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Accueil - Information professionnelle sur Vi-De 3 dose par mois - Changements - 01.12.2022
34 Changements de l'information professionelle Vi-De 3 dose par mois
  • -·Pour la prophylaxie en cas de risque identifiable d'une carence en vitamine D chez les personnes de plus de 70 ans.
  • -·Pour le traitement d'une carence grave en vitamine D attestée [concentration 25(OH)D < 25 nmol/l ou 10 ng/ml] chez les personnes âgées de plus de 70 ans. L'utilisation doit avoir lieu uniquement sous surveillance médicale.
  • +·Traitement de la carence en vitamine D chez les adultes
  • +·Prévention d'une carence en vitamine D chez les adultes de plus de 60 ans
  • +·Prévention d'une carence en vitamine D chez les adultes présentant un risque identifiable de carence en vitamine D liée à une malabsorption.
  • -1 fois par mois 1 récipient unidose de 5 ml (correspondant à 600 µg ou 24 000 U.I. de vitamine D3 par mois).
  • -Verser la totalité du contenu de Vi-De 3 dose par mois dans un verre et boire immédiatement le mélange dilué dans de l'eau pour éviter la perte de principe actif.
  • +Traitement de la carence en vitamine D
  • +Adultes:
  • +·Carence sévère en vitamine D (concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D < 25 nmol/l ou < 10 ng/ml): dose initiale de 6 récipients unidose de 5 ml (correspondant à 144 000 U.I. de vitamine D3). Après le traitement initial, un traitement d'entretien aux posologies usuelles pour la prévention d'une carence en vitamine D doit être instauré.
  • +·Carence légère en vitamine D (concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D comprise entre 25 et 50 nmol/l ou entre 10 et 20 ng/ml): selon le taux initial de 25-hydroxyvitamine D, 2 à 4 récipients unidose de 5 ml (correspondant à 48 000-96 000 U.I. de vitamine D3) peuvent être administrés.
  • +La concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D doit être déterminée environ 2 semaines après la prise de la dose initiale. Si l'augmentation atteinte n'est pas suffisante, des doses supplémentaires de 24 000 U.I. peuvent être administrées à deux semaines d'intervalle, en surveillant le taux de 25-hydroxyvitamine D. Après normalisation du taux, un traitement d'entretien aux posologies usuelles pour la prévention d'une carence en vitamine D doit être instauré.
  • +Prévention d'une carence en vitamine D
  • +Adultes de plus de 60 ans:
  • +1 récipient unidose de 5 ml (correspondant à 24 000 U.I. de vitamine D3) 1 × par mois (correspond à 800 U.I. par jour).
  • +Adultes présentant un risque identifiable de carence en vitamine D liée à une malabsorption:
  • +1 récipient unidose de 5 ml (correspondant à 24 000 U.I. de vitamine D3) 1 × par semaine (correspond à 3400 U.I. par jour).
  • +Instructions posologiques particulières
  • +Enfants et adolescents: Compte tenu des données scientifiques encore limitées, la prise de Vi-De 3 dose par mois est déconseillée chez les enfants de moins de 12 ans. En raison de la teneur en alcool de la solution, Vi-De 3 dose par mois ne doit pas non plus être utilisé chez les adolescents de moins de 18 ans.
  • +Patients âgés: Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en raison de l'âge. Il faut cependant tenir compte d'une possible altération de la fonction rénale due à l'âge.
  • +Insuffisance rénale: Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère. Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée, il convient de surveiller les taux de calcium et de phosphate lors d'un traitement de longue durée par Vi-De 3 dose par mois. Vi-De 3 dose par mois est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (voir «Contre-indications»).
  • +Insuffisance hépatique: Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
  • +Mode d'administration
  • +Verser la totalité du contenu de Vi-De 3 dose par mois dans un verre et boire immédiatement le mélange dilué dans de l'eau pour éviter toute perte de principe actif.
  • -Hypersensibilité au principe actif, le cholécalciférol, ou à l'un des excipients selon la composition.
