80 Changements de l'information professionelle Urorec 4 mg |
-Principe actif:
-Silodosine.
-Excipients:
-Contenu de la gélule: amidon prégélatinisé (maïs), mannitol, stéarate de magnésium, dodécylsulfate de sodium.
-Enveloppe de la gélule (4 mg): gélatine, dioxyde de titane, oxyhydroxyde de fer (III) x H2O.
-Enveloppe de la gélule (8 mg): gélatine, dioxyde de titane.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Une gélule contient 4 mg resp. 8 mg de silodosine
- +Principes actifs
- +Silodosine
- +Excipients
- +Contenu de la gélule: amidon prégélatinisé (maïs), mannitol (E421), stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium (E487).
- +Enveloppe de la gélule (4 mg): gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172).
- +Enveloppe de la gélule (8 mg): gélatine, dioxyde de titane (E171).
- +Teneur totale en sodium par gélule d’Urorec
- +Urorec 4 mg: 0,14 mg
- +Urorec 8 mg: 0,28 mg
- +
-La dose recommandée est d'une gélule d'Urorec 8 mg par jour.
-La gélule doit être prise pendant un repas, de préférence à heure fixe. La gélule ne doit être ni ouverte ni croquée, mais doit être avalée entière, de préférence avec un verre d'eau.
-Posologies spéciales
- +La dose recommandée est d’une gélule d’Urorec 8 mg une fois par jour.
- +La gélule doit être prise pendant un repas, de préférence à heure fixe. La gélule ne doit être ni ouverte ni croquée, mais doit être avalée entière, de préférence avec un verre d’eau.
- +Instructions posologiques particulières
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh A et B), aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C), Urorec est contre-indiqué.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (ClCr 50-80 ml/min), aucun ajustement posologique n’est nécessaire (voir «Pharmacocinétique»). Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr 30-< 50 mL/min), l’utilisation d’Urorec n’est pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions»). En cas d’insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min), Urorec est contre-indiqué.
-Chez les patients âgés, aucune adaptation posologique n'est nécessaire (cf. «Pharmacocinétique»).
- +Chez les patients âgés, aucun ajustement posologique n’est nécessaire (voir «Pharmacocinétique»).
-Urorec n'est pas indiqué dans ce groupe d'âge.
-Insuffisance rénale
-Chez les patients présentant un trouble de la fonction rénale léger (ClCr 50-80 mL/min), aucune adaptation posologique n'est nécessaire (cf. «Pharmacocinétique»). Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr 30-<50 mL/min), l'utilisation d'Urorec n'est pas recommandée (cf. «Mises en garde et précautions»). En cas d'insuffisance rénale sévère (ClCr<30 mL/min), Urorec est contre-indiqué.
-Insuffisance hépatique
-Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à moyennement sévère (Child Pugh A et B), aucune adaptation posologique n'est nécessaire. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh C), Urorec est contre-indiqué.
- +Urorec n’est pas indiqué dans cette tranche d’âge.
-Insuffisance rénale sévère
-Insuffisance hépatique sévère (Child Pugh C)
-Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des autres composants désignés sous «Composition».
- +Insuffisance rénale sévère.
- +Insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C).
- +Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des autres composants mentionnés sous «Composition».
-Avant d'entamer un traitement par Urorec, d'autres causes des troubles (en particulier un cancer de la prostate) doivent être exclus par diagnostic différentiel. Un toucher rectal et, si nécessaire, un dosage de l'antigène prostatique spécifique (APS) devront être effectués avant le début traitement, puis à intervalles réguliers pendant le traitement.
- +Avant de débuter un traitement par Urorec, d’autres causes des symptômes (en particulier un cancer de la prostate) doivent être exclues par diagnostic différentiel. Un toucher rectal et, le cas échéant, un dosage de l’antigène prostatique spécifique (APS) doivent être effectués avant le début du traitement, puis à intervalles réguliers pendant le traitement.
-Comme pour les autres α1-bloquants, l'utilisation d'Urorec peut s'accompagner, notamment au cours des premières heures suivant la prise, dans des cas isolés d'une baisse de la pression artérielle qui peut, dans de rares cas, entraîner une syncope. Le patient doit être informé de l'apparition possible de tels événements. C'est notamment le cas pour les patients présentant des facteurs de risque de baisse de pression artérielle (p.ex. comédication avec des antihypertenseurs ou présence d'une coronaropathie).
-Les patients ayant des antécédents d'hypotension orthostatique doivent être traités avec une précaution particulière. En particulier, chez ces patients, la pression artérielle et la fréquence cardiaque doivent être surveillées après la prise de la première dose.
-Dès les premiers signes d'hypotension orthostatique (vertiges, sensation de faiblesse, accès de transpiration), le patient doit s'asseoir ou s'allonger jusqu'à disparition des symptômes.
-L'administration concomitante d'autres antagonistes des récepteurs adrénergiques α1 peut entraîner une diminution renforcée de la pression artérielle et n'est donc pas recommandée.
-La prudence est de mise chez les patients ayant présenté, dans le passé, une hypotension marquée suite à l'utilisation d'un autre antagoniste des récepteurs α1.
-Syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP)
-Le syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIFP) a été observé au cours de chirurgies de la cataracte chez certains patients recevant ou ayant reçu récemment un traitement par des antagonistes des récepteurs adrénergiques α1 tels que la silodosine. Cette variante du syndrome de pupille étroite est caractérisée par un iris flasque qui ondule en réaction aux courants d'irrigation peropératoires, un myosis peropératoire progressif malgré une dilatation préopératoire à l'aide de médicaments mydriatiques standard, et un prolapsus potentiel de l'iris vers les incisions pour la phaco-émulsification.
