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Accueil - Information professionnelle sur Abraxane 100 mg - Changements - 21.06.2017
35 Changements de l'information professionelle Abraxane 100 mg
  • +Abraxane en association avec le carboplatine est indiqué dans le traitement de première ligne du cancer pulmonaire non à petites cellules chez les patients qui ne sont pas candidats à une chirurgie potentiellement curative et/ou une radiothérapie et qui ne sont pas admissibles à une thérapie moléculaire ciblée.
  • +Cancer pulmonaire non à petites cellules
  • +La dose recommandée d'Abraxane est de 100 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de 30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours. La dose recommandée de carboplatine est AUC = 6 mg•min/ml, administrée seulement le jour 1 de chaque cycle de 21 jours, immédiatement après la fin de l'administration d'Abraxane.
  • +Adaptation de la dose au cours du traitement du cancer pulmonaire non à petites cellules
  • +Toxicités hématologiques
  • +Abraxane ne doit être administré le jour 1 d'un cycle que si le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) est ≥1500/mm3 et le taux de plaquettes ≥100'000/mm3. Pour chaque administration hebdomadaire ultérieure d'Abraxane, les patients doivent avoir un taux de PNN ≥500/mm3 et un taux de plaquettes >50'000/mm3, sinon le traitement doit être suspendu jusqu'à la récupération. Après récupération des taux, reprendre le traitement la semaine suivante conformément aux critères présentés dans le tableau «Réductions de dose en cas de toxicités hématologiques chez les patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules». La dose suivante ne doit être réduite que si les critères présentés dans le tableau «Réductions de dose en cas de toxicités hématologiques chez les patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules» sont remplis.
  • +Réductions de dose en cas de toxicités hématologiques chez les patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules
  • +Toxicité hématologique Survenue Dose d'Abraxane (mg/m2) Dose de carboplatine (AUC mg•min/ml)
  • +Nadir des PNN <500/mm3 avec fièvre neutropénique >38 °C OU Report du prochain cycle en raison d'une neutropénie persistante1 (Nadir des PNN <1500/mm3) OU Nadir des PNN <500/mm3 pendant >1 semaine Première 75 4,5
  • +Deuxième 50 3,0
  • +Troisième Arrêter le traitement
  • +Nadir des plaquettes <50'000/mm3 Première 75 4,5
  • +Deuxième Arrêter le traitement
  • +
  • +1Pendant 7 jours au maximum après la dose programmée du jour 1 du prochain cycle.
  • +Toxicités non hématologiques
  • +En cas de toxicité cutanée de grade 2 ou 3, de diarrhée de grade 3 ou de mucite de grade 3, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un grade ≤1, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant dans le tableau «Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules». En cas de neuropathie périphérique de grade ≥3, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la neuropathie à un grade ≤1. Le traitement pourra être repris au palier de dose immédiatement inférieur lors des cycles suivants, conformément aux recommandations figurant dans le tableau «Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules». Pour toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un grade ≤2, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant dans le tableau «Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules».
  • +Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules
  • +Toxicité non hématologique Survenue Dose d'Abraxane (mg/m2) Dose de carboplatine (AUC mg•min/ml)
  • +Toxicité cutanée de grade 2 ou 3 Diarrhée de grade 3 Mucite de grade 3 Neuropathie périphérique de grade ≥3 Toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4 Première 75 4,5
  • +Deuxième 50 3,0
  • +Troisième Arrêter le traitement
  • +Toxicité cutanée, diarrhée ou mucite de grade 4 Première Arrêter le traitement
  • +
  • -Chez les patients présentant un cancer du sein métastatique atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale >1,5 et ≤5× LNS et ASAT ≤10× LNS), une réduction de 20% de la dose est recommandée. La dose réduite pourra être augmentée à la dose utilisée chez les patients ayant une fonction hépatique normale si le patient tolère le traitement pendant au moins deux cycles.
