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Accueil - Information professionnelle sur Remsima 100 mg - Changements - 18.05.2018
194 Changements de l'information professionelle Remsima 100 mg
  • -Principe actif: Infliximab*.
  • +Principe actif : Infliximab*.
  • -Excipients: Saccharum, Polysorbatum 80, Natrii dihydrogenophosphas monohydricus, Dinatrii phosphas dihydricus, pro vitro.
  • +Excipients : Saccharum, Polysorbatum 80, Natrii dihydrogenophosphas monohydricus, Dinatrii phosphas dihydricus, pro vitro.
  • -1 flacon perforable contient 100 mg d'infliximab; poudre pour un concentré destiné à la préparation d’une solution pour perfusion.
  • +1 flacon perforable contient 100 mg d'infliximab ; poudre pour un concentré destiné à la préparation d’une solution pour perfusion.
  • -Adultes (≥18 ans):
  • +Adultes (≥18 ans) :
  • -Adultes (≥18 ans):
  • +Adultes (≥18 ans) :
  • -Colite ulcéreuse chez l'enfant et l'adolescent (de 6 à 17 ans):
  • +Colite ulcéreuse chez l'enfant et l'adolescent (de 6 à 17 ans) :
  • -Les patients doivent être surveillés pendant 1-2 heures au moins après la perfusion, afin de déceler d'éventuels effets secondaires. Médicaments, sonde d'intubation et autre matériel approprié doivent se trouver à portée de main pour le traitement de réactions aiguës liées à la perfusion (voir «Mises en garde et précautions»). Un équipement d'urgence, tel qu'adrénaline, antihistaminiques, corticoïdes ainsi que le matériel d'assistance respiratoire approprié doivent être disponibles. Les patients peuvent être préalablement traités, par exemple, par un antihistaminique, de l'hydrocortisone et/ou du paracétamol et la vitesse de perfusion peut être ralentie afin de diminuer les risques de réactions liées à la perfusion, surtout si de telles réactions se sont déjà produites dans le passé.
  • +Les patients doivent être surveillés pendant 1-2 heures au moins après la perfusion, afin de déceler d'éventuels effets secondaires. Médicaments, sonde d'intubation et autre matériel approprié doivent se trouver à portée de main pour le traitement de réactions aiguës liées à la perfusion (voir « Mises en garde et précautions »). Un équipement d'urgence, tel qu'adrénaline, antihistaminiques, corticoïdes ainsi que le matériel d'assistance respiratoire approprié doivent être disponibles. Les patients peuvent être préalablement traités, par exemple, par un antihistaminique, de l'hydrocortisone et/ou du paracétamol et la vitesse de perfusion peut être ralentie afin de diminuer les risques de réactions liées à la perfusion, surtout si de telles réactions se sont déjà produites dans le passé.
  • -Une dose de 5 mg/kg est administrée en perfusion intraveineuse pendant une durée de 2 heures. La première perfusion est suivie par d'autres perfusions également de 5 mg/kg, après 2 et 6 semaines, puis toutes les 8 semaines. L'efficacité d'une dose de 3 mg/kg n'a pas été étudiée. La possibilité d'une hépatotoxicité cumulative doit être prise en considération lors de l'association d’infliximab et de méthotrexate (cf. «Mises en garde et précautions»/«Troubles hépatiques et des voies biliaires»).
  • +Une dose de 5 mg/kg est administrée en perfusion intraveineuse pendant une durée de 2 heures. La première perfusion est suivie par d'autres perfusions également de 5 mg/kg, après 2 et 6 semaines, puis toutes les 8 semaines. L'efficacité d'une dose de 3 mg/kg n'a pas été étudiée. La possibilité d'une hépatotoxicité cumulative doit être prise en considération lors de l'association d’infliximab et de méthotrexate (cf.« Mises en garde et précautions»/«Troubles hépatiques et des voies biliaires »).
  • -Une dose de 5 mg/kg est administrée en perfusion intraveineuse pendant une durée de 2 heures. La poursuite du traitement par l'infliximab chez les patients qui n'ont pas répondu au traitement dans les 2 semaines suivant la première perfusion n'est pas étayée par les données disponibles. Chez les patients qui ont répondu au traitement, il existe les alternatives suivantes pour la poursuite du traitement:
  • -Traitement d'entretien: perfusions supplémentaires de 5 mg/kg, 2 et 6 semaines après la dose initiale, suivies de perfusions toutes les 8 semaines ou
  • -Réadministration: perfusion de 5 mg/kg en cas de réapparition des symptômes (cf. «Réadministration dans la maladie de Crohn et dans la polyarthrite rhumatoïde» ainsi que «Mises en garde et précautions»).
  • +Une dose de 5 mg/kg est administrée en perfusion intraveineuse pendant une durée de 2 heures. La poursuite du traitement par l'infliximab chez les patients qui n'ont pas répondu au traitement dans les 2 semaines suivant la première perfusion n'est pas étayée par les données disponibles. Chez les patients qui ont répondu au traitement, il existe les alternatives suivantes pour la poursuite du traitement :
  • +Traitement d'entretien : perfusions supplémentaires de 5 mg/kg, 2 et 6 semaines après la dose initiale, suivies de perfusions toutes les 8 semaines ou
  • +Réadministration : perfusion de 5 mg/kg en cas de réapparition des symptômes (cf.« Réadministration dans la maladie de Crohn et dans la polyarthrite rhumatoïde» ainsi que «Mises en garde et précautions »).
  • -Chez les patients ne répondant pas au traitement, le traitement par l’infliximab doit être arrêté après 14 semaines. Dans le cas d'un traitement au long cours de plus d'un an, il faut régulièrement procéder à une évaluation du rapport bénéfice-risque chez le patient individuel (voir «Effets indésirables» et «Mises en garde et précautions»), étant donné que l'expérience disponible sur le traitement de plus d'un an ne porte que sur un petit nombre de patients.
  • +Chez les patients ne répondant pas au traitement, le traitement par l’infliximab doit être arrêté après 14 semaines. Dans le cas d'un traitement au long cours de plus d'un an, il faut régulièrement procéder à une évaluation du rapport bénéfice-risque chez le patient individuel (voir « Effets indésirables » et « Mises en garde et précautions »), étant donné que l'expérience disponible sur le traitement de plus d'un an ne porte que sur un petit nombre de patients.
  • -Aucune donnée n'est disponible concernant le traitement des enfants et des adolescents. Les données de pharmacocinétiques actuellement disponibles sont décrites à la rubrique «Pharmacocinétique» mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être émise.
  • -Sujets âgés (≥65 ans)
  • -Aucune étude spécifique n'a été réalisée dans cette population de patients. Aucun ajustement de la dose n'est recommandé. Pour tout renseignement complémentaire concernant ce groupe de patients, voir également «Mises en garde et précautions».
  • +Aucune donnée n'est disponible concernant le traitement des enfants et des adolescents. Les données de pharmacocinétiques actuellement disponibles sont décrites à la rubrique « Pharmacocinétique » mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être émise.
  • +Sujets âgés (≥65 ans)
  • +Aucune étude spécifique n'a été réalisée dans cette population de patients. Aucun ajustement de la dose n'est recommandé. Pour tout renseignement complémentaire concernant ce groupe de patients, voir également « Mises en garde et précautions ».
  • -Chez certains patients adultes soigneusement sélectionnés qui ont toléré au moins 3 perfusions initiales d’infliximab, chacune ayant duré 2 heures (traitement d'induction), et qui reçoivent un traitement d'entretien, l'administration des perfusions suivantes, sur une durée raccourcie qui ne doit pas être inférieure à 1 heure, peut être considérée. Si une réaction à la perfusion survient au cours d'une perfusion d'une durée raccourcie, une diminution de la vitesse de perfusion pourrait être considérée pour les perfusions suivantes. Les perfusions plus courtes aux doses >6 mg/kg n'ont pas été étudiées (voir «Effets indésirables»).
  • +Chez certains patients adultes soigneusement sélectionnés qui ont toléré au moins 3 perfusions initiales d’infliximab, chacune ayant duré 2 heures (traitement d'induction), et qui reçoivent un traitement d'entretien, l'administration des perfusions suivantes, sur une durée raccourcie qui ne doit pas être inférieure à 1 heure, peut être considérée. Si une réaction à la perfusion survient au cours d'une perfusion d'une durée raccourcie, une diminution de la vitesse de perfusion pourrait être considérée pour les perfusions suivantes. Les perfusions plus courtes aux doses >6 mg/kg n'ont pas été étudiées (voir « Effets indésirables »).
  • -En cas de réapparition des signes et des symptômes de la maladie, infliximab peut être réadministré dans les 16 semaines suivant la dernière perfusion. Après un intervalle sans traitement de 2 à 4 ans, la réadministration d'infliximab a été associée à une réaction d'hypersensibilité retardée (cf. «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables») chez 10 patients atteints de maladie de Crohn.
  • +En cas de réapparition des signes et des symptômes de la maladie, infliximab peut être réadministré dans les 16 semaines suivant la dernière perfusion. Après un intervalle sans traitement de 2 à 4 ans, la réadministration d'infliximab a été associée à une réaction d'hypersensibilité retardée (cf.« Mises en garde et précautions » et « Effets indésirables ») chez 10 patients atteints de maladie de Crohn.
  • -La sécurité et l'efficacité de l'infliximab ne sont pas établies en dehors du schéma posologique toutes les 8 semaines (cf. «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
  • +La sécurité et l'efficacité de l'infliximab ne sont pas établies en dehors du schéma posologique toutes les 8 semaines (cf. « Mises en garde et précautions » et « Effets indésirables »).
  • -On ne dispose à l'heure actuelle que de données avec un schéma posologique toutes les 6 semaines (cf. «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
  • +On ne dispose à l'heure actuelle que de données avec un schéma posologique toutes les 6 semaines (cf. « Mises en garde et précautions » et « Effets indésirables »).
  • -La sécurité et l'efficacité ne sont pas établies en dehors du schéma posologique toutes les 8 semaines (cf. «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
  • +La sécurité et l'efficacité ne sont pas établies en dehors du schéma posologique toutes les 8 semaines (cf. « Mises en garde et précautions » et « Effets indésirables »).
  • -L'expérience acquise avec le traitement intermittent par l’infliximab dans une étude d'extension ouverte au long cours en cas de psoriasis après une période exempte de traitement montre une incidence accrue des réactions liées à la perfusion par comparaison avec la poursuite du traitement d'entretien (cf. «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
  • +L'expérience acquise avec le traitement intermittent par l’infliximab dans une étude d'extension ouverte au long cours en cas de psoriasis après une période exempte de traitement montre une incidence accrue des réactions liées à la perfusion par comparaison avec la poursuite du traitement d'entretien (cf. « Mises en garde et précautions » et « Effets indésirables »).
  • -Dans le cadre de telles réactions aiguës liées à la perfusion, on a également observé des événements cérébro-vasculaires survenus en l'espace d'environ 24 h après la perfusion.
  • -Réactions d'hypersensibilité liées aux anticorps:
  • -Des anticorps dirigés contre l'infliximab, susceptibles de provoquer des réactions allergiques graves, peuvent se développer (cf. «Effets indésirables» paragraphe «Réactions liées à la perfusion»). Les patients qui ne reçoivent pas d'immunosuppresseurs pendant le traitement par infliximab, présentent un risque potentiel plus important de développer ces anticorps. Ces anticorps ne peuvent pas toujours être décelés dans des échantillons de sérum. Si des réactions sévères surviennent, il faut entreprendre un traitement symptomatique et ne plus administrer aucune autre perfusion de l’infliximab.
