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Accueil - Information professionnelle sur Paraconica 1 g I.V. - Changements - 09.02.2017
70 Changements de l'information professionelle Paraconica 1 g I.V.
  • -Principe actif: Paracetamolum 10 mg/ml
  • -Excipients: Mannitolum, Dinatrii phosphas dihydricus, Antiox.: Cysteini hydrochloridum monohydricum 25 mg, Aqua ad iniectabilia q.s. ad 100 ml.
  • +Principe actif: Paracetamolum 10 mg/ml.
  • +Excipients: Mannitolum, dinatrii phosphas dihydricus, antiox.: cysteini hydrochloridum monohydricum 25 mg, aqua ad iniectabilia q.s. ad 100 ml.
  • -Solution à perfuser: 1 flacon contient 1 g de paracétamol dans 100 ml.
  • +Solution à perfuser.
  • +1 flacon perforable contient 1 g de paracétamol dans 100 ml.
  • -Traitement de courte durée des douleurs d’intensité légère à modérément sévère, lorsqu’une administration orale n’est pas possible (p. ex. période post-opératoire immédiate où un anti-inflammatoire non stéroïdien est souvent contre-indiqué).
  • -Traitement de courte durée de la fièvre.
  • +−Traitement de courte durée des douleurs d’intensité légère à modérée, lorsqu’une administration orale n’est pas possible (p.ex. période post-opératoire immédiate où un AINS est souvent contre-indiqué).
  • +−Traitement de courte durée de la fièvre.
  • -L‘utilisation de la préparation Paraconica 1 g i.v. se limite aux patients pesant plus de 33 kg.
  • +L‘utilisation du produit Paraconica 1 g i.v. se limite aux patients pesant plus de 33 kg.
  • -Paraconica est une solution prête à l’emploi. Il est administré en perfusion i.v. de 15 minutes. L’efficacité et l’innocuité d’une administration plus lente ou plus rapide n’ont pas été étudiées. Chez l’enfant, le volume de la solution à perfuser est de 1,5 ml/kg par administration.
  • -Comme pour toutes les solutions à perfuser conditionnées dans des flacons en verre, il est rappelé qu’une surveillance étroite est particulièrement nécessaire vers la fin de la perfusion, quelle que soit la voie d’administration. La surveillance à la fin de la perfusion s’applique particulièrement aux perfusions par voie veineuse centrale de façon à éviter une embolie gazeuse.
  • +Paraconica est une solution prête à l’emploi. Il est administré en perfusion intraveineuse de 15 minutes. L’efficacité et la sécurité d’une administration plus lente ou plus rapide n’ont pas été étudiées. Chez les patients pesant moins de 50 kg, le volume de la solution à perfuser est de 1,5 ml/kg par administration.
  • +Comme pour toutes les solutions pour perfusion conditionnées dans des flacons perforables en verre, il est rappelé qu’une surveillance étroite est particulièrement nécessaire vers la fin de la perfusion, quelle que soit la voie d’administration. La surveillance à la fin de la perfusion s’applique particulièrement aux perfusions par voie veineuse centrale de façon à éviter une embolie gazeuse.
  • -Adultes > 50 kg
  • +La posologie est déterminée par le poids du patient.
  • +Patients >50 kg
  • -Instructions spéciales pour la posologie
  • -En cas d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine: 10-30 ml/min.), on prolongera à 6 h l’intervalle minimal entre deux administrations (voir «Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • -Chez les patients adultes d’un poids supérieur à 50 kg et souffrant d’une de maladie hépatique chronique ou active compensée, notamment en cas d’insuffisance hépato-cellulaire, d’alcoolisme chronique, de malnutrition chronique (faibles réserves en glutathion hépatique) ou de déshydratation, il ne faut pas dépasser la dose quotidienne de 3 g de paracétamol. Chez les patients de moins de 50 kg, il faut réduire la dose maximale journalière en conséquence (voir «Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • +Groupes spécifiques de patients
  • +En cas d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine: 10−30 ml/min), on prolongera à 6 heures l’intervalle minimal entre deux administrations (voir «Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • +Chez les patients d’un poids supérieur à 33 kg et souffrant d’une maladie hépatique chronique ou active compensée, en particulier d’une insuffisance hépato-cellulaire légère à modérée, d’un alcoolisme chronique, d’une malnutrition chronique (faibles réserves en glutathion hépatique) ou d’une déshydratation, ainsi que chez les patients adultes cachectiques, il faut réduire la dose ou prolonger l'intervalle posologique et on ne peut pas dépasser la dose journalière de 2 g de paracétamol (voir «Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • -×Hypersensibilité au paracétamol, au propacétamol (prodrogue du paracétamol) ou à l’un des excipients selon la composition (voir rubrique «Composition»).
