42 Changements de l'information professionelle Lemtrada 10 mg/ml |
-Principe actif
- +Principes actifs
-Le traitement par Lemtrada peut entraîner la formation d'auto-anticorps et augmenter le risque de pathologies auto-immunes, qui peut être grave et mettre la vie en danger. Les pathologies auto-immunes signalées, comprennent notamment des troubles thyroïdiens, un purpura thrombopénique immunologique (PTI), ou, dans de rares cas, des néphropathies (p.ex. maladie des anticorps anti-membrane basale glomérulaire (syndrome de Goodpasture)), une hépatite auto-immune (HAI), et une hémophilie A acquise. Dans le contexte post-marketing, des patients développant de multiples troubles auto-immuns après traitement par Lemtrada ont été observés. Les patients qui développent une auto-immunité doivent être évalués pour d'autres affections auto-immunes. Les patients et les médecins doivent être informés du potentiel d'apparition ultérieure de troubles auto-immuns après la période de surveillance de 48 mois.
- +Le traitement par Lemtrada peut entraîner la formation d'auto-anticorps et augmenter le risque de pathologies auto-immunes, qui peut être grave et mettre la vie en danger. Les pathologies auto-immunes signalées, comprennent notamment des troubles thyroïdiens, un purpura thrombopénique immunologique (PTI), ou, dans de rares cas, des néphropathies (p.ex. maladie des anticorps anti-membrane basale glomérulaire (syndrome de Goodpasture)), une hépatite auto-immune (HAI), une hémophilie A acquise, et un purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT). Dans le contexte post-marketing, des patients développant de multiples troubles auto-immuns après traitement par Lemtrada ont été observés. Les patients qui développent une auto-immunité doivent être évalués pour d'autres affections auto-immunes. Les patients et les médecins doivent être informés du potentiel d'apparition ultérieure de troubles auto-immuns après la période de surveillance de 48 mois.
-Les troubles thyroïdiens représentent un risque particulier chez la femme enceinte (cf. «Grossesse/Allaitement»).
- +Les troubles thyroïdiens représentent un risque particulier chez la femme enceinte (cf. «Grossesse, Allaitement»).
- +Purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT)
- +Lors de l'utilisation post-commercialisation, le PTT, qui peut être mortel, a été signalé chez des patients traités par Lemtrada. Le PTT est une affection grave qui nécessite une évaluation et un traitement urgents. Le PTT peut être caractérisé par une thrombocytopénie (provoquant un purpura et des ecchymoses), une anémie hémolytique microangiopathique, des symptômes neurologiques (e.g. confusion, coma, convulsions, céphalées, nausées, troubles du langage, hémiparésie, troubles visuels, paresthésies), de la fièvre, des ischémies cardiaques et une insuffisance rénale. Le PTT est associé à des taux élevés de morbidité et de mortalité s'il n'est pas reconnu et traité précocement.
- +
-Au cours de l'utilisation post-marketing, des cas graves et potentiellement mortels d'accident vasculaire cérébral (y compris des accidents ischémiques et hémorragiques) ont été rapportés, dont certains sont survenus dès les 3 premiers jours suivant l'administration de Lemtrada.Chez les patients dont la documentation était disponible, il a été noté une augmentation de la pression artérielle par rapport à la valeur initiale avant l'hémorragie. Il n'y avait aucun facteur de risque évident chez la majorité des patients.
- +Au cours de l'utilisation post-marketing, des cas graves et potentiellement mortels d'accident vasculaire cérébral (y compris des accidents ischémiques et hémorragiques) ont été rapportés, dont certains sont survenus dès les 3 premiers jours suivant l'administration de Lemtrada.
- +Chez les patients dont la documentation était disponible, il a été noté une augmentation de la pression artérielle par rapport à la valeur initiale avant l'hémorragie. Il n'y avait aucun facteur de risque évident chez la majorité des patients.
