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Accueil - Information professionnelle sur Buprenorphin-Mepha 0.4 mg - Changements - 30.12.2021
98 Changements de l'information professionelle Buprenorphin-Mepha 0.4 mg
  • -Principe actif: Buprenorphinum ut Buprenorphini hydrochloridum.
  • +Principe actif:
  • +Buprenorphinum ut Buprenorphini hydrochloridum.
  • -Comprimé sublingual à 0,4 mg: Lactose monohydraté, Excip. pro comp.
  • -Comprimé sublingual à 2 mg, 8 mg: Lactose monohydraté, colorant E111, Excip. pro comp.
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -1 comprimé sublingual contient 0,4 mg, 2 mg ou 8 mg de buprénorphine.
  • -
  • +Comprimé sublingual à 0,4 mg: Lactosum monohydricum, Excip. pro compr.
  • +Comprimés sublinguaux à 2 mg, 8 mg: Lactosum monohydricum, Color: E110, Excip. pro compr.
  • +
  • +
  • -Traitement de substitution dans la toxicomanie aux opiacés, dans le cadre d'une prise en charge médicale, sociale et psychologique.
  • +Traitement de substitution dans la toxicomanie aux opioïdes, dans le cadre d'une prise en charge médicale, sociale et psychologique.
  • -Un traitement par comprimés sublinguaux de Buprenorphin-Mepha peut être envisagé en cas de toxicomanie aux opiacés chez des adultes ou des adolescents de plus de 16 ans. Ces patients nécessitent une surveillance stricte et un soutien constant. Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de dispenser le traitement quotidiennement au cabinet médical, sous bonne surveillance.
  • -Chez des toxicomanes qui n'ont jamais été soumis à un sevrage, ou chez des sujets dépendants qui sont en cours de sevrage: une dose de Buprenorphin-Mepha 6 heures au plus tôt après la dernière prise d'opiacés, ou à l'apparition des premiers signes de sevrage.
  • -Avant de commencer le traitement, il faut se souvenir que Buprenorphin-Mepha peut entraîner un syndrome de sevrage chez des patients ayant consommé des opiacés très récemment (<6 heures).
  • -Chez les patients sous méthadone, la dose de cette dernière doit être réduite à 30 mg avant de commencer le traitement par Buprenorphin-Mepha. Ce dernier peut déclencher un syndrome de sevrage chez les patients dépendants à la méthadone.
  • -Le mode d'administration habituel est constitué d'une dose unique par jour, par voie sublinguale. Pour obtenir un effet thérapeutique optimal, il est impératif de laisser fondre le comprimé sous la langue jusqu'à dissolution complète (5 à 10 minutes).
  • -Il faut absolument expliquer au patient que la seule manière efficace et sûre de prendre Buprenorphin-Mepha est l'administration strictement sublinguale.
  • -Phase initiale
  • -Dose initiale: 0,8-4 mg/jour.
  • +Le traitement doit se faire sous le contrôle d'un médecin expérimenté dans la prise en charge de la dépendance/l'addiction aux opioïdes.
  • +Un traitement par comprimés sublinguaux de Buprenorphin-Mepha peut être envisagé en cas de toxicomanie aux opioïdes chez des adultes ou des adolescents de plus de 16 ans. Ces patients nécessitent une surveillance stricte et un soutien constant. Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de dispenser le traitement quotidiennement au cabinet médical, sous bonne surveillance.
  • +Précautions avant l'instauration du traitement
  • +Avant le début du traitement par Buprenorphin-Mepha, le médecin doit savoir que Buprenorphin-Mepha se lie aux récepteurs µ en tant qu'agoniste partiel, ce qui peut déclencher un syndrome de sevrage chez les patients dépendants aux opioïdes. C'est pourquoi, le type de dépendance aux opioïdes (c.-à-d. opioïdes à durée d'action longue ou courte), l'intervalle de temps écoulé depuis la dernière prise d'opioïdes et le niveau de dépendance aux opioïdes doivent être pris en compte. Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage, l'induction avec la buprénorphine doit être effectuée dès l'apparition de signes objectifs et évidents de sevrage.
  • +Chez les patients dépendants à l'héroïne et les patients dépendants aux opioïdes à courte durée d'action (tels que la codéine, l'oxycodone ou la morphine à courte durée d'action), le premier comprimé de buprénorphine doit être pris au plus tôt 6 heures après la dernière prise d'opioïdes par le patient ou lors de l'apparition des premiers signes de sevrage.
  • +Un score supérieur à 12 sur l'échelle clinique validée des symptômes de sevrage aux opioïdes (Clinical Opioid Withdrawal Scale, COWS) peut être utilisé comme valeur de référence).
  • +Chez les patients sous méthadone, la dose de cette dernière doit être réduite un maximum de 30 mg/jour avant de commencer le traitement par Buprenorphin-Mepha. La première dose de Buprenorphin-Mepha doit être prise dès l'apparition des premiers signes de sevrage (p.ex. un score supérieur à 12 sur l'échelle COWS), et au plus tôt 24 heures après la dernière prise de méthadone par le patient. Il convient ici de tenir compte de la longue demi-vie de la méthadone. La buprénorphine peut accélérer un syndrome de sevrage chez les patients dépendants à la méthadone.
  • +Un bilan de la fonction hépatique et la recherche d'une hépatite virale doivent être effectués avant de débuter le traitement. Les patients présentant une hépatite virale, recevant des médicaments concomitants et/ou présentant un trouble de la fonction hépatique courent le risque d'une détérioration hépatique accélérée. Une surveillance régulière de la fonction hépatique est conseillée (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Ajustement de la posologie/titration
  • +Après l'instauration du traitement, la posologie du patient doit être ajustée aussi rapidement que possible pour atteindre une posologie d'entretien adéquate en fonction de l'effet clinique. La dose de Buprenorphin-Mepha administrée doit être augmentée progressivement en fonction de l'effet clinique obtenu chez chaque patient et ne doit pas dépasser la posologie maximale de 24 mg de buprénorphine par jour. La posologie doit être augmentée en fonction de la réévaluation de l'état clinique et psychologique du patient et doit se faire par paliers de 2 à 8 mg. Lors de l'instauration du traitement, une remise quotidienne de buprénorphine aux patients est recommandée.
  • +Instauration du traitement
  • +Dose initiale: 0,84 mg/jour.
  • -Adaptation de la posologie et dose d'entretien
  • -La posologie de Buprenorphin-Mepha devrait être adaptée au cas par cas, en fonction de la réponse au traitement et de l'état clinique et psychologique du patient. En cas de nécessité, la dose peut être augmentée par paliers. Des études cliniques ont montré que la dose quotidienne habituellement efficace se situe entre 8 et 16 mg. On ne dispose que de données limitées sur la sécurité d'emploi avec des posologies supérieures à 20 mg. Dans des cas isolés, des doses quotidiennes plus faibles ou plus élevées (au max 32 mg) se sont avérées thérapeutiquement efficaces ou nécessaires.
  • -Réduction posologique et fin de traitement
  • +Traitement d'entretien
  • +La posologie de Buprenorphin-Mepha devrait être adaptée au cas par cas, en fonction de la réponse au traitement et de l'état clinique et psychologique du patient. En cas de nécessité, la dose peut être augmentée par paliers. Des études cliniques ont montré que la dose quotidienne habituellement efficace se situe entre 8 et 16 mg. On ne dispose que de données limitées sur la sécurité d'emploi avec des posologies supérieures à 20 mg. Dans des cas isolés, des doses quotidiennes plus faibles ou plus élevées (au max. 32 mg) se sont avérées thérapeutiquement efficaces ou nécessaires.
  • +Au cours du traitement d'entretien, il peut être nécessaire que le patient s'adapte à une nouvelle dose d'entretien à intervalles réguliers en fonction de l'évolution de ses besoins.