  • +Dans le cadre de telles réactions aiguës liées à la perfusion, on a également observé des événements cérébrovasculaires survenus en l'espace d'environ 24 h après la perfusion.
  • +Réactions d'hypersensibilité liées aux anticorps :
  • +Des anticorps dirigés contre l'infliximab, susceptibles de provoquer des réactions allergiques graves, peuvent se développer (cf. « Effets indésirables » paragraphe « Réactions liées à la perfusion »). Les patients qui ne reçoivent pas d'immunosuppresseurs pendant le traitement par infliximab, présentent un risque potentiel plus important de développer ces anticorps. Ces anticorps ne peuvent pas toujours être décelés dans des échantillons de sérum. Si des réactions sévères surviennent, il faut entreprendre un traitement symptomatique et ne plus administrer aucune autre perfusion de l’infliximab.
  • -Lorsque des patients sont à nouveau traités par infliximab après une longue période sans traitement, il convient de les surveiller étroitement afin de déceler les symptômes et les signes d'une réaction d'hypersensibilité retardée. Dans de tels cas, il faut tenir compte des indications figurant au chapitre «Posologie/Mode d'emploi» («Réadministration...»).
  • +Lorsque des patients sont à nouveau traités par infliximab après une longue période sans traitement, il convient de les surveiller étroitement afin de déceler les symptômes et les signes d'une réaction d'hypersensibilité retardée. Dans de tels cas, il faut tenir compte des indications figurant au chapitre « Posologie/Mode d'emploi » («Réadministration...»).
  • -Autres médicaments biologiques: On ne dispose que de peu d'informations concernant l'administration concomitante de l’infliximab et d'autres médicaments biologiques qu'anakinra et abatacept. Ces données n'excluent toutefois pas la possibilité d'une incidence élevée des effets indésirables, comprenant des infections sévères. Il est par conséquent recommandé d'éviter d'associer l'infliximab à d'autres médicaments biologiques.
  • +Autres médicaments biologiques : On ne dispose que de peu d'informations concernant l'administration concomitante de l’infliximab et d'autres médicaments biologiques qu'anakinra et abatacept. Ces données n'excluent toutefois pas la possibilité d'une incidence élevée des effets indésirables, comprenant des infections sévères. Il est par conséquent recommandé d'éviter d'associer l'infliximab à d'autres médicaments biologiques.
  • -Si un patient présente des symptômes évoquant un syndrome lupique suite à un traitement par infliximab et si la recherche d'anticorps anti-ADN double-brin s'avère positive, le traitement doit être interrompu (cf. «Effets indésirables»).
  • +Si un patient présente des symptômes évoquant un syndrome lupique suite à un traitement par infliximab et si la recherche d'anticorps anti-ADN double-brin s'avère positive, le traitement doit être interrompu (cf. « Effets indésirables »).
  • -On ne dispose que de données limitées sur la réponse à une vaccination avec des vaccins vivants ou sur la transmission secondaire d'infections par des vaccins vivants. L'utilisation de vaccins vivants peut causer des infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est recommandé de ne pas administrer de vaccins vivants de façon concomitante avec l’infliximab. Dans un sous-groupe de patients de l'étude ASPIRE, une proportion comparable de patients de chaque groupe thérapeutique a présenté une augmentation effective de deux fois du titre en réponse à un vaccin antipneumococcique polyvalent; ceci montre que l’infliximab n'altère pas les réactions immunitaires à médiation humorale indépendantes des cellules T.
  • -Une infection disséminée par le bacille de Calmette-Guérin (BCG) avec issue fatale à la suite d'une vaccination par le BCG a été rapportée chez un nourrisson qui avait été exposé à l'infliximab in utero. Si un nourrisson a été exposé à l'infliximab in utero, il est recommandé de respecter un délai d'au moins six mois après la naissance avant de lui administrer un vaccin vivant (voir «Grossesse/Allaitement»).
  • +On ne dispose que de données limitées sur la réponse à une vaccination avec des vaccins vivants ou sur la transmission secondaire d'infections par des vaccins vivants. L'utilisation de vaccins vivants peut causer des infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est recommandé de ne pas administrer de vaccins vivants de façon concomitante avec l’infliximab. Dans un sous-groupe de patients de l'étude ASPIRE, une proportion comparable de patients de chaque groupe thérapeutique a présenté une augmentation effective de deux fois du titre en réponse à un vaccin antipneumococcique polyvalent ; ceci montre que l’infliximab n'altère pas les réactions immunitaires à médiation humorale indépendantes des cellules T.
  • +Une infection disséminée par le bacille de Calmette-Guérin (BCG) avec issue fatale à la suite d'une vaccination par le BCG a été rapportée chez un nourrisson qui avait été exposé à l'infliximab in utero. Si un nourrisson a été exposé à l'infliximab in utero, il est recommandé de respecter un délai d'au moins six mois après la naissance avant de lui administrer un vaccin vivant (voir « Grossesse/Allaitement »).
  • -L'infliximab et d'autres agents inhibiteurs du TNFα ont été associés dans de rares cas à des crises convulsives et une première poussée ou une exacerbation de symptômes cliniques et/ou de preuves radiologiques d'affections démyélinisantes du système nerveux central, y compris sclérose en plaques et névrite optique, et d'affections démyélinisantes périphériques, y compris le syndrome de Guillain-Barré (cf. «Effets indésirables»). L’infliximab doit être prescrit avec prudence chez les patients présentant de tels troubles neurologiques et un arrêt du traitement doit être envisagé si ces troubles apparaissent.
  • +L'infliximab et d'autres agents inhibiteurs du TNFα ont été associés dans de rares cas à des crises convulsives et une première poussée ou une exacerbation de symptômes cliniques et/ou de preuves radiologiques d'affections démyélinisantes du système nerveux central, y compris sclérose en plaques et névrite optique, et d'affections démyélinisantes périphériques, y compris le syndrome de Guillain-Barré (cf. « Effets indésirables »). L’infliximab doit être prescrit avec prudence chez les patients présentant de tels troubles neurologiques et un arrêt du traitement doit être envisagé si ces troubles apparaissent.
  • -En cas d'éventuelle réactivation d'une hépatite B (VHB), consulter la rubrique «Infections».
  • +En cas d'éventuelle réactivation d'une hépatite B (VHB), consulter la rubrique « Infections ».
  • -Selon l'état actuel des connaissances, un risque accru de développer des lymphomes ou d'autres tumeurs malignes ne peut pas être exclu chez les patients traités par un inhibiteur du TNF (cf. «Effets indésirables»). Le traitement par un inhibiteur du TNF des patients ayant des antécédents de pathologies malignes ou la poursuite du traitement des patients qui développent des pathologies malignes doivent être soigneusement évalués.
  • +Selon l'état actuel des connaissances, un risque accru de développer des lymphomes ou d'autres tumeurs malignes ne peut pas être exclu chez les patients traités par un inhibiteur du TNF (cf. « Effets indésirables »). Le traitement par un inhibiteur du TNF des patients ayant des antécédents de pathologies malignes ou la poursuite du traitement des patients qui développent des pathologies malignes doivent être soigneusement évalués.
  • -Un risque de développer un lymphome hépatosplénique à lymphocytes T ne peut pas être exclu chez les patients traités par infliximab (voir «Effets indésirables»).
  • -Des mélanomes et des carcinomes à cellules de Merkel ont été rapportés chez des patients traités aux anti-TNF, dont l’infliximab (voir «Effets indésirables»). Des examens réguliers de la peau sont recommandés chez tous les patients, surtout en présence de facteurs de risque favorisant le développement d'un cancer de la peau.
  • +Un risque de développer un lymphome hépatosplénique à lymphocytes T ne peut pas être exclu chez les patients traités par infliximab (voir « Effets indésirables »).
  • +Des mélanomes et des carcinomes à cellules de Merkel ont été rapportés chez des patients traités aux anti-TNF, dont l’infliximab (voir « Effets indésirables »). Des examens réguliers de la peau sont recommandés chez tous les patients, surtout en présence de facteurs de risque favorisant le développement d'un cancer de la peau.
  • -Aucune augmentation de l'incidence des décès ou de l'aggravation de l'insuffisance cardiaque n'a été observée chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque légère à sévère (III/IV NYHA), à une posologie allant jusqu'à 5 mg/kg (voir «Effets indésirables»). La survenue de tels effets secondaires ne peut cependant pas être exclue à ce dosage ou à un plus faible dosage ou en cas d'insuffisance cardiaque légère (I/II NYHA), surtout en cas de traitement à long terme. C'est pourquoi l’infliximab ne doit être utilisé qu'avec la plus grande prudence chez les patients insuffisants cardiaques et uniquement après avoir examiné attentivement toutes les autres options thérapeutiques. La dose de 5 mg/kg ne doit pas être dépassée. Le traitement de patients insuffisants cardiaques par infliximab impose la surveillance étroite de ceux-ci et l'interruption du traitement si de nouveaux symptômes ou une aggravation de l'insuffisance cardiaque apparaissent.
  • -Utilisation chez les patients âgés (≥65 ans)
  • +Aucune augmentation de l'incidence des décès ou de l'aggravation de l'insuffisance cardiaque n'a été observée chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque légère à sévère (III/IV NYHA), à une posologie allant jusqu'à 5 mg/kg (voir « Effets indésirables »). La survenue de tels effets secondaires ne peut cependant pas être exclue à ce dosage ou à un plus faible dosage ou en cas d'insuffisance cardiaque légère (I/II NYHA), surtout en cas de traitement à long terme. C'est pourquoi l’infliximab ne doit être utilisé qu'avec la plus grande prudence chez les patients insuffisants cardiaques et uniquement après avoir examiné attentivement toutes les autres options thérapeutiques. La dose de 5 mg/kg ne doit pas être dépassée. Le traitement de patients insuffisants cardiaques par infliximab impose la surveillance étroite de ceux-ci et l'interruption du traitement si de nouveaux symptômes ou une aggravation de l'insuffisance cardiaque apparaissent.
  • +Utilisation chez les patients âgés (≥65 ans)
  • -Avant de commencer un traitement par infliximab chez un enfant, il est nécessaire de vérifier le statut vaccinal actuel du patient (voir aussi «Vaccinations»).
  • +Avant de commencer un traitement par infliximab chez un enfant, il est nécessaire de vérifier le statut vaccinal actuel du patient (voir aussi « Vaccinations »).
  • -Une réduction de la formation d'anticorps anti-infliximab a été mise en évidence lors de l'administration concomitante de l’infliximab et de méthotrexate, d'azathioprine ou de 6-mercaptopurine, mais non lors de l'administration concomitante de l’infliximab et de corticostéroïdes. On ne dispose pas d'autres informations concernant les éventuels effets d'autres immunosuppresseurs ou leur influence sur la pharmacocinétique de l'infliximab. Les patients ayant reçu du méthotrexate de façon concomitante présentaient des concentrations sériques d'infliximab légèrement plus élevées.