  • -Vi-De 3 dose par mois ne doit pas être pris en cas d'hypercalcémie et/ou d'hypercalciurie.
  • -Vi-De 3 dose par mois ne doit pas être pris en cas de tendance à la formation de calculs rénaux calciques.
  • -Vi-De 3 dose par mois ne doit pas être utilisé chez les patients présentant des troubles rénaux d'élimination du calcium et des phosphates, en cas de traitement par des dérivés de la benzothiadiazine, en cas de tuberculose pulmonaire aiguë, ni chez les patients immobilisés (affections squelettiques nécessitant l'alitement, chirurgie orthopédique) (risque d'hypercalcémie ou d'hypercalciurie).
  • -Vi-De 3 dose par mois ne doit pas être utilisé chez les patients atteints de sarcoïdose en raison du risque accru de transformation de la vitamine D en métabolites actifs.
  • -Vi-De 3 dose individuelle ne doit pas être pris en cas de pseudohypoparathyroïdie (le besoin en vitamine D peut être abaissé en raison de la sensibilité occasionnellement normale à la vitamine D, avec le risque d'un surdosage de longue durée). Des dérivés de la vitamine D mieux contrôlables sont disponibles pour de tels cas.
  • -Vi-De 3 dose par mois ne doit pas être administré en même temps qu'un autre analogue de la vitamine D.
  • -Ne pas utiliser chez les enfants et les adolescents.
  • +·Hypercalcémie et/ou hypercalciurie
  • +·Néphrolithiase
  • +·Insuffisance rénale sévère
  • +·Pseudohypoparathyroïdie (voir «Mises en garde et précautions»)
  • +·Hypervitaminose D
  • +·Patients immobilisés pendant une période prolongée (p.ex. en cas d'affections squelettiques nécessitant un alitement ou après chirurgie orthopédique correctrice)
  • +·Administration concomitante d'analogues de la vitamine D
  • +·Hypersensibilité au principe actif, le cholécalciférol, ou à l'un des excipients selon la «Composition».
  • -La prudence est recommandée en cas de troubles du métabolisme calcique, d'insuffisance rénale, de lithiase rénale, d'artériosclérose ou d'affections coronariennes. À fortes doses, toutes des vitamines D sont toxiques. Elles induisent une importante augmentation de l'absorption calcique et nécessitent la surveillance du métabolisme phosphocalcique.
  • -La vitamine D ne doit pas être utilisée chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère. La vitamine D ne doit être utilisée qu'avec précaution en cas d'insuffisance rénale légère à modérée.
  • -Au cours d'un traitement de longue durée par Vi-De 3 dose par mois, les taux de calcium sérique et les urinaire doivent être surveillés et la fonction rénale contrôlée par la mesure de la créatinine sérique. Cette surveillance est particulièrement importante chez les patients âgés et en cas de traitement concomitant par des digitaliques ou des diurétiques (voir «Interactions»). En cas d'hypercalcémie ou de signes d'une fonction rénale diminuée, le traitement doit être interrompu.
  • -Le traitement doit être interrompu si la concentration de calcium urinaire dépasse 7,5 mmol/24 heures (correspondant à 300 mg/24 heures).
  • -Des effets toxiques de la vitamine D peuvent apparaître lorsque des doses journalières de 1000 à 3000 U.I./kg de poids corporel sont administrées pendant plusieurs mois.
  • -Chez les adultes en bonne santé, le seuil d'intoxication par la vitamine D se situe entre 20 000 et 50 000 U.I. par jour (ce qui correspond à 600 000 U.I. et 1,5 million U.I. par mois) en cas d'utilisation sur une période prolongée.
  • -Le calcul de la posologie doit tenir compte de l'enrichissement fréquent en vitamine D du lait, des graisses et d'autres aliments.
  • -Lors de l'utilisation de Vi-De 3 dose par mois, il faut veiller à ne pas prendre d'autres médicaments contenant de la vitamine D ou des aliments enrichis à la vitamine D.
