94 Changements de l'information professionelle Buprenorphin-Mepha 35ug/h |
-Buprenorphin-Mepha TTS est indiqué pour le traitement de douleurs modérées à intenses, et prolongées, en cas d'effet insuffisant des analgésiques non opiacés ou opiacés faibles.
- +Buprenorphin-Mepha TTS est indiqué pour le traitement de douleurs prolongées modérées à intenses, en cas d'effet insuffisant des analgésiques non opioïdes ou opioïdes faibles.
-En principe, la dose que contient le patch Buprenorphin-Mepha doit être adaptée à l'intensité des douleurs et à la sensibilité du patient. Comme pour d'autres analgésiques, il faut trouver la dose analgésique la plus faible, mais suffisante.
- +En principe, la dose que contient le patch Buprenorphin-Mepha doit être adaptée à l'intensité des douleurs et à la sensibilité du patient. Comme pour d'autres analgésiques, il faut trouver la dose analgésique suffisante la plus faible.
-Les patients qui ne sont pas sous analgésiques, mais dont les douleurs exigent un traitement par opiacés, doivent recevoir initialement Buprenorphin-Mepha 35 µg/h.
- +Les patients qui ne sont pas sous analgésiques, mais dont les douleurs exigent un traitement paropioïdes, doivent recevoir initialement Buprenorphin-Mepha 35 µg/h.
-La dose nécessaire doit être adaptée individuellement à chaque patient, et revue régulièrement.
-Du fait que les concentrations sériques de buprénorphine augmentent lentement après application du premier patch Buprenorphin-Mepha, aussi bien chez les patients traités que non traités, une entrée en action rapide est très improbable. Ce n'est qu'après 24 heures qu'il sera possible d'en apprécier l'effet analgésique.
- +Du fait que les concentrations sériques de buprénorphine augmentent lentement après application du premier patch Buprenorphin-Mepha, aussi bien chez les patients non traités que ceux traités auparavant, une entrée en action rapide est très improbable. Ce n'est qu'après 24 heures qu'il sera possible d'apprécier l'effet analgésique.
- +Objectifs thérapeutiques et interruption du traitement
- +Avant de commencer le traitement par Buprenorphin-Mepha, une stratégie thérapeutique doit être convenue avec le patient, conformément aux directives de traitement de la douleur. Celle-ci inclut la durée et les objectifs du traitement. Pendant le traitement, un contact régulier entre le médecin et le patient doit être établi pour évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, envisager d'arrêter le médicament et, si nécessaire, pour ajuster la posologie. Si un patient n'a plus besoin de traitement par Buprenorphin-Mepha, il peut être conseillé de réduire progressivement la dose pour éviter les symptômes de sevrage (voir rubrique «Mises en garde et précautions»). En cas de contrôle insuffisant de la douleur, il convient d'envisager la possibilité d'une accoutumance (tolérance) et d'une progression de la maladie sous-jacente (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-Le patch Buprenorphin-Mepha doit être renouvelé toutes les 96 heures (4 jours). Il est avantageux de changer le patch deux fois par semaine à jours fixes (p.ex. chaque lundi matin et chaque jeudi soir). La titration de la dose est individuelle, jusqu'à l'obtention de l'effet analgésique. Si l'analgésie est insuffisante au terme de la première période d'application, la dose peut être augmentée, en appliquant plusieurs patches Buprenorphin-Mepha de la même dose ou en passant à la dose supérieure.
-Avant l'application du patch Buprenorphin-Mepha de dosage supérieur, il faut tenir compte de la quantité des opioïdes totales administrée en complément du patch transdermique antérieur. C'est à dire de la quantité totale des opioïdes requise. La posologie doit y être adaptée. Les patients qui nécessitent une analgésie supplémentaire pendant le traitement d'entretien (ex: en cas de pics douloureux), peuvent prendre un à deux comprimés sublinguaux à 0,2 mg de buprénorphine toutes les 24 heures en complément du patch transdermique. Si les patients nécessitent régulièrement 0,4 mg à 0,6 mg complémentaires de buprénorphine sublinguale, le patch de dosage supérieur devra être utilisé.
- +Le patch Buprenorphin-Mepha doit être renouvelé toutes les 96 heures maximum (4 jours). Il est avantageux de changer le patch deux fois par semaine à jours fixes (p.ex. chaque lundi matin et chaque jeudi soir). La titration de la dose est individuelle, jusqu'à l'obtention de l'effet analgésique. Si l'analgésie est insuffisante au terme de la première période d'application, la dose peut être augmentée, en appliquant plusieurs patches Buprenorphin-Mepha de la même dose ou en passant à la dose supérieure.
- +Avant l'application du patch Buprenorphin-Mepha de dosage supérieur, il convient de tenir compte de la quantité totale d'opioïdes administrée en complément du patch transdermique antérieur. C'est à dire que la quantité totale des opioïdes requise doit être prise en compte et que la posologie doit être adaptée en fonction de celle-ci. Les patients qui nécessitent une analgésie supplémentaire pendant le traitement d'entretien (ex: en cas de pics douloureux), peuvent prendre un à deux comprimés sublinguaux à 0,2 mg de buprénorphine toutes les 24 heures en complément du patch transdermique. Si les patients nécessitent régulièrement 0,4 mg à 0,6 mg complémentaires de buprénorphine sublinguale, le patch de dosage supérieur devra être utilisé.