-Un SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires intra-opératoires et postopératoires (p.ex. perte du cristallin, décollement de rétine, endophtalmite). L'opérateur doit être informé de la prise de silodosine et préparé, le cas échéant, à modifier ses techniques opératoires (comme p.ex. l'utilisation de rétracteurs d'iris à crochets, d'anneaux de dilatation de l'iris ou de substances visco-élastiques).
-Sous d'autres α1-bloquants (en particulier la tamsulosine), la survenue d'un SIHP a également été rapportée lors d'opérations du glaucome. Il est recommandé, chez les patients devant subir très prochainement une intervention ophtalmologique, de ne pas instaurer de traitement par la silodosine ou un autre α-bloquant. Il n'est par contre pas prouvé qu'un arrêt du traitement par la silodosine 1 à 2 semaines avant l'opération apporte un avantage. Un SIHP a également été en partie rapporté chez des patients qui avaient déjà arrêté l'α-bloquant quelque temps avant l'intervention.
-Insuffisance rénale
-On ne dispose que de données limitées pour les patients atteints d'insuffisance rénale modérée (ClCr 30-<50 mL/min). Etant donné que le risque d'effets indésirables (en particulier vertiges et hypotension orthostatique) est accru chez ces patients en raison de l'exposition accrue (cf. «Pharmacocinétique»), une utilisation chez cette population n'est pas recommandée. Si Urorec est malgré tout utilisé, une dose maximale de 4 mg une fois par jour ne doit pas être dépassée.
-Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr <30 mL/min), Urorec est contre-indiqué.
- +Comme pour l’utilisation d’autres α1-bloquants, celle d’Urorec peut s’accompagner, notamment au cours des premières heures suivant la prise, dans certains cas d’une baisse de la pression artérielle qui peut, dans de rares cas, entraîner une syncope. Le patient doit être informé de l’éventuelle survenue de tels événements. C’est notamment le cas pour les patients présentant des facteurs de risque de baisse de pression artérielle (p.ex. comédication avec des antihypertenseurs ou présence d’une coronaropathie).
- +Les patients ayant des antécédents d’hypotension orthostatique doivent être traités avec une prudence particulière. Chez ces patients, la pression artérielle et la fréquence cardiaque doivent notamment être surveillées après la prise de la première dose.
- +Dès les premiers signes d’hypotension orthostatique (vertiges, sensation de faiblesse, accès de transpiration), le patient doit s’asseoir ou s’allonger jusqu’à disparition des symptômes.
- +L’utilisation concomitante d’autres antagonistes des récepteurs adrénergiques α1 peut entraîner une forte baisse de la pression artérielle et n’est donc pas recommandée.
- +La prudence est de mise chez les patients ayant des antécédents d’hypotension marquée suite à l’utilisation d’un autre antagoniste des récepteurs α1.
- +Syndrome de l’iris hypotonique peropératoire (SIHP)
- +Le syndrome de l’iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte chez certains patients qui suivaient ou avaient récemment suivi un traitement par des antagonistes des récepteurs adrénergiques α1, tels que la silodosine. Cette variante du syndrome de la pupille étroite (Small Pupil Syndrome) est caractérisée par un iris flasque qui ondule sous l’influence des courants d’irrigation peropératoires, un myosis peropératoire progressif malgré une dilatation préopératoire à l’aide de médicaments mydriatiques standards, et un prolapsus potentiel de l’iris vers les incisions de phaco-émulsification.
- +Un SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires intra-opératoires et postopératoires (p.ex. perte du cristallin, décollement de la rétine, endophtalmie). L’opérateur doit être informé de la prise de silodosine afin d’adapter, le cas échéant, ses techniques opératoires (p.ex. via l’utilisation de rétracteurs d’iris à crochets, d’anneaux de dilatation de l’iris ou de substances viscoélastiques).
- +En cas d’utilisation d’autres α1-bloquants (en particulier la tamsulosine), la survenue d’un SIHP a également été rapportée lors d’interventions chirurgicales du glaucome. Chez les patients devant subir très prochainement une intervention chirurgicale ophtalmologique, il est recommandé de ne pas instaurer de traitement à base de silodosine ou d’un autre α-bloquant. Il n’est, en revanche, pas prouvé qu’un arrêt du traitement par la silodosine 1 à 2 semaines avant l’intervention apporte un avantage. Dans certains cas, un SIHP a également été rapporté chez des patients qui avaient déjà arrêté l’α-bloquant quelque temps avant l’intervention.
- +Altération de la fonction rénale
- +On ne dispose que de données limitées pour les patients présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr 30-< 50 mL/min). Étant donné que le risque d’effets indésirables (en particulier vertiges et hypotension orthostatique) augmente chez ces patients en raison de l’exposition accrue à la silodosine (voir «Pharmacocinétique»), une utilisation chez cette population n’est pas recommandée. Si Urorec est malgré tout utilisé, la dose maximale de 4 mg une fois par jour ne doit pas être dépassée.
- +Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min), Urorec est contre-indiqué.
-En cas d'insuffisance hépatique sévère (Child Pugh C), Urorec est contre-indiqué.
- +En cas d’insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C), Urorec est contre-indiqué.
-En cas de traitement concomitant par de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (comme l'itraconazole, le voriconazole, la clarithromycine, le ritonavir ainsi que le jus de pamplemousse), l'exposition à la silodosine peut être accrue (cf. «Interactions»). Dans de tels cas, le traitement doit donc être pratiqué avec une précaution particulière.
