90 Changements de l'information professionelle Irinotecan Sandoz eco 40 mg/2 ml |
-Principe actif: Irinotecani hydrochloridum trihydricum.
-Excipients: Sorbitolum, Acidum lacticum, Aqua ad iniectabilia.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Solution concentrée pour perfusion: 20 mg/ml.
-Flacons perforables unidose en verre: 40 mg/2 ml, 100 mg/5 ml, 300 mg/15 ml et 500 mg/25 ml.
- +Principes actifs
- +Irinotecani hydrochloridum trihydricum.
- +Excipients
- +Sorbitolum, Acidum lacticum, Aqua ad iniectabilia.
-Irinotecan Sandoz eco, en association avec le 5-fluorouracile (FU)/acide folinique (AF) ou en association avec le bévacizumab et le 5-FU/AF, est indiqué pour le traitement de première intention de patients présentant un carcinome colique ou rectal métastatique.
-Irinotecan Sandoz eco en monothérapie est indiqué pour le traitement du cancer colorectal avancé après échec d'un traitement antérieur par 5-FU (traitement de 2e ligne).
-En association avec le cétuximab, Irinotecan Sandoz eco est indiqué pour le traitement des patients atteints de cancer colorectal métastatique exprimant l'EGFR (epidermal growth factor receptor) après échec d'un traitement cytotoxique incluant l'irinotécan.
- +Irinotécan Sandoz eco, en association avec le 5-fluorouracile (FU)/acide folinique (AF) ou en association avec le bévacizumab et le 5-FU/AF, est indiqué pour le traitement de première intention de patients présentant un carcinome colique ou rectal métastatique.
- +Irinotécan Sandoz eco en monothérapie est indiqué pour le traitement du cancer colorectal avancé après échec d'un traitement antérieur par 5-FU (traitement de 2e ligne).
- +En association avec le cétuximab, Irinotécan Sandoz eco est indiqué pour le traitement des patients atteints de cancer colorectal métastatique exprimant l'EGFR (epidermal growth factor receptor) après échec d'un traitement cytotoxique incluant l'irinotécan.
-Après dilution, Irinotecan Sandoz eco est administré en perfusion intraveineuse. Pour la préparation correcte et le mode d'emploi de la solution injectable, voir «Remarques particulières/Remarques concernant la manipulation».
- +Après dilution, Irinotécan Sandoz eco est administré en perfusion intraveineuse. Pour la préparation correcte et le mode d'emploi de la solution injectable, voir «Remarques particulières/Remarques concernant la manipulation».
-En monothérapie (traitement de 2e ligne)
-Administration «toutes les 3 semaines»
- +En monothérapie (traitement de 2e ligne):
- +Administration «toutes les 3 semaines»:
-Administration «hebdomadaire»
-La posologie recommandée est de 125 mg/m² d'Irinotecan Sandoz eco administrés en perfusion intraveineuse de 90 minutes une fois par semaine pendant 4 semaines consécutives, suivies de 2 semaines sans traitement. D'une manière générale, lorsque Irinotecan Sandoz eco est utilisé en monothérapie, il est habituellement prescrit toutes les «3 semaines». Cependant, l'administration «hebdomadaire» peut être considérée comme une alternative chez les patients pouvant nécessiter un suivi plus strict.
- +Administration «hebdomadaire»:
- +La posologie recommandée est de 125 mg/m² d'Irinotécan Sandoz eco administrés en perfusion intraveineuse de 90 minutes une fois par semaine pendant 4 semaines consécutives, suivies de 2 semaines sans traitement. D'une manière générale, lorsque Irinotécan Sandoz eco est utilisé en monothérapie, il est habituellement prescrit toutes les «3 semaines». Cependant, l'administration «hebdomadaire» peut être considérée comme une alternative chez les patients pouvant nécessiter un suivi plus strict.
-Perfusion intraveineuse d'Irinotecan Sandoz eco 80 mg/m² en 30–90 min, suivi de AF (500 mg/m², en perfusion de 2 heures), puis de 5-FU (2,3 g/m² pendant 24 h), administré une fois par semaine pendant 6 semaines, suivi d'une semaine sans traitement.
- +Perfusion intraveineuse d'Irinotécan Sandoz eco 80 mg/m² en 30–90 min, suivi de AF (500 mg/m², en perfusion de 2 heures), puis de 5-FU (2.3 g/m² pendant 24 h), administré une fois par semaine pendant 6 semaines, suivi d'une semaine sans traitement.