  • -L'association de l'infliximab avec un autre médicament biologique utilisé pour le traitement de la même maladie que l’infliximab – y compris l'anakinra ou l'abatacept – n'est pas recommandée (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • -Il est recommandé de ne pas administrer de vaccins vivants en même temps que l’infliximab. Par ailleurs, chez les nourrissons qui ont été exposés à l'infliximab in utero, il est recommandé de ne pas administrer de vaccin vivant avant au moins 6 mois après la naissance (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -L'administration d'agents thérapeutiques infectieux en même temps que l’infliximab est déconseillée (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Une réduction de la formation d'anticorps antiinfliximab a été mise en évidence lors de l'administration concomitante de l’infliximab et de méthotrexate, d'azathioprine ou de 6-mercaptopurine, mais non lors de l'administration concomitante de l’infliximab et de corticostéroïdes. On ne dispose pas d'autres informations concernant les éventuels effets d'autres immunosuppresseurs ou leur influence sur la pharmacocinétique de l'infliximab. Les patients ayant reçu du méthotrexate de façon concomitante présentaient des concentrations sériques d'infliximab légèrement plus élevées.
  • +L'association de l'infliximab avec un autre médicament biologique utilisé pour le traitement de la même maladie que l’infliximab – y compris l'anakinra ou l'abatacept – n'est pas recommandée (cf. « Mises en garde et précautions »).
  • +Il est recommandé de ne pas administrer de vaccins vivants en même temps que l’infliximab. Par ailleurs, chez les nourrissons qui ont été exposés à l'infliximab in utero, il est recommandé de ne pas administrer de vaccin vivant avant au moins 6 mois après la naissance (voir « Mises en garde et précautions »).
  • +L'administration d'agents thérapeutiques infectieux en même temps que l’infliximab est déconseillée (voir « Mises en garde et précautions »).
  • -Comme d'autres anticorps de type IgG, l’infliximab passe le placenta et a été détecté jusqu'à 6 mois après la naissance dans le sérum de nourrissons. Après une exposition in utero à l'infliximab, les nourrissons peuvent avoir un risque accru d’infections, y compris d'infections disséminées pouvant avoir une issue fatale (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +Comme d'autres anticorps de type IgG, l’infliximab passe le placenta et a été détecté jusqu'à 6 mois après la naissance dans le sérum de nourrissons. Après une exposition in utero à l'infliximab, les nourrissons peuvent avoir un risque accru d’infections, y compris d'infections disséminées pouvant avoir une issue fatale (voir « Mises en garde et précautions» et «Interactions »).
  • -Tableau 1: Effets indésirables dans les études cliniques
  • +Tableau 1 : Effets indésirables dans les études cliniques
  • -Fréquents: Infections virales (p.ex. grippe, infections herpétiques), fièvre.
  • -Occasionnels: Abcès, cellulite, candidose, septicémie, retard de cicatrisation, infection bactérienne, tuberculose, mycose.
  • -Rares: Lésion granulomateuse.
  • +Fréquents : Infections virales (p.ex. grippe, infections herpétiques), fièvre.
  • +Occasionnels : Abcès, cellulite, candidose, septicémie, retard de cicatrisation, infection bactérienne, tuberculose, mycose.
  • +Rares : Lésion granulomateuse.
  • -Rares: Lymphomes.
  • +Rares : Lymphomes.
  • -Occasionnels: Anémie, leucopénie, lymphadénopathie, lymphocytose, lymphopénie, neutropénie, thrombocytopénie.
  • +Occasionnels : Anémie, leucopénie, lymphadénopathie, lymphocytose, lymphopénie, neutropénie, thrombocytopénie.
  • -Fréquents: Maladie sérique.
  • -Occasionnels: Auto-anticorps, syndrome lupique, déficit du complément.
  • -Rares: Réaction ressemblant à une sarcoïdose.
  • +Fréquents : Maladie sérique.
  • +Occasionnels : Auto-anticorps, syndrome lupique, déficit du complément.
  • +Rares : Réaction ressemblant à une sarcoïdose.
  • -Occasionnels: Dépression, confusion, agitation, amnésie, apathie, nervosité, somnolence, insomnie.
  • +Occasionnels : Dépression, confusion, agitation, amnésie, apathie, nervosité, somnolence, insomnie.
  • -Fréquents: Céphalées, vertiges/obnubilation.
  • -Occasionnels: Exacerbation d'une affection démyélinisante avec suspicion de sclérose en plaques.
  • -Rares: Méningite.
  • +Fréquents : Céphalées, vertiges/obnubilation.
  • +Occasionnels : Exacerbation d'une affection démyélinisante avec suspicion de sclérose en plaques.
  • +Rares : Méningite.
  • -Occasionnels: Conjonctivite, endophtalmie, kératoconjonctivite.
  • +Occasionnels : Conjonctivite, endophtalmie, kératoconjonctivite.
  • -Fréquents: Bouffées vasomotrices.
  • -Occasionnels: Ecchymoses/hématomes, hypertension, hypotension, pétéchies, thrombophlébite, spasmes vasculaires, angiospasme, ischémie périphérique, arythmie.
  • -Rares: Insuffisance circulatoire.
  • +Fréquents : Bouffées vasomotrices.
  • +Occasionnels : Ecchymoses/hématomes, hypertension, hypotension, pétéchies, thrombophlébite, spasmes vasculaires, angiospasme, ischémie périphérique, arythmie.
  • +Rares : Insuffisance circulatoire.
  • -Occasionnels: Syncope, bradycardie, palpitations, cyanose, aggravation d'une insuffisance cardiaque*.
  • -Rares: Tachycardie.
  • +Occasionnels : Syncope, bradycardie, palpitations, cyanose, aggravation d'une insuffisance cardiaque*.
  • +Rares : Tachycardie.
  • -Fréquents: Infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies respiratoires inférieures (par ex. bronchite, pneumonie), dyspnée, sinusite.
  • -Occasionnels: Epistaxis, bronchospasme, pleurésie, réactions allergiques des voies respiratoires, œdème pulmonaire.
  • -Rares: Epanchement pleural.
  • +Fréquents : Infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies respiratoires inférieures (par ex. bronchite, pneumonie), dyspnée, sinusite.
  • +Occasionnels : Epistaxis, bronchospasme, pleurésie, réactions allergiques des voies respiratoires, œdème pulmonaire.
  • +Rares : Epanchement pleural.
  • -Fréquents: Nausées, diarrhée, douleurs abdominales, dyspepsie.
  • -Occasionnels: Constipation, reflux gastro-œsophagien, reflux œsophagien, chéilite, diverticulite, sténose intestinale.
  • -Rares: Perforation intestinale, hémorragie gastro-intestinale.
  • +Fréquents : Nausées, diarrhée, douleurs abdominales, dyspepsie.
  • +Occasionnels : Constipation, reflux gastro-œsophagien, reflux œsophagien, chéilite, diverticulite, sténose intestinale.
  • +Rares : Perforation intestinale, hémorragie gastro-intestinale.
  • -Fréquents: Troubles de la fonction hépatique.
  • -Occasionnels: Cholécystite.
  • -Rares: Hépatite.
  • +Fréquents : Troubles de la fonction hépatique.
  • +Occasionnels : Cholécystite.
  • +Rares : Hépatite.
  • -Fréquents: Eruption cutanée, prurit, urticaire, transpiration accrue, sécheresse cutanée.
  • -Occasionnels: Mycoses cutanées/onychomycose, eczéma/séborrhée, orgelet, éruption bulleuse, furonculose, œdème périorbitaire, hyperkératose, rosacée, verrue, troubles de la pigmentation/coloration cutanée anormale, alopécie.
  • +Fréquents : Eruption cutanée, prurit, urticaire, transpiration accrue, sécheresse cutanée.
  • +Occasionnels : Mycoses cutanées/onychomycose, eczéma/séborrhée, orgelet, éruption bulleuse, furonculose, œdème périorbitaire, hyperkératose, rosacée, verrue, troubles de la pigmentation/coloration cutanée anormale, alopécie.
  • -Occasionnels: Myalgies, arthralgies, douleurs dorsales.
  • +Occasionnels : Myalgies, arthralgies, douleurs dorsales.
  • -Occasionnels: Infection urinaire, pyélonéphrite.
  • +Occasionnels : Infection urinaire, pyélonéphrite.
  • -Occasionnels: Vaginite.
  • +Occasionnels : Vaginite.
  • -Fréquents: Fatigue, douleurs thoraciques, réactions liées à la perfusion.
  • -Occasionnels: œdèmes, bouffées de chaleur, syndrome lié à la perfusion, réactions anaphylactiques, douleurs, frissons/rigidité, réactions au site d'injection.
  • +Fréquents : Fatigue, douleurs thoraciques, réactions liées à la perfusion.
  • +Occasionnels : œdèmes, bouffées de chaleur, syndrome lié à la perfusion, réactions anaphylactiques, douleurs, frissons/rigidité, réactions au site d'injection.
  • -Fréquents: Augmentation des transaminases hépatiques.
  • +Fréquents : Augmentation des transaminases hépatiques.
  • -Tableau 2: Effets indésirables rapportés depuis la mise sur le marché
  • +Tableau 2 : Effets indésirables rapportés depuis la mise sur le marché
  • -Rares: Infections opportunistes (par ex. tuberculose, aspergillose, mycobactériose atypique, coccidioïdomycose, cryptococcose, aspergillose, histoplasmose, listériose, candidose, pneumocystose).
  • -Très rares: Salmonellose, réactivation d'une hépatite B.
  • -Fréquence inconnue: infection liée au vaccin (à la suite d'une exposition à l'infliximab in utero)†.
  • +Rares : Infections opportunistes (par ex. tuberculose, aspergillose, mycobactériose atypique, coccidioïdomycose, cryptococcose, aspergillose, histoplasmose, listériose, candidose, pneumocystose).
  • +Très rares : Salmonellose, réactivation d'une hépatite B.
  • +Fréquence inconnue : infection liée au vaccin (à la suite d'une exposition à l'infliximab in utero)†.
  • -Rares: Lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T (principalement chez les adolescents et les jeunes adultes atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse), lymphomes (y compris les lymphomes non hodgkiniens et la maladie de Hodgkin), malignomes pédiatriques et leucémie, mélanome, cancer du col utérin, carcinome à cellules de Merkel.
  • +Rares : Lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T (principalement chez les adolescents et les jeunes adultes atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse), lymphomes (y compris les lymphomes non hodgkiniens et la maladie de Hodgkin), malignomes pédiatriques et leucémie, mélanome, cancer du col utérin, carcinome à cellules de Merkel.
  • -Rares: Pancytopénie.
  • -Très rares: Anémie hémolytique, agranulocytose (y compris chez les nourrissons ayant été exposés à l'infliximab in utero), purpura idiopathique thrombocytopénique, purpura thrombotique thrombocytopénique.
  • +Rares : Pancytopénie.
  • +Très rares : Anémie hémolytique, agranulocytose (y compris chez les nourrissons ayant été exposés à l'infliximab in utero), purpura idiopathique thrombocytopénique, purpura thrombotique thrombocytopénique.
  • -Occasionnels: Réactions anaphylactiques.
  • -Rares: Choc anaphylactique, maladie sérique, vascularite.
  • -Fréquence inconnue: Aggravation des symptômes d'une dermatomyosite.
  • +Occasionnels : Réactions anaphylactiques.
  • +Rares : Choc anaphylactique, maladie sérique, vascularite.
