ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Accueil - Information professionnelle sur Voriconazol-Mepha 50mg - Changements - 17.08.2022
56 Changements de l'information professionelle Voriconazol-Mepha 50mg
  • -Il est recommandé d'administrer Voriconazol-Mepha à une vitesse maximale de 3 mg/kg de poids corporel/heure sur une durée de 1 à 3 heures.
  • +Il est recommandé d'administrer Voriconazol-Mepha à une vitesse maximale de 3 mg/kg de poids corporel/heure sur une durée de 1 à 3 h.
  • +Posologie usuelle
  • -Dose initiale (pendant les premières 24 heures) 6 mg/kg de PC toutes les 12 heures déconseillé déconseillé
  • -Dose d'entretien (après les premières 24 heures) 4 mg/kg de PC, toutes les 12 heures 200 mg toutes les 12 heures 100 mg toutes les 12 heures
  • +Dose initiale (pendant les premières 24 h) 6 mg/kg de PC toutes les 12 h déconseillé déconseillé
  • +Dose d'entretien (après les premières 24 h) 4 mg/kg de PC, toutes les 12 h 200 mg toutes les 12 h 100 mg toutes les 12 h
  • -En cas d'intolérance au traitement à la dose de 4 mg/kg de PC toutes les 12 heures, la dose d'entretien par voie intraveineuse doit être réduite à la dose minimale de 3 mg/kg de PC toutes les 12 heures.
  • -Si la réponse du patient est insuffisante, la dose d'entretien orale de 200 mg toutes les 12 heures peut être augmentée à 300 mg toutes les 12 heures. Chez les patients présentant un poids corporel inférieur à 40 kg, la dose d'entretien orale peut être augmentée à 150 mg toutes les 12 heures.
  • -En cas d'intolérance au traitement aux doses plus élevées, la dose orale doit être réduite par paliers de 50 mg pour revenir à la dose d'entretien minimale de 200 mg toutes les 12 heures (ou 100 mg toutes les 12 heures chez les patients de moins de 40 kg).
  • +En cas d'intolérance au traitement à la dose de 4 mg/kg de PC toutes les 12 h, la dose d'entretien par voie intraveineuse doit être réduite à la dose minimale de 3 mg/kg de PC toutes les 12 h.
  • +Si la réponse du patient est insuffisante, la dose d'entretien orale de 200 mg toutes les 12 h peut être augmentée à 300 mg toutes les 12 h. Chez les patients présentant un poids corporel inférieur à 40 kg, la dose d'entretien orale peut être augmentée à 150 mg toutes les 12 h.
  • +En cas d'intolérance au traitement aux doses plus élevées, la dose orale doit être réduite par paliers de 50 mg pour revenir à la dose d'entretien minimale de 200 mg toutes les 12 h (ou 100 mg toutes les 12 h chez les patients de moins de 40 kg).
  • -Chez les patients présentant un trouble modéré à sévère de la fonction rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min), il se produit une accumulation du véhicule intraveineux, l'hydroxypropylbétadex (HPBCD). Chez ces patients, une forme orale de voriconazole doit être privilégiée, sauf si l'évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice justifie l'administration intraveineuse. Il faut surveiller étroitement les taux sériques de créatinine de ces patients et en cas d'augmentation, il convient d'envisager le remplacement par la forme orale de voriconazole (voir «Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • +Chez les patients présentant un trouble modéré à sévère de la fonction rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min), il se produit une accumulation du véhicule intraveineux, l'hydroxypropylbétadex (HPBCD). Chez ces patients, la forme orale de voriconazole doit être privilégiée, sauf si l'évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice justifie l'administration intraveineuse. Il faut surveiller étroitement les taux sériques de créatinine de ces patients et en cas d'augmentation, il convient d'envisager le remplacement par la forme orale de voriconazole (voir «Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • -Dose initiale (pendant les premières 24 heures) 9 mg/kg toutes les 12 heures déconseillé
  • -Dose d'entretien (après les premières 24 heures) 8 mg/kg toutes les 12 heures 9 mg/kg toutes les 12 heures (dose maximale de 350 mg toutes les 12 heures)
  • +Dose initiale (pendant les premières 24 h) 9 mg/kg toutes les 12 h déconseillé
  • +Dose d'entretien (après les premières 24 h) 8 mg/kg toutes les 12 h 9 mg/kg toutes les 12 h (dose maximale de 350 mg toutes les 12 h)
  • -Les recommandations posologiques pédiatriques pour l'utilisation orale reposent sur des études effectuées avec une suspension buvable de voriconazole. La bioéquivalence entre la suspension buvable et les Lactab n'a pas été étudiée chez les enfants. Le temps de transit gastro-intestinal supposé plus court chez les enfants impliquerait une différence dans l'absorption des Lactab entre les enfants et les adultes. Pour cette raison, il est recommandé de ne pas utiliser les Lactab Voriconazol-Mepha chez les enfants de 2 ans à moins de 12 ans ainsi que chez les adolescents de 12 à 14 ans de poids <50 kg et d'utiliser une suspension buvable de voriconazole.
