33 Changements de l'information professionelle Duloxetin Spirig HC 30 mg |
- +Posologie usuelle
- +Durée du traitement
-Chez les patients répondant à la duloxétine et ayant des antécédents de troubles dépressifs unipolaires répétés (≥3), un traitement au long cours à une posologie de 60-120 mg de duloxétine par jour peut être envisagé. Il s'agit généralement des mêmes doses que celles utilisées pour le traitement aigu. Le rapport bénéfice/risque de la prévention de la récurrence doit être réévalué régulièrement et il doit être pris en considération qu'il existe aussi d'autres possibilités de prévention de la récurrence d'épisodes dépressifs unipolaires. Dans une étude clinique, il a été démontré que l'efficacité persiste pour une durée de traitement allant jusqu'à 1 an. À la fin du traitement, Duloxétine Spirig HC devrait être arrêté sur plusieurs semaines afin d'éviter des symptômes de sevrage.
- +Posologie usuelle
- +Chez les patients répondant à la duloxétine et ayant des antécédents de troubles dépressifs unipolaires répétés (≥3), un traitement au long cours à une posologie de 60-120 mg de duloxétine par jour peut être envisagé. Il s'agit généralement des mêmes doses que celles utilisées pour le traitement aigu. Le rapport bénéfice/risque de la prévention de la récurrence doit être réévalué régulièrement et il doit être pris en considération qu'il existe aussi d'autres possibilités de prévention de la récurrence d'épisodes dépressifs unipolaires.
- +Durée du traitement
- +Dans une étude clinique, il a été démontré que l'efficacité persiste pour une durée de traitement allant jusqu'à 1 an. À la fin du traitement, Duloxétine Spirig HC devrait être arrêté sur plusieurs semaines afin d'éviter des symptômes de sevrage.
- +Posologie usuelle
- +Durée du traitement
- +Posologie usuelle
- +Durée du traitement
- +
-Insuffisance hépatique
- +Instructions posologiques particulières
- +Arrêt du traitement
- +Lors de l'arrêt de la duloxétine après plus d'une semaine de traitement, il est généralement recommandé de réduire progressivement la dose sur une période de 1 à 2 semaines avant l'arrêt définitif du traitement afin de diminuer le risque de symptômes de sevrage (voir «Effets indésirables»).
- +Il est généralement conseillé de diminuer la dose de moitié ou de passer à une prise alternée un jour sur deux pendant cette période. Le schéma choisi devra toutefois être adapté individuellement à la situation du patient en tenant compte, par exemple, de la durée du traitement, de la dose atteinte au moment de l'arrêt du traitement, etc.
- +Patients présentant des troublees de la function hépatique
-Insuffisance rénale
- +Patients présentant des troubles de la function rénale
-Arrêt du traitement
-Lors de l'arrêt de la duloxétine après plus d'une semaine de traitement, il est généralement recommandé de réduire progressivement la dose sur une période de 1 à 2 semaines avant l'arrêt définitif du traitement afin de diminuer le risque de symptômes de sevrage (voir «Effets indésirables»).
-Il est généralement conseillé de diminuer la dose de moitié ou de passer à une prise alternée un jour sur deux pendant cette période. Le schéma choisi devra toutefois être adapté individuellement à la situation du patient en tenant compte, par exemple, de la durée du traitement, de la dose atteinte au moment de l'arrêt du traitement, etc.
- +Dysfonction sexuelle
- +Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) peuvent causer des symptômes de dysfonction sexuelle. Des cas de dysfonction sexuelle de longue durée, dont les symptômes ont persisté malgré l'arrêt du traitement par les ISRS/IRSN, ont été rapportés.
-Effets de la duloxétine sur d'autres médicaments
- +Effet de la duloxétine sur d'autres médicaments
-Effets des autres médicaments sur la duloxétine
- +Effet des autres médicaments sur la duloxétine
-Grossesse, allaitement
- +Grossesse, Allaitement
- +Signes et symptômes
- +
-On ne connaît pas d'antidote spécifique à la duloxétine. Toutefois, si un syndrome sérotoninergique devait apparaître, un traitement spécifique peut être envisagé (comme p.ex. la cyproheptadine et/ou le contrôle de la température). La liberté des voies respiratoires supérieures devra être assurée. Une surveillance cardiovasculaire et des constantes vitales est recommandée en complément de mesures symptomatiques et de soutien appropriées. Un lavage gastrique peut être indiqué s'il est effectué peu de temps après l'ingestion, ou chez les patients symptomatiques. Le charbon activé peut être utile pour limiter la résorption. La duloxétine ayant un grand volume de distribution, il est peu probable que la diurèse forcée, l'hémodialyse et l'exsanguino-transfusion (dialyse péritonéale) puissent être bénéfiques.
