66 Changements de l'information professionelle Lemtrada 10 mg/ml |
-Excipients: phosphate disodique dihydraté (E339), sel d'EDTA disodique dihydraté, chlorure de potassium (E508), dihydrogénophosphate de potassium (E340), polysorbats 80 (E433), chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.
- +Excipients: phosphate disodique dihydraté (E339), sel d'EDTA disodique dihydraté, chlorure de potassium (E508), dihydrogénophosphate de potassium (E340), polysorbate 80 (E433), chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.
-Lemtrada est indiqué chez les patients adultes atteints d'une forme active de sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR) définie par au moins 2 poussées cliniques au cours des 2 années précédant le début du traitement, dont au moins une poussée dans l'année qui a précédé le début du traitement.
- +Lemtrada est indiqué en monothérapie comme traitement de fond chez les patients adultes présentant des formes très actives de sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR), malgré un traitement précédent complet et bien conduit par au moins un traitement de fond.
-Le traitement par Lemtrada doit être instauré et surveillé par un neurologue expérimenté dans la prise en charge de patients atteints de sclérose en plaques (SEP).
-Des spécialistes ainsi que des équipements nécessaires au diagnostic et à la prise en charge rapides des effets indésirables les plus fréquents, notamment troubles auto-immuns et infections, doivent être disponibles. Des médicaments et un matériel nécessaire à la prise en charge d'éventuelles réactions d'hypersensibilité et/ou anaphylactiques devront être disponibles (cf. rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Le traitement par Lemtrada doit uniquement être instauré et surveillé par un neurologue expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) dans un hôpital disposant d'un accès direct aux soins intensifs. Des spécialistes ainsi que des équipements nécessaires au diagnostic et à la prise en charge rapide des effets indésirables, notamment ischémie myocardique et infarctus du myocarde, réactions indésirables cérébrovasculaires, troubles auto-immuns et infections, doivent être disponibles. Les médicaments et le matériel nécessaires à la prise en charge du syndrome de libération des cytokines, d'éventuelles réactions d'hypersensibilité et/ou anaphylactiques devront être disponibles lors de la perfusion.
-Troisième ou quatrième cycle: 12 mg/jour pendant 3 jours consécutifs (dose totale de 36 mg) administrés au moins 12 mois après le cycle de traitement précédent chez les patients présentant une activité de la maladie définie par des caractéristiques cliniques ou d'imagerie (voir la rubrique «Propriétés/Effets»).
- +Troisième ou quatrième cycle: 12 mg/jour pendant 3 jours consécutifs (dose totale de 36 mg) administrés au moins 12 mois après le cycle de traitement précédent.
- +Administrer Lemtrada dans un hôpital où l'équipement et le personnel sont disponibles pour gérer correctement l'anaphylaxie, les réactions graves à la perfusion, l'ischémie myocardique, l'infarctus du myocarde et les effets indésirables cérébrovasculaires.
- +Tests de laboratoire utiles pour surveiller les patients
- +Les tests de laboratoire doivent être effectués à intervalles périodiques jusqu'à 48 mois après le dernier traitement de Lemtrada afin de surveiller les signes précoces de maladie auto-immune:
- +·Numération formule sanguine et plaquettaire avec transaminases sériques (avant le début du traitement et tous les mois par la suite);
- +·Taux de créatinine sérique (avant le début du traitement et tous les mois par la suite);
- +·Analyse d'urine avec numération cellulaire dans les urines (avant le début du traitement et tous les mois par la suite);
- +·Un test de la fonction thyroïdienne, comme le taux de TSH (avant le début du traitement et tous les 3 mois par la suite).
-Population pédiatrique
- +Enfants et adolescents
-·Réactions d'hypersensibilité de type I connues ou réactions anaphylactiques à l'alemtuzumab ou à l'un des excipients conformément à la composition du produit.
-·Infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
-·Patients avec un risque accru d'infections opportunistes, tels que des patients durablement immunodéprimés (y compris ceux actuellement sous immunosuppresseurs ou dont le système immunitaire est affaibli par des traitements antérieurs).
-·Infections actives graves, infections chroniques graves (p.ex. tuberculose, hépatite B et C).
-·Affections malignes actives existantes, à l'exception des patients atteints d'un carcinome basocellulaire cutané.
-·Enfants et adolescents de moins de 18 ans.
- +Lemtrada est contre-indiqué dans les situations suivantes:
- +·chez les patients avec réactions d'hypersensibilité de type I connues ou réactions anaphylactiques à l'alemtuzumab ou à l'un des excipients conformément à la composition du produit.
- +·chez les patients avec infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
- +·chez les patients avec infections sévères actives, infections chroniques graves (p.ex. tuberculose, hépatite B et C).