  • -×Déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique).
  • -×Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Gilbert).
  • -×Insuffisance hépato-cellulaire grave ou maladie hépatique décompensée active.
  • -×Troubles très sévères de la fonction rénale (clairance de la créatinine < 10 ml/min.).
  • +−Hypersensibilité au paracétamol, au propacétamol (prodrogue du paracétamol) ou à l’un des excipients selon la composition (voir rubrique «Composition»).
  • +−Déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique).
  • +−Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Gilbert).
  • +−Insuffisance hépato-cellulaire grave ou maladie hépatique décompensée active.
  • +−Troubles rénaux très graves (clairance de la créatinine <10 ml/min).
  • -×d’insuffisance hépato-cellulaire,
  • -×d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min.; voir «Pharmacocinétique»),
  • -×d’alcoolisme chronique,
  • -×d’administration concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d’inducteurs des enzymes hépatiques ou lors de consommation excessive d’alcool; dans ces cas-là, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évalué en fonction des alternatives thérapeutiques.
  • -×d’anorexie, de boulimie ou de cachexie; de malnutrition chronique (faibles réserves en glutathion hépatique),
  • -×de déshydratation, d’hypovolémie.
  • +−d’insuffisance hépato-cellulaire;
  • +−d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine ≤30 ml/min; voir «Pharmacocinétique»);
  • +−d’alcoolisme chronique;
  • +−de prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d’inducteurs des enzymes hépatiques, ou lors de consommation excessive d’alcool; dans ces cas-là, le rapport bénéfices/risques doit être soigneusement évalué en fonction des alternatives thérapeutiques;
  • +−d’anorexie, de boulimie ou de cachexie; de malnutrition chronique (faibles réserves en glutathion hépatique) (voir «Posologie/Mode d'emploi»);
  • +−de déshydratation, d’hypovolémie.
  • +Chez les patients dont les réserves de glutathion sont épuisées, p.ex. en cas de sepsis, le recours au paracétamol peut accroître le risque d'acidose métabolique.
  • +
  • -Les doses supérieures aux doses recommandées sont associées à un risque de lésions hépatiques très sévères.
  • +Les doses supérieures aux doses recommandées sont associées à un risque de lésions hépatiques très graves.
  • -Phénytoïne: La comédication avec la phénytoïne peut amoindrir l’efficacité du paracétamol et entraîner un risque accru d’hépatotoxicité en augmentant le taux de métabolites toxiques du paracétamol. Les patients sous traitement par phénytoïne doivent donc éviter d’utiliser des doses élevées et/ou chroniques de paracétamol. Il convient de surveiller les patients afin de décéler des signes d’hépatotoxicité.
  • -La toxicité hépatique potentielle, dose-dépendante, du paracétamol peut être augmentée chez les patients prenant des inducteurs du système cytochrome P 450 (isoniazide, rifampicine, anticonvulsivants, barbituriques, zidovudine, anticoagulants, amoxicilline/acide clavulanique et alcool).
  • +Phénytoïne
  • +La coadministration de phénytoïne peut réduire l’efficacité du paracétamol et entraîner un risque accru d’hépatotoxicité en augmentant le taux de métabolites toxiques du paracétamol. Les patients sous traitement avec phénytoïne doivent donc éviter de prendre des doses élevées et/ou chroniques de paracétamol. Il convient de surveiller les patients afin de déceler tout signe d’hépatotoxicité.
  • +La toxicité hépatique potentielle, dose-dépendante, du paracétamol peut être augmentée chez les patients prenant des inducteurs du système cytochrome P 450 (tels que l’isoniazide, la rifampicine, les anticonvulsivants, les barbituriques, la zidovudine, les anticoagulants, l’amoxicilline/acide clavulanique et l’alcool).
