77 Changements de l'information professionelle Entyvio |
- +Uniquement en à l'administration par voie intraveineuse:
- +Pochite
- +Entyvio est indiqué pour le traitement de la pochite chronique active modérée à sévère chez les patients adultes ayant subi une coloproctectomie avec anastomose iléo-anale pour une colite ulcéreuse et présentant une réponse insuffisante ou une perte de réponse à une antibiothérapie (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Efficacité clinique»).
-Adultes (≥18 ans) atteints de colite ulcéreuse ou de la maladie de Crohn
-Administration intraveineuse
- +Adultes (≥18 ans)
- +Administration intraveineuse (colite ulcéreuse, maladie de Crohn ou pochite)
-Les patients présentant une diminution de réponse au traitement peuvent bénéficier d'une augmentation de la fréquence d'administration en passant à 300 mg toutes les quatre semaines.
-Les patients atteints de la maladie de Crohn chez lesquels aucune réponse n'a été observée peuvent bénéficier d'une dose supplémentaire d'Entyvio IV à la 10e semaine (rubrique «Propriétés/Effets»). À partir de la 14e semaine, le traitement devra être poursuivi toutes les huit semaines chez les patients répondeurs.
-Entyvio IV doit être arrêté chez les patients ne présentant aucun bénéfice thérapeutique à la 14e semaine.
-Administration sous-cutanée
- +Pour les patients atteints de pochite, le traitement doit être instauré en parallèle à la ciprofloxacine 2 x 500 mg par jour pour les 4 premières semaines (voir «Efficacité clinique»).
- +Les patients atteints de colite ulcéreuse ou de la malade de Crohn présentant une diminution de réponse au traitement peuvent bénéficier d'une augmentation de la fréquence d'administration en passant à 300 mg toutes les quatre semaines.
- +Les patients atteints de la maladie de Crohn chez lesquels aucune réponse n'a été observée peuvent bénéficier d'une dose supplémentaire d'Entyvio IV à la 10e semaine (voir «Propriétés/Effets»). À partir de la 14e semaine, le traitement devra être poursuivi toutes les huit semaines chez les patients répondeurs.
- +Entyvio IV doit être arrêté chez les patients atteints de colite ulcéreuse ou de la maladie de Crohn ne présentant aucun bénéfice thérapeutique à la 14e semaine.
- +Entyvio IV doit être arrêté chez les patients atteints de pochite ne présentant aucun bénéfice thérapeutique au bout de 14 semaines de traitement. On ne dispose pas de données sur l'efficacité d'une durée de traitement de plus de 34 semaines.
- +Administration sous-cutanée (colite ulcéreuse et maladie de Crohn)
- +L'administration sous-cutanée d'Entyvio n'a pas été étudiée chez les patients atteints de pochite.
-Concernant l'efficacité des médicaments concomitants voir la description des études cliniques (rubrique: «Propriétés/Effets»).
- +Concernant l'efficacité des médicaments concomitants voir la description des études cliniques (voir «Propriétés/Effets»).
-Aucune donnée contrôlée n'existe concernant la reprise du traitement par Entyvio (voir les rubriques «Efficacité clinique» et «Effets indésirables»).
-Lorsque le traitement a été interrompu et que le traitement doit absolument être repris avec du védolizumab intraveineux, un régime posologique de toutes les 4 semaines peut être envisagé (voir la rubrique «Propriétés/Effets»).
- +Aucune donnée contrôlée n'existe concernant la reprise du traitement par Entyvio (voir «Efficacité clinique» et «Effets indésirables»).
- +Lorsque le traitement a été interrompu et que le traitement doit absolument être repris avec du védolizumab intraveineux, un régime posologique de toutes les 4 semaines peut être envisagé (voir «Propriétés/Effets»).
-La durée d'interruption du traitement par le védolizumab sous-cutané dans les études cliniques a atteint jusqu'à 46 semaines sans augmentation reconnaissable d'effets indésirables ou de réactions au site d'injection lors de la reprise du traitement par védolizumab sous-cutané (voir la rubrique «Effets indésirables»).
- +La durée d'interruption du traitement par le védolizumab sous-cutané dans les études cliniques a atteint jusqu'à 46 semaines sans augmentation reconnaissable d'effets indésirables ou de réactions au site d'injection lors de la reprise du traitement par védolizumab sous-cutané (voir «Effets indésirables»).
- +On ne dispose pas de données sur la reprise du traitement chez les patients atteints de pochite.