-Au jour 1, perfusion intraveineuse d'Irinotecan Sandoz eco 180 mg/m² en 30–90 min, une fois toutes les 2 semaines, suivie d'une perfusion AF (200 mg/m² en perfusion de 2 heures) et de 5-FU (400 mg/m² en bolus suivi par 600 mg/m² en perfusion de 22 heures). Au jour 2, AF et 5-FU sont administrés aux mêmes doses et selon le même schéma.
- +Au jour 1, perfusion intraveineuse d'Irinotécan Sandoz eco 180 mg/m² en 30–90 min, une fois toutes les 2 semaines, suivie d'une perfusion AF (200 mg/m² en perfusion de 2 heures) et de 5-FU (400 mg/m² en bolus suivi par 600 mg/m² en perfusion de 22 heures). Au jour 2, AF et 5-FU sont administrés aux mêmes doses et selon le même schéma.
-La posologie d'Irinotecan Sandoz eco correspond à celle utilisée en monothérapie (pour les deux schémas thérapeutiques). Le cétuximab est administré une fois par semaine en perfusion intraveineuse; la dose initiale est de 400 mg/m² pendant 2 h, les doses suivantes sont de 250 mg/m² pendant 1 h. Irinotecan Sandoz eco doit être administré au plus tôt 1 h après la fin de la perfusion de cétuximab.
- +La posologie d'Irinotécan Sandoz eco correspond à celle utilisée en monothérapie (pour les deux schémas thérapeutiques). Le cétuximab est administré une fois par semaine en perfusion intraveineuse; la dose initiale est de 400 mg/m² pendant 2 h, les doses suivantes sont de 250 mg/m² pendant 1 h. Irinotécan Sandoz eco doit être administré au plus tôt 1 h après la fin de la perfusion de cétuximab.
-Le traitement avec Irinotecan Sandoz eco doit être poursuivi tant que l'on ne peut objectiver une progression de la maladie ou jusqu'à ce que les effets indésirables qui se manifestent ne soient plus tolérables.
- +Le traitement avec Irinotécan Sandoz eco doit être poursuivi tant que l'on ne peut objectiver une progression de la maladie ou jusqu'à ce que les effets indésirables qui se manifestent ne soient plus tolérables.
-·toxicité hématologique: neutropénie grade 4, fièvre ou infections liées à une neutropénie (neutropénie grade 3–4 et fièvre grade 2–4), thrombocytopénie et leucopénie grade 4;
- +·toxicité hématologique: neutropénie grade 4, fièvre ou infection liée à une neutropénie (neutropénie grade 3–4 et fièvre grade 2–4), thrombocytopénie et leucopénie grade 4;
-Monothérapie
-Administration «hebdomadaire»
-·Chez les patients présentant une bilirubine ≤1,5 fois la limite supérieure de la normale «ULN» (grade 1) et des transaminases >5,0−20,0 fois l'ULN (grade 3): dose initiale 60 mg/m2.
-·Chez les patients présentant une bilirubine >1,5 −3,0 fois l'ULN (grade 2) et des transaminases ≤5,0 fois l'ULN (grade 2): dose initiale 60 mg/m2.
-·Chez les patients présentant une bilirubine >1,5−3,0 fois l'ULN (grade 2) et des transaminases >5,0−20,0 fois l'ULN (grade 3): dose initiale 40 mg/m2.
-Administration «toutes les 3 semaines»
-·Chez les patients ayant une bilirubine ≤1,5 fois l'ULN (grade 1), la dose recommandée d'Irinotecan Sandoz eco est de 350 mg/m² toutes les 3 semaines.
-·Chez les patients ayant une bilirubine >1,5−3,0 fois l'ULN (grade 2), la dose recommandée d'Irinotecan Sandoz eco est de 200 mg/m² toutes les 3 semaines.
-·Les patients ayant une bilirubine >3,0 fois l'ULN (grade 3 ou 4) ne doivent pas être traités avec Irinotecan Sandoz eco (voir «Contre-indications»).
- +Monothérapie:
- +Administration «hebdomadaire»:
- +·Chez les patients présentant une bilirubine ≤1.5 fois la limite supérieure de la normale «ULN» (grade 1) et des transaminases >5.0-20.0 fois l'ULN (grade 3): dose initiale 60 mg/m2.
- +·Chez les patients présentant une bilirubine >1.5-3.0 fois l'ULN (grade 2) et des transaminases ≤5.0 fois l'ULN (grade 2): dose initiale 60 mg/m2.
- +·Chez les patients présentant une bilirubine >1.5-3.0 fois l'ULN (grade 2) et des transaminases >5.0-20.0 fois l'ULN (grade 3): dose initiale 40 mg/m2.
