42 Changements de l'information professionelle Lenvima 4 mg |
-Gélules à 4 mg ou 10 mg de lenvatinib (sous forme de mésilate).
-Lenvima 4 mg: gélule rouge-jaunâtre marquée «Є» et «LENV 4 mg».
-Lenvima 10 mg: gélule rouge-jaunâtre/jaune marquée «Є» et «LENV 10 mg».
- +Capsules à 4 mg ou 10 mg de lenvatinib (sous forme de mésilate).
- +Lenvima 4 mg: capsule rouge-jaunâtre marquée «Є» et «LENV 4 mg».
- +Lenvima 10 mg: capsule rouge-jaunâtre/jaune marquée «Є» et «LENV 10 mg».
- +Carcinome thyroïdien différencié (DTC)
- +Carcinome hépatocellulaire (HCC)
- +Lenvima est indiqué dans le traitement de première intention des patients atteints de carcinome hépatique avancé ou non résécable (voir «Efficacité clinique»).
- +DTC
- +
-Lenvima est administré par voie orale, une fois par jour, à peu près à la même heure chaque jour, indépendamment des repas (voir «Pharmacocinétique»). Avaler les gélules entières sans les mâcher, avec un verre d'eau.
-En cas d'oubli d'une dose, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée, sauf si l'oubli date de moins de 12 heures; le patient doit prendre la dose prescrite suivante comme prévu. Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps qu'un bénéfice clinique existe pour le patient.
-Palier de dose Dose quotidienne Nombre de gélules
-Dose quotidienne recommandée 24 mg une fois par jour Deux gélules de 10 mg plus une gélule de 4 mg
-Première réduction posologique 20 mg une fois par jour Deux gélules de 10 mg
-Deuxième réduction posologique 14 mg une fois par jour Une gélule de 10 mg plus une gélule de 4 mg
-Troisième réduction posologique 10 mg une fois par joura Une gélule de 10 mg
- +Palier de dose Dose quotidienne Nombre de capsules
- +Dose quotidienne recommandée 24 mg une fois par jour Deux capsules de 10 mg plus une capsule de 4 mg
- +Première réduction posologique 20 mg une fois par jour Deux capsules de 10 mg
- +Deuxième réduction posologique 14 mg une fois par jour Une capsule de 10 mg plus une capsule de 4 mg
- +Troisième réduction posologique 10 mg une fois par joura Une capsule de 10 mg
- +aLes autres réductions posologiques doivent être évaluées au cas par cas, étant donné que les données disponibles pour des doses inférieures à 10 mg sont limitées.
-a: Les autres réductions posologiques doivent être évaluées au cas par cas, étant donné que les données disponibles pour des doses inférieures à 10 mg sont limitées.
-Après des réactions menaçant le pronostic vital (par ex., de grade 4), le traitement ne peut être repris qu'en cas de résolution ou d'amélioration de la réaction; en l'absence de résolution un arrêt définitif du traitement est recommandé.
- +Après des réactions menaçant le pronostic vital (par ex., de grade 4), le traitement ne peut être repris qu'en cas de résolution ou d'amélioration de la réaction; en l'absence de résolution, un arrêt définitif du traitement est recommandé.
- +HCC
- +Pour les patients de poids inférieur à 60 kg, la dose quotidienne recommandée de Lenvima est de 8 mg une fois par jour. Pour les patients de poids égal ou supérieur à 60 kg, 12 mg une fois par jour sont recommandés. La dose quotidienne doit être ajustée selon les besoins, en fonction de la tolérance (voir «Ajustements posologiques»).
- +Ajustements posologiques en cas de toxicités durables et intolérables de grade 2 ou de grade 3 selon les CTCAE a:
- +Dose initiale: 12 mg (≥60 kg) 8 mg (<60 kg)
- +Effet indésirable Ajustement Ajustement posologiqueb Ajustement posologiqueb
- +Première apparitionc Interruption jusqu'à régression au grade 0-1 ou à l'état initiald 8 mg (2 capsules de 4 mg par jour) 4 mg (1 capsule de 4 mg par jour)
- +Deuxième apparition (même ou autre EI) Interruption jusqu'à régression au grade 0-1 ou à l'état initial 4 mg (1 capsule de 4 mg par jour) 4 mg (1 capsule de 4 mg un jour sur deux)
- +Troisième apparition (même ou autre EI) Interruption jusqu'à régression au grade 0-1 ou à l'état initiald 4 mg (1 capsule de 4 mg un jour sur deux) Arrêt
- +aNausées, vomissements ou diarrhée doivent être traités avant que la dose soit réduite. b Réduction se basant sur la dose précédente (12 mg, 8 mg, 4 mg ou 4 mg un jour sur deux). c Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire lors de la première apparition d'une toxicité hématologique ou d'une protéinurie. d En cas de toxicité hématologique ou de protéinurie, le traitement peut être repris au grade 2.