-Lors du passage d'un antalgique de palier III (opioïde puissant) à Buprenorphin-Mepha et lors du choix de la dose initiale du patch transdermique, il est recommandé de tenir compte de la nature, de l'administration et de la posologie quotidienne moyenne du traitement antérieur afin d'éviter la réapparition de la douleur.
-En général, il est recommandé de déterminer individuellement la dose, en commençant par le patch le plus faiblement dosé (Buprenorphin-Mepha 35 µg/h). Des expériences cliniques ont démontré que les patients antérieurement traités par des doses plus élevées d'un opioïde puissant (une dose qui correspond à environ 120 mg de morphine orale) peuvent commencer le traitement par un patch à un dosage plus élevé (Buprenorphin-Mepha 52,5 µg/h ) (cf. aussi rubrique «Propriétés/Effets»).
- +Lors du passage d'un antalgique de palier III (opioïde puissant) à Buprenorphin-Mepha et lors du choix de la dose initiale du patch transdermique, il est recommandé de tenir compte de la nature, de l'administration et de la posologie quotidienne moyenne du traitement antérieur afin de minimiser une carence de traitement.
- +En général, il est recommandé de déterminer individuellement la dose, en commençant par le patch le plus faiblement dosé (Buprenorphin-Mepha 35 µg/h). Des expériences cliniques ont démontré que les patients antérieurement traités par des doses plus élevées d'un opioïde puissant (une dose qui correspond à environ 120 mg de morphine orale) peuvent commencer le traitement par un patch à un dosage plus élevé (Buprenorphin-Mepha 52,5 µg/h) (cf. aussi rubrique «Propriétés/Effets»).
-Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les vieillards.
- +Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les personnes âgées.
-Du fait que l'emploi de Buprenorphin-Mepha n'a pas encore été examiné chez des patients de moins de 18 ans, il n'est pas recommandé dans cette classe d'âge.
- +Etant donné que l'emploi de Buprenorphin-Mepha n'a pas encore été examiné chez des patients de moins de 18 ans, il n'est pas recommandé de l'utiliser dans cette classe d'âge.
-Buprenorphin-Mepha doit être appliqué sur des surfaces cutanées non enflammées, glabres et planes, de préférence sur le tronc: sur les omoplates ou sous la clavicule. Ne pas raser les poils, s'il y en a, mais les couper au ciseau. S'il faut nettoyer la surface d'application, le faire à l'eau. N'utiliser ni savon ni d'autre détergent. La peau doit être absolument sèche avant l'application. Buprenorphin-Mepha doit être collé sitôt après avoir été sorti de son emballage. Après avoir enlevé le film de protection, appuyer fermement sur le patch de la main à plat pendant 30 secondes. Le patch résiste au bain, à la douche et à la natation.
-Tous les patients doivent être rendus attentifs au fait qu'ils doivent absolument éviter toute exposition directe du patch à des sources de chaleur extérieures (compresses chaudes, couvertures électriques, matelas à eau chauffants, lampes infrarouges, bouillottes, sauna, whirl-pools chauds, etc.), de même qu'aux rayons intenses du soleil.
-Chaque patch Buprenorphin-Mepha doit être porté en continu pendant 96 heures. Après avoir retiré l'ancien patch, le prochain doit être placé à un autre endroit. Il faut au moins laisser passer 2 applications avant de remettre un patch au même endroit.
- +Buprenorphin-Mepha doit être appliqué sur des surfaces cutanées non enflammées, glabres et planes, de préférence sur le tronc: sur les omoplates ou sous la clavicule. Ne pas raser les poils, s'il y en a, mais les couper au ciseau. S'il faut nettoyer la surface d'application, le faire à l'eau. N'utiliser ni savon ni autre agent de lavage. La peau doit être absolument sèche avant l'application. Buprenorphin-Mepha doit être appliqué sitôt après avoir été sorti de son emballage. Après le retrait du film de protection, appuyer fermement sur le patch avec le plat de la main pendant 30 secondes. Le patch résiste au bain, à la douche et à la natation.
- +Tous les patients doivent être informés qu'ils doivent absolument éviter toute exposition directe du patch à des sources de chaleur extérieures (compresses chaudes, couvertures électriques, matelas à eau chauffants, lampes infrarouges, bouillottes, sauna, bains à remous, etc.). Le patch ne doit pas être exposé aux rayons intenses du soleil.
- +Chaque patch Buprenorphin-Mepha doit être porté en continu pendant 96 heures. Après avoir retiré l'ancien patch, le suivant doit être placé à un autre endroit. Il convient de laisser passer au moins 2 applications avant de remettre un patch au même endroit.
-Après le retrait du patch Buprenorphin-Mepha, la concentration sérique de buprénorphine diminue régulièrement, ce qui fait que l'effet analgésique persiste pendant un certains temps encore. Il s'agit de ne pas l'oublier lorsqu'un autre opiacé doit être administré après Buprenorphin-Mepha. De manière générale, il ne faut pas administrer d'autres opiacés au cours des 24 premières heures. Il n'y a pour l'heure que très peu d'informations sur la dose initiale d'un opiacé après interruption de Buprenorphin-Mepha.