  • +Administration moins fréquente qu'une fois par jour
  • +Chez les patients dont la posologie doit être supervisée, l'administration moins fréquente qu'une fois par jour peut faciliter le traitement, ce qui ne pose pas de problème même en présence d'une dépendance concomitante à des substances activant le SNC, y compris l'alcool.
  • +Après obtention d'une stabilisation satisfaisante, normalement en l'espace de deux semaines, la posologie de Buprenorphin-Mepha peut être réduite à une administration tous les deux jours en doublant la posologie quotidienne individuellement titrée du patient. Par exemple, un patient stabilisé recevant une dose quotidienne de 8 mg peut recevoir 16 mg un jour sur deux, sans traitement les jours intermédiaires. Cependant, la posologie administrée ne doit pas dépasser 24 mg par jour.
  • +Dans certains cas, après l'obtention d'une stabilisation satisfaisante, la fréquence de l'administration de Buprenorphin-Mepha peut être réduite à trois administrations par semaine (par exemple lundi, mercredi et vendredi). La dose du lundi et du mercredi doit être égale à deux fois la dose quotidienne individuellement titrée du patient, et la dose du vendredi doit être égale à trois fois la dose quotidienne individuellement titrée du patient, sans traitement les jours intermédiaires. Cependant, la dose administrée les jours concernés ne doit pas dépasser 24 mg.
  • +Ce schéma thérapeutique n'est éventuellement pas adapté aux patients nécessitant une posologie quotidienne individuellement titrée >8 mg/jour.
  • +Le patient doit être surveillé pendant au moins 1,5 heure après la première administration multidose. Les patients prenant sporadiquement des médicaments ou des substances actives sur le SNC doivent être étroitement surveillés.
  • +Surveillance clinique
  • +Le traitement doit être initié sous surveillance médicale, ce qui peut conduire à une administration indépendante si la stabilité clinique du patient le permet. Au cours de l'initiation du traitement, une surveillance plus étroite est recommandée pour assurer la posologie sublinguale et pour observer la réponse du patient au traitement, ce qui devrait servir à une titration efficace de la dose en termes d'effet clinique.
  • +Si le patient se stabilise pendant le traitement, des intervalles plus longs entre les évaluations du patient en fonction de l'efficacité du plan de traitement, des progrès généraux du patient et tant que le patient respecte le traitement sont appropriés.
  • +Il est également recommandé que le nombre de prescriptions comprenne l'administration indépendante en fonction de la fréquence des visites du patient et de sa capacité à s'administrer lui-même les médicaments reçus à domicile.
  • +Durée du traitement
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +Les conséquences d'une altération de la fonction hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine ont été évaluées dans une étude après la commercialisation. La buprénorphine étant largement métabolisée dans le foie, on peut s'attendre à des taux plasmatiques plus élevés chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée à sévère, en comparaison avec les sujets sains. C'est pourquoi Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec prudence en cas d'insuffisance hépatique. Une adaptation de la posologie doit être envisagée et les patients doivent être surveillés quant aux éventuels signes et symptômes de sevrage aux opioïdes, de toxicité ou de surdosage causés par des concentrations élevées de buprénorphine. La buprénorphine est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +Chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale, une modification de la posologie de Buprenorphin-Mepha n'est en règle générale pas nécessaire. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (Clcr <30 ml/min), la prudence est recommandée (voir «Pharmacocinétique»).
  • +Patients âgés
  • +Un ajustement de la posologie n'est généralement pas nécessaire chez les patients âgés de plus de 65 ans; cependant, la buprénorphine doit être administrée avec précaution lorsque l'âge augmente.
  • +Enfants et adolescents
  • +L'utilisation de Buprenorphin-Mepha est déconseillée chez les enfants de moins de 16 ans en raison de l'absence de données sur l'innocuité et l'efficacité.
  • +Mode d'administration
  • +Le mode d'administration habituel est constitué d'une dose unique par jour, par voie sublinguale.
  • +Pour obtenir un effet thérapeutique optimal, il est impératif de laisser fondre le comprimé sublingual sous la langue jusqu'à dissolution complète (5 à 10 minutes). Les patients ne doivent pas mâcher ou avaler le comprimé sublingual, ni consommer de nourriture ou de boisson avant que le comprimé sublingual ne soit complètement dissous.
  • +Il faut absolument expliquer au patient que la seule manière efficace et sûre de prendre Buprenorphin-Mepha est l'administration strictement sublinguale.
  • +Une dose est composée de plusieurs comprimés de Buprenorphin-Mepha sublinguaux de différentes posologies, qui peuvent être pris simultanément ou en deux fois. La deuxième dose doit être prise dès que la première s'est dissoute.
  • +Pour des instructions posologiques spécifiques pendant les ajustements de dose, voir les rubriques Instauration du traitement, Ajustement de la posologie/titration et Traitement d'entretien.
  • -·Hypersensibilité à la buprénorphine ou à un autre composant de la préparation.
  • -·Association thérapeutique avec des agonistes des récepteurs µ tels que la méthadone ou l'héroïne.
  • -·Asthme ou insuffisance respiratoire (des cas de dépression respiratoire ont été rapportés sous buprénorphine).
  • -·Insuffisance hépatique sévère.
  • -·Abus aigu d'alcool.
  • -·Delirium tremens.
  • +Buprenorphin-Mepha ne doit pas être utilisé dans les cas suivants:
  • +·Hypersensibilité à la buprénorphine ou à un autre excipient,
  • +·Association thérapeutique avec des agonistes des récepteurs µ tels que la méthadone ou l'héroïne,
  • +·Insuffisance respiratoire sévère,
  • +·Insuffisance hépatique sévère,
  • +·Alcoolisme aigu ou delirium tremens,
  • -Les comprimés sublinguaux de Buprenorphin-Mepha sont uniquement recommandés dans le traitement de la toxicomanie aux opiacés.
  • +Les comprimés sublinguaux de Buprenorphin-Mepha sont uniquement recommandés dans le traitement de la toxicomanie aux opioïdes.
  • -La buprénorphine peut, comme d'autres opiacés légaux ou illégaux, être utilisée de façon abusive ou non conforme. Parmi les risques d'abus ou d'utilisation non conforme figurent le surdosage, la propagation d'infections hématogènes virales et d'infections locales ou systémiques, une dépression respiratoire et des lésions hépatiques.
  • +La buprénorphine peut, comme d'autres opioïdes légaux ou illégaux, être utilisée de façon abusive ou non conforme. Parmi les risques d'abus ou d'utilisation non conforme figurent le surdosage, la propagation d'infections hématogènes virales et d'infections locales ou systémiques, une dépression respiratoire et des lésions hépatiques.
  • -Un traitement par buprénorphine insuffisamment optimal peut entraîner une utilisation abusive du médicament par le patient, ce qui peut conduire à un surdosage ou à l'interruption du traitement. Un patient qui reçoit une dose trop faible de buprénorphine pourrait, face à un syndrome de sevrage non contrôlé, réagir en continuant à consommer des opiacés, de l'alcool ou d'autres sédatifs/hypnotiques, en particulier les benzodiazépines, en automédication.
  • +Un traitement par buprénorphine insuffisamment optimal peut entraîner une utilisation abusive du médicament par le patient, ce qui peut conduire à un surdosage ou à l'interruption du traitement. Un patient qui reçoit une dose trop faible de buprénorphine pourrait, face à un syndrome de sevrage non contrôlé, réagir en continuant à consommer des opioïdes, de l'alcool ou d'autres sédatifs/hypnotiques, en particulier les benzodiazépines, en automédication.
