70 Changements de l'information professionelle Bisoprolol Zentiva 2.5 mg |
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Bisoprolol 2,5 mg comprimés sont blanc, oblong, sécables (avec rainure de fragmentation). 1 comprimé contient 2,5 mg Bisoprolol fumaras.
-Bisoprolol 5 mg comprimés sont jaunes clair et moucheté, rond, sécables (avec rainure de fragmentation). 1 comprimé contient 5 mg Bisoprolol fumaras.
-Bisoprolol 10 mg comprimés sont beige et moucheté, rond, sécables (avec rainure de fragmentation). 1 comprimé contient 10 mg Bisoprolol fumaras.
-·Angine de poitrine en cas de cardiopathie coronaire.
- +·Angine de poitrine en cas de coronaropathie.
-Instructions générales de dosage
- +Instructions posologiques générales
-Bisoprolol Helvepharm devrait être pris une fois par jour, le matin avant ou avec le petit-déjeuner. Les comprimés sont pris sans croquer avec un peu de liquide.
-Le traitement par Bisoprolol Helvepharm est généralement de longue durée et ne doit pas être arrêté de façon abrupte, car cela peut conduire à une aggravation temporaire de l'état du patient (notamment chez des patients avec une maladie cardiaque coronarienne). La dose doit être réduite progressivement.
-Instructions spéciales de dosage:
-Thérapie de l'hypertension essentielle, de l'angine de poitrine en cas de cardiopathie coronaire et du syndrome cardiaque hypercinétique
- +Bisoprolol Helvepharm devrait être pris une fois par jour, le matin avant ou avec le petit-déjeuner. Les comprimés sont pris sans les croquer avec un peu de liquide.
- +Le traitement par Bisoprolol Helvepharm est généralement de longue durée et ne doit pas être arrêté de façon abrupte, car cela peut conduire à une aggravation temporaire de l'état du patient (notamment chez des patients avec une maladie coronaropathie). La dose doit être réduite progressivement.
- +Instructions posologiques particulières:
- +Thérapie de l'hypertension essentielle, de l'angine de poitrine en cas de coronaropathie du syndrome cardiaque hyperkinétique
-Posologie dans des situations cliniques particulières
-Insuffisance rénale ou hépatique
-Traitement d'une hypertension essentielle ou d'une angine de poitrine
-Pour patients souffrant d'une insuffisance rénale ou hépatique légère ou modérée, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie.
-Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <20 ml/min) ou d'insuffisance hépatique grave, une dose journalière de 10 mg ne doit pas être dépassée. Les expériences avec le bisoprolol chez les patients dialysés sont limitées. Néanmoins, il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie.
-Traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable
-Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible pour les patients avec insuffisance rénale ou hépatique. Une prudence particulière s'impose donc lors de l'augmentation de la posologie.
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +• Traitement d'une hypertension essentielle ou d'une angine de poitrine chez des patients présentant des troubles de la fonction hépatique:
- +Pour les patients souffrant d'une insuffisance hépatique légère ou modérée, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie.
- +Chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique grave, une dose journalière de 10 mg ne doit pas être dépassée.
- +• Traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable chez des patients présentant des troubles de la fonction hépatique:
- +Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible pour les patients avec insuffisance hépatique. Une prudence particulière s'impose donc lors de l'augmentation de la posologie.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +• Traitement d'une hypertension essentielle ou d'une angine de poitrine chez des patients présentant des troubles de la fonction rénale:
- +Pour les patients souffrant d'une insuffisance rénale légère ou modérée, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie.
- +Chez les patients souffrant d'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <20 ml/min), une dose journalière de 10 mg ne doit pas être dépassée. Les expériences avec le bisoprolol chez les patients dialysés sont limitées. Néanmoins, il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie.
- +·Traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable chez des patients présentant des troubles de la fonction rénale:
- +Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible pour les patients avec insuffisance rénale. Une prudence particulière s'impose donc lors de l'augmentation de la posologie.
