54 Changements de l'information professionelle Pregabalin-Mepha 25 mg |
-Bien que l'effet d'un arrêt du traitement sur la réversibilité d'une insuffisance rénale n'ait pas été systématiquement étudié, des rapports existent sur l'amélioration de la fonction rénale après l'arrêt ou la réduction posologique de la prégabaline.
- +Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés. Bien que l'effet d'un arrêt du traitement sur la réversibilité d'une insuffisance rénale n'ait pas été systématiquement étudié, des rapports existent sur l'amélioration de la fonction rénale après l'arrêt ou la réduction posologique de la prégabaline.
-Des rapports issus de la surveillance post-marketing font cas d'insuffisance cardiaque chez quelques patients traités par la prégabaline. Lors de traitements à court terme de patients sans maladie cardiaque ou vasculaire périphérique cliniquement significative, aucune association n'a été mise en évidence entre les œdèmes périphériques et les complications cardiovasculaires comme l'hypertension ou l'insuffisance cardiaque. Parce que les données sur les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère sont limitées, la prégabaline sera utilisée avec prudence chez ces patients (voir «Effets indésirables»).
- +Des rapports issus de la surveillance post-marketing font cas d'insuffisance cardiaque chez quelques patients traités par la prégabaline. Ces effets sont observés essentiellement pendant le traitement par la prégabaline pour une indication neuropathique chez les patients âgés dont la fonction cardiovasculaire est altérée. La prégabaline doit être utilisée avec prudence chez ces patients (voir «Effets indésirables»). Lors de traitements à court terme de patients sans maladie cardiaque ou vasculaire périphérique cliniquement significative, aucune association n'a été mise en évidence entre les œdèmes périphériques et les complications cardiovasculaires comme l'hypertension ou l'insuffisance cardiaque.
- +Encéphalopathie
- +Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés, principalement chez les patients présentant des antécédents qui peuvent favoriser l'apparition d'une encéphalopathie.
- +Arrêt du traitement antiépileptique concomitant
- +Il n'existe pas de données suffisantes permettant un arrêt du traitement antiépileptique concomitant dans le but d'instaurer une monothérapie par la prégabaline, lorsqu'un contrôle des crises est atteint avec la prégabaline en association.
-Après interruption d'un traitement à court ou à long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients. Les événements suivants ont été rapportés: troubles du sommeil, céphalées, nausées, diarrhée, symptômes de type grippal, nervosité, dépression, anxiété, douleurs, sudation et étourdissements (voir «Effets indésirables»), lesquels peuvent également être interprétés comme une dépendance psychique. Le patient doit être informé en début de traitement de ce phénomène.
- +Après interruption d'un traitement à court ou à long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients. Les événements suivants ont été rapportés: troubles du sommeil, céphalées, nausées, diarrhée, symptômes de type grippal, nervosité, dépression, anxiété, douleurs, convulsions, sudation et vertiges (voir «Effets indésirables»). L'apparition de symptômes de sevrage après l'arrêt de la prégabaline peut indiquer une dépendance au médicament (voir «Mésusage, potentiel d'abus et dépendance»). Le patient doit être informé en début de traitement de ce phénomène.
- +Si la prégabaline doit être arrêtée, il est recommandé de le faire progressivement sur une période d'au moins 1 semaine, indépendamment de l'indication.
- +Concernant l'arrêt d'un traitement à long terme par la prégabaline, des données suggèrent que l'apparition et la sévérité des symptômes de sevrage peuvent être dose-dépendantes.
- +Les études actuelles ne permettent pas de fournir des indications précises sur la fréquence et la gravité des symptômes de sevrage observés en fonction de la durée du traitement et de la posologie après l'arrêt d'un traitement à long terme par la prégabaline.
-Les patients doivent être surveillés pour détecter les symptômes d'abus de prégabaline ou de dépendance à la prégabaline (p.ex. développement d'une tolérance, doses croissantes,«drug seeking behaviour»).
- +Les patients doivent être surveillés pour détecter les symptômes d'abus de prégabaline ou de dépendance à la prégabaline (p.ex. développement d'une tolérance, doses croissantes, «drug seeking behaviour»).
-Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans différentes indications. Une méta-analyse d'études randomisées contrôlées par placebo, portant sur des antiépileptiques, a aussi montré un risque légèrement accru de survenue d'idées et de comportement suicidaires. Le mécanisme du déclenchement de cet effet indésirable est inconnu et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation du risque lors de la prise de prégabaline.