  • -Chlorzoxazone: L’administration simultanée de paracétamol et de chlorzoxazone augmente l’hépatotoxicité des deux substances.
  • +Chlorzoxazone
  • +L’administration simultanée de paracétamol et de chlorzoxazone augmente l’hépatotoxicité des deux substances.
  • -Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol avec l’acide glucuronique et diminue ainsi la clairance du paracétamol de moitié environ. Lors de la co-médication avec le probénécide, la posologie du paracétamol devrait être réduite.
  • -Anticoagulants: L’administration concomitante de paracétamol et de coumarines peut augmenter l’INR. Il convient donc de surveiller très attentivement l’INR en cas de co-administration et pendant une semaine après l’arrêt du traitement par paracétamol. Il n’existe pas de données concernant l’interaction entre le paracétamol et les anticoagulants oraux plus récents (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
  • +Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol avec l’acide glucuronique et diminue ainsi la clairance du paracétamol de moitié environ. En cas de coadministration de probénécide, la posologie du paracétamol doit être réduite.
  • +Anticoagulants
  • +L’administration concomitante de paracétamol et de coumarines peut augmenter l’INR. Il convient donc de surveiller très attentivement l’INR en cas de coadministration et pendant une semaine après l’interruption du traitement par paracétamol. Il n’existe pas de données concernant l’interaction entre le paracétamol et les anticoagulants oraux plus récents (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
  • -Aucun essai sur l’animal n’a été effectué pour examiner la toxicité reproductive de la forme intraveineuse du paracétamol. Des études sur la forme d’administration orale n’ont cependant montré aucune malformation et aucun effet fÅ“totoxique. Des données prospectives sur le surdosage de paracétamol pendant la grossesse n’ont pas indiqué un risque accru de malformation.
  • -Cependant, les données épidémiologiques sur l’utilisation de la forme orale du paracétamol en doses thérapeutiques ne montrent aucun effet indésirable sur l’évolution de la grossesse et sur la santé du fÅ“tus et du nouveau-né.
  • -Néanmoins, Paraconica ne doit être utilisé pendant la grossesse qu’après une évaluation soigneuse des avantages et des risques. Dans cette situation, il faudra strictement respecter le dosage et la durée d’utilisation recommandés.
  • +Aucun essai sur l’animal n’a été effectué pour examiner la toxicité reproductive de l’administration intraveineuse de paracétamol. Des études sur l’administration orale n’ont cependant montré aucune malformation ni aucun effet fÅ“totoxique. Des données prospectives sur le surdosage de paracétamol pendant la grossesse n’ont pas indiqué un risque accru de malformation.
  • +Les données épidémiologiques sur l’administration orale de paracétamol à des doses thérapeutiques ne montrent aucun effet indésirable sur l’évolution de la grossesse et sur la santé du fÅ“tus et du nouveau-né.
  • +Néanmoins, Paraconica ne doit être utilisé pendant la grossesse qu’après une évaluation soigneuse du rapport bénéfices/risques. Dans cette situation, il faut strictement respecter la posologie et la durée d’utilisation recommandées.
  • -Après administration de paracétamol chez la mère qui allaite, moins de 1 % de la dose administrée passe dans le lait maternel. Les concentrations de paracétamol dans le lait maternel atteignent env. 50 à 100% des concentrations de paracétamol dans le plasma des mères allaitantes.
  • +Chez la mère qui allaite, moins de 1% de la dose de paracétamol administrée est retrouvé dans le lait maternel. Les concentrations de paracétamol dans le lait maternel atteignent env. 50 à 100% des concentrations de paracétamol dans le plasma des mères allaitantes.
  • -Très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10'000), très rares (<1/10'000).
  • +Très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1'000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1'000), très rares (<1/10'000).
  • -Très rares: des réactions allergiques comme Å“dème de Quincke, troubles respiratoires, bronchospasme, transpiration, nausées, chute de tension artérielle jusqu’au choc anaphylactique.
  • -Un faible pourcentage de patients (5-10%) avec un asthme provoqué par l’acide acétylsalicylique ou présentant d’autres manifestations d’intolérance à l’acide acétylsalicylique est susceptible de réagir de la même manière au paracétamol (asthme dû aux analgésiques).
