62 Changements de l'information professionelle Esomeprazol Axapharm 20 mg |
-Principe actif
- +Principes actifs
-oxyde de fer (rouge) (E172), oxyde de fer (jaune) (E172)
- +oxyde de fer (rouge) (E172)
- +oxyde de fer (jaune) (E172)
- +Posologie usuelle
- +
-Dans les cas où une œsophagite peut être exclue, la posologie est de 20 mg, 1× par jour. Si les symptômes persistent après 4 semaines de traitement, d’autres examens sont indiqués. Après la disparition des symptômes, de nouveaux troubles chez les patients qui ne prennent pas d’AINS peuvent être traités par l'administration de 20 mg, 1× par jour, si nécessaire (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
- +Dans les cas où une œsophagite peut être exclue, la posologie est de 20 mg, 1× par jour. Si les symptômes persistent après 4 semaines de traitement, d’autres examens sont indiqués. Après la disparition des symptômes, de nouveaux troubles chez les patients qui ne prennent pas d’AINS peuvent être traités par l’administration de 20 mg, 1× par jour, si nécessaire (voir aussi «Mises en garde et précautions»).
-Traitement de 7 jours par la prise biquotidienne de 20 mg de Ésoméprazole Axapharm, 1 g d'amoxicilline et 500 mg de clarithromycine.
- +Traitement de 7 jours par la prise biquotidienne de 20 mg de Ésoméprazole Axapharm, 1 g d’amoxicilline et 500 mg de clarithromycine.
- +Enfants et adolescents
- +
-Prise du médicament
- +Mode d’administration
-Hypersensibilité connue à l'ésoméprazole, aux benzimidazoles substitués ou à un excipient selon la composition des comprimés gastro-résistants.
- +Hypersensibilité connue à l’ésoméprazole, aux benzimidazoles substitués ou aux autres constituants des comprimés gastro-résistants.
-Les patients atteints de la rare intolérance héréditaire au galactose/fructose, une malabsorption du glucose et du galactose ou une insuffisance en sucraseisomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
-Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé gastro-résistants, c.-à-d. il est presque «sans sodium».
-Les patients qui présentent des troubles héréditaires rares tels qu’intolérance au fructose, malabsorption du glucose/galactose ou insuffisance en saccharase/isomaltase ne doivent pas prendre Ésoméprazole Axapharm.
-La diminution de l’acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l’estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l’acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
- +La diminution de l’acidité dans l’estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l’estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l’acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
-Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d’ne utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d’autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
- +Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d’une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d’autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
-Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’ésoméprazole. Des manifestations sérieuses d’hypomagnésémie telles qu’états d’épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l’administration de magnésium et l’arrêt de la prise de l’IPP, l’hypomagnésémie s’est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d’autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (par ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l'IPP.
- +Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l’ésoméprazole. Des manifestations sérieuses d’hypomagnésémie telles qu’états d’épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l’administration de magnésium et l’arrêt de la prise de l’IPP, l’hypomagnésémie s’est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d’autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (par ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l’IPP.
-Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très peu fréquents de Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d’arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d’arrêter Ésoméprazole Axapharm. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
- +Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très peu fréquents de Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d’arrêter Ésoméprazole Axapharm. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
- +Excipients revêtant un intérêt particulier
- +Sodium
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé gastroréstistant, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».
- +Sucrose
- +Les patients atteints de la rare intolérance héréditaire au galactose/fructose, une malabsorption du glucose et du galactose ou une insuffisance en sucraseisomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
- +
-Effets de l’ésoméprazole sur la pharmacocinétique d’autres substances
- +Effets de l’ésoméprazole sur d’autres substances
-Tout comme l’ésoméprazole, l’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l’administration de 40 mg d’oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et l’AUC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d’un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
- +Tout comme l’ésoméprazole, l’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Dans une étude croisée, l’administration de 40 mg d’oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et de l’AUC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d’un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
-Des interactions entre l’oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l’oméprazole peut éventuellement modifier l’absorption du médicament antirétroviral. D’autres mécanismes d’interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l’atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d’une administration concomitante d'oméprazole. Par conséquent, une telle association n’est pas recommandée. L’administration d’oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l’atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l’exposition à l’atazanavir (réduction de l’AUC, de la Cmax et de la Cmin d’environ 75%). L’augmentation de la dose d’atazanavir à 400 mg n’a pas compensé l’influence de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d’autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d’une administration concomitante d'oméprazole. Sachant que l'oméprazole et l'ésoméprazole ont des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques similaires, une administration d'ésoméprazole en association avec un traitement aux agents antirétroviraux tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée.
