la plus fréquente d'un arrêt du traitement par le dorzolamide (env. 3%) ont été des effets indésirables au niveau de l’œil, en rapport avec le médicament, en particulier des conjonctivites et des réactions de la paupière.
-[Très fréquents (>1/10), fréquents (>1/100, <1/10), occasionnels (>1/1000, <1/100), rares (>1/10‘000, <1/1000)], fréquence indéterminée: (la fréquence ne peut être estimée au vu des données disponibles).
-Affections du système nerveux et affections psychiques
- +[Très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1’000, <1/100), rares (≥1/10‘000, <1/1’000), cas isolés (la fréquence ne peut être estimée au vu des données disponibles)].
- +Affections cardiaques
- +Cas isolés: Palpitations.
- +Affections du système nerveux
-Indéterminée: Sensation de corps étranger dans l’œil.
- +Cas isolés: Sensation de corps étranger dans l’œil.
-Indéterminée: Dyspnée.
-Affections gastro-intestinales
- +Cas isolés: Dyspnée.
- +Affections gastro-intestinales
-Affections des reins et des voies urinaires
- +Affections du rein et des voies urinaires
-Affections généraux et anomalies au site d'administration
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Les effets secondaires les plus fréquents associés à dorzolamide chez des enfants âgés de < 2 ans étaient des infections conjonctivales (5.4%) et l’hypersécrétion (3.6%). Chez les patients âgés de ≥ 2 ans et de < 6 ans, les effets secondaires les plus fréquents associés à dorzolamide étaient des brûlures et des picotements dans les yeux (12.1%), des infections conjonctivales (7.6%), des douleurs oculaires (3%) et une blépharite (3%).
- +Les effets secondaires les plus fréquents associés à dorzolamide chez des enfants âgés de < 2 ans étaient des injections conjonctivales (5,4%) et l’hypersécrétion (3,6%). Chez les patients âgés de ≥ 2 ans et de < 6 ans, les effets secondaires les plus fréquents associés à dorzolamide étaient des brûlures et des picotements dans les yeux (12,1%), des injections conjonctivales (7,6%), des douleurs oculaires (3%) et une blépharite (3%).
-Le collyre Dorzo-Vision contient de l’hydrochlorure de dorzolamide, un inhibiteur de la carboanhydrase II humaine. Utilisé de manière topique au niveau de l’œil, le Dorzo-Vision fait baisser la pression intraoculaire, indépendamment de la présence ou non d’un glaucome. L’élévation de la pression intraoculaire est l’un des principaux facteurs de risque dans la pathogenèse des lésions du nerf optique ou de la perte de champ visuel liée au glaucome. Le Dorzo-Vision fait baisser la pression intraoculaire sans induire de trouble de la vision crépusculaire ou nocturne, de spasme d’accommodation ou de contraction de la pupille. Le Dorzo-Vision n’agit pas ou n’a qu’un effet minimal sur la fréquence du pouls ou la tension artérielle.
-Les bêta-bloquants appliqués de manière topique diminuent également la pression intraoculaire par une réduction de la sécrétion d’humeur aqueuse, mais cet effet est atteint par un mécanisme d’action différent. Des études ont démontré qu’une association de Dorzo-Vision et d’un bêta-bloquant topique permet d’obtenir une diminution supplémentaire de la PIO; cette observation concorde avec les rapports décrivant les effets additifs des bêta-bloquants et des inhibiteurs oraux de l’anhydrase carbonique.
- +Le collyre Dorzo-Vision contient de l’hydrochlorure de dorzolamide, un inhibiteur de la carboanhydrase II humaine. Utilisé de manière topique au niveau de l’œil, le dorzolamide fait baisser la pression intraoculaire, indépendamment de la présence ou non d’un glaucome. L’élévation de la pression intraoculaire est l’un des principaux facteurs de risque dans la pathogenèse des lésions du nerf optique ou de la perte de champ visuel liée au glaucome. Le dorzolamide fait baisser la pression intraoculaire sans induire de trouble de la vision crépusculaire ou nocturne, de spasme d’accommodation ou de contraction de la pupille. Le dorzolamide n’agit pas ou n’a qu’un effet minimal sur la fréquence du pouls ou la tension artérielle.
