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Accueil - Information professionnelle sur Doloran 500 mg - Changements - 06.08.2019
74 Changements de l'information professionelle Doloran 500 mg
  • -Traitement contre les douleurs d'une intensité faible à moyenne (maux de tête, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs pendant la menstruation, douleurs après blessures, douleurs lors de refroidissements).
  • +Traitement contre les douleurs d'une intensité faible à modérée (maux de tête, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs pendant la menstruation, douleurs après blessures, douleurs lors de refroidissements).
  • -La dose quotidienne maximale de 4000 mg de paracétamol ne doit pas être dépassée. La dose quotidienne maximale pour les enfants âgés de 9 à 12 ans est de 2000 mg.
  • -Afin d'éviter tout risque de surdosage, il faut s'assurer que les médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol. La durée maximale d'utilisation continue pour les enfants de 9 à 12 ans sans consultation médicale est de 3 jours.
  • +Il ne faut pas dépasser la dose quotidienne maximale de 4000 mg de paracétamol. La dose quotidienne maximale pour les enfants âgés de 9 à 12 ans est de 2000 mg.
  • +Pour prévenir le risque de surdosage, il faut s'assurer que les autres médicaments absorbés ne contiennent pas de paracétamol. La durée d'utilisation continue maximale pour les enfants de 9 à 12 ans sans consultation médicale est de 3 jours.
  • -Age Poids Dose unitaire recommandée Dose journalière maximale
  • -9 à 12 ans 30 à 40 kg 400 à 600 mg soit 1 comprimé par prise 2 g soit 4 comprimés
  • ->12 ans et adultes >40 kg 500 à 1000 mg soit 1 à 2 comprimé(s) par prise 4 g soit 8 comprimés
  • +Poids (Age) Dose unitaire recommandée Dose journalière maximale
  • +30 à 40 kg (9 à 12 ans) 400 à 600 mg soit 1 comprimé par prise 2 g soit 4 comprimés
  • +>40 kg (>12 ans et adultes) 500 à 1000 mg soit 1 à 2 comprimé(s) par prise 4 g soit 8 comprimés
  • -Respecter un intervalle de 4 à 8 h entre chaque prise.
  • +Respecter un intervalle de 4 à 8 h (adultes) ou 6 à 8 h (enfants) entre chaque prise.
  • -Patients pédiatriques de moins de 9 ans: Les comprimés Doloran 500 mg ne sont pas indiqués chez les enfants de moins de 9 ans. Pour cette tranche d'âge, des présentations contenant une dose de principe actif plus faible sont disponibles.
  • -Patients âgés: normalement, aucune adaptation posologique n'est requise (voir Pharmacocinétique pour certains groupes de patients).
  • -Troubles hépatiques: chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier une insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, déficit d'alimentation chronique (faible réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g (voir aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Patients âgés: normalement, aucune adaptation posologique n'est requise (cf «Pharmacocinétique pour certains groupes de patients»).
  • +Troubles hépatiques: chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier une insuffisance hépatocellulaire légère à modérée, alcoolisme chronique, déficit d'alimentation chronique (faibles réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, ainsi que dans les patients adultes souffrant de cachexie la dose doit être réduite ou l'intervalle entre les doses étendu. La dose quotidienne ne doit pas dépasser 2 g (cf aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Doloran 500 mg est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (cf. «Contre-indications»).
  • +
  • -cl 10-50 ml/min 6 heures
  • +cl 10 à 50 ml/min 6 heures
  • -·Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées (p.ex. propacétamol) ou à un des excipients selon la composition (voir rubrique «Composition»).
  • -·Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë ou maladie hépatique décompensée active.
  • +·Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées (p.ex. propacétamol) ou à un des excipients selon la composition (cf. «Composition»).
  • +·Troubles fonctionnels hépatiques graves (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë ou maladie hépatique décompensée active.