  • +Chez les patients présentant un cancer du sein métastatique ou un cancer pulmonaire non à petites cellules atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale >1,5 et ≤5× LNS et ASAT ≤10× LNS), une réduction de 20% de la dose est recommandée. La dose réduite pourra être augmentée à la dose utilisée chez les patients ayant une fonction hépatique normale si le patient tolère le traitement pendant au moins deux cycles.
  • +En cas d'apparition d'une neuropathie périphérique de grade ≥3 pendant le traitement par Abraxane en association avec le carboplatine, le traitement doit être suspendu jusqu'à la régression de la neuropathie au grade 0 ou 1, et sera repris en réduisant la dose pour toutes les cures suivantes d'Abraxane et de carboplatine.
  • +
  • -Aucune étude d'interaction n'a été réalisée avec Abraxane.
  • +Une étude pharmacocinétique a été menée avec Abraxane et le carboplatine chez des patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules. Il n'a pas été observé d'interactions pharmacocinétiques cliniquement pertinentes entre Abraxane et le carboplatine.
  • -La liste suivante concerne aussi bien les effets indésirables liés à l'administration d'Abraxane en monothérapie qui sont survenus au cours des études pour chacune des doses administrées et pour chaque indication (N = 1310), incluant 229 patientes présentant un cancer du sein métastatique qui ont été traitées à la dose de 260 mg/m2 toutes les trois semaines dans l'étude clinique pivot de phase III, et à Abraxane administré en association avec la gemcitabine dans l'adénocarcinome du pancréas (N = 485), incluant 421 patients traités à la dose de 125 mg/m2 dans l'étude clinique pivot de phase III et 64 patients de l'étude de phase II (44 patients traités à la dose de 125 mg/m2 et 20 patients traités à la dose de 100 mg/m2). Les effets indésirables sont répertoriés en fonction des classes d'organes et de leur fréquence. Pour les effets indésirables observés à des fréquences différentes dans les différentes indications, la fréquence la plus élevée est indiquée. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent: ≥1/10; fréquent ≥1/100, <1/10; occasionnel ≥1/1000, <1/100; rare ≥1/10'000, <1/1000; très rare <1/10'000.
  • +La liste suivante concerne les effets indésirables liés à l'administration d'Abraxane en monothérapie ou en association qui sont survenus au cours des études:
  • +·Abraxane en monothérapie pour chacune des doses administrées et pour chaque indication (N = 1310), incluant 229 patientes présentant un cancer du sein métastatique qui ont été traitées à la dose de 260 mg/m2 toutes les trois semaines dans l'étude clinique pivot de phase III;
  • +·Abraxane administré en association avec la gemcitabine dans l'adénocarcinome du pancréas (N = 485), incluant 421 patients traités à la dose de 125 mg/m2 dans l'étude clinique pivot de phase III et 64 patients de l'étude de phase I/II (44 patients traités à la dose de 125 mg/m2 et 20 patients traités à la dose de 100 mg/m2);
  • +·Abraxane administré en association avec le carboplatine dans le cancer pulmonaire non à petites cellules (N = 514), incluant des patients traités à la dose de 100 mg/m2 les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours dans l'étude clinique pivot de phase III.
  • +Les effets indésirables sont répertoriés en fonction des classes d'organes et de leur fréquence. Pour les effets indésirables observés à des fréquences différentes dans les différentes indications, la fréquence la plus élevée est indiquée. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent: ≥1/10; fréquent ≥1/100, <1/10; occasionnel ≥1/1000, <1/100; rare ≥1/10'000, <1/1000; très rare <1/10'000.
  • -Fréquent: infections des voies respiratoires supérieures, pneumonie, candidose, candidose orale, septicémie.
  • +Fréquent: infections des voies respiratoires supérieures, pneumonie, bronchite, candidose, candidose orale, septicémie.
  • -Très fréquent: neutropénie (44,0%), anémie (45,0%), thrombocytopénie (33,0%), leucopénie (16,0%).
  • -Fréquent: neutropénie fébrile, pancytopénie.