-Comédication avec des inhibiteurs de la PDE-5
-Les inhibiteurs de la PDE-5 présentent également des effets vasodilatateurs. En cas d'administration concomitante d'inhibiteurs de la PDE-5 et d'un α1-bloquant comme la silodosine, chez les patients prédisposés, le risque d'hypotension symptomatique peut être accru, en particulier au moment des concentrations plasmatiques de pointe de l'inhibiteur de la PDE-5. Les patients qui sont traités par Urorec doivent donc n'utiliser un inhibiteur de la PDE-5 que lorsqu'ils savent comment ils réagissent à la silodosine. Chez les patients qui utilisent déjà des inhibiteurs de la PDE-5, le traitement par un inhibiteur des récepteurs adrénergiques α1 comme la silodosine doit être instauré avec une précaution particulière et une surveillance relative à d'éventuels symptômes d'orthostase.
- +En cas de traitement concomitant par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p. ex. itraconazole, voriconazole, clarithromycine, ritonavir et jus de pamplemousse), cela peut conduire à une augmentation de l’exposition à la silodosine (voir «Interactions»). Dans de tels cas, le traitement doit donc être administré avec une prudence particulière.
- +Comédication avec des inhibiteurs de la PDE5
- +Les inhibiteurs de la PDE5 présentent également des effets vasodilatateurs. En cas d’administration concomitante d’inhibiteurs de la PDE5 et d’un α1-bloquant tel que la silodosine, chez les patients prédisposés, le risque d’hypotension symptomatique peut être accru, en particulier au moment lorsque la concentration plasmatique de l’inhibiteur de la PDE5 est la plus élevée. Les patients traités par Urorec doivent donc utiliser un inhibiteur de la PDE5 uniquement s’ils savent comment ils réagissent à la silodosine. Chez les patients qui utilisent déjà des inhibiteurs de la PDE5, le traitement par un antagoniste des récepteurs adrénergiques α1 tel que la silodosine doit être instauré avec une prudence particulière tout en surveillant l’apparition d’éventuels symptômes orthostatiques.
-Le traitement par silodosine entraîne une réduction du nombre de spermatozoïdes dans l'éjaculat, ce qui peut affecter temporairement la fertilité masculine. À l'arrêt du traitement par Urorec, la fertilité se normalise à nouveau.
- +Le traitement par la silodosine entraîne une réduction du nombre de spermatozoïdes dans l’éjaculat, ce qui peut affecter temporairement la fertilité masculine. À l’arrêt du traitement par Urorec, la fertilité se normalise à nouveau.
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c.-à -d. qu’il est essentiellement «sans sodium».
- +
-Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de la silodosine
-La silodosine subit un métabolisme intensif, principalement par l'intermédiaire du CYP3A4, de l'alcool déshydrogénase et de l'UGT2B7. La silodosine est également un substrat de la P-glycoprotéine. Les substances ayant un effet inhibiteur (comme l'itraconazole, la clarithromycine, le ritonavir ou la ciclosporine) ou inducteur (comme la rifampicine, les barbituriques, la carbamacépine, la phénytoïne) sur ces enzymes et protéines de transport peuvent affecter les concentrations plasmatiques de la silodosine et de ses métabolites actifs.
- +Influence d’autres médicaments sur la pharmacocinétique de la silodosine
- +La silodosine subit un métabolisme intensif, principalement par l’intermédiaire du CYP3A4, de l’alcool déshydrogénase et de l’UGT2B7. La silodosine est également un substrat de la P-glycoprotéine. Les substances ayant un effet inhibiteur (p. ex. itraconazole, clarithromycine, ritonavir ou ciclosporine) ou inducteur (p. ex. rifampicine, barbituriques, carbamazépine, phénytoïne) sur ces enzymes et protéines de transport peuvent affecter les concentrations plasmatiques de la silodosine et de ses métabolites actifs.
-Lors d'une étude d'interactions, une augmentation d'un facteur 3.7 des concentrations plasmatiques maximales de la silodosine et une augmentation d'un facteur 3.1 de l'exposition à la silodosine (c'est-à -dire de l'ASC) ont été observées après administration concomitante du puissant inhibiteur du CYP3A4 kétoconazole (400 mg). Une utilisation concomitante de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (tels que l'itraconazole, le voriconazole, la clarithromycine, le ritonavir ou la ciclosporine) n'est donc pas recommandée (cf. «Mises en garde et précautions»).
-Lorsque la silodosine a été administrée en association avec un inhibiteur du CYP3A4 de puissance modérée tel que le diltiazem, une augmentation de 32% environ de l'ASC de la silodosine a été observée, mais la Cmax et la demi-vie n'ont pas été affectées. Cette altération n'a aucune pertinence clinique, et aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
-Influence de la silodosine sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
-La silodosine n'a pas entraîné, in vitro, d'inhibition de CYP 1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A4.
-La silodosine n'a pas entraîné, in vitro, d'induction de CYP 1A2, 3A4, 2C8, 2C9 ou 2B6.
-La silodosine n'a pas entraîné, in vitro, d'inhibition d'UGT1A1, 1A4 ou 2B7. Une induction d'UGT par la silodosine ne peut pas être exclue.
-La silodosine n'a pas entraîné, in vitro, d'inhibition de MDR1, BCRP, BSEP, MATE1, MATE2-K, OAT1, OAT3, OATP1B1, OATP1B3, OCT1 et OCT2.