  • -Plusieurs décès causés par une dépression respiratoire ont été observés, en particulier lors de l'utilisation de la buprénorphine en association à des benzodiazépines (voir «Interactions»), lors de l'administration de doses élevées de buprénorphine à des personnes non dépendantes aux opiacés, qui ne tolèrent pas les effets des opiacés, ou lorsque la buprénorphine n'a pas été utilisée conformément à l'information professionnelle. Des décès ont également été rapportés dans le cadre d'une utilisation concomitante de buprénorphine et d'autres substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central, comme par ex. l'alcool ou d'autres opiacés (voir «Interactions»).
  • -La buprénorphine peut entraîner une dépression respiratoire sévère potentiellement mortelle chez les enfants et les personnes non dépendantes aux opiacés en cas de prise accidentelle ou intentionnelle. Il faut protéger les enfants d'une exposition à la buprénorphine.
  • -Il faut demander aux patients de conserver l'emballage blister dans un lieu sûr, de ne jamais ouvrir l'emballage blister à l'avance, de conserver l'emballage blister hors de portée des enfants et d'autres membres du ménage et de ne jamais prendre ce médicament devant des enfants. Il faut immédiatement contacter le service des urgences en cas de prise accidentelle ou lorsqu'une prise est suspectée.
  • -Dépression du SNC
  • -La buprénorphine peut provoquer un étourdissement, en particulier lorsqu'elle est prise avec de l'alcool ou des médicaments ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (tranquillisants, sédatifs ou hypnotiques) (voir «Interactions»).
  • -
  • +Plusieurs décès causés par une dépression respiratoire ont été observés, en particulier lors de l'utilisation de la buprénorphine en association à des benzodiazépines (voir «Interactions»), lors de l'administration de doses élevées de buprénorphine à des personnes non dépendantes aux opioïdes, qui ne tolèrent pas les effets des opioïdes, ou lorsque la buprénorphine n'a pas été utilisée conformément à l'information professionnelle. Des décès ont également été rapportés dans le cadre d'une utilisation concomitante de buprénorphine et d'autres substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (voir «Interactions»).
  • +La buprénorphine peut entraîner une dépression respiratoire sévère potentiellement mortelle chez les enfants en cas de prise accidentelle. Il faut protéger les enfants d'une exposition à la buprénorphine.
  • +Il faut demander aux patients de conserver l'emballage blister dans un lieu sûr, de ne jamais ouvrir l'emballage blister à l'avance, de conserver l'emballage blister hors de portée des enfants et d'autres membres du ménage et de ne jamais prendre ce médicament devant des enfants.
  • +Il faut immédiatement contacter le service des urgences en cas de prise accidentelle ou lorsqu'une prise est suspectée.
  • +Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'asthme bronchique ou d'insuffisance respiratoire (telle qu'une maladie pulmonaire obstructive chronique, un cœur pulmonaire, une diminution de la réserve respiratoire, une hypoxie, une hypercapnie, une dépression respiratoire préexistante ou une cyphoscoliose (déformation de la colonne vertébrale pouvant entraîner une détresse respiratoire)).
  • +Les patients présentant des facteurs de risque physiques et/ou pharmacologiques doivent être surveillés et une réduction de la dose doit être envisagée.
  • +Troubles respiratoires du sommeil
  • +Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie du sommeil. Le risque d'ACS augmente en fonction de la dose d'opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
  • +Effet dépresseur sur le SNC
  • +La buprénorphine peut provoquer un étourdissement, en particulier lorsqu'elle est prise avec de l'alcool ou des médicaments ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (benzodiazépines, tranquillisants, sédatifs ou hypnotiques) (voir «Interactions» et «Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines»).
  • +Les patients auxquels on administre de la buprénorphine en même temps que d'autres analgésiques opioïdes, des anesthésiques généraux, des antihistaminiques, des benzodiazépines, des phénothiazines ou d'autres tranquillisants, des sédatifs/hypnotiques ou d'autres dépresseurs du SNC (y compris l'alcool) peuvent présenter une dépression accrue du SNC. Si une telle association thérapeutique est envisagée, il est extrêmement important que la dose de l'un ou des deux substances soit réduite à la dose efficace la plus faible.
  • +
  • -La buprénorphine est un agoniste partiel des récepteurs opiacés µ. Un traitement sur le long terme entraîne une dépendance de type opiacé, mais d'un niveau plus faible que les agonistes entiers des récepteurs μ (par ex. la morphine). Le syndrome de sevrage est typiquement plus léger qu'avec les agonistes entiers et peut survenir de façon retardée.
  • -L'interruption soudaine du médicament n'est pas recommandée car elle peut entraîner un syndrome de sevrage qui peut éventuellement survenir de façon retardée.
  • +La buprénorphine est un agoniste partiel des récepteurs opioïdes µ. Un traitement sur le long terme entraîne une dépendance de type opioïde, mais d'un niveau plus faible que les agonistes entiers des récepteurs μ (par ex. la morphine). Le syndrome de sevrage est plus léger qu'avec les agonistes entiers et peut survenir de façon retardée.
  • +L'interruption soudaine du traitement n'est pas recommandée car elle peut entraîner un syndrome de sevrage qui peut éventuellement survenir de façon retardée.
  • -Dans les études cliniques et les rapports d'événements indésirables après l'introduction sur le marché, des cas de lésions hépatiques aiguë ont été décrits chez les personnes dépendantes aux opiacés.
  • +Dans les études cliniques et les rapports d'événements indésirables après l'introduction sur le marché, des cas de lésions hépatiques aiguës ont été décrits chez les personnes dépendantes aux opioïdes.
  • -Les patients qui ont été testés positifs à l'hépatite virale, qui prennent simultanément d'autres médicaments (voir «Interactions») et/ou qui présentent un dysfonctionnement hépatique préexistant ont un risque plus élevé de lésion hépatique. Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de buprénorphine ainsi que durant le traitement. Une évaluation biologique et étiologique plus approfondie est nécessaire en cas de suspicion d'événement hépatique. Sur la base des résultats, le médicament peut être interrompu avec précaution afin de prévenir des symptômes de sevrage et un nouvel abus illégal de drogues. En cas de poursuite du traitement, la fonction hépatique doit être étroitement surveillée.
  • +Les patients qui ont été testés positifs à l'hépatite virale, qui prennent simultanément d'autres médicaments (voir «Interactions») et/ou qui présentent un dysfonctionnement hépatique préexistant ont un risque plus élevé de lésion hépatique. Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de buprénorphine ainsi que durant le traitement (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Une évaluation biologique et étiologique plus approfondie est nécessaire en cas de suspicion d'événement hépatique. Sur la base des résultats, le médicament peut être interrompu avec précaution afin de prévenir des symptômes de sevrage et un nouvel abus illégal de drogues. En cas de poursuite du traitement, la fonction hépatique doit être étroitement surveillée.