- +
-Les données sur les patients âgés de >65 ans sont limitées. Un ajustement de la dose n'est pas requis chez les patients âgés. Les analyses pharmacocinétiques de population des participants à l'étude > 65 ans n'ont fait apparaître aucun effet de l'âge (voir rubrique «Pharmacocinétique»).
- +Les données sur les patients âgés de >65 ans sont limitées. Un ajustement de la dose n'est pas requis chez les patients âgés. Les analyses pharmacocinétiques de population des participants à l'étude > 65 ans n'ont fait apparaître aucun effet de l'âge (voir «Pharmacocinétique»).
-Entyvio IV est uniquement destiné à l'administration par voie intraveineuse. Entyvio IV doit être reconstitué, puis dilué avant l'administration intraveineuse; pour les instructions correspondantes, voir la rubrique «Remarques particulières».
- +Entyvio IV est uniquement destiné à l'administration par voie intraveineuse. Entyvio IV doit être reconstitué, puis dilué avant l'administration intraveineuse; pour les instructions correspondantes, voir «Remarques particulières».
-Infections actives sévères, telles que tuberculose, septicémie, infection à cytomégalovirus, listériose et infections opportunistes telles que la leuco-encéphalopathie multifocale progressive (LEMP) (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
- +Infections actives sévères, telles que tuberculose, septicémie, infection à cytomégalovirus, listériose et infections opportunistes telles que la leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) (voir «Mises en garde et précautions»).
-Le védolizumab est un antagoniste de l'intégrine sélectif de l'intestin (voir rubrique «Mécanisme d'action/Pharmacodynamique») qui module la fonction défensive de l'intestin.
-Chez les patients présentant des infections actives sévères, le traitement par Entyvio peut uniquement être instauré lorsque l'infection est sous contrôle. Les médecins doivent être informés de la possibilité d'un risque accru d'infections opportunistes ou d'infections pour lesquelles l'intestin constitue une barrière défensive (p.ex. colite à CMV et listériose, voir rubrique «Effets indésirables»). Une prudence particulière s'impose lors de l'utilisation d'Entyvio chez des patients présentant une infection chronique sévère ou des infections récidivantes sévères. Il convient d'assurer une surveillance étroite de ces patients afin de déceler d'éventuelles infections avant, pendant et après le traitement. Des infections sévères actives telles que tuberculose, septicémie (certaines d'issue fatale), infection à cytomégalovirus et listériose ont été observées avec Entyvio. Chez les patients qui développent une infection sévère pendant le traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement par Entyvio jusqu'à ce que l'infection soit contrôlée.
- +Le védolizumab est un antagoniste de l'intégrine sélectif de l'intestin (voir «Mécanisme d'action/Pharmacodynamique») qui module la fonction défensive de l'intestin.
- +Chez les patients présentant des infections actives sévères, le traitement par Entyvio peut uniquement être instauré lorsque l'infection est sous contrôle. Les médecins doivent être informés de la possibilité d'un risque accru d'infections opportunistes ou d'infections pour lesquelles l'intestin constitue une barrière défensive (p.ex. colite à CMV et listériose, voir également «Effets indésirables»). Une prudence particulière s'impose lors de l'utilisation d'Entyvio chez des patients présentant une infection chronique sévère ou des infections récidivantes sévères. Il convient d'assurer une surveillance étroite de ces patients afin de déceler d'éventuelles infections avant, pendant et après le traitement. Des infections sévères actives telles que tuberculose, septicémie (certaines d'issue fatale), infection à cytomégalovirus et listériose ont été observées avec Entyvio. Chez les patients qui développent une infection sévère pendant le traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement par Entyvio jusqu'à ce que l'infection soit contrôlée.
-Certains antagonistes de l'intégrine et quelques immunosuppresseurs systémiques ont été associés à une leuco-encéphalopathie multifocale progressive (LEMP), infection opportuniste rare et souvent fatale causée par le virus John Cunningham (virus JC). Bien qu'aucune activité immunosuppressive systémique n'ait été constatée chez les sujets sains, les effets d'Entyvio sur la fonction immunitaire systémique chez les patients présentant une maladie intestinale inflammatoire ne sont pas connus. En cas d'apparition ou de détérioration de symptômes neurologiques, il convient de faire appel à un neurologue pour effectuer les démarches diagnostiques ultérieures. Entyvio doit être suspendu en cas de suspicion de LEMP. Si le diagnostic de LEMP est confirmé, le traitement doit être arrêté de façon permanente. Les signes et symptômes typiques de la LEMP varient d'un cas à l'autre et durent de quelques jours à plusieurs semaines; ils comprennent la faiblesse progressive unilatérale du corps, la maladresse des membres corporelles, la vision floue et l'altération des facultés mentales telles que la pensée, la mémoire et l'orientation qui entraînent un état confusionnel et des changements de la personnalité. En principe, la progression de ces déficits entraîne au bout de quelques semaines ou mois soit un décès soit une invalidité grave.