  • +Les recommandations posologiques pédiatriques pour l'utilisation orale reposent sur des études effectuées avec la suspension buvable de voriconazole. La bioéquivalence entre la suspension buvable et les Lactab n'a pas été étudiée chez les enfants. Le temps de transit gastro-intestinal supposé plus court chez les enfants impliquerait une différence dans l'absorption des Lactab entre les enfants et les adultes. Pour cette raison, il est recommandé de ne pas utiliser les Lactab Voriconazol-Mepha chez les enfants de 2 ans à moins de 12 ans ainsi que chez les adolescents de 12 à 14 ans présentant un poids corporel <50 kg et d'utiliser une suspension buvable de voriconazole.
  • -Traitement concomitant avec d'autres médicaments
  • +Populations particulières de patients
  • -La dose d'entretien de voriconazole doit être augmentée en cas d'administration simultanée de phénytoïne (voir «Interactions»). La dose d'entretien de voriconazole par voie intraveineuse s'élève dans ce cas à 5 mg/kg de PC toutes les 12 heures, la dose d'entretien par voie orale à 400 mg toutes les 12 heures (ou à 200 mg toutes les 12 heures chez les patients dont le poids corporel est inférieur à 40 kg).
  • +La dose d'entretien de voriconazole doit être augmentée en cas d'administration simultanée de phénytoïne (voir «Interactions»). La dose d'entretien de voriconazole par voie intraveineuse s'élève dans ce cas à 5 mg/kg de PC toutes les 12 h, la dose d'entretien par voie orale à 400 mg toutes les 12 h (ou à 200 mg toutes les 12 h chez les patients dont le poids corporel est inférieur à 40 kg).
  • -La dose d'entretien de voriconazole par voie orale doit être augmentée (voir «Interactions») en cas d'administration simultanée de voriconazole par voie orale et d'éfavirenz (à des doses ajustées, voir «Mises en garde et précautions»). Elle s'élève dans ce cas à 400 mg toutes les 12 heures.
  • +La dose d'entretien de voriconazole par voie orale doit être augmentée (voir «Interactions») en cas d'administration simultanée de voriconazole par voie orale et d'éfavirenz (à des doses ajustées, voir «Mises en garde et précautions»). Elle s'élève dans ce cas à 400 mg toutes les 12 h.
  • -·Carbamazépine.
  • -·Substrats du CYP3A4 pour lesquels un effet d'allongement de l'intervalle QTc est connu.
  • -·Ãfavirenz à la dose standard (400 mg et plus, une fois par jour).
  • -·Ritonavir à haute dose (400 mg ou plus, deux fois par jour).
  • -·Alcaloïdes de l'ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine), qui sont des substrats du CYP3A4.
  • -·Préparations à base de millepertuis.
  • -·Phénobarbital et autres barbituriques de longue durée d'action.
  • -·Rifabutine.
  • -·Rifampicine.
  • -·Sirolimus.
  • -·Certains psychotropes, tels que la quétiapine, le sertindole.
  • -·Certains antiarythmiques, tels que la lercanidipine, la ranolazine.
  • -Hypersensibilité au voriconazole ou à l'un des autres composants du médicament.
  • +·carbamazépine.
  • +·substrats du CYP3A4 pour lesquels un effet d'allongement de l'intervalle QTc est connu.
  • +·éfavirenz à la dose standard (400 mg et plus, une fois par jour).
  • +·ritonavir à haute dose (400 mg ou plus, deux fois par jour).
  • +·alcaloïdes de l'ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine), qui sont des substrats du CYP3A4.
  • +·préparations à base de millepertuis.
  • +·phénobarbital et autres barbituriques de longue durée d'action.
  • +·rifabutine.
  • +·rifampicine.
  • +·sirolimus.
  • +·certains psychotropes, tels que la quétiapine, le sertindole.
  • +·certains antiarythmiques, tels que la lercanidipine, la ranolazine.
