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Accueil - Information professionnelle sur Diamilla 0.075 mg - Changements - 18.04.2018
29 Changements de l'information professionelle Diamilla 0.075 mg
  • +Conduite à tenir en cas d'oubli de la prise d'un comprimé
  • +Si la femme constate qu'elle a oublié de prendre le comprimé dans les 12 heures suivant l'heure normale, elle doit prendre le comprimé immédiatement. Le comprimé pelliculé suivant sera ensuite pris à l'heure habituelle.
  • +S'il s'est écoulé plus de 12 heures depuis l'heure normale de la prise, la fiabilité contraceptive peut être compromise. Il faut prendre immédiatement le comprimé pelliculé oublié, dès que l'oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés pelliculés le même jour. Les comprimés pelliculés suivants doivent être pris à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, il faut utiliser, en plus, une méthode contraceptive mécanique. Si un comprimé a été oublié au cours de la première semaine d'utilisation de Diamilla et qu'un rapport sexuel a eu lieu la semaine précédente, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse.
  • -Conduite à tenir en cas d'oubli de la prise d'un comprimé
  • -Si la femme constate qu'elle a oublié de prendre le comprimé dans les 12 heures suivant l'heure normale, elle doit prendre le comprimé immédiatement. Les comprimés pelliculés suivants seront ensuite pris à l'heure habituelle.
  • -S'il s'est écoulé plus de 12 heures depuis l'heure normale de la prise, la fiabilité contraceptive est compromise. Il faut prendre immédiatement le comprimé pelliculé oublié, dès que l'oubli est constaté, même si cela implique la prise de deux comprimés pelliculés le même jour. Les comprimés pelliculés suivants doivent être pris à l'heure habituelle. Pendant les 7 jours suivants, il faut utiliser, en plus, une méthode contraceptivecanique.
  • -Groupes particuliers de patientes
  • -Insuffisance rénale: Il n'existe pas d'études concernant l'emploi du désogestrel chez des femmes souffrant d'insuffisance rénale et il est impossible de formuler des recommandations posologiques.
  • -Insuffisance hépatique: Diamilla ne doit pas être utilisé par les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
  • +Instructions spéciales pour la posologie
  • +Patientes âgées: Diamilla n'est pas indiqué après lanopause.
  • +Insuffisance rénale: Diamilla n'a pas été étudié chez les femmes souffrant d'insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être émise.
  • +Insuffisance hépatique: Diamilla ne doit pas être utilisé par les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
  • -Les contraceptifs contenant des progestatifs ne doivent pas être utilisés dans les cas suivants, ou doivent être immédiatement arrêtés si l'une des situations ou pathologies suivantes apparaît pour la première fois pendant la prise:
  • -Grossesse certaine ou suspectée.
  • -Hémorragies vaginales d'origine indéterminée.
  • -Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des composants de Diamilla.
  • -Troubles thromboemboliques veineux aigus.
  • -Maladie hépatique grave présente ou passée, tant qu'il persiste des anomalies des paramètres fonctionnels hépatiques.
  • -Tumeurs hépatiques bénignes ou malignes, présentes ou passées.
  • -Tumeurs malignes, connues ou suspectées, sensibles aux hormones sexuelles.
  • +·Tumeurs malignes, connues ou suspectées (par exemple des organes génitaux ou du sein), sensibles aux hormones sexuelles
  • +·hémorragies vaginales d'origine indéterminée
  • +·tumeurs hépatiques bénignes ou malignes, présentes ou passées
  • +·maladie hépatique grave présente ou passée, tant qu'il persiste des anomalies des paramètres fonctionnels hépatiques
  • +·troubles thromboemboliques veineux aigus
  • +·grossesse certaine ou suspectée
  • +·hypersensibilité au principe actif ou à l'un des composants de Diamilla.