  • +Très fréquent: neutropénie (51,0%), anémie (45,0%), thrombocytopénie (40,0%), leucopénie (19,0%).
  • +Fréquent: lymphopénie, neutropénie fébrile, pancytopénie.
  • -Occasionnel: hypersensibilité.
  • +Occasionnel: hypersensibilité, hypersensibilité médicamenteuse.
  • -Très fréquent: neuropathie périphérique (54,0%), dysgueusie (18,0%), céphalées (16,0%), vertiges (14,0%), hypoesthésie (12,0%).
  • -Fréquent: paresthésie, neuropathie motrice périphérique.
  • +Très fréquent: neuropathie périphérique# (54,0%), dysgueusie (18,0%), céphalées (16,0%), vertiges (14,0%).
  • -Inconnu: paralysie des cordes vocales.
  • +Rare: paralysie des cordes vocales.
  • +# La neuropathie périphérique a été évaluée en utilisant la SMQ (Standardized MedDRA Query, question MedDRA normalisée; domaine d'application large), version MedDRA 14.0. Les SMQ sont des groupements de plusieurs termes préférentiels MedDRA qui se rapportent à une affection médicale.
  • +
  • -Très fréquent: hypotension artérielle (10,0%)
  • +Très fréquent: hypotension artérielle (10,0%).
  • -Fréquent: épanchement pleural, nez bouché, pneumonie.
  • +Fréquent: épanchement pleural, nez bouché, hémoptysie, pneumonie.
  • -Inconnu: pneumonie radique.
  • +Rare: pneumonie radique.
  • -Fréquent: obstruction intestinale, colite, sécheresse buccale.
  • +Fréquent: dyspepsie, obstruction intestinale, colite, sécheresse buccale, dysphagie.
  • -Fréquent: prurit, maladies des ongles, coloration des ongles, peau sèche, rougeur
  • -Inconnu: érythème, éruption maculo-papulaire, érythrodysesthésie palmo-plantaire chez les patients traités préalablement par la capécitabine, photo-sensibilisation, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique.
  • +Fréquent: prurit, maladies des ongles, coloration des ongles, peau sèche, rougeur, érythème, bouffées vasomotrices.
  • +Occasionnel: dermatite allergique, urticaire, réaction de photosensibilité, éruption maculopapuleuse, exfoliation cutanée, érythrodysesthésie palmo-plantaire chez les patients traités préalablement par la capécitabine.
  • +Très rare: syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique.
  • -Occasionnel: malaise.
  • -Inconnu: extravasation, phénomène de réactivation.
  • +Occasionnel: malaise, extravasation au site de perfusion, inflammation au site de perfusion, éruption cutanée au site de perfusion, extravasation.
  • +Rare: phénomène de réactivation.
  • -Les effets indésirables les plus fréquents et les plus sévères qui sont survenus chez 421 patients dans l'étude clinique de phase III, au jour 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours traités par 125 mg/m2 d'Abraxane en combinaison avec la gemcitabine à une dose de 1000 mg/m2, étaient les suivants: neuropathie périphérique (54%, grade >3, 17%), sepsis (5%), pneumonie (4%, 2 cas sur les 17 cas rapportés ont eu une évolution mortelle).
  • +Les effets indésirables les plus fréquents et les plus sévères qui sont survenus chez 421 patients dans l'étude clinique de phase III, au jour 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours traités par 125 mg/m2 d'Abraxane en combinaison avec la gemcitabine à une dose de 1000 mg/m2, étaient les suivants: neuropathie périphérique (54%; grade >3, 17%), sepsis (5%), pneumonie (4%, 2 cas sur les 17 cas rapportés ont eu une évolution mortelle).