  • -Une consultation médicale est nécessaire avant le début du traitement dans les cas suivants:
  • -·Insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min)
  • -·Insuffisance hépatique
  • -·Carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique)
  • -·prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs des enzymes hépatiques
  • -·anorexie, boulimie, cachexie, malnutrition chronique, carence alimentaire (faibles réserves de glutathion hépatique)
  • -·déshydratation, hypovolémie
  • +Dans les cas suivants, une consultation médicale est requise avant le début du traitement:
  • +·Insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min), voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»;
  • +·Insuffisance hépatique légère à modérée, voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»;
  • +·Déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique);
  • +·Prise concomitante de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d'inducteurs des enzymes hépatiques
  • +·Anorexie, boulimie, cachexie, malnutrition chronique, carence alimentaire, septicémie (faibles réserves de glutathion hépatique) voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»;
  • +·Déshydratation, hypovolémie
  • -La prudence est de rigueur en cas de surconsommation d'alcool (aiguë et chronique). L'alcool peut potentialiser la toxicité hépatique du paracétamol, en particulier lors de carence alimentaire simultanée ou de la malnutrition. Dans de tels cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà conduire à des lésions hépatiques.
  • -Il faut attirer l'attention des patients ou des parents d'enfants sur le fait que l'on ne doit pas prendre régulièrement des analgésique de manière prolongée sans prescription médicale et que si l'enfant présente une forte fièvre ou une détérioration de son état de santé, il est nécessaire de consulter rapidement son médecin traitant. En cas de douleurs persistantes, il devra consulter un médecin.
  • -La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas de prise concomitante de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
  • -Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition des maux de tête qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise d' analgésiques et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
  • +La prudence s'impose lors de la surconsommation d'alcool. L'alcool peut accroître la toxicité hépatique du paracétamol, en particulier lors de carence alimentaire simultanée ou de la malnutrition. Dans de tels cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà conduire à des lésions hépatiques.
  • +Le patient doit être mis en garde contre l'absorption régulière et prolongée d'analgésiques sans prescription médicale. En cas de douleurs persistantes, il devra consulter un médecin.
  • +Il faut signaler aux parents d'enfants qu'il ne faut pas prendre des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale et que si l'enfant présente une forte fièvre ou une détérioration de son état de santé, il est nécessaire de consulter rapidement un médecin.
  • +Il faudra signaler au patient que l'absorption chronique d'analgésiques peut provoquer des céphalées qui peuvent nécessiter la prise de nouveaux analgésiques à leur tour générateurs de céphalées (céphalées dues aux analgésiques).
  • +L'absorption prolongée d'analgésiques, surtout en cas de prise concomitante de plusieurs principes actifs analgésiques, peut entraîner une lésion rénale irréversible avec risque d'une insuffisance rénale terminale (néphropathie due aux analgésiques).
  • -Les médicaments inducteurs d'enzymes comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, HIN) et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • +Les médicaments inducteurs d'enzymes comme le phénobarbital, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, HIN) et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol. Faire preuve de prudence en cas d'administration concomitante de paracétamol.
  • +Phénytoïne: la prise concomitante peut réduire l'efficacité du paracétamol et, par une augmentation des métabolites toxiques du paracétamol, augmenter le risque d'hépatotoxicité. Les patients traités par phénytoïne doivent éviter une prise excessive et/ou chronique de paracétamol. Les patients doivent être surveillés pour déceler d'éventuels signes d'hépatotoxicité.
  • -Les préparations qui ralentissent la vidange gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse d'absorption.
  • -Les préparations qui accélèrent la vidange gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse d'absorption.
  • -Chloramphénicol: la demi-vie d'élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le
  • -paracétamol.
  • -Salicylamide: le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et accroît la formation de métabolites hépatotoxiques.
  • +Les agents qui ralentissent l'évacuation gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse de résorption.
  • +Les agents qui accélèrent l'évacuation gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse de résorption.
  • +Chloramphénicol: Le paracétamol multiplie par cinq la demi-vie d'élimination du chloramphénicol.