  • -Avant la première utilisation ou une reprise de l'utilisation de Diamilla, le médecin doit relever soigneusement les antécédents (y compris les antécédents familiaux) et pratiquer un examen clinique général et gynécologique, en veillant tout particulièrement aux contre-indications et précautions. Il faut exclure l'éventualité d'une grossesse. Avant de prescrire Diamilla, il faut éclaircir les troubles des règles, comme par exemple oligoménorrhée ou aménorrhée. Il faut fixer la fréquence et la nature de ces examens conformément aux recommandations suisses en matière de gynécologie et en tenant compte de la situation individuelle de la patiente. Ces examens doivent toujours comprendre une mesure de la pression artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens, y compris frottis cervical systématique.
  • -Il faut signaler aux femmes que les produits tels que Diamilla ne protègent pas contre une infection par le VIH (sida) ou contre d'autres maladies sexuellement transmissibles.
  • -
  • +Avant la première utilisation ou une reprise de l'utilisation de Diamilla, le médecin doit relever soigneusement les antécédents (y compris les antécédents familiaux) et pratiquer un examen clinique général et gynécologique, en veillant tout particulièrement aux contre-indications et précautions. Il faut exclure l'éventualité d'une grossesse. Avant de prescrire Diamilla, il faut éclaircir les troubles des règles, tels qu'une oligoménorrhée ou une aménorrhée. Il faut fixer la fréquence et la nature de ces examens conformément aux recommandations suisses en matière de gynécologie et en tenant compte de la situation individuelle de la patiente. Ils doivent toujours comprendre une mesure de la pression artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens, y compris frottis cervical systématique.
  • -En cas de survenue de l'un des symptômes suivants ou d'apparition de l'une des situations citées ci-après, le médicament doit être immédiatement arrêté et il faut consulter le médecin:
  • -·Grossesse avérée ou suspectée;
  • -·Apparition de maladies hépatiques s'accompagnant d'anomalies des paramètres de la fonction hépatique;
  • -·Apparition d'un ictère, d'une hépatite anictérique ou d'un prurit généralisé;
  • -·Première apparition ou aggravation d'une migraine;
  • -·Augmentation de la fréquence de maux de tête d'intensité inhabituelle;
  • -·Premiers signes d'une maladie thrombo-embolique veineuse (par exemple douleurs lancinantes inhabituelles lors de la respiration ou de la toux de cause obscure, essoufflement, douleur et sensation d'oppression dans le thorax, douleurs vives ou gonflement d'une jambe);
  • -·Troubles aigus de la vision, de l'audition ou de l'élocution et autres déficits sensoriels;
  • -·Augmentation importante de la pression artérielle;
  • -·Recrudescence de crises d'épilepsie;
  • -·Développement de tumeurs hormonodépendantes (par exemple, myomes), formellement imputable au traitement;
  • -·Immobilisation prolongée (par exemple après un accident ou une intervention chirurgicale majeure; arrêter la prise 4-6 semaines avant une opération planifiée).
  • +En cas de survenue de l'une des contre-indications mentionnées ci-dessus et d'apparition de l'une des situations citées ci-après, le médicament doit être immédiatement arrêté et un médecin doit être consulté:
  • +·croissance de tumeurs hormonodépendantes (par exemple, myomes), formellement imputable au traitement
  • +·apparition de maladies hépatiques s'accompagnant d'anomalies des paramètres de la fonction hépatique
  • +·apparition d'un ictère, d'une hépatite anictérique ou d'un prurit généralisé;
  • +·premiers signes d'une maladie thrombo-embolique veineuse (par exemple douleurs lancinantes lors de la respiration ou de la toux de cause obscure, essoufflement, douleur et sensation d'oppression dans le thorax, douleurs vives ou gonflement d'une jambe)
  • +·première apparition de céphalées migraineuses ou augmentation de la fréquence de maux de tête d'intensité inhabituelle
  • +·troubles aigus de la vision, de l'audition ou de l'élocution et autres déficits sensoriels;
  • +·augmentation importante de la pression artérielle;
  • +·recrudescence de crises d'épilepsie;
  • +·grossesse avérée ou suspectée
  • +·immobilisation prolongée (par exemple après un accident ou une intervention chirurgicale majeure; arrêter la prise 4-6 semaines avant une opération planifiée).
