36 Changements de l'information professionelle Triumeq |
-Triumeq étant un comprimé à dose fixe, il ne doit pas être prescrit aux patients nécessitant un ajustement posologique (p.ex. présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min). Des préparations des monosubstances – dolutégravir (Tivicay®), abacavir (Ziagen®) et lamivudine (3TC®) – sont disponibles pour les patients ayant besoin d'un arrêt ou d'un ajustement de la dose d'un des principes actifs. Dans de tels cas, le médecin doit se référer aux informations professionnelles de ces médicaments.
- +Triumeq étant un comprimé à dose fixe, il ne doit pas être prescrit aux patients nécessitant un ajustement posologique (p.ex. présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min). Des préparations des monosubstances – dolutégravir (Tivicay), abacavir (Ziagen) et lamivudine (3TC) – sont disponibles pour les patients ayant besoin d'un arrêt ou d'un ajustement de la dose d'un des principes actifs. Dans de tels cas, le médecin doit se référer aux informations professionnelles de ces médicaments.
-Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux (ART), une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître, entraînant des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois suivant l'instauration du traitement par ART. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii (P. carinii). Tout symptôme inflammatoire doit être immédiatement évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (par exemple maladie de Basedow, polymyosite et syndrome de Guillain-Barré) ont également été rapportées dans le cadre de la reconstitution immunitaire. Toutefois, le temps écoulé jusqu'à leur apparition est plus variable et peut atteindre de nombreux mois après le début du traitement. De plus, les manifestations de ces maladies peuvent être atypiques.
- +Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux (ART), une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître, entraînant des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois suivant l'instauration du traitement par ART. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii pneumonies (souvent désignées par PCP ou PJP). Tout symptôme inflammatoire doit être immédiatement évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (par exemple maladie de Basedow, polymyosite et syndrome de Guillain-Barré) ont également été rapportées dans le cadre de la reconstitution immunitaire. Toutefois, le temps écoulé jusqu'à leur apparition est plus variable et peut atteindre de nombreux mois après le début du traitement. De plus, les manifestations de ces maladies peuvent être atypiques.
-Dans une étude épidémiologique prospective d'observation, visant à évaluer le taux d'infarctus du myocarde chez des patients recevant une polythérapie antirétrovirale, l'utilisation de l'abacavir pendant les 6 derniers mois a été mise en rapport avec un risque accru d'infarctus du myocarde. Dans l'analyse de données cumulées d'études cliniques sponsorisées par GSK, aucun risque accru d'infarctus du myocarde n'a été observé lors de l'utilisation de l'abacavir. Aucun mécanisme biologique susceptible d'expliquer l'éventuelle augmentation du risque d'infarctus du myocarde n'a été constaté. Au total, les données disponibles sur le lien entre un infarctus du myocarde et le traitement par l'abacavir, provenant des cohortes d'observation et des études cliniques contrôlées, ne permettent pas de tirer de conclusions claires.
- +Dans plusieurs études épidémiologiques d’observation, l’utilisation de l’abacavir a été associée à un risque accru d’infarctus du myocarde. Des méta-analyses d’études contrôlées randomisées n’ont révélé aucun risque accru d’infarctus du myocarde sous abacavir. Jusqu’à présent, il n’a pas été constaté de mécanisme biologique susceptible d’expliquer l'éventuelle augmentation du risque d'infarctus du myocarde.
- +Dans l’ensemble, les données disponibles provenant des études d’observation et des études cliniques contrôlées sont hétérogènes et ne fournissent donc pas de preuve concluante d’un lien de causalité entre le traitement par l'abacavir et le risque d’infarctus du myocarde.
-Zalcitabine La lamivudine risque d'inhiber la phosphorylation intracellulaire de la zalcitabine lorsque ces deux médicaments sont administrés en même temps. Par conséquent, une administration concomitante de Triumeq et de zalcitabine n'est pas recommandée.