- +Lors d’une étude d’interactions, une augmentation d’un facteur de 3,7 des concentrations plasmatiques maximales de la silodosine et une augmentation d’un facteur de 3,1 de l’exposition à la silodosine (c.-à -d. de l’ASC) ont été observées lors de l’administration concomitante de kétoconazole, inhibiteur puissant du CYP3A4 (400 mg). L’administration concomitante de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (p. ex. itraconazole, voriconazole, clarithromycine, ritonavir ou ciclosporine) n’est donc pas recommandée (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Lorsque la silodosine a été administrée en association avec un inhibiteur du CYP3A4 de puissance modérée tel que le diltiazem, une augmentation d’environ 32 % de l’ASC de la silodosine a été observée, mais la Cmax et la demi-vie n’ont pas été affectées. Cette augmentation n’a aucune pertinence clinique, et aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
- +Influence de la silodosine sur la pharmacocinétique d’autres médicaments
- +In vitro, la silodosine n’a pas entraîné d’inhibition de CYP1A2, 2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A4.
- +In vitro, la silodosine n’a pas entraîné d’induction de CYP1A2, 3A4, 2C8, 2C9 ou 2B6.
- +In vitro, la silodosine n’a pas entraîné d’inhibition de l’UGT1A1, 1A4 ou 2B7. Une induction de l’UGT par la silodosine ne peut pas être exclue.
- +In vitro, la silodosine n’a pas entraîné d’inhibition de MDR1, BCRP, BSEP, MATE1, MATE2-K, OAT1, OAT3, OATP1B1, OATP1B3, OCT1 et OCT2.
-Les taux à l'équilibre de la digoxine, substrat de la P-glycoprotéine, n'ont pas été affectés de façon significative par l'administration concomitante de silodosine 8 mg une fois par jour.
- +Les taux à l’état stationnaire de la digoxine, un substrat de la P-glycoprotéine, n’ont pas été affectés de façon significative par l’administration concomitante de silodosine 8 mg une fois par jour.
-Dans des études d'interactions avec le métoprolol, l'amlodipine et le lisinopril, une plus grande fréquence d'événements orthostatiques a été constatée en cas d'administration concomitante avec de la silodosine par rapport à l'administration des antihypertenseurs avec un placebo. Une utilisation concomitante d'antihypertenseurs et de silodosine doit donc être instaurée avec précaution et les patients devront être surveillés afin de détecter tout effet indésirable.
- +Dans des études cliniques d’interactions avec le métoprolol, l’amlodipine et le lisinopril, une fréquence plus élevée d’événements orthostatiques a été constatée en cas d’administration concomitante de silodosine par rapport à l’administration des antihypertenseurs avec un placebo. Un traitement concomitant d’antihypertenseurs et de silodosine doit donc être instauré avec prudence, et les patients devront être surveillés afin de détecter d’éventuels effets indésirables.
-Urorec n'est pas indiqué chez les femmes.
-On ne dispose d'aucune donnée sur l'éventuel passage de la silodosine à partir de sperme au fœtus.
- +Urorec n’est pas indiqué chez les femmes.
- +On ne dispose d’aucune donnée sur l’éventuel passage de la silodosine à partir du sperme au fœtus.
-Aucune étude correspondante n'a été effectuée. Néanmoins, le patient doit être informé du risque de survenue de symptômes liés à l'hypotension orthostatique (p.ex. des vertiges) et la prudence est recommandée avant de conduire une voiture ou d'utiliser une machine jusqu'à ce que la réaction individuelle du patient à Urorec ait été déterminée. Cet effet est renforcé par la consommation simultanée d'alcool.
- +Aucune étude correspondante n’a été effectuée. Néanmoins, les patients doivent être informés du risque de survenue de symptômes liés à l’hypotension orthostatique (p. ex. vertiges). Ils doivent également faire preuve de prudence lors de la conduite de véhicules ainsi que de l’utilisation de machines, jusqu’à ce que leur réaction individuelle à Urorec ait été déterminée. C’est le cas, en particulier, en association avec l’alcool.
-La sécurité d'emploi d'Urorec a été évaluée dans le cadre de quatre études cliniques contrôlées par placebo en double aveugle (931 patients ayant reçu 8 mg de silodosine et 178 patients ayant reçu 4 mg de silodosine une fois par jour ainsi que 733 patients ayant reçu le placebo).
-De surcroît, on dispose des données de sécurité de 3 études au long cours ouvertes. Au total, 2617 patients ont été traités par 8 mg de silodosine une fois par jour dans des études cliniques, dont 1750 patients ont été exposés pendant au moins 6 mois et 393 patients pendant 1 an.
-Lors des études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec la silodosine ont été les troubles de l'éjaculation, en particulier l'éjaculation rétrograde (23,9%) ou l'anéjaculation (7,1%). Cet effet peut affecter temporairement la fertilité masculine, mais est réversible en quelques jours après l'arrêt du traitement (cf. «Mises en garde et précautions»).
-Les effets indésirables notés lors des études cliniques et dans le cadre de l'expérience mondiale après la mise sur le marché sont indiqués ci-après selon les classes de systèmes d'organes MedDRA et leur fréquence: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); peu fréquent (≥1/1000, <1/100); rare (≥1/10 000, < /1000); très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (essentiellement basée sur les notifications spontanées de pharmacovigilance, la fréquence exacte ne peut pas être déterminée).
- +La sécurité d’emploi d’Urorec a été étudiée dans le cadre de quatre études cliniques contrôlées par placebo et réalisées en double aveugle (931 patients ayant reçu 8 mg de silodosine et 178 patients ayant reçu 4 mg de silodosine une fois par jour ainsi que 733 patients ayant reçu le placebo).
- +De surcroît, on dispose des données de sécurité de 3 études à long terme en ouvert. Au total, 2 617 patients ont reçu 8 mg de silodosine une fois par jour dans des études cliniques, dont 1 750 patients ont été exposés pendant au moins 6 mois et 393 patients pendant 1 an.