  • -·Des études épidémiologiques montrent une augmentation du risque de maladies thromboemboliques veineuses et artérielles (par exemple infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) lors de l'utilisation de contraceptifs oraux estro-progestatifs. On ne connaît pas la signification clinique de ces études pour l'emploi du désogestrel à titre contraceptif sans association à une composante estrogénique. C'est pourquoi il faut arrêter la prise de Diamilla en cas de survenue d'une thrombose. Il faut aussi arrêter la prise de Diamilla en cas d'immobilisation prolongée occasionnée par une opération ou une maladie. Il faut avertir les femmes qui ont des antécédents de maladies thromboemboliques du risque de réapparition de tels événements.
  • -·Il faut arrêter Diamilla si une hypertension artérielle persistante se développe pendant la prise de Diamilla, ou si une augmentation significative de la tension artérielle ne répond pas à un traitement hypotenseur adéquat.
  • -·Le risque de cancer du sein augmente avec l'âge. Pendant l'utilisation de contraceptifs oraux combinés (COC), le risque de diagnostic de cancer du sein est légèrement augmenté. Après l'arrêt de la prise des COC, ce risque, augmenté, diminue de façon continue en l'espace de 10 ans. Le risque ne dépend pas de la durée d'utilisation mais de l'âge de l'utilisatrice. Nous avons calculé le nombre prévisible de cas diagnostiqués pour 10'000 femmes prenant des COC estro-progestatifs (jusqu'à 10 ans après l'arrêt de la prise) et le nombre prévisible pour les femmes n'ayant jamais pris de COC pendant la même période. Le tableau ci-après présente les résultats, par tranche d'âge:
  • -Tranche d'âge Cas prévisibles chez les utilisatrices de CO estro-progestatifs combinés Cas prévisibles chez les non utilisatrices
  • +Pathologies tumorales
  • +Le risque de cancer du sein augmente avec l'âge. Pendant l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés (CHC), le risque de diagnostic de cancer du sein est légèrement augmenté. Après l'arrêt de la prise des CHC, ce risque, augmenté, diminue de façon continue en l'espace de 10 ans. Le risque ne dépend pas de la durée d'utilisation, mais de l'âge de l'utilisatrice. Le nombre prévisible de cas diagnostiqués pour 10'000 femmes utilisant des CHC estro-progestatifs (jusqu'à 10 ans après l'arrêt de la prise) comparé au nombre prévisible pour les femmes n'ayant jamais utilisé de CHC pendant la même période a été calculé. Le tableau ci-après présente les résultats, par tranche d'âge:
  • +Tranche d'âge Cas prévisibles chez les utilisatrices de CHC Cas prévisibles chez les non utilisatrices
  • -Il se peut que le risque encouru par les utilisatrices de produits purement progestatifs soit comparable au risque encouru par les utilisatrices de COC estro-progestatifs, mais les données actuellement disponibles à propos des produits purement progestatifs sont insuffisantes pour permettre d'effectuer des calculs à ce propos. Chez les femmes qui avaient pris un COC, les cancers du sein étaient généralement moins évolués, au moment du diagnostic, que chez les femmes qui n'avaient jamais pris de COC. Cette augmentation du risque chez les utilisatrices de COC pourrait s'expliquer par un diagnostic précoce, par des effets biologiques des COC ou par une association des deux facteurs.
  • -·Après l'utilisation de principes actifs hormonaux tels que celui contenu dans Diamilla, on a observé, rarement, des tumeurs bénignes du foie et encore plus rarement des tumeurs malignes du foie, qui, dans quelques cas, ont provoqué des hémorragies intra-abdominales engageant le pronostic vital. S'il survient des douleurs abdominales intenses, une augmentation du volume du foie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale, il faut envisager l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • -·Comme l'on ne peut pas exclure un effet biologique des progestatifs sur les tumeurs hépatiques, il faut évaluer au cas par cas le rapport bénéfice/risque chez les femmes présentant des tumeurs hépatiques.