- +Après le retrait du patch Buprenorphin-Mepha, la concentration sérique de buprénorphine diminue régulièrement, ce qui fait que l'effet analgésique persiste pendant encore un certain temps. Il s'agit de ne pas l'oublier lorsqu'un autre opiacé doit être administré après Buprenorphin-Mepha. De manière générale, il ne faut pas administrer d'autres opioïdes au cours des 24 premières heures. Il n'y a pour l'heure que très peu d'informations sur la dose initiale d'un opioïde après interruption de Buprenorphin-Mepha.
-·Hypersensibilité à l'égard de la buprénorphine ou de l'un des adjuvants;
-·fonction respiratoire gravement atteinte;
-·patients traités par un inhibiteur de la MAO au cours des 2 semaines précédentes;
- +·Hypersensibilité à la buprénorphine ou l'un des excipients;
- +·Limitation importante de la fonction respiratoire;
- +·Patients traités par un inhibiteur de la MAO au cours des 2 semaines précédentes;
-·grossesse.
-·Buprenorphin-Mepha ne doit pas être utilisé chez des patients dépendants des opiacés ni pour la substitution de drogues.
- +·Grossesse.
- +·Buprenorphin-Mepha ne doit pas être utilisé chez des patients dépendants des opioïdes ni pour la substitution de drogues.
-Buprenorphin-Mepha ne doit être utilisé qu'avec une prudence particulière chez des patients épileptiques, intoxication aiguë à l'alcool, traumatisés crânio-cérébraux, en état de choc, inconscients quelle qu'en soit la raison ou souffrant d'hypertension intracrânienne sans possibilité de ventilation artificielle.
-La buprénorphine provoque occasionnellement une dépression respiratoire. N'utiliser Buprenorphin-Mepha qu'avec prudence chez des patients ayant une fonction respiratoire diminuée ou traités par un médicament susceptible de déclencher une dépression respiratoire.
-L'application concomitante de Buprenorphin-Mepha et de sédatifs comme les benzodiazépines ou d'autres substances similaires peut déclencher une sédation, une dépression respiratoire, un coma et entraîner le décès du patient. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces sédatifs ne doit être utilisée que pour les patients pour lesquels il n'existe aucune autre possibilité de traitement. Si un traitement combinant Buprenorphin-Mepha et des sédatifs est toutefois jugé nécessaire, il convient d'envisager une réduction de la dose de médicament et de réduire au maximum la durée du traitement.
-Les patients doivent être surveillés étroitement afin de déceler les signes et les symptômes de la dépression respiratoire ou de la sédation. Dans ce contexte, il est vivement recommandé d'informer le patient ou son responsable afin qu'il surveille ces symptômes (voir rubrique «Interactions»).
-Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. Le risque d'ACS augmente en fonction de la dose d'opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
-Aucun symptôme de sevrage n'a été constaté pendant des études cliniques chez des volontaires sains et des patients sous Buprenorphin-Mepha. Mais un symptôme de sevrage, identique à ceux d'un sevrage aux opiacés, ne peut être exclu après application à long terme. Symptomatologie: voir sous «Effets indésirables».
-Chez des patients, qu'au même temps utilisent des opioïdes abusivement (surtout du méthadone ou de l'héroïne) ou pour une thérapie de substitution, la buprénorphine peut provoquer des phénomènes de sevrage dus à ses propriétés antagonistes.
-Théoriquement, la fièvre et la chaleur appliquée de l'extérieur peuvent faire augmenter la concentration plasmatique de la buprénorphine, probablement par augmentation de la perméabilité cutanée. Il s'agit donc de surveiller les effets indésirables des opiacés chez un patient fiévreux portant Buprenorphin-Mepha, et d'adapter la dose le cas échéant.
- +Buprenorphin-Mepha ne doit être utilisé qu'avec une prudence particulière chez des patients épileptiques, en cas d'intoxication aiguë à l'alcool, de traumatismes crânio-cérébraux, de choc, troubles de la conscience, quelle qu'en soit la raison ou souffrant d'hypertension intracrânienne sans possibilité de ventilation artificielle.
- +Dépendance et risque de mésusage des médicaments
- +L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et une dépendance physique et/ou psychique. Une dépendance iatrogène peut survenir après l'utilisation d'opioïdes.
- +Buprenorphin-Mepha peut être utilisé à mauvais escient, comme d'autres opioïdes, et tous les patients recevant des opioïdes doivent être surveillés pour détecter tout signe de mésusage et de dépendance. Les patients présentant un risque accru de mésusage des opioïdes peuvent cependant être traités de manière satisfaisante avec des opioïdes, mais ces patients doivent également être surveillés pour détecter des signes d'abus, de mésusage ou de dépendance. L'utilisation répétée de Buprenorphin-Mepha peut entraîner un trouble de l'usage d'opioïdes. Le mésusage ou l'abus délibéré de Buprenorphin-Mepha peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble de l'usage d'opioïdes est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles liés à l'usage de substances (y compris un trouble lié à la consommation d'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients souffrant d'autres maladies psychiques (par ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité). Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes de comportement addictifs (par ex. une demande trop précoce du renouvellement de la prescription). Cela comprend l'examen des opioïdes et des médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines) utilisés simultanément. Chez les patients présentant des signes et des symptômes de trouble de l'usage d'opioïdes, une consultation avec un spécialiste en médecine des addictions doit être envisagée.