- +
- +Toxicité de grade 4 selon les CTCAE:
- +La présence de toxicités menaçant le pronostic vital (grade 4) nécessite l'arrêt du traitement, à l'exception des anomalies des paramètres biologiques de grade 4, classifiées comme ne menaçant pas le pronostic vital, qui sont traitées comme celles de grade 3.
- +Instructions spéciales pour la posologie
-Instructions spéciales pour la posologie
-Aucune adaptation de la dose initiale n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh) ou modérée (classe B de Child-Pugh). La dose initiale recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) est de 14 mg une fois par jour.
- +DTC: Aucune adaptation de la dose initiale n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh) ou modérée (classe B de Child-Pugh). La dose initiale recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) est de 14 mg une fois par jour.
- +HCC: Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh). Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (classe B de Child-Pugh) sont insuffisantes; aucune donnée n'est disponible pour les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh). Le lenvatinib étant principalement métabolisé par le foie, l'exposition peut être augmentée dans ces populations.
- +
-Aucune adaptation de la dose initiale n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Chez les patients avec insuffisance rénale grave, la dose initiale recommandée est de 14 mg une fois par jour. Il n'a pas été mené d'études chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale; par conséquent l'utilisation du lenvatinib chez ces patients n'est pas recommandée.
- +DTC: Aucune adaptation de la dose initiale n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Chez les patients avec insuffisance rénale grave, la dose initiale recommandée est de 14 mg une fois par jour. Il n'a pas été mené d'études chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale; par conséquent l'utilisation du lenvatinib chez ces patients n'est pas recommandée.
- +HCC: Aucune adaptation de la dose initiale n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Les données concernant les patients présentant une insuffisance rénale grave sont insuffisantes, par conséquent l'utilisation du lenvatinib chez ces patients n'est pas recommandée.
- +Mode d'administration
- +Lenvima est administré par voie orale, une fois par jour, à peu près à la même heure chaque jour, indépendamment des repas (voir «Pharmacocinétique»). Avaler les capsules entières sans les mâcher, avec un verre d'eau.
- +La capsule de Lenvima (sans l'ouvrir, la briser ou l'écraser) peut également être mélangée à une cuillère à soupe d'eau ou de jus de pomme dans un petit flacon en verre ou une seringue dotée d'un bouchon, afin d'obtenir une suspension. Laissez les capsules pendant au moins 10 minutes dans le liquide. Agitez pendant au moins 3 minutes pour dissoudre les capsules et administrez le mélange. Ajoutez ensuite à nouveau la même quantité d'eau ou de jus de pomme dans le récipient, agitez au moins 10 fois et administrez le liquide restant.
- +En cas d'oubli d'une dose, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée, sauf si l'oubli date de moins de 12 heures; le patient doit prendre la dose prescrite suivante comme prévu. Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps qu'un bénéfice clinique existe pour le patient.
- +Des effets indésirables graves, incluant une dissection aortique (également des événements fatals), ont été rapportés en cas de tension artérielle mal contrôlée.