- +Les bêta-bloquants appliqués de manière topique diminuent également la pression intraoculaire par une réduction de la sécrétion d’humeur aqueuse, mais cet effet est atteint par un mécanisme d’action différent. Des études ont démontré qu’une association de dorzolamide et d’un bêta-bloquant topique permet d’obtenir une diminution supplémentaire de la PIO; cette observation concorde avec les rapports décrivant les effets additifs des bêta-bloquants et des inhibiteurs oraux de l’anhydrase carbonique.
- +Pharmacodynamique
- +Voir « Mécanisme d'action ».
- +
-Enfants
-Une étude de 3 mois, menée en double-aveugle, multicentrique, contrôlée, chez 184 patients pédiatriques (2 cohortes d’âge: < 2 ans, n=83 enfants et ≥ 2 ans mais < 6 ans, n=101 enfants) atteints de glaucome ou d’hypertension intraoculaire (valeur initiale ≥ 22 mmHg) a été réalisé afin d’examiner la sécurité de dorzolamide 3× par jour par rapport au Timolol 0.25% 1× par jour (< 2 ans) resp. Timolol 0.5% 1× par jour (2 à 6 ans). Au cours de cette étude, dorzolamide a généralement été bien toléré et n’a pas eu d’effet sur le taux sérique total de CO2 (un test substitutif du bicarbonate sérique). Au cours de cette étude, le profil de sécurité de dorzolamide chez les patients pédiatriques était comparable à celui de dorzolamide chez les patients adultes.
-La valeur initiale de la pression intraoculaire était de 32.6 mmHg chez les patients âgés de < 2 ans et de 28.5 mmHg chez les patients âgés de ≥ 2 ans mais < 6 ans, attribués par randomisation au traitement à dorzolamide. Dans les deux cohortes d’âges, une diminution significative de la pression intraoculaire a été observée après une semaine de traitement à dorzolamide. A la fin de l’étude de trois mois, une diminution moyenne de la pression intraoculaire de 20.6% (p <0.001) a été observée dans le groupe des patients les plus jeunes et de 23.3% (p <0.001) dans le groupe des patients les plus âgés. Les données concernant la sécurité chez les patients pédiatriques laissent supposer que la diminution observée de la pression intraoculaire moyenne dans le groupe traité au dorzolamide était comparable à la diminution moyenne de la pression intraoculaire dans le groupe traité au timolol, même si un faible avantage numérique a été observé dans le groupe de traitement au timolol.
- +Sécurité et efficacité en pédiatrie
- +Une étude de 3 mois, menée en double-aveugle, multicentrique, contrôlée, chez 184 patients pédiatriques (2 cohortes d’âge: < 2 ans, n = 83 enfants et ≥ 2 ans mais < 6 ans, n = 101 enfants) atteints de glaucome ou d’hypertension intraoculaire (valeur initiale ≥ 22 mmHg) a été réalisé afin d’examiner la sécurité de dorzolamide 3× par jour par rapport au Timolol 0,25% 1× par jour (< 2 ans) resp. Timolol 0,5% 1× par jour (2 à 6 ans). Au cours de cette étude, dorzolamide a généralement été bien toléré et n’a pas eu d’effet sur le taux sérique total de CO2 (un test substitutif du bicarbonate sérique). Au cours de cette étude, le profil de sécurité de dorzolamide chez les patients pédiatriques était comparable à celui de dorzolamide chez les patients adultes.
- +La valeur initiale de la pression intraoculaire était de 32,6 mmHg chez les patients âgés de < 2 ans et de 28,5 mmHg chez les patients âgés de ≥ 2 ans mais < 6 ans, attribués par randomisation au traitement à dorzolamide. Dans les deux cohortes d’âges différents, une diminution significative de la pression intraoculaire a été observée après une semaine de traitement à dorzolamide. A la fin de l’étude de trois mois, une diminution moyenne de la pression intraoculaire de 20,6% (p < 0,001) a été observée dans le groupe des patients les plus jeunes et de 23,3% (p < 0,001) dans le groupe des patients les plus âgés. Les données concernant la sécurité chez les patients pédiatriques laissent supposer que la diminution observée de la pression intraoculaire moyenne dans le groupe traité au dorzolamide était comparable à la diminution moyenne de la pression intraoculaire dans le groupe traité au timolol, même si un faible avantage numérique a été observé dans le groupe de traitement au timolol.
