12 Changements de l'information professionelle Gardasil 9 |
-Protéine L1de papillomavirus humain1 de types 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, 582,3
- +Protéine L1 de papillomavirus humain1 de types 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52, 582,3
-Aucunes études spécifiques n'ont été conduites chez les femmes enceintes concernant l'administration du Gardasil 9. Pendant le programme de développement clinique de Gardasil 9, le vaccin quadrivalent Gardasil a été utilisé comme un contrôle actif.
- +Aucunes études spécifiques n'ont été conduites chez les femmes enceintes concernant l'administration du Gardasil 9. Les données de plus de 1000 femmes enceintes issues d'études cliniques sur Gardasil 9 et l'expérience après la commercialisation n'ont montré aucune hausse liée au vaccin du risque de malformations congénitales graves et de fausses couches lorsque Gardasil 9 a été administré pendant la grossesse. Il s'agissait de femmes qui étaient enceintes au moment de la vaccination ou avaient débuté une grossesse pendant la période de suivi des études cliniques. À titre de précaution, il convient d'éviter l'administration de Gardasil 9 pendant la grossesse. Les femmes qui débutent une grossesse ou planifient une grossesse pendant le schéma de vaccination doivent être invitées à interrompre ou reporter la vaccination jusqu'à la fin de la grossesse.
-Les données sur l'administration de Gardasil 9 pendant la grossesse (plus de 1000 grossesses après la vaccination) n'indiquent pas de risque de malformations ou de toxicité fœtale/néonatale.
-Aucune preuve ne suggère que l'administration de Gardasil 9 a des effets indésirables sur la grossesse ou le nourrisson.
-Cependant, les données sont insuffisantes pour recommander l'administration de Gardasil 9 pendant la grossesse. De ce fait, la vaccination doit être reportée après la fin de la grossesse.
- +Expérience après la commercialisation
- +Un registre des grossesses concernant Gardasil 9 sur six ans a inclus 185 femmes ayant reçu accidentellement Gardasil 9 pendant le mois précédant les dernières règles (DR) ou à un moment quelconque de la grossesse, dont 180 ont fait l'objet d'un suivi prospectif. Après exclusion des interruptions volontaires de grossesse (n = 1), des grossesses extra-utérines (n = 0) et des grossesses n'ayant pu être suivies (n = 110), 69 grossesses présentaient une issue connue. La fréquence des fausses couches et des malformations congénitales graves était de 4,3% des grossesses (3/69) et de 4,5% des nourrissons nés vivants (3/67) respectivement. La fréquence des résultats évalués dans la population prospective était conforme aux fréquences de référence estimées.
- +Les données concernant les grossesses à l'issue défavorable avec Gardasil sont indiquées ci-dessous, car elles sont pertinentes pour Gardasil 9, la composition de ces vaccins étant similaire et contenant des protéines L1 de 4 types d'HPV identiques.
- +Un registre des grossesses concernant Gardasil sur cinq ans a inclus 2942 femmes ayant reçu accidentellement Gardasil pendant le mois précédant les dernières règles (DR) ou à un moment quelconque de la grossesse, dont 2566 ont fait l'objet d'un suivi prospectif. Après exclusion des interruptions volontaires de grossesse (n = 107), des grossesses extra-utérines (n = 5) et des grossesses n'ayant pu être suivies (n = 814), 1640 grossesses présentaient une issue connue. La fréquence des fausses couches et des malformations congénitales graves était de 6,8% des grossesses (111/1640) et de 2,4% des nourrissons nés vivants (37/1527) respectivement. La fréquence des résultats évalués dans la population prospective était conforme aux fréquences de référence estimées.
- +Deux études post-commercialisation sur Gardasil (l'une menée aux États-Unis et l'autre dans les pays scandinaves) ont évalué rétrospectivement l'issue de grossesses chez des femmes ayant reçu Gardasil pendant le mois précédant les dernières règles ou à un moment quelconque de la grossesse. Dans la base de données de l'étude américaine, 2678 grossesses ont fait l'objet d'une analyse des issues défavorables. Après exclusion des interruptions volontaires de grossesse (n = 442) et des grossesses d'issue inconnue (n = 938), 1298 grossesses présentaient une issue connue. La fréquence des fausses couches confirmées était de 0,7% des grossesses (9/1298). La fréquence globale des malformations congénitales était de 6,5% des nourrissons nés vivants (43/665), dont 3,6% de malformations graves (24/665). Dans l'étude de registre scandinave, la survenue de malformations congénitales graves a été analysée chez 499 nourrisons nés vivants. La fréquence des malformations congénitales graves était de 5,4% (27/499). Dans ces deux études, la fréquence des résultats évalués n'a pas indiqué de risque accru en cas d'administration de Gardasil dans le mois précédant les dernières règles ou à un moment quelconque de la grossesse.
-L'étude d'extension V503-002-20 était une 2e étude de suivi menée à partir du mois 42 auprès de 1272 sujets vaccinés (971 filles, 301 garçons, âgés de 9 à 15 ans au moment de l'inclusion). Dans la population per protocole naïve de HPV au moment de l'inclusion (ayant reçu l'ensemble des 3 doses, pas de sérologie positive pour les sérotypes contenus dans le vaccin), l'efficacité a été suivie jusqu'au mois 96 chez les sujets ayant dépassé l'âge de 16 ans et pour lesquels un résultat PCR pour les frottis/biopsies était disponible. Au bout de 96 mois, 14 femmes sur 856 (1,64%) présentaient une infection persistante depuis plus de 6 mois ou une lésion de haut grade due à l'un des types de HPV contenus dans le vaccin, à savoir HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58 (dont 11 dues au HPV 16 et 7 infections persistant depuis plus de 12 mois). Une lésion CIN1 due au HPV 16 au mois 84 s'est produite (co-infection avec HPV 39 et HPV 59). Dans la population per protocole, naïve de HPV à l'inclusion, des infections avec les HPV de types 35, 39, 51, 56 et 59 non contenus dans le vaccin ont été recherchées chez 792 sujets de sexe féminin pendant 96 mois. 189 femmes (23,87%) présentaient une infection persistante depuis plus de 6 mois ou une lésion de haut grade avec l'un des 5 types de HPV étudiés non contenus dans le vaccin. Parmi elles, 9 cas étaient des CIN1, 2 cas des CIN2, 1 cas un VIN1 et 1 cas un VaIN dus au HPV 35, 39, 51, 56 ou 59. 68 frottis PAP étaient anormaux et 60 à la limite d'être anormaux chez 792 femmes de plus de 16 ans.