- +Dépression respiratoire
- +Comme pour tous les opioïdes, il existe un risque de dépression respiratoire cliniquement significative associé à l'utilisation de Buprenorphin-Mepha. La dépression respiratoire, si elle n'est pas détectée et traitée rapidement, peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Le traitement de la dépression respiratoire comprend une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes opioïdes, selon l'état clinique du patient. Une dépression respiratoire sévère, engageant le pronostic vital ou fatale peut survenir à tout moment du traitement, le risque le plus élevé étant observé au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
- +Troubles respiratoires liés au sommeil
- +Les opioïdes peuvent causer des troubles respiratoires liés au sommeil, y compris l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes est associée à une augmentation dose-dépendante du risque d'apnée centrale du sommeil. Chez les patients présentant une apnée centrale du sommeil, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
- +Utilisation concomitante avec des substances ayant un effet dépresseur du système nerveux central
- +L'utilisation concomitante d'opioïdes et de benzodiazépines ou d'autres substances ayant un effet dépresseur du système nerveux central peut entraîner une forte sédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, les opioïdes et les benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central ne doivent être administrés de manière concomitante qu'aux patients pour lesquels aucune autre option thérapeutique n'est disponible. S'il est décidé de prescrire Buprenorphin-Mepha avec des benzodiazépines ou d'autres médicaments dépresseurs du système nerveux central, il convient de choisir la dose efficace la plus faible et la durée minimale d'utilisation concomitante. Les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
- +Utilisation concomitante avec des opioïdes
- +Chez les patients qui abusent d'opioïdes (notamment de méthadone et d'héroïne) en même temps ou dans le cadre d'un traitement de substitution, la buprénorphine peut déclencher des réactions de sevrage en raison de ses propriétés antagonistes.
- +Fièvre
- +Théoriquement, la fièvre et l'application de chaleur externe peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de buprénorphine en raison d'une éventuelle augmentation de la perméabilité cutanée. Par conséquent, les patients fébriles portant un Buprenorphin-Mepha doivent être surveillés pour déceler une aggravation des effets secondaires des opioïdes et, si nécessaire, la dose doit être ajustée.
- +Exposition accidentelle
- +Les patients et leurs soignants doivent être informés que Buprenorphin-Mepha contient un principe actif en une quantité pouvant être fatale, en particulier chez les enfants. Les patients et leur personnel soignant doivent être informés de garder toutes les unités de dose hors de portée des enfants et d'éliminer toutes les unités de dose ouvertes ou inutilisées conformément à la règlementation.
- +Hyperalgésie
- +L'hyperalgésie induite par les opioïdes (OIH) se produit lorsqu'un analgésique opioïde provoque paradoxalement une augmentation de la douleur ou une augmentation de la sensibilité à la douleur. Cette condition diffère de la tolérance pour laquelle des doses plus élevées d'opioïdes sont nécessaires pour maintenir un certain effet. Les symptômes de l'OIH comprennent, entre autres, une augmentation de la douleur lorsque la dose d'opioïdes est augmentée, une diminution de la douleur lorsque la dose d'opioïdes est réduite, ou une douleur en cas de stimuli normalement non douloureux (allodynie).
- +Si un patient est suspecté de présenter une OIH, il convient d'envisager une réduction de la dose d'opioïdes ou une rotation des opioïdes.
- +Insuffisance surrénale
- +Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible, qui nécessite une
- +surveillance et un traitement substitutif par glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénale peuvent inclure, entre autres: nausées, vomissements, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, vertiges ou tension artérielle basse.
- +Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
- +L'utilisation d'opioïdes à long terme peut être associée à une diminution des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation des taux de prolactine. Les symptômes comprennent une diminution de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
-L'application concomitante de Buprenorphin-Mepha et la prise d'autres médicaments tels que les opioïdes, les anesthésiques, les tranquillisants, les sédatifs, les hypnotiques, les antidépresseurs, ou l'alcool risque une augmentation de la dépression du système nerveux central. Si on applique quand même une thérapie combinante on devrait considérer une réduction du dosage de l'un des deux ou des deux principe actifs.
-L'utilisation concomitante d'opioïdes et de sédatifs comme les benzodiazépines ou d'autres substaces similaires augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'effets dépresseurs du SNC supplémentaires. La dose de Buprenorphin-Mepha et la durée de l'administration combinée doivent être limités (voir rubrique «Mise en garde et précautions»).
- +L'utilisation concomitante d'autres médicaments affectant le SNC tels que d'autres opioïdes, des sédatifs tels que les benzodiazépines ou les hypnotiques, les anesthésiques généraux, les phénothiazines, les tranquillisants, les agents relaxants des muscles squelettiques, les antihistaminiques sédatifs, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool peuvent entraîner des effets dépresseurs additifs pouvant entraîner une
- +dépression respiratoire, une hypotension, une forte sédation ou un coma et parfois entraîner la mort (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
-La buprénorphine est métabolisée en très faible proportion par le CYP3A4 en norbuprénorphine inactive (voir sous «Métabolisme»).
- +La buprénorphine est métabolisée en très faible proportion par le CYP3A4 en norbuprénorphine inactive (voir aussi «Métabolisme»).
