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Accueil - Information professionnelle sur Doloran 500 mg - Changements - 23.03.2017
43 Changements de l'information professionelle Doloran 500 mg
  • +La dose quotidienne maximale de 4000 mg de paracétamol ne doit pas être dépassée. La dose quotidienne maximale pour les enfants âgés de 9 à 12 ans est de 2000 mg.
  • +Afin d'éviter tout risque de surdosage, il faut s'assurer que les médicaments pris simultanément ne contiennent pas de paracétamol. La durée maximale d'utilisation continue pour les enfants de 9 à 12 ans sans consultation médicale est de 3 jours.
  • -Troubles hépatiques graves: chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier une insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, déficit d'alimentation (faible réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne ne doit pas dépasser 3 g (voir aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles hépatiques: chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier une insuffisance hépatocellulaire, alcoolisme chronique, déficit d'alimentation chronique (faible réserves de glutathion hépatique) ou déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g (voir aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles de la fonction rénale: Chez les patients atteints de troubles graves de la fonction rénale, l'intervalle minimal entre les prises doit être adapté conformément au tableau suivant.
  • +Clairance de la créatinine Intervalle posologique
  • +cl ≥50 ml/min 4 heures
  • +cl 10-50 ml/min 6 heures
  • +cl <10 ml/min 8 heures
  • +
  • +
  • -Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées ou à un des excipients selon la composition (voir rubrique «Composition»).
  • -Troubles fonctionnels hépatiques graves ou maladie hépatique décompensée active.
  • -Troubles fonctionnels rénaux graves.
  • -Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Gilbert).
  • +·Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées (p.ex. propacétamol) ou à un des excipients selon la composition (voir rubrique «Composition»).
  • +·Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite)/hépatite aiguë ou maladie hépatique décompensée active.
  • +·Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Gilbert).
  • -La prudence est de mise en cas de:
  • -·insuffisance rénale et/ou hépatique
  • -·déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique)
  • +Une consultation médicale est nécessaire avant le début du traitement dans les cas suivants:
  • +·Insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min)
  • +·Insuffisance hépatique
  • +·Carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique)
  • -La prudence s'impose lors de la surconsommation d'alcool (aiguë et chronique). L'alcool peut accroître la toxicité hépatique du paracétamol, en particulier lors de carence alimentaire simultanée ou de la malnutrition. Dans de tels cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà conduire à des lésions hépatiques.
  • -Pour éviter tout risque de surdosage, il faut s'assurer que d'autres médicaments administrés ne contiennent pas de paracétamol.
  • -Le patient doit être mis en garde contre l'absorption régulière et prolongée d'analgésiques sans prescription médicale. En cas de douleurs persistantes, il devra consulter un médecin.
  • -Il faudra signaler au patient que l'absorption chronique d'analgésiques peut provoquer des céphalées qui peuvent nécessiter la prise de nouveaux analgésiques à leur tour générateurs de céphalées (céphalées dues aux analgésiques).
  • -L'absorption prolongée d'analgésiques, surtout en cas de prise concomitante de plusieurs principes actifs analgésiques, peut entraîner une lésion rénale irréversible avec risque d'une insuffisance rénale terminale (néphropathie due aux analgésiques).
  • +Les dosages dépassant la posologie recommandée présentent le risque d'endommager très gravement le foie. Les symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement 1 à 2 jours après le surdosage de paracétamol. Une lésion hépatique maximale s'observe généralement après 3 à 4 jours. Le traitement avec un antidote doit débuter dès que possible (cf. «Surdosage»).
  • +Le paracétamol peut entraîner des réactions cutanées graves comme une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), un syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et une nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent entraîner le décès. Les patients doivent être informés des symptômes des réactions cutanées graves, et l'utilisation du médicament doit être interrompue dès la première apparition de réactions cutanées ou d'autres signes d'hypersensibilité.
  • +La prudence est de rigueur en cas de surconsommation d'alcool (aiguë et chronique). L'alcool peut potentialiser la toxicité hépatique du paracétamol, en particulier lors de carence alimentaire simultanée ou de la malnutrition. Dans de tels cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà conduire à des lésions hépatiques.