- +Solution de sorbitol (3,2 g; 10,2 g; 13,4 g) Solution buvable de lamivudine, dose unique de 300 mg Lamivudine: ASC ↓ 14%; 32%; 36% Cmax ↓ 28%; 52%, 55%. La co-administration de médicaments contenant du sorbitol et de lamivudine doit être évitée dans la mesure du possible.
-Abréviations: ↑ = augmentation; ↔ = aucun changement significatif; ASC = aire sous la courbe de concentration en fonction du temps.
- +Abréviations: ↑ = augmentation; ↓ diminution; ↔ = aucun changement significatif; ASC = aire sous la courbe de concentration en fonction du temps; Cmax = concentration maximale mesurée.
-Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif Occasionnel: arthralgie, myalgie Fréquent: douleurs articulaires, troubles musculaires Rares: rhabdomyolyse
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif Occasionnel: arthralgie*, myalgie* Fréquent: douleurs articulaires, troubles musculaires Rares: rhabdomyolyse
-Investigations Occasionnel: prise de poids
- +Investigations Occasionnel: prise de poids*
- +* expérience post-commercialisation
- +
-Aucune souche présentant une substitution associée à une résistance aux INI et aucune souche présentant une résistance aux INTI due au traitement n'ont été isolées sous dolutégravir 50 mg une fois par jour dans les études auprès de patients naïfs de traitement (SPRING-1, SPRING-2, SINGLE et FLAMINGO). Dans l'étude SAILING auprès de patients prétraités (naïfs d'inhibiteurs de l'intégrase) (n = 354 dans le groupe assigné au dolutégravir), une résistance du VIH aux inhibiteurs de l'intégrase due au traitement a été observée chez 4 sur 17 participants ayant subi un échec virologique. Sur ces 4 cas, deux présentaient une substitution R263K spécifique sur le gène de l'intégrase, avec une valeur FC maximale de 1,93. Un patient présentait une substitution polymorphe V151V/I sur le gène de l'intégrase, avec une valeur FC maximale de 0,92, et un patient présentait une mutation préexistante de l'intégrase, imputable à un traitement précédent par un inhibiteur de l'intégrase ou à une infection par un virus résistant aux inhibiteurs de l'intégrase (voir «Études cliniques»).
- +Aucune souche présentant une substitution associée à une résistance aux INI et aucune souche présentant une résistance aux INTI due au traitement n'ont été isolées sous dolutégravir 50 mg une fois par jour dans les études auprès de patients naïfs de traitement (SPRING-1, SPRING-2, SINGLE, FLAMINGO et ARIA). Dans l'étude SAILING auprès de patients prétraités (naïfs d'inhibiteurs de l'intégrase) (n = 354 dans le groupe assigné au dolutégravir), une résistance du VIH aux inhibiteurs de l'intégrase due au traitement a été observée chez 4 sur 17 participants ayant subi un échec virologique. Sur ces 4 cas, deux présentaient une substitution R263K spécifique sur le gène de l'intégrase, avec une valeur FC maximale de 1,93. Un patient présentait une substitution polymorphe V151V/I sur le gène de l'intégrase, avec une valeur FC maximale de 0,92, et un patient présentait une mutation préexistante de l'intégrase, imputable à un traitement précédent par un inhibiteur de l'intégrase ou à une infection par un virus résistant aux inhibiteurs de l'intégrase (voir «Études cliniques»).
-Patients naïfs de traitement
-L'efficacité de Triumeq chez les sujets infectés par le VIH, repose sur les analyses de données de trois études: SINGLE (ING114467), SPRING-2 (ING113086) et FLAMINGO (ING114915).
- +Patients naïfs de traitement antirétroviral
- +L'efficacité de Triumeq chez les sujets infectés par le VIH, repose sur les analyses de données des études suivantes: SINGLE (ING114467), SPRING-2 (ING113086), FLAMINGO (ING114915) et ARIA (ING117172).
-Les résultats virologiques (incluant les résultats selon les principales caractéristiques à l'inclusion) sont présentés ci-dessous.