  • +Salicylamide: le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et multiplie la production de métabolites hépatotoxiques.
  • -Probénécide: le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l'acide glucuronique, d'où une clairance réduite du paracétamol. En cas d'administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
  • -Cholestyramine: la cholestyramine réduit l'absorption du paracétamol.
  • -L'effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d'utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n'ont pas d'effet significatif. Il n'existe pas de données concernant l'interaction entre le paracétamol et les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
  • +Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l'acide glucuronique, ce qui réduit environ de moitié la clairance du paracétamol. En cas de prise concomitante, réduire la dose de paracétamol.
  • +La cholestyramine réduit l'absorption du paracétamol.
  • +Anticoagulants: L'effet anticoagulant de la warfarine et d'autres coumarines peut être renforcé en cas d'absorption quotidienne prolongée de paracétamol, ce qui augmente le risque d'hémorragies. Il faut surveiller de près l'INR (international normalized ratio) en cas de prise concomitante, et 1 semaine après la fin du traitement par paracétamol. Des prises occasionnelles n'ont pas d'effet significatif. Il n'existe pas de données concernant l'interaction entre le paracétamol et les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
  • -Grossesse: Sur la base des expériences dont on dispose à ce jour, on peut considérer que la prise de paracétamol correctement dosé pendant la grossesse est relativement peu nocive par rapport aux risques de lésions fonctionnelles et organiques, de malformation et de troubles d'adaptation.
  • -Allaitement: Le paracétamol passe dans le lait maternel. La concentration dans le lait maternel est à peu près équivalente à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Cependant, il n'y a pas d'indices suggérant un risque pour le nourrisson.
  • +Grossesse:
  • +Sur la base des données épidémiologiques, la prise du paracétamol à un dosage correct pendant la grossesse n'est actuellement pas considérée comme un facteur de risque de lésions fonctionnelles et organiques, de malformations et de troubles de l'adaptation.
  • +Des données prospectives concernant le surdosage chez les femmes enceintes n'ont pas permis de constater un risque accru de malformations.
  • +Allaitement:
  • +Le paracétamol passe dans le lait maternel. La concentration dans le lait maternel est similaire à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Des conséquences préjudiciables durables pour le nourrisson ne sont pas connues. Le paracétamol est considéré comme compatible avec l'allaitement.
  • -En usage depuis de longues années, le principe actif n'a encore jamais donné lieu à des effets négatifs sur la capacité de réaction s'il est pris à la dose recommandée.
  • +Des expériences à long terme montrent que le principe actif, à la posologie recommandée, n'a aucune influence négative sur les capacités de réactions.
  • -La fréquence est défini comme suit: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1'000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000), inconnu (fréquence impossible à estimer à partir des données existantes).
  • +«Très fréquent (≥1/10), «fréquent (≥1/100, <1/10), «occasionnel (≥1/1000, <1/100), «rare (≥1/10'000, <1/1000), «très rare (<1/10'000).
  • +Expériences issues d'études cliniques:
  • -Rarement: Thrombopénie de nature allergique (parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • +Rare: thrombocytopénie d'origine allergique (parfois sous forme d'hématomes ou de saignements), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • -Rarement: Anaphylaxie, réactions allergiques telles que oedème de Quincke (angioedème), difficultés respiratoires, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de tension jusqu'à l'état de choc.
  • -Rarement: Une petite partie (5-10%) des patients souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme analgésique).
  • +Rare: Anaphylaxie, réactions allergiques comme l'œdème de Quincke (angio-oedème), dyspnée, bronchospasme, sudation, nausées, chute de tension jusqu'au choc.
  • +Peu de patients (5-10%) souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'intolérance à l'acide acétylsalicylique pourraient réagir de manière similaire au paracétamol (asthme dû aux analgésiques).
  • -Voir sous «Mises en garde et précautions» et «Surdosage».
  • -Rarement: Augmentation des transaminases hépatiques.