- +Certains antagonistes de l'intégrine et quelques immunosuppresseurs systémiques ont été associés à une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), infection opportuniste rare et souvent fatale causée par le virus John Cunningham (virus JC). Bien qu'aucune activité immunosuppressive systémique n'ait été constatée chez les sujets sains, les effets d'Entyvio sur la fonction immunitaire systémique chez les patients présentant une maladie intestinale inflammatoire ne sont pas connus. En cas d'apparition ou de détérioration de symptômes neurologiques, il convient de faire appel à un neurologue pour effectuer les démarches diagnostiques ultérieures. Entyvio doit être suspendu en cas de suspicion de LEMP. Si le diagnostic de LEMP est confirmé, le traitement doit être arrêté de façon permanente. Les signes et symptômes typiques de la LEMP varient d'un cas à l'autre et durent de quelques jours à plusieurs semaines; ils comprennent la faiblesse progressive unilatérale du corps, la maladresse des membres corporelles, la vision floue et l'altération des facultés mentales telles que la pensée, la mémoire et l'orientation qui entraînent un état confusionnel et des changements de la personnalité. En principe, la progression de ces déficits entraîne au bout de quelques semaines ou mois soit un décès soit une invalidité grave.
-Une surveillance continue de tous les patients s'impose pendant chaque perfusion d'Entyvio IV. En outre, pour les deux premières perfusions, il convient de garder les patients en observation pendant environ deux heures après la fin de la perfusion afin de déceler d'éventuels signes d'hypersensibilité aiguë. Pour toutes les perfusions suivantes, les patients seront surveillés pendant environ une heure après la fin de la perfusion (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Des réactions liées à la perfusion et des réactions d'hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques, ont été observées au cours des études cliniques. La plupart de ces réactions ont été d'intensité légère à modérée (voir rubrique «Effets indésirables»). Des réactions anaphylactiques ont été rapportées après la mise sur le marché.
- +Une surveillance continue de tous les patients s'impose pendant chaque perfusion d'Entyvio IV. En outre, pour les deux premières perfusions, il convient de garder les patients en observation pendant environ deux heures après la fin de la perfusion afin de déceler d'éventuels signes d'hypersensibilité aiguë. Pour toutes les perfusions suivantes, les patients seront surveillés pendant environ une heure après la fin de la perfusion (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Des réactions liées à la perfusion et des réactions d'hypersensibilité, y compris des réactions anaphylactiques, ont été observées au cours des études cliniques. La plupart de ces réactions ont été d'intensité légère à modérée (voir «Effets indésirables»). Des réactions anaphylactiques ont été rapportées après la mise sur le marché.
-Le risque de cancer est accru chez les patients atteints de colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn. Les médicaments immunomodulateurs comme le védolizumab peuvent augmenter le risque d'affections malignes. Des cas de tumeurs malignes ont été observés dans des études cliniques contrôlées portant sur le védolizumab (voir rubrique «Effets indésirables»).
- +Le risque de cancer est accru chez les patients atteints de colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn. Les médicaments immunomodulateurs comme le védolizumab peuvent augmenter le risque d'affections malignes. Des cas de tumeurs malignes ont été observés dans des études cliniques contrôlées portant sur le védolizumab (voir «Effets indésirables»).
-Comme avec tous les produits biologiques, il existe un risque d'immunogénicité (voir la rubrique «Effets indésirables»).
- +Comme avec tous les produits biologiques, il existe un risque d'immunogénicité (voir «Effets indésirables»).
-Entyvio a été étudié chez les patients adultes atteints de colite ulcéreuse et de maladie de Crohn recevant une administration concomitante de corticostéroïdes, d'immunomodulateurs et d'aminosalicylés. Les analyses pharmacocinétiques de population suggèrent que l'administration concomitante d'immunosuppresseurs tels que l'azathioprine, la 6-mercaptopurine ou le méthotrexate n'a pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du védolizumab. Inversement, l'effet du védolizumab sur la pharmacocinétique des immunosuppresseurs co-administrés n'a pas été étudié à ce jour.