-Tableau 5: Résultats virologiques du traitement randomisé à 48 semaines dans l'étude SINGLE (algorithme snapshot)
- SINGLE
- Dolutégravir 50 mg + ABC/3TC une fois par jour N = 414 EFV/TDF/FTC une fois par jour N = 419
-ARN du VIH-1<50 copies/ml 88% 81%
-Différence entre les traitements* 7,4% (IC à 95%: 2,5%; 12,3%)
-Absence de réponse virologique†5% 6%
-Absence de données virologiques à la semaine 48 7% 13%
- +Dans l'étude SPRING-2, 822 adultes ont été randomisés et ont reçu au moins une dose de 50 mg de dolutégravir une fois/jour ou 400 mg de raltégravir deux fois/jour, ces deux médicaments étant administrés avec une association fixe de deux INTI (soit ABC/3TC, soit TDF/FTC). 169 sur 411 participants du groupe recevant du dolutégravir et 164 sur 411 patients du groupe recevant du raltégravir ont reçu l'association ABC/3TC comme traitement de fond. À l'inclusion, l'âge médian des patients était de 36 ans, 14% étaient des femmes, 15% étaient non-caucasiens, 12% étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C et 2% appartenaient à la classe C du CDC; ces caractéristiques étaient similaires dans les groupes de traitement.
- +Les résultats concernant le critère primaire et d'autres résultats (incluant les résultats selon les principales caractéristiques à l'inclusion) des études SPRING-2 et SINGLE sont présentés dans le Tableau 5.
- +Tableau 5: Résultats virologiques du traitement randomisé à 48 semaines des études SPRING-2 et SINGLE (algorithme snapshot)
- + SPRING-2 SINGLE
- +Tivicay, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 Tivicay, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419
- +ARN du VIH-1<50 copies/ml 88% 85% 88% 81%
- +Différence entre les traitements* 2,5% (95%-CI: -2,2%; 7,1%) 7,4% (95%-CI: 2,5%; 12,3%)
- +Absence de réponse virologique†5% 8% 5% 6%
- +Absence de données virologiques à 48 semaines pour la période d'observation 7% 7% 7% 13%
-Abandon de l'étude/du médicament à l'étude pour cause d'effet indésirable ou de décès‡ 2% 10%
-Abandon de l'étude/du médicament à l'étude pour d'autres raisons§ 5% 3%
-Données manquantes pour la période d'observation, mais poursuite de la participation à l'étude 0 <1%
-ARN du VIH-1<50 copies/ml, par covariables initiales
-Charge virale plasmatique initiale (copies/ml) n/N (%) n/N (%)
-≤100'000 253/280 (90%) 238/288 (83%)
->100'000 111/134 (83%) 100/131 (76%)
-Nombre initial de lymphocytes CD4+ (cellules/mm3)
-<200 45/57 (79%) 48/62 (77%)
-200 Ã <350 143/163 (88%) 126/159 (79%)
-≥350 176/194 (91%) 164/198 (83%)
- +Abandon de l'étude/du médicament à l'étude pour cause d'effet indésirable ou de décès‡ 2% 1% 2% 10%
- +Abandon de l'étude/du médicament à l'étude pour d'autres raisons§ 5% 6% 5% 3%
- +Données manquantes pour la période d'observation, mais participation poursuivie à l'étude 0 0 0 ≤1%
- +ARN du VIH-1<50 copies/ml, par caractéristiques initiales
- +Charge virale plasmatique initiale (copies/ml) n/N (%) n/N (%) n/N (%) n/N (%)
- +≤100'000 267/297 (90%) 264/295 (89%) 253/280 (90%) 238/288 (83%)
- +>100'000 94/114 (82%) 87/116 (75%) 111/134 (83%) 100/131 (76%)
- +Nombre initial de lymphocytes CD4+ (cellules/mm³)
- +<200 43/55 (78%) 34/50 (68%) 45/57 (79%) 48/62 (77%)
- +200 bis <350 128/144 (89%) 118/139 (85%) 143/163 (88%) 126/159 (79%)