  • -·En cas d'apparition de troubles de la fonction hépatique, il faut consulter un spécialiste.
  • -·Pendant la grossesse comme pendant l'utilisation de stéroïdes sexuels, on a décrit les phénomènes suivants, pour lesquels une relation avec l'utilisation d'un progestatif n'est pas démontrée: ictère et/ou prurit liés à une cholestase, formation de calculs biliaires; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée de Sydenham; herpes gestationis; perte d'audition due à une otospongiose; première apparition ou aggravation d'un angio-œdème héréditaire.
  • -·Occasionnellement, il peut survenir un chloasma, en particulier chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes prédisposées doivent éviter l'exposition à la lumière solaire et aux rayons ultraviolets pendant l'utilisation de Diamilla.
  • -·Les progestatifs peuvent influer sur la résistance périphérique à l'insuline et sur la tolérance au glucose. Il n'existe pas de données montrant qu'il faille modifier le schéma thérapeutique chez les diabétiques qui utilisent des produits purement progestatifs. Il faut néanmoins étroitement surveiller les diabétiques pendant les premiers mois de la prise de Diamilla.
  • -·Diamilla contient moins de 65 mg de lactose. Toutefois, les femmes présentant une intolérance héréditaire au galactose, un déficit en lactase Lapp ou une malabsorption du glucose-galactose, ne doivent pas prendre le produit.
  • -·Le traitement par les progestatifs peut provoquer une rétention liquidienne et une prise de poids. Il faut étroitement surveiller les patientes présentent des maladies préexistantes (par exemple asthme, migraine, troubles de la fonction cardiaque ou rénale, épilepsie) susceptibles de s'aggraver par suite d'une rétention liquidienne.
  • -·Comme avec tous les contraceptifs hormonaux faiblement dosés, une maturation folliculaire est possible et le follicule peut parfois devenir plus gros que lors d'un cycle normal. En général, ces follicules hypertrophiques disparaissent spontanément. Ils sont souvent asymptomatiques, mais sont parfois tenus pour responsables de douleurs abdominales et exigent, rarement, une intervention chirurgicale.
  • -·Pendant l'utilisation de Diamilla les taux sériques d'estradiol diminuent à des valeurs correspondant à celles enregistrées en début de phase folliculaire. Pour l'instant, on ignore si cette modification a des incidences cliniques quelconques du point de vue du métabolisme minéral osseux.
  • -·Le risque de grossesse ectopique est plus élevé avec les produits purement progestatifs classiques que lors de l'utilisation de contraceptifs oraux estro-progestatifs. Ce phénomène a été attribué aux fréquentes ovulations et au ralentissement du péristaltisme tubaire sous traitement par des préparations purement progestatives. Bien que Diamilla inhibe le plus souvent l'ovulation, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse ectopique dans le diagnostic différentiel, en cas d'aménorrhée ou de douleurs abdominales.
  • -Pendant l'utilisation de produits purement progestatifs, les hémorragies peuvent devenir plus fréquentes ou plus longues. Il se peut également que les hémorragies ne surviennent plus qu'occasionnellement ou disparaissent totalement (voir «Effets indésirables»). Cela peut entraîner une diminution de l'observance du traitement ou inciter les femmes à refuser cette méthode contraceptive. Pour améliorer l'acceptabilité de ces modifications des hémorragies, il faut soigneusement informer à ce propos les femmes qui optent pour Diamilla.
  • -S'il apparaît des hémorragies très fréquentes ou irrégulières, il faut envisager d'adopter une autre méthode contraceptive. En cas d'hémorragies vaginales irrégulières persistantes, il faut exclure l'existence de maladies malignes. En cas d'aménorrhée, il faut déterminer si les comprimés pelliculés ont été pris selon les modalités recommandées et effectuer un test de grossesse. En cas de grossesse, il faut arrêter la prise de Diamilla.