  • -En commençant un traitement par Buprenorphin-Mepha, le médecin doit être clairement conscient du profil d'action partiellement agoniste de la buprénorphine. La buprénorphine administrée par voie sublinguale peut déclencher des symptômes de sevrage chez les patients dépendants aux opiacés si elle est administrée avant que les effets agonistes déclenchés par l'utilisation ou l'abus récent d'opiacés ne se soient dissipés (voir section «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Afin d'éviter un sevrage accéléré aux opiacés à courte ou longue durée d'action, l'initiation du traitement par buprénorphine doit être effectuée lorsque des signes et symptômes objectifs de léger sevrage se manifestent; un nombre de points supérieur à 12 sur l'échelle clinique de sevrage des opiacés (Clinical Opioid Withdrawal Scale [COWS]) peut par exemple être utilisé comme valeur indicative (voir section «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +En commençant un traitement par Buprenorphin-Mepha, le médecin doit être clairement conscient du profil d'action partiellement agoniste de la buprénorphine. La buprénorphine administrée par voie sublinguale peut déclencher des symptômes de sevrage chez les patients dépendants aux opioïdes si elle est administrée avant que les effets agonistes déclenchés par l'utilisation ou l'abus récent d'opioïdes ne se soient dissipés (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Afin d'éviter un sevrage accéléré aux opioïdes à courte ou longue durée d'action, l'initiation du traitement par buprénorphine doit être effectuée lorsque des signes et symptômes objectifs de léger sevrage se manifestent; un nombre de points supérieur à 12 sur l'échelle clinique de sevrage des opioïdes (Clinical Opioid Withdrawal Scale [COWS]) peut par exemple être utilisé comme valeur indicative (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Les effets d'une altération de la fonction hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine ont été évalués dans le cadre d'une étude suivant l'autorisation de mise sur le marché. Comme la buprénorphine est en grande partie métabolisée, une élévation des concentrations plasmatiques de buprénorphine a été constatée chez les patients ayant une fonction hépatique modérément ou fortement compromise. C'est pourquoi Buprenorphin-Mepha doit être employé avec précaution en cas de troubles de la fonction hépatique. Les patients doivent être suivis pour surveiller l'apparition de signes et symptômes indicateurs de toxicité ou de surdosage provoqués par une élévation du taux de buprénorphine. Buprenorphin-Mepha est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère.
  • +Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique, la métabolisation de la buprénorphine par le foie peut être réduite et entraîner une augmentation des taux plasmatiques de buprénorphine. C'est pourquoi Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec précaution et une réduction de la dose de buprénorphine peut s'avérer nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Buprenorphin-Mepha est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère.
  • -L'excrétion rénale joue un rôle relativement mineur (env. 30%) dans l'excrétion globale de la buprénorphine. Il n'est donc en général pas nécessaire d'adapter la posologie en tenant compte de la fonction rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients ayant une insuffisance rénale. La prudence est de mise lors de l'administration à des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir sections «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • -Mises en garde générales en ce qui concerne l'utilisation d'opiacés
  • -Les opiacés peuvent provoquer une hypotension orthostatique chez les patients traités en ambulatoire.
  • -Les opiacés peuvent entraîner une élévation de la pression du liquide céphalo-rachidien, ce qui peut provoquer des convulsions. Les opiacés sont donc à utiliser avec précaution chez les patients présentant des antécédents de blessures à la tête, de lésions intracrâniennes, d'autres états avec une élévation potentielle de la pression du liquide céphalo-rachidien ou de convulsions.
  • -Un myosis ainsi que des altérations de l'état de conscience et de la perception de la douleur causé par des opiacés en tant que symptômes d'une maladie peuvent porter atteinte à l'évaluation du patient et masquer le diagnostic ou l'évolution clinique d'une maladie concomitante.
  • -Les opiacés doivent être utilisés avec précaution chez les patients ayant un myxœdème, une hypothyroïdie ou une insuffisance rénale (par ex. maladie d'Addison).
  • -La prudence est de mise lorsque les opiacés sont utilisés chez les patients présentant une hypotension, une hypertrophie de la prostate ou une sténose urétrale.
  • -Il a été démontré que les opiacés augmentent la pression dans le canal biliaire et qu'ils doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une dysfonction des voies biliaires.
  • -La prudence est de mise lors de l'administration d'opiacés à des patients âgés ou affaiblis.
  • +L'excrétion rénale peut être retardée car 30% de la dose administrée est éliminée par voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients ayant une insuffisance rénale. La prudence est de mise lors de l'administration à des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
  • +Mises en garde générales en ce qui concerne l'utilisation d'opioïdes
  • +La buprénorphine peut provoquer une hypotension orthostatique chez les patients traités en ambulatoire.
  • +La buprénorphine peut entraîner une élévation de la pression du liquide céphalo-rachidien, ce qui peut provoquer des convulsions. Les opioïdes sont donc à utiliser avec précaution chez les patients présentant des antécédents de blessures à la tête, de lésions intracrâniennes, d'autres états avec une élévation potentielle de la pression du liquide céphalo-rachidien ou de convulsions.
  • +Un myosis ainsi que des altérations de l'état de conscience et de la perception de la douleur causé par des opioïdeen tant que symptômes d'une maladie peuvent porter atteinte à l'évaluation du patient et masquer le diagnostic ou l'évolution clinique d'une maladie concomitante.
  • +La buprénorphine doit être utilisée avec précaution chez les patients ayant un myxœdème, une hypothyroïdie ou une insuffisance rénale (par ex. maladie d'Addison).
  • +La prudence est de mise lorsque la buprénorphine est utilisée chez les patients présentant une hypotension, une hypertrophie de la prostate ou une sténose urétrale.
  • +Il a été démontré que la buprénorphine augmente la pression dans le canal biliaire et qu'elle doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une dysfonction des voies biliaires.
  • +La prudence est de mise lors de l'administration de buprénorphine à des patients âgés ou affaiblis.
  • -Buprenorphin-Mepha à 2 mg et 8 mg contient le colorant azoïque jaune orangé (E110).
  • -Chez les patients hypersensibles aux colorants azoïques, à l'acide acétylsalicylique et dautres inhibiteurs des prostaglandines, le Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec prudence.
  • +Syndrome sérotoninergique
  • +L'administration concomitante de Buprenorphin-Mepha et d'autres agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, peut engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir «Interactions»).
  • +Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.
  • +Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
  • +En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
  • +Buprenorphin-Mepha 2 mg et 8 mg contient le colorant azoïque jaune orangé S (E110).
  • +Chez les patients hypersensibles aux colorants azoïques, à l'acide acétylsalicylique et d'autres inhibiteurs des prostaglandines, Buprenorphin-Mepha doit être utilisé avec prudence.
  • -Buprenorphin-Mepha ne doit pas être pris en association avec:
  • -·de l'alcool: l'alcool renforce l'effet sédatif de la buprénorphine. Buprenorphin-Mepha ne doit pas être pris avec des boissons alcoolisées et doit être utilisé avec précaution lors de la prise concomitante d'un médicament contenant de l'alcool (voir «Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines».
  • +Inducteurs enzymatiques
  • +Inducteurs du CYP3A4
  • +L'utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et de la buprénorphine peut réduire la concentration plasmatique de buprénorphine et ainsi éventuellement entraîner un traitement insuffisamment optimal de la toxicomanie aux opioïdespar la buprénorphine.
  • +Il est conseillé de surveiller étroitement les patients qui reçoivent la buprénorphine en association avec un inducteur du CYP3A4 (par ex. le phénobarbital, la carbamazépine, la phénytoïne, la rifampicine). La dose de buprénorphine ou de l'inducteur du CYP3A4 devra le cas échéant être adaptée en conséquence.
  • +Inhibiteurs enzymatiques
  • +Inhibiteurs du CYP3A4
  • +Les patients qui reçoivent Buprenorphin-Mepha doivent être étroitement surveillés et nécessitent éventuellement une réduction de la dose lors de l'association à un inhibiteur puissant du CYP3A4.
  • +Dans une étude sur l'interaction de la buprénorphine avec le kétoconazole (un inhibiteur puissant du CYP3A4), des augmentations de la Cmax et de l'ASC (aire sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement d'environ 50% et 70%) et dans une moindre mesure de la norbuprénorphine ont été mesurées. Des exemples d'inhibiteurs courants du CYP3A4 sont les antibiotiques tels que l'érythromycine ou d'autres macrolides, les antifongiques imidazolés tels que le kétoconazole ou l'itraconazole, les inhibiteurs de la protéase du VIH tels que le ritonavir, le saquinavir, le nelfinavir ou l'indinavir, ou encore les antidépresseurs tels que la fluvoxamine et la fluoxétine.