- +Lors des études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec la silodosine ont été les troubles de l’éjaculation, en particulier l’éjaculation rétrograde (23,9 %) ou l’anéjaculation (7,1 %). Cet effet peut affecter temporairement la fertilité masculine, mais disparaît quelques jours après l’arrêt du traitement (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Les effets indésirables notés lors des études cliniques et dans le cadre de l’expérience mondiale menée après la mise sur le marché sont indiqués ci-après par classe de systèmes d’organes de la classification MedDRA et par fréquence: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1 000 à <1/100); rares (≥1/10 000 à <1/1 000); très rares (<1/10 000); fréquence inconnue (principalement basée sur des déclarations spontanées issues de la surveillance du marché, la fréquence exacte ne pouvant pas être estimée).
-Très rare: réactions d'hypersensibilité (telles que gonflements au niveau du visage, gonflement de la langue, œdème pharyngé ou laryngé).
- +Très rares: réactions d’hypersensibilité (p. ex. gonflements au niveau du visage, gonflement de la langue, œdème pharyngé ou laryngé).
-Peu fréquent: diminution de la libido.
- +Occasionnels: baisse de la libido.
-Fréquent: vertiges, céphalées.
-Rare: syncope, perte de conscience.
- +Fréquents: vertiges, céphalées.
- +Rares: syncope, perte de conscience.
-En rapport avec un traitement par silodosine, des cas de syndrome de l'iris flasque peropératoire (SIFP) ont été signalés lors d'interventions chirurgicales de la cataracte (cf. également «Mises en garde et précautions»).
-Système cardio-vasculaire
-Fréquent: hypotension orthostatique.
-Peu fréquent: tachycardie, hypotension.
-Rare: palpitations.
- +En rapport avec un traitement par silodosine, des cas de syndrome de l’iris hypotonique peropératoire (SIHP) ont été signalés lors d’interventions chirurgicales de la cataracte (voir également «Mises en garde et précautions»).
- +Affections cardiaques
- +Occasionnels: tachycardie.
- +Rares: palpitations.
- +Affections vasculaires
- +Fréquents: hypotension orthostatique.
- +Occasionnels: hypotension
-Fréquent: nez bouché.
-Peu fréquent: rhinorrhée.
- +Fréquents: nez bouché.
- +Occasionnels: rhinorrhée.
-Fréquent: diarrhée.
-Peu fréquent: sécheresse buccale, nausées.
- +Fréquents: diarrhée.
- +Occasionnels: sécheresse buccale, nausées.
-Peu fréquent: valeurs de la fonction hépatique anormales.
- +Occasionnels: valeurs de la fonction hépatique anormales.
-Peu fréquent: éruption cutanée, prurit, urticaire, exanthème médicamenteux.
-Affections des organes de reproduction et des seins
-Très fréquent: éjaculation rétrograde (23,9%), anéjaculation (7,1%).
-Fréquent: dysfonction érectile.
-Peu fréquent: autres troubles de l'éjaculation.
- +Occasionnels: éruption cutanée, prurit, urticaire, exanthème médicamenteux.
- +Affections des organes de reproduction et du sein
- +Très fréquents: éjaculation rétrograde (23,9 %), anéjaculation (7,1 %).
- +Fréquents: dysfonction érectile.
- +Occasionnels: autres troubles de l’éjaculation.
-Peu fréquent: asthénie.
- +Occasionnels: asthénie.
- +L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-La silodosine a été étudiée, chez des volontaires de sexe masculin sains, à des doses atteignant 48 mg/jour. L'effet secondaire limitateur de dose était une hypotension orthostatique. Lorsque la prise est encore récente, il est possible d'envisager des vomissements provoqués ou un lavage gastrique. Si le surdosage entraîne une hypotension, assurer une assistance cardio-vasculaire. Dans des cas fréquents, la pression artérielle et la fréquence cardiaque peuvent être de nouveau normalisées en allongeant le patient. Si ce n'est pas suffisant, des expanseurs volémiques et, le cas échéant, des vasopresseurs peuvent être mis en œuvre. En outre, il est recommandé de surveiller la fonction rénale et d'instaurer des mesures de soutien générales.
-Une dialyse n'apportera vraisemblablement pas de bénéfice pertinent, étant donné que la silodosine se lie hautement (96,6%) aux protéines.
- +La silodosine a été étudiée chez des volontaires sains de sexe masculin à des doses atteignant jusqu’à 48 mg/jour. L’effet secondaire limitant la dose a été une hypotension orthostatique. En cas de prise récente, il est possible d’envisager des vomissements forcés ou un lavage gastrique. Si le surdosage entraîne une hypotension, une assistance cardio-vasculaire doit être mise en place. La pression artérielle et la fréquence cardiaque peuvent fréquemment être de nouveau normalisées en allongeant le patient. Si ce n’est pas suffisant, un soluté de remplissage et, le cas échéant, des vasopresseurs peuvent être utilisés. En outre, il est recommandé de surveiller la fonction rénale et d’instaurer des soins de soutien généraux.
- +La silodosine étant fortement (96,6 %) liée aux protéines, la dialyse n’apporte aucun bénéfice significatif.
-Code ATC: G04CA04
-Groupe pharmacothérapeutique: agents urologiques, antagonistes des récepteurs adrénergiques alpha.
-Mécanisme d'action
-La silodosine possède une sélectivité élevée pour les récepteurs adrénergiques α1A, qui sont principalement localisés dans la prostate, la vessie, le col de la vessie, la capsule de la prostate et l'urètre prostatique. Un blocage de ces adrénorécepteurs α1A provoque un relâchement du muscle lisse de ces tissus et donc une réduction de la résistance urétrale, sans toutefois porter atteinte à la contractilité du muscle détruseur lisse. Ceci entraîne une amélioration des symptômes de stockage d'urine (irritatifs) et de vidange (obstructeurs) (troubles urinaires du bas appareil, TUBA) associés à une hypertrophie bénigne de la prostate.