-Les patients devront donc être surveillés quant aux signes d'idées et de comportement suicidaires et un traitement approprié devra être envisagé. Les patients (et les personnes prenant soin d'eux) devront être avertis de la nécessité de faire appel à un médecin en cas de survenue de signes d'idées ou de comportement suicidaires.
- +Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans différentes indications. Une méta-analyse d'études randomisées contrôlées par placebo, portant sur des antiépileptiques, a aussi montré un risque légèrement accru de survenue d'idées et de comportement suicidaires. Une étude épidémiologique a relevé un risque accru d'idées suicidaires et de décès par suicide pendant la prise de prégabaline par rapport aux périodes sans prégabaline, surtout dans le groupe d'âge de moins de 55 ans.
- +Le mécanisme du déclenchement de cet effet indésirable est inconnu et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation du risque lors de la prise de prégabaline.
- +Les patients devront donc être surveillés quant aux signes d'idées et de comportement suicidaires et un traitement approprié devra être envisagé. L'arrêt du traitement par la prégabaline doit être envisagé en cas d'apparition d'idées et de comportement suicidaires. Les patients (et les personnes prenant soin d'eux) devront être avertis de la nécessité de faire appel à un médecin en cas de survenue de signes d'idées ou de comportement suicidaires.
-Des cas de dépression respiratoire sévère ont été rapportés en association avec l'utilisation de la prégabaline. Les patients présentant une fonction respiratoire altérée, des maladies respiratoires ou neurologiques, une insuffisance rénale ainsi que les patients utilisant simultanément des médicaments dépresseurs du SNC et les patients âgés pourraient présenter un risque plus élevé de cet effet indésirable sévère. Pour ces patients, la dose doit éventuellement être adaptée (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Une dépression respiratoire sévère a été rapportée en lien avec l'utilisation de prégabaline. Le risque de survenue de cet effet secondaire sévère peut être accru chez les patients présentant une altération de la fonction respiratoire ou souffrant d'affections respiratoires ou neurologiques, d'insuffisance rénale ainsi que chez les patients qui utilisent concomitamment des dépresseurs du SNC et chez les patients âgés. Chez ces patients, la dose doit être adaptée, le cas échéant (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-La prudence est de mise en cas de prescription simultanée de prégabaline et d'opiacés en raison du risque de dépression du SNC. Dans une étude observationnelle incluant des utilisateurs d'opiacés, les patients qui prenaient de la prégabaline simultanément à un opiacé présentaient un risque accru de décès induit par l'opiacé par rapport à la prise d'un opiacé seul (adjusted odds ratio [aOR], 1.68 [IC à 95%, 1.19 à 2.36]).
- +La prudence est de mise en cas de prescription simultanée de prégabaline et d'opiacés en raison du risque de dépression du SNC. Au cours d'une étude cas-témoins menée auprès d'utilisateurs d'opioïdes, les patients qui prenaient de la prégabaline concomitante avec un opioïde présentaient un risque accru de décès lié aux opioïdes par rapport à ceux qui prenaient les opioïdes uniquement (adjusted odds ratio [aOR] 1.68 [IC à 95%, 1.19 à 2.36]). Ce risque accru a été déjà observé à des doses faibles de prégabaline (≤300 mg, aOR 1,52 [IC à 95 %, 1,04-2,22]), mais un risque encore plus élevé a été constaté à des doses élevées de prégabaline (>300 mg, aOR 2,51 [IC à 95 %, 1,24-5,06]).
- +Diminution de la fonctionnalité du transit du tractus gastro-intestinal inférieur
- +Après la commercialisation, des cas de diminution de la fonctionnalité du tractus gastro-intestinal inférieur (p.ex. obstruction intestinale, iléus paralytique, constipation) ont été rapportés lorsque la prégabaline était administrée en association avec des médicaments pouvant entraîner une constipation tels que les analgésiques opioïdes (voir «Interactions»). Lorsque la prégabaline est utilisée en association à des opioïdes, des mesures de prévention de la constipation doivent être envisagées (en particulier chez les femmes et les patients âgés).