  • +Il faut attirer l'attention des patients ou des parents d'enfants sur le fait que l'on ne doit pas prendre régulièrement des analgésique de manière prolongée sans prescription médicale et que si l'enfant présente une forte fièvre ou une détérioration de son état de santé, il est nécessaire de consulter rapidement son médecin traitant. En cas de douleurs persistantes, il devra consulter un médecin.
  • +La prise prolongée d'analgésiques, en particulier en cas de prise concomitante de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
  • +Il faut également signaler au patient que la prise chronique d'analgésiques peut induire l'apparition des maux de tête qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise d' analgésiques et contribuer ainsi à l'entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
  • +Chez les patients présentant un statut de déplétion en glutathion, p.ex. en cas de septicémie, l'administration du paracétamol peux renforcer le risque d'une acidose métabolique.
  • -Les médicaments inducteurs d'enzymes comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (HIN) et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • +Les médicaments inducteurs d'enzymes comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l'hydrazide de l'acide isonicotinique (isoniazide, HIN) et la rifampicine aggravent l'hépatotoxicité du paracétamol.
  • -Les agents qui ralentissent l'évacuation gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse de résorption.
  • -Les agents qui accélèrent l'évacuation gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse de résorption.
  • -Chloramphénicol: Le paracétamol multiplie par cinq la demi-vie d'élimination du chloramphénicol.
  • -Salicylamide: le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et multiplie la production de métabolites hépatotoxiques.
  • +Les préparations qui ralentissent la vidange gastrique (p.ex. propanthéline) diminuent la vitesse d'absorption.
  • +Les préparations qui accélèrent la vidange gastrique (p.ex. métoclopramide) augmentent la vitesse d'absorption.
  • +Chloramphénicol: la demi-vie d'élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le
  • +paracétamol.
  • +Salicylamide: le salicylamide prolonge la demi-vie d'élimination du paracétamol et accroît la formation de métabolites hépatotoxiques.
  • -Le probénécide réduit presque par deux la clairance du paracétamol en inhibant sa conjugaison avec l'acide glucuronique. En cas d'administration simultanée de probénécide, il faudrait envisager une réduction de la dose.
  • -Anticoagulants: le paracétamol peut renforcer l'effet des anticoagulants.
  • +Probénécide: le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l'acide glucuronique, d'où une clairance réduite du paracétamol. En cas d'administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
  • +Cholestyramine: la cholestyramine réduit l'absorption du paracétamol.
  • +L'effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d'utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n'ont pas d'effet significatif. Il n'existe pas de données concernant l'interaction entre le paracétamol et les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
  • -Grossesse: Selon les expériences faites à ce jour, la prise de paracétamol (à la posologie indiquée) durant la grossesse semble être peu dangereuse en ce qui concerne les risques de lésions fonctionnelles ou organiques, les risques de lésions congénitales ou les risques de troubles d'adaptation.
  • -Allaitement: Le paracétamol passe dans le lait maternel. La concentration dans le lait maternel est similaire à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Des conséquences préjudiciables durables pour le nourrisson ne sont pas connues.
  • +Grossesse: Sur la base des expériences dont on dispose à ce jour, on peut considérer que la prise de paracétamol correctement dosé pendant la grossesse est relativement peu nocive par rapport aux risques de lésions fonctionnelles et organiques, de malformation et de troubles d'adaptation.
  • +Allaitement: Le paracétamol passe dans le lait maternel. La concentration dans le lait maternel est à peu près équivalente à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Cependant, il n'y a pas d'indices suggérant un risque pour le nourrisson.
  • -Des expériences à long terme montrent que le principe actif, à la posologie recommandée, n'a aucune influence négative sur les capacités de réactions.
  • +En usage depuis de longues années, le principe actif n'a encore jamais donné lieu à des effets négatifs sur la capacité de réaction s'il est pris à la dose recommandée.