-Parmi les 251 sujets de sexe masculin âgés de plus de 16 ans de la population per protocole, naïfs de HPV à l'inclusion, chez lesquels l'efficacité a été mesurée, 3 (1,2%) présentaient au bout de 96 mois une infection persistant depuis plus de 6 mois avec l'un des types de HPV contenus dans le vaccin, à savoir HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58 (1 cas persistant depuis plus de 12 mois). Parmi eux, aucun ne présentait de lésion de haut grade. Dans la population per protocole, naïve de HPV à l'inclusion et comptant 236 hommes au total, 20 (8,47%) présentaient au bout de 96 mois une infection persistante depuis plus de 6 mois avec l'un des types de HPV non contenus dans le vaccin, à savoir HPV 35, 39, 51, 56 et 59. Parmi eux, aucun ne présentait de lésion de haut grade due au HPV 35, 39, 51, 56 ou 59.
- +L'étude d'extension V503-002-20 était une 2e étude de suivi menée à partir du mois 42 auprès de 1272 sujets vaccinés (971 filles, 301 garçons, âgés de 9 à 15 ans au moment de l'inclusion). Dans la population per protocole (ayant reçu l'ensemble des 3 doses, pas de sérologie positive au moment de l'inclusion pour les types d'HPV contenus dans le vaccin), l'efficacité a été suivie jusqu'au mois 126 chez les sujets ayant plus de 16 ans et pour lesquels un résultat PCR pour les frottis génitaux recherchant des signes d'ADN du HPV, les frottis PAP (chez les sujets de sexe féminin) et/ou les biopsies était disponible. Au bout de 126 mois, 24 sujets de sexe féminin sur 872 (0,5% par an) testés pour des maladies et des infections persistantes (CIN, VIN, VaIN de tout grade et verrues génitales) présentaient une infection persistante depuis plus de 6 mois due à au moins l'un des neuf types d'HPV contenus dans le vaccin (dont 17 dues au HPV 16) et 9 infections persistant depuis plus de 12 mois. Un cas de lésion CIN1 ayant reçu un résultat de test PCR positif au HPV 16, 39 et 59 au mois 84 s'est produit et aucun cas de maladie de haut grade n'a été observé. Dans la population per protocole, des infections avec les HPV de types 35, 39, 51, 56 et 59 non contenus dans le vaccin ont été analysées chez 807 sujets de sexe féminin pendant 126 mois. 305 sujets de sexe féminin (9,3% par an) présentaient une infection persistante depuis plus de 6 mois.
- +Sur 802 sujets de sexe féminin étudiés pour détecter des maladies associées à des types d'HPV non contenus dans le vaccin, 29 cas de maladies de tout grade ont été rapportés. Parmi eux, 24 cas étaient des CIN1, 5 cas des CIN2, 1 cas des verrues génitales, 1 cas un VIN1 et 1 cas un VaIN. 82 frottis PAP étaient anormaux (cellules malpighiennes atypiques de signification inconnue [ASCUS] positives à un type d'HPV à haut risque) et 133 à la limite d'être anormaux chez les 807 sujets de sexe féminin étudiés.
- +Parmi les 261 sujets de sexe masculin analysés pour détecter des maladies et infections persistantes (PIN de tout grade et verrues génitales) dans la population per protocole, 7 (0,5% par an) présentaient au bout de 126 mois une infection persistante par au moins l'un des neuf types d'HPV contenus dans le vaccin (2 cas persistant depuis plus de 12 mois). Parmi eux, aucun ne présentait de maladie de haut grade. Dans la population per protocole comptant 246 sujets de sexe masculin au total, 30 (2,6% par an) présentaient au bout de 126 mois une infection persistante depuis plus de 6 mois avec l'un des types de HPV non contenus dans le vaccin, à savoir HPV 35, 39, 51, 56 et 59. Parmi eux, aucun ne présentait de maladie de haut grade due au HPV 35, 39, 51, 56 ou 59.
-La persistance de la réponse en anticorps a été démontrée chez les adolescents âgés de 9 à 15 ans dans l’étude d’extension V503-002-20 (protocole 002) jusqu'à 7 ans au moins; selon le type d'HPV, de 91 à 99% des jeunes filles (HPV 11) étaient séropositives, tandis que 88% à 99% des garçons (HPV 6) sont restés séropositifs.
- +La persistance de la réponse en anticorps a été démontrée chez les adolescents âgés de 9 à 15 ans dans l'étude d'extension V503-002-20 (protocole 002) jusqu'à 10 ans au moins; selon le type d'HPV, de 80 à 97% des jeunes filles (HPV 18) étaient séropositives, tandis que 84 à 98% des garçons (HPV 18) sont restés séropositifs.
-Juin 2021
-CCDS-V503-I-032020+full declaration/RCN000018799-CH
- +Juillet 2023
- +S-CCDS-V503-I-102022+LTFU-3/RCN000024620-CH
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