- +Entyvio a été étudié chez les patients adultes atteints de colite ulcéreuse et de maladie de Crohn recevant une administration concomitante de corticostéroïdes, d'immunomodulateurs et d'aminosalicylés. Les analyses pharmacocinétiques de population suggèrent que l'administration concomitante d'immunosuppresseurs tels que l'azathioprine, la 6-mercaptopurine ou le méthotrexate n'a pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du védolizumab. Inversement, l'effet du védolizumab sur la pharmacocinétique des immunosuppresseurs coadministrés n'a pas été étudié à ce jour.
- +Le védolizumab a été coadministré avec des antibiotiques à des patients adultes atteints de pochite (voir «Efficacité clinique»). La pharmacocinétique du védolizumab chez les patients atteints de pochite n'a pas été étudiée (voir «Pharmacocinétique»).
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-Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs sur la reproduction (voir rubrique «Données précliniques»).
- +Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs sur la reproduction (voir «Données précliniques»).
-Il n'existe pas de données sur les effets d'Entyvio sur la fertilité humaine. Les effets sur la fertilité chez l'homme et chez la femme n'ont pas fait l'objet d'évaluations formelles dans les études chez l'animal (voir rubrique «Données précliniques»).
- +Il n'existe pas de données sur les effets d'Entyvio sur la fertilité humaine. Les effets sur la fertilité chez l'homme et chez la femme n'ont pas fait l'objet d'évaluations formelles dans les études chez l'animal (voir «Données précliniques»).
-Aucune étude n'a été réalisée sur les effets sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines. Entyvio peut affecter l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines, un état vertigineux ayant été signalé (voir rubrique «Effets indésirables»).
- +Aucune étude n'a été réalisée sur les effets sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines. Entyvio peut affecter l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines, un état vertigineux ayant été signalé (voir «Effets indésirables»).
-Les données de sécurité de 811 patients ayant reçu du védolizumab sous-cutané dans des études cliniques contrôlées contre placebo sur la colite ulcéreuse et/ou la maladie de Crohn et de patients atteints de colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn repris dans l'étude d'extension en ouvert, ont été regroupées (voir la rubrique «Efficacité clinique»). Chez les patients ayant reçu le védolizumab par voie sous-cutanée, aucune différence cliniquement pertinente n'a été observée pour l'ensemble du profil de sécurité et des effets indésirables par comparaison avec le profil de sécurité observé dans les études cliniques portant sur le védolizumab par voie intraveineuse, à l'exception des réactions au site d'injection en cas d'administration sous-cutanée.
-La liste suivante des effets indésirables est fondée sur l'expérience dans les études cliniques et après la mise sur le marché et elle est établie par système de classes d'organes. Au sein des classes de système d'organes, les effets indésirables sont regroupés selon les catégories de fréquence* suivantes: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000, <1/1000) et très rares (<1/10 000). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
- +Les données de sécurité de 811 patients ayant reçu du védolizumab sous-cutané dans des études cliniques contrôlées contre placebo sur la colite ulcéreuse et/ou la maladie de Crohn et de patients atteints de colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn repris dans l'étude d'extension en ouvert, ont été regroupées (voir «Efficacité clinique»). Chez les patients ayant reçu le védolizumab par voie sous-cutanée, aucune différence cliniquement pertinente n'a été observée pour l'ensemble du profil de sécurité et des effets indésirables par comparaison avec le profil de sécurité observé dans les études cliniques portant sur le védolizumab par voie intraveineuse, à l'exception des réactions au site d'injection en cas d'administration sous-cutanée.
- +La liste suivante des effets indésirables est fondée sur l'expérience dans les études cliniques et après la mise sur le marché et elle est établie par système de classes d'organes. Au sein des classes de système d'organes, les effets indésirables sont regroupés selon les catégories de fréquence* suivantes: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10 000, <1/1000), très rares (<1/10 000) et fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
- +Fréquence inconnue: pneumopathie interstitielle.
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-Fréquents: abcès anal, fissure anale, nausée, dyspepsie, constipation, distension abdominale, flatulence, hémorroïdes.
- +Fréquents: abcès anal, fissure anale, nausée, dyspepsie, constipation, distension abdominale, flatulence, hémorroïdes, rectorragies¶.
-Fréquents: fièvre, réactions au site d'injection#.
-
- +Fréquents: fièvre, réactions au site d'injection#, réaction due à la perfusion¶ (asthénie et gêne thoracique).