  • -La vitamine D doit être administrée avec prudence chez les patients prenant des digitaliques car une hypercalcémie peut provoquer des arythmies chez ces patients (voir «Interactions»).
  • -Vi-De 3 dose par mois contient 65% vol. d'alcool. La quantité d'alcool absorbée par dose est de 2,6 g. Un adulte pesant 70 kg serait ainsi exposé à l'équivalent de 37 mg d'éthanol/kg de poids corporel, ce qui peut entraîner une augmentation du taux d'alcoolémie à 6,5 mg/100 ml environ.
  • -Pour comparaison: chez un adulte consommant un verre de vin ou 500 ml de bière, le taux d'alcoolémie est environ de 50 mg/100 ml.
  • -La quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'avoir un effet chez les adultes et les adolescents, et est peu susceptible d'avoir un effet notable chez les enfants. Chez les jeunes enfants, certains effets peuvent survenir comme la somnolence.
  • -Un risque d'atteinte à la santé existe notamment chez les sujets hépatiques, alcooliques, épileptiques ou atteints de lésions cérébrales ainsi que chez les femmes enceintes ou qui allaitent. L'effet d'autres médicaments peut être renforcé ou diminué.
  • +À fortes doses, toutes les vitamines D sont toxiques.
  • +La vitamine D ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
  • +La vitamine D doit être utilisée avec précaution en cas d'insuffisance rénale légère à modérée.
  • +Chez ces patients, la calcémie, la phosphatémie et la fonction rénale doivent être surveillées.
  • +Au cours d'un traitement de longue durée par Vi-De 3 dose par mois, les taux sériques et urinaires de calcium ainsi que la fonction rénale doivent être surveillés. Ceci s'applique en particulier aux patients âgés, aux patients présentant une insuffisance rénale ainsi qu'en cas de traitement concomitant par des glycosides cardiotoniques ou des diurétiques (voir «Interactions»).
  • +En cas d'hypercalcémie, d'hypercalciurie ou d'altération de la fonction rénale, il faut réduire la dose ou arrêter le traitement (voir «Contre-indications»). Le traitement doit être arrêté lorsque la concentration urinaire de calcium dépasse 7,5 mmol/24 heures (correspondant à 300 mg/24 heures).
  • +Les patients recevant un traitement continu par des doses élevées de vitamine D doivent être informés des symptômes d'un éventuel surdosage (tels que nausées, vomissements, diarrhée dans un premier temps, suivie de constipation, anorexie, fatigue, céphalées, douleurs musculaires et articulaires, faiblesse musculaire, somnolence, azotémie, polydipsie et polyurie).
  • +Une administration supplémentaire de calcium ne doit se faire que sous surveillance médicale. Les taux sériques et urinaires de calcium doivent être surveillés dans de tels cas.
  • +Vi-De 3 dose par mois doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant de sarcoïdose, compte tenu du risque accru de conversion de la vitamine D en son métabolite actif. Les taux sériques et urinaires de calcium doivent être surveillés chez ces patients.
  • +Vi-De 3 dose par mois ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant de pseudohypoparathyroïdie, car les besoins en vitamine D peuvent être réduits lors de phases de sensibilité normale à la vitamine D. Il existe dans ce cas un risque de surdosage prolongé. Des dérivés de la vitamine D plus facilement contrôlables (tels que le calcitriol) et non soumis à un métabolisme dépendant de la parathormone dans les reins sont disponibles dans ces cas.
  • +La prudence est recommandée en cas de co-administration de glycosides cardiotoniques, en raison du risque accru d'arythmies (voir «Interactions»).
  • +La prudence est recommandée chez les patients présentant des troubles de l'élimination rénale du calcium ou du phosphate, chez les patients immobilisés ainsi qu'en cas de traitement concomitant par des dérivés de la benzothiadiazine en raison du risque accru d'hypercalcémie et/ou d'hypercalciurie. Les taux sanguins et urinaires de calcium doivent être surveillés chez ces patients.