  • +Très rares: réactions allergiques comme Å“dème de Quincke, difficultés respiratoires, bronchospasme, transpiration, nausée, chute de tension artérielle jusqu’au choc anaphylactique.
  • +Un faible pourcentage de patients (5−10%) atteints d’asthme induit par l’acide acétylsalicylique ou présentant d’autres manifestations d’intolérance à l’acide acétylsalicylique sont susceptibles de réagir de la même manière au paracétamol (asthme induit par les analgésiques).
  • -Rares: taux accrus des transaminases hépatiques.
  • +Rares: valeurs élevées des transaminases hépatiques.
  • -Egalement pendant la phase d’observation post-commercialisation, les effets indésirables ci-dessous ont été signalés (l’incidence de ces effets indésirables est inconnue):
  • +Egalement pendant la phase d’observation post-commercialisation, les effets indésirables ci-dessous ont été rapportés (les incidences de ces effets indésirables sont inconnues):
  • -Cholestase, ictère, hépatite fulminante, nécrose hépatique, défaillance hépatique, élévation des enzymes hépatiques.
  • +Cholestase, ictère, hépatite fulminante, nécrose hépatique, défaillance hépatique, valeurs élevées des enzymes hépatiques.
  • -Un risque d’intoxication existe en particulier chez les personnes âgées, les jeunes enfants, les patients souffrant d’une maladie hépatique, les alcooliques chroniques, les personnes en état chronique de malnutrition et les patients traités par inducteurs d’enzymes. Dans de tels cas, les intoxications peuvent avoir une issue fatale.
  • -Un surdosage – dose unique de 7,5 g de paracétamol ou supérieure chez l’adulte ou dose unique de 140 mg ou supérieure par kg de poids corporel chez l’enfant – provoque une hépatite cytolytique pouvant conduire à une nécrose hépatique complète et irréversible. Une telle nécrose peut entraîner une défaillance hépatique aiguë ou fulminante, une insuffisance hépatique, une acidose métabolique et une encéphalopathie qui peuvent entraîner un coma et un décès du patient. En même temps, on observe 12 à 48 h après l’administration une augmentation des taux plasmatiques des transaminases hépatiques (ASAT, ALAT), de la lactate déshydrogénase et de la bilirubine ainsi qu’une réduction du taux de prothrombine. Les premiers symptômes cliniques d’une altération du foie se manifestent généralement au bout de 2 jours et atteignent leur maximum au bout de 3 à 4 jours.
  • -Pendant les 24 premières heures, il n’y a pas de symptômes précoces spécifiques. Anorexie, nausées, vomissements et malaise ainsi que pâleur et douleurs abdominales peuvent apparaître et persister. L’atteinte hépatique peut se manifester de 24 h à 5 jours après l’administration.
  • -La survenue d’un surdosage massif, risque principal du paracétamol (surtout avec les comprimés), semble peu probable avec Paraconica (administration i.v. en milieu spécialisé).
  • -Conduite d’urgence
  • -Quelle que soit la quantité de paracétamol supposée avoir été administrée, la Nacétylcystéine (NAC) par voie intraveineuse ou orale doit être dans tous les cas administrée et ce dès que possible (si possible dans les 10 heures suivant l’administration de la surdose). La NAC peut encore offrir une certaine protection même après un délai de 10 h, mais la durée de traitement nécessaire est alors prolongée. Un dosage plasmatique de paracétamol doit être effectué dès que possible (au plus tôt 3 heures après le surdosage), mais il n’est pas nécessaire que les résultats soient présents avant d’instaurer le traitement par la NAC.
  • -Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h peuvent provoquer des lésions hépatiques allant jusqu’au coma hépatique avec issue fatale. L’hépatotoxicité est directement dépendante de la concentration dans le plasma.
  • -Des tests hépatiques doivent être effectués au départ et répétés toutes les 24 heures. Habituellement, on observe une augmentation des enzymes hépatiques (ALAT et ASAT) qui se normalise après une ou deux semaines. Un traitement symptomatique complémentaire (après la N-acétylcystéine i.v. ou orale) est décidé en fonction des taux sanguins de paracétamol et du temps écoulé depuis le surdosage de Paraconica.