- +Le syndrome sérotoninergique peut survenir lorsque des opioïdes sont administrés simultanément avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (inhibiteurs de la MAO) et des agents sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine norépinéphrine (IRSN) et les antidépresseurs tricycliques (ATC). Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent inclure des altérations de l'état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
- +
-Vers la fin de la grossesse des doses élevées de buprénorphine peuvent induire une dépression de la respiration chez le nouveau-né même après une courte durée d'application. L'application chronique de buprénorphine pendant les trois derniers mois de la grossesse peut provoquer des symptômes de sevrage chez le nouveau-né.
-C'est pourquoi l'application de Buprenorphin-Mepha pendant la grossesse est contre-indiquée (voir rubrique «Contre-indications»).
- +L'utilisation prolongée d'opioïdes pendant la grossesse peut entraîner un syndrome néonatal de sevrage aux opioïdes, qui est potentiellement mortel s'il n'est pas détecté et traité à temps. Le traitement doit être effectué selon les protocoles élaborés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, informer la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et s'assurer qu'un traitement approprié est disponible si nécessaire.
- +C'est pourquoi l'application de Buprenorphin-Mepha à la femme einceinte est contre-indiquée (voir rubrique «Contre-indications»).
-Des études sur des rats on montré que la buprénorphine peut inhiber la lactation. Buprenorphin-Mepha ne devrait pas être appliqué pendant l'allaitement.
- +Des études sur des rats ont montré que la buprénorphine peut inhiber la lactation. Buprenorphin-Mepha ne devrait pas être appliqué pendant l'allaitement.
-L'influence de la buprénorphine sur la fertilité humaine n'est pas connue. Il n'a pas été démontré que la buprénorphine avait un effet sur la fertilité dans les expérimentations animales (voir «Données précliniques»).
- +L'influence de la buprénorphine sur la fertilité humaine n'est pas connue. Dans le cadre de l'expérimentation animale, la buprénorphine n'a eu aucun effet sur la fertilité (voir «Données précliniques»).
-Cela vaut particulièrement au début du traitement, à chaque changement de dosage et en association à d'autres médicaments à effet central, dont alcool, tranquillisants, sédatifs et hypnotiques.
- +Cela vaut particulièrement au début du traitement, à chaque changement de dosage et en association à d'autres médicaments à effet central, dont l'alcool, les tranquillisants, les sédatifs et les hypnotiques.
-Les effets indésirables suivants sont été rapportés pendant des études et au cours de la surveillance des produits pendant le traitement.
-Les effets indésirables systémiques les plus fréquents sous Buprenorphin-Mepha étaient la nausée et le vertige, qui se montrent chez 16,7% et 9,3% des patients. Les effets locaux les plus fréquents étaient de l'érythème et du prurit, documentés chez 17% et 14,7% des patients.
- +Les effets indésirables suivants ont été rapportés pendant des études et dans le cadre de la surveillance du produit.
- +Les effets indésirables systémiques les plus fréquents sous Buprenorphin-Mepha étaient la nausée et les vomissements, qui sont apparus chez 16,7% et 9,3% des patients. Les effets locaux les plus fréquemment rapportés étaient un érythème et du prurit, survenus chez 17% et 14,7% des patients.
-Très rares (<0,01%): Réactions allergiques graves (des cas de symptômes tel que l'oedème angioneurotique (Oedème de Quincke) jusqu'au choc anaphylactique).
-Affections endocriniennes
- +Très rares (<0,01%): Réactions allergiques graves (des cas de symptômes tel que l'oedème angioneurotique (œdème de Quincke) allant jusqu'au choc anaphylactique).
- +Troubles du métabolisme et de la nutrition
-Occasionnels (≥0,1%, <1%): Confusion, troubles du sommeil, inquiétude.
-Rares (≥0,01%, <0,1%): Effets psychotomimetique (par ex. hallucination, anxiété, cauchemar), diminution de la libido.
-Très rares (<0,01%): Dépendance, changement d'humeur.
- +Occasionnels (≥0,1%, <1%): Confusion, troubles du sommeil,agitation.
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Effets psychotomimetiques (par ex. hallucination, anxiété, cauchemars), diminution de la libido.
- +Très rares (<0,01%): Dépendance, fluctuations de l'humeur.
-Fréquents (≥1%, <10%): Vertiges, mal de tête.
- +Fréquents (≥1%, <10%): Vertiges, céphalées.
-Rares (≥0,01%, <0,1%): Troubles de la concentration, troubles du parler, sensations d'engourdissement, troubles de l'équilibre, paresthésie (par ex. pétillement de la peaux et des irritations cutanées).
-Très rares (<0,01%): «Tressaillements musculaires des faisceaux», troubles du goût.
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Troubles de la concentration, troubles du langage, sensations d'engourdissement, troubles de l'équilibre, paresthésie (par ex. fourmillements et irritations cutanées brûlantes).
- +Très rares (<0,01%): «Tremblements musculaires de type fasciculations», troubles du goût.
-Rares (≥0,01%, <0,1%): Troubles visuels, flou visuel, oedèmes des paupières.
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Troubles visuels, vision flou, oedèmes des paupières.