- +Traitement
- +On ne connaît pas d'antidote spécifique à la duloxétine. Toutefois, si un syndrome sérotoninergique devait apparaître, un traitement spécifique peut être envisagé (comme la cyproheptadine et/ou le contrôle de la température). La liberté des voies aériennes supérieures devra être assurée. Une surveillance cardiovasculaire et des constantes vitales est recommandée en complément de mesures symptomatiques et de soutien appropriées. Un lavage gastrique peut être indiqué s'il est effectué peu de temps après l'ingestion, ou chez les patients symptomatiques. Le charbon activé peut être utile pour limiter l'absorption. La duloxétine ayant un grand volume de distribution, il est peu probable que la diurèse forcée, l'hémodialyse et l'exsanguino-transfusion (dialyse péritonéale) puissent être bénéfiques.
-Des tests neurochimiques et comportementaux chez l'animal ont montré une augmentation de la neurotransmission dans le SNC de la sérotonine comme de la noradrénaline. En outre, la duloxétine a normalisé les seuils de douleur dans plusieurs modèles précliniques de douleur neuropathique et inflammatoire et a atténué le comportement algique dans un modèle de douleur persistante.
- +PharmacodynamiqueDes tests neurochimiques et comportementaux chez l'animal ont montré une augmentation de la neurotransmission dans le SNC de la sérotonine comme de la noradrénaline. En outre, la duloxétine a normalisé les seuils de douleur dans plusieurs modèles précliniques de douleur neuropathique et inflammatoire et a atténué le comportement algique dans un modèle de douleur persistante.
- +Efficacité clinique
- +
-Pharmacodynamique
-Voir mécanisme d’action
-Efficacité clinique
-Voir mécanisme d’action
-Absorption
- +Absorption
-La duloxétine est liée à >90% aux protéines plasmatiques humaines. La duloxétine se lie à la fois à l'albumine et à l'α-1 glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques n'est pas modifiée en cas d'insuffisance hépatique ou rénale.
-La duloxétine est fortement métabolisée et ses métabolites sont éliminés principalement dans les urines. Les deux cytochromes P450-CYP2D6 et P450-CYP1A2 catalysent la formation des deux principaux métabolites, le glucuroconjugué 4-hydroxyduloxétine et le sulfoconjugué 5-hydroxy,6-méthoxyduloxétine. D'après les études in vitro, les métabolites circulants de la duloxétine sont considérés comme pharmacologiquement inactifs. La pharmacocinétique de la duloxétine chez les patients métaboliseurs lents du CYP2D6 n'a pas fait l'objet d'études spécifiques. Des données limitées laissent supposer que les taux plasmatiques de duloxétine sont plus élevés chez ces patients.
-La demi-vie d'élimination de la duloxétine varie de 8 à 17 heures (moyenne de 12 heures). Après administration orale, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine s'étend de 33 à 261 l/h (moyenne de 101 l/h).
-Voir absorption
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- +La duloxétine est liée à >90% aux protéines plasmatiques humaines. La duloxétine se lie à la fois à l'albumine et à l'α-1 glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques n'est pas modifiée en cas d'insuffisance hépatique ou rénale.
-Voir absorption
- +La duloxétine est fortement métabolisée et ses métabolites sont éliminés principalement dans les urines. Les deux cytochromes P450-CYP2D6 et P450-CYP1A2 catalysent la formation des deux principaux métabolites, le glucuroconjugué 4-hydroxyduloxétine et le sulfoconjugué 5-hydroxy,6-méthoxyduloxétine. D'après les études in vitro, les métabolites circulants de la duloxétine sont considérés comme pharmacologiquement inactifs. La pharmacocinétique de la duloxétine chez les patients métaboliseurs lents du CYP2D6 n'a pas fait l'objet d'études spécifiques. Des données limitées laissent supposer que les taux plasmatiques de duloxétine sont plus élevés chez ces patients.
-Voir absorption
- +La demi-vie d'élimination de la duloxétine varie de 8 à 17 heures (moyenne de 12 heures). Après administration orale, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine s'étend de 33 à 261 l/h (moyenne de 101 l/h).
-Sexe: de légères différences pharmacocinétiques ont été identifiées entre les hommes et les femmes (la clairance plasmatique chez les femmes est approximativement 50% plus faible). Néanmoins, l'ampleur de ces différences est insuffisante pour justifier une adaptation posologique en fonction du sexe.