  • -La fréquence est défini comme suit: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1'000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000), inconnu (fréquence impossible à estimer à partir des données existantes).
  • -Expériences issues d'études cliniques:
  • -Troubles de la circulation sanguine et lymphatique:
  • -Rarement: thrombocytopénie d'origine allergique, leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • -Troubles du système immunitaire:
  • -Rarement: réactions allergiques comme l'œdème de Quincke, dyspnée, bronchospasme, sudation, nausées, chute de tension jusqu'au choc.
  • -Peu de patients (5-10%) souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'intolérance à l'acide acétylsalicylique pourraient réagir de manière similaire au paracétamol (asthme dû aux analgésiques).
  • -Troubles hépato-biliaires:
  • -Voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Surdosage».
  • -Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés:
  • -Occasionnellement: réactions cutanées érythémateuses, urticariennes et rougeurs.
  • -Très rarement: Stevens-Johnson Syndrom, Lyell's Syndrome
  • -Expériences post-marketing:
  • -Les effets indésirables suivants ont été observés pendant la surveillance post-marketing; leur taux d'incidence n'est toutefois pas connu:
  • -Troubles gastro-intestinaux:
  • -Inconnu: diarrhée, douleurs abdominales.
  • -Troubles hépato-biliaires:
  • -Inconnu: Augmentation du taux d'enzymes hépatiques.
  • -Investigations:
  • -Inconnu: INR augmenté, INR diminué.
  • +La fréquence est défini comme suit: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1'000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000), inconnu (fréquence impossible à estimer à partir des données existantes).
  • +Affections hématologiques et du système lymphatique:
  • +Rarement: Thrombopénie de nature allergique (parfois avec formation d'épanchements sanguins et d'hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
  • +Affections du système immunitaire:
  • +Rarement: Anaphylaxie, réactions allergiques telles que oedème de Quincke (angioedème), difficultés respiratoires, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de tension jusqu'à l'état de choc.
  • +Rarement: Une petite partie (5-10%) des patients souffrant d'asthme induit par l'acide acétylsalicylique ou d'autres manifestations d'une intolérance à l'acide acétylsalicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme analgésique).
  • +Affections hépatobiliaires:
  • +Voir sous «Mises en garde et précautions» et «Surdosage».
  • +Rarement: Augmentation des transaminases hépatiques.
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
  • +Occasionnellement: Réactions cutanées érythémateuses et urticariennes et rougeurs cutanées.
  • +Très rarement: Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell), syndrome de Stevens Johnson (SJS).
  • -Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez les adultes et de 150 à 200 mg/kg chez l'enfant (même à faibles doses déjà chez les patients prédisposés, p.ex. ceux avec une consommation excessive d'alcool ou une réserve de glutathion déficitaire en cas de carence nutritionnelle), apparaissent des signes d'intoxication aiguë des cellules hépatiques et du tubule rénal sous forme de nécroses cellulaires mettant la vie en danger.
  • +En cas de surdosage, une prise en charge médicale immédiate est nécessaire, même en l'absence de symptômes.
  • +Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez les adultes et de 140 à 200 mg/kg chez l'enfant (déjà à faibles doses chez les patients prédisposés, p.ex. ceux avec une consommation excessive d'alcool ou une réserve de glutathion réduite du fait d'une carence alimentaire), des signes d'intoxication aiguë des cellules hépatiques et des tubules rénaux se manifestent sous forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
  • +Les premiers signes de symptômes cliniques d'une lésion hépatique surviennent généralement après 1 à 2 jours, atteignant leur maximum en 3 à 4 jours.
  • -·1ère phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, inappétence, sentiment général de malaise.
  • -·2ème phase (= 2ème jour): amélioration subjective, hypertrophie du foie, valeurs transaminasiques élevées, augmentation du taux de bilirubine, temps de thromboplastine prolongé.
  • -·3ème phase (= 3ème jour): valeurs transaminasiques fortement élevées, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • +·1ère phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d'appétit, sentiment général de malaise, pâleur, transpiration.