- +¶ Rapporté dans l'étude EARNEST (pochite)
- +
-Dans les études contrôlées GEMINI I et II, le taux d'infections était de 0,85 par patient-année chez les patients traités par Entyvio IV et de 0,70 par patientannée chez les patients ayant reçu le placebo. Les infections les plus fréquentes étaient rhinopharyngite, infection des voies aériennes supérieures, sinusite et infections des voies urinaires. La plupart des patients ont continué à prendre Entyvio une fois l'infection enrayée. Le taux d'infections graves était de 0,07 par patient-année chez les patients traités par Entyvio et de 0,06 par patient-année chez les patients ayant reçu le placebo. Aucune augmentation significative du taux d'infections graves n'a été observée au cours du temps.
-Dans les études contrôlées et en ouvert chez les adultes traités par Entyvio IV, des infections graves ont été signalées dont la tuberculose, la septicémie (certaines fatales), la septicémie à salmonelles, la méningite à listeria et la colite à cytomégalovirus.
- +Dans les études contrôlées GEMINI I et II (colite ulcéreuse et maladie de Crohn), le taux d'infections était de 0,85 par patient-année chez les patients traités par Entyvio IV et de 0,70 par patient-année chez les patients ayant reçu le placebo. Les infections les plus fréquentes étaient rhinopharyngite, infection des voies aériennes supérieures, sinusite et infections des voies urinaires. La plupart des patients ont continué à prendre Entyvio une fois l'infection enrayée. Le taux d'infections graves était de 0,07 par patient-année chez les patients traités par Entyvio et de 0,06 par patient-année chez les patients ayant reçu le placebo. Aucune augmentation significative du taux d'infections graves n'a été observée au cours du temps.
- +Dans l'étude contrôlée EARNEST (pochite) avec Entyvio IV, 1 des 51 sujets (2,0 %) du groupe védolizumab a développé une infection grave (gastro-entérite). Le patient a été hospitalisé pour observation, s'est remis de l'événement et a terminé l'étude.
- +Dans les études contrôlées et en ouvert (colite ulcéreuse et maladie de Crohn) chez les adultes traités par Entyvio IV, des infections graves ont été signalées dont la tuberculose, la septicémie (certaines fatales), la septicémie à salmonelles, la méningite à listeria et la colite à cytomégalovirus.
-Dans les études cliniques sur le védolizumab intraveineux et sous-cutané, le taux d’infections était plus élevé chez les patients traités ayant un IMC ≥30 kg/m2 que chez les patients ayant un IMC ≤30 kg/m2. Les voies aériennes étaient particulièrement atteintes.
- +Dans les études cliniques sur le védolizumab intraveineux et sous-cutané (colite ulcéreuse et maladie de Crohn), le taux d'infections était plus élevé chez les patients traités ayant un IMC ≥30 kg/m2 que chez les patients ayant un IMC ≤30 kg/m2. Les voies aériennes étaient particulièrement atteintes.
-Dans les études contrôlées GEMINI I et II, 4% des patients traités par Entyvio et 3% des patients traités par placebo ont présenté un événement indésirable défini par l'investigateur comme étant une réaction liée à la perfusion (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). Ces événements indésirables incluaient typiquement nausées, céphalées, prurit, vertiges, fatigue, fièvre, urticaire et vomissements. La majorité des réactions liées à la perfusion sont survenues au cours des deux premières heures; elles ont été d'intensité légère à modérée et moins de 1% d'entre elles ont conduit à l'arrêt du traitement.
- +Dans les études contrôlées GEMINI I et II (colite ulcéreuse et maladie de Crohn), 4% des patients traités par Entyvio et 3% des patients traités par placebo ont présenté un événement indésirable défini par l'investigateur comme étant une réaction liée à la perfusion (voir «Mises en garde et précautions»). Ces événements indésirables incluaient typiquement nausées, céphalées, prurit, vertiges, fatigue, fièvre, urticaire et vomissements. La majorité des réactions liées à la perfusion sont survenues au cours des deux premières heures; elles ont été d'intensité légère à modérée et moins de 1% d'entre elles ont conduit à l'arrêt du traitement.
- +Dans l'étude contrôlée EARNEST (pochite) avec le védolizumab par voie intraveineuse, des réactions d'hypersensibilité, incluant des réactions liées à la perfusion (IRR), ont été rapportées chez 3 des 51 patients (5,9 %) du groupe védolizumab et 2 des 51 patients (3,9 %) du groupe placebo. Les termes préférentiels (preferred MedDRA terms) rapportés incluaient: ulcération buccale, tuméfaction, œdème périphérique, gêne thoracique, asthénie, atteinte rénale aiguë, trouble obstructif des voies respiratoires et bouffées vasomotrices. Tous les événements rapportés étaient d'intensité légère à modérée, aucun n'a été jugé grave et aucun n'a donné lieu à un arrêt de l'étude.