- +Administration «toutes les 3 semaines»:
- +·Chez les patients ayant une bilirubine ≤1.5 fois l'ULN (grade 1), la dose recommandée d'Irinotécan Sandoz eco est de 350 mg/m² toutes les 3 semaines.
- +·Chez les patients ayant une bilirubine >1.5-3.0 fois l'ULN (grade 2), la dose recommandée d'Irinotécan Sandoz eco est de 200 mg/m² toutes les 3 semaines.
- +·Les patients ayant une bilirubine >3.0 fois l'ULN (grade 3 ou 4) ne doivent pas être traités avec Irinotécan Sandoz eco (voir «Contre-indications»).
-Aucune donnée n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique. De ce fait, un traitement par Irinotecan Sandoz eco en association n'est pas recommandé.
- +Aucune donnée n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique. De ce fait, un traitement par Irinotécan Sandoz eco en association n'est pas recommandé.
-Il n'a pas été effectué d'études spécifiques chez des patients en insuffisance rénale. De ce fait, l'utilisation d'Irinotecan Sandoz eco chez de tels patients doit se faire avec prudence. Irinotecan Sandoz eco ne doit pas être utilisé chez les patients dialysés.
- +Il n'a pas été effectué d'études spécifiques chez des patients en insuffisance rénale. De ce fait, l'utilisation d'Irinotécan Sandoz eco chez de tels patients doit se faire avec prudence. Irinotécan Sandoz eco ne doit pas être utilisé chez les patients dialysés.
-·Antécédents d'hypersensibilité à l'irinotécan ou à l'un des excipients d'Irinotecan Sandoz eco.
- +·Antécédents d'hypersensibilité à l'irinotécan ou à l'un des excipients d'Irinotécan Sandoz eco.
-·Indice de performance de grade OMS >2.
- +·Indice de performance OMS >2.
-Irinotecan Sandoz eco ne peut être utilisé que sous la direction de médecins possédant suffisamment d'expérience en chimiothérapie.
-Etant donné la nature et la fréquence des effets indésirables, Irinotecan Sandoz eco ne doit être prescrit dans les cas suivants qu'après que l'on aura évalué le bénéfice escompté et les éventuels risques thérapeutiques:
- +Irinotécan Sandoz eco ne peut être utilisé que sous la direction de médecins possédant suffisamment d'expérience en chimiothérapie.
- +Etant donné la nature et la fréquence des effets indésirables, Irinotécan Sandoz eco ne doit être prescrit dans les cas suivants qu'après que l'on aura évalué le bénéfice escompté et les éventuels risques thérapeutiques:
-Les patients doivent être avertis du risque de diarrhée dite «tardive», qui peut survenir plus de 24 heures après l'administration d'Irinotecan Sandoz eco et à tout moment jusqu'à la prochaine cure. En outre, le patient doit être informé avant sa sortie qu'en cas d'apparition de la diarrhée, il doit immédiatement commencer le traitement approprié et avertir le médecin.
- +Les patients doivent être avertis du risque de diarrhée dite «tardive», qui peut survenir plus de 24 heures après l'administration d'Irinotécan Sandoz eco et à tout moment jusqu'à la prochaine cure. En outre, le patient doit être informé avant sa sortie qu'en cas d'apparition de la diarrhée, il doit immédiatement commencer le traitement approprié et avertir le médecin.
-Dès la première selle liquide, le patient soit se mettre à boire abondamment des boissons riches en électrolytes. De surcroît, un traitement antidiarrhéique adapté doit être débuté. Le traitement antidiarrhéique actuellement recommandé consiste en de fortes doses de lopéramide (4 mg lors de la première prise puis 2 mg toutes les 2 heures).
- +Dès la première selle liquide, le patient doit se mettre à boire abondamment des boissons riches en électrolytes. De surcroît, un traitement antidiarrhéique adapté doit être débuté. Le traitement antidiarrhéique actuellement recommandé consiste en de fortes doses de lopéramide (4 mg lors de la première prise puis 2 mg toutes les 2 heures).
-Le traitement de la diarrhée doit être prescrit par le service hospitalier dans lequel Irinotecan Sandoz eco a été administré. Lors de la sortie du patient, il conviendra de s'assurer que celui-ci a chez lui en réserve la médication appropriée, de manière à pouvoir traiter la diarrhée dès sa survenue.
- +Le traitement de la diarrhée doit être prescrit par le service hospitalier dans lequel Irinotécan Sandoz eco a été administré. Lors de la sortie du patient, il conviendra de s'assurer que celui-ci a chez lui en réserve la médication appropriée, de manière à pouvoir traiter la diarrhée dès sa survenue.