-Des études in vitro ont montré une sélectivité élevée pour le récepteur α1A (rapport de liaison α1A/α1B 162/1).
-Pharmacodynamique de sécurité
-Les alpha-bloquants peuvent entraîner une diminution de la pression artérielle par réduction de la résistance périphérique. Dans les trois études pivots (cf. «Efficacité clinique»), un test orthostatique a été pratiqué après l'application de la première dose. En moyenne, sous silodosine 8 mg, une baisse de la pression artérielle systolique de 1.1 mm Hg a été observée, sous placebo de 0.1 mm Hg. La fréquence cardiaque a augmenté, sous silodosine, de 4.1 pulsations par minute en moyenne, sous placebo de 3.5 pulsations/minute.
- +Code ATC
- +G04CA04
- +Mécanisme d’action
- +La silodosine possède une sélectivité élevée pour les récepteurs adrénergiques α1A, qui sont principalement localisés dans la prostate, la vessie, le col de la vessie, la capsule prostatique et l’urètre prostatique. Un blocage de ces récepteurs adrénergiques α1A provoque un relâchement des muscles lisses de ces tissus et donc une réduction de la résistance urétrale, sans toutefois affecter la contractilité du muscle lisse détrusor. Ceci entraîne une amélioration des symptômes de stockage (irritatifs) et de vidange (obstructifs) (troubles urinaires du bas appareil, TUBA) associés à une hypertrophie bénigne de la prostate.
- +Des études in vitro ont montré une sélectivité élevée pour le récepteur α1A (ratio de liaison α1A/α1B 162/1).
- +Pharmacodynamique
- +Les alpha-bloquants peuvent entraîner une diminution de la pression artérielle par réduction de la résistance périphérique. Dans les trois études pivots (voir «Efficacité clinique»), un test orthostatique a été effectué à chaque fois après l’administration de la première dose. En moyenne, une baisse de la pression artérielle systolique de 1,1 mmHg sous silodosine 8 mg et de 0,1 mmHg sous placebo a été observée. En moyenne, la fréquence cardiaque a augmenté de 4,1 battements par minute sous silodosine et de 3,5 battements par minute sous placebo.
-L'efficacité et la sécurité de la silodosine ont été examinées lors de trois études pivots en double aveugle contrôlées contre placebo sur un total de 1900 patients au cours d'une durée de traitement de 12 semaines, dont 847 ont été traités par 8 mg de silodosine une fois par jour. Des patients présentant des symptômes moyennement sévères à sévères de HBP (International Prostate Symptom Score, IPSS, valeur initiale ≥13) ont été inclus dans ces études. Le critère d'évaluation principal était la modification du score total IPSS par rapport à la ligne de base.
-Dans les trois études, les patients sous silodosine ont présenté une amélioration significativement plus forte des symptômes de stockage d'urine (irritatifs) et de vidange (obstructeurs) de l'HBP par rapport aux patients sous placebo. Le score total IPSS s'est amélioré – selon l'étude – de 6-7 points sous silodosine, et de 3-5 sous placebo (p<0.001). Les constatations des principaux critères d'évaluation secondaires étaient cohérentes à cet égard.
-L'une des trois études pivots présentait en outre un comparateur actif (tamsulosine 0.4 mg). À cet égard, la non-infériorité de la silodosine 8 mg par rapport à la tamsulosine a été mise en évidence. Dans cette étude, un taux de réponse a également été défini comme la proportion de patients affichant une amélioration de l'IPSS d'au moins 25%. Ce taux de réponse était de 68% sous silodosine et de 65% sous tamsulosine, soit significativement plus élevé que sous placebo (53%; p<0.001).
-Dans la phase au long cours ouverte qui a suivi pour ces études contrôlées, les patients ont été traités pendant une durée maximale d'1 an par silodosine. L'efficacité de la silodosine s'est maintenue au cours de cette période.
- +L’efficacité et la sécurité d’emploi de la silodosine ont été évaluées lors de trois études pivots contrôlées par placebo et réalisées en double aveugle sur un total de 1900 patients, au cours d’une durée de traitement de 12 semaines. Sur ces 1 900 patients, 847 ont reçu 8 mg de silodosine une fois par jour. Des patients présentant des symptômes modérés à sévères de HBP (International Prostate Symptom Score, IPSS, score initial ≥ 13) ont été inclus dans ces études. Le critère d’évaluation principal était la modification du score IPSS total par rapport à la ligne de base.
- +Dans les trois études, les patients sous silodosine ont présenté une amélioration significativement plus importante des symptômes de stockage (irritatifs) et de vidange (obstructifs) de l’HBP par rapport aux patients sous placebo. Selon l’étude, le score IPSS total s’est amélioré de 6-7 points sous silodosine et de 3-5 points sous placebo (p < 0,001). Les résultats des principaux critères d’évaluation secondaires étaient cohérents à cet égard.
- +L’une des trois études pivots présentait en outre un traitement de comparaison actif (tamsulosine 0,4 mg). À cet égard, la non-infériorité de la silodosine 8 mg comparativement à la tamsulosine a été mise en évidence. Dans cette étude, le taux de réponse a également été défini comme la proportion de patients présentant une amélioration de l’IPSS d’au moins 25 %. Ce taux de réponse était significativement plus élevé sous silodosine (68 %) et sous tamsulosine (65 %) que sous placebo (53 %; p < 0,001).