- +·chez les patients avec un risque accru d'infections opportunistes, tels que des patients durablement immunodéprimés (y compris ceux actuellement sous immunosuppresseurs ou dont le système immunitaire est affaibli par des traitements antérieurs).
- +·chez les patients souffrant d'hypertension non contrôlée.
- +·chez les patients dont l'anamnèse mentionne des dissections des artères cervico-céphaliques ou qui présentent un risque accru de dissections cervicales (syndrome d'Ehlers-Danlos, syndrome de Marfan etc.)
- +·chez les patients ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC).
- +·chez les patients ayant des antécédents d'angine de poitrine ou d'infarctus du myocarde.
- +·chez les patients qui présentent un risque accru de diathèse hémorragique (due à des anticoagulants par exemple)
- +·chez les patients avec affections malignes actives existantes, à l'exception des patients atteints d'un carcinome basocellulaire cutané.
- +·chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans.
-À ce jour, on ne dispose pas de données suffisantes concernant plus de 2 cycles de traitement par Lemtrada.
- +À ce jour, on ne dispose pas de données suffisantes concernant plus de 4 cycles de traitement par Lemtrada.
-Le traitement par Lemtrada peut entraîner la formation d'auto-anticorps et augmenter le risque de pathologies auto-immunes, notamment un purpura thrombopénique immunologique (PTI), des troubles thyroïdiens ou, dans de rares cas, des néphropathies (p.ex. maladie des anticorps anti-membrane basale glomérulaire (syndrome de Goodpasture)).
- +Le traitement par Lemtrada peut entraîner la formation d'auto-anticorps et augmenter le risque de pathologies auto-immunes, qui peut être grave et mettre la vie en danger. Les pathologies auto-immunes signalées, comprennent notamment des troubles thyroïdiens, un purpura thrombopénique immunologique (PTI), ou, dans de rares cas, des néphropathies (p.ex. maladie des anticorps anti-membrane basale glomérulaire (syndrome de Goodpasture)), une hépatite auto-immune (HAI), et une hémophilie A acquise. Dans le contexte post-marketing, des patients développant de multiples troubles auto-immuns après traitement par Lemtrada ont été observés. Les patients qui développent une auto-immunité doivent être évalués pour d'autres affections auto-immunes. Les patients et les médecins doivent être informés du potentiel d'apparition ultérieure de troubles auto-immuns après la période de surveillance de 48 mois.
- +Hémophilie A acquise
- +Des cas d'hémophilie A acquise (anticorps anti-facteur VIII) ont été signalés à la fois dans les essais cliniques et après la commercialisation. Les patients présentent généralement des hématomes sous-cutanés spontanés et des ecchymoses étendues, bien qu'une hématurie, une épistaxis, des saignements gastro-intestinaux ou d'autres types de manifestation puissent survenir. Un bilan de coagulation incluant le temps de céphaline activée (TCA) doit être pratiqué chez tous les patients présentant de tels symptômes. Les patients doivent être informés des signes et symptômes de l'hémophilie A acquise. Les patients doivent consulter immédiatement un médecin si l'un de ces symptômes apparaît.
-Les manifestations cliniques d'une néphropathie peuvent inclure une élévation de la créatininémie, une hématurie et/ou une protéinurie. Bien qu'aucun cas n'ait été observé au cours des études cliniques, une hémorragie alvéolaire se manifestant sous la forme d'une hémoptysie peut survenir associée à la maladie des anticorps anti-MBG (syndrome de Goodpasture).
-Étant donné qu'une hémoptysie peut également constituer un signe de PTI (voir ci-dessus), un diagnostic différentiel approprié doit être réalisé. Il convient de rappeler au patient de rester attentif à l'apparition de symptômes éventuels et de consulter un médecin en cas de questions. La maladie des anticorps anti-MBG (syndrome de Goodpasture) peut entraîner une défaillance rénale nécessitant une dialyse et/ou une greffe si elle n'est pas traitée rapidement et peut mettre en jeu le pronostic vital en l'absence de traitement.
- +Les manifestations cliniques d'une néphropathie peuvent inclure une élévation de la créatininémie, une hématurie et/ou une protéinurie. Bien qu'aucun cas n'ait été observé au cours des études cliniques, une hémorragie alvéolaire se manifestant sous la forme d'une hémoptysie peut survenir associée à la maladie des anticorps anti-MBG (syndrome de Goodpasture). La maladie anti-MBG (syndrome de Goodpasture) peut entraîner une insuffisance rénale nécessitant une dialyse et/ou une transplantation si elle n'est pas traitée rapidement et peut être mortelle si elle n'est pas traitée. Il faut rappeler au patient de rester vigilant quant aux symptômes qu'il peut ressentir et de consulter immédiatement un médecin s'il a des inquiétudes.