  • +Fréquence inconnue : Aggravation des symptômes d'une dermatomyosite.
  • -Rares: Affections démyélinisantes du système nerveux central (comme la sclérose en plaques et la névrite optique), affections démyélinisantes périphériques (comme le syndrome de Guillain-Barré, la polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique et la neuropathie motrice multifocale), neuropathies, crises convulsives, paresthésie, hypesthésie, accidents vasculaires cérébraux survenant en l'espace d'environ 24 h après le début de la perfusion.
  • -Très rares: Myélite transverse.
  • +Rares : Affections démyélinisantes du système nerveux central (comme la sclérose en plaques et la névrite optique), affections démyélinisantes périphériques (comme le syndrome de Guillain-Barré, la polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique et la neuropathie motrice multifocale), neuropathies, crises convulsives, paresthésie, hypesthésie, accidents vasculaires cérébraux survenant en l'espace d'environ 24 h après le début de la perfusion.
  • +Très rares : Myélite transverse.
  • -Rares: Aggravation d'une insuffisance cardiaque, apparition d'une insuffisance cardiaque.
  • -Très rares: Epanchement péricardique.
  • -Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Rares: Pneumopathies interstitielles (y compris fibrose pulmonaire/pneumonie interstitielle).
  • +Rares : Aggravation d'une insuffisance cardiaque, apparition d'une insuffisance cardiaque.
  • +Très rares : Epanchement péricardique.
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales rares : Pneumopathies interstitielles (y compris fibrose pulmonaire/pneumonie interstitielle).
  • -Rares: Pancréatite.
  • +Rares : Pancréatite.
  • -Rares: Lésions hépatocellulaires, hépatite, ictère, hépatite auto-immune et insuffisance hépatique.
  • +Rares : Lésions hépatocellulaires, hépatite, ictère, hépatite auto-immune et insuffisance hépatique.
  • -Très rares: Psoriasis, y compris une première atteinte et des formes pustuleuses (essentiellement palmo-plantaire), syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, érythème polymorphe.
  • +Très rares : Psoriasis, y compris une première atteinte et des formes pustuleuses (essentiellement palmo-plantaire), syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, érythème polymorphe.
  • -Fréquents: Réactions liées à la perfusion.
  • -† Y compris tuberculose bovine (infection disséminée par le BCG), voir «Mises en garde et précautions»
  • +Fréquents : Réactions liées à la perfusion.
  • +† Y compris tuberculose bovine (infection disséminée par le BCG), voir « Mises en garde et précautions »
  • -Sur toutes les perfusions de l’infliximab, environ 3% des perfusions se sont accompagnées de symptômes non spécifiques tels que fièvre ou frissons, <1% de prurit ou d'urticaire, 1% de réactions cardio-pulmonaires (principalement douleurs thoraciques, hypotension, hypertension ou dyspnée) et 0,1% de la combinaison de symptômes tels que prurit/urticaire et réactions cardio-pulmonaires. Les réactions liées à la perfusion sont plutôt survenues au cours de la première perfusion (8%) et moins souvent lors des perfusions ultérieures (deuxième, 7%; troisième, 6%; et quatrième, 4% etc.).
  • +Sur toutes les perfusions de l’infliximab, environ 3% des perfusions se sont accompagnées de symptômes non spécifiques tels que fièvre ou frissons, <1% de prurit ou d'urticaire, 1% de réactions cardio-pulmonaires (principalement douleurs thoraciques, hypotension, hypertension ou dyspnée) et 0,1% de la combinaison de symptômes tels que prurit/urticaire et réactions cardio-pulmonaires. Les réactions liées à la perfusion sont plutôt survenues au cours de la première perfusion (8%) et moins souvent lors des perfusions ultérieures (deuxième, 7% ; troisième, 6%; et quatrième, 4% etc.).
  • -La réponse immunitaire au biosimilaire Remsima a fait l’objet d’évaluations approfondies dans le cadre d’essais cliniques en comparaison avec le produit de référence de l’ Infliximab. Dans les études PLANETRA et PLANETAS, il a été montré que l’incidence de l’immunogénicité était similaire entre les groupes Remsima et le produit de référence de l’Infliximab, tout au long de l’étude. Dans la population totale d’évaluation de la sécurité, l’incidence des résultats positifs au test d’immunogénicité (ADA) à la Semaine 30 dans les groupes Remsima et de la préparation de référence de l’Infliximab était respectivement de 40,4 % et 40,7 % dans l’étude PLANETRA et de 25,0 % et 20,5 % dans l’étude PLANETAS.
  • +La réponse immunitaire au biosimilaire Remsima a fait l’objet d’évaluations approfondies dans le cadre d’essais cliniques en comparaison avec le produit de référence de l’Infliximab. Dans les études PLANETRA et PLANETAS, il a été montré que l’incidence de l’immunogénicité était similaire entre les groupes Remsima et le produit de référence de l’Infliximab, tout au long de l’étude. Dans la population totale d’évaluation de la sécurité, l’incidence des résultats positifs au test d’immunogénicité (ADA) à la Semaine 30 dans les groupes Remsima et de la préparation de référence de l’Infliximab était respectivement de 40,4 % et 40,7 % dans l’étude PLANETRA et de 25,0 % et 20,5 % dans l’étude PLANETAS.
  • -Dans des études cliniques ayant utilisé des doses uniques et des doses multiples d'infliximab comprises entre 1 et 20 mg/kg, des anticorps anti-infliximab ont été détectés chez environ 14% des patients sous traitement immunosuppresseur et chez environ 24% des patients ne recevant pas de traitement immunosuppresseur. 6 des 77 patients (8%) atteints de polyarthrite rhumatoïde ayant reçu le schéma posologique recommandé en association avec le méthotrexate, ont développé des anticorps anti-infliximab. Chez des patients atteints de maladie de Crohn sous traitement d'entretien, 3,3% des patients suivant un traitement immunosuppresseur et 13,3% des patients ne suivant pas de traitement immunosuppresseur ont développé des anticorps anti-infliximab. L'incidence des anticorps s'est révélée 2 à 3 fois plus élevée chez les patients traités à la demande.
  • +Dans des études cliniques ayant utilisé des doses uniques et des doses multiples d'infliximab comprises entre 1 et 20 mg/kg, des anticorps antiinfliximab ont été détectés chez environ 14% des patients sous traitement immunosuppresseur et chez environ 24% des patients ne recevant pas de traitement immunosuppresseur. 6 des 77 patients (8%) atteints de polyarthrite rhumatoïde ayant reçu le schéma posologique recommandé en association avec le méthotrexate, ont développé des anticorps antiinfliximab. Chez des patients atteints de maladie de Crohn sous traitement d'entretien, 3,3% des patients suivant un traitement immunosuppresseur et 13,3% des patients ne suivant pas de traitement immunosuppresseur ont développé des anticorps antiinfliximab. L'incidence des anticorps s'est révélée 2 à 3 fois plus élevée chez les patients traités à la demande.
  • -En raison de limites méthodologiques, un résultat de dosage négatif n'exclut pas la présence d'anticorps anti-infliximab. Les patients qui ont développé des titres élevés d'anticorps ont présenté des signes d'une moindre efficacité.
  • +En raison de limites méthodologiques, un résultat de dosage négatif n'exclut pas la présence d'anticorps antiinfliximab. Les patients qui ont développé des titres élevés d'anticorps ont présenté des signes d'une moindre efficacité.
  • -D'août 1998 à août 2005, 1909 cas de tumeurs malignes suspectées ont été rapportés par le suivi post-commercialisation, les études cliniques et les registres de patients (321 chez des patients atteints de maladie de Crohn, 1302 chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et 286 chez des patients traités pour d'autres indications ou des indications inconnues). Parmi ces patients, on recense 347 cas de lymphomes. L'exposition estimée pour cette durée de temps est de 1'909'941 années-patients depuis le moment de la première exposition (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans une étude clinique exploratoire incluant des patients atteints d'une BPCO modérée à sévère qui étaient soit d'actuels fumeurs soit d'ex-fumeurs, 157 patients ont été traités par infliximab à des doses similaires à celles utilisées dans la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Neuf de ces patients ont développé des pathologies malignes, incluant 1 lymphome. La durée médiane du suivi était de 0,8 ans (incidence 5,7% [95% IC 2,65%-10,6%]). Une pathologie maligne a été rapportée parmi 77 patients du groupe contrôle (durée médiane du suivi 0,8 ans; incidence 1,3% [95% IC 0,03%-7,0%]). La majorité des tumeurs malignes se sont développées dans le poumon ou la zone de la tête et du cou.
  • +D'août 1998 à août 2005, 1909 cas de tumeurs malignes suspectées ont été rapportés par le suivi post-commercialisation, les études cliniques et les registres de patients (321 chez des patients atteints de maladie de Crohn, 1302 chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et 286 chez des patients traités pour d'autres indications ou des indications inconnues). Parmi ces patients, on recense 347 cas de lymphomes. L'exposition estimée pour cette durée de temps est de 1'909'941 années-patients depuis le moment de la première exposition (voir « Mises en garde et précautions »).
  • +Dans une étude clinique exploratoire incluant des patients atteints d'une BPCO modérée à sévère qui étaient soit d'actuels fumeurs soit d'ex-fumeurs, 157 patients ont été traités par infliximab à des doses similaires à celles utilisées dans la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Neuf de ces patients ont développé des pathologies malignes, incluant 1 lymphome. La durée médiane du suivi était de 0,8 ans (incidence 5,7% [95% IC 2,65%-10,6%]). Une pathologie maligne a été rapportée parmi 77 patients du groupe contrôle (durée médiane du suivi 0,8 ans ; incidence 1,3% [95% IC 0,03%-7,0%]). La majorité des tumeurs malignes se sont développées dans le poumon ou la zone de la tête et du cou.
  • -Des cas d'une forme rare de lymphome non hodgkinien, le lymphome hépatosplénique à lymphocytes T, ont été rapportés chez des patients traités par l’infliximab. La très grande majorité des cas est survenue chez des patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse et la plupart d’entre eux étaient des adolescents de sexe masculin ou de jeunes adultes de sexe masculin (cf. «Mises en garde et précautions»).
  • +Des cas d'une forme rare de lymphome non hodgkinien, le lymphome hépatosplénique à lymphocytes T, ont été rapportés chez des patients traités par l’infliximab. La très grande majorité des cas est survenue chez des patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse et la plupart d’entre eux étaient des adolescents de sexe masculin ou de jeunes adultes de sexe masculin (cf. « Mises en garde et précautions »).
  • -Environ 52% des 1261 patients traités par infliximab dans le cadre d'études cliniques et qui étaient AAN négatifs à l'inclusion, ont développé des AAN au cours de l'étude, contre 19% des 129 patients sous placebo. Dans les études cliniques, l'apparition d'anticorps anti-dbADN a été constatée chez 261 (17%) des 1507 patients traités par infliximab, contre 0% des 162 patients sous placebo. Lors de la dernière évaluation, 150 (57%) de ces 261 patients étaient toujours anti-dbADN positifs. Un lupus ou un syndrome lupique ont rarement été rapportés.