-Le dorzolamide appliqué de manière topique pénètre la circulation systémique. Dans le but d’évaluer la possibilité d’une inhibition systémique de l’anhydrase carbonique consécutive à une application topique, on a déterminé les concentrations du médicament et de ses métabolites dans les érythrocytes et le plasma, et mesuré l’inhibition de l’anhydrase carbonique dans les érythrocytes. Une utilisation chronique entraîne une accumulation du dorzolamide, conséquence de sa liaison sélective à la CA-II dans les érythrocytes, tandis que des concentrations extrêmement faibles de substance sont maintenues dans le plasma. La substance-mère est convertie en un seul métabolite déséthylé en N, lequel inhibe la CA-II moins efficacement que ne le fait la substance-mère elle-même; par contre, ce métabolite inhibe également une isoenzyme de moindre activité, la CA-I. Le métabolite est également accumulé dans les érythrocytes, où il se lie principalement à la CA-I. Le dorzolamide se lie modérément aux protéines du plasma (environ 33%). Le dorzolamide est éliminé en premier lieu par les urines sous forme non modifiée; le métabolite est également excrété dans l’urine. Une fois le traitement terminé, le dorzolamide est éliminé des cellules suivant une cinétique non linéaire, ce qui entraîne dans un premier temps une chute rapide de la concentration du médicament. Il s’en suit une phase d’élimination plus lente, dont la demi-vie est d’environ quatre mois.
-Quand le dorzolamide était administré per os, dans le but de simuler la charge systémique maximale consécutive à un traitement topique de longue durée au niveau de l’oeil, l’état d’équilibre (steady-state) a été atteint en l’espace de 13 semaines. Au steady-state, pratiquement aucune trace de médicament ni de métabolite non lié n’a pu être détectée dans le plasma. L’inhibition de la CA dans les globules rouges n’a pas atteint le degré susceptible d’exercer un effet pharmacologique sur la fonction rénale ou hépatique. Des résultats pharmacologiques semblables ont été obtenus après une utilisation topique chronique du Dorzo-Vision. Néanmoins, quelques patients âgés insuffisants rénaux (clearance de la créatinine estimée à 30–60 ml/min) ont présenté une concentration plus élevée de métabolite dans les érythrocytes. Ils n’ont toutefois pas présenté de différences significatives au niveau de l’inhibition de l’anhydrase carbonique, et aucun effet indésirable cliniquement important n’a pu être directement mis en rapport avec ce résultat.
- +Absorption
- +Le dorzolamide appliqué de manière topique pénètre la circulation systémique. Dans le but d’évaluer la possibilité d’une inhibition systémique de l’anhydrase carbonique consécutive à une application topique, on a déterminé les concentrations du médicament et de ses métabolites dans les érythrocytes et le plasma, et mesuré l’inhibition de l’anhydrase carbonique dans les érythrocytes. Une utilisation chronique entraîne une accumulation du dorzolamide, conséquence de sa liaison sélective à la CA-II dans les érythrocytes, tandis que des concentrations extrêmement faibles de substance sont maintenues dans le plasma. Quand le dorzolamide était administré per os, dans le but de simuler la charge systémique maximale consécutive à un traitement topique de longue durée au niveau de l'œil, l'état d'équilibre (steady-state) a été atteint en l'espace de 13 semaines. Au steady-state, pratiquement aucune trace de médicament ni de métabolite non lié n'a pu être détectée dans le plasma. L'inhibition de la CA dans les globules rouges n'a pas atteint le degré susceptible d'exercer un effet pharmacologique sur la fonction rénale ou hépatique. Des résultats pharmacologiques semblables ont été obtenus après une utilisation topique chronique du dorzolamide.
- +Distribution
- +Le métabolite est également accumulé dans les érythrocytes, où il se lie principalement à la CA-I. Le dorzolamide se lie modérément aux protéines du plasma (environ 33%).
- +Métabolisme
- +La substance-mère est convertie en un seul métabolite déséthylé en N, lequel inhibe la CA-II moins efficacement que ne le fait la substance-mère elle-même; par contre, ce métabolite inhibe également une isoenzyme de moindre activité, la CA-I.