-Au cours de l'utilisation post-marketing, des cas de dissection artérielle cervico-céphalique (p.ex. artère vertébrale, artère carotide), y compris des dissections multiples, ont été signalés dans les premiers jours suivant l'administration de Lemtrada ou plus tard dans le premier mois suivant la perfusion. L'ensemble des données disponibles ne permet pas de conclure sur l'existence d'un lien de causalité entre l'utilisation de Lemtrada et la survenue de cas d'accident vasculaire cérébral ou de dissection artérielle cervico-céphalique.
- +Au cours de l'utilisation post-marketing, des cas de dissection artérielle cervico-céphalique (p.ex. artère vertébrale, artère carotide), y compris des dissections multiples, ont été signalés dans les premiers jours suivant l'administration de Lemtrada ou plus tard dans le premier mois suivant la perfusion.
- +L'ensemble des données disponibles ne permet pas de conclure sur l'existence d'un lien de causalité entre l'utilisation de Lemtrada et la survenue de cas d'accident vasculaire cérébral ou de dissection artérielle cervico-céphalique.
-Le taux annualisé cumulatif des infections était de 0,99 pendant le suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans) depuis la première exposition à Lemtrada, par rapport à 1,27 dans les essais cliniques contrôlés.Des infections graves par le virus varicelle-zona (VZV), incluant primo-infection (varicelle) et réactivation du VZV, ont été plus fréquentes chez les patients traités par Lemtrada 12 mg que chez ceux traités par IFNB-1a (0,4% vs 0%) dans les études cliniques. Des infections gynécologiques par le virus papilloma humain (VPH), avec dysplasie du col utérin, ont également été rapportées chez les patientes du groupe Lemtrada 12 mg (2%). Il est recommandé de réaliser un test de dépistage annuel du VPH chez les patientes.
- +Le taux annualisé cumulatif des infections était de 0,99 pendant le suivi médian de 6,1 ans (maximum 12 ans) depuis la première exposition à Lemtrada, par rapport à 1,27 dans les essais cliniques contrôlés.
- +Des infections graves par le virus varicelle-zona (VZV), incluant primo-infection (varicelle) et réactivation du VZV, ont été plus fréquentes chez les patients traités par Lemtrada 12 mg que chez ceux traités par IFNB-1a (0,4% vs 0%) dans les études cliniques. Des infections gynécologiques par le virus papilloma humain (VPH), avec dysplasie du col utérin, ont également été rapportées chez les patientes du groupe Lemtrada 12 mg (2%). Il est recommandé de réaliser un test de dépistage annuel du VPH chez les patientes.
-Des infections dues au virus d'Epstein-Barr (VEB), avec des cas d'hépatite grave et parfois mortelle associée au VEB, ont été signalées chez des patients traités par Lemtrada.
- +Des infections dues au virus d'Epstein-Barr (VEB) pouvant entrainer notamment des cas d'hépatites graves et parfois mortelles ont été signalés chez les patients traités par Lemtrada.
-Des événements auto-immuns comprenant neutropénie, anémie hémolytique (dont un cas fatal), hémophilie acquise, maladie des anticorps anti-MBG (syndrome de Goodpasture) et troubles thyroïdiens ont été rapportés chez des patients traités par alemtuzumab. Des phénomènes auto-immuns graves et parfois fatals, tels que: anémie hémolytique auto-immune, thrombopénie auto-immune, anémie aplasique, syndrome de Guillain-Barré et polyradiculonévrite chronique inflammatoire démyélinisante, ont été rapportés chez les patients traités par alemtuzumab, mais non atteints de SEP. Un test de Coombs positif a été observé chez un patient traité par alemtuzumab en oncologie. Un décès à la suite d'une transfusion dans le cadre d'une réaction du greffon contre l'hôte a été rapporté avec l'alemtuzumab.
