34 Changements de l'information professionelle Binosto 70 mg |
-Patients atteints d'insuffisance rénale
-Chez les patients âgés ou présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clearance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min), aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire. Vu le manque d'expérience, Binosto est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clearance à la créatinine <30 ml/min) (voir sous «Contre-indications»).
-Patients atteints d'insuffisance hépatique
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Chez les patients âgés ou présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clearance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min), aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire. Vu le manque d'expérience, Binosto n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clearance à la créatinine <30 ml/min) (voir sous «Contre-indications»).
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
-Hypersensibilité à l'un des composants du médicament.
- +Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients (voir sous «composition»).
- +Une hypocalcémie doit être corrigée avant l'instauration d'un traitement par Binosto (voir sous «Contre-indications»). C'est pourquoi il convient de veiller chez ces patients à un apport adéquat de calcium. D'autres perturbations du métabolisme minéral (p.ex. une carence en vitamine D) devraient également être traitées (voir sous «Interactions»). Durant le traitement à Binosto, il faut suivre le taux sérique de calcium et veiller à d'éventuels symptômes d'une hypocalcémie chez les patients présentant ces troubles.
- +Dans le cadre du traitement à l'alendronate, de faibles diminutions asymptomatiques du calcium et du phosphate sériques peuvent apparaître, et en particulier chez les patients recevant des glucocorticoïdes, l'absorption de calcium peut être plus faible. On a cependant rapporté de rares cas, en partie sévères, d'hypocalcémie symptomatique, souvent chez des patients présentant des facteurs de prédisposition correspondants tels que, par exemple, hypoparathyroïdie, carence en vitamine D et malabsorption de calcium (voir sous «Effets indésirables»).
-Une ostéonécrose localisée de la mâchoire, apparue généralement lors d'une extraction dentaire, et/ou lors d'une infection locale (y compris ostéomyélite) associée à une cicatrisation retardée ont été rapportées dans de rares cas sous des bisphosphonates oraux (voir sous «Effets indésirables»). La plupart des cas d'une ostéonécrose de la mâchoire associée aux bisphosphonates concernaient des patients cancéreux, traités à des bisphosphonates administrés par voie intraveineuse. Les facteurs de risque connus des nécroses localisées de la mâchoire sont des affections malignes et le traitement de ces affections (p.ex. chimiothérapie, radiothérapie, corticostéroïdes, inhibiteurs de l'angiogenèse), une mauvaise hygiène buccale, des comorbidités tels que des affections parodontaires et dentaires préexistantes, une anémie, une coagulopathie, des infections et fumer. Les patients qui développent des nécroses osseuses maxillaires localisées doivent recevoir un traitement par un spécialiste compétent et l'arrêt du traitement doit être considéré sur la base du rapport risques-avantages individuel du patient. Les traitements chirurgicaux des dents peuvent renforcer le problème. Chez les patients nécessitant une intervention de chirurgie dentaire (par exemple extraction, implant), le médecin traitant et/ou le chirurgien dentaire doivent adapter le traitement prévu – y compris le traitement aux bisphosphonates – au patient individuel en fonction de l'analyse correspondante des avantages et des risques.
- +Une ostéonécrose localisée de la mâchoire, apparue généralement lors d'une extraction dentaire, et/ou lors d'une infection locale (y compris ostéomyélite) associée à une cicatrisation retardée ont été rapportées dans de rares cas sous des bisphosphonates oraux (voir sous «Effets indésirables»). La plupart des cas d'une ostéonécrose de la mâchoire associée aux bisphosphonates concernaient des patients cancéreux, traités à des bisphosphonates administrés par voie intraveineuse. Les facteurs de risque connus des nécroses localisées de la mâchoire sont des affections malignes et le traitement de ces affections (p.ex. chimiothérapie, radiothérapie, corticostéroïdes, inhibiteurs de l'angiogenèse), une mauvaise hygiène buccale, des comorbidités tels que des affections parodontaires et dentaires préexistantes, une anémie, une coagulopathie, des infections et fumer. Les patients qui développent des nécroses osseuses maxillaires localisées doivent recevoir un traitement par un spécialiste compétent et l'arrêt du traitement doit être considéré sur la base du rapport risques-avantages individuel du patient. Les traitements chirurgicaux des dents peuvent renforcer le problème. Chez les patients nécessitant une intervention de chirurgie dentaire (par exemple extraction, implant), le médecin traitant et/ou le chirurgien dentaire doit adapter le traitement prévu – y compris le traitement aux bisphosphonates – au patient individuel en fonction de l'analyse correspondante des avantages et des risques.