- +≥350 190/212 (90%) 199/222 (90%) 176/194 (91%) 164/198 (83%)
- +INTI de fond
- +ABC/3TC 145/169 (86%) 142/164 (87%) ne s'applique pas ne s'applique pas
- +TDF/FTC 216/242 (89%) 209/247 (85%) ne s'applique pas ne s'applique pas
- +
-Masculin 307/347 (88%) 291/356 (82%)
-Féminin 57/67 (85%) 47/63 (75%)
- +Masculin 308/348 (89%) 305/355 (86%) 307/347 (88%) 291/356 (82%)
- +Féminin 53/63 (84%) 46/56 (82%) 57/67 (85%) 47/63 (75%)
-Caucasiens 255/284 (90%) 238/285 (84%)
-Afro-américains/Origines Africaines/Autres 109/130 (84%) 99/133 (74%)
- +Caucasiens 306/346 (88%) 301/352 (86%) 255/284 (90%) 238/285 (84%)
- +Afro-Américains/origine africaine/autres 55/65 (85%) 50/59 (85%) 109/130 (84%) 99/133 (74%)
-<50 319/361 (88%) 302/375 (81%)
-≥50 45/53 (85%) 36/44 (82%)
- +<50 324/370 (88%) 312/365 (85%) 319/361 (88%) 302/375 (81%)
- +≥50 37/41 (90%) 39/46 (85%) 45/53 (85%) 36/44 (82%)
-* Ajustement en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
-†Englobe les participants ayant quitté l'étude avant la semaine 48 à cause d'une efficacité insuffisante ou absente ou ayant présenté à 48 semaines une charge virale ≥50 copies dans la période d'observation.
-‡ Englobe tous les participants ayant quitté l'étude pour cause d'effet indésirable ou de décès à un quelconque moment à partir du jour 1 de la période d'observation de 48 semaines si c'était la raison d'une absence de données virologiques sous traitement dans l'intervalle de l'analyse.
-§ Raisons: retrait du consentement, perte de vue au cours du suivi, déménagement, déviation au protocole.
-Notes: ABC/3TC = abacavir 600 mg, lamivudine 300 mg sous la forme de l'association à dose fixe (fixed-dose combination, FDC) Kivexa-Epzicom.
- +* Ajustement en fonction des facteurs initiaux de stratification.
- +†Englobe les participants ayant changé leur traitement de fond (nouvelle classe), étant passés à un traitement de fond non autorisé par le protocole, ayant arrêté le traitement prématurément pour cause d'inefficacité avant la semaine 48 (uniquement SPRING-2), ayant quitté l'étude avant la semaine 48 à cause d'une absence d'efficacité ou d'une efficacité insuffisante ou chez lesquels un taux ≥50 copies pendant la période d'observation a été constaté à 48 semaines.
- +‡ Englobe les participants ayant quitté l'étude pour cause d'effet indésirable ou de décès à un quelconque moment à partir du jour 1 de la période d'observation de 48 semaines si c'était la raison d'une absence de données virologiques sous traitement dans la période d'observation.
- +§ Raisons: retrait du consentement, perte de vue au cours du suivi, déménagement, non-respect du protocole.
- +Remarques: ABC/3TC = abacavir 600 mg, lamivudine 300 mg sous la forme de l'association à dose fixe (fixed-dose combination, FDC) Kivexa-Epzicom.
-Dans l'étude SPRING-2, 822 adultes ont été randomisés et ont reçu au moins une dose de 50 mg de dolutégravir une fois/jour ou 400 mg de raltégravir deux fois/jour, ces deux médicaments étant administrés avec une association fixe de deux INTI (soit ABC/3TC, soit TDF/FTC). 169 sur 411 participants du groupe recevant du dolutégravir et 164 sur 411 patients du groupe recevant du raltégravir ont reçu l'association ABC/3TC comme traitement de fond.