  • +·vénétoclax (au début du traitement et pendant la phase de titration).
  • +Hypersensibilité au voriconazole ou à l'un des excipients du médicament.
  • -Des cas d'insuffisance corticosurrénale ont été rapportés sous traitement par des antifongiques azolés (en particulier sous kétoconazole, mais aussi sous voriconazole). Chez les cas observés sous voriconazole, ces effets étaient réversibles après l'arrêt du traitement.
  • -En outre, le voriconazole peut entraîner une augmentation de l'exposition aux corticostéroïdes administrés par voie exogène, voire un syndrome de Cushing, suite à l'inhibition des enzymes du CYP450 (voir «Interactions»). Le risque d'une telle interaction existe en particulier chez les patients sous corticothérapie à long terme. Une insuffisance corticosurrénale secondaire peut survenir chez ces patients si la dose de stéroïdes est réduite ou si elle n'est pas augmentée à nouveau de manière adéquate après l'arrêt du voriconazole. Les patients sous traitement à long terme par des corticostéroïdes (y compris les corticostéroïdes inhalés tels que le budésonide) doivent donc faire l'objet d'une surveillance attentive permettant de détecter tout dysfonctionnement corticosurrénalien, tant pendant la co-médication qu'après l'arrêt du voriconazole.
  • +Les antifongiques azolés inhibent la synthèse des stéroïdes dans les glandes corticosurrénales.
  • +Des cas d'insuffisance corticosurrénale ont été rapportés lors de l'utilisation systémique d'antifongiques azolés (en particulier sous kétoconazole, mais aussi sous voriconazole). Chez les cas observés sous voriconazole, ces effets étaient réversibles après l'arrêt du traitement.
  • +Une insuffisance corticosurrénale (ainsi que des cas de syndrome de Cushing, accompagnés ou non d'une insuffisance corticosurrénale) a été observée en particulier chez des patients traités simultanément par des corticostéroïdes. Dans ces cas, le développement d'une insuffisance corticosurrénale peut être favorisé par l'inhibition du métabolisme des corticostéroïdes (voir «Interactions») avec exposition accrue en conséquence et suppression consécutive de la fonction corticosurrénale.
  • +Les patients sous traitement à long terme par des corticostéroïdes (y compris les corticostéroïdes inhalés tels que le budésonide) doivent donc faire l'objet d'une surveillance attentive permettant de détecter tout dysfonctionnement corticosurrénalien, tant pendant le traitement par voriconazole qu'après l'arrêt du voriconazole. Les patients doivent être informés des symptômes possibles d'un syndrome de Cushing et d'une insuffisance corticosurrénale et doivent être priés de consulter immédiatement un médecin si de tels symptômes apparaissent.
  • -En cas d'administration concomitante de voriconazole et d'éfavirenz, la dose d'entretien de voriconazole doit être augmentée à 400 mg toutes les 12 heures et la dose d'éfavirenz réduite à 300 mg une fois par jour (voir «Interactions»). Après l'arrêt du traitement par voriconazole, la dose précédente d'éfavirenz sera rétablie.
  • +En cas d'administration concomitante de voriconazole et d'éfavirenz, la dose d'entretien de voriconazole doit être augmentée à 400 mg toutes les 12 h et la dose d'éfavirenz réduite à 300 mg une fois par jour (voir «Interactions»). Après l'arrêt du traitement par voriconazole, la dose précédente d'éfavirenz sera rétablie.
  • -Sur la base d'études expérimentales animales et des expériences chez l'être humain, il ne faut pas s'attendre à des effets délétères à des doses inférieures à 20 mg/kg/jour.
  • -Une accumulation de cyclodextrines peut survenir chez les patients atteints de troubles de la fonction rénale modérés à sévères.
  • -On ne dispose pas d'informations suffisantes sur les effets de CD chez l'enfant <2 ans. L'utilisation de voriconazole pour ce groupe d'âge n'est en principe pas recommandée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Chez l'enfant de moins de 2 ans, la fonction glomérulaire réduite peut protéger contre une toxicité rénale, mais peut cependant entraîner des taux sanguins accrus de cyclodextrines.
  • +D'après les études sur les animaux et les expériences chez les humains, il ne faut pas s'attendre à des effets délétères à des doses inférieures à 20 mg/kg/jour.
  • +Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère, une accumulation de cyclodextrines peut se produire.