-Des fractures «à faible énergie» en localisation sous-trochantérienne ou diaphysaire proximale du fémur ont été rapportées chez un faible nombre de patients traités aux bisphosphonates au cours prolongé (habituellement plus long que 3 ans). Certaines d'entre elles étaient des fractures de stress (bien que certaines d'entre elles aient été décrites comme fractures par insuffisance) qui s'étaient produites en l'absence d'un traumatisme apparent. Certains patients avaient ressenti antérieurement (des semaines ou des mois avant la fracture complète) des douleurs dans la zone en question, souvent associées à des signes radiologiques d'une fracture de stress. Environ un tiers de ces fractures ont été bilatérales. Le fémur contro-latéral doit donc aussi être examiné chez les patients ayant souffert d'une fracture de stress de la diaphyse fémorale. Des fractures de stress avec une clinique similaire ont été observées également chez des patients non traités aux bisphosphonates. Les patients chez lesquels une fracture de stress est suspectée doivent être soumis à une évaluation incluant les causes et facteurs de risque connus (par exemple carence en vitamine D, malabsorption, traitement aux glucocorticoïdes, antécédents de fractures de stress, arthrite ou fracture de membres inférieurs, contraintes physiques accrues ou extrêmes, diabète sucré, abus chronique d'alcool) et recevoir un traitement orthopédique approprié. Chez les patients ayant subi une fracture de stress, on considérera un arrêt du traitement aux bisphosphonates sur la base d'une analyse individuelle des bénéfices et des risques.
-Une hypocalcémie doit être corrigée avant l'instauration d'un traitement par Binosto (voir sous «Contre-indications»). C'est pourquoi il convient de veiller chez ces patients à un apport adéquat de calcium. D'autres perturbations du métabolisme minéral (p.ex. une carence en vitamine D) devraient également être traitées (voir sous «Interactions»). Durant le traitement à Binosto, il faut suivre le taux sérique de calcium et veiller à d'éventuels symptômes d'une hypocalcémie chez les patients présentant ces troubles.
-Dans le cadre du traitement à l'alendronate, de faibles diminutions asymptomatiques du calcium et du phosphate sériques peuvent apparaître, et en particulier chez les patients recevant des corticoïdes, l'absorption de calcium peut être plus faible.
-On a cependant rapporté de rares cas, en partie sévères, d'hypocalcémie symptomatique, souvent chez des patients présentant des facteurs de prédisposition correspondants tels que, par exemple, hypoparathyroïdie, carence en vitamine D et malabsorption de calcium (voir sous «Effets indésirables»).
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- +Des fractures «à faible énergie» en localisation sous-trochantérienne ou diaphysaire proximale du fémur ou susceptibles d'affecter également d'autres os, notamment les os longs comme par exemple le cubitus, ont été rapportées chez un faible nombre de patients traités aux bisphosphonates au cours prolongé (habituellement plus long que 3 ans). Certaines d'entre elles étaient des fractures de stress (bien que certaines d'entre elles aient été décrites comme fractures par insuffisance) qui s'étaient produites en l'absence d'un traumatisme apparent ou qui avaient été induites par une légère force extérieure. Certains patients avaient ressenti antérieurement (des semaines ou des mois avant la fracture complète) des douleurs dans la zone en question, souvent associées à des signes radiologiques d'une fracture de stress. Environ un tiers de ces fractures fémorales signalées ont été bilatérales. Le fémur contro-latéral doit donc aussi être examiné chez les patients ayant souffert d'une fracture de stress de la diaphyse fémorale. Des fractures de stress avec une clinique similaire ont été observées également chez des patients non traités aux bisphosphonates. Les patients chez lesquels une fracture de stress est suspectée doivent être soumis à une évaluation incluant les causes et facteurs de risque connus (par exemple carence en vitamine D, malabsorption, traitement aux glucocorticoïdes, antécédent d'une fracture de stress, arthrite ou fracture de membres inférieurs, contraintes physiques accrues ou extrêmes, diabète sucré, abus chronique d'alcool) et recevoir un traitement orthopédique approprié. Chez les patients ayant subi une fracture de stress, on considérera un arrêt du traitement aux bisphosphonates sur la base d'une analyse individuelle des bénéfices et des risques.