-Occasionnels (≥0,1%, <1%): Surtout au début du traitement: influence de la régulation de la circulation sanguine (tel que l'hypertonie ou rarement le collapsus de la circulation sanguine).
-Rare (≥0,01%, <0,1%): Bouffée de chaleur.
- +Occasionnels (≥0,1%, <1%): Surtout au début du traitement: influence sur la régulation de la circulation sanguine (tel que l'hypertonie ou rarement le collapsus de la circulation sanguine).
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Bouffées de chaleur.
-Fréquent (≥1,0%, <10%): Dyspnée.
-Rare (≥0,01%, <0,1%): Dépression respiratoire.
- +Fréquents (≥1,0%, <10%): Dyspnée.
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Dépression respiratoire.
- +Inconnue: Syndrome d'apnée centrale du sommeil.
- +
-Très fréquent (>10%): Nausées (16,7%).
- +Très fréquents (>10%): Nausées (16,7%).
-Occasionnels (≥0,1%, <1%): Sécheresse de la bouche.
-Rare (≥0,01%, <0,1%): Brûlures d'estomac.
-Très rare (<0,01%): Envie de vomir.
- +Occasionnels (≥0,1%, <1%): Sécheresse buccale.
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Brûlures d'estomac.
- +Très rares (<0,01%): Envie de vomir.
-Fréquents (≥1,0%, <10%): Eexanthèmes, transpiration.
-Occasionnel (≥0,1%, <1%): Eruption cutanée.
-Rare (≥0,01%, <0,1%): Réactions allergiques locales avec des signes d'inflammation (voir ci-dessous).
-Très rare (<0,01%): Pustules, vésicules.
- +Fréquents (≥1,0%, <10%): Exanthèmes, transpiration.
- +Occasionnels (≥0,1%, <1%): Éruption cutanée.
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Réactions allergiques locales avec des signes d'inflammation (voir ci-dessous).
- +Très rares (<0,01%): Pustules, vésicules.
-Parties génitales
-Rare (≥0,01%, <0,1%): Difficulté d'érection.
- +Affection des organes de reproduction et du sein
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Troubles de l'érection.
-Fréquent (≥1,0%, <10%): Oedème, fatigue.
-Occasionnel (≥0,1%, <1%): Faiblesse.
-Rare (≥0,01%, <0,1%): Symptômes de sevrage (voir ci-dessous).
-Très rare (<0,01%): Mal à la poitrine.
-Sous buprénorphine, on a observé des cas de bronchospasmes.
- +Fréquents (≥1,0%, <10%): Oedème, fatigue.
- +Occasionnels (≥0,1%, <1%): Faiblesse.
- +Rares (≥0,01%, <0,1%): Symptômes de sevrage (voir la description des effets secondaires sélectionnés).
- +Très rares (<0,01%): Douleur thoracique.
- +Sous buprénorphine, des cas de bronchospasmes ont également été observés.
-La buprénorphine a un risque de dépendance minime. Les symptômes de sevrage sont improbable après l'arrêt de Buprenorphin-Mepha, du fait que les concentrations de buprénorphine dans le sérum diminuent progressivement (généralement dans les 30 heures suivant le retrait du dernier patch). Pourtant, comme pour les opiacés, après un traitement de longue durée, les symptômes de sevrage ne peuvent pas être exclus. Excitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblement et troubles gastro-intestinaux font part des symptômes.
- +La buprénorphine présente un risque de dépendance minime. Les symptômes de sevrage sont improbables après l'arrêt de Buprenorphin-Mepha, car les concentrations de buprénorphine dans le sérum diminuent progressivement (généralement dans les 30 heures suivant le retrait du dernier patch). Cependant, comme pour les opiacés, après un traitement de longue durée, les symptômes de sevrage ne peuvent pas être exclus. Excitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblement et troubles gastro-intestinaux font partie des symptômes.
-La buprénorphine possède une grande marge thérapeutique. Du fait que la buprénorphine du Buprenorphin-Mepha ne passe qu'en très petites quantités et de manière contrôlée dans la circulation systémique, des concentrations élevées respectivement toxiques dans le sang sont très improbables. La concentration maximale de buprénorphine dans le sérum après application de Buprenorphin-Mepha 70 µg/h n'arrive que à un sixième de la concentration après injection i.v. d'une dose thérapeutique de 0,3 mg de buprénorphine.
- +La buprénorphine possède un large spectre thérapeutique. Comme la buprénorphine du Buprenorphin-Mepha ne passe qu'en très petites quantités et de manière contrôlée dans la circulation systémique, des concentrations élevées respectivement toxiques dans le sang sont très improbables. La concentration maximale de buprénorphine dans le sérum après application de Buprenorphin-Mepha 70 µg/h n'atteint que le sixième de la concentration après injection i.v. d'une dose thérapeutique de 0,3 mg de buprénorphine.
-Les symptômes d'un surdosage de buprénorphine sont en principe les mêmes qu'avec d'autres analgésiques centraux (opiacés): dépression respiratoire, sédation, somnolence, nausée, vomissement, collapsus circulatoire et myosis serré.
- +Les symptômes d'un surdosage de buprénorphine sont en principe les mêmes qu'avec d'autres analgésiques centraux (opioïdes): dépression respiratoire, sédation, somnolence, nausées, vomissements, collapsus circulatoire et myosis prononcé.