-·Insuffisance cardiaque aiguë ainsi qu'épisodes d'insuffisance cardiaque décompensée, qui nécessitent une thérapie inotrope parentérale;
-·Blocs auriculo-ventriculaires des 2e ou 3e degrés (non appareillés);
-·Maladie du sinus;
-·Bloc sino-auriculaire;
-·Choc cardiogénique;
-·Bradycardie symptomatique avec moins de 60 battements par minute avant le début du traitement;
-·Hypotension symptomatique (pression systolique <100 mm Hg);
-·Formes sévères d'artériopathie oblitérante périphérique ou de syndrome de Raynaud;
-·Asthme bronchique grave;
-·Phéochromocytome non traité;
-·Acidose métabolique;
-·Hypersensibilité au bisoprolol ou à l'un des excipients conformément à la composition.
- +·Insuffisance cardiaque aiguë ainsi qu'épisodes d'insuffisance cardiaque décompensée, qui nécessitent une thérapie inotrope parentérale
- +·Blocs auriculo-ventriculaires des 2e ou 3e degrés (non appareillés)
- +·Maladie du sinus
- +·Bloc sino-auriculaire
- +·Choc cardiogénique
- +·Bradycardie symptomatique avec moins de 60 battements par minute avant le début du traitement
- +·Hypotension symptomatique (pression systolique <100 mm Hg)
- +·Formes sévères d'artériopathie oblitérante périphérique ou de syndrome de Raynaud
- +·Asthme bronchique grave
- +·Phéochromocytome non traité
- +·Acidose métabolique
- +·Hypersensibilité au bisoprolol ou à l'un des excipients conformément à la composition
-·Sauf en cas de nécessité absolue, le traitement par Bisoprolol Helvepharm ne doit pas être interrompu brusquement chez les patients atteints d'une cardiopathie coronaire, afin d'éviter une aggravation transitoire de l'état du patient.
-·Le traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable doit être instauré progressivement (voir «Instructions spéciales de dosage»).
- +·Sauf en cas de nécessité absolue, le traitement par Bisoprolol Helvepharm ne doit pas être interrompu brusquement chez les patients atteints d'une coronaropathie, afin d'éviter une aggravation transitoire de l'état du patient.
- +·Le traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable doit être instauré progressivement (voir «Instructions posologiques particulières»).
-·Angor de Prinzmetal;
- +·Angor de Prinzmetal: des cas de spasmes vasculaires coronaires ont été observés. Malgré la haute β1-sélectivité de bisoprolol, des crises d'angor ou des ischémies myocardiques de sévérité variable ne peuvent être exclues chez les patients présentant un angor de Prinzmetal. La plus grande prudence est donc de rigueur.
-·Chez les patients présentant un psoriasis ou des antécédents de psoriasis: les β-bloquants (p.ex. bisoprolol) ne devraient être utilisés qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque;
- +·Chez les patients présentant un psoriasis ou des antécédents de psoriasis: les β-bloquants (p.ex. bisoprolol) ne doivent être utilisés qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque;
-·Bronchopathie chronique obstructive (BPCO): en raison de sa sélectivité β1 relative, Bisoprolol Helvepharm peut être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de BPCO si ceci est nécessaire du point de vue clinique. Dans ce cas, le traitement doit être instauré avec la bisoprolol dose la plus faible possible. Un traitement bronchodilatateur doit être co-administré;
- +·Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO): en raison de sa sélectivité β1 relative, Bisoprolol Helvepharm peut être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de BPCO si ceci est nécessaire du point de vue clinique. Dans ce cas, le traitement doit être instauré avec la dose de bisoprolol la plus faible possible. Un traitement bronchodilatateur doit être co-administré;
-Le début du traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable par Bisoprolol Helvepharm nécessite une surveillance régulière (voir «Instructions spéciales de dosage»).
-En l'absence d'expériences thérapeutiques, Bisoprolol Helvepharm doit être administré avec prudence chez les patients insuffisants cardiaques qui présentent simultanément l'un des tableaux cliniques suivants
- +Le début du traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable par Bisoprolol Helvepharm nécessite une surveillance régulière (voir «Instructions posologiques particulières»).