-Ce médicament contient 603 mg de sodium par tablette, ce qui équivaut à 30% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte. Binosto est considéré comme riche en sodium. Il convient d'en tenir compte, notamment chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
- +Ce médicament contient 603 mg de sodium par comprimé effervescent, ce qui équivaut à 30% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte. Binosto est considéré comme riche en sodium. Il convient d'en tenir compte, notamment chez les patients suivant un régime pauvre en sodium.
-Les effets indésirables suivants ont été rapportés en cas d'utilisation de comprimés d'alendronate au cours des études cliniques et/ou depuis la mise sur le marché: fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000), fréquence inconnue (événements obtenus principalement à partir de notifications spontanées provenant de la surveillance du marché, et dont une fréquence précise ne pouvant pas être estimée)).
- +Les effets indésirables suivants ont été rapportés en cas d'utilisation de comprimés d'alendronate au cours des études cliniques et/ou depuis la mise sur le marché: fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Troubles du système immunitaire
- +Affections du système immunitaire
-Troubles du système nerveux
- +Affections du système nerveux
-Troubles oculaires
- +Affections oculaires
-Troubles de l'oreille et du conduit auditif
- +Affections de l'oreille et du labyrinthe
-Troubles gastro-intestinaux
-Fréquent: ulcère œsophagien, régurgitation acide, dysphagie, dyspepsie, douleurs abdominales, nausées, constipation, diarrhée, flatulence, lourdeurs d'estomac.
- +Affections gastro-intestinales
- +Fréquent: douleurs abdominales, , dyspepsie, nausées, constipation, diarrhée, flatulence, ulcère œsophagien, dysphagie, lourdeurs d'estomac, régurgitation acide.
-Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Troubles musculo-squelettiques et systémiques
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Inconnue: ostéonécroses localisées de la mâchoire (généralement imputables à une extraction dentaire ou à une infection locale, y compris ostéomyélite); fractures «à faibles énergie» de la diaphyse du fémur
-Troubles généraux
- +Inconnue: ostéonécroses localisées de la mâchoire, généralement imputables à une extraction dentaire ou à une infection locale (y compris ostéomyélite) et associées à un retard de guérison; fractures «à faible énergie» de la diaphyse du fémur et d'autres os (voir sous «Mises en garde et précautions»).
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration
-Résultats d'analyses
- +Investigations
-Après administration intraveineuse d'une dose unique d'alendronate marqué au 14C, environ 50% de la radioactivité a été éliminée dans l'urine en l'espace de 72 heures; on n'a pratiquement retrouvé aucune radioactivité dans les selles. Après administration intraveineuse d'une dose unique de 10 mg, la clearance rénale de l'alendronate était de 71 ml/min. La concentration plasmatique a chuté de plus de 95% en l'espace de 6 heures après injection i.v. La durée de demi-vie terminale chez l'homme, qui reflète la libération de la substance par le squelette, est estimée à plus de 10 ans et est dépendante du taux de remodelage osseux. Chez le rat, l'alendronate est éliminé par voie rénale sans intervention d'un système de transport acide ni basique, de sorte que chez l'homme il n'y a pas lieu d'attendre une influence sur l'élimination d'autres médicaments par ces systèmes.
- +Après administration intraveineuse d'une dose unique d'alendronate marqué au 14C, environ 50% de la radioactivité a été éliminée dans l'urine en l'espace de 72 heures; on n'a pratiquement retrouvé aucune radioactivité dans les selles. Après administration intraveineuse d'une dose unique de 10 mg, la clearance rénale de l'alendronate était de 71 ml/min. La concentration plasmatique a chuté de plus de 95% en l'espace de 6 heures après injection i.v. La durée de demi-vie terminale chez l'homme, qui reflète la libération de l'alendronate par le squelette, est estimée à plus de 10 ans et est dépendante du taux de remodelage osseux. Chez le rat, l'alendronate est éliminé par voie rénale sans intervention d'un système de transport acide ni basique, de sorte que chez l'homme il n'y a pas lieu d'attendre une influence sur l'élimination d'autres médicaments par ces systèmes.
-Avril 2022
- +Juillet 2023
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