  • +Un risque d’intoxication existe en particulier chez les personnes âgées, les jeunes enfants, les patients souffrant d’une maladie hépatique, les alcooliques chroniques, les personnes souffrant de malnutrition chronique et les patients traités par inducteurs enzymatiques. Dans de tels cas, les intoxications peuvent avoir une issue fatale.
  • +Un surdosage – dose unique de 7,5 g de paracétamol ou supérieure chez l’adulte ou dose unique de 140 mg ou supérieure par kg de poids corporel chez l’enfant – provoque une hépatite cytolytique pouvant conduire à une nécrose hépatique complète et irréversible. Une nécrose de ce type peut entraîner une défaillance hépatique aiguë ou fulminante, une insuffisance hépatique, une acidose métabolique et une encéphalopathie qui peuvent déboucher sur un coma et le décès du patient. Parallèlement, on observe 12 à 48 h après l’administration une augmentation des taux plasmatiques des transaminases hépatiques (ASAT, ALAT), du lactate déshydrogénase et de la bilirubine ainsi qu’une réduction du taux de prothrombine. Les premiers symptômes cliniques d’une atteinte hépatique se manifestent généralement au bout de 2 jours et atteignent leur maximum au bout de 3 à 4 jours.
  • +Au cours des premières 24 heures, aucun symptôme précoce spécifique n'est observé. Anorexie, nausées, vomissements et malaise ainsi que pâleur et douleurs abdominales peuvent apparaître et persister. L’atteinte hépatique peut se manifester de 24 h à 5 jours après l’administration.
  • +La survenue d’un surdosage massif, risque principal du paracétamol (surtout avec les comprimés), semble peu probable avec Paraconica (administration IV en milieu hospitalier).
  • +Mesures d’urgence
  • +Quelle que soit la quantité de paracétamol supposée avoir été administrée, la Nacétylcystéine (NAC) doit en tout cas être administrée par voie intraveineuse ou orale au plus tôt (si possible dans les 10 heures suivant l’administration de la surdose). La NAC peut encore offrir une certaine protection même après un délai de 10 h, mais la durée du traitement nécessaire est alors prolongée. Un dosage plasmatique du paracétamol doit être fait dès que possible (au plus tôt 3 heures après le surdosage), mais il n’est pas nécessaire de connaître les résultats avant d’instaurer le traitement par NAC.
  • +Des concentrations plasmatiques de >200 µg/ml après 4 h, de >100 µg/ml après 8 h, de >50 µg/ml après 12 h et de >30 µg/ml après 15 h peuvent provoquer des lésions hépatiques allant jusqu’au coma hépatique d’issue fatale. L’hépatotoxicité est directement dépendante de la concentration plasmatique.
  • +Des tests hépatiques doivent être effectués au départ et répétés toutes les 24 heures. Habituellement, on observe une élévation des enzymes hépatiques (ALAT et ASAT) qui se normalise après une ou deux semaines. Un traitement symptomatique complémentaire (après la N-acétylcystéine IV ou orale) est décidé en fonction des taux sanguins de paracétamol et du temps écoulé depuis le surdosage de Paraconica.
  • -Paraconica avec comme principe actif le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique non salicylé et non opioïde. Pour l’effet analgésique du paracétamol, il a été établi que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus importante au niveau central que périphérique. L’effet antipyrétique repose sur une inhibition de l’effet des pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur de l’hypothalamus. Le paracétamol n’a pas d’activité anti-inflammatoire marquée et n’a pas d’influence sur l’hémostase ou les muqueuses gastriques.
  • +Paraconica (principe actif: paracétamol) est un analgésique et un antipyrétique non salicylé, non opioïde. Pour l’effet analgésique du paracétamol, il a été établi que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus importante au niveau central que périphérique. L’effet antipyrétique repose sur une inhibition de l’effet des pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur de l’hypothalamus. Le paracétamol n’a pas d’activité anti-inflammatoire marquée et n’a pas d’influence sur l’hémostase ou les muqueuses gastriques.
  • -Le volume de distribution du paracétamol chez l’adulte est d’environ 1 litre/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est inférieure à 20 %, mais en cas de surdosage peut aller jusqu’à 50 %.
  • +Le volume de distribution du paracétamol chez l’adulte est d’environ 1 litre/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est inférieure à 20%, mais en cas de surdosage peut aller jusqu’à 50%.