- +En raison de l'absence d'expériences thérapeutiques, Bisoprolol Helvepharm doit être administré avec prudence chez les patients insuffisants cardiaques qui présentent simultanément l'un des tableaux cliniques suivants
-Le traitement par le bisoprolol ne doit pas être interrompu brutalement, car l'insuffisance cardiaque risque de s'aggraver transitoirement ou l'état du patient peut s'aggraver brusquement notamment chez les sujets présentant une cardiopathie coronaire. Si le traitement doit être arrêté, il faut réduire la dose progressivement (p.ex. réduire la dose de moitié à intervalle d'une semaine).
- +Le traitement par le bisoprolol ne doit pas être interrompu brutalement, car l'insuffisance cardiaque risque de s'aggraver transitoirement ou l'état du patient peut s'aggraver brusquement notamment chez les sujets présentant une coronaropathie. Si le traitement doit être arrêté, il faut réduire la dose progressivement (p.ex. réduire la dose de moitié à intervalle d'une semaine).
-·Les antihypertenseurs à action centrale (p.ex. réserpine, α-méthyldopa, clonidine, moxonidine): l'effet antihypertenseur est accentué par la baisse de la fréquence cardiaque, de la capacité cardiaque ainsi que par une vasodilatation. Un arrêt brusque d'un antihypertenseur à action centrale, en particulier avant la fin de la thérapie par bêtabloquant, peut augmenter le risque de survenue d'une hypertension de rebond («Rebound»).
- +·Les antihypertenseurs à action centrale (p.ex. réserpine, α-méthyldopa, clonidine, moxonidine): l'effet antihypertenseur est accentué par la baisse de la fréquence cardiaque, de la capacité cardiaque ainsi que par une vasodilatation. Un arrêt brusque d'un antihypertenseur à action centrale, en particulier avant la fin de la thérapie par bêtabloquant, peut augmenter le risque de survenue d'une hypertension de rebond («rebound»).
-·Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (à l'exception des inhibiteurs MAO-B): il faut considérer le renforcement de l'effet hypotenseur des β-bloquants mais également le risque de crise hypertensive;
- +·Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (à l'exception des inhibiteurs de la MAO-B): il faut considérer le renforcement de l'effet hypotenseur des β-bloquants mais également le risque de crise hypertensive;
-Les effets pharmacologiques du bisoprolol peuvent avoir une influence négative sur la grossesse et/ou le fœtus/le nouveau-né. Les β-bloquants réduisent l'irrigation placentaire, ce qui est associé à un ralentissement du développement fœtal, une mort intra-utérine, une fausse couche ou une naissance prématurée. Des effets secondaires (p.ex. hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le fœtus/nouveau-né. Si un traitement par des β-bloquants est nécessaire, il faut administrer des β1-bloquants sélectifs.
-Bisoprolol Helvepharm ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le traitement est absolument nécessaire. Si l'application est indispensable, une surveillance stricte de l'irrigation utéro-placentaire et de la croissance fœtale est nécessaire. Lors de l'apparition d'effets négatifs sur la grossesse ou le fœtus, il faut envisager d'autres thérapies. Le nouveau-né doit être surveillé attentivement pendant les premiers 3 jours sur l'apparition d'hypoglycémie ou de bradycardie.
- +Les effets pharmacologiques du bisoprolol peuvent avoir une influence négative sur la grossesse et/ou le fœtus/le nouveau-né. Les β-bloquants réduisent l'irrigation placentaire, ce qui est associé à un ralentissement du développement fœtal, une mortalité intra-utérine, des fausses couches ou des naissances prématurées. Des effets indésirables (p.ex. hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le fœtus/nouveau-né. Si un traitement par des β-bloquants est nécessaire, il faut administrer des β1-bloquants sélectifs.
- +Bisoprolol Helvepharm ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le traitement est absolument nécessaire. Si l'application est indispensable, une surveillance stricte de l'irrigation utéro-placentaire et de la croissance fœtale est nécessaire. Lors de l'apparition d'effets négatifs sur la grossesse ou le fœtus, il faut envisager d'autres thérapies. Le nouveau-né doit être surveillé attentivement pendant les premiers 3 jours concernant l'apparition éventuelle d'une hypoglycémie ou d'une bradycardie.