-·en cas de diarrhée associée à une fièvre;
-·en cas de diarrhée sévère pour laquelle une réhydratation i.v. est nécessaire;
-·en cas de vomissements avec une diarrhée tardive;
- +·en cas de diarrhée associée à une fièvre,
- +·en cas de diarrhée sévère pour laquelle une réhydratation i.v. est nécessaire,
- +·en cas de vomissements avec une diarrhée tardive,
-Un contrôle hebdomadaire de l'hémogramme est recommandé lors du traitement avec Irinotecan Sandoz eco. Les patients doivent être rendus attentifs au risque de neutropénies/infections et à la signification de l'apparition d'une fièvre.
- +Un contrôle hebdomadaire de l'hémogramme est recommandé lors du traitement avec Irinotécan Sandoz eco. Les patients doivent être rendus attentifs au risque de neutropénies/infections et à la signification de l'apparition d'une fièvre.
-Comme Irinotecan Sandoz eco contient du sorbitol (voir «Composition»), il ne doit pas être utilisé en cas d'intolérance congénitale au fructose.
- +Comme Irinotécan Sandoz eco contient du sorbitol (voir «Composition»), il ne doit pas être utilisé en cas d'intolérance congénitale au fructose.
-Les femmes en âge de procréer qui sont traitées avec Irinotecan Sandoz eco seront informées qu'elles ne doivent pas être enceintes; en cas de grossesse, le médecin traitant devra être informé sans délai. Des mesures de contraception doivent être prises pendant le traitement et au minimum pendant 3 mois après la fin du traitement.
- +Les femmes en âge de procréer qui sont traitées avec Irinotécan Sandoz eco seront informées qu'elles ne doivent pas être enceintes; en cas de grossesse, le médecin traitant devra être informé sans délai. Des mesures de contraception doivent être prises pendant le traitement et au minimum pendant 3 mois après la fin du traitement.
-On ignore si l'irinotécan passe dans le lait maternel. Chez l'animal, l'irinotécan est excrété dans le lait maternel. L'allaitement doit être absolument interrompu pendant la durée du traitement par Irinotecan Sandoz eco.
- +On ignore si l'irinotécan passe dans le lait maternel. Chez l'animal, l'irinotécan est excrété dans le lait maternel. L'allaitement doit être absolument interrompu pendant la durée du traitement par Irinotécan Sandoz eco.
-La diarrhée tardive, qui survient plus de 24 heures après l'administration d'irinotécan, constitue un effet toxique dose-limitant d'irinotécan. En moyenne, dans les études cliniques, la première selle liquide est apparue le 5e jour lors de l'administration «toutes les 3 semaines» et le 11e jour lors de l'administration «hebdomadaire» après la perfusion d'irinotécan.
- +La diarrhée tardive, qui survient plus de 24 heures après l'administration d'irinotécan, constitue la toxicité dose-limitante d'irinotécan. En moyenne, dans les études cliniques, la première selle liquide est apparue le 5e jour lors de l'administration «toutes les 3 semaines» et le 11e jour lors de l'administration «hebdomadaire» après la perfusion d'irinotécan.
-Une neutropénie a été observée en monothérapie chez 78,7% des patients; chez 22,6% d'entre eux, elle s'est avérée de grade 4 (nombre de neutrophiles <500/mm³). Pour 18% des cures évaluables, le nombre de neutrophiles était <1000/mm³ et pour 7,6% des cures, le nombre de neutrophiles était <500/mm³. La récupération était généralement totale au 22e jour.
-En association, une neutropénie est observée chez 79,5% des patients et est sévère dans 8,7% des cas.
- +Une neutropénie a été observée en monothérapie chez 78.7% des patients; chez 22.6% d'entre eux, elle s'est avérée de grade 4 (nombre de neutrophiles <500/mm³). Pour 18% des cures évaluables, le nombre de neutrophiles était <1000/mm³ et pour 7.6% des cures, le nombre de neutrophiles était <500/mm³. La récupération était généralement totale au 22e jour.
- +En association, une neutropénie est observée chez 79.5% des patients et est sévère dans 8.7% des cas.
-Une anémie a été observée en monothérapie chez environ 58,7% des patients (hémoglobine <8 g/dl dans 8% des cas et <6,5 g/dl dans 0,9% des cas).
-En association, une anémie est rapportée chez 96,5% des patients (3% avec une hémoglobine <8 g/dl).
-En monothérapie, une thrombocytopénie (<100'000/mm³) a été fréquemment rapportée (7,4% des patients traités et 1,8% des cures et chez 0,9% des patients et 0,2% des cures avec un nombre de thrombocytes <50'000/mm³). Chez presque tous les patients, la récupération a été complète au 22e jour. En association, une thrombocytopénie (<100'000/mm³) est observée chez 30,3% des patients et 20,4% des cycles. Aucune thrombocytopénie sévère (<50'000/mm³) n'a été observée.