- +
-PA systolique ≥160 mm Hg ou PA diastolique ≥100 mm Hg malgré un traitement antihypertenseur optimal 1.Interrompre temporairement le traitement par le lenvatinib 2.Si la PA systolique est ≤150 mmHg, la PA diastolique est ≤95 mmHg et que le patient a reçu pendant au moins 48 heures une dose constante d'un traitement antihypertenseur, le traitement par le lenvatinib peut être poursuivi à une dose réduite (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Instructions spéciales pour la posologie»)
- +PA systolique ≥160 mm Hg ou PA diastolique ≥100 mm Hg malgré un traitement antihypertenseur optimal 1.Interrompre temporairement le traitement par le lenvatinib. 2.Si la PA systolique est ≤150 mmHg, la PA diastolique est ≤95 mmHg et que le patient a reçu pendant au moins 48 heures une dose constante d'un traitement antihypertenseur, le traitement par le lenvatinib peut être poursuivi à une dose réduite (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Instructions spéciales pour la posologie»)
-Une protéinurie a été rapportée déjà en début de traitement. L'urine doit être contrôlé régulièrement pour une protéinurie. En cas de protéinurie ≥2+ constatée par une bandelette urinaire, une interruption du traitement, une adaptation posologique ou l'arrêt du traitement est nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Une protéinurie a été rapportée déjà en début de traitement. L'urine doit être contrôlée régulièrement pour une protéinurie. En cas de protéinurie ≥2+ constatée par une bandelette urinaire, une interruption du traitement, une adaptation posologique ou l'arrêt du traitement est nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Les effets indésirables hépatiques les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par le lenvatinib étaient des augmentations de l'alanine aminotransférase, de l'aspartate aminotransférase et de la bilirubinémie. Dans une analyse combinée des données de sécurité de 1108 patients traités par le lenvatinib dans les études cliniques, 3 cas (0,3%) avec insuffisance hépatique ont été décrits, tous avec une issue mortelle. Un de ces patients n'avait pas de métastases hépatiques. Par ailleurs, un cas d'hépatite aiguë est survenu chez un patient sans métastases hépatiques.
-Un bilan hépatique doit être réalisé avant l'instauration du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les deux premiers mois de traitement et une fois par mois ensuite. En cas d'hépatotoxicité, une interruption du traitement, une adaptation posologique ou l'arrêt du traitement peut être nécessaire.
-Une incidence accrue d'hypertension et d'érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP) et une incidence plus élevée d'hypertension, d'asthénie, de fatigue et d'hypocalcémie de grade 3 et 4 ont été observées chez les patients présentant une insuffisance hépatique lors de l'inclusion dans l'étude, par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale.
- +Un bilan hépatique doit être réalisé avant l'instauration du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les deux premiers mois de traitement et une fois par mois ensuite. Il faut contrôler la dégradation de la fonction hépatique, y compris l'encéphalopathie hépatique, chez les patients atteints de HCC. En cas d'hépatotoxicité, une interruption du traitement, une adaptation posologique ou l'arrêt du traitement peut être nécessaire.
- +Les patients atteints d'insuffisance hépatique, quel qu'en soit le grade, doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de déceler d'éventuels effets indésirables hépatiques. Chez les patients atteints de DTC et présentant une insuffisance hépatique sévère, la posologie doit être ajustée. On ne dispose pas de données suffisantes sur les patients atteints de HCC présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B), aucune donnée n'est disponible pour les insuffisants hépatiques sévères (Child-Pugh C). Par conséquent, nous ne recommandons pas le traitement par le lenvatinib chez ces patients. (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +DTC: Les effets indésirables hépatiques les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par le lenvatinib étaient des augmentations de l'alanine aminotransférase (ALT), de l'aspartate aminotransférase (AST) et de la bilirubinémie. Défaillance hépatique et hépatite aiguë ont été décrites chez des patients atteints de DTC (moins de 1%). Les cas de défaillance hépatique ont généralement été rapportés chez des patients atteints d'une maladie métastatique avancée. Une incidence accrue d'hypertension et d'érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP) et une incidence plus élevée d'hypertension, d'asthénie, de fatigue et d'hypocalcémie de grade 3 et 4 ont été observées chez les patients présentant une insuffisance hépatique lors de l'inclusion dans l'étude, par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale.
- +HCC: Les effets secondaires hépatiques, encéphalopathie hépatique et défaillance hépatique comprises (issue fatale incluse), sont survenus plus fréquemment chez les patients atteints de HCC que chez les patients présentant un DTC. Les patients dont la dysfonction hépatique s'aggrave et/ou dont la charge tumorale hépatique est importante au début du traitement présentent un risque plus élevé d'encéphalopathie et de défaillance hépatique. L'encéphalopathie hépatique était également plus fréquente chez les patients de plus de 75 ans. La moitié des cas de défaillance hépatique environ ont été constatés chez des patients atteints d'une maladie évolutive.