-Les effets indésirables observés lors de l'administration de Bisoprolol Helvepharm sont énumérés ci-dessous. Les fréquences sont définies de manière suivante: très fréquent >10%; fréquent ≥1%, <10%; occasionnel ≥0.1%, <1%; rare ≥0.01%, <0.1%; très rare <0.01%.
-Troubles métaboliques et nutritionnels
- +Les effets indésirables observés lors de l'administration de Concor sont énumérés ci-dessous. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1'000 à <1/100); rares (≥1/10'000 à <1/1'000); très rares (<1/10'000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Troubles psychiques
- +Affections psychiatriques
-Troubles du système nerveux
-Fréquent: fatigue, vertiges, céphalées et sudation. Ces manifestations surviennent chez des patients avec hypertension ou angine de poitrine surtout au début du traitement, sont généralement de nature légère et disparaissent dans la plupart des cas après 1-2 semaines de traitement.
- +Affections du système nerveux
- +Fréquent: fatigue, vertiges, céphalées et sudation. Ces manifestations, qui surviennent chez des patients avec hypertension ou angine de poitrine surtout au début du traitement, sont généralement de nature légère et disparaissent dans la plupart des cas après 1-2 semaines de traitement.
-Troubles oculaires
- +Affections oculaires
-Troubles de l'oreille et du conduit auditif
- +Affections de l'oreille et du labyrinthe
-Troubles cardiovasculaires
- +Affections cardiaques, affections vasculaires
-Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles hépatiques
- +Affections hépatobiliaires
-Troubles au niveau de la peau et des tissus sous-cutanés
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Troubles de l'appareil moteur, du tissu conjonctif et des os
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
-Troubles des voies urogénitales
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Code ATC: C07AB07
-Mécanisme d'action/pharmacodynamie
-Le bisoprolol est un β1-bloquant sélectif et ne possède ni des propriétés stimulantes intrinsèques, ni d'importantes propriétés de stabilisation membranaire. Cette affinité élevée pour les récepteurs β1 s'oppose à la faible affinité pour les récepteurs β2 de la musculature lisse bronchique et vasculaire ainsi que les récepteurs β2 agissant dans la régulation métabolique. Il est donc improbable que le bisoprolol affecte la résistance bronchique ou le métabolisme β2-dépendant du moins aux faibles doses prescrites dans l'insuffisance cardiaque. La β1-sélectivité est assurée à toutes les doses thérapeutiques. Le bisoprolol n'exerce pas d'effet inotrope négatif à long terme.
- +Code ATC:
- +C07AB07
- +Mécanisme d'action
- +Le bisoprolol est un β1-bloquant sélectif et ne possède ni des propriétés stimulantes intrinsèques, ni d'importantes propriétés de stabilisation membranaire. Cette affinité élevée pour les récepteurs β1 s'oppose à la faible affinité pour les récepteurs β2 de la musculature lisse bronchique et vasculaire ainsi que les récepteurs β2 agissant dans la régulation métabolique. Il est donc improbable que le bisoprolol affecte la résistance bronchique ou le métabolisme β2-dépendant du moins aux faibles doses prescrites dans en cas d'insuffisance cardiaque. La β1-sélectivité est assurée à toutes les doses thérapeutiques.
- +Pharmacodynamique
- +Le bisoprolol n'exerce pas d'effet inotrope négatif à long terme.
-Alors qu'initialement tous les patients étaient classés aux stades III et IV, nombre d'entre eux sont passés en classe II ou I NYHA au cours de l'étude: en classe II étaient 25.6% des patients après 6 mois, 32.3% après 12 mois et 35.1% après 18 mois respectivement 1.7% après 6 mois, 2.8% après 12 mois et 3.3% après 18 mois en classe I. Avec 15%, le taux d'abandons définitifs du traitement était comparable dans le groupe bisoprolol et le groupe placebo.
-Une étude menée chez 36 patients souffrant de cardiopathie coronaire (sans insuffisance cardiaque chronique) a montré que le bisoprolol réduit la fréquence cardiaque et le rapport pression/fréquence et soulage ainsi le cœur.