  • +Il se peut que le risque encouru par les utilisatrices de produits purement progestatifs tels que Diamilla soit comparable au risque encouru par les utilisatrices de CHC estro-progestatifs, mais les preuves concernant des produits purement progestatifs sont moins concluantes. Etant donné que les cancers du sein sont relativement rares chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre supplémentaire de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifs oraux est faible par rapport au risque global d'apparition d'un cancer du sein. Chez les femmes qui avaient utilisé un CHC, les cancers du sein étaient généralement moins évolués, au moment du diagnostic, que chez les femmes qui n'avaient jamais utilisé de CHC. Cette augmentation du risque chez les utilisatrices de CHC pourrait s'expliquer par un diagnostic précoce, par des effets biologiques des CHC ou par une association des deux facteurs.
  • +Après l'utilisation de principes actifs hormonaux tels que celui contenu dans Diamilla, on a observé, rarement, des tumeurs bénignes du foie et encore plus rarement des tumeurs malignes du foie, qui, dans quelques cas, ont provoqué des hémorragies intra-abdominales engageant le pronostic vital. S'il survient des douleurs abdominales intenses, une augmentation du volume du foie ou des signes d'hémorragie intra-abdominale, il faut envisager l'éventualité d'une tumeur hépatique dans le diagnostic différentiel.
  • +Evénements thromboemboliques
  • +Des études épidémiologiques montrent une augmentation du risque de maladies thromboemboliques veineuses et artérielles (par exemple, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés. On ne connaît pas la signification clinique de ces résultats pour l'emploi du désogestrel à titre contraceptif sans association à une composante estrogénique. C'est pourquoi il faut arrêter la prise de Diamilla en cas de survenue d'une thrombose. Diamilla doit également être arrêté pendant une immobilisation prolongée en raison d'une intervention chirurgicale ou d'une maladie. Il faut avertir les femmes qui ont des antécédents de maladies thromboemboliques du risque de réapparition de tels événements.
  • +Cycle menstruel
  • +Pendant l'utilisation de produits purement progestatifs, les règles peuvent devenir plus fréquentes ou plus longues. Il se peut également que les règles ne surviennent plus qu'occasionnellement ou disparaissent totalement (voir «Effets indésirables»). Cela peut entraîner une diminution de l'observance du traitement ou inciter les femmes à refuser cette méthode contraceptive. Pour améliorer l'acceptabilité de ces modifications des règles, il faut soigneusement informer à ce propos les femmes qui optent pour Diamilla.
  • +S'il apparaît des saignements très fréquents ou irréguliers, il faut envisager d'adopter une autre méthode contraceptive. En cas d'hémorragies vaginales irrégulières persistantes, il faut exclure l'existence d'une maladie maligne. En cas d'aménorrhée, il faut déterminer si les comprimés pelliculés ont été pris selon les modalités recommandées et effectuer un test de grossesse. En cas de grossesse, il faut arrêter la prise de Diamilla.
  • +Grossesse extra-utérine
  • +Le risque de grossesse ectopique est plus élevé avec les produits purement progestatifs classiques que lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés. Ce phénomène a été attribué aux ovulations fréquentes et au ralentissement du péristaltisme tubaire sous traitement par des préparations purement progestatives. Bien que Diamilla inhibe le plus souvent l'ovulation, il faut envisager l'éventualité d'une grossesse ectopique dans le diagnostic différentiel en cas de symptômes abdominaux correspondants (par exemple, aménorrhée, douleurs abdominales).
  • +
  • -L'efficacité de Diamilla peut être compromise par l'oubli de la prise des comprimés pelliculés et par des vomissements (voir «Posologie/Mode d'emploi») ou par l'utilisation concomitante d'autres médicaments (voir «Interactions»).
  • +L'efficacité de Diamilla peut être compromise par l'oubli de la prise des comprimés pelliculés et par des troubles gastro-intestinaux (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Il en va de même en cas d'utilisation concomitante de médicaments qui réduisent la concentration plasmatique de l'étonogestrel, le métabolite actif du désogestrel (voir «Interactions»).