  • +La prudence est en outre recommandée chez les patients présentant des troubles du métabolisme calcique, une hyperphosphatémie, une artériosclérose, une maladie coronarienne ou une néphrolithiase.
  • +Pendant le traitement par Vi-De 3 dose par mois, il faut veiller à ce que les patients ne prennent pas d'autres médicaments contenant de la vitamine D, des analogues de la vitamine D (p.ex. calcitriol) ou des aliments fortement enrichis en vitamine D. Lors de la détermination de la dose, il faut tenir compte de l'enrichissement fréquent en vitamine D du lait, des graisses et d'autres aliments.
  • +Vi-De 3 dose par mois contient 65% vol. d'alcool. La quantité d'alcool absorbée par récipient unidose (de 5 ml) est de 2,6 g.
  • +Prévention: Une dose de 1 récipient unidose de ce médicament, administrée à un adulte de 70 kg, entraînerait une exposition à 37 mg/kg d'éthanol susceptible de provoquer une augmentation de l'alcoolémie d'environ 6,5 mg/100 ml.
  • +Traitement: Une dose de 6 récipients unidose de ce médicament, administrée à un adulte de 70 kg, entraînerait une exposition à 222 mg/kg d'éthanol susceptible de provoquer une augmentation de l'alcoolémie d'environ 39 mg/100 ml.
  • +À titre de comparaison, pour un adulte buvant un verre de vin ou 500 ml de bière, le taux d'alcoolémie devrait être d'environ 50 mg/100 ml.
  • +La co-administration de médicaments contenant par exemple du propylène glycol ou de l'éthanol peut entraîner une accumulation d'éthanol et induire des effets indésirables, en particulier chez les jeunes enfants ayant une capacité métabolique faible ou immature.
  • -Toute administration de calcium supplémentaire doit avoir lieu sous la surveillance médicale. Les taux de calcium sérique et urinaire doivent être surveillés dans de tels cas (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -La cholestyramine, le colestipol et les huiles minérales peuvent diminuer l'absorption intestinale des analogues de la vitamine D. L'intervalle entre les prises de vitamine D doit être aussi long que possible (au moins 4h).
  • -La phénytoïne et les barbituriques (et probablement d'autres molécules induisant les enzymes hépatiques) peuvent entraver l'action de la vitamine D.
  • -Les diurétiques thiazidiques peuvent entraîner une hypercalcémie due à la diminution de l'élimination calcique rénale. Lors d'un traitement de longue durée, les taux de calcium plasmatique et urinaire doivent donc être surveillés et la fonction rénale doit être contrôlée en mesurant la créatinine sérique (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -L'administration concomitante de glucocorticoïdes peut entraver l'action de la vitamine D.
  • -La toxicité des digitaliques peut augmenter pendant un traitement par la vitamine D suite à une augmentation du taux de calcium (risque d'arythmies). L'ECG, les taux de calcium plasmatique et urinaire ainsi que la fonction rénale doivent être surveillés (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Interactions pharmacocinétiques
  • +Les résines échangeuses d'ions telles que la cholestyramine, le colestipol ou l'orlistat ainsi que les laxatifs contenant de la paraffine (ou d'autres préparations à base d'huiles minérales) peuvent réduire l'absorption intestinale des analogues de la vitamine D. Il faut respecter un intervalle d'au moins 4 heures avec la prise de la vitamine D.
  • +En cas d'utilisation concomitante de médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, tels que la phénytoïne, la rifampicine ou les barbituriques, le métabolisme de la vitamine D3 peut être accéléré et son efficacité peut donc être diminuée.
  • +Interactions pharmacodynamiques
  • +La toxicité des glycosides cardiotoniques peut augmenter pendant un traitement par la vitamine D en raison d'une augmentation du taux de calcium, ce qui peut s'accompagner d'un risque d'arythmies. Les taux plasmatiques et urinaires de calcium ainsi que la fonction rénale et l'ECG doivent donc être surveillés chez ces patients (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Les diurétiques thiazidiques peuvent entraîner une hypercalcémie par réduction de l'élimination rénale du calcium. Lors d'un traitement de longue durée, il convient donc de surveiller les taux plasmatiques et urinaires de calcium et de contrôler la fonction rénale en mesurant la créatinine sérique (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +L'administration concomitante de glucocorticoïdes peut diminuer l'effet de la vitamine D.