-L'étude CIBIS III a été menée chez 1010 patients âgés de 65 ans au moins avec une insuffisance cardiaque chronique légère à modérée (classe NYHA II ou III) et une fraction d'éjection ventriculaire gauche ≤35%. Les patients n'avaient pas été prétraités avec des inhibiteurs de l'ECA, des bétabloquants ou des antagonistes du récepteur à l'angiotensine. Cette étude a comparé l'efficacité et la sécurité d'un traitement initial de six mois avec du bisoprolol (posologie visée 1× 10 mg/jour), suivi d'une administration supplémentaire d'énalapril, un inhibiteur de l'ECA, (posologie visée 2× 10 mg/jour) pendant 6 à 24 mois supplémentaires, avec un traitement initial à l'énalapril, suivi d'une administration supplémentaire de bisoprolol. Chaque groupe de traitement englobait 505 patients.
-Les deux stratégies de traitement ont été évaluées en aveugle aussi bien sur la base du critère d'évaluation primaire combiné – mortalité totale ou hospitalisation – que sur la base de chaque composant individuel. L'analyse en intention de traiter (ITT) a montré que dans le groupe du bisoprolol-initial, un événement du critère d'évaluation primaire survenait chez 178 patients (35.2%) et dans le groupe de l'énalapril-initial, chez 186 patients (36.8%). L'efficacité d'un traitement initial au bisoprolol suivi d'une administration supplémentaire d'énalapril est comparable (pas inférieure) à la combinaison dans l'ordre inverse. Dans le groupe traité initialement au bisoprolol, 65 patients sont décédés, dans celui traité initialement à l'énalapril, 73 patients (différence entre les groupes: p=0.44). 151 patients traités d'abord au bisoprolol et 157 patients traités d'abord à l'énalapril (p=0.66) ont été hospitalisés. Le nombre de cas d'effets secondaires graves ainsi que le nombre total d'effets secondaires étaient comparables dans les deux groupes. Une analyse des données dans la première année de l'étude a montré une tendance non significative avec la diminution de 31% de la mortalité totale dans le groupe traité initialement au bisoprolol par rapport au groupe traité d'abord à l'énalapril. L'amélioration de la survie dans le groupe traité initialement au bisoprolol est principalement attribuable à une réduction du risque de mort cardiaque subite de 46% (p=0.049) durant la première année de traitement.
-Les résultats de l'étude CIBIS III montrent qu'en cas d'insuffisance cardiaque chronique, un traitement initial au bisoprolol est aussi efficace et sûr qu'un traitement initial à l'énalapril.
- +Alors qu'initialement tous les patients étaient classés aux stades III et IV, nombre d'entre eux sont passés en classe II ou I NYHA au cours de l'étude: en classe II étaient 25.6% des patients après 6 mois, 32.3% après 12 mois et 35.1% après 18 mois et en classe I 1.7% après 6 mois, 2.8% après 12 mois et 3.3% après 18 mois. Avec 15%, le taux d'abandons définitifs du traitement était comparable dans le groupe bisoprolol et le groupe placebo.
- +Une étude menée chez 36 patients souffrant de coronaropathie (sans insuffisance cardiaque chronique) a montré que le bisoprolol réduit la fréquence cardiaque et le rapport pression/fréquence et soulage ainsi le cœur.
- +L'étude CIBIS III a été menée chez 1010 patients âgés de 65 ans au moins avec une insuffisance cardiaque chronique légère à modérée (classe NYHA II ou III) et une fraction d'éjection ventriculaire gauche ≤35%. Les patients n'avaient pas été prétraités par des inhibiteurs de l'ECA, des bétabloquants ou des antagonistes du récepteur à l'angiotensine. Cette étude a comparé l'efficacité et la sécurité d'un traitement initial de six mois par le bisoprolol (posologie visée 1× 10 mg/jour), suivi d'une administration supplémentaire d'énalapril, un inhibiteur de l'ECA, (posologie visée 2× 10 mg/jour) pendant 6 à 24 mois supplémentaires, avec un traitement initial par l'énalapril, suivi d'une administration supplémentaire de bisoprolol. Chaque groupe de traitement englobait 505 patients.