  • +Autres interactions
  • +Alcool
  • +L'alcool renforce l'effet sédatif de la buprénorphine. Buprenorphin-Mepha ne doit pas être pris avec des boissons alcoolisées et doit être utilisé avec précaution lors de la prise concomitante d'un médicament contenant de l'alcool (voir «Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines».
  • +Effet d'autres médicaments sur Buprenorphin-Mepha
  • +
  • -·des benzodiazépines: cette association peut entraîner la mort suite à une dépression respiratoire centrale. C'est pourquoi les patients doivent être étroitement surveillés lorsque cette association est prescrite, et elle doit être évitée lorsqu'il existe un risque d'utilisation abusive. Les patients doivent être prévenus qu'il est extrêmement dangereux de prendre des benzodiazépines non prescrites en même temps que ce médicament. Il faut de plus attirer l'attention des patients sur le fait que des benzodiazépines ne doivent être prises avec ce médicament que sur prescription de leur médecin (voir aussi sous «Mises en garde et précautions»).
  • -·d'autres inhibiteurs du SNC: l'association d'inhibiteurs du SNC et de la buprénorphine renforce les effets inhibiteurs centraux. La conduite de véhicules et l'utilisation de machines peuvent être dangereuses à cause de la diminution de l'attention. Des exemples d'inhibiteurs du SNC sont: les autres dérivés opiacés (p.ex la méthadone, les analgésiques et les antitussifs), certains antidépresseurs, les sédatifs antagonistes du récepteur H1, les barbituriques, les anxiolytiques, les neuroleptiques, la clonidine et les substances apparentées.
  • -·d'autres analgésiques opiacés: les propriétés analgésiques d'autres opiacés (comme la méthadone ou les analgésiques de niveau III) peuvent être réduites chez les patients traités par la buprénorphine lors de toxicomanie aux opiacés.Il peut être difficile d'obtenir une analgésie suffisante lorsqu'un agoniste entier des opiacés est administré aux patients recevant de la buprénorphine. À l'inverse, la possibilité de surdosage est à prendre en considération avec des doses d'agoniste entier plus élevées que la normale, comme par ex. la méthadone ou un analgésique de niveau III, en particulier lorsque l'on tente de surmonter les propriétés partiellement agonistes de la buprénorphine ou lorsque les taux plasmatiques de buprénorphine diminuent. Les patients qui ont besoin d'un traitement analgésique et d'un traitement de la toxicomanie aux opiacés sont idéalement encadrés par des équipes pluridisciplinaires, composées d'experts du traitement de la douleur et de la toxicomanie aux opiacés (voir aussi «Sevrage accéléré»).
  • -·la naltrexone: la naltrexone est un antagoniste des opiacés qui peut bloquer les effets pharmacologiques de la buprénorphine. Chez les patients présentant une dépendance aux opiacés actuellement traités par la buprénorphine, l'antagoniste naltrexone peut entraîner la survenue soudaine de symptômes persistants de sevrage aux opiacés de forte intensité.Chez les patients actuellement traités par la naltrexone, les effets thérapeutiques recherchés de l'administration de buprénorphine peuvent être bloqués par l'antagoniste naltrexone.
  • -·les inhibiteurs du CPY3A4: les patients qui reçoivent de la buprénorphine doivent être étroitement surveillés et nécessitent éventuellement une réduction de la dose lors de l'association à un inhibiteur puissant du CYP3A4.Dans une étude sur l'interaction de la buprénorphine avec le kétaconazole (un inhibiteur puissant du CYP3A4), des augmentations de la Cmax et de l'AUC (aire sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement d'environ 50% et 70%) et dans une moindre mesure de la norbuprénorphineont été mesurées. Des exemples courants d'inhibiteurs du CYP3A4 sont les antibiotiques tels que l'érythromycine ou d'autres macrolides, les antifongiques imidazolés tels que le kétoconazole ou l'itraconazole, les inhibiteurs de la protéase du VIH tels que le ritonavir, le saquinavir, le nelfinavir ou l'indinavir, ou encore les antidépresseurs tels que la fluvoxamine et la fluoxétine.
  • -·les inducteurs du CYP3A4: l'utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et de la buprénorphine peut réduire la concentration plasmatique de buprénorphine et ainsi éventuellement entraîner un traitement insuffisamment optimal de la toxicomanie aux opiacés par la buprénoprhine.Il est conseillé de surveiller étroitement les patients qui reçoivent de la buprénorphine en association avec un inducteur du CYP3A4 (par ex. le phénobarbital, la carbamazépine, la phénytoïne, la rifampicine). La dose de buprénorphine ou de l'inducteur du CYP3A4 devra le cas échéant être adaptée en conséquence.
  • -Aucune interaction avec la cocaïne, la substance la plus souvent consommée avec les opiacés par les toxicomanes, n'a été observée à ce jour.
  • -Grossesse/Allaitement
  • +Benzodiazépines
  • +Cette association peut entraîner la mort suite à une dépression respiratoire centrale. C'est pourquoi les patients doivent être étroitement surveillés lorsque cette association est prescrite, et elle doit être évitée lorsqu'il existe un risque d'utilisation abusive. Les patients doivent être prévenus qu'il est extrêmement dangereux de prendre des benzodiazépines non prescrites en même temps que ce médicament. Il faut de plus attirer l'attention des patients sur le fait que des benzodiazépines ne doivent être prises avec ce médicament que sur prescription de leur médecin (voir aussi sous «Mises en garde et précautions»).
  • +Autres dépresseurs du système nerveux central
  • +L'association de dépresseurs du système nerveux central et de la buprénorphine renforce la dépression du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
  • +Des exemples de dépresseurs du système nerveux central sont: les autres dérivés opioïdes (p. ex la méthadone, les analgésiques et les antitussifs), certains antidépresseurs, les sédatifs antagonistes du récepteur H1, les barbituriques, les anxiolytiques, les neuroleptiques, la clonidine et les substances apparentées.
  • +Autres analgésiques opioïdes
  • +Les propriétés analgésiques d'autres opioïdes (tels que la méthadone ou les analgésiques de niveau III) peuvent être réduites chez les patients traités par la buprénorphine lors de toxicomanie aux opioïdes. Il peut être difficile d'obtenir une analgésie suffisante lorsqu'un agoniste entier des opioïdes est administré aux patients recevant de la buprénorphine. À l'inverse, la possibilité de surdosage est à prendre en considération avec des doses d'agoniste entier plus élevées que la normale, comme la méthadone ou un analgésique de niveau III, en particulier lorsque l'on tente de surmonter les propriétés partiellement agonistes de la buprénorphine ou lorsque les taux plasmatiques de buprénorphine diminuent.
  • +Les patients qui ont besoin d'un traitement analgésique et d'un traitement de la toxicomanie aux opioïdes sont idéalement encadrés par des équipes pluridisciplinaires, composées d'experts du traitement de la douleur et de celui de la toxicomanie aux opioïdes (voir aussi «Sevrage accéléré»).
  • +Naltrexone et autres antagonistes opioïdes
  • +La naltrexone est un antagoniste des opioïdes qui peut bloquer les effets pharmacologiques de la buprénorphine. Chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes actuellement traités par la buprénorphine, l'antagoniste naltrexone peut entraîner la survenue soudaine de symptômes persistants de sevrage aux opioïdes de forte intensité.
  • +Chez les patients actuellement traités par la naltrexone, les effets thérapeutiques recherchés de l'administration de buprénorphine peuvent être bloqués par l'antagoniste naltrexone.
  • +Médicaments sérotoninergiques
  • +Les médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, car le risque de syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Aucune interaction avec la cocaïne, la substance la plus souvent consommée avec les opioïdes par les toxicomanes, n'a été observée à ce jour.