  • +
  • -Vi-De 3 dose par mois est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement.
  • +Grossesse
  • +Un surdosage de vitamine D doit être évité pendant la grossesse, car une hypercalcémie prolongée chez l'enfant peut provoquer une sténose aortique supravalvulaire, une rétinopathie ainsi qu'un retard physique et mental. La vitamine D ne doit donc être utilisée pendant la grossesse qu'en cas d'indication stricte et sous surveillance médicale, et doit être administrée à la dose minimale nécessaire pour remédier à la carence. En raison des données scientifiques encore limitées sur Vi-De 3 dose par mois, la prise de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse; il convient d'utiliser plutôt des dosages plus faibles, plus facilement contrôlables.
  • +Allaitement
  • +La vitamine D et ses métabolites passent dans le lait maternel. Compte tenu des données scientifiques encore limitées, la prise de Vi-De 3 dose par mois est déconseillée pendant l'allaitement.
  • -En raison de son taux d'alcool, Vi-De 3 dose par mois a une légère influence sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines.
  • +Lors de la prise d'un récipient unidose de 5 ml, Vi-De 3 dose par mois a une légère influence sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines, en raison de sa teneur en alcool. Lors de la prise de 3 récipients unidose ou plus, l'aptitude à la conduite et la capacité à utiliser des machines peuvent être altérées.
  • -Les effets indésirables apparaissent à la suite d'un surdosage (voir «Surdosage»).
  • +Les effets indésirables sont la conséquence d'un surdosage (voir «Surdosage»).
  • -Signes et symptômes
  • -En plus d'une augmentation du phosphore sérique et urinaire, un surdosage entraîne un syndrome d'hypercalcémie menant ensuite à un dépôt de calcium dans les tissus aussi, principalement dans les reins (néphrolithiase, néphrocalcinose) et les vaisseaux.
  • -Les symptômes d'une intoxication sont peu caractéristiques et se manifestent sous forme de faiblesse, fatigue, somnolence, céphalées, anorexie, sécheresse buccale, goût métallique dans la bouche, nausées, vomissements, crampes abdominales, constipation, diarrhée, vertiges, acouphènes, ataxie, exanthème, douleurs musculaires et osseuses ainsi qu'irritabilité.
  • -Par la suite, les symptômes suivants peuvent être observés: rhinorrhée, démangeaisons, diminution de la libido, néphrocalcinose, diminution de la fonction rénale, ostéoporose, perte de poids, anémie, calcification vasculaire photosensible, calcifications métastatiques, pancréatite et crampes.
  • -Rares: hypertension, psychose, modification du profil électrolytique et enzymatique sérique, acidose.
  • -L'hypercalcémie due à l'administration chronique de doses élevées de vitamine D peut persister pendant deux ou plusieurs mois, le calcifédiol étant stocké dans l'organisme.
  • +Les effets toxiques de la vitamine D peuvent apparaître lorsque des doses quotidiennes de 1000 à 3000 U.I./kg de poids corporel sont administrées pendant plusieurs mois.
  • +Chez des adultes en bonne santé, le seuil d'intoxication à la vitamine D est compris entre 20 000 et 50 000 U.I. par jour (correspondant à 600 000 U.I. et 1,5 million d'U.I. par mois) pendant une période prolongée.
  • +Symptômes
  • +Un surdosage entraîne une augmentation des taux sériques et urinaires de phosphate, ainsi qu'une hypercalcémie, laquelle peut provoquer des dépôts de calcium dans les tissus, surtout dans les reins (néphrolithiase, néphrocalcinose) et les vaisseaux.