-On a pu démontrer que l'ésoméprazole ne possède pas d'effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de l'amoxicilline ou de la quinidine.
-Dans des études de courte durée portant sur l'administration simultanée d'ésoméprazole et de naproxène, aucune interaction pharmacocinétique cliniquement pertinente n'a pu être mise en évidence.
-Les études auprès de volontaires sains ont révélé une interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique entre le clopidogrel et l'ésoméprazole. Dans une de ces études, le clopidogrel a été administré à une dose initiale de 300 mg, puis à une dose d'entretien de 75 mg par jour en association avec 40 mg d'ésoméprazole par jour. Les concentrations plasmatiques du métabolite actif du clopidogrel ont baissé en moyenne de 40% d'après les tests effectués les jours 5, 14 et 29 de l'étude. L'inhibition maximale de l'agrégation plaquettaire après stimulation par ADP a baissé de 14% en moyenne. L'interaction ne peut pas être évitée par un écart temporel entre l'administration du clopidogrel et l'administration de l'ésoméprazole. Des données contradictoires concernant la pertinence clinique de cette interaction PC/PD en termes de complications cardio-vasculaires sévères ont été rapportées par des études observationnelles et des études cliniques. Dans ces conditions, il est recommandé d'éviter une administration concomitante de clopidogrel et d'ésoméprazole.
-Effets d'autres substances sur la pharmacocinétique de l'ésoméprazole
-L'ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L'administration concomitante d'ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2 fois par jour), a eu pour conséquence de doubler l'AUC de l'ésoméprazole. L'administration concomitante d'ésoméprazole et d'un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l'AUC de l'ésoméprazole. Toutefois, une adaptation posologique de l'ésoméprazole lors d'une posologie usuelle n'est nécessaire dans aucun de ces deux cas. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent réduire le taux sérique d'ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l'ésoméprazole.
-Grossesse, allaitement
- +Des interactions entre l’oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l’oméprazole peut éventuellement modifier l’absorption du médicament antirétroviral. D’autres mécanismes d’interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l’atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d’une administration concomitante d’oméprazole. Par conséquent, une telle association n’est pas recommandée. L’administration d’oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l’atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l’exposition à l’atazanavir (réduction de l’AUC, de la Cmax et de la Cmin d’environ 75%). L’augmentation de la dose d’atazanavir à 400 mg n’a pas compensé l’influence de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d’autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d’une administration concomitante d’oméprazole. Sachant que l’oméprazole et l’ésoméprazole ont des effets pharmacodynamiques et des propriétés pharmacocinétiques similaires, une administration d’ésoméprazole en association avec un traitement aux agents antirétroviraux tels que l’atazanavir ou le nelfinavir n’est pas recommandée.
- +On a pu démontrer que l’ésoméprazole ne possède pas d’effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de l’amoxicilline ou de la quinidine.
- +Dans des études de courte durée portant sur l’administration simultanée d’ésoméprazole et de naproxène, aucune interaction pharmacocinétique cliniquement pertinente n’a pu être mise en évidence.
- +Les études auprès de volontaires sains ont révélé une interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique entre le clopidogrel et l’ésoméprazole. Dans une de ces études, le clopidogrel a été administré à une dose initiale de 300 mg, puis à une dose d’entretien de 75 mg par jour en association avec 40 mg d’ésoméprazole par jour. Les concentrations plasmatiques du métabolite actif du clopidogrel ont baissé en moyenne de 40% d’après les tests effectués les jours 5, 14 et 29 de l’étude. L’inhibition maximale de l’agrégation plaquettaire après stimulation par ADP a baissé de 14% en moyenne. L’interaction ne peut pas être évitée par un écart temporel entre l’administration du clopidogrel et l’administration de l’ésoméprazole. Des données contradictoires concernant la pertinence clinique de cette interaction PC/PD en termes de complications cardio-vasculaires sévères ont été rapportées par des études observationnelles et des études cliniques. Dans ces conditions, il est recommandé d’éviter une administration concomitante de clopidogrel et d’ésoméprazole.
- +Effets d’autres substances sur l’ésoméprazole
- +L’ésoméprazole est métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4. L’administration concomitante d’ésoméprazole et de clarithromycine, un inhibiteur du CYP3A4 (500 mg 2× par jour), a eu pour conséquence de doubler l’AUC de l’ésoméprazole. L’administration concomitante d’ésoméprazole et d’un inhibiteur combiné du CYP2C19 et du CYP3A4 comme par ex. le voriconazole peut provoquer plus que le doublement de la Cmax et de l’AUC de l’ésoméprazole. Toutefois, une adaptation posologique de l’ésoméprazole lors d’une posologie usuelle n’est nécessaire dans aucun de ces deux cas. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis (Hypericum perforatum)) peuvent réduire le taux sérique d’ésoméprazole en augmentant le métabolisme de l’ésoméprazole.