  • +Environ 52% des 1261 patients traités par infliximab dans le cadre d'études cliniques et qui étaient AAN négatifs à l'inclusion, ont développé des AAN au cours de l'étude, contre 19% des 129 patients sous placebo. Dans les études cliniques, l'apparition d'anticorps antidbADN a été constatée chez 261 (17%) des 1507 patients traités par infliximab, contre 0% des 162 patients sous placebo. Lors de la dernière évaluation, 150 (57%) de ces 261 patients étaient toujours antidbADN positifs. Un lupus ou un syndrome lupique ont rarement été rapportés.
  • -Des élévations légères à modérées d'ALAT et ASAT ont été observées dans des études cliniques, sans qu'une lésion hépatique sévère ne se développe. Des élévations d'ALAT à plus de 5 fois la normale ont été observées (voir Tableau 3). Une élévation des aminotransférases (ALAT plus fréquemment que ASAT) a été plus fréquemment observée chez les patients traités par infliximab que dans le groupe contrôle. Cette élévation est survenue non seulement lors d'une monothérapie par infliximab, mais aussi lors de son association avec d'autres immunosuppresseurs. La plupart des élévations des transaminases ont été transitoires; chez quelques rares patients, l'élévation a cependant été plus durable. De manière générale, les patients présentant une élévation d'ALAT et ASAT étaient asymptomatiques et cette anomalie a diminué à nouveau ou a disparu complètement, que le traitement ait été poursuivi ou interrompu et que les médicaments associés aient été ou non modifiés.
  • +Des élévations légères à modérées d'ALAT et ASAT ont été observées dans des études cliniques, sans qu'une lésion hépatique sévère ne se développe. Des élévations d'ALAT à plus de 5 fois la normale ont été observées (voir Tableau 3). Une élévation des aminotransférases (ALAT plus fréquemment que ASAT) a été plus fréquemment observée chez les patients traités par infliximab que dans le groupe contrôle. Cette élévation est survenue non seulement lors d'une monothérapie par infliximab, mais aussi lors de son association avec d'autres immunosuppresseurs. La plupart des élévations des transaminases ont été transitoires ; chez quelques rares patients, l'élévation a cependant été plus durable. De manière générale, les patients présentant une élévation d'ALAT et ASAT étaient asymptomatiques et cette anomalie a diminué à nouveau ou a disparu complètement, que le traitement ait été poursuivi ou interrompu et que les médicaments associés aient été ou non modifiés.
  • -Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus souvent chez les enfants atteints de maladie de Crohn dans l'étude REACH (voir «Propriétés/Effets») que chez les adultes atteints de maladie de Crohn: anémie (10,7%), sang dans les selles (9,7%), leucopénie (8,7%), rougeur cutanée (8,7%), infections virales (7,8%), neutropénie (6,8%), fractures osseuses (6,8%), infections bactériennes (5,8%), et réactions allergiques des voies respiratoires (5,8%).
  • +Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus souvent chez les enfants atteints de maladie de Crohn dans l'étude REACH (voir « Propriétés/Effets ») que chez les adultes atteints de maladie de Crohn: anémie (10,7%), sang dans les selles (9,7%), leucopénie (8,7%), rougeur cutanée (8,7%), infections virales (7,8%), neutropénie (6,8%), fractures osseuses (6,8%), infections bactériennes (5,8%), et réactions allergiques des voies respiratoires (5,8%).
  • -Des anticorps anti-infliximab ont été détectés chez 3 (2,9%) enfants.
  • +Des anticorps antiinfliximab ont été détectés chez 3 (2,9%) enfants.
  • -Infections:
  • -Dans l'étude C0168T72, des infections ont été rapportées chez 31 patients (51,7%) sur 60 et 22 patients (36,7%) ont nécessité un traitement antimicrobien oral ou parentéral. La proportion de patients atteints d'infections dans l'étude C0168T72 était similaire à celle observée dans l'étude pédiatrique sur la maladie de Crohn (REACH), mais supérieure à celle observée dans les études sur la colite ulcéreuse chez l'adulte (ACT 1 et ACT 2). En contraste avec l'étude REACH, dans laquelle des infections ont été observées plus souvent chez les patients recevant des perfusions toutes les 8 semaines que chez les patients recevant des perfusions toutes les 12 semaines, les infections dans l'étude C0168T72 se sont produites avec une incidence similaire dans les deux groupes de traitement (intervalle de dosage de 8 semaines: 13/22 [59,1%], intervalle de dosage de 12 semaines: 14/23 [60,9%]). Dans l'étude C0168T72, des infections sérieuses ont été rapportées chez 3 patients (13,6%) sur 22 recevant le traitement d'entretien toutes les 8 semaines et chez 3 patients (13,0%) sur 23 le recevant toutes les 12 semaines. Les infections les plus fréquentes parmi tous les patients étaient des infections respiratoires supérieures (7/60 [11,7%]) et des pharyngites (5/60 [8,3%]). Les infections observées chez plus d'un patient d'un groupe de traitement et ayant nécessité un traitement antimicrobien ont été des pharyngites (4/60 [6,7%]), des infections urinaires (4/60 [6,7%]) et des bronchites (2/60 [3,3%]).
  • +Infections :
  • +Dans l'étude C0168T72, des infections ont été rapportées chez 31 patients (51,7%) sur 60 et 22 patients (36,7%) ont nécessité un traitement antimicrobien oral ou parentéral. La proportion de patients atteints d'infections dans l'étude C0168T72 était similaire à celle observée dans l'étude pédiatrique sur la maladie de Crohn (REACH), mais supérieure à celle observée dans les études sur la colite ulcéreuse chez l'adulte (ACT 1 et ACT 2). En contraste avec l'étude REACH, dans laquelle des infections ont été observées plus souvent chez les patients recevant des perfusions toutes les 8 semaines que chez les patients recevant des perfusions toutes les 12 semaines, les infections dans l'étude C0168T72 se sont produites avec une incidence similaire dans les deux groupes de traitement (intervalle de dosage de 8 semaines : 13/22 [59,1%], intervalle de dosage de 12 semaines : 14/23 [60,9%]). Dans l'étude C0168T72, des infections sérieuses ont été rapportées chez 3 patients (13,6%) sur 22 recevant le traitement d'entretien toutes les 8 semaines et chez 3 patients (13,0%) sur 23 le recevant toutes les 12 semaines. Les infections les plus fréquentes parmi tous les patients étaient des infections respiratoires supérieures (7/60 [11,7%]) et des pharyngites (5/60 [8,3%]). Les infections observées chez plus d'un patient d'un groupe de traitement et ayant nécessité un traitement antimicrobien ont été des pharyngites (4/60 [6,7%]), des infections urinaires (4/60 [6,7%]) et des bronchites (2/60 [3,3%]).
  • -Des tumeurs malignes, dont des lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T (un lymphome non hodgkinien), des anomalies transitoires des enzymes hépatiques, des syndromes de type lupique et des auto-anticorps positifs ont été observés (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
  • +Des tumeurs malignes, dont des lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T (un lymphome non hodgkinien), des anomalies transitoires des enzymes hépatiques, des syndromes de type lupique et des auto-anticorps positifs ont été observés (voir « Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables »).
  • -Code ATC: L04AB02
  • +Code ATC : L04AB02
  • -La sécurité et l'efficacité de l'infliximab ont été étudiées dans deux études pivots multicentriques, randomisées, en double aveugle: ATTRACT (anti-TNF-Trial in Rheumatoid Arthritis with Concomitant Therapy) et ASPIRE (Active-Controlled Study of Patients Receiving Infliximab for the Treatment of Rheumatoid Arthritis of Early Onset). L'administration supplémentaire de doses stables d'acide folique, de corticostéroïdes oraux (≤10 mg/jour) et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens était autorisée.
  • -Les critères d'évaluation principaux étaient la réduction des signes et symptômes selon les critères de l'American College of Rheumatology (ACR) (ACR 20 dans l'étude ATTRACT, ACR 20/50/70 [ACR-N] dans la semaine 54 dans l'étude ASPIRE), la prévention de la destruction articulaire et l'amélioration de la capacité fonctionnelle. Une réduction des signes et symptômes était définie comme au moins équivalente à une amélioration de 20% (ACR20) du nombre d'articulations enflées et douloureuses, et de 3 des 5 critères suivants: évaluation globale par le médecin, évaluation globale par le patient, mesure de la capacité fonctionnelle/handicap, échelle visuelle analogique de la douleur et vitesse de sédimentation des érythrocytes ou protéine C réactive. L'ACR-N utilise les mêmes critères que l'ACR-20; calculé en prenant le plus faible pourcentage d'amélioration du nombre d'articulations enflées, du nombre d'articulations douloureuses et la valeur médiane des 5 autres composants de la réponse ACR.
  • -La destruction de la structure articulaire (érosion et pincement de l'interligne articulaire) au niveau des mains et des pieds a été mesurée par la modification du score total de Sharp modifié par van der Heijde (0-440) par rapport aux valeurs initiales. Le Health Assessment Questionnaire (HAQ; échelle 0-3) a été utilisé pour mesurer les variations moyennes des capacités fonctionnelles des patients jusqu'à la semaine 102 par rapport aux valeurs initiales.
  • -L'étude ATTRACT a évalué les réponses aux semaines 30 (réduction des signes et symptômes), 54 (prévention de la destruction de la structure articulaire) et 102 (amélioration de la capacité fonctionnelle) dans le cadre d'une étude contrôlée versus placebo incluant 428 patients présentant une polyarthrite rhumatoïde active malgré un traitement par méthotrexate. Environ 50% des patients présentaient une capacité fonctionnelle de classe III. Les patients ont reçu soit un placebo, soit 3 mg/kg ou 10 mg/kg d'infliximab, aux semaines 0, 2 et 6, puis toutes les 4 ou 8 semaines. Tous les patients avaient reçu une dose stable de méthotrexate (médiane: 15 mg/semaine) pendant les 6 mois précédant leur inclusion dans l'étude et cette dose devait rester constante pendant toute la durée de l'étude.
  • +La sécurité et l'efficacité de l'infliximab ont été étudiées dans deux études pivots multicentriques, randomisées, en double aveugle : ATTRACT (anti-TNF-Trial in Rheumatoid Arthritis with Concomitant Therapy) et ASPIRE (Active-Controlled Study of Patients Receiving Infliximab for the Treatment of Rheumatoid Arthritis of Early Onset). L'administration supplémentaire de doses stables d'acide folique, de corticostéroïdes oraux (≤10 mg/jour) et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens était autorisée.
  • +Les critères d'évaluation principaux étaient la réduction des signes et symptômes selon les critères de l'American College of Rheumatology (ACR) (ACR 20 dans l'étude ATTRACT, ACR 20/50/70 [ACR-N] dans la semaine 54 dans l'étude ASPIRE), la prévention de la destruction articulaire et l'amélioration de la capacité fonctionnelle. Une réduction des signes et symptômes était définie comme au moins équivalente à une amélioration de 20% (ACR20) du nombre d'articulations enflées et douloureuses, et de 3 des 5 critères suivants : évaluation globale par le médecin, évaluation globale par le patient, mesure de la capacité fonctionnelle/handicap, échelle visuelle analogique de la douleur et vitesse de sédimentation des érythrocytes ou protéine C réactive. L'ACR-N utilise les mêmes critères que l'ACR-20 ; calculé en prenant le plus faible pourcentage d'amélioration du nombre d'articulations enflées, du nombre d'articulations douloureuses et la valeur médiane des 5 autres composants de la réponse ACR.