- +Des événements auto-immuns comprenant neutropénie, anémie hémolytique (dont un cas fatal), hémophilie acquise, maladie des anticorps anti-MBG (syndrome de Goodpasture) et troubles thyroïdiens ont été rapportés chez des patients traités par alemtuzumab. Des phénomènes auto-immuns graves et parfois fatals, tels que anémie hémolytique auto-immune, thrombopénie auto-immune, anémie aplasique, syndrome de Guillain-Barré et polyradiculonévrite chronique inflammatoire démyélinisante, ont été rapportés chez les patients traités par alemtuzumab, mais non atteints de SEP. Un test de Coombs positif a été observé chez un patient traité par alemtuzumab en oncologie. Un décès à la suite d'une transfusion dans le cadre d'une réaction du greffon contre l'hôte a été rapporté avec l'alemtuzumab.
-Classe de systèmes d'organes Très fréquents (≥1/10) Fréquents (≥1/100, <1/10) Peu fréquents (≥1/1'000, <1/100) Cas isolés informations issues des données postmarketing
- +Classe de systèmes d'organes Très fréquents (≥1/10) Fréquents (≥1/100, <1/10) Peu fréquents (≥1/1'000, <1/100) Cas isolés informations issues des données postmarketing
-Affections hématologiques et du système lymphatique Lymphopénie (32,8%), leucopénie (14,8%) Lymphadénopathie, purpura thrombopénique immunologique, thrombopénie, hausse de la numération leucocytaire, anémie, diminution de l'hématocrite, neutrophilie, hausse de la numération des éosinophiles, monocytose, hausse de la numération lymphocytaire Cas de neutropénie sévère (y compris mortelle) Hémophilie A acquise
- +Affections hématologiques et du système lymphatique Lymphopénie (32,8%), leucopénie (14,8%) Lymphadénopathie, purpura thrombopénique immunologique (PTI) , thrombopénie, hausse de la numération leucocytaire, anémie, diminution de l'hématocrite, neutrophilie, hausse de la numération des éosinophiles, monocytose, hausse de la numération lymphocytaire Cas de neutropénie sévère (y compris mortelle) Hémophilie A acquise purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT)
-Chez les patients qui ont reçu des cycles de traitement supplémentaires dans le cadre de l'étude d'extension de 4 ans, on a observé une différence numérique du faible risque total d'infections graves par rapport aux patients sans traitement supplémentaire (taux 0,027 vs. 0,012). Ces infections impliquaient différents organes et/ou pathogènes; aucune tendance n'a été observée.
-L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +Chez les patients qui ont reçu des cycles de traitement supplémentaires dans le cadre de l'étude d'extension de 4 ans, on a observé une différence numérique du faible risque total d'infections graves par rapport aux patients sans traitement supplémentaire (taux 0,027 vs. 0,012). Ces infections impliquaient différents organes et/ou pathogènes; aucune tendance n'a été observée. L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Les études 1 et 2 (CAMMS323/CARE-MS I menée chez des patients non pré-traités et CAMMS32400507/CARE-MS II menée chez des patients avec une réponse insuffisante au traitement précédent) ont inclus des patients avec une SEP rémittente-récurrente active ayant eu moins deux poussées cliniques au cours des 2 années précédentes. En cas de suspicion de poussée, des examens neurologiques étaient effectués toutes les 12 semaines. Une évaluation IRM était réalisée une fois par an. La durée d'observation était de 2 ans. Dans les deux études, les patients ont été randomisés pour recevoir soit Lemtrada 12 mg/jour sous forme de perfusion IV une fois par jour pendant 5 jours au mois 0 et pendant 3 jours au mois 12 (le groupe 12 mg) soit un IFNB-1a 44 µg sous forme d'injections SC effectuées trois fois par semaine. L'étude 2 comprenait en plus un bras de traitement exploratoire avec Lemtrada 24 mg/jour sous forme de perfusion IV une fois par jour pendant 5 jours au mois 0 et pendant 3 jours au mois 12 (le groupe 24 mg). Le critère d'évaluation principal des études 1 et 2 était le taux annualisé de poussées (TAP) sur 2 ans et le délai d'aggravation confirmée du handicap (CDW, en anglais «confirmed disability worsening»), définie comme une augmentation confirmée à 6 mois d'au moins 1 point du score EDSS (Expanded Disability Status Scale) pour un score EDSS initial ≥1,0 (augmentation de 1,5 point chez les patients présentant un score EDSS initial de 0).