- +Une anémie a été observée en monothérapie chez environ 58.7% des patients (hémoglobine <8 g/dl dans 8% des cas et <6.5 g/dl dans 0.9% des cas).
- +En association, une anémie est rapportée chez 96.5% des patients (3% avec une hémoglobine <8 g/dl).
- +En monothérapie, une thrombocytopénie (<100'000/mm³) a été fréquemment rapportée (7.4% des patients traités et 1.8% des cures et chez 0.9% des patients et 0.2% des cures avec un nombre de thrombocytes <50'000/mm³). Chez presque tous les patients, la récupération a été complète au 22e jour. En association, une thrombocytopénie (<100'000/mm³) est observée chez 30.3% des patients et 20.4% des cycles. Aucune thrombocytopénie sévère (<50'000/mm³) n'a été observée.
- +Infections et infestations
- +Des infections bactériennes, fongiques et virales ont été rapportées. La fréquence globale des infections est «très fréquent».
- +Les infections fongiques opportunistes englobent l'aspergillose bronchopulmonaire, la pneumonie à Pneumocystis jiroveci et la candidose. Les infections virales opportunistes englobent la réactivation de l'hépatite B, le zona, la grippe, la pneumonie à cytomégalovirus et la colite. Certains de ces cas ont été d'issue fatale.
- +
-Une diarrhée sévère a été observée chez 20% des patients en monothérapie et en association chez 21,6% des patients (7,4% des cycles) évaluables.
-Les nausées et les vomissements sévères ont été très fréquemment observés chez environ 10% des patients en monothérapie malgré un traitement antiémétique, en association fréquemment chez 3,5% resp. 5% des patients.
- +Une diarrhée sévère a été observée chez 20% des patients en monothérapie et en association chez 21.6% des patients (7.4% des cycles) évaluables.
- +Les nausées et les vomissements sévères ont été très fréquemment observés chez environ 10% des patients en monothérapie malgré un traitement antiémétique, en association fréquemment chez 3.5% resp. 5% des patients.
-En monothérapie, une augmentation transitoire mineure à modérée des taux sériques soit des transaminases, soit de la phosphatase alcaline, soit de la bilirubine est observée respectivement chez 9,2%, 8,1% et 1,8% des patients, en l'absence de progression des métastases hépatiques. Une augmentation transitoire mineure à modérée des taux sériques de créatinine est observée chez 7,3% des patients.
-En association, une élévation sérique transitoire (grade de toxicité 1 et 2) des SGPT, SGOT, phosphatase alcaline ou bilirubine a été observée chez respectivement 18,9%, 12%, 10,7% et 11,5% des patients (en l'absence de progression des métastases hépatiques). Une élévation sérique transitoire de grade 3 a été observée chez respectivement 0,5%, 1%, 0% et 0,5% des patients. Aucune élévation de grade 4 n'a été observée.
- +En monothérapie, une augmentation transitoire mineure à modérée des taux sériques soit des transaminases, soit de la phosphatase alcaline, soit de la bilirubine est observée respectivement chez 9.2%, 8.1% et 1.8% des patients, en l'absence de progression des métastases hépatiques. En association, une élévation sérique transitoire (grade de toxicité 1 et 2) des SGPT, SGOT, phosphatase alcaline ou bilirubine a été observée chez respectivement 18.9%, 12%, 10.7% et 11.5% des patients (en l'absence de progression des métastases hépatiques). Une élévation sérique transitoire de grade 3 a été observée chez respectivement 0.5%, 1%, 0% et 0.5% des patients. Aucune élévation de grade 4 n'a été observée.
-L'alopécie a été très fréquente et réversible: 60% en monothérapie et 51,3% en association. De légères réactions cutanées ont été rapportées occasionnellement.
- +L'alopécie a été très fréquente et réversible: 60% en monothérapie et 51.3% en association. De légères réactions cutanées ont été rapportées occasionnellement.
- +Une augmentation transitoire mineure à modérée des taux sériques de créatinine est observée chez 7.3% des patients.
- +
-Un syndrome aigu de type cholinergique transitoire s'est très fréquemment (42,5%) manifesté et s'est avéré sévère chez 9% des patients traités par monothérapie et chez 1,5% des patients traités par association. Les symptômes principaux ont été une diarrhée précoce et divers autres symptômes tels que douleurs abdominales, conjonctivite, rhinite, hypotension, vasodilatation, hypersudation, frissons, malaises, vertiges, troubles de la vision, myosis, larmoiements et hypersalivation pendant la perfusion d'irinotécan ou dans les 24 heures suivantes (voir «Mises en garde et précautions»).