  • +Autres précautions
  • +·Comme avec tous les contraceptifs hormonaux faiblement dosés, une maturation folliculaire est possible et le follicule peut parfois devenir plus gros que lors d'un cycle normal. En général, ces follicules hypertrophiques disparaissent spontanément. Ils sont souvent asymptomatiques, mais sont parfois associés à de légères douleurs abdominales et exigent, rarement, une intervention chirurgicale.
  • +·Bien qu'une influence sur la résistance périphérique à l'insuline et sur la tolérance au glucose soit possible lors de l'utilisation de progestatifs, aucune modification du schéma thérapeutique ne semble nécessaire chez les diabétiques utilisant des produits purement progestatifs. Il faut néanmoins étroitement surveiller les diabétiques pendant les premiers mois de la prise de Diamilla.
  • +·Il faut arrêter Diamilla si une hypertension artérielle persistante se développe pendant la prise de Diamilla, ou si une augmentation significative de la tension artérielle ne répond pas à un traitement hypotenseur adéquat.
  • +·En cas d'apparition de troubles de la fonction hépatique, il faut consulter un spécialiste.
  • +·Pendant l'utilisation de Diamilla, les taux sériques d'estradiol diminuent à des valeurs correspondant à celles enregistrées en début de phase folliculaire. Pour l'instant, on ignore si cette modification a des incidences cliniques quelconques du point de vue du métabolisme minéral osseux.
  • +·Pendant la grossesse comme pendant l'utilisation de stéroïdes sexuels, on a décrit les phénomènes suivants, pour lesquels une relation avec l'utilisation d'un progestatif n'est cependant pas démontrée: ictère et/ou prurit liés à une cholestase, lithiase biliaire; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée de Sydenham; herpes gestationis; perte d'audition due à une otospongiose; première apparition ou aggravation d'un angio-œdème héréditaire.
  • +·Occasionnellement, il peut survenir un chloasma, en particulier chez les femmes qui ont des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes prédisposées doivent éviter l'exposition à la lumière solaire et autres rayons ultraviolets pendant l'utilisation de Diamilla.
  • +Il faut signaler à l'utilisatrice que les produits tels que Diamilla ne protègent pas contre une infection par le VIH (sida) ou contre d'autres maladies sexuellement transmissibles.
  • +Diamilla contient moins de 65 mg de lactose. Toutefois, les femmes présentant une rare intolérance héréditaire au galactose, un déficit en lactase Lapp ou une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre le produit.
  • -Des interactions entre les contraceptifs hormonaux et d'autres médicaments peuvent provoquer des saignements intermenstruels et compromettre la protection contraceptive.
  • -Les interactions suivantes ont été décrites dans la littérature (principalement avec des contraceptifs oraux combinés, mais aussi dans des cas isolés avec des contraceptifs progestatifs):
  • -Métabolisme hépatique: des interactions peuvent survenir avec des médicaments inducteurs des enzymes microsomaux (en particulier le cytochrome P450, comme notamment le CYP 3A4).
  • -L'utilisation concomitante d'inducteurs enzymatiques tels que phénytoïne, barbituriques, primidone, carbamazépine, rifampicine, oxcarbazépine, topiramate, felbamate, ritonavir, nelfinavir, griséofulvine et préparations d'Hypericum (c'est-à-dire de millepertuis) peut augmenter la clairance des hormones sexuelles.
  • -Quand des femmes sont traitées pendant une courte durée par l'un des médicaments susmentionnés ou par un autre médicament inducteur des enzymes hépatiques, il faut leur dire d'utiliser un contraceptif mécanique en plus de Diamilla, de façon temporaire, c'est-à-dire pendant l'utilisation du traitement concomitant et pendant les 28 jours suivant la fin de ce traitement. En cas de traitement prolongé par des médicaments qui induisent les enzymes hépatiques, il faut prescrire d'autres méthodes contraceptives, non hormonales.
  • +Remarque: Il convient de consulter les informations professionnelles des médicaments utilisés en concomitance afin d'exclure toute interaction potentielle.