- +Les études 1 et 2 (CAMMS323/CARE-MS I menée chez des patients non pré-traités et CAMMS32400507/CARE-MS II menée chez des patients avec une réponse insuffisante au traitement précédent) ont inclus des patients avec une SEP rémittente-récurrente active ayant eu moins deux poussées cliniques au cours des 2 années précédentes. Des examens neurologiques étaient effectués toutes les 12 semaines et en cas de suspicion de poussée. Une évaluation IRM était réalisée une fois par an. La durée d'observation était de 2 ans. Dans les deux études, les patients ont été randomisés pour recevoir soit Lemtrada 12 mg/jour sous forme de perfusion IV une fois par jour pendant 5 jours au mois 0 et pendant 3 jours au mois 12 (le groupe 12 mg) soit un IFNB-1a 44 µg sous forme d'injections SC effectuées trois fois par semaine. L'étude 2 comprenait en plus un bras de traitement exploratoire avec Lemtrada 24 mg/jour sous forme de perfusion IV une fois par jour pendant 5 jours au mois 0 et pendant 3 jours au mois 12 (le groupe 24 mg). Le critère d'évaluation principal des études 1 et 2 était le taux annualisé de poussées (TAP) sur 2 ans et le délai d'aggravation confirmée du handicap (CDW, en anglais «confirmed disability worsening»), définie comme une augmentation confirmée à 6 mois d'au moins 1 point du score EDSS (Expanded Disability Status Scale) pour un score EDSS initial ≥1,0 (augmentation de 1,5 point chez les patients présentant un score EDSS initial de 0).
-Évaluateur pour les patients avec une aggravation du handicap confirmée à 6 mois (IC à 95%) 8,00 (5,66; 11,24) 11,12 (7,32; 16,71)
- +Estimation des patients avec une aggravation du handicap confirmée à 6 mois (IC à 95%) 8,00 (5,66; 11,24) 11,12 (7,32; 16,71)
-Évaluateur (IC à 95%) 77,59 (72,87; 81,60) 58,69 (51,12; 65,50)
- +Estimation (IC à 95%) 77,59 (72,87; 81,60) 58,69 (51,12; 65,50)
-Évaluateur (IC à 95%) -0,14 (-0,25; -0,02) -0,14 (-0,29; 0,01)
- +Estimation (IC à 95%) -0,14 (-0,25; -0,02) -0,14 (-0,29; 0,01)
-Évaluateur pour les patients avec une aggravation du handicap confirmée à 6 mois (IC à 95%) 12,71 (9,89; 16,27) 21,13 (15,95; 27,68)
- +Estimation des patients avec une aggravation du handicap confirmée à 6 mois (IC à 95%) 12,71 (9,89; 16,27) 21,13 (15,95; 27,68)
-Évaluateur (IC à 95%) 65,38 (60,65; 69,70) 46,70 (39,53; 53,54)
- +Estimation (IC à 95%) 65,38 (60,65; 69,70) 46,70 (39,53; 53,54)
-Évaluateur pour les patients avec une amélioration du handicap confirmée à 6 mois (IC à 95%) 28,82 (24,18; 34,13) 12,93 (8,34; 19,77)
- +Estimation des patients avec une amélioration du handicap confirmée à 6 mois (IC à 95%) 28,82 (24,18; 34,13) 12,93 (8,34; 19,77)
-L'alemtuzumab dilué peut être conservé à température ambiante (15 °C - 25 °C) ou au réfrigérateur (2 °C - 8 °C).
- +L'alemtuzumab dilué peut être conservé à température ambiante (15°C - 25°C) ou au réfrigérateur (2°C - 8°C).
-Conserver au réfrigérateur (2 °C - 8 °C).
- +Conserver au réfrigérateur (2°C - 8°C).
-Janvier 2021.
- +Juillet 2021
|
|