  • +·2ème phase (= 2ème jour): amélioration subjective, hypertrophie du foie, taux des transaminases élevées (AST, ALT), augmentation du taux de bilirubine, temps de thromboplastine prolongé, augmentation de la lactate déshydrogénase.
  • +·3ème phase (= 3ème jour): taux des transaminases (AST, ALT) fortement élevées, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
  • -La simple suspicion d'intoxication au paracétamol justifie un traitement immédiat qui englobera les mesures suivantes:
  • -Lavage gastrique (seulement judicieux dans les 1 (à 2) h suivant l'intoxication), puis administration du charbon actif.
  • -Administration orale de N-acétylcystéine. Lorsque l'administration orale de l'antidote n'est pas possible ou qu'elle n'est pas aisée (p.ex. en cas de vomissements violents, troubles de la conscience), celui-ci peut être administré par voie intraveineuse.
  • -Mesurer la concentration du paracétamol dans le plasma (pas avant 4 h après la prise).
  • +Un traitement efficace doit être instauré sans délai dès qu'une intoxication est suspectée. Il comprend les mesures suivantes:
  • +Lavage gastrique (utile seulement dans les 1 à 2 premières heures suivant l'intoxication), puis administration du charbon actif.
  • +Administration orale de N-acétylcystéine ou de méthionine. Lorsque l'administration orale de l'antidote n'est pas possible ou qu'elle n'est pas aisée (p.ex. en cas de vomissements violents, troubles de la conscience), celui-ci peut être administré par voie intraveineuse, si possible en l'espace de 8 heures. La N-acétylcystéine peut encore apporter une certaine protection après 16 heures.
  • +Mesurer la concentration du paracétamol dans le plasma (pas plus tôt que 4 heures après l'administration).
  • +Les tests hépatiques doivent être réalisés au début du traitement et répétés toutes les 24 h. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques se normalisent en 1 à 2 semaines, la fonction hépatique étant entièrement rétablie. Toutefois, dans les cas très graves, une transplantation hépatique peut être nécessaire.
  • +L'hémodialyse ou la dialyse péritonéale ne présentent pas d'utilité significative pour l'élimination du paracétamol.
  • +Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox lnfo Suisse.
  • -Le mécanisme d'action n'est pas entièrement clair.
  • -Pour l'effet analgésique, il a été établi que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central que périphérique.
  • +Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique agissant aux niveaux central et périphérique.
  • +Le mécanisme d'action n'est pas entièrement élucidé.
  • +Pour l'effet analgésique, il a été démontré que l'inhibition de la synthèse des prostaglandines est plus forte au niveau central que périphérique.
  • -Insuffisance hépatique: La durée de demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique grave.
  • -Insuffisance rénale: On ne dispose que de peu de données concernant les patients qui souffrent d'une insuffisance rénale et d'aucune référence suggérant une durée de demi-vie prolongée. Une adaptation de la posologie est toutefois recommandée.
  • +Insuffisance hépatique:
  • +La durée de demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique grave.
  • +Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d'une demi-vie d'élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhoses hépatiques d'origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol. Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n'a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximale étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d'hépatite due à l'abus d'alcool (à cause de l'induction de CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
  • +Insuffisance rénale:
  • +En cas d'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine de 10 à 30 ml/min), l'élimination du paracétamol est peu ralentie, la demi-vie d'élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d'élimination des glucuronides et des conjugués sulfates est 3 fois plus faible chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave que chez les sujets sains. Cependant, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie dans cette population, les glucuronides et conjugués sulfates n'étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l'intervalle minimal entre les administrations conformément aux recommandations de dosage si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d'insuffisance rénale modérée à grave (clairance de la créatinine ≤50 ml/min) (cf. «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Personnes âgées: La durée de demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament.
  • -Nouveau-nés, nourrissants et enfants: Les paramètres pharmacocinétiques observés chez les nourrissants et les enfants sont très similaires à ceux des adultes, hormis la demi-vie plasmatique qui est raccourcie (env. de 2 heures) par rapport à celle des adultes. La demi-vie plasmatique du médicament chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissants (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissants et les enfants jusqu'à 10 ans éliminent significativement moins de glucoronide et plus de conjugués sulfates que les adultes. La sécrétion totale de paracétamol et de ses métabolites reste inchangée à tout âge.