- +Dans la phrase d’extension à long terme, en ouvert, de ces études contrôlées, les patients ont été traités par silodosine pendant une durée allant jusqu’à 1 an. L’efficacité de la silodosine s’est maintenue au cours de cette période.
-L'absorption de la silodosine administrée par voie orale est bonne, la résorption dans la gamme de dose thérapeutique de 4-8 mg QD étant proportionnelle à la dose. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes, à jeun, au bout d'0.5-1 heure. La biodisponibilité absolue est d'env. 32%.
-L'absorption de nourriture a entraîné une diminution de la Cmax d'environ 30% et une augmentation de la tmax d'environ 1 heure, mais n'a eu qu'une faible influence sur l'ASC.
-Chez des volontaires de sexe masculin sains (n = 16) d'un âge moyen de 55±8 ans, suite à une administration par voie orale de 8 mg une fois par jour, juste après le petit déjeuner, pendant une période de 7 jours, les paramètres pharmacocinétiques suivants ont été mesurés: Cmax 87±51 ng/mL (écart type), tmax 2,5 heures (intervalle: 1,0-3,0), ASC 433±286 ng•h/mL. La silodosine et ses métabolites ont atteint, suite à une administration de 8 mg une fois par jour, l'équilibre en 7 jours.
- +L’absorption de la silodosine administrée par voie orale est bonne et proportionnelle à la dose dans la gamme de dose thérapeutique de 4-8 mg une fois par jour. Après administration à jeun, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes au bout de 30 minutes à 1 heure. La biodisponibilité absolue est d’environ 32 %.
- +L’absorption de nourriture a entraîné une diminution de la Cmax d’environ 30 % et une augmentation du Tmax d’environ 1 heure, mais n’a eu que peu d’effet sur l’ASC.
- +Chez les volontaires sains de sexe masculin (n=16) d’un âge moyen de 55 ± 8 ans, suite à une administration par voie orale de 8 mg une fois par jour, juste après le petit-déjeuner et pendant une période de 7 jours, les paramètres pharmacocinétiques suivants ont été mesurés: Cmax 87±51 ng/mL (écart type), Tmax 2,5 heures (intervalle: 1,0-3,0), ASC 433 ± 286 ng•h/mL. La silodosine et ses métabolites ont atteint l’état stationnaire en 7 jours suite à une administration de 8 mg une fois par jour.
-La silodosine présente un volume de distribution de 49,5 l et se lie aux protéines plasmatiques à hauteur de 96%. Elle ne diffuse pas dans les cellules sanguines.
-La silodosine glucuronide se lie aux protéines plasmatiques à hauteur de 92%.
- +La silodosine présente un volume de distribution de 49,5 L et se lie aux protéines plasmatiques à hauteur de 96 %. Elle ne diffuse pas dans les cellules sanguines.
- +La silodosine glucuronide se lie aux protéines plasmatiques à hauteur de 92 %.
-La silodosine subit un métabolisme intensif par glucuronidation (UGT2B7), par l'intermédiaire de l'alcool déshydrogénase et de l'aldéhyde déshydrogénase ainsi que par oxydation (principalement CYP3A4). Sur les deux principaux métabolites dans le plasma, le conjugué glucuronide de la silodosine (KMD-3213G) a in vitro environ 1/8e de l'activité pharmacologique de la substance mère, tandis que le dérivé d'acide carboxylique (KMD-3293) ne présente pas d'activité pharmacologique. Le conjugué glucuronide de la silodosine possède une demi-vie d'au moins 24 heures et atteint des concentrations plasmatiques environ quatre fois supérieures à celles de la silodosine. Les concentrations plasmatiques et la demi-vie du dérivé d'acide carboxylique sont semblables à la substance mère.
-Elimination
-Après administration orale de silodosine marquée au 14C, environ 33,5% de la radioactivité ont été retrouvés au bout de 7 jours dans les urines et 54,9% dans les selles. La clairance de la silodosine a été d'environ 10 L/h. La silodosine est éliminée principalement sous forme de métabolites; les quantités de médicament inchangé retrouvées dans les urines sont très faibles. Les demi-vies terminales de la substance mère et de son conjugué glucuronide sont respectivement de 13 heures et >24 heures environ.
-Groupes de patients particuliers
- +La silodosine subit un métabolisme intensif par glucuronidation (UGT2B7), par l’intermédiaire de l’alcool déshydrogénase et de l’aldéhyde déshydrogénase ainsi que par oxydation (principalement par le CYP3A4). Sur les deux principaux métabolites dans le plasma, le conjugué glucuronide de la silodosine (KMD-3213G) possède environ 1/8 de l’activité pharmacologique de la substance mère in vitro, tandis que le dérivé de l’acide carboxylique (KMD-3293) ne possède pas d’activité pharmacologique significative. Le conjugué glucuronide de la silodosine possède une demi-vie d’au moins 24 heures et atteint des concentrations plasmatiques environ quatre fois supérieures à celles de la silodosine. Les concentrations plasmatiques et la demi-vie du dérivé de l’acide carboxylique sont semblables à celles de la substance mère.