- +
-Aucune toxicité limitant la dose n'a été observée dans les études cliniques.
-Des doses atteignant 10 mg/kg (soit environ 2,5 fois la dose recommandée) ont été administrées dans les études cliniques. Aucun cas de surdosage n'a été observé dans ces études cliniques.
- +Aucune toxicité limitant la dose n'a été observée dans les études cliniques. Des doses atteignant 10 mg/kg (soit environ 2,5 fois la dose recommandée) ont été administrées dans les études cliniques. Aucun cas de surdosage n'a été observé dans ces études cliniques.
-Les analyses exploratoires fournissent des données supplémentaires sur les principales souspopulations de l'étude. Environ un tiers des patients étaient en échec d'un traitement antérieur par antagoniste du TNFα. Parmi ces patients, 37% de ceux recevant Entyvio toutes les huit semaines, 35% de ceux recevant Entyvio toutes les quatre semaines et 5% de ceux recevant un placebo étaient en rémission clinique à la semaine 52 (respectivement, intervalle de confiance à 95% pour la différence entre les taux de rémission clinique par rapport au placebo: 10-51%; 7-49%).
- +Les analyses exploratoires fournissent des données supplémentaires sur les principales sous-populations de l'étude. Environ un tiers des patients étaient en échec d'un traitement antérieur par antagoniste du TNFα. Parmi ces patients, 37% de ceux recevant Entyvio toutes les huit semaines, 35% de ceux recevant Entyvio toutes les quatre semaines et 5% de ceux recevant un placebo étaient en rémission clinique à la semaine 52 (respectivement, intervalle de confiance à 95% pour la différence entre les taux de rémission clinique par rapport au placebo: 10-51%; 7-49%).
-La sécurité et l'efficacité du védolizumab administré par voie sous-cutanée pour le traitement de patients adultes atteints d'une colite ulcéreuse active d'intensité modérée à sévère (score Mayo 6-12 avec sous-score endoscopique ≥2) ont été prouvées dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo évaluant les critères d'évaluation de l'efficacité après la semaine 52 (VISIBLE 1). L'étude VISIBLE 1 incluait des patients (n = 383) n'ayant pas répondu à au moins une thérapie conventionnelle antérieure, p.ex. corticostéroïdes, immunomodulateurs et/ou antagonistes du TNFα (y compris non répondeurs primaires). L'administration concomitante de doses orales stables d'aminosalicylates, de corticostéroïdes et/ou de doses stables d'immunomodulateurs était autorisée.
- +La sécurité et l'efficacité du védolizumab administré par voie sous-cutanée pour le traitement de patients adultes atteints d'une colite ulcéreuse active d'intensité modérée à sévère (score Mayo 6-12 avec sous-score endoscopique ≥2) ont été prouvées dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo évaluant les critères d'évaluation de l'efficacité après la semaine 52 (VISIBLE 1).
- +L'étude VISIBLE 1 incluait des patients (n = 383) n'ayant pas répondu à au moins une thérapie conventionnelle antérieure, p.ex. corticostéroïdes, immunomodulateurs et/ou antagonistes du TNFα (y compris non répondeurs primaires). L'administration concomitante de doses orales stables d'aminosalicylates, de corticostéroïdes et/ou de doses stables d'immunomodulateurs était autorisée.
-Amélioration de la réponse clinique («enhanced clinical response»),
- +Amélioration de la réponse clinique («enhanced clinical response»)
-Rémission clinique sans corticostéroïdes c
- +Rémission clinique sans corticostéroïdesc
-n.s. = non significatif (valeur p bilatérale >0,05)
- +n. s. = non significatif (valeur p bilatérale >0,05)
- +Pochite
- +L'efficacité et la sécurité du védolizumab par voie intraveineuse dans le traitement des patients adultes atteints de pochite chronique ont été démontrées dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo (EARNEST) évaluant l'efficacité à la semaine 14 (critère d'évaluation principal) et à la semaine 34 (critère d'évaluation secondaire). Les patients inclus dans l'étude avaient subi une coloproctectomie avec anastomose iléo-anale (AIA, ileal pouch anal anstomosis) pour une colite ulcéreuse au moins un an avant la randomisation et avaient développé une pochite chronique active (définie comme dépendante des antibiotiques (récurrente) ou réfractaire aux antibiotiques), avec un score mPDAI (modified Pouchitis Disease Activity Index, indice modifié d'activité de la pochite) à l'inclusion ≥5 et un sous-score endoscopique ≥2. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie concomitante par ciprofloxacine 500 mg par voie orale deux fois par jour, du début du traitement jusqu'à la semaine 4. Les patients ont reçu des cycles d'antibiothérapie supplémentaires pendant l'étude si nécessaire, notamment en cas de poussées de pochite.