  • +Personnes âgées:
  • +La durée de demi-vie peut être prolongée et s'accompagner d'une diminution de la clairance du médicament. Normalement aucune adaptation de posologie n'est nécessaire pour ce groupe.
  • +Nouveau-nés, nourrissants et enfants:
  • +Les paramètres pharmacocinétiques observés chez les nourrissants et les enfants sont très similaires à ceux des adultes, hormis la demi-vie plasmatique qui est raccourcie (env. de 2 heures) par rapport à celle des adultes. La demi-vie plasmatique du médicament chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissants (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissants et les enfants jusqu'à 10 ans éliminent significativement moins de glucoronide et plus de conjugués sulfates que les adultes. La sécrétion totale de paracétamol et de ses métabolites reste inchangée à tout âge.
  • -Des études en toxocologie ne montrent pas d'effets sur la reproduction et pas d'effets tératogènes chez les animaux traités par le paracétamol.
  • -On a observé un potentiel génotoxique lors de divers essais. Les méchanismes qui semblent provoquer ces effets suggèrent qu'une posologie au-dessous d'un certain seuil ne provoquent pas d'effets génotoxiques; lorsque la réserve en glutathione est diminuée, le seuil pourrait être plus bas.
  • -Les seuils qui ont montré un effet génotoxique dans les essais sur l'animal se situent clairement dans le domaine posologique toxique qui provoque des lésions au niveau du foie et de la moelle osseuse. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez le souri) n'ont pas d'effets carcinogènes. Donc, on peut pratiquement exclure qu'une posologie thérapeutique aurait un effet génotoxique ou carcinogène.
  • +Les doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques. Au cours des différentes études sur la génotoxicité, un potentiel mutagène a été constaté. Ce potentiel doit toutefois être relativisé car il est dose-dépendant. Etant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu'aucun effet génotoxique n'apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être plus basses. Les valeurs-seuils qui ont montré un effet génotoxique dans les essais sur l'animal se situent clairement au niveau des doses toxiques entraînant des lésions hépatiques ou médullaires. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu'à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez le souri) n'ont pas d'effets carcinogènes. Donc, on peut pratiquement exclure tout effet génotoxique ou carcinogène si les doses thérapeutiques sont respectées
  • +Les études toxicologiques n'ont montré pas d'effets sur la reproduction et pas d'effets tératogènes chez les animaux traités par le paracétamol.
  • +L'administration multiple de doses élevées (hépatotoxiques) de paracétamol a abouti à une atrophie testiculaire chez les souris et les rats. L'administration répétée à des rats mâle de doses très élevées de paracétamol (≥500 mg/kg) a entraîné une fertilité réduite (perte de la libido et de la performance sexuelle ainsi que de la motilité des spermatozoïdes).
  • +Informations
  • +Des médicaments contenant du paracétamol ne doivent pas être administrés à des enfants qui ont pris de l'alcool par inadvertance.
  • -Respecter la date de péremption.
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
  • -Conserver à la température ambiante (15-25 °C).
  • +Conserver à la température ambiante (15-25 °C) dans l'emballage et hors de portée des enfants.
  • -Doloran 500 mg, 16 comprimés: blisters 2 × 8 comprimés (sécables) [D]
  • -Doloran 500 mg, 40 comprimés: blisters 5 × 8 comprimés (sécables) [B]
  • -Doloran 500 mg, 96 comprimés: blisters 12 × 8 comprimés (sécables) [B]
  • +Doloran 500 mg, 16 comprimés: blisters 2× 8 comprimés (sécables) [D]
  • +Doloran 500 mg, 40 comprimés: blisters 5× 8 comprimés (sécables) [B]
  • +Doloran 500 mg, 96 comprimés: blisters 12× 8 comprimés (sécables) [B]
  • -Novembre 2013.
  • +Août 2016.
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