-Les effets indésirables suivants proviennent d'études cliniques portant sur plus de 8000 patients. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été les étourdissements et la somnolence. La sévérité des effets indésirables était en règle générale légère à modérée. Le taux d'arrêt du traitement en raison d'effets indésirables dans toutes les études contrôlées se situe à 13% chez les patients sous prégabaline et à 7% chez les patients sous placebo. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ayant entraîné l'arrêt du traitement par la prégabaline étaient les étourdissements et la somnolence.
-Dans les études contrôlées réalisées sur 5-12 semaines, une augmentation pondérale d'au moins 7% du poids corporel a été observée chez 5.2% des patients diabétiques traités par la prégabaline.
-La fréquence des effets indésirables en général et des effets centraux, en particulier la somnolence, a été augmentée lors du traitement de douleurs neuropathiques centrales après lésion de la moelle épinière (voir «Mises en garde et précautions»).
-Après interruption d'un traitement à court ou à long terme par la prégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certains patients. Les événements suivants ont été rapportés: troubles du sommeil, céphalées, nausées, diarrhée, symptômes de type grippal, nervosité, dépression, douleurs, sudation et étourdissements, lesquels peuvent également être interprétés comme une dépendance physique. Le patient doit être informé en début de traitement de ce phénomène.
-On ne possède pas de données sur la fréquence et la sévérité des symptômes de sevrage observés en fonction de la durée de traitement et de la dose administrée après arrêt d'un traitement prolongé par la prégabaline.
-La liste ci-dessous énumère les effets indésirables apparus dans le programme d'études cliniques, indépendamment de leur cause, classés par système d'organe et par fréquence (très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (<1/1000)).
-«Expérience post-marketing»: les données issues de l'expérience post-marketing décrivent les effets secondaires notifiés spontanément, décrits dans la littérature et notifiés par les autorités à travers le monde. L'expérience post-marketing enregistre des événements indésirables et inattendus, qui, indépendamment de leur causalité, sont survenus après la prise de prégabaline.
-Les effets indésirables cités peuvent également être associés à la maladie sous-jacente et aux traitements concomitants.
- +Les effets indésirables mentionnés ci-dessous proviennent d'études cliniques sur les douleurs neuropathiques, l'épilepsie, le trouble anxieux généralisé et la fibromyalgie portant sur plus de 12'000 patients, ainsi que de données issues de l'expérience post-marketing.
- +Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études cliniques ont été les étourdissements (30,7%), la somnolence (16,4%), la vision floue (6,7%), la sécheresse buccale (8,6%), la constipation (5,3%), la fatigue (6,7%), l'œdème périphérique (5,7%) et la prise de poids (7,2%). La sévérité des effets indésirables était en règle générale légère à modérée.
- +Le taux d'arrêt du traitement en raison d'effets indésirables dans toutes les études contrôlées se situe à 14% chez les patients sous prégabaline et à 5% chez les patients sous placebo. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ayant entraîné l'arrêt du traitement par la prégabaline étaient les étourdissements et la somnolence.
- +La liste ci-dessous énumère les effets indésirables apparus dans le cadre du programme d'études cliniques et de l'expérience post-marketing. Les données issues de l'expérience post-marketing décrivent les effets secondaires signalés spontanément, décrits dans la littérature et notifiés par les autorités à travers le monde.
- +L'attribution à une catégorie de fréquence se fait sur la base d'études contrôlées.
- +Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes et par fréquence [très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10'000, <1/1000), très rares (<1/10'000), fréquence inconnue (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)].
-Occasionnels: neutropénie.
- +Occasionnels: neutropénie, diminution du nombre de plaquettes.
- +Rares: diminution du nombre de leucocytes.
-Expérience post-marketing: Occasionnels: hypersensibilité. Rares: angio-œdème, réactions allergiques.
- +Fréquence inconnue: hypersensibilité*, angioœdème*, réaction allergique*.
-Fréquents: augmentation de l'appétit.
-Occasionnels: anorexie, hypoglycémie, hyperglycémie.
- +Fréquents: augmentation de l'appétit, prise de poids.
- +Occasionnels: anorexie, hypoglycémie, hyperglycémie, perte de poids, aggravation d'un état métabolique diabétique.
-Expérience post-marketing: aucun potentiel d'abus, ni dépendance, ni usage nocifs n'est connu à ce jour.
- +Fréquence inconnue: usage nocif, abus et dépendance*, idées suicidaires*, comportement suicidaire*, suicide*.
-Expérience post-marketing: Très fréquents: céphalées. Occasionnels: perte de conscience, altération de l'état psychique.