- +Les patients (n = 102) ont été randomisés dans un rapport de 1:1 pour recevoir soit du védolizumab 300 mg par voie intraveineuse, soit un placebo par voie intraveineuse lors de l'instauration du traitement, à 2 et 6 semaines, puis toutes les 8 semaines, jusqu'à la semaine 30. Le critère d'évaluation principal était la rémission clinique à la semaine 14 (définie comme un score mPDAI < 5 et une réduction du score mPDAI total ≥2 points par rapport à la valeur initiale). Le tableau 7 montre les résultats des critères d'évaluation principaux et secondaires à la semaine 14, et le tableau 8 montre les résultats des critères d'évaluation secondaires à la semaine 34.
- +Tableau 7. Résultats d'efficacité de l'étude EARNEST à la semaine 14
- +Critère d'évaluation Placebo n = 51 Védolizumab IV n = 51 Différence Védolizumab – Placebo (IC 95 %) [points de pourcentage]
- +Rémission clinique* 9,8 % 31,4 %† 21,6 (4,9; 37,5)
- +Rémission PDAI‡ 9,8 % 35,3 % 25,5 (8,0; 41,4)
- +Réponse clinique§ 33,3 % 62,7 %§ 29,4 (8,0; 47,6)
- +* La rémission clinique est définie comme un score mPDAI < 5 et une réduction du score mPDAI total ≥2 points par rapport à la valeur initiale. † p <0,05 ‡ La rémission PDAI est définie comme un score PDAI < 7 et une réduction du score PDAI ≥3 points par rapport à la valeur initiale. Ce critère d'évaluation secondaire n'a pas été contrôlé pour corriger les tests multiples. § La réponse clinique est définie comme une réduction du score mPDAI ≥2 points par rapport à la valeur initiale. Ce critère d'évaluation secondaire n'a pas été pas contrôlé pour corriger les tests multiples.
- +
- +Tableau 8. Résultats d'efficacité de l'étude EARNEST à la semaine 34
- +Critère d'évaluation Placebo n = 51 Védolizumab IV n = 51 Différence Védolizumab – Placebo (IC 95 %) [Points de pourcentage]
- +Rémission clinique* 17,6 % 35,3 % 17,6 (0,3; 35,1)
- +Rémission PDAI‡ 17,6 % 37,3 %† 19,6 (1,9; 37,0)
- +Répons clinique§ 29,4 % 51,0 %† 21,6 (1,9; 39,8)
- +* La rémission clinique est définie comme un score mPDAI < 5 et une réduction du score mPDAI total ≥2 points par rapport à la valeur initiale. Ce critère d'évaluation secondaire n'a pas été contrôlé pour corriger les tests multiples. ‡ La rémission PDAI est définie comme un score PDAI < 7 et une réduction du score PDAI ≥3 points par rapport à la valeur initiale. Ce critère d'évaluation secondaire n'a pas été contrôlé pour corriger les tests multiples. § La réponse clinique est définie comme une réduction du score mPDAI ≥2 points par rapport à la valeur initiale. Ce critère d'évaluation secondaire n'a pas été contrôlé pour corriger les tests multiples.
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- +Environ deux tiers des patients avaient été traités préalablement (pour la colite ulcéreuse et la pochite) par des antagonistes du TNF-α (33/51 dans le groupe védolizumab et 31/51 dans le groupe placebo). Parmi ces patients, 33,3 % du groupe védolizumab ont obtenu une rémission clinique contre 9,7 % du groupe placebo.
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-La pharmacocinétique de doses uniques et multiples de védolizumab a été étudiée chez des sujets sains et chez des patients présentant une colite ulcéreuse ou une maladie de Crohn active modérée à sévère. Le profil pharmacocinétique du védolizumab et les effets de différentes covariables ont été caractérisés dans un modèle de cinétique de population.
- +La pharmacocinétique de doses uniques et multiples de védolizumab a été étudiée chez des sujets sains et chez des patients présentant une colite ulcéreuse ou une maladie de Crohn active modérée à sévère. La pharmacocinétique du védolizumab n'a pas été étudiée chez les patients atteints de pochite. Le profil pharmacocinétique du védolizumab et les effets de différentes covariables ont été caractérisés dans un modèle de cinétique de population.