- +Étant donné qu'une hémoptysie peut également constituer un signe de PTI ou d'hémophilie A acquise (voir ci-dessus), un diagnostic différentiel approprié doit être réalisé.
-Des troubles endocriniens incluant des troubles thyroïdiens auto-immuns ont été observés chez 36,8% des patients traités par Lemtrada 12 mg au cours des études cliniques portant sur la SEP jusqu'à 48 mois depuis la première exposition au Lemtrada, dans le cadre d'un suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans). L'incidence de troubles thyroïdiens était plus élevée chez les patients présentant des antécédents de troubles thyroïdiens, tant dans le groupe Lemtrada que dans le groupe interféron bêta-1a (IFNB-1a). Lemtrada ne doit être administré à des patients atteints de troubles thyroïdiens que si le profil bénéfices-risques est favorable.
- +Des troubles endocriniens incluant des troubles thyroïdiens autoimmuns ont été observés chez 36,8% des patients traités par Lemtrada 12 mg au cours des études cliniques portant sur la SEP jusqu'à 48 mois depuis la première exposition au Lemtrada, dans le cadre d'un suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans). L'incidence de troubles thyroïdiens était plus élevée chez les patients présentant des antécédents de troubles thyroïdiens, tant dans le groupe Lemtrada que dans le groupe interféron bêta-1a (IFNB-1a). Lemtrada ne doit être administré à des patients atteints de troubles thyroïdiens que si le profil bénéfices-risques est favorable.
-Un bilan thyroïdien avec mesure du taux de thyrotropine (TSH), doit être réalisé avant l'instauration du traitement puis tous les 3 mois jusqu'à 48 mois après la dernière perfusion. Au bout de ce délai, des examens devront être réalisés en fonction de résultats cliniques correspondants.
- +Un bilan thyroïdien avec mesure du taux de thyrotropine (TSH), doit être réalisé avant l'instauration du traitement puis tous les 3 mois jusqu'à 48 mois après la dernière perfusion. Au bout de ce délai, des examens devront être réalisés en fonction de résultats cliniques correspondants ou en cas de grossesse.
- +Hépatite auto-immune (HAI)
- +Des cas d'hépatite auto-immune (y compris des cas mortels) avec insuffisance hépatique aiguë nécessitant une greffe ont été signalés chez des patients traités par Lemtrada (données post-marketing). Si un patient présente des signes cliniques, tels qu'une élévation inexpliquée des enzymes hépatiques ou des symptômes évoquant une atteinte hépatique (p.ex. nausées, vomissements, douleurs abdominales, fatigue, anorexie, ictère et/ou urine foncée), il faut mesurer rapidement les transaminases sériques et la bilirubine totale et interrompre le traitement par Lemtrada si nécessaire. Des tests de la fonction hépatique doivent être effectués avant le traitement initial et à des intervalles mensuels jusqu'à 48 mois après la dernière perfusion. Les patients doivent être informés du risque d'hépatite auto-immune et des symptômes associés.
- +Au cours de l'utilisation post-marketing, des événements indésirables graves, parfois mortels et imprévisibles de divers systèmes d'organes ont été signalés. Des cas d'hémorragie alvéolaire pulmonaire, d'ischémie myocardique, d'infarctus du myocarde, d'accident vasculaire cérébral (y compris d'accident ischémique et hémorragique), de dissection artérielle cervico-céphalique (par exemple: vertébrale, carotide) et de thrombocytopénie ont été rapportés. Des réactions peuvent survenir après n'importe laquelle des doses au cours du traitement. Dans la majorité des cas, le délai d'apparition était de 1 à 3 jours suivant la perfusion de Lemtrada. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et ils doivent consulter immédiatement un médecin si l'un de ces symptômes apparaît.
- +Ischémie myocardique et infarctus du myocarde
- +Il a été noté que chez certains patients, la pression artérielle et/ou la fréquence cardiaque étaient temporairement anormales pendant la perfusion. Il n'y avait aucun facteur de risque évident chez la majorité des patients.
- +Accident vasculaire cérébral (AVC)
- +Au cours de l'utilisation post-marketing, des cas graves et potentiellement mortels d'accident vasculaire cérébral (y compris des accidents ischémiques et hémorragiques) ont été rapportés, dont certains sont survenus dès les 3 premiers jours suivant l'administration de Lemtrada.Chez les patients dont la documentation était disponible, il a été noté une augmentation de la pression artérielle par rapport à la valeur initiale avant l'hémorragie. Il n'y avait aucun facteur de risque évident chez la majorité des patients.