  • +Les interactions suivantes ont été décrites dans la littérature (principalement avec des contraceptifs hormonaux combinés, mais aussi dans des cas isolés avec des contraceptifs progestatifs).
  • +Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de Diamilla
  • +Inducteurs enzymatiques
  • +Des interactions entre des contraceptifs hormonaux et des médicaments ou produits phytothérapeutiques qui induisent des enzymes microsomaux (en particulier le cytochrome P450) et peuvent ainsi provoquer une augmentation de la clairance des hormones sexuelles peuvent entraîner une baisse d'efficacité des contraceptifs hormonaux tels que Diamilla ainsi que des saignements irréguliers. Ceci est notamment le cas des barbituriques, du bosentan, de la carbamazépine, du felbamate, du modafinil, de l'oxcarbazépine, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifabutine. de la rifampicine et du topiramate, ainsi que des produits contenant du millepertuis (hypericum perforatum).
  • +Une induction enzymatique peut déjà apparaître après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée après 2-3 semaines et peut perdurer pendant au moins 4 semaines ou plus après l'arrêt du traitement.
  • +Quand des femmes sont traitées pendant une courte durée par l'un de ces médicaments, il faut leur demander d'utiliser temporairement un contraceptif non hormonal en plus de Diamilla ou de choisir un autre type de contraception. La méthode barrière doit être employée pendant l'utilisation concomitante des médicaments et pendant les 28 jours suivant la fin de ce traitement.
  • +En cas de traitement prolongé par des médicaments qui provoquent une induction des enzymes dans le foie, il faut utiliser d'autres méthodes contraceptives (non hormonales).
  • +On sait également que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (par exemple, nelfinavir, bocéprévir, télaprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (tels qu'éfavirenz [voir ci-après], névirapine) et leurs associations peuvent entraîner une diminution ou une augmentation des concentrations plasmatiques des progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas.
  • +Par exemple, l'influence d'une thérapie contenant de l'éfavirenz sur la pharmacocinétique d'un implant à base d'étonogestrel a fait l'objet d'une étude publiée. Chez les patients séropositifs (VIH) sous traitement antirétroviral, la Cmax de l'étonogestrel était réduite de 54% et l'AUC de 63% par rapport aux femmes qui ne recevaient pas ce traitement. Les inhibiteurs de la protéase tels que le ritonavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais peuvent tout de même présenter des propriétés d'induction enzymatique en cas d'utilisation concomitante avec des hormones stéroïdiennes, et ainsi réduire la concentration plasmatique des progestatifs.
  • +Inhibiteurs enzymatiques
  • +Les inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (itraconazole, voriconazole, posaconazole, fluconazole), les antibiotiques macrolides (clarithromycine, érythromycine), le diltiazem, le vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les concentrations plasmatiques des progestatifs et ainsi augmenter la fréquence des effets indésirables.
  • +Influence sur la résorption gastro-intestinale
  • -Les contraceptifs oraux peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, principalement la glucuroconjugaison. Par conséquent, les concentrations plasmatiques et tissulaires d'autres médicaments peuvent être soit augmentées (par exemple cyclosporine) soit diminuées (par exemple lamotrigine). En outre, l'effet pharmacologique des médicaments suivants peut être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antipaludéens, benzodiazépines, bêtabloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline.
  • -Il faut par conséquent toujours observer aussi les informations professionnelles des médicaments associés.
  • +Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
  • +Les contraceptifs hormonaux peuvent, à travers différents mécanismes d'interaction, aussi influer sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments. Ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomaux ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Par conséquent, les concentrations plasmatiques et tissulaires d'autres médicaments peuvent être soit augmentées (par exemple cyclosporine) soit diminuées (par exemple lamotrigine, voir ci-après). En outre, l'effet pharmacologique des classes de médicaments suivantes peut être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antipaludéens, certaines benzodiazépines, certains bêtabloquants, corticostéroïdes, anticoagulants oraux et théophylline. Les modifications de la concentration plasmatique résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement significatives.