- +Élimination
- +Le dorzolamide est éliminé en premier lieu par les urines sous forme non modifiée; le métabolite est également excrété dans l’urine.
- +Linéarité/non-linéarité
- +Une fois le traitement terminé, le dorzolamide est éliminé des cellules suivant une cinétique non linéaire, ce qui entraîne dans un premier temps une chute rapide de la concentration du médicament. Il s’en suit une phase d’élimination plus lente, dont la demi-vie est d’environ quatre mois.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Patients âgés avec troubles de la fonction rénale
- +Néanmoins, quelques patients âgés insuffisants rénaux (clearance de la créatinine estimée à 30–60 ml/min) ont présenté une concentration plus élevée de métabolite dans les érythrocytes. Ils n’ont toutefois pas présenté de différences significatives au niveau de l’inhibition de l’anhydrase carbonique, et aucun effet indésirable cliniquement important n’a pu être directement mis en rapport avec ce résultat.
-Au cours d’études sur la toxicité pour le développement chez des rats, aucune malformation fœtale associée au traitement n’est apparue à des doses orales de chlorhydrate de dorzolamide inférieures à 10/mg/kg/jour (correspondant à 125 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain). Des études portant sur les effets nuisibles au développement, chez des lapins ayant reçu par voie orale des doses de chlorhydrate de dorzolamide ≥ 2.5 mg/kg/jour (31 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain), ont mis en évidence des malformations vertébrales. Ces malformations se sont manifestées seulement aux doses provoquant une acidose métabolique qui a donné lieu à une réduction du gain pondéral chez les mères et à une diminution du poids chez les foetus. Ces malformations, observées seulement aux doses toxiques pour la mère, semblent représenter un effet caractéristique de la classe médicamenteuse relié à des modifications des équilibres électrolytique et acido-basique: une diminution du taux de HCO3ˉ veineux, une baisse du pH veineux et une diminution de potassium sérique. Aucune malformation associée au traitement n’a été observée à la dose de 1.0 mg/kg/jour (13 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’humain). L’acétazolamide, un inhibiteur oral de l’anhydrase carbonique, entraîne, chez les rats et les lapins, des malformations squelettiques selon un mécanisme similaire.
-Au cours d’une étude sur le chlorhydrate de dorzolamide chez des rates qui allaitent, une diminution du gain pondéral de 5% à 7% a été observée pendant la période de lactation chez la progéniture des rates qui avaient reçu par voie orale une dose de chlorhydrate de dorzolamide de 7.5 mg/kg/jour (94 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain). Un léger retard du développement postnatal (éruption des incisives, canalisation vaginale et ouverture des yeux), attribuable à la réduction du poids fœtal, a été observé chez la progéniture des rates qui avaient reçu une dose de 7.5 mg/kg/jour (soit 94 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain).
-Mutagenèse
-Le chlorhydrate de dorzolamide s’est révélé dépourvu d’effet potentiel mutagène selon les évaluations effectuées à l’aide des cinq examens suivants: (1) épreuves cytogéniques in vivo (souris) à des doses pouvant atteindre 500 mg/kg/jour (6250 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’humain); (2) recherche d’aberrations chromosomiques in vitro; (3) épreuve par élution alcaline; (4) épreuve V-79 (à des doses pouvant atteindre 10 µM) et (5) épreuve d’Ames, au cours de laquelle la concentration de chlorhydrate de dorzolamide la plus élevée, soit 10’000 µg/plaque, n’a pas été reliée à une augmentation d’au moins le double du nombre de révertants dans les souches de S. typhimurium et de E. coli utilisées pour les tests.
-Cancérogénicité
- +Au cours d’études sur la toxicité pour le développement chez des rats, aucune malformation fœtale associée au traitement n’est apparue à des doses orales de chlorhydrate de dorzolamide inférieures à 10/mg/kg/jour (correspondant à 125 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain). Des études portant sur les effets nuisibles au développement, chez des lapins ayant reçu par voie orale des doses de chlorhydrate de dorzolamide ≥ 2,5 mg/kg/jour (31 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain), ont mis en évidence des malformations vertébrales. Ces malformations se sont manifestées seulement aux doses provoquant une acidose métabolique qui a donné lieu à une réduction du gain pondéral chez les mères et à une diminution du poids chez les foetus. Ces malformations, observées seulement aux doses toxiques pour la mère, semblent représenter un effet caractéristique de la classe médicamenteuse relié à des modifications des équilibres électrolytique et acido-basique: une diminution du taux de HCO3ˉ veineux, une baisse du pH veineux et une diminution de la kaliémie. Aucune malformation associée au traitement n’a été observée à la dose de 1,0 mg/kg/jour (13 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’humain). L’acétazolamide, un inhibiteur oral de l’anhydrase carbonique, entraîne, chez les rats et les lapins, des malformations squelettiques selon un mécanisme similaire.