- +Une leucoencéphalopathie toxique a été observée lors d'un surdosage d'opioïdes.
-Il faut instaurer un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures standard de soins intensifs. Il faut intuber le patient et assurer une ventilation assistée ou contrôlée. L'effet pharmacodynamique de la buprénorphine pouvant persister pendant 24 à 48 heures, le patient doit être transféré dans un centre disposant d'équipements complets de réanimation.
-Même si la buprénorphine est un agoniste du récepteur µ/antagoniste partiel du récepteur κ, la naloxone est un antagoniste efficace. Vu que la buprénorphine a une affinité au récepteur µ 30 fois plus élevée que la morphine, de plus fortes doses de naloxone (c.-à-d. 5–10 mg i.v.) sont nécessaires. Ça peut durer 30 à 45 minutes jusqu'à ce que la naloxone agisse. L'effet est cependant limité dans le temps en raison de la demi-vie d'élimination d'environ 70 minutes. Lors du traitement d'un surdosage de buprénorphine, de fortes doses de naloxone sont ainsi nécessaires ce qui pourrait provoquer des problèmes d'approvisionnement.
- +Il faut instaurer un traitement symptomatique de la dépression respiratoire et des mesures standard de soins intensifs. Il convient d'intuber le patient et d'assurer une ventilation assistée ou contrôlée. L'effet pharmacodynamique de la buprénorphine pouvant persister pendant 24 à 48 heures, le patient doit être transféré dans un centre disposant d'équipements complets de réanimation.
- +Bien que la buprénorphine soit un agoniste partiel des récepteurs µ/ récepteurs κ, la naloxone est un antagoniste efficace. Comme la buprénorphine a une affinité au récepteur µ 30 fois plus élevée que la morphine, de plus fortes doses de naloxone (c.-à-d. 5–10 mg i.v.) sont nécessaires. Un délai de 30 à 45 minutes peut s'écouler avant que la naloxone agisse. L'effet est cependant limité dans le temps à environ 70 minutes, en raison de la demi-vie d'élimination. Lors du traitement d'un surdosage de buprénorphine, de fortes doses de naloxone sont ainsi nécessaires ce qui pourrait provoquer des problèmes d'approvisionnement.
-Après l'application de Buprenorphin-Mepha, la buprénorphine est absorbée par la peau. Le dégagement continu de la buprénorphine dans la circulation sanguine est donné par la libération contrôlée depuis le système de matrice polymère, on atteindra donc des concentrations constantes du principe actif.
-La buprénorphine possède les caractéristiques générales de la morphine, mais a une pharmacologie spécifique et des caractéristiques cliniques propres.
-De plus, différents facteurs tels que l'indication et le setting clinique, le mode d'administration et la variabilité interindividuelle, ont un impact sur le soulagement de la douleur. Quand des antalgiques sont comparés, il faut en tenir compte.
-Dans la pratique journalière clinique, les différents opioïdes sont classés selon une potentialité relative, bien que ceci puisse être considéré comme une simplification.
-La potentialité relative de la buprénorphine dans différentes formes d'administration et différents settings cliniques a été décrite dans la littérature comme suit:
-·Morphine p.o.: BUP i.m. comme 1:67–150 (dose unique; modèle de la douleur aiguë).
-·Morphine p.o.: BUP s.l. comme 1:60–100 (dose unique; modèle de la douleur aiguë; dose multiple, douleur chronique, douleur cancéreuse).
-·Morphine p.o.: BUP TTS comme 1:75–115 (dose multiple, douleur chronique).
- +Après l'application de Buprenorphin-Mepha, la buprénorphine est absorbée par la peau. La distribution continue de la buprénorphine dans la circulation sanguine se produit par la libération contrôlée depuis le système de matrice polymère adhérent. Des concentrations constantes du principe actif sont ainsi atteintes.
- +La buprénorphine possède les caractéristiques comparables à celles de la morphine, mais la substance présente des particularités pharmacologiques cliniques spécifiques.
- +De plus, l'influence de nombreux facteurs tels que l'indication et la situation clinique, le mode d'administration et la variabilité interindividuelle sur l'efficacité analgésique doit être prise en compte lors de la comparaison de différents antalgiques.
- +Dans la pratique clinique journalière, les différents opioïdes sont classés selon une puissance relative, bien que ceci soit une simplification à outrance.
- +La puissance relative de la buprénorphine dans différentes formes d'administration et différentes situations cliniques a été décrite dans la littérature comme suit:
- +·Morphine p.o.: BUP i.m. sous forme de 1:67–150 (dose unique; modèle de la douleur aiguë).
- +·Morphine p.o.: BUP s.l. sous forme de 1:60–100 (dose unique; modèle de la douleur aiguë; dose multiple, douleur chronique, douleur tumorale).
- +·Morphine p.o.: BUP TTS sous forme de 1:75–115 (dose multiple, douleur chronique).
-Pas d'informations.
- +Pas de données.
-Après une 1ère application de Buprenorphin-Mepha 70 µg/h ou 35 µg/h, la concentration plasmatique de buprénorphine augmente lentement et atteint la concentration efficace minimale de 100 pg/ml après 12, respectivement 24 h.