- +Grossesse, Allaitement
-Il faut être prudent lors de l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse.
-Des études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque fœtal mais on ne dispose pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte. Les risques potentiels pour l'homme ne sont pas connus.
- +Des études de reproduction chez l’animal n’ont pas démontré de risque fœtal mais on ne dispose pas d’étude contrôlée chez la femme enceinte.
- +Les risques potentiels pour l’homme ne sont pas connus.
- +La prudence est de mise en cas d’emploi pendant la grossesse.
- +
-On ignore si l'ésoméprazole passe dans le lait maternel. Aucune étude n'a été menée chez des mères qui allaitent. Ésoméprazole Axapharm ne doit donc pas être utilisé pendant l'allaitement.
- +On ignore si l’ésoméprazole passe dans le lait maternel. Aucune étude n’a été menée chez des mères qui allaitent. Ésoméprazole Axapharm ne doit donc pas être utilisé pendant l’allaitement.
-Ésoméprazole Axapharm n'a pas d'effet sur l'aptitude à la conduite automobile ou à l'utilisation de machines.
- +Ésoméprazole Axapharm n’a pas d’effet sur l’aptitude à la conduite automobile ou à l’utilisation de machines.
-Les effets indésirables suivants ont été observés ou suspectés au cours des études cliniques portant sur l'ésoméprazole et/ou depuis sa mise sur le marché. Aucun d'entre eux n'était dépendant de la dose.
- +Les effets indésirables suivants ont été observés ou suspectés au cours des études cliniques portant sur l’ésoméprazole et/ou depuis sa mise sur le marché. Aucun d’entre eux n’était dépendant de la dose.
-Fréquent (≥1/100, <1/10).
-Occasionnel (≥1/1000, <1/100).
-Rare (≥1/10'000, <1/1000).
-Très rare (<1/10'000).
- +«Fréquent» (≥1/100, <1/10),
- +«Occasionnel» (≥1/1000, <1/100),
- +«Rare» (≥1/10'000, <1/1000),
- +«Très rare» (<1/10'000).
-Rare: Réactions d'hypersensibilité (par ex. œdème angioneurotique, réaction anaphylactique/choc).
- +Rare: Réactions d’hypersensibilité (par ex. œdème angioneurotique, réaction anaphylactique/choc).
-Affections hépato-biliaires
- +Affections hépatobiliaires
-Signes et Symptômes
-Traitement
-On n'a relevé aucun incident après l'administration de doses uniques de 80 mg d'ésoméprazole.
-On ne connaît pas d'antidote spécifique.
-La majeure partie de l'ésoméprazole est liée aux protéines; l'ésoméprazole n'est donc pas rapidement dialysable.
- +On n’a relevé aucun incident après l’administration de doses uniques de 80 mg d’ésoméprazole.
- +On ne connaît pas d’antidote spécifique.
- +La majeure partie de l’ésoméprazole est liée aux protéines; l’ésoméprazole n’est donc pas rapidement dialysable.
-Pharmacodynamie
-L'ésoméprazole est l'énantiomère S du racémate oméprazole. L'ésoméprazole diminue la sécrétion gastrique d'acide par un mécanisme d'action spécifique et ciblé. L'ésoméprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.
-Site et mécanisme d’action
-L'ésoméprazole est une base faible; il est concentré dans le milieu fortement acide des canalicules sécrétoires de la cellule pariétale où il est converti en sa forme active. Au niveau de la cellule pariétale, l'ésoméprazole provoque un blocage de l'enzyme H+/K+-ATPase, la pompe à protons; il inhibe ainsi très efficacement la sécrétion acide basale comme la sécrétion produite par un stimulus.
- +L’ésoméprazole est une base faible; il est concentré dans le milieu fortement acide des canalicules sécrétoires de la cellule pariétale où il est converti en sa forme active. Au niveau de la cellule pariétale, l’ésoméprazole provoque un blocage de l’enzyme H+/K+-ATPase, la pompe à protons; il inhibe ainsi très efficacement la sécrétion acide basale comme la sécrétion produite par un stimulus.
-L'effet apparaît dans un délai d'une heure après l'administration orale de 20 ou 40 mg d'ésoméprazole. En cas de prise répétée de 20 mg d'ésoméprazole, 1× par jour, durant 5 jours, la valeur maximale moyenne de la sécrétion d'acide après une stimulation par la pentagastrine est réduite de 90% (mesure effectuée le 5ème jour, environ 6 à 7 h après la prise de la substance).