  • +Il n'existe pas suffisamment d'informations sur les effets des CD chez les enfants de moins de 2 ans. L'utilisation de voriconazole pour ce groupe d'âge n'est en principe pas recommandée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Chez les enfants de moins de 2 ans, la fonction glomérulaire inférieure peut protéger contre la toxicité rénale, mais peut entraîner une augmentation des taux sanguins de cyclodextrines.
  • -contre-indiqué avanafil barbituriques de longue durée d'action carbamazépine éfavirenz à la dose standard alcaloïdes de l'ergot de seigle métabolisés par le CYP3A4 (par ex. ergotamine, dihydroergotamine) préparations à base de millepertuis lercanidipine quétiapine ranolazine rifabutine/rifampicine ritonavir à dose élevée sertindole sildénafil dans l'indication hypertension artérielle pulmonaire sirolimus ticagrelor substrats du CYP3A4 pour lesquels un effet d'allongement de l'intervalle QT est connu (par ex. amiodarone, quinidine, dompéridone, dronédarone, halopéridol, ivabradine)
  • -déconseillé évérolimus (voir aussi «Mises en garde et précautions») fluconazole letermovir midazolam oral phénytoïne (voir aussi «Posologie/Mode d'emploi») ritonavir à faible dose rivaroxaban vénétoclax (contre-indiqué pendant la titration de la dose) divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. ibrutinib, trabectédine)
  • -à utiliser avec précaution (et procéder à une adaptation posologique si nécessaire) apixaban aprépitant benzodiazépines ciclosporine dérivés de la coumarine éfavirenz à dose réduite (voir «Posologie/Mode d'emploi») ivacaftor corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A4 (par ex. hydrocortisone, dexaméthasone ou budésonide) méthadone AINS métabolisés par le CYP2C9 (par ex. diclofénac, ibuprofène) oméprazole opiacés à courte durée d'action (par ex. alfentanil, fentanyl, sufentanil) opiacés à action prolongée (par ex. oxycodone, hydrocodone) inhibiteurs de la pompe à protons métabolisés par le CYP2C19 sildénafil dans l'indication dysfonction érectile statines sulfonylurées tacrolimus tadalafil vardénafil venlafaxine zopiclone divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. docétaxel, géfitinib, trastuzumab) divers principes actifs antiviraux (par ex. delavirdine, nelfinavir, névirapine, saquinavir) vinca-alcaloïdes
  • +contre-indiqué avanafil barbituriques de longue durée d'action (par ex. phénobarbital) carbamazépine éfavirenz à la dose standard alcaloïdes de l'ergot de seigle métabolisés par le CYP3A4 (par ex. ergotamine, dihydroergotamine) préparations à base de millepertuis lercanidipine quétiapine ranolazine rifabutine/rifampicine ritonavir à dose élevée sertindole sildénafil dans l'indication hypertension artérielle pulmonaire sirolimus ticagrelor substrats du CYP3A4 pour lesquels un effet d'allongement de l'intervalle QT est connu (par ex. amiodarone, quinidine, dompéridone, dronédarone, halopéridol, lurasidone, ivabradine)
  • +déconseillé évérolimus (voir aussi «Mises en garde et précautions») fluconazole letermovir midazolam oral phénytoïne (voir aussi «Posologie/Mode d'emploi») ritonavir à faible dose rivaroxaban vénétoclax (contre-indiqué pendant la phase de titration) divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. ibrutinib, trabectédine)
  • +à utiliser avec précaution (et procéder à une adaptation posologique si nécessaire) apixaban aprépitant benzodiazépines (par ex. midazolam) ciclosporine dérivés de la coumarine éfavirenz à dose réduite (voir «Posologie/Mode d'emploi») ivacaftor corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A4 (par ex. hydrocortisone, dexaméthasone ou budésonide) méthadone AINS métabolisés par le CYP2C9 (par ex. diclofénac, ibuprofène) oméprazole opiacés à courte durée d'action (par ex. alfentanil, fentanyl, sufentanil) opiacés à action prolongée (par ex. oxycodone, hydrocodone) inhibiteurs de la pompe à protons métabolisés par le CYP2C19 sildénafil dans l'indication dysfonction érectile statines sulfonylurées tacrolimus tadalafil vardénafil venlafaxine zopiclone divers principes actifs antinéoplasiques (par ex. inhibiteurs de tyrosine kinase, docétaxel, trastuzumab) divers principes actifs antiviraux (par ex. delavirdine, nelfinavir, névirapine, saquinavir) vinca-alcaloïdes
  • +Midazolam 0.05 mg/kg i.v. dose individuelle 7.5 mg oral dose individuelle Midazolam: ↑ AUC0-∞ 3.7x Midazolam ↑ Cmax 3.8x ↑ AUC0-∞ 10.3x à utiliser avec précaution déconseillé
  • +
  • -Les femmes en âge de procréer doivent absolument utiliser une contraception efficace pendant tout le traitement par Voriconazol-Mepha.