-Une asthénie marquée a été observée chez moins de 10% des patients traités en monothérapie et chez 6,5% des patients traités par association. Dans les essais de phase II, l'asthénie a été prononcée chez 17,6% des patients. Le lien de causalité avec irinotécan n'a pas été étudié. Une fièvre sans infection concomitante ou neutropénie sévère est apparue chez 12% des patients traités par monothérapie et chez 7,5% des patients traités par association.
- +Un syndrome aigu de type cholinergique transitoire s'est très fréquemment (42.5%) manifesté et s'est avéré sévère chez 9% des patients traités par monothérapie et chez 1.5% des patients traités par association. Les symptômes principaux ont été une diarrhée précoce et divers autres symptômes tels que douleurs abdominales, conjonctivite, rhinite, hypotension, vasodilatation, hypersudation, frissons, malaises, vertiges, troubles de la vision, myosis, larmoiements et hypersalivation pendant la perfusion d'irinotécan ou dans les 24 heures suivantes (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Une asthénie marquée a été observée chez moins de 10% des patients traités en monothérapie et chez 6.5% des patients traités par association. Dans les essais de phase II, l'asthénie a été prononcée chez 17.6% des patients. Le lien de causalité avec irinotécan n'a pas été étudié. Une fièvre sans infection concomitante ou neutropénie sévère est apparue chez 12% des patients traités par monothérapie et chez 7.5% des patients traités par association.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +
-Code ATC: L01XX19
-Mécanisme d'action/pharmacodynamique
-L'irinotécan, dérivé hémi-synthétique de la camtohécine, est un cytostatique. L'irinotécan est un inhibiteur spécifique de l'ADN topoisomérase I. Cette inhibition entraîne des lésions simple-brin de l'ADN, qui bloquent la fourche de réplication de l'ADN et sont responsables de l'activité cytotoxique. Celle-ci est fonction du temps de contact avec les cellules et spécifique de la phase S.
- +Code ATC
- +L01XX19
- +Mécanisme d'action/Pharmacodynamie
- +L'irinotécan, dérivé hémi-synthétique de la camptothécine, est un cytostatique. L'irinotécan est un inhibiteur spécifique de l'ADN topoisomérase I. Cette inhibition entraîne des lésions simple-brin de l'ADN, qui bloquent la fourche de réplication de l'ADN et sont responsables de l'activité cytotoxique. Celle-ci est fonction du temps de contact avec les cellules et spécifique de la phase S.
-Dans 2 essais cliniques de phase III, irinotécan versus «soins palliatifs» et versus 5-FU respectivement, irinotécan a démontré une efficacité significativement supérieure en terme de survie médiane (9,2 versus 6,5 mois, resp. 10,8 versus 8,5 mois).
- +Dans 2 essais cliniques de phase III, irinotécan versus «soins palliatifs» et versus 5-FU respectivement, irinotécan a démontré une efficacité significativement supérieure en terme de survie médiane (9.2 versus 6.5 mois, resp. 10.8 versus 8.5 mois).
-Dans un essai de phase III, un collectif de 385 patients souffrant d'un cancer colorectal avancé a été traité en première ligne avec irinotécan + 5-FU/AF selon un schéma d'administration toutes les 2 semaines (De Gramont/dGM) ou un schéma d'administration hebdomadaire (AIO) (cf. «Posologie/Mode d'emploi»). Le taux de réponse (ITT-population) sous irinotécan + 5-FU/AF a été significativement supérieur à celui de l'association 5-FU/AF seule (34,8% versus 21,9%). Selon le schéma de traitement, les résultats sont de 39,6% versus 25,0% (n= 97 patients) pour le schéma hebdomadaire (AIO) et 33,1% versus 21,0% (n= 288 patients) pour le schéma toutes les 2 semaines (dGM). La survie globale médiane de tous les patients randomisés était significativement plus longue dans le groupe traité par l'association avec irinotécan comparée à celle du groupe traité par 5-FU/AF: 16,8 versus 14,0 mois (p= 0,028). Selon le schéma de traitement, les résultats sont de 19,2 mois versus 14,1 mois pour le schéma hebdomadaire (AIO) et de 15,6 mois versus 13,0 mois pour le schéma toutes les 2 semaines (dGM).