-Tableau 6: Données démographiques et résultats virologiques du traitement randomisé dans l'étude SPRING-2 (analyse snapshot)
- DTG 50 mg une fois par jour + 2 INTI N = 411 RAL 400 mg deux fois par jour + 2 INTI N = 411
-Données démographiques
-Age médian (ans) 37 35
-Femme 15% 14%
-Non-caucasien 16% 14%
-Hépatite B et/ou C 13% 11%
-Classe C de la classification CDC 2% 2%
-ABC/3TC comme traitement de fond 41% 40%
-Efficacité à 48 semaines
-ARN du VIH-1<50 copies/ml 88% 85%
-Différence entre les traitements* 2.5% (95% CI: -2.2%, 7.1%)
-Absence de réponse virologique†5% 8%
-Absence de données virologique à la semaine 48 7% 7%
-Raisons
-Abandon de l'étude/du médicament à l'étude pour cause d'effet indésirable ou de décès‡ 2% 1%
-Abandon de l'étude/du médicament à l'étude pour d'autres raisons§ 5% 6%
-ARN du VIH-1<50 copies/ml pour les sujets traités par ABC/3TC 86% 87%
-Efficacité à 96 semaines
-ARN du VIH-1<50 copies/ml 81% 76%
-Différences entre les traitements* 4.5% (95% CI: -1.1%, 10.0%)
-ARN du VIH-1<50 copies/ml pour les sujets traités par ABC/3TC 74% 76%
-
-* Ajustement en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
-†Englobe les participants ayant quitté l'étude avant la semaine 48 à cause d'un manque ou d'une perte d'efficacité ou ayant présenté une charge virale ≥50 copies à la semaine 48.
-‡ Englobe tous les participants ayant quitté l'étude pour cause d'effet indésirable ou de décès à un quelconque moment à partir du jour 1 de la période d'observation de 48 semaines si c'était la raison d'une absence de données virologiques sous traitement dans l'intervalle de l'analyse.
-§ Comprend des raisons telles que déviation au protocole, perte de vue au cours du suivi, retrait du consentement.
-Notes: DTG = dolutégravir, RAL = raltégravir.
-À 96 semaines, la suppression virologique sous dolutégravir (81%) n'était toujours pas inférieure à celle sous raltégravir (76%). La différence ajustée concernant le pourcentage et le CI à 95% était de 4,5 (-1,1 à 10,0). Les taux de réponse à 48 (et à 96) semaines étaient de 86% (et de 74%) sous dolutégravir + ABC/3TC, tandis qu'ils étaient de 87% (et de 76%) sous raltégravir + ABC/3TC.
-Aussi bien dans l'étude SPRING-2 que dans l'étude SINGLE, la suppression virale (<50 copies d'ARN du VIH-1 par ml) était comparable entre les différents sous-groupes de caractéristiques initiales (sexe, race, âge).
- +Dans l'étude SPRING-2, à 96 semaines, la suppression virologique sous dolutégravir (81%) n'était toujours pas inférieure à celle sous raltégravir (76%). La différence ajustée concernant le pourcentage et le CI à 95% était de 4,5 (-1,1 à 10,0). Les taux de réponse à 48 (et à 96) semaines étaient de 86% (et de 74%) sous dolutégravir + ABC/3TC, tandis qu'ils étaient de 87% (et de 76%) sous raltégravir + ABC/3TC.
- +Aussi bien dans l'étude SPRING-2 que dans l'étude SINGLE, la suppression virale (<50 copies d'ARN du VIH-1 par ml) était comparable entre les différents sous-groupes de caractéristiques initiales (sexe, origine ethnique, âge).
-Patients prétraités (mais naïfs d'inhibiteurs de l'intégrase)
-L'efficacité de Triumeq est confirmée également par l'étude internationale SAILING (ING111762), randomisée et menée en double aveugle versus contrôle actif.
-L'étude SAILING (ING111762) a randomisé 719 patients adultes infectés par le VIH-1 qui avaient reçu préalablement un traitement antirétroviral. Ces patients ont reçu soit 50 mg de dolutégravir 1 fois par jour, soit 400 mg de raltégravir 2 fois par jour, associés à un traitement de fond (TF) choisi par l'investigateur et composé au maximum de 2 agents (dont au moins un totalement actif). À l'inclusion, l'âge médian des patients était de 43 ans, 32% étaient des femmes, 50% étaient non caucasiens, 16% étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C et 46% appartenaient à la classe C du CDC. À l'inclusion, tous les patients avaient une résistance à au moins deux classes d'antirétroviraux et 49% des sujets avaient une résistance à au moins 3 classes d'antirétroviraux.