- +Les deux stratégies de traitement ont été évaluées en aveugle aussi bien sur la base du critère d'évaluation primaire combiné – mortalité totale ou hospitalisations – que sur la base de chaque composant individuel. L'analyse en intention de traiter (ITT) a montré, que dans le groupe du bisoprolol-initial, un événement du critère d'évaluation primaire et survenu chez 178 patients (35.2%) et dans le groupe de l'énalapril-initial, chez 186 patients (36.8%). L'efficacité d'un traitement initial par le bisoprolol suivi d'une administration supplémentaire d'énalapril est comparable (pas inférieure) à la combinaison dans l'ordre inverse. Dans le groupe traité initialement par le bisoprolol, 65 patients sont décédés, contre 73 patients dans celui traité initialement par l'énalapril, 73 patients (différence entre les groupes: p=0.44). 151 patients traités d'abord par le bisoprolol et 157 patients traités d'abord par l'énalapril (p=0.66) ont été hospitalisés. Le nombre d'effets indésirables graves ainsi que le nombre total d'effets indésirables étaient comparables dans les deux groupes. Une analyse des données dans la première année de l'étude a montré une tendance non significative à la diminution (31%) de la mortalité totale dans le groupe traité initialement par le bisoprolol par rapport au groupe traité d'abord par l'énalapril. L'amélioration de la survie dans le groupe traité initialement par le bisoprolol est principalement attribuable à une réduction du risque de mort cardiaque subite de 46% (p=0.049) durant la première année de traitement.
- +Les résultats de l'étude CIBIS III montrent qu'en cas d'insuffisance cardiaque chronique, un traitement initial par le bisoprolol est aussi efficace et sûr qu'un traitement initial par l'énalapril.
-Le bisoprolol étant moyennement lipophile, avec un coefficient de distribution de 4.8, son volume de distribution est moyennement élevé, malgré un taux de liaison aux protéines plasmatiques relativement faible. Le volume de distribution du bisoprolol est de 3.2 ± 0.2 l/kg de poids corporel après administration i.v. Sa pharmacocinétique est donc indépendante de son taux de liaison protéinique. Par conséquent, les interactions pharmacocinétiques médicamenteuses provenant d'une compétition pour le site protéinique du bisoprolol dans le plasma sont improbables.
-Le bisoprolol passe dans le liquide céphalorachidien. Sa concentration dans le liquide céphalorachidien est approximativement celle de sa fraction libre plasmatique, non liée. Les données obtenues chez l'animal permettent d'établir que le bisoprolol ne s'accumule que faiblement dans le SNC (facteur 2) en comparaison avec la concentration plasmatique.
- +Le bisoprolol étant moyennement lipophile, sa liaison aux protéines plasmatiques faible et son coefficient de distribution de 4.8, son volume de distribution est moyennement élevé. Le volume de distribution du bisoprolol est de 3.2 ± 0.2 l/kg de poids corporel après administration i.v. Sa pharmacocinétique est donc indépendante de son taux de liaison protéinique. Par conséquent, les interactions pharmacocinétiques médicamenteuses provenant d'une compétition pour le site protéinique du bisoprolol dans le plasma sont improbables.
- +Le bisoprolol passe dans le liquide céphalorachidien. On estime que sa concentration dans le liquide céphalorachidien est approximativement celle de sa fraction libre plasmatique, non liée. Les données obtenues chez l'animal permettent d'établir que le bisoprolol ne s'accumule que faiblement dans le SNC (facteur 2) en comparaison avec la concentration plasmatique.
-Le bisoprolol est éliminé du plasma à parts égales par le foie et les reins. Les 50% de la dose administrée sont transformés par le foie en métabolites inactifs qui sont ensuite excrétés par voie rénale.
-Elimination
- +Le bisoprolol est éliminé du plasma à parts égales par le foie et les reins. 50% de la dose administrée sont transformés par le foie en métabolites inactifs qui sont ensuite excrétés par voie rénale.