-Dans les études de toxicité, l'administration répétée de védolizumab a entraîné une déplétion lymphoïde des plaques de Peyer. Il n'est pas exclu qu'il y ait un lien entre l'administration répétée de védolizumab et la gastrite lymphoplasmocytique, incomplètement réversible, accompagnée d'une régénération accrue de la muqueuse, observée dans les études de toxicité chez le singe. La pertinence de l'origine des glioses observées de manière isolée chez 2 lapins et un singe aux doses maximales utilisées est considérée comme minime pour l'être humain.
- +Dans les études de toxicité, l'administration répétée de védolizumab a entraîné une déplétion lymphoïde des plaques de Peyer. Il n'est pas exclu qu'il y ait un lien entre l'administration répétée de védolizumab et la gastrite lymphoplasmocytaire, incomplètement réversible, accompagnée d'une régénération accrue de la muqueuse, observée dans les études de toxicité chez le singe. La pertinence de l'origine des glioses observées de manière isolée chez 2 lapins et un singe aux doses maximales utilisées est considérée comme minime pour l'être humain.
- +Génotoxicité
- +Il n'y a pas eu d'études non cliniques portant sur le potentiel mutagène du védolizumab.
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-1 Cette durée suppose que la solution reconstituée est immédiatement diluée dans une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9%) ou de Ringer lactate et conservée exclusivement dans la poche à perfusion. La durée pendant laquelle la solution reconstituée a été conservée dans le flacon doit être soustraite de la durée pendant laquelle elle pourra être conservée dans la poche à perfusion.
- +1 Cette durée suppose que la solution reconstituée est immédiatement diluée dans une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) ou de Ringer lactate et conservée exclusivement dans la poche à perfusion. La durée pendant laquelle la solution reconstituée a été conservée dans le flacon doit être soustraite de la durée pendant laquelle elle pourra être conservée dans la poche à perfusion.
-Conserver au réfrigérateur (2-8°C). Conserver le flacon dans son carton pour le protéger de la lumière.
-Pour les conditions de stockage après reconstitution du médicament, voir rubrique «Stabilité».
- +Conserver au réfrigérateur (2-8 °C). Conserver le flacon dans son carton pour le protéger de la lumière.
- +Pour les conditions de stockage après reconstitution du médicament, voir «Stabilité».
-Conserver au réfrigérateur (2-8°C). Ne pas congeler.
- +Conserver au réfrigérateur (2-8 °C). Ne pas congeler.
-Au besoin, la seringue préremplie ou le stylo prérempli peuvent être conservés jusqu'à 7 jours à température ambiante (jusqu'à 25°C) dans l'emballage d'origine. Dès que la seringue préremplie ou le stylo prérempli ont été conservés à température ambiante, ils doivent être utilisés dans les 7 jours ou être jetés.
- +Au besoin, la seringue préremplie ou le stylo prérempli peuvent être conservés jusqu'à 7 jours à température ambiante (jusqu'à 25 °C) dans l'emballage d'origine. Dès que la seringue préremplie ou le stylo prérempli ont été conservés à température ambiante, ils doivent être utilisés dans les 7 jours ou être jetés.
-Entyvio doit être reconstitué à 20-25°C.
- +Entyvio doit être reconstitué à 20-25 °C.
-Ajouter les 5 ml (300 mg) d'Entyvio reconstitué dans 250 ml de solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% ou 250 ml de solution de Ringer lactate et malaxer délicatement la poche de perfusion (il n'est pas nécessaire de retirer 5 ml de solution de la poche avant d'y ajouter 5 ml d'Entyvio). Ne pas ajouter d'autres médicaments à la solution pour perfusion prête à l'emploi ou dans la tubulure de perfusion intraveineuse. Administrer la solution pour perfusion pendant une durée ne dépassant pas la durée recommandée (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Ajouter les 5 ml (300 mg) d'Entyvio reconstitué dans 250 ml de solution stérile de chlorure de sodium à 0,9% ou 250 ml de solution de Ringer lactate et malaxer délicatement la poche de perfusion (il n'est pas nécessaire de retirer 5 ml de solution de la poche avant d'y ajouter 5 ml d'Entyvio). Ne pas ajouter d'autres médicaments à la solution pour perfusion prête à l'emploi ou dans la tubulure de perfusion intraveineuse. Administrer la solution pour perfusion pendant une durée ne dépassant pas la durée recommandée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Décembre 2021.
- +Juin 2023
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