  • +La destruction de la structure articulaire (érosion et pincement de l'interligne articulaire) au niveau des mains et des pieds a été mesurée par la modification du score total de Sharp modifié par van der Heijde (0-440) par rapport aux valeurs initiales. Le Health Assessment Questionnaire (HAQ ; échelle 0-3) a été utilisé pour mesurer les variations moyennes des capacités fonctionnelles des patients jusqu'à la semaine 102 par rapport aux valeurs initiales.
  • +L'étude ATTRACT a évalué les réponses aux semaines 30 (réduction des signes et symptômes), 54 (prévention de la destruction de la structure articulaire) et 102 (amélioration de la capacité fonctionnelle) dans le cadre d'une étude contrôlée versus placebo incluant 428 patients présentant une polyarthrite rhumatoïde active malgré un traitement par méthotrexate. Environ 50% des patients présentaient une capacité fonctionnelle de classe III. Les patients ont reçu soit un placebo, soit 3 mg/kg ou 10 mg/kg d'infliximab, aux semaines 0, 2 et 6, puis toutes les 4 ou 8 semaines. Tous les patients avaient reçu une dose stable de méthotrexate (médiane : 15 mg/semaine) pendant les 6 mois précédant leur inclusion dans l'étude et cette dose devait rester constante pendant toute la durée de l'étude.
  • -Dans l'étude ASPIRE, plus de 90% des patients ont eu au moins deux radiographies interprétables. Une inhibition de la progression de la destruction de la structure articulaire a été constatée au bout de 30 et 54 semaines dans les groupes traités par infliximab + méthotrexate, en comparaison au groupe traité par méthotrexate seul. Le traitement par infliximab + méthotrexate a stoppé la progression de la maladie articulaire chez plus de patients que le méthotrexate seul: 97% versus 86%. Le pourcentage de patients chez lesquels l'absence d'érosions a pu être maintenue a été statistiquement plus élevé dans les groupes traités par infliximab + méthotrexate que dans le groupe traité par le méthotrexate seul: 79% versus 57%. Moins de patients (48%) ont développé des érosions au niveau des articulations jusque-là épargnées dans les groupes sous infliximab + méthotrexate que dans le groupe sous méthotrexate seul (59%).
  • -Les deux groupes traités par infliximab ont présenté, au cours des 54 semaines, une amélioration du score HAQ moyen (Health Assessment Questionnaire) statistiquement supérieure à celle du groupe traité par méthotrexate seul par rapport aux valeurs initiales; 0,7 pour infliximab + méthotrexate versus 0,6 pour le méthotrexate seul (p<0,001). Aucune aggravation du score cumulé SF-36 n'est apparue pour la composante mentale.
  • +Dans l'étude ASPIRE, plus de 90% des patients ont eu au moins deux radiographies interprétables. Une inhibition de la progression de la destruction de la structure articulaire a été constatée au bout de 30 et 54 semaines dans les groupes traités par infliximab + méthotrexate, en comparaison au groupe traité par méthotrexate seul. Le traitement par infliximab + méthotrexate a stoppé la progression de la maladie articulaire chez plus de patients que le méthotrexate seul : 97% versus 86%. Le pourcentage de patients chez lesquels l'absence d'érosions a pu être maintenue a été statistiquement plus élevé dans les groupes traités par infliximab + méthotrexate que dans le groupe traité par le méthotrexate seul : 79% versus 57%. Moins de patients (48%) ont développé des érosions au niveau des articulations jusque-là épargnées dans les groupes sous infliximab + méthotrexate que dans le groupe sous méthotrexate seul (59%).
  • +Les deux groupes traités par infliximab ont présenté, au cours des 54 semaines, une amélioration du score HAQ moyen (Health Assessment Questionnaire) statistiquement supérieure à celle du groupe traité par méthotrexate seul par rapport aux valeurs initiales ; 0,7 pour infliximab + méthotrexate versus 0,6 pour le méthotrexate seul (p<0,001). Aucune aggravation du score cumulé SF-36 n'est apparue pour la composante mentale.
  • -Le traitement par infliximab a entraîné une amélioration des signes et des symptômes selon les critères de l'American College of Rheumatology (ACR); 65% des patients traités par l'infliximab ont obtenu une amélioration d'au moins 20% (ACR 20) à la semaine 16, contre 10% des patients sous placebo (p<0,01). La réponse a été comparable et indépendante de l'utilisation concomitante ou non de méthotrexate. L'amélioration (ACR 20 et 50) a déjà été constatée à partir de la semaine 2 et s'est maintenue jusqu'à la semaine 50 (ACR 20, 50 et 70). Une réduction des paramètres de l'activité périphérique de la maladie qui sont caractéristiques de l'arthrite psoriasique (par ex. nombre d'articulations enflées, dactylite et présence d'une enthésopathie) a été constatée chez les patients traités par l'infliximab. Les patients traités par l'infliximab ont présenté une amélioration de la capacité fonctionnelle, évaluée à l'aide du Health Assessment Questionaire (HAQ) (modification moyenne de 0,6 jusqu'à la semaine 16 par rapport à la valeur initiale vs 0 chez les patients sous placebo).
  • +Le traitement par infliximab a entraîné une amélioration des signes et des symptômes selon les critères de l'American College of Rheumatology (ACR) ; 65% des patients traités par l'infliximab ont obtenu une amélioration d'au moins 20% (ACR 20) à la semaine 16, contre 10% des patients sous placebo (p<0,01). La réponse a été comparable et indépendante de l'utilisation concomitante ou non de méthotrexate. L'amélioration (ACR 20 et 50) a déjà été constatée à partir de la semaine 2 et s'est maintenue jusqu'à la semaine 50 (ACR 20, 50 et 70). Une réduction des paramètres de l'activité périphérique de la maladie qui sont caractéristiques de l'arthrite psoriasique (par ex. nombre d'articulations enflées, dactylite et présence d'une enthésopathie) a été constatée chez les patients traités par l'infliximab. Les patients traités par l'infliximab ont présenté une amélioration de la capacité fonctionnelle, évaluée à l'aide du Health Assessment Questionaire (HAQ) (modification moyenne de 0,6 jusqu'à la semaine 16 par rapport à la valeur initiale vs 0 chez les patients sous placebo).
  • -Tableau 6 : Étude SONIC: Proportion de patients présentant une rémission clinique sans stéroïdes à la semaine 26
  • +Tableau 6 : Étude SONIC : Proportion de patients présentant une rémission clinique sans stéroïdes à la semaine 26
  • -Tous les patients randomisés 30,0% (51/170) 44,4% (75/169) (p= 0,006)* 56,8% (96/169) (p<0,001)*
  • +Tous les patients randomisés 30,0% (51/170) 44,4% (75/169) (p= 0,006) * 56,8% (96/169) (p<0,001) *
  • -Dans la semaine 30, la proportion de sujets en rémission clinique était plus élevée dans le groupe de traitement d'entretien toutes les 8 semaines (59,6%, 31/52) que dans celui toutes les 12 semaines (35,3%, 18/51; p= 0,013). A la semaine 54, les résultats étaient respectivement de 55,8% (29/52) et 23,5% (12/51) dans les groupes de traitement d'entretien toutes les 8 semaines et toutes les 12 semaines (p<0,001).
  • +Dans la semaine 30, la proportion de sujets en rémission clinique était plus élevée dans le groupe de traitement d'entretien toutes les 8 semaines (59,6%, 31/52) que dans celui toutes les 12 semaines (35,3%, 18/51 ; p= 0,013). A la semaine 54, les résultats étaient respectivement de 55,8% (29/52) et 23,5% (12/51) dans les groupes de traitement d'entretien toutes les 8 semaines et toutes les 12 semaines (p<0,001).
  • -Réponse durable (réponse clinique à la semaine 8 et à la semaine 30)ª 19,3% 45,0%
  • +Réponse durable (réponse clinique à la semaine 8 et à la semaine 30) ª 19,3% 45,0%
  • -Rémission durable (en rémission à la semaine 8 et à la semaine 30)ª 5,3% 19,0%
  • +Rémission durable (en rémission à la semaine 8 et à la semaine 30) ª 5,3% 19,0%
  • -L'efficacité de l'infliximab a été évaluée au cours de trois études multicentriques, randomisées, en double aveugle: SPIRIT, EXPRESS et EXPRESS II. Les patients étaient atteints de psoriasis en plaques (surface corporelle atteinte ou BSA [Body Surface Area] ≥10% et score PASI [Psoriasis Area and Severity Index] ≥12). Le critère d'évaluation principal dans les trois études était le pourcentage des patients qui présentaient à la semaine 10 une amélioration ≥75% du score PASI par rapport à la valeur initiale. Les patients qui présentaient une amélioration ≥90% du score PASI par rapport à la valeur initiale ont été classés comme «forts répondeurs».
  • +L'efficacité de l'infliximab a été évaluée au cours de trois études multicentriques, randomisées, en double aveugle : SPIRIT, EXPRESS et EXPRESS II. Les patients étaient atteints de psoriasis en plaques (surface corporelle atteinte ou BSA [Body Surface Area] ≥10% et score PASI [Psoriasis Area and Severity Index] ≥12). Le critère d'évaluation principal dans les trois études était le pourcentage des patients qui présentaient à la semaine 10 une amélioration ≥75% du score PASI par rapport à la valeur initiale. Les patients qui présentaient une amélioration ≥90% du score PASI par rapport à la valeur initiale ont été classés comme « forts répondeurs ».
  • -Au début de l'étude SPIRIT, la surface corporelle atteinte de psoriasis (BSA) des patients était en moyenne de 27%, et le score PASI moyen de 18,9. Le score à l'échelle PGA était estimé chez 62,2% des patients comme «modéré» et chez 24,9% d'entre eux comme «net» ou «sévère». 81,5% des patients avaient été préalablement traités par PUVA, méthotrexate, ciclosporine ou acitrétine. La proportion de patients présentant une amélioration du score PASI ≥75% (PASI 75) à la semaine 10 par rapport à la valeur initiale atteignait 79,8% dans le groupe infliximab combiné, 71,7% dans le groupe recevant 3 mg/kg d'infliximab, 87,9% dans le groupe recevant 5 mg/kg d'infliximab et 5,9% dans le groupe placebo (p<0,001 pour toutes les comparaisons entre l'infliximab et le placebo). À la semaine 10, une proportion significativement plus importante de patients qui avaient été traités par infliximab présentaient une réponse nette (≥90% d'amélioration du score PASI comparé au score initial) par rapport aux patients traités par le placebo (2%), et ceci précisément aussi bien dans le groupe combiné (51,5%), que dans les groupes individuels (3 mg/kg: 45,5%; 5 mg/kg: 57,6%). Dans le groupe recevant 3 mg/kg, 60,6% des patients ont obtenu une réponse jusqu'à la semaine 14 comprise, et dans le groupe sous 5 mg/kg, 75,3% des patients jusqu'à la semaine 18 comprise. A la semaine 26, donc 20 semaines après la dernière dose d'induction, 30% des patients du groupe sous 5 mg/kg et 13,8% du groupe sous 3 mg/kg étaient des répondeurs selon le score PASI 75, ce qui atteste des besoins en traitement d'entretien.