- +Dissection des artères cervico-céphaliques
- +Au cours de l'utilisation post-marketing, des cas de dissection artérielle cervico-céphalique (p.ex. artère vertébrale, artère carotide), y compris des dissections multiples, ont été signalés dans les premiers jours suivant l'administration de Lemtrada ou plus tard dans le premier mois suivant la perfusion.L'ensemble des données disponibles ne permet pas de conclure sur l'existence d'un lien de causalité entre l'utilisation de Lemtrada et la survenue de cas d'accident vasculaire cérébral ou de dissection artérielle cervico-céphalique.
- +Éduquer les patients sur les symptômes de l'AVC et de la dissection artérielle cervico-céphalique (p. ex., carotide, vertèbre). Alerter les patients sur l'importance de consulter immédiatement un médecin si des symptômes d'AVC ou de dissection artérielle cervico-céphalique apparaissent.
- +Hémorragie alvéolaire pulmonaire
- +Les cas rapportés d'événements temporellement associés n'étaient pas liés à la maladie anti-MBG (syndrome de Goodpasteurs).
- +Thrombocytopénie
- +Une thrombocytopénie s'est produite dans les premiers jours suivant la perfusion (contrairement au PTI). Elle était souvent auto-limitante et relativement légère, bien que la gravité et l'issue aient été inconnues dans de nombreux cas.
-La plupart des patients inclus dans les études cliniques contrôlées ont reçu au moins une fois une prémédication par antihistaminiques et/ou antipyrétiques avant la perfusion de Lemtrada. Les patients peuvent toutefois présenter des RAP malgré une prémédication. Une surveillance des éventuelles RAP est recommandée pendant et jusqu'à deux heures après la perfusion de Lemtrada. En cas de survenue de RAP, un traitement symptomatique approprié doit être mis en œuvre. Si la perfusion n'est pas bien tolérée, sa durée peut être prolongée. En cas de réactions sévères, l'arrêt immédiat de la perfusion IV doit être envisagé. Au cours des études cliniques, les réactions anaphylactiques ou graves ayant nécessité l'arrêt du traitement ont été très rares. Les médecins traitants doivent connaître les antécédents cardiaques du patient, car les réactions liées à la perfusion peuvent aussi inclure des symptômes cardiaques tels qu'une tachycardie. Les médicaments et le matériel nécessaire à la prise en charge des réactions anaphylactiques ou graves doivent être disponibles.
- +La plupart des patients inclus dans les études cliniques contrôlées ont reçu au moins une fois une prémédication par antihistaminiques et/ou antipyrétiques avant la perfusion de Lemtrada. Les patients peuvent toutefois présenter des RAP malgré une prémédication. Une surveillance des éventuelles RAP est recommandée pendant et au moins deux heures après la perfusion de Lemtrada. Les médecins devraient informer les patients qu'une RAP peut survenir dans les 48 heures suivant la perfusion. Il est recommandé de surveiller les signes vitaux avant la perfusion et périodiquement pendant la perfusion. Un temps d'observation prolongé doit être envisagé, le cas échéant. En cas de réactions sévères, l'arrêt immédiat de la perfusion IV doit être envisagé. Au cours des études cliniques, les réactions anaphylactiques ou graves ayant nécessité l'arrêt du traitement ont été très rares.
- +Lemtrada doit être administré dans un hôpital disposant d'équipements et de personnel pour prendre en charge de façon appropriée les chocs anaphylactiques, les réactions sévères à la perfusion, les ischémies myocardiques, les infarctus du myocarde et les effets indésirables cérébrovasculaires.
- +Instructions de perfusion pour réduire les réactions graves temporairement associées à la perfusion de Lemtrada:
- +·Evaluations préalables à la perfusion:
- +·Réaliser un ECG et mesurer les signes vitaux (notamment la fréquence cardiaque et la pression artérielle) lors de la visite initiale. Réaliser des analyses biologiques (hémogramme avec formule leucocytaire, transaminases sériques, créatinine sérique, test de la fonction thyroïdienne et analyse d'urine avec microscopie).
- +·Pendant la perfusion:
- +·Réaliser une surveillance continue/fréquente (au moins toutes les heures) de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et de l'état clinique général des patients.
- +·En cas d'effet indésirable sévère
- +·Interrompre la perfusion.
- +·Evaluer médicalement le patient en fonction du profil d'effets indésirables de Lemtrada avant d'envisager la reprise du traitement.
- +·Fournir un traitement approprié s'il y a lieu.