  • +Voir rubrique «Mises en garde et précautions» et «Surdosage».
  • +Rare: augmentation des transaminases hépatiques.
  • +Une nécrose hépatique peut se produire en cas de surdosage.
  • +
  • -Occasionnellement: Réactions cutanées érythémateuses et urticariennes et rougeurs cutanées.
  • -Très rarement: Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell), syndrome de Stevens Johnson (SJS).
  • +Occasionnel: réactions cutanées érythémateuses, urticariennes et rougeurs.
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Une néphrotoxicité peut survenir en cas de surdosage.
  • +Expériences post-marketing:
  • +Les effets indésirables suivants ont été observés pendant la surveillance post-marketing; leur taux d'incidence n'est toutefois pas connu:
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique
  • +Anémie hémolytique (en particulier chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase)
  • +Affections gastro-intestinales
  • +Diarrhée, douleurs abdominales, vomissement, pancréatite.
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Augmentation du taux d'enzymes hépatiques, cholestase, ictère, hépatite fulminante, nécrose hépatique, défaillance hépatique.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell), syndrome de Stevens-Johnson (SJS), démangeaison, rougeurs.
  • +Investigations
  • +INR augmenté, INR diminué.
  • -En cas de surdosage, une prise en charge médicale immédiate est nécessaire, même en l'absence de symptômes.
  • -Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez les adultes et de 140 à 200 mg/kg chez l'enfant (déjà à faibles doses chez les patients prédisposés, p.ex. ceux avec une consommation excessive d'alcool ou une réserve de glutathion réduite du fait d'une carence alimentaire), des signes d'intoxication aiguë des cellules hépatiques et des tubules rénaux se manifestent sous forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
  • +Une prise en charge médicale est nécessaire en cas de surdosage, même en l'absence de symptômes.
  • +Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez les adultes et de 140 à 200 mg/kg de poids corporel chez l'enfant (même à doses plus faibles déjà chez les patients prédisposés, p.ex. ceux avec une consommation excessive d'alcool ou une réserve de glutathion déficitaire en cas de carence nutritionnelle), apparaissent des signes d'intoxication aiguë des cellules hépatiques et du tubule rénal sous forme de nécroses cellulaires mettant la vie en danger. Ces nécroses peuvent entraîner une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique et une encéphalopathie, qui peuvent entraîner le coma et le décès.
  • -·1ère phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sentiment général de malaise, pâleur, transpiration.
  • -·2ème phase (= 2ème jour): amélioration subjective, hypertrophie du foie, taux des transaminases élevées (AST, ALT), augmentation du taux de bilirubine, temps de thromboplastine prolongé, augmentation de la lactate déshydrogénase.
  • -·3ème phase (= 3ème jour): taux des transaminases (AST, ALT) fortement élevées, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • +·1ère phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, inappétence, sentiment général de malaise, pâleur, mal-être, hypersudation (transpiration).
  • +·2ème phase (= 2ème jour): amélioration subjective, hypertrophie hépatique, taux de transaminases élevés (AST, ALT), augmentation du taux de bilirubine, temps de thromboplastine prolongé, augmentation de la lactate déshydrogénase.
  • +·3ème phase (= 3ème jour): taux de transaminases fortement élevés (AST, ALT), ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • -Un traitement efficace doit être instauré sans délai dès qu'une intoxication est suspectée. Il comprend les mesures suivantes:
  • -Lavage gastrique (utile seulement dans les 1 à 2 premières heures suivant l'intoxication), puis administration du charbon actif.
  • +La simple suspicion d'intoxication au paracétamol justifie un traitement immédiat qui englobera les mesures suivantes:
  • +Lavage gastrique (seulement judicieux dans les 1 à 2 heures suivant l'intoxication), puis administration du charbon actif.
  • -Mesurer la concentration du paracétamol dans le plasma (pas plus tôt que 4 heures après l'administration).
  • +Mesurer la concentration du paracétamol dans le plasma (pas avant 4 heures après la prise).