  • +Au début de l'étude SPIRIT, la surface corporelle atteinte de psoriasis (BSA) des patients était en moyenne de 27%, et le score PASI moyen de 18,9. Le score à l'échelle PGA était estimé chez 62,2% des patients comme « modéré » et chez 24,9% d'entre eux comme «net» ou «sévère». 81,5% des patients avaient été préalablement traités par PUVA, méthotrexate, ciclosporine ou acitrétine. La proportion de patients présentant une amélioration du score PASI ≥75% (PASI 75) à la semaine 10 par rapport à la valeur initiale atteignait 79,8% dans le groupe infliximab combiné, 71,7% dans le groupe recevant 3 mg/kg d'infliximab, 87,9% dans le groupe recevant 5 mg/kg d'infliximab et 5,9% dans le groupe placebo (p<0,001 pour toutes les comparaisons entre l'infliximab et le placebo). À la semaine 10, une proportion significativement plus importante de patients qui avaient été traités par infliximab présentaient une réponse nette (≥90% d'amélioration du score PASI comparé au score initial) par rapport aux patients traités par le placebo (2%), et ceci précisément aussi bien dans le groupe combiné (51,5%), que dans les groupes individuels (3 mg/kg: 45,5%; 5 mg/kg: 57,6%). Dans le groupe recevant 3 mg/kg, 60,6% des patients ont obtenu une réponse jusqu'à la semaine 14 comprise, et dans le groupe sous 5 mg/kg, 75,3% des patients jusqu'à la semaine 18 comprise. A la semaine 26, donc 20 semaines après la dernière dose d'induction, 30% des patients du groupe sous 5 mg/kg et 13,8% du groupe sous 3 mg/kg étaient des répondeurs selon le score PASI 75, ce qui atteste des besoins en traitement d'entretien.
  • -Au début de l'étude EXPRESS, la valeur moyenne du BSA était de 29%, et le score moyen PASI de 21,1; le score PGA était considéré chez la plupart (89,9%) des patients comme «modéré», «net» ou «sévère». 71,4% des patients avaient été préalablement traités par PUVA thérapie, méthotrexate, ciclosporine ou acitrétine. La proportion de patients présentant une amélioration par rapport à la valeur initiale du score PASI ≥75% (PASI 75) à la semaine 10 atteignait 80,4% dans le groupe infliximab contre 2,6% dans le groupe placebo (p<0,001). La durée moyenne jusqu'à ce que soit atteint un score PASI 75 était de 2 à 6 semaines. L'amélioration du score PASI, était présente de manière constante dans les sous-groupes définis sur la base des paramètres démographiques, des caractéristiques cliniques de la maladie et des antécédents de traitement du psoriasis. Une réponse nette (PASI 90) à la semaine 10 a été atteinte par 57,1% des patients du groupe infliximab et par 1,3% des patients du groupe placebo. La réponse s'est maintenue jusqu'à la semaine 24 comprise, donc pendant la période de contrôle sous placebo. Les taux de réponse PASI jusqu'à la semaine 50 comprise sont détaillés dans le Tableau 9.
  • +Au début de l'étude EXPRESS, la valeur moyenne du BSA était de 29%, et le score moyen PASI de 21,1 ; le score PGA était considéré chez la plupart (89,9%) des patients comme «modéré», «net» ou «sévère». 71,4% des patients avaient été préalablement traités par PUVA thérapie, méthotrexate, ciclosporine ou acitrétine. La proportion de patients présentant une amélioration par rapport à la valeur initiale du score PASI ≥75% (PASI 75) à la semaine 10 atteignait 80,4% dans le groupe infliximab contre 2,6% dans le groupe placebo (p<0,001). La durée moyenne jusqu'à ce que soit atteint un score PASI 75 était de 2 à 6 semaines. L'amélioration du score PASI, était présente de manière constante dans les sous-groupes définis sur la base des paramètres démographiques, des caractéristiques cliniques de la maladie et des antécédents de traitement du psoriasis. Une réponse nette (PASI 90) à la semaine 10 a été atteinte par 57,1% des patients du groupe infliximab et par 1,3% des patients du groupe placebo. La réponse s'est maintenue jusqu'à la semaine 24 comprise, donc pendant la période de contrôle sous placebo. Les taux de réponse PASI jusqu'à la semaine 50 comprise sont détaillés dans le Tableau 9.
  • -La proportion des patients présentant une amélioration du score PASI ≥75% (PASI 75) à la semaine 10 comparativement à la valeur initiale, était significativement plus importante dans les deux groupes traités par l'infliximab que dans le groupe placebo (75,5% dans le groupe 5 mg/kg ou 70,3% dans le groupe 3 mg/kg contre 1,9% dans le groupe placebo, à chaque fois p<0,001). À la semaine 6, un score PASI 50 ou PASI 75 a été atteint respectivement par 87,8% ou 56,4% des patients du groupe de traitement par l'infliximab 5 mg/kg. Dans le groupe traité par 3 mg/kg d'infliximab respectivement 78,2% et 48,4% des patients ont atteint un score PASI 50 ou PASI 75. Les taux de réponse au score PASI aux semaines 6 et 10 figurent au Tableau 11. À la semaine 10, les composants individuels du score PASI (étendue, épaisseur, desquamation, rougeur) concouraient en proportion similaire à l'amélioration totale liée au traitement mesurée par ce score. À la semaine 10, l'amélioration du score PASI était présente de manière constante dans les sous-groupes définis sur la base des paramètres démographiques, des caractéristiques cliniques de la maladie et des antécédents de traitement du psoriasis. L'efficacité était constante pour ce qui concerne les sous-populations présentant un score PASI ≥20 et <20 ainsi qu'une atteinte mesurée par la surface corporelle (BSA) comprise entre ≥30% et <30%. L'infliximab est donc efficace tant chez les patients présentant un psoriasis en plaques d'intensité modérée que sévère. Une réponse nette (PASI 90) à la semaine 10 était atteinte par 45,2% des patients dans le groupe traité par 5 mg/kg d'infliximab et par 37,1% de ceux recevant 3 mg/kg d'infliximab, comparativement à 0,5% des patients dans le groupe placebo (à chaque fois: p<0,001). La réponse était maintenue à la semaine 26 comprise. Les taux de réponse mesurée par le score PASI jusqu'à la semaine 50 comprise pour les patients randomisés dans la semaine 14 sont rapportés au Tableau 12.
  • +La proportion des patients présentant une amélioration du score PASI ≥75% (PASI 75) à la semaine 10 comparativement à la valeur initiale, était significativement plus importante dans les deux groupes traités par l'infliximab que dans le groupe placebo (75,5% dans le groupe 5 mg/kg ou 70,3% dans le groupe 3 mg/kg contre 1,9% dans le groupe placebo, à chaque fois p<0,001). À la semaine 6, un score PASI 50 ou PASI 75 a été atteint respectivement par 87,8% ou 56,4% des patients du groupe de traitement par l'infliximab 5 mg/kg. Dans le groupe traité par 3 mg/kg d'infliximab respectivement 78,2% et 48,4% des patients ont atteint un score PASI 50 ou PASI 75. Les taux de réponse au score PASI aux semaines 6 et 10 figurent au Tableau 11. À la semaine 10, les composants individuels du score PASI (étendue, épaisseur, desquamation, rougeur) concouraient en proportion similaire à l'amélioration totale liée au traitement mesuré par ce score. À la semaine 10, l'amélioration du score PASI était présente de manière constante dans les sous-groupes définis sur la base des paramètres démographiques, des caractéristiques cliniques de la maladie et des antécédents de traitement du psoriasis. L'efficacité était constante pour ce qui concerne les sous-populations présentant un score PASI ≥20 et <20 ainsi qu'une atteinte mesurée par la surface corporelle (BSA) comprise entre ≥30% et <30%. L'infliximab est donc efficace tant chez les patients présentant un psoriasis en plaques d'intensité modérée que sévère. Une réponse nette (PASI 90) à la semaine 10 était atteinte par 45,2% des patients dans le groupe traité par 5 mg/kg d'infliximab et par 37,1% de ceux recevant 3 mg/kg d'infliximab, comparativement à 0,5% des patients dans le groupe placebo (à chaque fois : p<0,001). La réponse était maintenue à la semaine 26 comprise. Les taux de réponse mesurée par le score PASI jusqu'à la semaine 50 comprise pour les patients randomisés dans la semaine 14 sont rapportés au Tableau 12.
  • -À la semaine 10, respectivement 76,0% et 69,8% des patients dans le groupe traité par 5 mg/kg ou par 3 mg/kg d'infliximab présentaient soit un score PGA minime soit aucune atteinte, comparativement à 1,0% des patients du groupe placebo (à chaque fois: p<0,001). Les scores PGA aux semaines 6 et 10 et aux semaines 26 et 50 figurent dans les Tableaux 13 et 14.
  • +À la semaine 10, respectivement 76,0% et 69,8% des patients dans le groupe traité par 5 mg/kg ou par 3 mg/kg d'infliximab présentaient soit un score PGA minime soit aucune atteinte, comparativement à 1,0% des patients du groupe placebo (à chaque fois : p<0,001). Les scores PGA aux semaines 6 et 10 et aux semaines 26 et 50 figurent dans les Tableaux 13 et 14.
  • -La sécurité et l’efficacité de Remsima en comparaison avec la préparation de référence d’Infliximab ont été évaluées dans une étude de Phase 3 prospective randomisée, en double aveugle, multicentrique, avec groupes parallèles : PLANETRA. Cette étude portait sur l’emploi concomitant d’une dose stable de MTX comprise entre 12,5 et 25 mg/semaine administrée par voie orale ou parentérale et d’acide folique (≥5 mg/semaine, administré par voie orale) chez des patients présentant une PR active ne répondant pas de manière adéquate au MTX sur au moins 3 mois.
  • -Le principal critère d’évaluation était la démonstration d’une équivalence thérapeutique entre Remsima et la préparation de référence d’Infliximab jusqu’à la Semaine 30 en termes d’efficacité, telle qu’elle est déterminée par la réponse clinique selon la définition de l’American College of Rheumatology (ACR) d’une amélioration de 20 % (ACR20). Un patient était défini comme répondeur s’il présentait une amélioration d’au moins 20 % (ACR20) du nombre d’articulations sensibles et enflées, ainsi que 3 des 5 critères suivants : (1) évaluation de la douleur par le patient (échelle EVA), (2) évaluation globale par le patient du statut de la maladie (EVA), (3) évaluation globale par le médecin du statut de la maladie (EVA), (4) estimation de la capacité physique au moyen du questionnaire HAQ, (5) concentration sérique de la CRP ou VS. Les critères d’évaluation secondaires portaient sur l’efficacité à long terme, la pharmacocinétique (PK), la pharmacodynamie (PD) et la tolérance globale de Remsima comparativement à la préparation de référence de l’infliximab sur la base des données générées jusqu’à la Semaine 54.
  • +La sécurité et l’efficacité de Remsima en comparaison avec la préparation de référence d’Infliximab ont été évaluées dans une étude de Phase 3 prospective randomisée, en double aveugle, multicentrique, avec groupes parallèles : PLANETRA. Cette étude portait sur l’emploi concomitant d’une dose stable de MTX comprise entre 12,5 et 25 mg/semaine administrée par voie orale ou parentérale et d’acide folique (≥5 mg/semaine, administré par voie orale) chez des patients présentant une PR active ne répondant pas de manière adéquate au MTX sur au moins 3 mois.