- +·Envisager d'interrompre définitivement la perfusion de Lemtrada si le patient présente des symptômes cliniques suggérant le développement d'un effet indésirable sévère associé à la perfusion (ischémie myocardique, accident vasculaire cérébral hémorragique, dissection artérielle cervico-céphalique ou hémorragie alvéolaire pulmonaire).
- +·Après la perfusion:
- +·L'observation en vue de détecter d'éventuelles réactions à la perfusion est recommandée pendant au moins 2 heures après la perfusion de Lemtrada. Les patients présentant des symptômes cliniques suggérant le développement d'un effet indésirable sévère temporellement associé à la perfusion (ischémie myocardique, accident vasculaire cérébral hémorragique, dissection artérielle cervico-céphalique ou hémorragie alvéolaire pulmonaire) doivent être étroitement surveillés jusqu'à la disparition complète des symptômes.
- +La période d'observation doit être prolongée autant que nécessaire. Les patients doivent être informés du potentiel d'apparition tardive de réactions associées à la perfusion, et invités à signaler les symptômes et à consulter un service de soins approprié.
- +Lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH)
- +Au cours de l'utilisation post-marketing, des cas de LHH (y compris les cas mortels) ont été rapportés chez des patients traités par Lemtrada. La LHH est un syndrome potentiellement mortel d'activation immunitaire pathologique caractérisé par des signes cliniques et des symptômes d'inflammation systémique extrême. La LHH se caractérise par de la fièvre, une hépatomégalie et des cytopénies. Elle est associée à des taux de mortalité élevés si elle n'est pas reconnue et traitée tôt. Des symptômes ont été signalés dans les quelques mois à quatre ans suivant le début du traitement. Les patients doivent être informés des symptômes de la LHH et du délai d'apparition. Les patients qui développent des manifestations précoces d'activation immunitaire pathologique doivent être évalués immédiatement et un diagnostic de LHH doit être envisagé.
-Le taux annualisé cumulatif des infections était de 0,99 pendant le suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans) depuis la première exposition à Lemtrada, par rapport à 1,27 dans les essais cliniques contrôlés.
-Des infections graves par le virus varicelle-zona (VZV), incluant primo-infection (varicelle) et réactivation du VZV, ont été plus fréquentes chez les patients traités par Lemtrada 12 mg que chez ceux traités par IFNB-1a (0,4% vs 0%) dans les études cliniques. Des infections gynécologiques par le virus papilloma humain (VPH), avec dysplasie du col utérin, ont également été rapportées chez les patientes du groupe Lemtrada 12 mg (2%). Il est recommandé de réaliser un test de dépistage annuel du VPH chez les patientes.
- +Le taux annualisé cumulatif des infections était de 0,99 pendant le suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans) depuis la première exposition à Lemtrada, par rapport à 1,27 dans les essais cliniques contrôlés.Des infections graves par le virus varicelle-zona (VZV), incluant primo-infection (varicelle) et réactivation du VZV, ont été plus fréquentes chez les patients traités par Lemtrada 12 mg que chez ceux traités par IFNB-1a (0,4% vs 0%) dans les études cliniques. Des infections gynécologiques par le virus papilloma humain (VPH), avec dysplasie du col utérin, ont également été rapportées chez les patientes du groupe Lemtrada 12 mg (2%). Il est recommandé de réaliser un test de dépistage annuel du VPH chez les patientes.
-Des cas de listériose/méningite à Listeria ont été rapportés chez des patients traités par Lemtrada, généralement durant le premier mois de traitement. Si elle n'est pas traitée, l'infection par listeria peut conduire à une morbidité ou une mortalité importante. Afin de réduire le risque, les patients qui reçoivent Lemtrada doivent éviter d'ingérer de la viande crue ou pas assez cuite, des fromages à pâtes molles et des produits laitiers non pasteurisés pendant au moins un mois suite à la dernière injection de Lemtrada.
- +Des cas de listériose/méningite à Listeria ont été rapportés chez des patients traités par Lemtrada, généralement durant le premier mois de traitement. Si elle n'est pas traitée, l'infection par listeria peut conduire à une morbidité ou une mortalité importante. Afin de réduire le risque, les patients qui reçoivent Lemtrada doivent éviter d'ingérer de la viande crue ou pas assez cuite, des fromages à pâtes molles et des produits laitiers non pasteurisés pendant au moins un mois suite à la dernière perfusion de Lemtrada.
- +Leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP)
- +La leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) est une infection virale opportuniste du cerveau causée par le virus JC (JCV) qui ne survient généralement que chez les patients immunodéprimés et qui entraîne généralement la mort ou une invalidité grave. Les symptômes typiques associés à la LEMP sont divers, évoluent au cours des jours ou des semaines et comprennent une faiblesse progressive d'un côté du corps ou une maladresse des membres, une perturbation de la vision et des changements dans la pensée, la mémoire et l'orientation menant à la confusion et aux changements de personnalité.