  • +Les femmes en âge de procréer doivent toujours utiliser une contraception efficace pendant le traitement par Voriconazol-Mepha.
  • -Définition des catégories de fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), fréquence inconnue: fondées majoritairement sur les rapports spontanés de la surveillance du marché, des fréquences exactes ne peuvent pas être estimées.
  • +Définition des catégories de fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1000), fréquence inconnue: fondées majoritairement sur les rapports spontanés de la surveillance du marché, des fréquences exactes ne peuvent pas être estimées.
  • -Fréquence inconnue: carcinomes épidermoïdes cutanés, en particulier chez les patients sous forte immunosuppression (voir « Mises en garde et précautions »), syndrome DRESS, lupus érythémateux cutané.
  • +Fréquence inconnue: carcinomes épidermoïdes cutanés, en particulier chez les patients sous forte immunosuppression (voir «Mises en garde et précautions»), syndrome DRESS, lupus érythémateux cutané.
  • -Antifongiques systémiques - dérivés triazolés
  • -Infections à Aspergillus – efficacité chez les patients présentant une infection à Aspergillus et à pronostic défavorable.
  • -Une étude ouverte, randomisée, multicentrique chez 277 patients immunodéprimés traités pendant 12 semaines a étudié l'efficacité du voriconazole en termes de survie pour le traitement de première intention de l'aspergillose invasive aiguë en comparaison de l'amphotéricine B conventionnelle. Pendant les premières 24 heures, le voriconazole a été administré sous forme d'une dose de charge intraveineuse de 6 mg/kg toutes les 12 heures, suivie d'une dose d'entretien de 4 mg/kg toutes les 12 heures pendant au moins 7 jours. Par la suite, le traitement pouvait être converti en une administration par voie orale de 200 mg toutes les 12 heures. La durée médiane du traitement par voriconazole intraveineux était de 10 jours (fourchette entre 2 et 85 jours). À la suite du traitement intraveineux de voriconazole, la durée médiane du traitement de voriconazole par voie orale était de 76 jours (fourchette entre 2 et 232 jours).
  • +Infections à Aspergillus – efficacité chez les patients présentant une infection à Aspergillus et à pronostic défavorable
  • +Une étude ouverte, randomisée, multicentrique chez 277 patients immunodéprimés traités pendant 12 semaines a étudié l'efficacité du voriconazole en termes de survie pour le traitement de première intention de l'aspergillose invasive aiguë en comparaison de l'amphotéricine B conventionnelle. Pendant les premières 24 heures, le voriconazole a été administré sous forme d'une dose de charge intraveineuse de 6 mg/kg toutes les 12 h, suivie d'une dose d'entretien de 4 mg/kg toutes les 12 h pendant au moins 7 jours. Par la suite, le traitement pouvait être converti en une administration par voie orale de 200 mg toutes les 12 h. La durée médiane du traitement par voriconazole intraveineux était de 10 jours (fourchette entre 2 et 85 jours). À la suite du traitement intraveineux de voriconazole, la durée médiane du traitement de voriconazole par voie orale était de 76 jours (fourchette entre 2 et 232 jours).