- +
-Survenue d'une perforation gastro-intestinale ou d'une fistule
-Des perforations ou fistules gastro-intestinales ont été rapportées chez des patients traités par le lenvatinib. Dans la majorité des cas, les perforations et fistules gastro-intestinales sont survenues chez des patients présentant des facteurs de risque tels qu'une chirurgie ou une radiothérapie antérieure. En cas de perforation ou fistule gastro-intestinale, une interruption du traitement, une adaptation posologique ou l'arrêt du traitement peut être nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Survenue d'une fistule ou d'une perforation gastro-intestinale
- +Des fistules ou des perforations gastro-intestinales et leurs conséquences ont été rapportées chez des patients traités par le lenvatinib. Des fistules (p.ex. fistules gastro-intestinales, bronchopleurales, trachéo-œsophagiennes, œsophagiennes, cutanées, pharyngées, fistules de l'appareil génital féminin) ont été observées dans des études cliniques réalisées avec le lenvatinib et après sa mise sur le marché. De plus, un pneumothorax avec et sans signe clair de fistule bronchopleurale a également été rapporté. Certains rapports de perforations gastro-intestinales, de fistules et de pneumothorax étaient associés à une régression ou une nécrose tumorale. Dans la majorité des cas, les fistules et les perforations gastro-intestinales sont survenues chez des patients présentant des facteurs de risque tels qu'une chirurgie ou une radiothérapie antérieure. En cas de fistule ou de perforation gastro-intestinale, une interruption du traitement, une adaptation posologique ou l'arrêt du traitement peut être nécessaire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-L'incidence d'œdème périphérique, d'hypertension, de fatigue, d'EPP, de protéinurie, de thrombocytopénie et d'augmentation du taux sanguin de TSH était plus élevée chez les patients asiatiques que chez les patients caucasiens.
- +Les données disponibles pour les patients d'origine autre que caucasienne et asiatique sont limitées. La prudence est de rigueur chez les patients asiatiques, car la tolérance du lenvatinib est quelque peu réduite.
-Seules des données limitées sont disponibles pour les patients de plus de 75 ans. Le lenvatinib doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients, car ils ont montré une tolérance plus faible.
- +Seules des données limitées sont disponibles pour les patients de plus de 75 ans. Le lenvatinib doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients, car ils ont montré une tolérance plus faible (voir section «Hépatotoxicité»).
-Le profil de sécurité du lenvatinib a été établi à partir d'une analyse combinée des données de sécurité issues de plusieurs études cliniques, au cours desquelles 1'108 patients ont été traités par le lenvatinib (452 patients avec RR-DTC (cancer différencié de la thyroïde réfractaire à l'iode radioactif) et 656 patients présentant d'autres types de cancers).
-
- +Le profil de sécurité de Lenvima est principalement basé sur les données de 452 patients atteints de DTC et de 496 patients présentant un HCC, qui ne fournissent qu'une indication sur les effets secondaires courants chez ces patients.
- +DTC:
- +
-Parmi les 452 patients avec RR-DTC, les effets indésirables ont entraîné des réductions de dose dans 63,1% des cas et un arrêt du traitement dans 19,5% des cas. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné des réductions de dose étaient: hypertension, protéinurie, diarrhée, fatigue, érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP), perte de poids et diminution de l'appétit. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement par le lenvatinib étaient: protéinurie, asthénie, hypertension, accident vasculaire cérébral, diarrhée et embolie pulmonaire.
-Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents: (≥1/10), fréquents: (≥1/100, <1/10), occasionnels: (≥1/1'000, <1/100).
-Infections
-Très fréquent: infection urinaire (10,2%).
-Occasionnel: abcès périnéal.
-Affections hématologiques et du système lymphatique
-Très fréquent: thrombocytopénie (12,4%).
-Fréquent: lymphopénie.
-Occasionnel: infarctus de la rate.
-Affections endocriniennes
-Fréquent: TSH sanguine augmentée, hypothyroïdie.
-Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Très fréquent: diminution de l'appétit (51,5%), perte de poids (49,1%), hypocalcémie (11,5%), hypokaliémie (10,0%).
-Fréquent: déshydratation, hypomagnésémie, hypercholestérolémie.
-Affections psychiatriques
-Très fréquent: insomnie (12,4%).
-Affections du système nerveux
-Très fréquent: céphalées (34,1%), dysgueusie (16,2%), vertiges (14,8%).
-Fréquent: accident vasculaire cérébral.
-Occasionnel: monoparésie, accident ischémique transitoire, syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible.
-Affections cardiaques
-Fréquent: intervalle QT prolongé à l'ECG, fraction d'éjection diminuée, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.