  • +Les symptômes d'une intoxication sont peu caractéristiques et peuvent se manifester sous forme de faiblesse, fatigue, somnolence, irritabilité, anorexie, céphalées, vertiges, acouphènes, ataxie, arythmies, sécheresse buccale, polydipsie, goût métallique, nausées, vomissements, crampes abdominales, constipation, diarrhée, exanthèmes, polyurie, douleurs musculaires et articulaires. Des troubles électrolytiques, une acidose, des modifications psychiques et des troubles de la conscience sont aussi possibles dans les cas sévères.
  • +Un surdosage chronique peut s'accompagner de rhinorrhée, prurit, diminution de la libido, néphrocalcinose, altération de la fonction rénale, ostéoporose, perte de poids, anémie, calcifications, pancréatite et convulsions.
  • +L'hypercalcémie liée à un surdosage chronique de vitamine D peut persister pendant plusieurs mois, le calcifédiol étant stocké dans l'organisme.
  • -Dans un premier temps, le traitement consiste à interrompre l'administration du médicament ainsi que toute calcithérapie additionnelle, à faire boire des quantités importantes de liquide, à administrer des corticoïdes et éventuellement des diurétiques (furosémide, acide éthacrynique) et à initier une hémodialyse ainsi qu'une dialyse péritonéale.
  • -Mesures de soutien à prendre en cas d'intoxication aiguë: induction de vomissements, lavage gastrique, administration d'huile minérale.
  • -Il n'existe pas d'antidote spécifique.
  • -Il est recommandé de signaler aux patients sous traitement de longue durée par vitamine D hautement dosée les symptômes d'un éventuel surdosage (nausées, vomissements, diarrhées fréquentes au début suivies de constipation, anorexie, fatigue, céphalées, douleurs musculaires et articulaires, faiblesses musculaires, somnolence, azotémie, polydipsie et polyurie).
  • +Électrolytes sériques. La fonction rénale et la diurèse doivent être surveillées.
  • +Il n'existe pas d'antidote spécifique. Le traitement de l'hypercalcémie est de première importance. Dans un premier temps, le traitement consiste à interrompre l'administration du médicament ainsi que toute calcithérapie additionnelle. Selon le degré de sévérité des symptômes, les mesures suivantes peuvent être indiquées: apport important de liquide, diurèse forcée (p.ex. à l'aide du furosémide), administration de corticostéroïdes et/ou de calcitonine et éventuellement hémodialyse ou dialyse péritonéale.
  • +En cas d'intoxication aiguë (p.ex. en cas de surdosage accidentel), des vomissements provoqués, un lavage gastrique ou l'administration de produits à base d'huile minérale peuvent être indiqués.
  • -Les besoins journaliers minimaux des personnes de plus de 70 ans sont de 800 U.I. de vitamine D3. La vitamine D est une molécule naturellement présente dans l'organisme humain. Dans la peau, le 7-déshydrocholestérol est transformé en vitamine D3 (cholécalciférol) sous l'influence des rayonnements UV.
  • -La forme biologiquement active de la vitamine D (1,25-dihydroxycholécalciférol similaire aux hormones stéroïdiennes) régule le métabolisme phosphocalcique. L'effet principal consiste à favoriser l'absorption intestinale active du calcium, assurant ainsi une croissance osseuse normale. Le 1,25-dihydroxycholécalciférol exerce un grand nombre d'autres fonctions non squelettiques sur différents organes par l'intermédiaire de récepteurs de la vitamine D spécifiques.
  • -L'apport alimentaire de vitamine D est faible. L'huile de foie de poisson et le poisson sont particulièrement riches en vitamine D et de petites quantités se trouvent dans la viande, le jaune d'Å“uf, le lait et les produits laitiers.
  • +La vitamine D est une substance naturellement présente dans l'organisme humain. Le 7-déshydrocholestérol est converti dans la peau en vitamine D3 (cholécalciférol) sous l'effet du rayonnement UV. La vitamine D est également absorbée dans une moindre mesure par l'alimentation (foie, jaune d'Å“uf, avocat, lait et produits laitiers).