-Après une administration orale de 20 ou 40 mg d'ésoméprazole durant 5 jours, il a été possible de maintenir un pH intragastrique supérieur à 4 pendant en moyenne 13 ou 17 heures; chez des patients souffrant d'un reflux gastro-œsophagien symptomatique (RGO), cet effet a persisté pendant plus de 24 heures.
-La proportion des patients dont le pH intragastrique a dépassé 4 pendant au moins 8, 12 ou 16 heures était de 76%, 54% et 24% après une prise de 20 mg d'ésoméprazole et de 97%, 92% et 56% avec 40 mg d'ésoméprazole.
-Si l'on utilise la surface sous la courbe (AUC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, il est possible d'établir un rapport entre l'inhibition de l'acidité et l'AUC.
-Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec contrôle par placebo, 764 patients souffrant d'un ulcère gastro-duodénal hémorragique confirmé par endoscopie ont été assignés par randomisation à un traitement par ésoméprazole i.v. (n=375) ou à un traitement par placebo (n=389). Après hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit 80 mg d'ésoméprazole, soit un placebo sous forme de perfusion i.v. de 30 minutes, puis d'une perfusion constante de 8 mg/h pendant 72 heures au total. Après ces premières 72 heures, tous les patients ont reçu pendant 27 jours ésoméprazole 40 mg par voie orale pour inhiber l'acidité gastrique. Dans le groupe traité par ésoméprazole i.v., une nouvelle hémorragie au cours des 3 premiers jours s'est produite chez 5.9% des patients, par rapport à 10.3% dans le groupe sous placebo (p=0.0256). Une nouvelle hémorragie au cours des 7 premiers jours a été observée chez 7.2% des patients ayant reçu ésoméprazole i.v., par rapport à 12.9% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0096). Une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours a été observée chez 7.7% des patients ayant reçu ésoméprazole i.v., par rapport à 13.6% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0092). Aucune hémorragie ne s'est produite dans la troisième ou la quatrième semaine de l'étude.
- +L’effet apparaît dans un délai d’une heure après l’administration orale de 20 ou 40 mg d’ésoméprazole. En cas de prise répétée de 20 mg d’ésoméprazole, 1× par jour, durant 5 jours, la valeur maximale moyenne de la sécrétion d’acide après une stimulation par la pentagastrine est réduite de 90% (mesure effectuée le 5ème jour, environ 6 à 7 h après la prise de la substance).
- +Après une administration orale de 20 ou 40 mg d’ésoméprazole durant 5 jours, il a été possible de maintenir un pH intragastrique supérieur à 4 pendant en moyenne 13 ou 17 heures; chez des patients souffrant d’un reflux gastro-œsophagien symptomatique (RGO), cet effet a persisté pendant plus de 24 heures.
- +La proportion des patients dont le pH intragastrique a dépassé 4 pendant au moins 8, 12 ou 16 heures était de 76%, 54% et 24% après une prise de 20 mg d’ésoméprazole et de 97%, 92% et 56% avec 40 mg d’ésoméprazole.
- +Si l’on utilise la surface sous la courbe (AUC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, il est possible d’établir un rapport entre l’inhibition de l’acidité et l’AUC.
- +Dans une étude clinique randomisée, en double aveugle, avec contrôle par placebo, 764 patients souffrant d’un ulcère gastro-duodénal hémorragique confirmé par endoscopie ont été assignés par randomisation à un traitement par ésoméprazole i.v. (n=375) ou à un traitement par placebo (n=389). Après hémostase endoscopique, les patients ont reçu soit 80 mg d’ésoméprazole, soit un placebo sous forme de perfusion i.v. de 30 minutes, puis d’une perfusion constante de 8 mg/h pendant 72 heures au total. Après ces premières 72 heures, tous les patients ont reçu pendant 27 jours ésoméprazole 40 mg par voie orale pour inhiber l’acidité gastrique. Dans le groupe traité par ésoméprazole i.v., une nouvelle hémorragie au cours des 3 premiers jours s’est produite chez 5.9% des patients, par rapport à 10.3% dans le groupe sous placebo (p=0.0256). Une nouvelle hémorragie au cours des 7 premiers jours a été observée chez 7.2% des patients ayant reçu ésoméprazole i.v., par rapport à 12.9% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0096). Une nouvelle hémorragie au cours des 30 premiers jours a été observée chez 7.7% des patients ayant reçu ésoméprazole i.v., par rapport à 13.6% des patients ayant reçu le placebo (p=0.0092). Aucune hémorragie ne s’est produite dans la troisième ou la quatrième semaine de l’étude.