  • -Le paracétamol est métabolisé chez l’adulte au niveau du foie et suit deux voies métaboliques majeures: la glucuroconjugaison (60 à 80 %) et la sulfoconjugaison (20 à 40 %). Lors de doses dépassant les doses thérapeutiques, la voie de dégradation par sulfoconjugaison peut très rapidement être saturée. Une petite partie (moins de 4 %) est métabolisée par le cytochrome P450 en un intermédiaire réactif (Nacétyl benzoquinone imine) qui, sous application normale, est détoxifié rapidement par le glutathion réduit et excrété via l’urine, après conjugaison avec la cystéine et l’acétylcystéine. Cependant, après un surdosage massif, la quantité de métabolites toxiques est accrue.
  • -Élimination
  • -L’élimination est essentiellement rénale. 90 % de la dose administrée sont excrétés dans les urines en 24 heures, sous forme de glucuronides (60 à 80 %), sulfoconjugués (20 à 30 %) et moins de 5 % sous forme inchangée.
  • +Le paracétamol est métabolisé chez l’adulte au niveau du foie et suit deux voies métaboliques majeures: la glucuronoconjugaison (60 à 80%) et la sulfoconjugaison (20 à 40%). Ce dernier mode de dégradation peut devenir saturé très rapidement avec des dosages supérieurs à la plage thérapeutique. Une petite partie (moins de 4%) est métabolisée par le cytochrome P450 en un intermédiaire réactif (Nacétyl benzoquinone imine) qui, sous application normale, est détoxifié rapidement par le glutathion réduit et excrété via l’urine, après conjugaison avec la cystéine et l’acétylcystéine. Cependant, après un surdosage massif, la quantité de métabolites toxiques est accrue.
  • +Elimination
  • +L’élimination est essentiellement rénale. 90% de la dose administrée sont excrétés dans les urines en 24 heures, sous forme de glucuronides (60 à 80%), sulfoconjugués (20 à 30%) et sous forme inchangée (moins de 5%).
  • -Le paracétamol ne passe pas dans la bile. Il passe la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
  • -La diffusion du paracétamol dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) a été étudiée après perfusion courte (1 g de paracétamol) chez 43 patients hospitalisés pour lomboradiculalgie. Des concentrations significatives de paracétamol (de l’ordre de 1,5 µg/ml) ont été observées dans le LCR dès la 20ème minute après la perfusion. Les concentrations de paracétamol dans le LCR ont été maximales entre 2 et 4 heures et supérieures à celles retrouvées dans le plasma entre la 4ème à la 12ème heure.
  • +Le paracétamol ne passe pas dans la bile. Il traverse la barrière placentaire et est excrété dans le lait maternel.
  • +La diffusion du paracétamol dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) a été étudiée après perfusion courte (1 g de paracétamol) chez 43 patients hospitalisés pour lomboradiculalgie. Des concentrations significatives de paracétamol (de l’ordre de 1,5 µg/ml) ont été observées dans le LCR 20 minutes après la perfusion. Les concentrations de paracétamol dans le LCR ont été maximales entre 2 et 4 heures et supérieures à celles retrouvées dans le plasma entre la 4ème à la 12ème heure.
  • -Insuffisance rénale: En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine 10-30 ml/min.), l’élimination du paracétamol est légèrement retardée, la demi-vie d’élimination variant de 2 à 5,3 heures. En ce qui concerne les glucuronides et les dérivés sulfoconjugués, la vitesse d’élimination est 3 fois plus lente chez l’insuffisant rénal sévère que chez le sujet sain. Étant donné que ces glucuronides et dérivés sulfoconjugués ne sont pas toxiques, un ajustement de la posologie n’est cependant pas nécessaire chez cette population. Il est recommandé de prolonger l’intervalle minimal entre les prises à 6 heures si le paracétamol est administré aux patients avec insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤30 ml/min.); voir «Posologie/Mode d’emploi». En cas de clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min., le paracétamol ne sera pas administré par voie i.v., du fait de l’absence de données. L’administration de Paraconica i.v. chez les patients sous dialyse n’a pas été étudiée et n’est pas recommandée.
  • -Insuffisance hépatique: La demi-vie plasmatique est presque inchangée chez les patients avec une insuffisance hépatique faible. Chez les patients avec une insuffisance hépatique grave, elle est fortement prolongée.