  • -Une étude observationnelle menée après la mise sur le marché du voriconazole auprès de 900 receveurs d'une transplantation pulmonaire ou cardiopulmonaire a porté sur l'éventuel lien entre l'utilisation du voriconazole et la survenue de carcinomes épidermoïdes (squamous cell carcinoma SCC) cutanés. Près de la moitié des participants ont été recrutés en Europe (en particulier en Allemagne et aux Pays-Bas). 472 des patients inclus avaient reçu au moins une dose de voriconazole (généralement 200 mg) dans le cadre d'un traitement prophylactique d'infections fongiquesinvasives ou pour le traitement d'une infection fongique invasive déjà manifeste. Certains patients ont alors (pendant une partie de la période d'observation) également été traités par d'autres antifongiques azolés (en particulier le posaconazole, le fluconazole et l'itraconazole). 428 patients n'avaient pas reçu de traitement prophylactique ou de traitement par un antifongique azolé ou avaient exclusivement été traités par un autre antifongique azolé que le voriconazole. Afin de tenir également compte du changement de traitement et de la période sans exposition à des antifongiques azolés, l'exposition a été analysée en variable dépendante du temps et divisée en quatre catégories: 1: exposition exclusivement au voriconazole, 2: exposition exclusivement à d'autres antifongiques azolés, 3: exposition tant au voriconazole qu'à d'autres antifongiques azolés et 4: aucune exposition à des antifongiques azolés. Dans le cadre des analyses, on a par ailleurs essayé de tenir compte du plus grand nombre de facteurs de confusion potentiels possible, (par ex. type d'immunosuppresseurs administrés, nombre d'épisodes de rejet ou de neutropénie, degré de latitude en tant que marqueur de l'exposition solaire). Au total, 55 patients ont développé un SCC au cours de la période d'observation avec une durée médiane de 3.3 ans entre le moment de la transplantation pulmonaire et le diagnostic de SCC. Le risque de SCC cutané en cas d'exposition exclusivement au voriconazole était statistiquement plus élevé que chez les patients sans aucune exposition au voriconazole, avec un Hazard Ratio (HR) de 2.39 (intervalle de confiance [IC] à 95% 1.31-4.37). En revanche, chez les patients exclusivement traités par d'autres antifongiques azolés pendant la période d'observation, le risque n'était pas augmenté en comparaison des patients non exposés (HR 0.80; IC à 95% 0.26-2.49).
  • +Une étude observationnelle menée après la mise sur le marché du voriconazole auprès de 900 receveurs d'une transplantation pulmonaire ou cardiopulmonaire a porté sur l'éventuel lien entre l'utilisation du voriconazole et la survenue de carcinomes épidermoïdes (squamous cell carcinoma SCC) cutanés. Près de la moitié des participants ont été recrutés en Europe (en particulier en Allemagne et aux Pays-Bas). 472 des patients inclus avaient reçu au moins une dose de voriconazole (généralement 200 mg) dans le cadre d'un traitement prophylactique d'infections fongiques invasives ou pour le traitement d'une infection fongique invasive déjà manifeste. Certains patients ont alors (pendant une partie de la période d'observation) également été traités par d'autres antifongiques azolés (en particulier le posaconazole, le fluconazole et l'itraconazole). 428 patients n'avaient pas reçu de traitement prophylactique ou de traitement par un antifongique azolé ou avaient exclusivement été traités par un autre antifongique azolé que le voriconazole. Afin de tenir également compte du changement de traitement et de la période sans exposition à des antifongiques azolés, l'exposition a été analysée en variable dépendante du temps et divisée en quatre catégories: 1: exposition exclusivement au voriconazole, 2: exposition exclusivement à d'autres antifongiques azolés, 3: exposition tant au voriconazole qu'à d'autres antifongiques azolés et 4: aucune exposition à des antifongiques azolés. Dans le cadre des analyses, on a par ailleurs essayé de tenir compte du plus grand nombre de facteurs de confusion potentiels possible, (par ex. type d'immunosuppresseurs administrés, nombre d'épisodes de rejet ou de neutropénie, degré de latitude en tant que marqueur de l'exposition solaire).
  • +Au total, 55 patients ont développé un SCC au cours de la période d'observation avec une durée médiane de 3.3 ans entre le moment de la transplantation pulmonaire et le diagnostic de SCC. Le risque de SCC cutané en cas d'exposition exclusivement au voriconazole était statistiquement plus élevé que chez les patients sans aucune exposition au voriconazole, avec un Hazard Ratio (HR) de 2.39 (intervalle de confiance [IC] à 95% 1.31-4.37). En revanche, chez les patients exclusivement traités par d'autres antifongiques azolés pendant la période d'observation, le risque n'était pas augmenté en comparaison des patients non exposés (HR 0.80; IC à 95% 0.26-2.49).
  • -Le voriconazole a un profil pharmacocinétique non linéaire dû à une saturation de son métabolisme. Les concentrations plasmatiques augmentent de façon plus que proportionnelle à la dose. On estime qu'une augmentation de la dose orale de voriconazole passant de 200 mg toutes les 12 heures à 300 mg toutes les 12 heures multiplie l'AUCÏ„ en moyenne par 2,5 environ.
  • +Le voriconazole a un profil pharmacocinétique non linéaire dû à une saturation de son métabolisme. Les concentrations plasmatiques augmentent de façon plus que proportionnelle à la dose. On estime qu'une augmentation de la dose orale de voriconazole passant de 200 mg toutes les 12 h à 300 mg toutes les 12 h multiplie l'AUCÏ„ en moyenne par 2,5 environ.