  • +Grossesse, allaitement
  • +Troisième trimestre
  • +En raison de la longue demi-vie de la buprénorphine, une surveillance de l'enfant à naître pendant plusieurs jours en fin de grossesse doit être envisagée afin de prévenir le risque de dépression respiratoire ou de syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
  • -Buprenorphin-Mepha peut provoquer un étourdissement, des vertiges ou une perturbation de la pensée, en particulier lors de l'initiation du traitement et de l'adaptation de la dose. Cet effet peut être renforcé lorsque Buprenorphin-Mepha est utilisé en association avec de l'alcool ou des sédatifs ayant une action centrale.
  • +Buprenorphin-Mepha peut affecter l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines lorsqu'il est utilisé chez des patients dépendants aux opioïdes.
  • +Buprenorphin-Mepha peut provoquer une somnolence, un étourdissement, des vertiges ou une perturbation de la pensée, en particulier lors de l'initiation du traitement et de l'adaptation de la dose. Cet effet peut être renforcé lorsque Buprenorphin-Mepha est utilisé en association avec de l'alcool ou des sédatifs à effet dépresseur central (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Les effets indésirables les plus fréquents qui ont été décrits étaient ceux liés aux symptômes de sevrage (c.-à-d. insomnie, céphaléesnausées, hyperhidrose) et aux douleurs. Les patients souffrant de toxicomanie prononcée peuvent manifester des signes de sevrage après l'administration initiale de buprénorphine (myosis, constipation, bradycardie) semblables à ceux observés sous naloxone.
  • +Les effets indésirables les plus fréquents qui ont été décrits étaient ceux liés aux symptômes de sevrage (c.-à-d. insomnie, céphalées, nausées, hyperhidrose) et aux douleurs. Les patients souffrant de toxicomanie prononcée peuvent manifester des signes de sevrage après l'administration initiale de buprénorphine (myosis, constipation, bradycardie) semblables à ceux observés sous naloxone.
  • -Les effets indésirables observés dans les études cliniques pivots sont énumérés ci-dessous. Ces effets sont présentés par classes de systèmes d'organes et par fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1'000), rares (<1/1'000, ≥1/10'000) et très rares (<1/10'000).
  • +Les effets indésirables observés dans les études cliniques pivots sont énumérés dans le tableau 1. Ces effets sont présentés par classes de systèmes d'organes et par fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100) et occasionnels (<1/100, ≥1/1'000).
  • +Tableau 1: Effets indésirables liés au traitement, signalés dans les études cliniques avec la buprénorphine
  • -Fréquents: bronchite, infections, grippe, pharyngite, rhinite.
  • +Fréquents: Bronchite, infection, grippe, pharyngite, rhinite
  • -Fréquents: lymphadénopathie.
  • +Fréquents: Lymphadénopathie
  • -Fréquents: perte d'appétit.
  • +Fréquents: Perte d'appétit
  • -Très fréquents: insomnie (16%).
  • -Fréquents: agitation, anxiété, dépression, hostilité, nervosité, paranoïa, pensées anormales.
  • +Très fréquents: Insomnie (16%)
  • +Fréquents: Agitation, peur, dépression, hostilité, nervosité, paranoïa, pensées anormales
  • -Très fréquents: céphalées (12%).
  • -Fréquents: �vanouissement, vertiges, hypertension, migraines, paresthésie, somnolence, tremblements.
  • +Très fréquents: Céphalées (19%)
  • +Fréquents: �vanouissement, vertiges, hypertension, migraine, paresthésie, somnolence, tremblements.
  • -Fréquents: troubles du larmoiement, mydriase.
  • +Fréquents: Troubles du larmoiement, mydriase
  • -Fréquents: palpitations.
  • +Fréquents: Palpitations
  • -Fréquents: vasodilatation.
  • +Fréquents: Vasodilatation
  • -Fréquents: toux, dyspnée, bâillement.
  • +Fréquents: Toux, dyspnée, bâillements
  • -Très fréquents: nausées.
  • -Fréquents: constipation, diarrhée, sécheresse buccale, dyspepsie, troubles gastro-intestinaux, ballonnements, affections dentaires, vomissements, douleurs abdominales.
  • +Très fréquents: Nausées (17%)
  • +Fréquents: Constipation, diarrhée, sécheresse buccale, dyspepsie, troubles gastro-intestinaux, flatulence, affections dentaires, vomissements, douleurs abdominales
  • -Très fréquents: hyperhidrose.
  • -Fréquents: �ruption cutanée.
  • -Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • -Fréquents: arthralgie, douleurs dorsales, douleurs osseuses, spasmes musculaires, myalgie, douleurs cervicales.
  • +Très fréquents: Hyperhidrose (14%)
  • +Fréquents: �ruption cutanée
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Fréquents: Arthralgie, dorsalgies, douleurs osseuses, spasmes musculaires, myalgie, douleurs cervicales
  • -Fréquents: dysménorrhée.
  • +Fréquents: Dysménorrhée
  • -Très fréquents: syndrome de sevrage médicamenteux, douleurs.
  • -Fréquents: asthénie, douleurs thoraciques, frissons, malaise, œdèmes périphériques, pyrexie.
  • -Données post-marketing
  • -Les effets indésirables rapportés le plus fréquemment depuis l'introduction sur le marché sont présentés ci-dessous. La liste comprend les événements mentionnés dans au moins 1% des rapports de spécialistes et dont le lien avec le traitement a été classé comme au moins possible. Ces effets sont présentés par classes de systèmes d'organes.
  • -Affections psychiatriques: dépendance.
  • -Affections du système nerveux: céphalées.
  • -Affections gastro-intestinales: nausées, vomissements.
  • -Troubles généraux: syndrome de sevrage, syndrome de sevrage néonatal, œdèmes périphériques.
  • -Description d'une sélection d'autres d'effets indésirables observés après l'introduction sur le marché
  • +Très fréquents: Syndrome de sevrage (14%), douleurs (16%)
  • +Fréquents: Asthénie, douleurs thoraciques, frissons, malaise, œdème périphérique, pyrexie
  • +
  • +Effets indésirables identifiés après la mise sur marché
  • +Les effets indésirables rapportés le plus fréquemment depuis la mise sur le marché sont présentés ci-dessous. La liste comprend les événements mentionnés dans au moins 1% des rapports de spécialistes et dont le lien avec le traitement a été classé comme au moins possible. Ces effets sont présentés par classes de systèmes d'organes.