- +Dans un essai de phase III, un collectif de 385 patients souffrant d'un cancer colorectal avancé a été traité en première ligne avec irinotécan + 5-FU/AF selon un schéma d'administration toutes les 2 semaines (De Gramont/dGM) ou un schéma d'administration hebdomadaire (AIO) (cf. «Posologie/Mode d'emploi»). Le taux de réponse (ITT-population) sous irinotécan + 5-FU/AF a été significativement supérieur à celui de l'association 5-FU/AF seule (34.8% versus 21.9%). Selon le schéma de traitement, les résultats sont de 39.6% versus 25.0% (n=97 patients) pour le schéma hebdomadaire (AIO) et 33.1% versus 21.0% (n=288 patients) pour le schéma toutes les 2 semaines (dGM). La survie globale médiane de tous les patients randomisés était significativement plus longue dans le groupe traité par l'association avec irinotécan comparée à celle du groupe traité par 5-FU/AF: 16.8 versus 14.0 mois (p= 0.028). Selon le schéma de traitement, les résultats sont de 19.2 mois versus 14.1 mois pour le schéma hebdomadaire (AIO) et de 15.6 mois versus 13.0 mois pour le schéma toutes les 2 semaines (dGM).
- +Absorption
- +
-Concernant le schéma d'administration toutes les 3 semaines à la posologie recommandée de 350 mg/m² (n= 47), la moyenne des concentrations maximales plasmatiques (Cmax) en irinotécan et en SN-38 est respectivement de l'ordre de 6,2 µg/ml et 92 ng/ml, avec des surfaces sous courbe (SSC) correspondantes à 24,8 et 0,56 µg × h/ml.
-Concernant le schéma d'administration hebdomadaire à la dose recommandée de 125 mg/m² (n= 64), la moyenne des concentrations maximales plasmatiques (Cmax) en irinotécan et en SN-38 sont, respectivement, de l'ordre de 1,7 µg/ml et 26 ng/ml avec des SSC correspondantes à 10,2 et 0,23 µg × h/ml.
- +Concernant le schéma d'administration toutes les 3 semaines à la posologie recommandée de 350 mg/m² (n=47), la moyenne des concentrations maximales plasmatiques (Cmax) en irinotécan et en SN-38 est respectivement de l'ordre de 6.2 µg/ml et 92 ng/ml, avec des surfaces sous courbe (SSC) correspondantes à 24.8 et 0.56 µg × h/ml.
- +Concernant le schéma d'administration hebdomadaire à la dose recommandée de 125 mg/m² (n=64), la moyenne des concentrations maximales plasmatiques (Cmax) en irinotécan et en SN-38 sont, respectivement, de l'ordre de 1.7 µg/ml et 26 ng/ml avec des SSC correspondantes à 10.2 et 0.23 µg × h/ml.
-Elimination
- +Élimination
-Le SN-38 glucuronidé est éliminé par excrétion biliaire et rénale (moins de 0,5% de la dose d'irinotécan).
- +Le SN-38 glucuronidé est éliminé par excrétion biliaire et rénale (moins de 0.5% de la dose d'irinotécan).
-La pharmacocinétique de l'irinotécan a été étudiée chez 33 des patients cancéreux souffrant d'insuffisance hépatique. La clairance de l'irinotécan diminue de manière exponentielle avec l'augmentation de la bilirubine et de la phosphatase alcaline. Chez les patients ayant un taux de bilirubinémie compris entre 1,5 et 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN), la clairance de l'irinotécan est réduite de 40%. Chez de tels patients, une dose réduite d'irinotécan de 200 mg/m² correspond à des concentrations plasmatiques comparables à celles observées avec une dose de 350 mg/m² chez des patients ayant une fonction hépatique normale.
- +La pharmacocinétique de l'irinotécan a été étudiée chez 33 des patients cancéreux souffrant d'insuffisance hépatique. La clairance de l'irinotécan diminue de manière exponentielle avec l'augmentation de la bilirubine et de la phosphatase alcaline. Chez les patients ayant un taux de bilirubinémie compris entre 1.5 et 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN), la clairance de l'irinotécan est réduite de 40%. Chez de tels patients, une dose réduite d'irinotécan de 200 mg/m² correspond à des concentrations plasmatiques comparables à celles observées avec une dose de 350 mg/m² chez des patients ayant une fonction hépatique normale.
-Embryotoxicité, foetotoxicité et tératogénicité
-Des études chez le rat et le lapin ont montré des effets indésirables (embryotoxicité, foetotoxicité et tératogénicité).
- +Embryotoxicité, fœtotoxicité et tératogénicité
- +Des études chez le rat et le lapin ont montré des effets indésirables (embryotoxicité, fœtotoxicité et tératogénicité).
-Aucun autre médicament ou autres solutions de perfusion non recommandées ne doivent être mélangés à la perfusion.