-À 48 semaines, une suppression virologique (<50 copies d'ARN du VIH par ml) statistiquement supérieure a été constatée sous dolutégravir versus raltégravir (71% versus 64%; p = 0,030). Les différences entre les traitements concernant la suppression virale (<50 copies d'ARN du VIH-1 par ml) étaient comparables entre les différents sous-groupes de caractéristiques initiales (sexe, race et sous-type de VIH).
- +Patients naïfs de traitement antirétroviral
- +Dans l’étude ARIA (ING117172), étude de non-inferiorité randomisée, ouverte, multicentrique, en groupes parallèles, contrôlée contre comparateur actif, 499 femmes adultes infectées par le VIH-1, naïves de traitement antirétroviral, ont été randomisées selon un ratio 1:1 afin der recevoir une fois par jour soit l’association fixe DTG/ABC/3TC 50 mg/600 mg/300 mg soit atazanavir 300 mg plus ritonavir 100 mg plus l’association à dose fixe fumarate de ténofovir disoproxil/emtricitabine 300 mg/200 mg (ATV+RTV+TDF/FTC). Les caractéristiques démographiques étaient comparables dans les deux groupes de traitement. Au début du traitement, l’âge médian des patientes était de 37 ans, 45% d’entre elles étaient caucasiennes. 42% étaient d’origine afro-américaine/africaine, 93% ont obtenu des résultats négatifs au test de dépistage du virus de l’hépatite C (VHC) et 84% appartenaient à la classe A du CDC.
- +À 48 semaines, le taux de suppression virologique global (ARN du VIH-1<50 copies/ml) était statistiquement supérieur dans le groupe recevant l’association fixe DTG/ABC/3TC (82%) par rapport au groupe recevant ATV+RTV+TDF/FTC (71%). La différence ajustée concernant les pourcentages respectifs était de 10,5 (intervalle de confiance à 95%: de 3,1% à 17,8%; p = 0,005).
- +La réponse statistiquement supérieure à l’association DTG/ABC/3TC était due à un nombre inférieur d’échecs virologiques (taux non inférieurs à 50 copies/ml pendant la période considérée: 2% vs 6%), mais aussi en partie à un nombre inférieur d'abandons d’étude (abandons pour d’autres raisons que le manque d’efficacité, taux toutefois non inférieurs à 50 copies/ml: 3% vs 7%; abandons en raison d’effets indésirables ou du décès: 4% vs 7%) par rapport au groupe ATV+RTV+TDF/FTC.
- +Patients prétraités
- +L'étude SAILING (ING111762) a randomisé 719 patients adultes infectés par le VIH-1 qui avaient reçu préalablement un traitement antirétroviral, mais étaient naïfs d’inhibiteurs de l’intégrase. Ces patients ont reçu soit 50 mg de dolutégravir 1 fois par jour, soit 400 mg de raltégravir 2 fois par jour, associés à un traitement de fond (TF) choisi par l'investigateur et composé au maximum de 2 agents (dont au moins un totalement actif). À l'inclusion, l'âge médian des patients était de 43 ans, 32% étaient des femmes, 50% étaient non caucasiens, 16% étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C et 46% appartenaient à la classe C du CDC. À l'inclusion, tous les patients avaient une résistance à au moins deux classes d'antirétroviraux et 49% des sujets avaient une résistance à au moins 3 classes d'antirétroviraux.
- +À 48 semaines, une suppression virologique (<50 copies d'ARN du VIH par ml) statistiquement supérieure a été constatée sous dolutégravir versus raltégravir (71% versus 64%; p = 0,030). Les différences entre les traitements concernant la suppression virale (<50 copies d'ARN du VIH-1 par ml) étaient comparables entre les différents sous-groupes de caractéristiques initiales (sexe, origine ethnique et sous-type de VIH).
-Juillet 2018.
- +Août 2018.
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