  • -Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d’une demi-vie d’élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, y compris cirrhoses hépatiques d’origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n’a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été mise en rapport avec une réduction de la performance synthétique du foie. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose maximale journalière étant limitée à 3 g chez les patients pesant plus de 50 kg. Chez les patients de moins de 50 kg, il faut réduire la dose maximale journalière en conséquence. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d’hépatite due à l’abus d’alcool (à cause de l’induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • -Patients âgés: La pharmacocinétique et le métabolisme du paracétamol ne sont pas modifiés chez le patient âgé. Aucun ajustement des doses n’est requis dans cette population.
  • -Nouveau-nés, nourrissons et enfants: Les paramètres pharmacocinétiques du paracétamol observés chez le nourrisson et l’enfant sont similaires à ceux obtenus chez l’adulte, à l’exception de la demi-vie plasmatique qui est légèrement plus courte (1,5 à 2 heures). Chez le nouveau-né, la demi-vie plasmatique est plus longue que chez le nourrisson, à savoir environ 3,5 heures. Le nouveau-né, le nourrisson et l’enfant jusqu’à 10 ans éliminent significativement moins de glucuronides et plus de dérivés sulfoconjugués que l’adulte. L’excrétion totale du paracétamol et de ses métabolites est la même quel que soit l’âge.
  • +Insuffisance rénale
  • +En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 10 à 30 ml/min), l’élimination du paracétamol est légèrement retardée, la demi-vie d’élimination variant de 2 à 5,3 heures. La vitesse d'élimination des glucuronides et des conjugués sulfates est 3 fois plus faible chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave que chez les sujets sains. Cependant, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie dans cette population, les glucuronides et conjugués sulfates n'étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l’intervalle minimal entre les administrations à 6 heures si le paracétamol est administré aux patients avec insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤30 ml/min); voir «Posologie/Mode d’emploi». En cas de clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min, le paracétamol ne doit pas être utilisé par voie intraveineuse, du fait de l’absence de données. L’administration de Paraconica par voie intraveineuse chez les patients sous dialyse n’a pas été étudiée et n’est pas recommandée.
  • +Insuffisance hépatique
  • +La demi-vie plasmatique est presque inchangée chez les patients présentant une légère insuffisance hépatique. Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique grave, elle est fortement prolongée.
  • +Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d’une demi-vie d’élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, y compris cirrhoses hépatiques d’origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n’a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été mise en rapport avec une réduction de la performance synthétique du foie. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose maximale journalière étant limitée ou l’intervalle posologique prolongé (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d’hépatite due à l’abus d’alcool (à cause de l’induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • +Patients âgés
  • +La pharmacocinétique et le métabolisme du paracétamol ne sont pas modifiés chez le patient âgé. Aucune adaptation de la dose n’est requise dans cette population.
  • +Nouveau-nés, nourrissons et enfants
  • +Les paramètres pharmacocinétiques du paracétamol observés chez le nourrisson et l’enfant sont similaires à ceux obtenus chez l’adulte, à l’exception de la demi-vie plasmatique qui est légèrement plus courte (1,5 à 2 heures). Chez le nouveau-né, la demi-vie plasmatique est plus longue que chez le nourrisson, à savoir environ 3,5 heures. Le nouveau-né, le nourrisson et l’enfant jusqu’à 10 ans éliminent significativement moins de glucuronides et plus de dérivés sulfoconjugués que l’adulte. L’excrétion totale du paracétamol et de ses métabolites est la même quel que soit l’âge.
  • -Les données précliniques n’ont fourni aucun indice de risques particuliers chez l’homme au-delà de ceux décrits dans les autres sections de la présente information professionnelle.
  • -Des études sur la tolérance locale de Paraconica chez le rat et le lapin ont montré une bonne tolérance.
  • +Les données précliniques n’ont fourni aucun indice de risques particuliers chez l’homme au-delà de ceux décrits dans les autres rubriques de la présente information professionnelle.