-Une dose quotidienne de 40 mg d'ésoméprazole a permis d'obtenir une guérison de l'œsophagite de reflux en 4 semaines chez environ 78% des patients, et en 8 semaines chez environ 93% des patients. Un traitement d'une semaine par 20 mg d'ésoméprazole, 2× par jour, combiné avec des antibiotiques appropriés, a permis l'éradication d'Helicobacter pylori chez environ 90% des patients.
-Après une semaine de traitement d'éradication, il n'est pas nécessaire d'enchaîner une monothérapie à base d'inhibiteurs de l'acidité pour parvenir à une guérison effective de l'ulcère et à la disparition des symptômes.
- +Une dose quotidienne de 40 mg d’ésoméprazole a permis d’obtenir une guérison de l’œsophagite de reflux en 4 semaines chez environ 78% des patients, et en 8 semaines chez environ 93% des patients. Un traitement d’une semaine par 20 mg d’ésoméprazole, 2× par jour, combiné avec des antibiotiques appropriés, a permis l’éradication d’Helicobacter pylori chez environ 90% des patients.
- +Après une semaine de traitement d’éradication, il n’est pas nécessaire d’enchaîner une monothérapie à base d’inhibiteurs de l’acidité pour parvenir à une guérison effective de l’ulcère et à la disparition des symptômes.
-On a constaté aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, pendant un traitement prolongé par l'ésoméprazole, une augmentation du nombre de cellules ECL (cellules entérochromaffine-like), ce qui peut s'expliquer par l'augmentation du taux sérique de gastrine. Chez plus de 1000 patients traités par ésoméprazole (10, 20 ou 40 mg par jour) pendant 6 à 12 mois, la prévalence de l'hyperplasie des cellules ECL a augmenté en fonction de la dose et de la durée du traitement. Dans aucun cas il n'est apparu de tumeur carcinoïde à cellules ECL, de dysplasie des cellules ECL ou de cancer de la muqueuse gastrique.
-La diminution de l'acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l'estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l'acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
-L'efficacité d’ésoméprazole pour le traitement curatif des ulcères gastriques a fait l'objet de deux études multicentriques, menées en double insu comparativement à un médicament actif sur un effectif de 846 patients âgés de 18 à 88 ans (âge médian: 59.5 ans). 262 patients ont reçu 40 mg d’ésoméprazole une fois par jour, 276 patients 20 mg d’ésoméprazole 1× par jour et 271 patients 150 mg de ranitidine 2× par jour. Tous les patients avaient pris des AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2) pendant au moins quatre semaines avant la randomisation et ont poursuivi ce traitement pendant toute la durée de l'étude. Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori et présentaient un ulcère gastrique confirmé par l'endoscopie dont le diamètre allait jusqu'à 25 mm. Au bout de 4 et 8 semaines, les taux de guérison des ulcères gastriques ont été plus élevés dans le groupe traité par 40 mg d’ésoméprazole et le groupe traité par 20 mg d’ésoméprazole que dans le groupe ranitidine. Sous traitement par ésoméprazole 40 mg, le taux de guérison au bout de 4 semaines de traitement était de 78% (p=0.036, les valeurs de p indiquées s'appliquent à la comparaison avec la ranitidine) dans la première étude et de 71% (p=0.009) dans la deuxième étude; au bout de 8 semaines, les taux de guérison étaient de 92% (p<0.001) dans la première étude et de 86% (p=0.047) dans la deuxième étude.
-L'efficacité d’ésoméprazole pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux a été évaluée dans deux études multicentriques menées en double versus un placebo, sur un effectif de 1429 patients. 480 patients ont reçu 40 mg d’ésoméprazole 1× par jour, 476 patients 20 mg d’ésoméprazole 1× par jour et 473 un placebo. Pendant toute la durée de l'étude, tous les patients ont pris des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2). Ces patients n'étaient pas infectés par Helicobacter pylori mais il s'agissait de patients à risque (c'est-à-dire qu'ils avaient présenté un ulcère gastrique ou duodénal authentifié au cours des 5 années précédentes et/ou avaient au moins 60 ans). Pendant les 6 mois de traitement, la proportion cumulée de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été plus élevée chez les patients traités par ésoméprazole que dans le groupe placebo. Dans la première étude, le pourcentage cumulé observé de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été de 95.9% dans le groupe traité par 40 mg d’ésoméprazole (p=0.0074 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe traité par 20 mg d’ésoméprazole, ce pourcentage a été de 95.3% (p=0.0180 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe placebo, il était de 89.2%. Dans la deuxième étude, ce pourcentage était de 95.9% pour les patients traités par 40 mg d’ésoméprazole (p<0.001 versus placebo; test des rangs logarithmiques), de 95.5% pour les patients traités par 20 mg d’ésoméprazole (p=0.0001; versus placebo; test des rangs logarithmiques) et de 82.8% dans le groupe placebo. Il n'existe pas d'études cliniques qui aient permis d'évaluer l'effet prophylactique pendant plus de 6 mois.