  • -Le voriconazole est absorbé rapidement et presque complètement après administration orale. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes 1 à 2 heures après la prise. La biodisponibilité absolue du voriconazole après administration orale est variable et s'élève en moyenne à environ 85 à 90% (fourchette comprise environ entre 60 et 100%).
  • +Le voriconazole est absorbé rapidement et presque complètement après administration orale. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes 1 à 2 h après la prise. La biodisponibilité absolue du voriconazole après administration orale est variable et s'élève en moyenne à environ 85 à 90% (fourchette comprise environ entre 60 et 100%).
  • -Après administration des doses initiales (doses de charge) recommandées, des concentrations plasmatiques proches de l'état d'équilibre sont atteintes au cours des premières 24 heures. Sans dose de charge, les taux plasmatiques du voriconazole administré à la dose d'entretien toutes les 12 heures ont atteint l'état d'équilibre au 6e jour de traitement chez la plupart des patients.
  • +Après administration des doses initiales (doses de charge) recommandées, des concentrations plasmatiques proches de l'état d'équilibre sont atteintes au cours des premières 24 h. Sans dose de charge, les taux plasmatiques du voriconazole administré à la dose d'entretien toutes les 12 h ont atteint l'état d'équilibre au 6e jour de traitement chez la plupart des patients.
  • -La demi-vie d'élimination terminale du voriconazole dépend de la dose administrée; elle est d'environ 6 heures après une dose orale de 200 mg. Le profil pharmacocinétique étant non linéaire, la demi-vie d'élimination ne permet pas de prévoir l'accumulation ou l'élimination du voriconazole.
  • +La demi-vie d'élimination terminale du voriconazole dépend de la dose administrée; elle est d'environ 6 h après une dose orale de 200 mg. Le profil pharmacocinétique étant non linéaire, la demi-vie d'élimination ne permet pas de prévoir l'accumulation ou l'élimination du voriconazole.
  • -Dans une étude avec administration orale répétée, l'AUCÏ„ était similaire chez des patients présentant une cirrhose hépatique modérée (Child-Pugh B) recevant une dose d'entretien de 100 mg de voriconazole toutes les 12 heures et chez des sujets ayant une fonction hépatique normale recevant 200 mg toutes les 12 heures. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible pour les patients présentant une cirrhose hépatique sévère (Child-Pugh C).
  • +Dans une étude avec administration orale répétée, l'AUCÏ„ était similaire chez des patients présentant une cirrhose hépatique modérée (Child-Pugh B) recevant une dose d'entretien de 100 mg de voriconazole toutes les 12 h et chez des sujets ayant une fonction hépatique normale recevant 200 mg toutes les 12 h. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible pour les patients présentant une cirrhose hépatique sévère (Child-Pugh C).
  • -La dose orale recommandée chez les enfants et les adolescents repose sur une analyse de pharmacocinétique de population de données groupées provenant de 112 patients immunodéprimés âgés de 2 ans à moins de 12 ans et 26 patients immunodéprimés âgés de 12 ans à moins de 17 ans. Au cours de 3 études de pharmacocinétique pédiatriques, des doses intraveineuses répétées de 3, 4, 6, 7, et 8 mg/kg deux fois par jour et des doses orales répétées (avec la poudre à diluer pour suspension buvable) de 4 mg/kg, 6 mg/kg et 200 mg toutes les 12 heures ont été étudiées. Dans une étude de pharmacocinétique chez les adolescents, des doses de charge intraveineuses de 6 mg/kg deux fois par jour le premier jour, suivies d'une dose intraveineuse de 4 mg/kg toutes les 12 heures et d'une dose orale de 300 mg sous forme de comprimés pelliculés toutes les 12 heures ont été étudiées. Une variabilité interindividuelle supérieure à celle des adultes a été observée chez les patients pédiatriques.
  • -Une comparaison des données de pharmacocinétique de population entre adultes et patients pédiatriques a révélé que l'exposition globale attendue (AUCÏ„) chez les enfants après une dose de charge intraveineuse de 9 mg/kg était comparable à une dose de charge intraveineuse de 6 mg/kg chez les adultes. L'exposition globale attendue chez les enfants avec des doses d'entretien intraveineuses de 4 et 8 mg/kg toutes les 12 heures était comparable à celle attendue avec une dose d'entretien intraveineuse de 3 et 4 mg/kg toutes les 12 heures chez les adultes. L'exposition globale attendue chez les enfants sous une dose d'entretien orale de 9 mg/kg (350 mg au maximum) toutes les 12 heures était comparable à celle attendue avec une dose d'entretien orale de 200 mg toutes les 12 heures chez les adultes. L'exposition au voriconazole est environ doublée à une dose intraveineuse de 8 mg/kg par rapport à une dose orale de 9 mg/kg.