- +Au cours d’une étude sur le chlorhydrate de dorzolamide chez des rates qui allaitent, une diminution du gain pondéral de 5% à 7% a été observée pendant la période de lactation chez la progéniture des rates qui avaient reçu par voie orale une dose de chlorhydrate de dorzolamide de 7,5 mg/kg/jour (94 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain). Un léger retard du développement postnatal (éruption des incisives, canalisation vaginale et ouverture des yeux), attribuable à la réduction du poids fœtal, a été observé chez la progéniture des rates qui avaient reçu une dose de 7,5 mg/kg/jour (soit 94 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’être humain).
- +Mutagénicité
- +Le chlorhydrate de dorzolamide s’est révélé dépourvu d’effet potentiel mutagène selon les évaluations effectuées à l’aide des cinq examens suivants: (1) épreuves cytogéniques in vivo (souris) à des doses pouvant atteindre 500 mg/kg/jour (6’250 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’humain); (2) recherche d’aberrations chromosomiques in vitro; (3) épreuve par élution alcaline; (4) épreuve V-79 (à des doses pouvant atteindre 10 µM) et (5) épreuve d’Ames, au cours de laquelle la concentration de chlorhydrate de dorzolamide la plus élevée, soit 10’000 µg/plaque, n’a pas été reliée à une augmentation d’au moins le double du nombre de révertants dans les souches de S. typhimurium et de E. coli utilisées pour les tests.
- +Carcinogénicité
-Aucune modification dans l’épithélium de la vessie n’a été observée chez des chiens qui ont reçu par voie orale pendant un an des doses de dorzolamide de 2 mg/kg/jour ou chez des singes qui ont reçu par voie orale pendant un mois des doses de dorzolamide de 50 mg/kg/jour (des modifications de l’épithélium de la vessie sont survenues en moins d’un mois chez des rats après l’administration de doses par voie orale). En outre, les singes qui avaient reçu par voie topique ophtalmique une dose de 0.4 mg/kg/jour (environ 5 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’humain) pendant un an n’ont présenté aucune modification de l’épithélium vésical.
- +Aucune modification dans l’épithélium de la vessie n’a été observée chez des chiens qui ont reçu par voie orale pendant un an des doses de dorzolamide de 2 mg/kg/jour ou chez des singes qui ont reçu par voie orale pendant un mois des doses de dorzolamide de 50 mg/kg/jour (des modifications de l’épithélium de la vessie sont survenues en moins d’un mois chez des rats après l’administration de doses par voie orale). En outre, les singes qui avaient reçu par voie topique ophtalmique une dose de 0,4 mg/kg/jour (environ 5 fois la dose ophtalmique maximale recommandée chez l’humain) pendant un an n’ont présenté aucune modification de l’épithélium vésical.
-Le Dorzo-Vision ne doit pas être utilisé plus d’un mois après l’ouverture du flacon. Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l’emballage avec la mention «EXP».
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur l’emballage.
- +Stabilité après ouverture
- +Dorzo-Vision ne doit pas être utilisé plus d’un mois après l’ouverture du flacon.
-Conserver hors de la portée des enfants et à l’abri de la lumière à la température ambiante (15-25° C). Conserver le flacon bien fermé.
- +Tenir hors de la portée des enfants.
- +Conserver à l'abri de la lumière et à température ambiante (15–25 °C). Conserver le flacon bien fermé.
-Dorzo-Vision, collyre 1 x 5 ml. (B)
-Dorzo-Vision, collyre 3 x 5 ml. (B)
- +Dorzo-Vision, collyre 1 x 5 ml. (B).
- +Dorzo-Vision, collyre 3 x 5 ml. (B).
-Novembre 2018
- +Mai 2020
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