-Affections vasculaires
-Très fréquent: hypertension (71,5%), hémorragies (38,3%), hypotension (10,6%).
-Affections respiratoires
-Très fréquent: dysphonie (34,1%), toux (25,7%).
-Fréquent: embolie pulmonaire.
-Affections gastro-intestinales
-Très fréquent: diarrhée (62,8%), nausées (44,5%), inflammations buccales (39,8%), vomissements (34,5%), douleurs gastro-intestinales et abdominales (33,8%), constipation (25,9%), douleurs buccales (23,0%), sécheresse buccale (16,4%), dyspepsie (11,7%).
-Fréquent: fistule anale, flatulence, augmentation de la lipase, augmentation de l’amylase.
-Occasionnel: pancréatite.
-Affections hépatobiliaires
-Fréquent: aspartate aminotransférase augmentée, hypalbuminémie, alanine-aminotransférase augmentée, phosphatase alcaline sanguine augmentée, fonction hépatique anormale, gamma-glutamyltransférase augmentée, bilirubinémie augmentée, cholécystite.
-Occasionnel: atteinte hépatocellulaire/hépatite.
-Affections de la peau
-Très fréquent: érythrodysesthésie palmo-plantaire (32,7%), rash (17,0%), alopécie (11,1%).
-Fréquent: hyperkératose.
-Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Très fréquent: arthralgie (27,0%), dorsalgie (18,8%), myalgie (18,4%), douleur musculosquelettique (17,0%), douleurs des extrémités (16,6%).
-Affections du rein et des voies urinaires
-Très fréquent: protéinurie (36,9%).
-Fréquent: insuffisance rénale, troubles de la fonction rénale, créatininémie augmentée, urée sanguine augmentée.
-Troubles généraux
-Très fréquent: fatigue (45,8%), asthénie (24,8%), œdème périphérique (18,4%).
-Fréquent: malaise.
- +Parmi les 452 patients avec RAI réfractaire DTC, les effets indésirables ont entraîné des réductions de dose dans 63,1% des cas et un arrêt du traitement dans 19,5% des cas. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné des réductions de dose étaient: hypertension, protéinurie, diarrhée, fatigue, érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP), perte de poids et diminution de l'appétit. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement par le lenvatinib étaient: protéinurie, asthénie, hypertension, accident vasculaire cérébral, diarrhée et embolie pulmonaire.
- +HCC
- +Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (survenant chez ≥30% des patients) étaient: hypertension, diarrhée, diminution de l'appétit, fatigue et perte de poids.
- +Les principaux effets indésirables graves étaient: défaillance rénale, encéphalopathie hépatique, hémorragies de varices œsophagiennes, hémorragies cérébrales, événements thromboemboliques artériels y compris infarctus du myocarde, infarctus cérébraux, épisodes cérébrovasculaires et troubles de la fonction rénale.
- +Chez 496 patients atteints de HCC, les effets indésirables ont entraîné un ajustement posologique (interruption ou réduction, 62,3% des patients) et un arrêt du traitement (20,2% des patients). Les effets indésirables qui ont le plus souvent entraîné un ajustement posologique (chez >5% des patients) étaient: diminution de l'appétit, diarrhée, protéinurie, hypertension, fatigue, érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP) et baisse de la numération thrombocytaire. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement par le lenvatinib étaient: encéphalopathie hépatique, fatigue, bilirubinémie augmentée, protéinurie et défaillance rénale.
- +Autres indications:
- +Le lenvatinib est aussi autorisé pour le traitement du carcinome à cellules rénales (CCR). Un profil de sécurité similaire a été rapporté lors des études sur les CCR (voir aussi l'information professionnelle de KISPLYX®).
- +Liste des effets indésirables
- +Les effets indésirables énumérés ci-dessous proviennent de toutes les sources (études sur les DTC et le HCC ainsi que rapports spontanés et littérature). Les fréquences mentionnées proviennent des études portant sur les DTC et les HCC. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents: (≥1/10), fréquents: (≥1/100, <1/10), occasionnels: (≥1/1'000, <1/100).