  • +La dose orale recommandée chez les enfants et les adolescents repose sur une analyse de pharmacocinétique de population de données groupées provenant de 112 patients immunodéprimés âgés de 2 ans à moins de 12 ans et 26 patients immunodéprimés âgés de 12 ans à moins de 17 ans. Au cours de 3 études de pharmacocinétique pédiatriques, des doses intraveineuses répétées de 3, 4, 6, 7 et 8 mg/kg deux fois par jour et des doses orales répétées (avec la poudre à diluer pour suspension buvable) de 4 mg/kg, 6 mg/kg et 200 mg toutes les 12 h ont été étudiées. Dans une étude de pharmacocinétique chez les adolescents, des doses de charge intraveineuses de 6 mg/kg deux fois par jour le premier jour, suivies d'une dose intraveineuse de 4 mg/kg toutes les 12 h et d'une dose orale de 300 mg sous forme de comprimés pelliculés toutes les 12 heures ont été étudiées. Une variabilité interindividuelle supérieure à celle des adultes a été observée chez les patients pédiatriques.
  • +Une comparaison des données de pharmacocinétique de population entre adultes et patients pédiatriques a révélé que l'exposition globale attendue (AUCÏ„) chez les enfants après une dose de charge intraveineuse de 9 mg/kg était comparable à une dose de charge intraveineuse de 6 mg/kg chez les adultes. L'exposition globale attendue chez les enfants avec des doses d'entretien intraveineuses de 4 et 8 mg/kg toutes les 12 h était comparable à celle attendue avec une dose d'entretien intraveineuse de 3 et 4 mg/kg toutes les 12 h chez les adultes. L'exposition globale attendue chez les enfants sous une dose d'entretien orale de 9 mg/kg (350 mg au maximum) toutes les 12 h était comparable à celle attendue avec une dose d'entretien orale de 200 mg toutes les 12 h chez les adultes. L'exposition au voriconazole est environ doublée à une dose intraveineuse de 8 mg/kg par rapport à une dose orale de 9 mg/kg.
  • -Voriconazol-Mepha i.v. est une substance lyophilisée stérile sans agent conservateur conditionnée en doses uniques. D'un point de vue microbiologique, le produit doit donc être utilisé immédiatement après reconstitution. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et les conditions de conservation appliquées relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures, à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la reconstitution se déroule dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
  • -La stabilité chimique et physique de la solution reconstituée a été démontrée pour une durée de 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C.
  • +Voriconazol-Mepha i.v. est une substance lyophilisée stérile sans agent conservateur conditionnée en doses uniques. D'un point de vue microbiologique, le produit doit donc être utilisé immédiatement après reconstitution. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et les conditions de conservation appliquées relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 h, à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la reconstitution se déroule dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
  • +La stabilité chimique et physique de la solution reconstituée a été démontrée pour une durée de 24 h à une température comprise entre 2 et 8 °C.
  • -Dissoudre la poudre dans 19 ml d'eau pour préparations injectables. On dispose alors d'un volume total à prélever de 20 ml d'une solution limpide contenant 10 mg/ml de voriconazole. On recommande l'emploi d'une seringue standard non automatique de 20 ml pour ajouter précisément les 19,0 ml d'eau. Ce médicament est destiné exclusivement à un usage unique et la solution non utilisée doit être éliminée. N'utiliser la solution que si elle est transparente et dépourvue de particules.
  • +Dissoudre la poudre dans 19 ml d'eau pour préparations injectables. On dispose alors d'un volume total à prélever de 20 ml d'une solution limpide contenant 10 mg/ml de voriconazole. On recommande l'emploi d'une seringue standard non automatique de 20 ml pour ajouter précisément les 19.0 ml d'eau. Ce médicament est destiné exclusivement à un usage unique et la solution non utilisée doit être éliminée. N'utiliser la solution que si elle est transparente et dépourvue de particules.
  • -Juillet 2020.
  • -Numéro de version interne: 7.1
  • +Novembre 2021.
  • +Numéro de version interne: 8.1
2024 Â©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home