- +Irinotécan Sandoz eco ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments ou autres solutions de perfusion non recommandées.
-Irinotecan Sandoz eco ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».
-Remarques concernant le stockage
-Conserver à température ambiante (15 à 25 °C), dans l'emballage original, à l'abri de la lumière et hors de portée des enfants. Ne pas congeler.
-Irinotecan Sandoz eco ne contenant pas d'agent conservateur, la solution doit être administrée immédiatement après la reconstitution du mélange. Toutefois, si la reconstitution et la dilution ont été faites dans des conditions strictes d'asepsie, la solution pour perfusion d'Irinotecan Sandoz eco pourra être conservée et utilisée selon les règles suivantes: conservation à température ambiante (15–25 °C), la solution doit alors être utilisée dans les 12 h après reconstitution du mélange; conservation au réfrigérateur (2–8 °C), la solution doit alors être utilisée dans les 24 h après reconstitution du mélange.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Conserver à température ambiante (15–25 °C), à l'abri de la lumière, dans l'emballage original et hors de portée des enfants. Ne pas congeler.
- +Irinotécan Sandoz eco ne contenant pas d'agent conservateur, la solution doit être administrée immédiatement après la reconstitution du mélange. Toutefois, si la reconstitution et la dilution ont été faites dans des conditions strictes d'asepsie, la solution pour perfusion d'Irinotécan Sandoz eco pourra être conservée et utilisée selon les règles suivantes: conservation à température ambiante (15–25 °C), la solution doit alors être utilisée dans les 12 h après reconstitution du mélange; conservation au réfrigérateur (2–8 °C), la solution doit alors être utilisée dans les 24 h après reconstitution du mélange.
-Respecter les instructions habituelles sur les cytostatiques lors de la manipulation d'Irinotecan Sandoz eco, de la préparation de la solution pour perfusion et de l'élimination du produit.
- +Respecter les instructions habituelles sur les cytostatiques lors de la manipulation de Irinotécan Sandoz eco, de la préparation de la solution pour perfusion et de l'élimination du produit.
-A l'aide d'une seringue graduée, prélever dans le flacon perforable la quantité voulue d'Irinotecan Sandoz eco, immédiatement avant l'administration, en veillant à respecter les conditions d'asepsie, et l'injecter dans un flacon ou une poche de perfusion de 250 ml contenant soit une solution de chlorure de sodium à 0,9% soit une solution glucosée à 5%. Mélanger soigneusement Irinotecan Sandoz eco dans la solution à perfuser par rotation manuelle.
-Irinotecan Sandoz eco ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments ou d'autres solutions de perfusion!
-Irinotecan Sandoz eco est perfusé pendant 30 à 90 minutes dans une veine périphérique ou centrale. La préparation ne doit pas être administrée en bolus intraveineux ou en perfusion intraveineuse d'une durée inférieure à 30 minutes ou supérieure à 90 minutes.
- +A l'aide d'une seringue graduée, prélever dans le flacon perforable la quantité voulue d'Irinotécan Sandoz eco, immédiatement avant l'administration, en veillant à respecter les conditions d'asepsie, et l'injecter dans un flacon ou une poche de perfusion de 250 ml contenant soit une solution de chlorure de sodium à 0,9% soit une solution glucosée à 5%. Mélanger soigneusement Irinotécan Sandoz eco dans la solution à perfuser par rotation manuelle.
- +Irinotécan Sandoz eco ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments ou d'autres solutions de perfusion!
- +Irinotécan Sandoz eco est perfusé pendant 30 à 90 minutes dans une veine périphérique ou centrale. La préparation ne doit pas être administrée en bolus intraveineux ou en perfusion intraveineuse d'une durée inférieure à 30 minutes ou supérieure à 90 minutes.
-Irinotecan Sandoz eco flacon perforable de 40 mg/2 ml: 1. [A]
-Irinotecan Sandoz eco flacon perforable de 100 mg/5 ml: 1. [A]
-Irinotecan Sandoz eco flacon perforable de 300 mg/15 ml: 1. [A]
-Irinotecan Sandoz eco flacon perforable de 500 mg/25 ml: 1. [A]
- +Irinotécan Sandoz eco 40 mg/2 ml: 1 flacon perforable. [A]
- +Irinotécan Sandoz eco 100 mg/5ml: 1 flacon perforable. [A]
- +Irinotécan Sandoz eco 300 mg/15ml: 1 flacon perforable. [A]
- +Irinotécan Sandoz eco 500 mg/25ml: 1 flacon perforable. [A]
-Octobre 2014.
- +Juillet 2019.
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