-Effets chez certains groupes de patients
-La sécurité et les résultats cliniques sous ésoméprazole ont été examinés chez les enfants de 1 à 11 ans dans une étude multicentrique, non contrôlée, en double aveugle, réalisée auprès de n=109 patients souffrant d'une œsophagite de reflux endoscopiquement ou histologiquement objectivée (avec ou sans érosions/ulcérations), dont 53 enfants avec une œsophagite érosive de reflux. Les patients ont été stratifiés en deux groupes selon leur poids corporel. Les enfants avec un poids corporel (PC) <20 kg (âge moyen de 2.3 ans) ont reçu 5 ou 10 mg d'ésoméprazole par jour, les enfants avec un PC ≥20 kg (âge moyen de 8.4 ans) 10 ou 20 mg. Les enfants ont reçu en moyenne une dose d'ésoméprazole de 0.3 à 0.7 mg/kg. À la fin de la phase de traitement de 8 semaines, le succès thérapeutique a pu être contrôlé par endoscopie chez 45 des 53 patients atteints d'une œsophagite érosive de reflux (22 enfants <20 kg, 23 enfants ≥20 kg). Une amélioration était définie comme atténuation de l'œsophagite d'au moins un niveau selon la classification de Los Angeles. Les érosions étaient complètement guéries chez 40 patients et une amélioration conformément à la définition ci-dessus a été constatée chez 2 patients supplémentaires. Ainsi, 93% au total des patients contrôlés endoscopiquement ont atteint une amélioration. Les effets indésirables ont correspondu à ceux des adultes.
- +On a constaté aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte, pendant un traitement prolongé par l’ésoméprazole, une augmentation du nombre de cellules ECL (cellules entérochromaffine-like), ce qui peut s’expliquer par l’augmentation du taux sérique de gastrine. Chez plus de 1000 patients traités par ésoméprazole (10, 20 ou 40 mg par jour) pendant 6 à 12 mois, la prévalence de l’hyperplasie des cellules ECL a augmenté en fonction de la dose et de la durée du traitement. Dans aucun cas il n’est apparu de tumeur carcinoïde à cellules ECL, de dysplasie des cellules ECL ou de cancer de la muqueuse gastrique.
- +La diminution de l’acidité dans l’estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l’estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l’acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
- +L’efficacité d’ésoméprazole pour le traitement curatif des ulcères gastriques a fait l’objet de deux études multicentriques, menées en double insu comparativement à un médicament actif sur un effectif de 846 patients âgés de 18 à 88 ans (âge médian: 59.5 ans). 262 patients ont reçu 40 mg d’ésoméprazole une fois par jour, 276 patients 20 mg d’ésoméprazole 1× par jour et 271 patients 150 mg de ranitidine 2× par jour. Tous les patients avaient pris des AINS (y compris AINS sélectifs de la COX-2) pendant au moins quatre semaines avant la randomisation et ont poursuivi ce traitement pendant toute la durée de l’étude. Ces patients n’étaient pas infectés par Helicobacter pylori et présentaient un ulcère gastrique confirmé par l’endoscopie dont le diamètre allait jusqu’à 25 mm. Au bout de 4 et 8 semaines, les taux de guérison des ulcères gastriques ont été plus élevés dans le groupe traité par 40 mg d’ésoméprazole et le groupe traité par 20 mg d’ésoméprazole que dans le groupe ranitidine. Sous traitement par ésoméprazole 40 mg, le taux de guérison au bout de 4 semaines de traitement était de 78% (p=0.036, les valeurs de p indiquées s’appliquent à la comparaison avec la ranitidine) dans la première étude et de 71% (p=0.009) dans la deuxième étude; au bout de 8 semaines, les taux de guérison étaient de 92% (p<0.001) dans la première étude et de 86% (p=0.047) dans la deuxième étude.