- +Classes de systèmes d'organes Fréquence Effet indésirable
- +Infections et infestations très fréquent infection urinaire (10,2%)
- +occasionnel abcès périnéal
- +Affections hématologiques et du système lymphatique très fréquent thrombocytopénie (28.5*), leucopénie (12,5%*), neutropénie (13,1%*)
- +fréquent lymphopénie
- +occasionnel infarctus de la rate
- +Affections endocriniennes très fréquent Hypothyréose (15.9%*)
- +fréquent TSH sanguine augmentée
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition très fréquent diminution de l'appétit (51,5%), perte de poids (49,1%), hypocalcémie (11,5%), hypokaliémie (10,0%)
- +fréquent déshydratation, hypomagnésémie, hypercholestérolémie
- +Affections psychiatriques très fréquent insomnie (12,4%)
- +Affections du système nerveux très fréquent céphalées (34,1%), dysgueusie (16,2%), vertiges (14,8%)
- +fréquent accident vasculaire cérébral
- +occasionnel monoparésie, accident ischémique transitoire, syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible
- +Affections cardiaques fréquent intervalle QT prolongé à l'ECG, fraction d'éjection diminuée, Insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde
- +Affections vasculaires très fréquent hypertension (71,5%), hémorragies (38,3%), hypotension (10,6%)
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales très fréquent dysphonie (34,1%), toux (25,7%)
- +fréquent embolie pulmonaire
- +occasionnel pneumothorax#
- +Affections gastro-intestinales très fréquent diarrhée (62,8%), nausées (44,5%), inflammations buccales (39,8%), vomissements (34,5%), douleurs gastro-intestinales et abdominales (33,8%), constipation (25,9%), douleurs buccales (23,0%), sécheresse buccale (16,4%), dyspepsie (11,7%)
- +fréquent fistule anale, flatulence, augmentation de la lipase, augmentation de l'amylase
- +occasionnel pancréatite
- +Affections hépatobiliaires très fréquent bilirubinémie augmentée (16,5%*), hypoalbuminémie (12,1%*), alanine aminotransférase augmentée (11,1%*), aspartate aminotransférase augmentée (13,7%*)
- +fréquent défaillance hépatique, encéphalopathie hépatique, phosphatase alcaline sanguine augmentée, fonction hépatique anormale, gamma-glutamyltransférase augmentée, cholécystite
- +occasionnel atteinte hépatocellulaire/hépatite
- +Affections de la peau très fréquent érythrodysesthésie palmo-plantaire (32,7%), rash (17,0%), alopécie (11,1%)
- +fréquent hyperkératose
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif très fréquent arthralgie (27,0%), dorsalgie (18,8%), myalgie (18,4%), douleur musculosquelettique (17,0%), douleurs des extrémités (16,6%)
- +Affections du rein et des voies urinaires très fréquent protéinurie (36,9%)
- +fréquent insuffisance rénale, troubles de la fonction rénale, créatininémie augmentée, urée sanguine augmentée
- +occasionnel syndrome néphrotique#
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration très fréquent fatigue (45,8%), asthénie (24,8%), œdème périphérique (18,4%)
- +fréquent malaise
- +* Incidence dans les études sur les HCC, celle-ci étant plus élevée que dans les études sur les DTC. # Données provenant de la surveillance du marché et des études cliniques
- +
- +En outre, le lenvatinib a une activité antiproliférative sélective contre des lignées cellulaires de carcinome hépatocellulaire dépendant de la voie de signalisation du FGFR activé, ce qui est imputé à l'activité inhibitrice du lenvatinib sur le FGFR.
- +Carcinome thyroïdien différencié, réfractaire à l'iode radioactif (DTC)
- +Carcinome hépatocellulaire (HCC):
- +954 patients adultes atteints d'un carcinome hépatocellulaire non résécable ont été inclus dans une étude multicentrique ouverte. Ils ont été randomisés dans les groupes lenvatinib ou sorafénib: lenvatinib 12 mg (poids initial d'au moins 60 kg) ou 8 mg (poids initial inférieur à 60 kg) une fois par jour ou 400 mg de sorafénib en deux doses quotidiennes.
- +Les critères d'inclusion étaient: HCC non résécable histologiquement confirmé ou diagnostic clinique de HCC selon les critères de l'American Association for the Study of Liver Diseases, y compris cirrhose ou hépatite B ou C chronique, stade B (si non approprié pour une TACE) ou C de la classification de Barcelone; indice de 0 ou 1 sur l'échelle de performance ECOG. Des troubles de la fonction hépatique étaient autorisés jusqu'à la classe A de Child-Pugh.