- +Aucun cas de LEMP n'a été signalé dans les études cliniques sur l'alemtuzumab chez les patients atteints de sclérose en plaques. La LEMP a été rapportée dans le contexte post-marketing chez des patients présentant d'autres facteurs de risque, en particulier un traitement antérieur avec des produits de SEP associés à la LEMP.
- +Les résultats de l'IRM peuvent être apparents avant les signes ou symptômes cliniques. Des cas de LEMP, diagnostiqués sur la base des résultats de l'IRM et de la détection d'ADN JCV dans le liquide céphalorachidien en l'absence de signes ou symptômes cliniques spécifiques à la LEMP, ont été signalés chez des patients traités avec d'autres médicaments contre la SEP associés à la LEMP. Beaucoup de ces patients sont devenus par la suite symptomatiques de la LEMP. Par conséquent, la surveillance par IRM, y compris avant l'initiation de Lemtrada, pour les signes qui peuvent être compatibles avec la LEMP peut être utile, et tout résultat suspect devrait conduire à une enquête plus approfondie pour permettre un diagnostic précoce de la LEMP, le cas échéant. Après l'arrêt d'un autre médicament contre la SEP associé à la LEMP, une mortalité et une morbidité liées à la LEMP plus faibles ont été rapportées chez des patients initialement asymptomatiques au moment du diagnostic par rapport aux patients qui présentaient des signes et symptômes cliniques caractéristiques au moment du diagnostic. On ne sait pas si ces différences sont dues à une détection précoce et à l'arrêt du traitement de la SEP ou à des différences de maladie chez ces patients.
-·Numération formule sanguine et plaquettaire (avant l'instauration du traitement puis tous les mois)
- +·Numération formule sanguine et plaquettaire avec transaminases sériques (avant l'instauration du traitement puis tous les mois)
-Des événements auto-immuns comprenant neutropénie, anémie hémolytique (dont un cas fatal), hémophilie acquise, maladie des anticorps anti-MBG (syndrome de Goodpasture) et troubles thyroïdiens ont été rapportés chez des patients traités par alemtuzumab. Des phénomènes auto-immuns graves et parfois fatals, tels que anémie hémolytique auto-immune, thrombopénie auto-immune, anémie aplasique, syndrome de Guillain-Barré et polyradiculonévrite chronique inflammatoire démyélinisante, ont été rapportés chez les patients traités par alemtuzumab, mais non atteints de SEP. Un test de Coombs positif a été observé chez un patient traité par alemtuzumab en oncologie. Un décès à la suite d'une transfusion dans le cadre d'une réaction du greffon contre l'hôte a été rapporté avec l'alemtuzumab.
- +Des événements auto-immuns comprenant neutropénie, anémie hémolytique (dont un cas fatal), hémophilie acquise, maladie des anticorps anti-MBG (syndrome de Goodpasture) et troubles thyroïdiens ont été rapportés chez des patients traités par alemtuzumab. Des phénomènes auto-immuns graves et parfois fatals, tels que: anémie hémolytique auto-immune, thrombopénie auto-immune, anémie aplasique, syndrome de Guillain-Barré et polyradiculonévrite chronique inflammatoire démyélinisante, ont été rapportés chez les patients traités par alemtuzumab, mais non atteints de SEP. Un test de Coombs positif a été observé chez un patient traité par alemtuzumab en oncologie. Un décès à la suite d'une transfusion dans le cadre d'une réaction du greffon contre l'hôte a été rapporté avec l'alemtuzumab.
-Grossesse/Allaitement
- +Grossesse, allaitement
-La sécurité d'emploi a été évaluée chez 1'486 patients traités par Lemtrada (12 mg ou 24 mg) selon une analyse poolée des études cliniques contrôlées dans la SEP avec un suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans), cette population correspond à 8'635 années-patients de suivi de sécurité d'emploi.
- +La sécurité d'emploi a été évaluée chez 1 486 patients traités par Lemtrada (12 mg ou 24 mg) selon une analyse poolée des études cliniques contrôlées dans la SEP avec un suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans), cette population correspond à 8 635 années-patients de suivi de sécurité d'emploi.