  • +Cancer pulmonaire non à petites cellules (Abraxane en combinaison avec le carboplatine)
  • +Les effets indésirables les plus fréquents et les plus sévères qui sont survenus chez 514 patients dans l'étude clinique de phase III, traités au jour 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours par 100 mg/m2 d'Abraxane en combinaison avec le carboplatine à une dose de AUC = 6 mg•min/ml, étaient les suivants: alopécie (56%), neutropénie (51%), anémie (44%), thrombopénie (40%), neuropathie périphérique (48%), fatigue (25%), nausées (27%), constipation (16%), diarrhée (15%), vomissements (12%).
  • +Cancer pulmonaire non à petites cellules
  • +Etude randomisée comparative
  • +Une étude multicentrique randomisée en ouvert a été menée chez 1 052 patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules de stade IIIb ou IV naïfs de chimiothérapie. L'étude visait à comparer Abraxane en association avec le carboplatine versus paclitaxel avec solvant en association avec le carboplatine en traitement de première ligne chez des patients présentant un cancer pulmonaire non à petites cellules avancé. Vingt-trois pour cent des patients avaient un indice de performance ECOG 0 et 76% des patients avaient un indice de performance ECOG 1. Le statut des mutations génétiques moléculaires était inconnu pour tous les patients. Aucun des patients traités dans le cadre de l'étude CA031 n'avait bénéficié antérieurement d'une thérapie ciblant une mutation EGFR ou EML4-ALK. Les patients (N = 521) ont reçu Abraxane en perfusion intraveineuse de 30 minutes à la dose de 100 mg/m2 les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours, sans prémédication par corticoïdes et sans traitement prophylactique par G-CSF. Immédiatement après la fin de la perfusion d'Abraxane, le carboplatine était administré par voie intraveineuse à la dose AUC = 6 mg•min/ml le jour 1 seulement de chaque cycle de 21 jours. Les patients (N = 531) ont reçu le paclitaxel avec solvant en perfusion intraveineuse de 3 heures à la dose de 200 mg/m2 avec la prémédication habituelle, suivi immédiatement du carboplatine administré par voie intraveineuse à la dose AUC = 6 mg•min/ml. Chaque médicament était administré le jour 1 de chaque cycle de 21 jours. Dans les deux bras de l'étude, le traitement était administré jusqu'à la progression de la maladie ou la survenue d'une toxicité inacceptable. Dans les deux bras de l'étude, les patients ont reçu un nombre médian de 6 cycles de traitement.
  • +Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était le taux de réponse globale, défini comme le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse objective, complète ou partielle confirmée par l'analyse radiologique en aveugle indépendante et centralisée selon les critères RECIST. Une différence significative a été observée sur le taux de réponse globale chez les patients du bras Abraxane plus carboplatine par rapport aux patients du bras comparateur: 33% versus 25%, p = 0,005. Il n'a pas été observé de différence statistiquement significative entre les deux bras en termes de survie sans progression (SSP, selon l'évaluation radiologique en aveugle) et de survie globale (SG). Une analyse de non-infériorité a été effectuée pour la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) avec une marge de non-infériorité prédéfinie de 15%. Le critère de non-infériorité a été atteint pour la SSP et la SG. La SG médiane était de 12,1 mois dans le bras Abraxane/carboplatine et de 11,2 mois dans le bras comparateur.
  • +
  • -Les analyses pharmacocinétiques de population d'Abraxane indiquent que le poids (de 40 à 143 kg), la surface du corps(de 1,3 à 2,4 m2) sexe, l'origine ethnique (Asiatiques versus Blancs) et le type de tumeur solide n'ont pas d'effet cliniquement important sur la vitesse d'élimination maximale et l'exposition systémique (AUC et Cmax) du paclitaxel.
  • +Les analyses pharmacocinétiques de population d'Abraxane indiquent que le poids (de 40 à 143 kg), la surface du corps (de 1,3 à 2,4 m2) sexe, l'origine ethnique (Asiatiques versus Blancs) et le type de tumeur solide n'ont pas d'effet cliniquement important sur la vitesse d'élimination maximale et l'exposition systémique (AUC et Cmax) du paclitaxel.
  • -Février 2016.
  • +Juin 2017.
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