- +Élimination
-En cas d'insuffisance rénale et de cirrhose du foie de tous les stades, la demi-vie d'élimination du bisoprolol a augmenté d'un facteur 2 au maximum. Un ajustement de la dose de bisoprolol est donc uniquement recommandé au stade terminal d'une insuffisance rénale (clairance de la créatinine <20 ml/min) ou hépatique. Chez ces patients, la dose ne devrait pas dépasser 10 mg/d.
- +Troubles de la fonction hépatique
- +En cas de troubles de la fonction hépatique de tous les stades, la demi-vie d'élimination du bisoprolol a augmenté d'un facteur 2 au maximum. Un ajustement de la dose de bisoprolol est donc uniquement recommandé au stade terminal d'une insuffisance hépatique. Chez ces patients, la dose ne devrait pas dépasser 10 mg/jour (voir «Instructions posologiques particulières»).
- +Troubles de la fonction rénale
- +En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination du bisoprolol a augmenté d'un facteur 2 au maximum. Un ajustement de la dose de bisoprolol est donc uniquement recommandé au stade terminal d'une insuffisance rénale (clairance de la créatinine <20 ml/min). Chez ces patients, la dose ne devrait pas dépasser 10 mg/jour (voir «Instructions posologiques particulières»).
-Dans des expérimentations sur des rats, le bisoprolol n'a pas influencé la fertilité et la capacité de reproduction en général. À des doses élevées, maintes fois (85 à 1400 fois) supérieures à celles administrées à l'homme, le bisoprolol, à l'instar d'autres β-bloquants, s'est avéré materno- et fœto-/embryotoxique chez les rats et les lapins. Dans ces essais, le bisoprolol n'a pas montré d'effet tératogène dans toutes les posologies administrées.
- +Mutagénicité
- +Aucun risque particulier n'a été constaté dans des études de génotoxicité.
- +Carcinogénicité
- +Aucun risque particulier n'a été constaté dans des études de carcinogénicité.
- +Toxicité sur la reproduction
- +Dans des expérimentations sur des rats, le bisoprolol n'a pas influencé la fertilité et la capacité de reproduction en général. À des doses élevées, maintes fois (85 à 1400 fois) supérieures à celles administrées à l'homme, le bisoprolol, à l'instar d'autres β-bloquants, s'est avéré materno- et fœto-/embryotoxique chez les rats et les lapins. Dans ces essais, le bisoprolol n'a montré aucun effet tératogène à toutes les posologies administrées.
-Chez les rats, le bisoprolol a montré un faible effet fœtotoxique (augmentation du nombre d'absorptions tardives) à partir de 50 mg/kg (350-1400 fois la dose thérapeutique chez l'homme) et un faible effet maternotoxique (réduction de la prise de nourriture et de la prise de poids) à 150 mg/kg (1050-4150 fois la dose thérapeutique chez l'homme). Les lapins ont bien toléré des doses allant jusqu'à 6.25 mg/kg (45-175 fois la dose thérapeutique chez l'homme) sans montrer des effets toxiques. 12.5 et 50 mg/kg (85-1400 fois la dose thérapeutique chez l'homme) se sont avérés fœtotoxiques (augmentation du nombre d'absorptions précoces).
-Aucun risque particulier n'a été constaté dans des études de génotoxicité et de carcinogénicité.
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- +Chez les rats, le bisoprolol a montré un faible effet fœtotoxique (augmentation du nombre de résorptions) à partir de 50 mg/kg (350-1400 fois la dose thérapeutique chez l'homme) et un faible effet maternotoxique (réduction de la prise de nourriture et de la prise de poids) à 150 mg/kg (1050-4150 fois la dose thérapeutique chez l'homme). Les lapins ont bien toléré des doses allant jusqu'à 6.25 mg/kg (45-175 fois la dose thérapeutique chez l'homme) sans montrer des effets toxiques. 12.5 et 50 mg/kg (85-1400 fois la dose thérapeutique chez l'homme) se sont avérés fœtotoxiques (augmentation du nombre de résorptions précoces).
-Avril 2015.
- +Septembre 2019.
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