-Classe de systèmes d'organes Très fréquents (≥1/10) Fréquents (≥1/100, <1/10) Peu fréquents (≥1/1'000, <1/100) Très rare (<1/10'000)
- +Classe de systèmes d'organes Très fréquents (≥1/10) Fréquents (≥1/100, <1/10) Peu fréquents (≥1/1'000, <1/100) Cas isolés informations issues des données postmarketing
-Affections hématologiques et du système lymphatique Lymphopénie (32,8%), leucopénie (14,8%) Lymphadénopathie, purpura thrombopénique immunologique, thrombopénie, hausse de la numération leucocytaire, anémie, diminution de l'hématocrite, neutrophilie, hausse de la numération des éosinophiles, monocytose, hausse de la numération lymphocytaire
-Affections du système immunitaire Syndrome de libération des cytokines Hypersensibilité
- +Affections hématologiques et du système lymphatique Lymphopénie (32,8%), leucopénie (14,8%) Lymphadénopathie, purpura thrombopénique immunologique, thrombopénie, hausse de la numération leucocytaire, anémie, diminution de l'hématocrite, neutrophilie, hausse de la numération des éosinophiles, monocytose, hausse de la numération lymphocytaire Cas de neutropénie sévère (y compris mortelle) Hémophilie A acquise
- +Affections du système immunitaire Syndrome de libération des cytokines Hypersensibilité Lymphohistiocytose hémophagocytaire
-Affections cardiaques Tachycardie* (10,8%) Bradycardie*, palpitations
-Affections vasculaires Bouffées vasomotrices* (11,8%) Hypotension*, hypertension
- +Affections cardiaques Tachycardie* (10,8%) Bradycardie*, palpitations Ischémie myocardique* Infarctus du myocarde*
- +Affections vasculaires Bouffées vasomotrices* (11,8%) Hypotension*, hypertension Accident vasculaire cérébral (AVC)* Dissection artérielle cervico-céphalique* Hémorragie alvéolaire pulmonaire*
-Affections hépatobiliaires Hausse de l'aspartate aminotransférase (ASAT), hausse de l'alanine aminotransférase (ALAT) Cholécystite aiguë
- +Affections hépatobiliaires Hausse de l'aspartate aminotransférase (ASAT), hausse de l'alanine aminotransférase (ALAT) Cholécystite aiguë Hépatite auto-immune
-Lésions, intoxications et complications liées aux procédures Contusions, réaction liée à la perfusion
- +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures d'intervention Contusions, réaction liée à la perfusion
-Code ATC: L04AA34
- +Code ATC
- +L04AA34
-Patients avec des lésions rehaussées par le gadolinium à 2 ans (%) 15,4 27,0
- +Patients avec des lésions rehaussées par le gadolinium à 2 ans (%) 15,4 27,0
-Patients avec de nouvelles lésions hypointenses en T1 à 2 ans (%) 24,0 31,4
- +Patients avec de nouvelles lésions hypointenses en T1 à 2 ans (%) 24,0 31,4
-Modification de l'atrophie cérébrale à 2 ans par rapport à l'inclusion (%) -0,867 -1,488
- +Modification de l'atrophie cérébrale à 2 ans par rapport à l'inclusion (%) -0,867 -1,488
-Handicap (aggravation du handicap confirmée ≥6 mois; co-critère d'évaluation principal) 2
- +Handicap (aggravation du handicap confirmée ≥6 mois; co-critère d'évaluation principal)2
- +Dans le sous-groupe de patients atteints de SEP-RR avec 2 rechutes ou plus au cours de l'année précédente et au moins 1 lésion T1 rehaussée par Gd au départ, le taux de rechute annualisé était de 0,26 (IC à 95%: 0,20, 0,34) dans le groupe traité par Lemtrada (n = 205) et 0,51 (IC à 95%: 0,40, 0,64) dans le groupe IFNB-1a (n = 102) (p <0,0001). Cette analyse comprend uniquement les données des études de phase 3 (CAMMS324 et CAMMS323) en raison des différences dans les algorithmes d'acquisition d'IRM entre les études de phase 2 et de phase 3. Ces résultats ont été obtenus à partir d'une analyse post hoc et doivent être interprétés avec prudence.