  • +Tableau 2: Notifications spontanées d'effets indésirables après commercialisation
  • +Affections psychiatriques Dépendance
  • +Affections du système nerveux Céphalées
  • +Affections gastro-intestinales Nausées, vomissements
  • +Troubles généraux et anomalies au site d'administration Syndrome de sevrage, syndrome de sevrage néonatal, œdèmes périphériques
  • +
  • +Description d'effets indésirables sélectionnés
  • -·En cas d'abus ou d'utilisation abusive, des effets indésirables, plutôt attribuables à l'abus qu'au médicament, ont été décrits: réactions locales telles que cellulite ou abcès (parfois septique), une hépatite aiguë potentiellement sévère, une pneumonie, une endocardite et d'autres infections graves (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -·Des dépressions respiratoires sont survenues. Des cas de décès à la suite d'une dépression respiratoire ont été décrits, en particulier lors de l'utilisation de buprénorphine en association à des benzodiazépines (voir «Interactions») ou lorsque la buprénorphine n'était pas utilisée conformément à l'information professionnelle. Des cas de décès ont également été rapportés dans le cadre de l'utilisation de buprénorphine en association à d'autres substances ayant un effet dépresseur central, comme par ex. l'alcool ou d'autres opiacés (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +·En cas d'abus et d'utilisation abusive, des effets indésirables, plutôt attribuables à l'abus qu'au médicament, ont été décrits: réactions locales telles que cellulite ou abcès (parfois septique), une hépatite aiguë potentiellement sévère, une pneumonie, une endocardite et d'autres infections graves (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +·Des dépressions respiratoires sont survenues. Des cas de décès à la suite d'une dépression respiratoire ont été décrits, en particulier lors de l'utilisation de buprénorphine en association à des benzodiazépines (voir «Interactions») ou lorsque la buprénorphine n'était pas utilisée conformément à l'information professionnelle. Des cas de décès ont également été rapportés dans le cadre de l'utilisation de buprénorphine en association à d'autres substances ayant un effet dépresseur central, comme par ex. l'alcool ou d'autres opioïdes (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -·Un syndrome de sevrage néonatal a été rapporté chez des nouveau-nés dont les mères ont reçu de la buprénorphine pendant la grossesse. Ce syndrome peut être d'une intensité plus modérée et de durée plus courte que celui associé à des agonistes entiers des récepteurs opiacés μ de courte durée d'action. La nature du syndrome peut varier selon l'historique de la consommation de drogues de la mère (voie «Grossesse/Allaitement)
  • +·Un syndrome de sevrage néonatal a été rapporté chez des nouveau-nés dont les mères ont reçu de la buprénorphine pendant la grossesse. Ce syndrome peut être d'une intensité plus modérée et de durée plus courte que celui associé à des agonistes entiers des récepteurs opioïdes μ de courte durée d'action. La nature du syndrome peut varier selon l'historique de la consommation de drogues de la mère (voie «Grossesse/Allaitement).
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • -Symptômes
  • -Les manifestations d'un surdosage aigu sont le myosis, la somnolence, l'hypotension, la dépression respiratoire et la mort. Des nausées et vomissements ont été observés. Le symptôme principal qui peut rendre une intervention nécessaire est la dépression respiratoire car elle peut provoquer un arrêt respiratoire et la mort.
  • +Signes et symptômes
  • +Les manifestations d'un surdosage aigu sont le myosis, la somnolence, l'hypotension, la dépression respiratoire et la mort. Des nausées et vomissements ont été observés. Le symptôme principal qui peut rendre une intervention nécessaire est la dépression respiratoire car elle peut provoquer un arrêt respiratoire et la mort (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Il faut instaurer un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures standard de soins intensifs. Il faut intuber le patient et assurer une ventilation assistée ou contrôlée. L'effet pharmacodynamique de la buprénorphine pouvant persister pendant 24 à 48 heures, le patient doit être placé dans un centre disposant d'équipements complets de réanimation.
  • -Bien que la buprénorphine soit un agoniste des récepteurs µ/antagoniste des récepteurs ĸ partiel, la naloxone est un antagoniste efficace. La buprénorphine ayant une affinité 30 fois plus élevée pour les récepteurs µ que la morphine, de plus fortes doses de naloxone (c.-à-d. 5–10 mg iv) sont nécessaires. 30 à 45 minutes peuvent s'écouler jusqu'à ce que la naloxone agisse. L'effet est cependant limité dans le temps en raison de la demi-vie d'élimination d'environ 70 minutes. Lors du traitement d'un surdosage de buprénorphine, de fortes doses de naloxone sont ainsi nécessaires ce qui pourrait provoquer des problèmes d'approvisionnement. Comme la plupart des cas de surdosage de buprénorphine observés sont associés à un abus simultané d'autres substances ayant un effet dépresseur sur le SNC (benzodiazépines, barbituriques, alcool, cannabis), des mesures appropriées doivent être prises pour traiter le surdosage correspondant.
  • +Il faut instaurer un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures standard de soins intensifs. Il faut intuber le patient et assurer une ventilation assistée ou contrôlée.
  • +L'utilisation d'un antagoniste opioïde (c'est-à-dire la naloxone) est recommandée, malgré l'effet potentiellement modeste de la buprénorphine sur la dépression respiratoire par rapport à l'effet des agonistes opioïdes complets.
  • +Si la naloxone est utilisée, la longue durée d'action de Buprenorphin-Mepha doit être prise en compte pour déterminer la durée du traitement et la surveillance médicale nécessaire pour corriger les effets du surdosage. La naloxone est excrétée plus rapidement que la buprénorphine, ce qui peut entraîner une réapparition des symptômes de surdosage à la buprénorphine précédemment contrôlés, et donc une perfusion continue peut être nécessaire. Si la perfusion n'est pas possible, l'administration répétée de naloxone peut être nécessaire.
  • +Les doses initiales de naloxone peuvent aller jusqu'à 2 mg et être répétées toutes les 2 à 3 minutes jusqu'à l'obtention d'une réponse adéquate, la dose initiale de 10 mg ne devant pas être dépassée. Les débits de perfusion doivent être ajustés en fonction de la réponse du patient.
  • -Code ATC: N07BC01
  • +Code ATC:
  • +N07BC01
  • -La buprénorphine est un agoniste partiel des opiacés, avec une affinité pour les récepteurs µ du cerveau et des propriétés antagonistes sur les récepteurs ĸ. Ses effets dans le traitement de substitution des opiacés au long cours sont attribués à la réversibilité lente de sa liaison avec les récepteurs µ, ce qui réduit chez le toxicomane le besoin de recourir à la drogue.
  • +La buprénorphine est un agoniste partiel des opioïdes, avec une affinité pour les récepteurs µ du cerveau et des propriétés antagonistes sur les récepteurs ĸ. Ses effets dans le traitement de substitution des opioïdes au long cours sont attribués à la réversibilité lente de sa liaison avec les récepteurs µ, ce qui réduit chez le toxicomane le besoin de recourir à la drogue.
  • +Pharmacodynamique
  • +Les études de pharmacologie clinique qui ont évalué les effets agonistes opioïdes de la buprénorphine administrée par voie sublinguale en comparaison avec ceux d'agonistes complets tels que la méthadone et l'hydromorphone montrent que la buprénorphine administré par voie sublinguale exerce des effets agonistes opioïdes typiques, limités par un effet plafond.
  • +La buprénorphine provoque une réaction de type opioïde dose-dépendante chez les personnes dépendantes aux opioïdes pour tous les paramètres testés, y compris l'humeur positive, l'«effet positif» et la dépression respiratoire; il y a toutefois eu une saturation pour les doses plus élevées, à partir desquelles la buprénorphine n'a plus développé d'effet supplémentaire, contrairement aux agonistes complets qui ont toujours développé l'effet le plus important aux doses les plus élevées.
  • +Les effets sur le système cardio-vasculaire et les voies respiratoires ainsi que les effets subjectifs de la buprénorphine ont également été examinés chez des personnes dépendantes aux opioïdes qui ont reçu 12 mg par voie sublinguale ou jusqu'à 16 mg par voie intraveineuse. En comparaison avec le placebo, il n'y a pas eu de différences statistiquement significatives entre les conditions de traitement en ce qui concerne la tension artérielle moyenne, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la saturation en O2 et la température cutanée au cours du temps. La tension artérielle systolique a été significativement plus élevée et le diamètre pupillaire significativement plus petit que dans le groupe placebo.
  • +Efficacité clinique
  • +Aucune donnée n'est disponible.
  • +
  • -L'administration sublinguale permet de contourner ce premier passage hépatique. Lors d'une prise sublinguale, le pic plasmatique est atteint en 90 minutes. La courbe dose-réponse de concentration sérique est pratiquement linéaire entre 2 mg et 16 mg.
  • +L'administration sublinguale permet de contourner ce premier passage hépatique. Lors d'une prise sublinguale, le pic plasmatique est atteint en 90 minutes. La courbe dose-réponse de concentration sérique est pratiquement linéaire entre 4 mg et 16 mg.