- +Le lenvatinib n'était pas inférieur à 400 mg de sorafénib en termes de survie globale (OS). L'OS médiane était de 13,6 mois, comparativement à 12,3 mois pour le sorafénib, avec un hazard ratio (HR) de 0,92 [IC à 95% de 0,79, 1,06] pour la population totale de l'étude.
- +L'évaluation des investigateurs selon les critères mRECIST a mis en évidence un avantage statiquement et cliniquement significatif du lenvatinib par rapport au sorafénib concernant les critères d'évaluation secondaires suivants:
- +·survie médiane sans progression (PFS) de 7,4 mois pour le lenvatinib contre 3,7 mois pour le sorafénib (hazard ratio = 0,66; IC à 95%: 0,57, 0,77; p<0,00001).
- +·taux de réponse objective (ORR) de 24,1% pour le lenvatinib contre 9,2% pour le sorafénib (odds ratio = 3,13; IC à 95%: 2,15, 4,56; p <0,00001).
- +Le lenvatinib a prolongé de façon significative le délai jusqu'à la progression (TTP), avec un TTP médian deux fois plus long que pour le sorafénib:
- +·TTP médian de 8,9 mois pour le lenvatinib contre 3,7 mois pour le sorafénib (hazard ratio de 0,63; IC à 95%: 0,53, 0,73; P <0,00001).
- +L'examen rétrospectif indépendant de l'imagerie diagnostique confirme ces résultats.
-Après administration orale, le lenvatinib est absorbé rapidement(tmaxde 1 à 4 heures). Les aliments n'ont pas d'effet sur l'ampleur de l'absorption mais ralentissent sa vitesse. Après administration avec un repas chez des volontaires sains, les pics de concentration dans le plasma sont retardés de 2 heures. La biodisponibilité absolue n'a pas été déterminée. Les études de bilan massique indiquent qu'elle est de l'ordre de 85%.
- +Après administration orale, le lenvatinib est absorbé rapidement (tmax de 1 à 4 heures). Les aliments n'ont pas d'effet sur l'ampleur de l'absorption mais ralentissent sa vitesse. Après administration avec un repas chez des volontaires sains, les pics de concentration dans le plasma sont retardés de 2 heures. La biodisponibilité absolue n'a pas été déterminée. Les études de bilan massique indiquent qu'elle est de l'ordre de 85%.
-Elimination
- +Élimination
-Age, sexe, poids, origine ethnique
- +Âge, sexe, poids, origine ethnique
-Chez des rates, la prise orale quotidienne de doses de lenvatinib supérieures à 0.3 mg/kg (environ 0.14 fois la dose recommandée chez les patients en fonction de la surface corporelle) pendant l'organogenèse a entraîné une réduction dose-dépendante du poids fœtal médian, un retard de l'ossification et une augmentation dose-dépendante des malformations externes, viscérales et squelettiques chez le fœtus. A des doses de 1.0 mg/kg/jour (environ 0.5 fois la dose recommandée chez les patients en fonction de la surface corporelle), les pertes prénatales étaient supérieures à 80%.
- +Chez des rates, la prise orale quotidienne de doses de lenvatinib supérieures à 0.3 mg/kg (environ 0.14 fois la dose recommandée chez les patients en fonction de la surface corporelle) pendant l'organogenèse a entraîné une réduction dose-dépendante du poids fœtal médian, un retard de l'ossification et une augmentation dose-dépendante des malformations externes, viscérales et squelettiques chez le fœtus. À des doses de 1.0 mg/kg/jour (environ 0.5 fois la dose recommandée chez les patients en fonction de la surface corporelle), les pertes prénatales étaient supérieures à 80%.
-Ne conserver pas au-dessus de 30 ��C. Le médicament est à tenir hors de portée des enfants et dans le blister d'origine.
- +Ne pas conserver au-dessus de 30 ��C. Le médicament est à tenir hors de portée des enfants et dans le blister d'origine.
-Ne pas ouvrir la gélule. Le personnel soignant doit éviter tout contact répété avec le contenu de la gélule.
- +Ne pas ouvrir la capsule. Le personnel soignant doit éviter tout contact répété avec le contenu de la capsule.
-Lenvima 4 mg: 30 gélules [A]
-Lenvima 10 mg: 30 gélules [A]
- +Lenvima 4 mg: 30 capsules [A]
- +Lenvima 10 mg: 30 capsules [A]
-Juillet 2018.
- +Octobre 2018.
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