  • +Le cholécalciférol (vitamine D3) se transforme en sa forme biologiquement active (1,25-dihydroxycholécalciférol) après avoir subi deux hydroxylations successives, la première dans le foie (en position 25) et la deuxième dans le tissu rénal (en position 1). Avec la parathormone et la calcitonine, le 1,25-dihydroxycholécalciférol est fortement impliqué dans la régulation de l'équilibre phosphocalcique. Son principal effet est de favoriser l'absorption intestinale active du calcium. Les adultes en bonne santé peuvent couvrir leurs besoins en produisant eux-mêmes de la vitamine D lors d'une exposition suffisante au soleil. En cas de carence en vitamine D, les os se décalcifient (ostéomalacie). Les causes d'une carence en vitamine D chez l'adulte peuvent être une exposition insuffisante aux rayons UV, un apport alimentaire insuffisant, une malabsorption et une maldigestion, une cirrhose hépatique ou une insuffisance rénale.
  • +Des surdosages et intoxications sont possibles, car l'administration de doses élevées de vitamine D permet de contourner l'inhibition physiologique de la synthèse cutanée de la vitamine D3.
  • -Le cholécalciférol (vitamine D3) est formé dans la peau sous l'effet des rayons UV et transformé dans sa forme biologiquement active, le 1,25-dihydroxycholécalciférol, en deux étapes d'hydroxylation, d'abord dans le foie (position 25) puis dans le tissu rénal (position 1). La demi-vie du cholécalciférol est de 3 à 6 semaines, ce qui fait qu'une prise journalière, hebdomadaire et mensuelle à des doses adaptées mène à des taux équivalents. Avec la parathormone et la calcitonine, le 1,25-dihydroxycholécalciférol joue un rôle essentiel dans la régulation de l'équilibre phosphocalcique. Une carence en vitamine D entraîne différentes manifestations de carence.
  • -En plus de la production physiologique dans la peau, le cholécalciférol peut aussi être apporté par l'alimentation ou sous forme de produits pharmaceutiques. Cette dernière voie contournant l'inhibition physiologique de la synthèse cutanée de la vitamine D, des surdosages et des intoxications peuvent survenir.
  • +Voir «Mécanisme d'action».
  • -Pas de données disponibles.
  • +Aucune donnée.
  • -Une fois lié à des alpha-globulines spécifiques, le cholécalciférol est transporté dans le sang vers ses sites de stockage principaux (foie et tissus adipeux).
  • +Le cholécalciférol et ses métabolites hydroxylés sont liés à une alpha-globuline spécifique dans le sang (vitamin D-binding protein). Les principaux lieux de stockage sont le foie et le tissu adipeux.
  • -La vitamine D3 est transformée en 25-hydroxycholécalciférol (25-HCC, calcifédiol) dans le foie. Dans les reins, le 25-HCC est hydroxylé en position 1 pour donner le métabolite actif, le 1,25-dihydroxycholécalciférol (1,25 DHCC; calcitriol). La vitamine D est stockée dans l'organisme.
  • +La vitamine D3 est tout d'abord convertie dans le foie en 25-hydroxycholécalciférol (calcifédiol) par hydroxylation, puis transformée dans les reins (par une nouvelle hydroxylation en position 1) en son métabolite actif, le 1,25-dihydroxycholécalciférol (calcitriol).
  • -La vitamine D est principalement éliminée sous forme de glucuronides inactifs. L'élimination se fait aussi bien par la bile et les selles que par les reins.
  • +La vitamine D est principalement éliminée sous forme de glucuronides inactifs par la bile et les fèces et dans une moindre mesure par les reins. La demi-vie plasmatique du 1,25-dihydroxycholécalciférol est de 10 à 20 heures et celle du métabolite 25-hydroxycholécalciférol de 15 jours. La demi-vie de la vitamine D dans le tissu adipeux est en revanche d'env. 2 mois.
  • -Octobre 2021.
  • +Septembre 2022.
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