  • -La biodisponibilité absolue des comprimés sublinguaux de 2 mg et 8 mg n'a pas été examinée. Lors d'une petite étude qui a porté sur 6 sujets volontaires, la biodisponibilité des comprimés sublinguaux (8 mg) a été établie à 51% par rapport à une solution (utilisée dans tous les essais cliniques), avec une importante dispersion des valeurs (intervalle de confiance 90%: 24-81%).
  • -Les premiers résultats d'une autre étude, qui n'est pas encore arrivée à terme, suggèrent que la biodisponibilité relative des comprimés sublinguaux pourrait être supérieure par rapport à une solution (66%, intervalle de confiance 90%: 56-78%).
  • +La biodisponibilité absolue des comprimés sublinguaux de 2 mg et 8 mg n'a pas été examinée. Lors d'une petite étude qui a porté sur 6 sujets volontaires, la biodisponibilité des comprimés sublinguaux (8 mg) a été établie à 51% par rapport à une solution (utilisée dans tous les essais cliniques), avec une importante dispersion des valeurs (intervalle de confiance 90%: 2481%).
  • +Les premiers résultats d'une autre étude, qui n'est pas encore arrivée à terme, suggèrent que la biodisponibilité relative des comprimés sublinguaux pourrait être supérieure par rapport à une solution (66%, intervalle de confiance 90%: 5678%).
  • -Il n'existe pas d'études pharmacocinétiques sur des patients avec insuffisance rénale ou hépatique, ni d'études sur les interactions médicamenteuses.
  • +Linéarité-non-linéarité
  • +Les valeurs de la Cmax et de l'ASC de la buprénorphine augmentent linéairement avec la dose (4 mg-16 mg), bien que l'augmentation ne soit pas directement proportionnelle à la dose.
  • +Troubles de la fonction hépatique
  • +L'élimination hépatique joue un rôle relativement important (environ 70%) dans la clairance totale de la buprénorphine. La durée d'action de la buprénorphine peut être prolongée chez les sujets présentant une diminution de la clairance hépatique. Une posologie initiale de Buprenorphin-Mepha plus basse et une adaptation posologique prudente peuvent être nécessaires chez les patients présentant un trouble léger à modéré de la fonction hépatique.
  • +Le tableau 3 résume les résultats d'une étude clinique dans laquelle les concentrations de buprénorphine ont été déterminées chez des sujets sains et des sujets présentant différents degrés d'insuffisance hépatique après administration de buprénorphine 2 mg/naloxone 0,5 mg.
  • +Tableau 3: Effet de l'insuffisance hépatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la buprénorphine après administration de buprénorphine/naloxone (variation par rapport aux sujets sains)
  • +Paramètres pharmacocinétiques Insuffisance hépatique légère (Child-Pugh de classe A) (n=9) Insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de classe B) (n=8) Insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh de classe C) (n=8)
  • +Buprénorphine
  • +Cmax 1,2 fois supérieure 1,1 fois supérieure 1,7 fois supérieure
  • +ASCdéfini Comme le contrôle 1,6 fois supérieure 2,8 fois supérieure
  • +
  • +Globalement, l'exposition plasmatique à la buprénorphine était environ 3 fois plus élevée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère. Buprenorphin-Mepha est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère.
  • +Troubles de la fonction rénale
  • +Il n'existe pas d'études pharmacocinétiques chez les patients présentant une insuffisance rénale.
  • +L'élimination rénale joue un rôle relativement peu important (environ 30%) dans la clairance totale de Buprenorphin-Mepha. Aucune modification de la posologie basée sur la fonction rénale n'est requise mais la prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
  • -Toxicologie de reproduction
  • -Chez des rattes et des lapines gravides, des doses quotidiennes de 0,05 mg/kg ou de 0,5 mg/kg n'ont pas entraîné d'observations défavorables. L'élévation de la dose quotidienne à 0,5 mg/kg a provoqué, dans les deux espèces, une augmentation des pertes préimplantatoires et une moindre prise de poids des jeunes animaux pendant les trois premiers jours de vie.
  • -Dans une étude péri- et postnatale, des rats ont reçu quotidiennement 0,05, 0,5 ou 5 mg/kg de buprénorphine par voie intramusculaire. Une diminution dose-dépendante du taux de survie des jeunes animaux (contrôles 88%, dose faible 74%, dose moyenne 71% et dose élevée 37%) a été observée. Aucun effet indésirable n'est survenu chez les animaux traités par la plus faible dose. A la dose la plus élevée, correspondant à environ 100 fois la dose thérapeutique, la durée de la gestation a été prolongée et la prise de poids des mères après la mise bas a été plus faible que d'habitude.
  • -Potentiel mutagène et tumorigène
  • +Mutagénicité
  • +Carcinogénicité
  • +Toxicité sur la reproduction
  • +Chez des rattes et des lapines gravides, des doses quotidiennes de 0,05 mg/kg ou de 0,5 mg/kg n'ont pas entraîné d'observations défavorables. L'élévation de la dose quotidienne à 0,5 mg/kg a provoqué, dans les deux espèces, une augmentation des pertes préimplantatoires et une moindre prise de poids des jeunes animaux pendant les trois premiers jours de vie.
  • +Dans une étude péri- et postnatale, des rats ont reçu quotidiennement 0,05, 0,5 ou 5 mg/kg de buprénorphine par voie intramusculaire. Une diminution dose-dépendante du taux de survie des jeunes animaux (contrôles 88%, dose faible 74%, dose moyenne 71% et dose élevée 37%) a été observée. Aucun effet indésirable n'est survenu chez les animaux traités par la plus faible dose. A la dose la plus élevée, correspondant à environ 100 fois la dose thérapeutique, la durée de la gestation a été prolongée et la prise de poids des mères après la mise-bas a été plus faible que d'habitude.
  • +Toxicité placentaire
  • +Des études menées sur des rates gravides indiquent que la buprénorphine traverse la barrière placentaire. Les taux tissulaires de buprénorphine chez le fœtus en début de gestation sont équivalents aux taux plasmatiques maternels. Au cours de la gestation, la buprénorphine est partiellement détectable dans le tractus gastro-intestinal du fœtus.
  • +Ce n'est que peu avant la mise-bas que la buprénorphine peut être métabolisée par le foie du fœtus et qu'elle est ensuite retrouvée dans le tractus gastro-intestinal du fœtus sous forme de conjugués.
  • -Comment sortir correctement le comprimé du blister
  • -Ne pas pousser le comprimé directement à travers la plaquette!
  • +Conseils pour extraire correctement le comprimé sublingual du blister
  • +Ne pas pousser le comprimé sublingual directement à travers la plaquette!
  • -3.Appuyer maintenant sur le comprimé pour qu'il passe à travers la pellicule restante.
  • +3.Appuyer maintenant sur le comprimé sublingual pour qu'il passe à travers la pellicule restante.
  • -Information
  • -La buprénorphine ne peut pas être décelée dans l'urine avec les tests habituels. Il est cependant possible d'obtenir dans le commerce un kit de test urinaire spécifique pour la buprénorphine.
  • -Les comprimés sublinguaux Buprenorphin-Mepha ne doivent pas être utilisés au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -Remarques concernant le stockage
  • -Conserver Buprenorphin-Mepha dans l'emballage original à une température inférieure à 25 °C. Conserver le médicament hors de portée des enfants.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
  • +Remarques particulières concernant le stockage
  • +Conserver dans l'emballage original à une température ne dépassant pas 25°C.
  • +Tenir hors de la portée des enfants.
  • -Février 2015.
  • -Numéro de version interne: 2.3
  • +Mars 2021
  • +Numéro de version interne: 3.1
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