-Âge: des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les femmes jeunes et âgées (≥65 ans) (chez les femmes âgées, l'aire sous la courbe augmente de 25% environ et la demi-vie est allongée de 25% environ). Toutefois, l'ampleur de ces différences est insuffisante pour justifier une adaptation posologique.
-Insuffisance rénale: les patients en insuffisance rénale terminale dialysés présentaient des valeurs de Cmax et d'AUC deux fois plus élevées que les volontaires sains. Les données pharmacocinétiques avec la duloxétine sont limitées chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère ou modérée. L'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min) constitue une contre-indication.
-Insuffisance hépatique: la pharmacocinétique de la duloxétine est modifiée en cas d'atteinte hépatique modérée (Classe B de Child Pugh). Par rapport aux volontaires sains, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine était inférieure de 79%, la demi-vie terminale apparente était 2,3 fois plus longue et l'aire sous la courbe était 3,7 fois plus importante chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. La pharmacocinétique de la duloxétine et de ses métabolites n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou sévère. En conséquence, les affections hépatiques débouchant sur une insuffisance hépatique constituent une contre-indication.
- +Sexe
- +De légères différences pharmacocinétiques ont été identifiées entre les hommes et les femmes (la clairance plasmatique chez les femmes est approximativement 50% plus faible). Néanmoins, l'ampleur de ces différences est insuffisante pour justifier une adaptation posologique en fonction du sexe.
- +Troubles de la function hépatique
- +Lla pharmacocinétique de la duloxétine est modifiée en cas d'atteinte hépatique modérée (Classe B de Child Pugh). Par rapport aux volontaires sains, la clairance plasmatique apparente de la duloxétine était inférieure de 79%, la demi-vie terminale apparente était 2,3 fois plus longue et l'aire sous la courbe était 3,7 fois plus importante chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée. La pharmacocinétique de la duloxétine et de ses métabolites n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou sévère. En conséquence, les affections hépatiques débouchant sur une insuffisance hépatique constituent une contre-indication.
- +Troubles de la function rénale
- +Les patients en insuffisance rénale terminale dialysés présentaient des valeurs de Cmax et d'AUC deux fois plus élevées que les volontaires sains. Les données pharmacocinétiques avec la duloxétine sont limitées chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère ou modérée. L'insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min) constitue une contre-indication.
- +Patients âges :
- +Des différences pharmacocinétiques ont été observées entre les femmes jeunes et âgées (≥65 ans) (chez les femmes âgées, l'aire sous la courbe augmente de 25% environ et la demi-vie est allongée de 25% environ). Toutefois, l'ampleur de ces différences est insuffisante pour justifier une adaptation posologique.
- +Mutagénicité/Carcinogénicité
-Des souris femelles recevant de la duloxétine pendant 2 ans ont montré, à forte dose uniquement (144 mg/kg/jour), une augmentation de l'incidence des adénomes et des carcinomes hépatocytaires; cet effet a toutefois été considéré comme secondaire à l'induction des enzymes microsomales hépatiques. On ignore si ces observations chez la souris sont pertinentes pour l'être humain. Chez des rates recevant la duloxétine avant et pendant l'accouplement et en début de gestation, une diminution de la consommation de nourriture et du poids corporel, une perturbation du cycle œstral, une baisse du taux de naissances vivantes et de survie de la progéniture, ainsi qu'un retard de croissance chez les jeunes rats ont été rapportés à des taux d'exposition systémique estimés correspondre, au plus, à l'exposition maximale en clinique (AUC).
- +Des souris femelles recevant de la duloxétine pendant 2 ans ont montré, à forte dose uniquement (144 mg/kg/jour), une augmentation de l'incidence des adénomes et des carcinomes hépatocytaires; cet effet a toutefois été considéré comme secondaire à l'induction des enzymes microsomales hépatiques. On ignore si ces observations chez la souris sont pertinentes pour l'être humain.
- +Toxicité sur la reproduction
- +Chez des rates recevant la duloxétine avant et pendant l'accouplement et en début de gestation, une diminution de la consommation de nourriture et du poids corporel, une perturbation du cycle œstral, une baisse du taux de naissances vivantes et de survie de la progéniture, ainsi qu'un retard de croissance chez les jeunes rats ont été rapportés à des taux d'exposition systémique estimés correspondre, au plus, à l'exposition maximale en clinique (AUC).
-Incompatibilités
-Pas de données.
-Influence sur les méthodes de diagnostic
-Pas de données.
-Remarques concernant la manipulation
-Pas de données.
-Juin 2019.
- +Septembre 2019
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