- +L’efficacité d’ésoméprazole pour la prévention des ulcères gastriques et duodénaux a été évaluée dans deux études multicentriques menées en double versus un placebo, sur un effectif de 1429 patients. 480 patients ont reçu 40 mg d’ésoméprazole 1× par jour, 476 patients 20 mg d’ésoméprazole 1× par jour et 473 un placebo. Pendant toute la durée de l’étude, tous les patients ont pris des AINS (y compris des AINS sélectifs de la COX-2). Ces patients n’étaient pas infectés par Helicobacter pylori mais il s’agissait de patients à risque (c’est-à-dire qu’ils avaient présenté un ulcère gastrique ou duodénal authentifié au cours des 5 années précédentes et/ou avaient au moins 60 ans). Pendant les 6 mois de traitement, la proportion cumulée de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été plus élevée chez les patients traités par ésoméprazole que dans le groupe placebo. Dans la première étude, le pourcentage cumulé observé de patients sans ulcère gastrique ou duodénal a été de 95.9% dans le groupe traité par 40 mg d’ésoméprazole (p=0.0074 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe traité par 20 mg d’ésoméprazole, ce pourcentage a été de 95.3% (p=0.0180 versus placebo; test des rangs logarithmiques); dans le groupe placebo, il était de 89.2%. Dans la deuxième étude, ce pourcentage était de 95.9% pour les patients traités par 40 mg d’ésoméprazole (p<0.001 versus placebo; test des rangs logarithmiques), de 95.5% pour les patients traités par 20 mg d’ésoméprazole (p=0.0001; versus placebo; test des rangs logarithmiques) et de 82.8% dans le groupe placebo. Il n’existe pas d’études cliniques qui aient permis d’évaluer l’effet prophylactique pendant plus de 6 mois.
- +Pharmacodynamie
- +L’ésoméprazole est l’énantiomère S du racémate oméprazole. L’ésoméprazole diminue la sécrétion gastrique d’acide par un mécanisme d’action spécifique et ciblé. L’ésoméprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons de la cellule pariétale.
- +Efficacité clinique
- +Voir aussi «Mécanisme d’action».
- +Sécurité et efficacité en pédiatrie
- +La sécurité et les résultats cliniques sous ésoméprazole ont été examinés chez les enfants de 1 à 11 ans dans une étude multicentrique, non contrôlée, en double aveugle, réalisée auprès de n=109 patients souffrant d’une œsophagite de reflux endoscopiquement ou histologiquement objectivée (avec ou sans érosions/ulcérations), dont 53 enfants avec une œsophagite érosive de reflux. Les patients ont été stratifiés en deux groupes selon leur poids corporel. Les enfants avec un poids corporel (PC) <20 kg (âge moyen de 2.3 ans) ont reçu 5 ou 10 mg d’ésoméprazole par jour, les enfants avec un PC ≥20 kg (âge moyen de 8.4 ans) 10 ou 20 mg. Les enfants ont reçu en moyenne une dose d’ésoméprazole de 0.3 à 0.7 mg/kg. À la fin de la phase de traitement de 8 semaines, le succès thérapeutique a pu être contrôlé par endoscopie chez 45 des 53 patients atteints d’une œsophagite érosive de reflux (22 enfants <20 kg, 23 enfants ≥20 kg). Une amélioration était définie comme atténuation de l’œsophagite d’au moins un niveau selon la classification de Los Angeles. Les érosions étaient complètement guéries chez 40 patients et une amélioration conformément à la définition ci-dessus a été constatée chez 2 patients supplémentaires. Ainsi, 93% au total des patients contrôlés endoscopiquement ont atteint une amélioration. Les effets indésirables ont correspondu à ceux des adultes.
-L'ésoméprazole est instable en milieu acide; il est par conséquent administré per os sous forme de comprimés gastro-résistants (constitués de micropellets gastro-résistants). In vivo, la transformation en énantiomère R est négligeable. L'absorption de l'ésoméprazole est rapide; les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1 à 2 h après l'administration. La biodisponibilité absolue est de 64% après la prise d'une dose unique de 40 mg et atteint 89% après administration répétée 1× par jour. Les valeurs correspondantes pour 20 mg sont respectivement de 50% et 68%.
-La prise d'aliments ralentit et diminue l'absorption de l'ésoméprazole mais ce phénomène n'a toutefois pas d'influence notable sur l'effet de l'ésoméprazole sur l'acidité intragastrique.
- +L’ésoméprazole est instable en milieu acide; il est par conséquent administré per os sous forme de comprimés gastro-résistants (constitués de micropellets gastro-résistants). In vivo, la transformation en énantiomère R est négligeable. L’absorption de l’ésoméprazole est rapide; les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1 à 2 h après l’administration. La biodisponibilité absolue est de 64% après la prise d’une dose unique de 40 mg et atteint 89% après administration répétée 1× par jour. Les valeurs correspondantes pour 20 mg sont respectivement de 50% et 68%.