  • -Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox lnfo Suisse.
  • +Vous pouvez demander des informations détaillées concernant le traitement auprès du Centre suisse d'information toxicologique (CITS).
  • -Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique agissant aux niveaux central et périphérique.
  • -Le mécanisme d'action n'est pas entièrement élucidé.
  • +Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique à action centrale et périphérique.
  • +Le mécanisme d'action n'est pas entièrement clair.
  • -Elle est rapide et presque complète après administration orale et dépend de la dose.
  • +Elle est rapide (10 à 60 minutes après la prise) et presque complète après administration orale et dépend de la dose.
  • -La distribution du paracétamol est presque uniforme dans la plupart des liquides corporels. Aux doses thérapeutiques le paracétamol est peu lié aux protéines plasmatiques (5 à 13%). La liaison aux protéines plasmatiques peut cependant atteindre jusqu'à 50% lors d'un surdosage. Le volume de distribution est de l'ordre de 1,3 l/kg de poids corporel.
  • +La distribution du paracétamol est presque uniforme dans la plupart des tissus. Aux doses thérapeutiques le paracétamol est peu lié aux protéines plasmatiques (5 à 13%). La liaison aux protéines plasmatiques peut cependant atteindre jusqu'à 50% lors d'un surdosage. Le volume de distribution est de l'ordre de 1 à 2 l/kg de poids corporel chez les adultes et de 0.7 à 1.0 l/kg de poids corporel chez les enfants.
  • -Le paracétamol est métabolisé au niveau du foie et suit deux voies métaboliques majeures. Il est éliminé dans les urines sous forme glycuronoconjuguée (60 à 80%) ou sous forme sulfoconjuguée (20 à 40%). Une petite fraction (moins de 4%) est transformée avec l'intervention du cytochrome P 450 en un métabolite formé par voie oxydative et supposé être hépatotoxique. Il est normalement détoxiqué par conjugaison avec le glutathion. La capacide conjugaison n'est pas modifiée chez les sujets âgés.
  • +Le paracétamol est métabolisé dans le foie et soumis à deux voies de biotransformation principales: la conjugaison à l'acide glucuronique (60-80%) et celle à l'acide sulfurique (20-40%); cette dernière est rapidement saturée par des doses élevées, dans la gamme thérapeutique. Une saturation de la glucurono-conjugaison ne se produit qu'en cas d'absorption de doses supérieures, hépatotoxiques.
  • +Une petite partie (moins de 4%) est métabolisée par le cytochrome P450 en un intermédiaire réactif (N-acétyl benzoquinone imine) qui, sous dosage normal, est détoxifié par le glutathion réduit et excrévia l'urine, après conjugaison avec la cystéine et l'acétyl-cystéine. Cependant, après un surdosage massif, la quantité de métabolites toxiques augmente.
  • -L'élimination du paracétamol se fait par voie rénale (2 à 5% sous forme inchangée). Les métabolites sont également éliminés par voie rénale. Le paracétamol ne passe pas dans la bile et très peu dans le lait maternel.
  • +Chez les adultes, environ 90% de la quantité absorbée est excrétée par voie rénale en 24 heures, principalement sous forme de glucuronide (environ 60%) et de conjugué sulfate (environ 30%). Moins de 5% est excrété par voie rénale sans avoir subi de modifications. La demi-vie plasmatique est d'environ 2,7 heures et la clairance totale est d'environ 18 litres/h. Le paracétamol ne passe pas dans la bile. Il passe la barrière placentaire et dans le lait maternel.
  • -Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhoses hépatiques d'origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximale étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d'hépatite due à l'abus d'alcool (à cause de l'induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • +Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhoses hépatiques d'origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximale doit être limitée à 2 g (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d'hépatite due à l'abus d'alcool (à cause de l'induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • -Pour les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut diminuer de 40-50% après la prise de doses thérapeutiques de paracétamol.