- +Fréquence inconnue: céphalées*, perte de conscience*, altération de l'état psychique*, encéphalopathie*.
-Expérience post-marketing: Rares: kératite.
- +Fréquence inconnue: kératite*.
-Expérience post-marketing: Rares: insuffisance cardiaque.
- +Fréquence inconnue: insuffisance cardiaque*.
-Expérience post-marketing: Rares: œdème pulmonaire.
- +Fréquence inconnue: œdème pulmonaire*, dépression respiratoire*.
- +Affections hépatobiliaires
- +Occasionnels: augmentation de l'alanine aminotransférase et de l'aspartate aminotransférase.
-Expérience post-marketing: Fréquents: nausée, diarrhée. Rares: tuméfaction de la langue.
- +Fréquence inconnue: nausée*, diarrhée*, tuméfaction de la langue*, diminution de la fonctionnalité du tractus gastro-intestinal inférieur*.
-Expérience post-marketing: Occasionnels: tuméfaction du visage, prurit.
-Fréquence inconnue: réactions cutanées médicamenteuses sévères (SCAR, severe cutaneous adverse reactions), y compris syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et nécrolyse épidermique toxique (NET).
- +Fréquence inconnue: tuméfaction du visage*, prurit*, réactions cutanées médicamenteuses sévères (SCARs, severe cutaneous adverse reactions), y compris syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et nécrolyse épidermique toxique (NET)*.
-Occasionnels: tuméfactions articulaires, myalgies, spasmes musculaires, douleurs nucales, rigidité musculaire.
- +Occasionnels: tuméfactions articulaires, myalgies, spasmes musculaires, douleurs nucales, rigidité musculaire, élévations de la créatine phosphokinase.
-Rares: défaillance rénale, oligurie.
-Expérience post-marketing: Rares: rétention urinaire.
- +Rares: défaillance rénale, oligurie, élévation du taux de créatinine.
- +Fréquence inconnue: rétention urinaire*.
-Expérience post-marketing: Rares: gynécomastie.
- +Fréquence inconnue: gynécomastie*.
-Expérience post-marketing: Occasionnels: malaise.
- +Fréquence inconnue: malaise*.
-Fréquents: prise de poids.
-Occasionnels: élévations de la créatine phosphokinase, de l'alanine-aminotransférase et de l'aspartate-aminotransférase; diminution du nombre de plaquettes, hypokaliémie, perte de poids.
-Rares: diminution du nombre de leucocytes, élévation de la créatininémie.
- +Occasionnels: hypokaliémie.
- +* Effets indésirables issus de l'expérience post-marketing
- +Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
- +Populations particulières
- +Patients atteints de diabète sucré
- +Dans six études contrôlées sur le traitement de la neuropathie diabétique par la prégabaline pendant 5 à 12 semaines, une prise de poids d'au moins 7% du poids corporel a été observée chez 5,2% des patients diabétiques sous traitement par la prégabaline. Cet effet était dose-dépendant (3,4% sous 150 mg contre 7,5% sous 600 mg de dose quotidienne). L'incidence augmente en outre avec la durée du traitement et a concerné jusqu'à 31,3% des patients dans des études contrôlées et non contrôlées à long terme.
-N03AX16
- +N02BF02
-Linéarité/nonlinéarité
- +Linéarité/non-linéarité
-La prégabaline ne s'est pas révélée tératogène chez la souris, le rat et le lapin. Une toxicité foetale chez le rat et le lapin est uniquement apparue lors d'exposition à des doses largement supérieures à celles administrées chez l'être humain. Dans les études de toxicité pré- et postnatales effectuées chez le rat, la prégabaline a induit une toxicité sur le développement de la descendance à des expositions 5 fois supérieures à la dose maximale recommandée chez l'être humain.
- +La prégabaline ne s'est pas révélée tératogène chez la souris, le rat et le lapin. Une toxicité fœtale chez le rat et le lapin est uniquement apparue lors d'exposition à des doses largement supérieures à celles administrées chez l'être humain. Dans les études de toxicité pré- et postnatales effectuées chez le rat, la prégabaline a induit une toxicité sur le développement de la descendance à des expositions 5 fois supérieures à la dose maximale recommandée chez l'être humain.
-Avril 2023.
-Numéro de version interne: 6.2
- +Février 2024.
- +Numéro de version interne: 7.1
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