- +Élimination
- +Sept jours après l’administration orale de silodosine marquée au 14C, environ 33,5 % de la radioactivité a été retrouvée dans les urines et 54,9 % dans les selles. La clairance de la silodosine a été d’environ 10 L/h. La silodosine est éliminée principalement sous forme de métabolites; seules des concentrations très faibles de la substance sous forme inchangée sont retrouvées dans les urines. Les demi-vies terminales de la substance mère et de son conjugué glucuronide sont respectivement de 13 heures et > 24 heures environ.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Lors d’une étude en administration unique, les propriétés pharmacocinétiques de la silodosine n’ont pas été modifiées chez neuf patients présentant une insuffisance hépatique modérée (scores de Child-Pugh de 7 à 9) par rapport aux neuf volontaires sains. Les résultats de cette étude doivent être interprétés avec prudence, étant donné que les patients présentaient des valeurs biochimiques normales, suggérant que la fonction métabolique était normale, et que leur insuffisance hépatique a uniquement été classée comme modérée du fait d’une ascite et d’une encéphalopathie hépatique.
- +La pharmacocinétique de la silodosine n’a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
- +Troubles de la fonction rénale
- +Lors d’une étude en administration unique, l’exposition à la silodosine non liée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (n=8) et modérée (n=8) a entraîné, en moyenne, une augmentation de la Cmax d’un facteur de 1,6 et de l’ASC d’un facteur de 1,7 par rapport aux patients dont la fonction rénale était normale (n=8). Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (n=5), l’augmentation de la Cmax a été d’un facteur de 2,2 et celle de l’ASC de 3,7. L’exposition aux principaux métabolites, la silodosine glucuronide et le KMD-3293, a également augmenté.
-L'exposition à la silodosine et à ses principaux métabolites ne varie pas de façon significative avec l'âge, même chez les patients âgés de plus de 75 ans.
- +L’exposition à la silodosine et à ses principaux métabolites ne varie pas avec l’âge, même chez les patients âgés de plus de 75 ans.
-La pharmacocinétique de la silodosine n'a pas été évaluée chez les patients âgés de moins de 18 ans.
-Insuffisance hépatique
-Lors d'une étude en administration unique, les propriétés pharmacocinétiques de la silodosine n'ont pas été modifiées chez neuf patients atteints d'insuffisance hépatique modérée (scores de Child-Pugh de 7 à 9), comparé aux neuf volontaires sains. Les résultats de cette étude doivent être interprétés avec prudence, étant donné que les patients recrutés présentaient des valeurs biochimiques normales, suggérant que la fonction métabolique était normale, alors que du fait d'une ascite et de l'encéphalopathie hépatique, ils étaient classés comme atteints d'insuffisance hépatique modérée.
-La pharmacocinétique de la silodosine chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère n'a pas été étudiée.
-Insuffisance rénale
-Lors d'une étude en administration unique, l'exposition à la silodosine non liée chez des patients atteints d'insuffisance rénale légère (n = 8) et modérée (n = 8) a entraîné, en moyenne, une augmentation de la Cmax d'un facteur 1,6 et de l'ASC d'un facteur 1,7 comparé aux patients dont la fonction rénale était normale (n = 8). Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (n = 5), l'augmentation de l'exposition a été d'un facteur 2,2 pour la Cmax et 3,7 pour l'ASC. L'exposition aux principaux métabolites, la silodosine glucuronide et le KMD-3293, a également été augmentée.
- +La pharmacocinétique de la silodosine n’a pas été étudiée chez les patients âgés de moins de 18 ans.
-Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité ainsi que de potentiel cancérogène, mutagène et tératogène n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Les effets chez l'animal (affectant la glande thyroïde chez les rongeurs) n'ont été observés qu'à des niveaux d'exposition jugés suffisamment supérieurs à l'exposition maximale chez l'homme pour indiquer leur peu de pertinence au plan clinique.
-Chez les rats mâles, une baisse de la fertilité a été observée à partir d'expositions correspondant à environ deux fois l'exposition obtenue à la dose maximale recommandée chez l'homme. L'effet constaté a été réversible.
-Au cours d'une étude portant sur la fertilité menée sur des rats mâles, la viabilité des spermatozoïdes et leur nombre total ont été nettement moins élevés à une dose de 600 mg/kg/jour (environ 65 fois la dose maximale recommandée chez l'homme). L'examen histopathologique des animaux stériles a mis en évidence des modifications au niveau des testicules et des épididymes à une dose de 200 mg/kg/jour (environ 30 fois la dose maximale recommandée chez l'homme).
- +Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité ainsi que de potentiel cancérogène, mutagène et tératogène n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Des effets ont été observés chez l’animal (affectant la glande thyroïde chez les rongeurs) uniquement à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l’exposition maximale chez l’homme, et ont peu de signification clinique.
- +Chez les rats mâles, une baisse de la fertilité a été observée à partir d’expositions correspondant à environ deux fois l’exposition obtenue à la dose maximale recommandée chez l’homme. L’effet constaté a été réversible.
- +Au cours d’une étude portant sur la fertilité, menée sur des rats mâles, la viabilité et le nombre total des spermatozoïdes ont été nettement moins élevés à une dose de 600 mg/kg/jour (environ 65 fois la dose maximale recommandée chez l’homme). L’examen histopathologique des animaux stériles a mis en évidence des modifications au niveau des testicules et des épididymes à une dose de 200 mg/kg/jour (environ 30 fois la dose maximale recommandée chez l’homme).
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Remarques concernant le stockage
-À conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité, à une température ne dépassant pas 30° C et hors de portée des enfants.
- +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité. Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver hors de portée des enfants.
-65513 (Swissmedic).
- +65513 (Swissmedic)
-Urorec 4 mg: emballages de 10, 30 et 100 gélules. B
-Urorec 8 mg: emballages de 10, 30 et 100 gélules. B
- +Urorec 4 mg: boîtes de 10, 30 et 100 gélules. B
- +Urorec 8 mg: boîtes de 10, 30 et 100 gélules. B
-Recordati AG, 6340 Baar.
- +Recordati AG, 6340 Baar
-Août 2015.
- +Janvier 2021
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