  • +Chez les patients sous hémodialyse, la demi-vie peut être réduite de 40-50% après l'administration de doses thérapeutiques de paracétamol.
  • -La durée de demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament. Normalement aucune adaptation de posologie n'est nécessaire pour ce groupe.
  • +La durée de demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament. Aucune adaptation de posologie n'est normalement nécessaire pour ce groupe.
  • -Les paramètres pharmacocinétiques observés chez les nourrissants et les enfants sont très similaires à ceux des adultes, hormis la demi-vie plasmatique qui est raccourcie (env. de 2 heures) par rapport à celle des adultes. La demi-vie plasmatique du médicament chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissants (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissants et les enfants jusqu'à 10 ans éliminent significativement moins de glucoronide et plus de conjugués sulfates que les adultes. La sécrétion totale de paracétamol et de ses métabolites reste inchangée à tout âge.
  • +Les paramètres pharmacocinétiques observés chez les nourrissants et les enfants sont très similaires à ceux des adultes, hormis la demi-vie plasmatique qui est raccourcie (env. de 2 heures) par rapport à celle des adultes. La demi-vie plasmatique du médicament chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissants (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissants et les enfants jusqu'à 10 ans éliminent significativement moins de glucuronides et plus de conjugués sulfates que les adultes. La sécrétion totale de paracétamol et de ses métabolites reste inchangée à tout âge.
  • -Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques. Au cours des différentes études sur la génotoxicité, un potentiel mutagène a été constaté. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Etant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu'aucun effet génotoxique n'apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être plus basses. Les valeurs-seuils qui ont montré un effet génotoxique dans les essais sur l'animal se situent clairement au niveau des doses toxiques entraînant des lésions hépatiques ou médullaires. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez le souri) n'ont pas d'effets carcinogènes. Donc, on peut pratiquement exclure tout effet génotoxique ou carcinogène si les doses thérapeutiques sont respectées
  • -Les études toxicologiques n'ont montré pas d'effets sur la reproduction et pas d'effets tératogènes chez les animaux traités par le paracétamol.
  • +Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques.
  • +On a observé un potentiel génotoxique lors de divers essais. Il convient de relativiser ce fait, car cela dépend de la dose. Les mécanismes qui semblent provoquer ces effets suggèrent qu'une posologie au-dessous d'un certain seuil ne provoque pas d'effets génotoxiques; lorsque la réserve de glutathion est diminuée, le seuil pourrait être plus bas.
  • +Les seuils qui ont montré un effet génotoxique dans les essais chez l'animal se situent clairement dans la gamme posologique toxique qui provoque des lésions hépatiques et médullaires. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) n'ont pas d'effets carcinogènes. Donc, on peut pratiquement exclure qu'une posologie thérapeutique aurait un effet génotoxique ou carcinogène.
  • +Des études en toxicologie ne montrent pas d'effets sur la reproduction et pas d'effets tératogènes chez les animaux traités par le paracétamol.
  • -Informations
  • -Des médicaments contenant du paracétamol ne doivent pas être administrés à des enfants qui ont pris de l'alcool par inadvertance.
  • +Les médicaments contenant du paracétamol ne doivent pas être administrés aux enfants qui ont absorbé de l'alcool par mégarde.
  • -Doloran 500 mg, 16 comprimés: blisters 2× 8 comprimés (sécables) [D]
  • -Doloran 500 mg, 40 comprimés: blisters 5× 8 comprimés (sécables) [B]
  • -Doloran 500 mg, 96 comprimés: blisters 12× 8 comprimés (sécables) [B]
  • +Doloran 500 mg, 16 comprimés: blisters 2 × 8 comprimés (sécables) [D]
  • +Doloran 500 mg, 40 comprimés: blisters 5 × 8 comprimés (sécables) [B]
  • +Doloran 500 mg, 96 comprimés: blisters 12 × 8 comprimés (sécables) [B]
  • -Août 2016.
  • +Avril 2017.
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