  • +Le principal critère d’évaluation était la démonstration d’une équivalence thérapeutique entre Remsima et la préparation de référence d’Infliximab jusqu’à la Semaine 30 en termes d’efficacité, telle qu’elle est déterminée par la réponse clinique selon la définition de l’American College of Rheumatology (ACR) d’une amélioration de 20 % (ACR20). Un patient était défini comme répondeur s’il présentait une amélioration d’au moins 20 % (ACR20) du nombre d’articulations sensibles et enflées, ainsi que 3 des 5 critères suivants : (1) évaluation de la douleur par le patient (échelle EVA), (2) évaluation globale par le patient du statut de la maladie (EVA), (3) évaluation globale par le médecin du statut de la maladie (EVA), (4) estimation de la capacité physique au moyen du questionnaire HAQ, (5) concentration sérique de la CRP ou VS. Les critères d’évaluation secondaires portaient sur l’efficacité à long terme, la pharmacocinétique (PK), la pharmacodynamie (PD) et la tolérance globale de Remsima comparativement à la préparation de référence de l’infliximab sur la base des données générées jusqu’à la Semaine 54.
  • -Dans la population constituée de tous les patients randomisés, la proportion de patients obtenant une réponse clinique selon les critères ACR20 à la semaine 30 était similaire dans les groupes de traitement par Remsima et par la préparation de référence d’Infliximab (184 [60,9 %] patients et 178 [58,6 %] patients, respectivement). L’IC à 95 % de l’estimation de la différence entre traitements était entièrement contenu dans l’intervalle de confiance, choisi au préalable comme prouvant une équivalence thérapeutique, soit entre -15 % et 15 % (IC à 95 % : -0,06, 0,10), entre les groupes de traitement. Les résultats obtenus dans la population PP étayaient les résultats obtenus dans la population constituée de tous les patients randomisés (voir Tableau 15).
  • +Dans la population constituée de tous les patients randomisés, la proportion de patients obtenant une réponse clinique selon les critères ACR20 à la semaine 30 était similaire dans les groupes de traitement par Remsima et par la préparation de référence d’Infliximab (184 [60,9 %] patients et 178 [58,6 %] patients, respectivement). L’IC à 95 % de l’estimation de la différence entre traitements était entièrement contenu dans l’intervalle de confiance, choisi au préalable comme prouvant une équivalence thérapeutique, soit entre -15 % et 15 % (IC à 95 % : -0,06, 0,10), entre les groupes de traitement. Les résultats obtenus dans la population PP étayaient les résultats obtenus dans la population constituée de tous les patients randomisés (voir Tableau 15).
  • -L’équivalence de l’ACR20 à la Semaine 30 était en outre étayée par des résultats comparables entre les deux groupes de traitement incluant l’ACR20 aux semaines 14 et 54 et le DAS28 aux semaines 14, 30 et 54 (incluant les analyses de sensibilité ayant exploré l’impact des données manquantes), l’ACR50, l’ACR70, l’ACR hybride, les scores EULAR et SF-36 et d’autres variables secondaires d’efficacité évaluées tout au long des 54 semaines de l’étude PLANETRA.
  • +L’équivalence de l’ACR20 à la Semaine 30 était en outre étayée par des résultats comparables entre les deux groupes de traitement incluant l’ACR20 aux semaines 14 et 54 et le DAS28 aux semaines 14, 30 et 54 (incluant les analyses de sensibilité ayant exploré l’impact des données manquantes), l’ACR50, l’ACR70, l’ACR hybride, les scores EULAR et SF-36 et d’autres variables secondaires d’efficacité évaluées tout au long des 54 semaines de l’étude PLANETRA.
  • -L’essai pharmacocinétique pivot avec Remsima (PLANETAS) était une étude de Phase 1 prospective, randomisée, en double aveugle, multicentrique, avec groupes parallèles, conçue pour évaluer la comparabilité pharmacocinétique et la sécurité de doses répétées de Remsima avec la préparation de référence d’Infliximab chez des patients atteints de SpA (score BASDAI [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index] ≥4 sur une échelle comprise entre 0 et 10).
  • -L’objectif principal de cette étude était de démontrer une PK comparable à l’état d’équilibre (steady state) en termes d’aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps sur un intervalle posologique (AUCτ) et de concentration sérique maximale observée à l’état d’équilibre (Cmax,ss) entre Remsima et la préparation de référence d’Infliximab chez des patients présentant une SpA active jusqu’à la semaine 30. Les objectifs secondaires de cette étude étaient d’évaluer l’efficacité à long terme, la PK et la sécurité globale de Remsima comparativement à la préparation de référence d’Infliximab jusqu’à la semaine 54.
  • +L’essai pharmacocinétique pivot avec Remsima (PLANETAS) était une étude de Phase 1 prospective, randomisée, en double aveugle, multicentrique, avec groupes parallèles, conçue pour évaluer la comparabilité pharmacocinétique et la sécurité de doses répétées de Remsima avec la préparation de référence d’Infliximab chez des patients atteints de SpA (score BASDAI [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index] ≥4 sur une échelle comprise entre 0 et 10).
  • +L’objectif principal de cette étude était de démontrer une PK comparable à l’état d’équilibre (steady state) en termes d’aire sous la courbe de la concentration en fonction du temps sur un intervalle posologique (AUCτ) et de concentration sérique maximale observée à l’état d’équilibre (Cmax,ss) entre Remsima et la préparation de référence d’Infliximab chez des patients présentant une SpA active jusqu’à la semaine 30. Les objectifs secondaires de cette étude étaient d’évaluer l’efficacité à long terme, la PK et la sécurité globale de Remsima comparativement à la préparation de référence d’Infliximab jusqu’à la semaine 54.
  • -Les résultats d’efficacité de Remsima étaient similaires à ceux de la préparation de référence d’Infliximab. Il n’a pas été observé de différence statistique en termes de réponses ASAS20 et ASAS40 aux semaines 14, 30 et 54 entre Remsima et la préparation de référence d’Infliximab.
  • +Les résultats d’efficacité de Remsima étaient similaires à ceux de la préparation de référence d’Infliximab. Il n’a pas été observé de différence statistique en termes de réponses ASAS20 et ASAS40 aux semaines 14, 30 et 54 entre Remsima et la préparation de référence d’Infliximab.
  • -Dans l’étude PLANETAS (étude PK pivot), les principaux paramètres pharmacocinétiques (PK) ont été étudiés à l’état d’équilibre (entre la semaine 22 [Dose 5] et la Semaine 30 [Dose 6]). L’exposition systémique à l’état d’équilibre (AUCτ et Cmax, ss à la Dose 5, semaine 22 – Semaine 30) de Remsima s’est avérée similaire à celle de la préparation de référence d’Infliximab. En outre, les valeurs moyennes des critères secondaires d’évaluation PK se sont également révélées similaires entre les groupes de traitement par Remsima et la préparation de référence d’Infliximab. Le Tableau 17 ci-dessous détaille les résultats de l’analyse de similarité et démontre que les IC à 90 % du rapport des moyennes géométriques pour AUCτ et Cmax, ss à l’état d’équilibre étaient entièrement contenus dans la plage d’acceptabilité de 80 %-125 %.
  • +Dans l’étude PLANETAS (étude PK pivot), les principaux paramètres pharmacocinétiques (PK) ont été étudiés à l’état d’équilibre (entre la semaine 22 [Dose 5] et la Semaine 30 [Dose 6]). L’exposition systémique à l’état d’équilibre (AUCτ et Cmax, ss à la Dose 5, semaine 22 – Semaine 30) de Remsima s’est avérée similaire à celle de la préparation de référence d’Infliximab. En outre, les valeurs moyennes des critères secondaires d’évaluation PK se sont également révélées similaires entre les groupes de traitement par Remsima et la préparation de référence d’Infliximab. Le Tableau 17 ci-dessous détaille les résultats de l’analyse de similarité et démontre que les IC à 90 % du rapport des moyennes géométriques pour AUCτ et Cmax, ss à l’état d’équilibre étaient entièrement contenus dans la plage d’acceptabilité de 80 %-125 %.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur l'emballage.
  • +Avant reconstitution :
  • +Avant reconstitution, Remsima peut être conservé à température ambiante (25±2°C) une seule fois et au maximum 6 mois, mais sans dépasser la date d’expiration initiale. La nouvelle date d’expiration doit être inscrite sur l’emballage. Une fois sorti des conditions réfrigérées, Remsima ne doit pas être remis en conditions réfrigérées.
  • +Après reconstitution :
  • +
  • -Tenir hors de portée des enfants.
  • +Pour les conditions de conservation allant jusqu’à 25°C du médicament voir « Stabilité ».
  • -2. Dissoudre le contenu de chaque flacon de Remsima avec 10 ml d'eau pour préparations injectables. Pour cela, utiliser une seringue avec une aiguille 21 G (0,8 mm) ou une aiguille plus petite. Après reconstitution, la concentration de la solution est de 10 mg/ml. Retirer la capsule du flacon et essuyer le bouchon avec un tampon imbibé d'alcool (à 70%). Introduire l'aiguille dans le flacon, au centre du bouchon en caoutchouc et faire couler l'eau pour préparations injectables le long de la paroi interne du flacon. Ne pas utiliser le flacon s'il n'est pas sous vide. Renverser doucement la solution et tourner le flacon sur lui-même pour dissoudre la poudre. Éviter de l'agiter trop longtemps ou trop violemment. Ne pas secouer!
  • +2. Dissoudre le contenu de chaque flacon de Remsima avec 10 ml d'eau pour préparations injectables. Pour cela, utiliser une seringue avec une aiguille 21 G (0,8 mm) ou une aiguille plus petite. Après reconstitution, la concentration de la solution est de 10 mg/ml. Retirer la capsule du flacon et essuyer le bouchon avec un tampon imbibé d'alcool (à 70%). Introduire l'aiguille dans le flacon, au centre du bouchon en caoutchouc et faire couler l'eau pour préparations injectables le long de la paroi interne du flacon. Ne pas utiliser le flacon s'il n'est pas sous vide. Renverser doucement la solution et tourner le flacon sur lui-même pour dissoudre la poudre. Éviter de l'agiter trop longtemps ou trop violemment. Ne pas secouer !
  • -4. La durée d'administration de la solution pour perfusion ne doit pas être inférieure à la durée recommandée (cf. «Posologie/Mode d'emploi»). Utiliser seulement un set de perfusion muni d'un filtre en ligne stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines (diamètre des pores ≤1,2 µm). Comme la préparation ne contient pas de conservateur, il faut commencer la perfusion dès que possible et dans les 3 heures qui suivent la reconstitution et la dilution. Ne pas conserver un reste de solution inutilisé en vue d’une réutilisation.
  • +4. La durée d'administration de la solution pour perfusion ne doit pas être inférieure à la durée recommandée (cf. « Posologie/Mode d'emploi »). Utiliser seulement un set de perfusion muni d'un filtre en ligne stérile, apyrogène, à faible liaison aux protéines (diamètre des pores ≤1,2 µm). Comme la préparation ne contient pas de conservateur, il faut commencer la perfusion dès que possible et dans les 3 heures qui suivent la reconstitution et la dilution. Ne pas conserver un reste de solution inutilisé en vue d’une réutilisation.
  • -Décembre 2016
  • +Avril 2018
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