-Une concentration maximale Cmax de 200–300 pg/ml a été déterminée pendant des études en utilisant le patch de buprénophine à 35 µg/h dans des sujets sains. Les concentrations plasmatiques continuent à augmenter jusqu'à 96 heures.
-Dans un essai ultérieur croisé le Buprenorphin-Mepha 35 µg/h et le Buprenorphin-Mepha 70 µg/h ont été testés. Cet essai a montré une proportionnalité de doses pour les deux patches.
-Après des applications multiples de Buprenorphin-Mepha 35 µg/h resp. 52,5 µg/h resp. 70 µg/h les valeurs Cmax se montent à une moyenne de 320 pg/ml resp. 450 pg/ml resp. 520 pg/ml après un temps de latence de ½–1 jour.
- +Après une 1ère application de Buprenorphin-Mepha 70 µg/h ou 35 µg/h, la concentration plasmatique de buprénorphine augmente lentement et atteint la concentration efficace minimale de 100 pg/ml après 12 ou 24 h respectivement.
- +Une concentration maximale Cmax de 200–300 pg/ml a été déterminée pendant des études en utilisant le patch de buprénophine à 35 µg/h sur des sujets sains. Les concentrations plasmatiques continuent à augmenter jusqu'à 96 heures.
- +Dans un essai supplémentaire croisé le Buprenorphin-Mepha 35 µg/h et le Buprenorphin-Mepha 70 µg/h ont été testés. Cet essai a montré une proportionnalité de doses pour les deux dosages.
- +Après des applications multiples de Buprenorphin-Mepha 35 µg/h, 52,5 µg/h, et 70 µg/h respectivement, les valeurs Cmax s'élèvent à respectivement 320 pg/ml, 450 pg/ml, et 520 pg/ml en moyenne après un temps de latence de ½–1 jour.
-Il y a des indices d'un cycle entérohépatique.
- +Il y a des preuves d'un cycle entéro-hépatique.
-Du fait que la cinétique de la buprénorphine n'est pas modifiée par l'insuffisance rénale, il est possible d'utiliser Buprenorphin-Mepha chez les insuffisants rénaux.
-L'intensité et la durée de l'effet de la buprénorphine peuvent être augmentées chez les patients en insuffisance hépatique. Les cas échéants, de tels patients traités par Buprenorphin-Mepha doivent être surveillés de près.
- +Comme la cinétique de la buprénorphine n'est pas modifiée par l'insuffisance rénale, il est possible d'utiliser Buprenorphin-Mepha chez les insuffisants rénaux.
- +L'intensité et la durée de l'effet de la buprénorphine peuvent être augmentées chez les patients en insuffisance hépatique. De ce fait, de tels patients traités par Buprenorphin-Mepha doivent être soumis à un contrôle précis.
-Dans des essais dans des rats une augmentation du poids a été observée après une prise répétée.
- +Dans des essais sur le rat une réduction de la prise de poids a été observée après une prise répétée.
-Des analyses in-vitro et in-vivo en rapport au potentiel mutagène de la buprénorphine n'ont pas montré des effets cliniquement relevant.
- +Des analyses in-vitro et in-vivo concernant le potentiel mutagène de la buprénorphine n'ont pas montré des effets cliniquement significatifs.
-Les résultats d'études de longue durée menées sur rats et souris ne permettent pas de penser qu'il existe un effet cancérogène chez l'homme.
- +Les résultats d'études de longue durée menées sur des rats et des souris n'ont pas révélé de potentiel carcinogène chez l'humain.
-Des études concernant la fertilité et la capacité reproductive dans des rats n'ont pas montré d'effets défavorables. Des analyses sur les rats et les lapins ont fourni des indices de foetotoxicité et de pertes post implantation élevées, uniquement à des doses toxiques pour la mère.
-Des études sur les rats ont fourni une croissance intrauterine diminuée, un ralentissement du développement de quelques fonctions neurologiques et une haute mortalité péri-postnatale du nouveau-né après le traitement de l'animal mère pendant la grossesse respectivement la lactation. Il existent des indices qui montrent que des difficultés de accouchement et une production diminuée du lait maternel ont contribué à ces effets. Il n'y a eu aucun signe de tératogenèse chez les rats et les lapins.
- +Des études concernant la fertilité et la capacité reproductive sur des rats n'ont pas montré d'effets défavorables. Des analyses sur les rats et les lapins ont mis en évidence une fœtotoxicité et des pertes post implantation élevées, uniquement à des doses toxiques pour la mère.
- +Des études sur les rats ont montré une croissance intra-uterine diminuée, un ralentissement du développement de quelques fonctions neurologiques et une haute mortalité péri-postnatale du nouveau-né après le traitement de l'animal mère pendant la grossesse ou la lactation. Il existe des indices montrant que des difficultés à l'accouchement et une production diminuée de lait maternel ont contribué à ces effets. Il n'y a eu aucun signe de tératogéneceté chez les rats et les lapins.
-Les données toxicologiques disponibles n'ont pas indiqué de potentiel allergène des substances adjuvantes contenues dans le patch transdermique.
- +Les données toxicologiques disponibles n'ont pas indiqué de potentiel allergène des excipients contenus dans le patch transdermique.
-Novembre 2021.
-Numéro de version interne: 4.1
- +Mars 2024.
- +Numéro de version interne: 5.1
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