-b.a présenté deux lésions uniques ou plus dans l'imagerie (IRM) du cerveau ou de la moelle épinière sur une durée d'un an, composé d'une combinaison des éléments suivants:• Lésion(s) réhaussée(s) par le gadolinium (en général ≥3 mm dans chaque dimension)• Nouvelles lésions ou lésions élargies en T2 (en général ≥3 mm dans chaque dimension ou accroissement ≥3 mm
- +b.a présenté deux lésions uniques ou plus dans l'imagerie (IRM) du cerveau ou de la moelle épinière sur une durée d'un an, composé d'une combinaison des éléments suivants:
- +·Lésion(s) réhaussée(s) par le gadolinium (en général ≥3 mm dans chaque dimension)
- +·Nouvelles lésions ou lésions élargies en T2 (en général ≥3 mm dans chaque dimension ou accroissement ≥3 mm
-Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque d'immunogénicité. Les données correspondent au pourcentage de patients dont les tests par immunoadsorption lié aux enzymes (ELISA) ont été positifs aux anticorps anti-alemtuzumab et confirmés par un test de liaison compétitive. Les échantillons positifs ont été évalués afin de détecter des signes d'inhibition in vitro par cytométrie de flux. Les patients inclus dans les études cliniques contrôlées dans la SEP avaient des échantillons sanguins prélevés aux mois 1, 3 et 12 après chaque cycle de traitement afin de doser les anticorps anti-alemtuzumab. Environ 85% des patients sous Lemtrada ont obtenu des résultats positifs aux anticorps anti-alemtuzumab pendant l'étude, >90% d'entre eux ont présenté également un résultat positif aux anticorps inhibiteurs de la liaison avec Lemtrada in vitro. Lorsque des anticorps anti-alemtuzumab étaient détectés, ils se formaient dans les 15 mois suivant l'exposition initiale. Au cours de deux cycles de traitement, aucune corrélation n'a été établie entre la présence d'anticorps anti-alemtuzumab ou d'anticorps inhibiteurs anti-alemtuzumab et une diminution de l'efficacité ou l'apparition d'effets indésirables, notamment de réactions liées à la perfusion. La présence d'anticorps anti-alemtuzumab de titre élevé observée chez certains patients a été associée à une déplétion lymphocytaire incomplète suite à un troisième ou quatrième cycle de traitement. Toutefois, il n'y avait pas d'impact évident des anticorps antialemtuzumab sur l'efficacité clinique ou le profil de sécurité de Lemtrada.
- +Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque d'immunogénicité. Les données correspondent au pourcentage de patients dont les tests par immunoadsorption lié aux enzymes (ELISA) ont été positifs aux anticorps anti-alemtuzumab et confirmés par un test de liaison compétitive. Les échantillons positifs ont été évalués afin de détecter des signes d'inhibition in vitro par cytométrie de flux. Les patients inclus dans les études cliniques contrôlées dans la SEP avaient des échantillons sanguins prélevés aux mois 1, 3 et 12 après chaque cycle de traitement afin de doser les anticorps anti-alemtuzumab. Environ 85% des patients sous Lemtrada ont obtenu des résultats positifs aux anticorps anti-alemtuzumab pendant l'étude, >90% d'entre eux ont présenté également un résultat positif aux anticorps inhibiteurs de la liaison avec Lemtrada in vitro. Lorsque des anticorps anti-alemtuzumab étaient détectés, ils se formaient dans les 15 mois suivant l'exposition initiale. Au cours de deux cycles de traitement, aucune corrélation n'a été établie entre la présence d'anticorps anti-alemtuzumab ou d'anticorps inhibiteurs anti-alemtuzumab et une diminution de l'efficacité ou l'apparition d'effets indésirables, notamment de réactions liées à la perfusion. La présence d'anticorps anti-alemtuzumab de titre élevé observée chez certains patients a été associée à une déplétion lymphocytaire incomplète suite à un troisième ou quatrième cycle de traitement. Toutefois, il n'y avait pas d'impact évident des anticorps anti-alemtuzumab sur l'efficacité clinique ou le profil de sécurité de Lemtrada.
-Les propriétés pharmacocinétiques de Lemtrada ont été établies chez un total de 216 patients atteints de SEP récurrente-rémittente ayant reçu des perfusions intraveineuses de 12 mg/jour ou 24 mg/jour pendant 5 jours consécutifs, puis pendant 3 jours consécutifs 12 mois après le cycle de traitement initial. Les concentrations sériques augmentent après chaque dose consécutive dans un même cycle de traitement, les concentrations maximales sont observées après la dernière perfusion d'un cycle. Les concentrations sériques en médicament sont légèrement supérieures ou inférieures au seul de détection environ 30 jours après chaque cycle de traitement.
- +Les propriétés pharmacocinétiques de Lemtrada ont été établies chez un total de 216 patients atteints de SEP récurrente-rémittente ayant reçu des perfusions intraveineuses de 12 mg/jour ou 24 mg/jour pendant 5 jours consécutifs, puis pendant 3 jours consécutifs 12 mois après le cycle de traitement initial. Les concentrations sériques augmentent après chaque dose consécutive dans un même cycle de traitement, les concentrations maximales sont observées après la dernière perfusion d'un cycle. Les concentrations sériques en médicament sont légèrement supérieures ou inférieures au seuil de détection environ 30 jours après chaque cycle de traitement.
-sanofi-aventis (suisse) sa, 1214 Vernier/GE.
- +sanofi-aventis (suisse) sa, 1214 Vernier/GE
-Octobre 2018.
- +Juin 2020
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