  • +Mutagenèse
  • +Une recherche comparative dans les textes scientifiques de référence sur la génotoxicité et la carcinogénicité du paracétamol a montré que les effets génotoxiques du paracétamol ne survenaient qu'aux posologies supérieures à la plage recommandée, lesquelles entraînent de sévères effets toxiques, y compris une toxicité hépatique et médullaire osseuse marquée. Le seuil de génotoxicité n'est pas atteint aux posologies thérapeutiques du paracétamol. Les études menées sur l'animal ne révèlent pas de potentiel carcinogène à des doses non hépatotoxiques. On a uniquement observé des effets favorisant le développement tumoral du paracétamol dans le cadre d'études passées lors de l'administration de doses très élevées et cytotoxiques.
  • +Carcinogenèse, perturbation de la fertilité
  • +Dans le cadre d'une étude alimentaire menée pendant deux ans avec 0, 600, 3000 ou 6000 ppm de paracétamol sur des rats et des souris, la substance n'a présenté de potentiel carcinogène ni chez les rats, ni chez les souris mâles et femelles. Chez les rates, on a relevé des preuves ambiguës d'activité carcinogène reposant sur une incidence élevée de leucémie à cellules mononucléées.
  • +On ne dispose d'aucune étude concernant la toxicologie de la reproduction.
  • +Des études sur la tolérance locale du paracétamol chez le rat et le lapin ont montré une bonne tolérance.
  • -Avant l’administration, vérifier que Paraconica ne contient ni des particules ni une coloration. La solution doit être limpide et incolore.
  • +Avant l’administration, inspectez la solution Paraconica pour vérifier l’absence de particules et de coloration. La solution doit être limpide et incolore.
  • -Il est recommandé de ne pas mélanger Paraconica avec un autre médicament sans en avoir préalablement étudié la tolérance.
  • +Il est recommandé de ne pas mélanger Paraconica avec un autre médicament sans en avoir préalablement étudié la compatibilité.
  • -Le paracétamol peut fausser les valeurs de l’acide urique sanguin obtenues par la méthode de réduction du phosphotungstate et les valeurs de la glycémie obtenues par la méthode à la glucose oxydase.
  • +L’administration de paracétamol peut fausser les valeurs de l’acide urique sanguin obtenues par la méthode de réduction du phosphotungstate, ainsi que les valeurs de la glycémie obtenues par la méthode au glucose oxydase.
  • -Respecter la date de péremption! La solution à perfuser ne contient aucun agent conservateur et doit être utilisée immédiatement après ouverture du flacon pour des raisons microbiologiques. Les restes de solution sont à détruire.
  • -Des études de stabilité ont démontré que Paraconica peut être dilué jusqu’à un facteur 10 dans une solution de chlorure de sodium à 0.9 % ou une solution de glucose à 5 %. Après que la solution ait été diluée d’une telle manière, elle devrait être visuellement inspectée. La solution ne doit pas être utilisée en présence de turbidité, de particule ou de précipité. Après dilution, la solution doit être utilisée immédiatement; ne pas administrer plus d’une heure (y compris le temps de perfusion) après la dilution.
  • +Respecter la date de péremption! La solution à perfuser ne contient aucun agent conservateur et doit être utilisée immédiatement après ouverture du flacon en raison des risques microbiologiques. Les restes de solution doivent être éliminés.
  • +Des études de stabilité ont démontré que Paraconica peut être dilué jusqu’à un facteur 10 avec une solution de chlorure de sodium à 0,9% ou avec une solution de glucose à 5%. Après une dilution de ce type, la solution doit être visuellement inspectée. Elle ne doit pas être utilisée en présence de turbidité, de particule ou de précipité. La solution diluée doit être utilisée immédiatement; ne pas administrer plus d’une heure (y compris la durée de perfusion) après la dilution.
  • -Conserver à température ambiante (15-25 °C). Ne doit pas être conservé au réfrigérateur. Ne pas congeler. Protéger de la lumière.
  • +Conserver à température ambiante (15−25 °C). Ne doit pas être conservé au réfrigérateur. Ne pas congeler. Protéger de la lumière.
  • -62’711 (Swissmedic).
  • +62711 (Swissmedic)
  • -Paraconica 1 g solution à perfuser i.v.:
  • -10 flacons à 100 ml (conditionnement hospitalier)
  • +Paraconica 1 g i.v. solution à perfuser: 10 flacons perforables à 100 ml (conditionnement hospitalier). [B]
  • -Avril 2015
  • +Mai 2016
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