- +La prise d’aliments ralentit et diminue l’absorption de l’ésoméprazole mais ce phénomène n’a toutefois pas d’influence notable sur l’effet de l’ésoméprazole sur l’acidité intragastrique.
-L'ésoméprazole est totalement métabolisé par le système du cytochrome P450. La majeure partie de l'ésoméprazole est métabolisée par l'enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxylés et déméthylés. Le reste du métabolisme dépend de l'iso-enzyme spécifique CYP3A4, responsable de la formation du principal métabolite plasmatique, l'ésoméprazole sulfone.
-Ces paramètres reflètent principalement la pharmacocinétique que l'on observe chez les personnes dont l'enzyme CYP2C19 est fonctionnelle, appelées «métaboliseurs rapides».
- +L’ésoméprazole est totalement métabolisé par le système du cytochrome P450. La majeure partie de l’ésoméprazole est métabolisée par l’enzyme polymorphe CYP2C19, responsable de la formation des métabolites hydroxylés et déméthylés. Le reste du métabolisme dépend de l’iso-enzyme spécifique CYP3A4, responsable de la formation du principal métabolite plasmatique, l’ésoméprazole sulfone.
- +Ces paramètres reflètent principalement la pharmacocinétique que l’on observe chez les personnes dont l’enzyme CYP2C19 est fonctionnelle, appelées «métaboliseurs rapides».
-La clairance plasmatique totale est d'environ 17 l/h après administration d'une dose unique et d'environ 9 l/h après une prise répétée.
-La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 1.3 h après administration répétée d'une dose quotidienne unique.
-L'AUC augmente après administration répétée d'ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/AUC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L'ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n'entraîne pas d'accumulation en cas d'utilisation normale.
-L'exposition totale (AUC) et le tmax (temps jusqu'à l'obtention de la concentration plasmatique maximale d'ésoméprazole) après l'administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d'ésoméprazole chez l'adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l'adulte.
-Les principaux métabolites de l'ésoméprazole n'exercent aucun effet sur la sécrétion acide de l'estomac. Près de 80% d'une dose d'ésoméprazole administrée par voie orale sont éliminés dans l'urine comme métabolites, le reste l'étant par les fèces. On retrouve moins de 1% de la substance sous forme inchangée dans l'urine.
- +La clairance plasmatique totale est d’environ 17 l/h après administration d’une dose unique et d’environ 9 l/h après une prise répétée.
- +La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 1.3 h après administration répétée d’une dose quotidienne unique.
- +L’AUC augmente après administration répétée d’ésoméprazole. Cette augmentation dépend de la dose et conduit à un rapport dose/AUC non linéaire après une administration répétée. Cette dépendance du temps et de la dose est imputable à une réduction du métabolisme de premier passage et une diminution de la clairance systémique, causées vraisemblablement par une inhibition de l’enzyme CYP2C19 par l’ésoméprazole et/ou son métabolite sulfone. L’ésoméprazole est totalement éliminé du plasma et n’entraîne pas d’accumulation en cas d’utilisation normale.
- +L’exposition totale (AUC) et le tmax (temps jusqu’à l’obtention de la concentration plasmatique maximale d’ésoméprazole) après l’administration répétée de 20 mg ou de 40 mg d’ésoméprazole chez l’adolescent (de 12 à 18 ans) se sont avérés similaires, pour les deux doses, aux valeurs observées chez l’adulte.
- +Les principaux métabolites de l’ésoméprazole n’exercent aucun effet sur la sécrétion acide de l’estomac. Près de 80% d’une dose d’ésoméprazole administrée par voie orale sont éliminés dans l’urine comme métabolites, le reste l’étant par les fèces. On retrouve moins de 1% de la substance sous forme inchangée dans l’urine.
-Personnes âgées
- +Patients âgées
-Après une prise unique de 40 mg d’ésoméprazole, la valeur moyenne de la surface située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d’environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n’a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d’une dose par jour. Ces observations n’ont pas d'incidences sur la posologie de l’ésoméprazole dans les deux sexes.
- +Après une prise unique de 40 mg d’ésoméprazole, la valeur moyenne de la surface située sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps est plus élevée (d’environ 30%) chez les femmes que chez les hommes. Cependant, on n’a pas observé de différence entre les sexes après la prise répétée d’une dose par jour. Ces observations n’ont pas d’incidences sur la posologie de l’ésoméprazole dans les deux sexes.
- +Enfants et adolescents
- +
-Incompabilité
-Aucune information.
-Novembre 2017.
- +Avril 2020.
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