  • +Une étude d'interaction menée avec la lamotrigine (antiépileptique) et un contraceptif oral combiné (30 µg d'éthinylestradiol/150 µg de lévonorgestrel) a montré une augmentation cliniquement significative de la clairance de la lamotrigine, avec une réduction significative correspondante de la concentration plasmatique de lamotrigine lorsque ces médicaments étaient co-administrés. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'un contrôle réduit des crises. On ignore dans quelle mesure ces conclusions sont transposables à un progestatif pur tel que Diamilla. Si une patiente prenant de la lamotrigine commence un traitement par Diamilla, un ajustement de la dose de lamotrigine peut être nécessaire, et la concentration de lamotrigine doit être étroitement surveillée au début du traitement. Il convient de tenir également compte d'une potentielle augmentation significative de la concentration de lamotrigine (éventuellement du domaine toxique) à l'arrêt du contraceptif hormonal.
  • -Des études épidémiologiques de grande ampleur n'ont pas montré d'augmentation du risque de malformation congénitale chez les enfants dont la mère avait utilisé un COC estro-progestatif avant la grossesse; en outre, chez des femmes qui avaient utilisé des contraceptifs purement progestatifs alors qu'elles étaient enceintes sans le savoir, aucun effet tératogène n'a été observé. Les données de pharmacovigilance portant sur différents contraceptifs oraux combinés contenant du désogestrel (l'étonogestrel est un métabolite du désogestrel) ont également montré l'absence d'augmentation du risque.
  • +Des études épidémiologiques de grande ampleur n'ont pas montré d'augmentation du risque de malformation congénitale chez les enfants dont la mère avait utilisé un CHC estro-progestatif avant la grossesse; en outre, chez des femmes qui avaient utilisé des contraceptifs purement progestatifs alors qu'elles étaient enceintes sans le savoir, aucun effet tératogène n'a été observé. Les données de pharmacovigilance portant sur différents contraceptifs oraux combinés contenant du désogestrel (l'étonogestrel est un métabolite du désogestrel) ont également montré l'absence d'augmentation du risque.
  • -En dehors des irrégularités des hémorragies, les effets secondaires les plus fréquemment décrits (>2,5%) pendant les études cliniques ont été l'acné, les modifications de l'humeur, les douleurs mammaires, les nausées et la prise de poids. Les médecins investigateurs ont estimé qu'il existait un lien certain, vraisemblable ou éventuel avec la prise de désogestrel pour les effets indésirables mentionnés ci-dessous:
  • +En dehors des irrégularités des règles, les effets secondaires les plus fréquemment décrits (>2,5%) pendant les études cliniques ont été l'acné, les modifications de l'humeur, les douleurs mammaires, les nausées et la prise de poids. Les médecins investigateurs ont estimé qu'il existait un lien certain, vraisemblable ou éventuel avec la prise de désogestrel pour les effets indésirables mentionnés ci-dessous:
  • -On n'a jamais signalé d'effets néfastes graves après un surdosage. Les symptômes possibles en cas de surdosage sont les nausées, les vomissements et – chez les jeunes filles – de légères hémorragies vaginales. On ne connaît pas d'antidote; au besoin, instaurer un traitement symptomatique.
  • +On n'a jamais signalé d'effets néfastes graves après un surdosage. Les symptômes possibles en cas de surdosage sont les nausées, les vomissements et – chez les jeunes filles – de légers saignements vaginaux. On ne connaît pas d'antidote; au besoin, instaurer un traitement symptomatique.
  • -L'ENG est lié à hauteur de 95,5-99% aux protéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine et aussi, à moindre degré, à la SHBG. Le volume de distribution de l'ENG est de 465 l. L'ENG est excrété dans le lait maternel.
  • +L'ENG est lié à hauteur de 95,5-99% aux protéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine et aussi, à moindre degré, à la SHBG. Le volume de distribution de l'ENG est de 465 l.
  • +L'ENG est excrété dans le lait maternel.
  • -Avril 2014.
  • -Numéro de version interne: 1.1
  • +Juillet 2017.
  • +Numéro de version interne: 2.2
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