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Accueil - Information professionnelle sur Silvir 25 mg - Changements - 06.07.2020
46 Changements de l'information professionelle Silvir 25 mg
  • -Forme galénique et quantité de principe actif par unité
  • -Films orodispersibles de 25, 50, 75 resp. 100 mg de sildénafil.
  • -La dose recommandée est de 50 mg. Elle sera prise en cas de besoin environ une heure avant un rapport sexuel. En fonction de l'efficacité et de la tolérance observées, la dose pourra être augmentée à 75 mg, resp. 100 mg ou réduite à 25 mg. La dose maximale recommandée est de 100 mg. Silvir ne doit pas être pris plus d'une fois par jour. En cas de prise de Silvir avec de la nourriture très riche en graisse, le commencement de l'effet peut être retardé de manière significative par rapport à une prise à jeun (voir «Pharmacocinétique: Absorption»). Les films orodispersibles Silvir peuvent être pris avec ou sans eau.
  • -Instructions spéciales pour le dosage
  • +La dose recommandée est de 50 mg. Elle sera prise en cas de besoin environ une heure avant un rapport sexuel. En fonction de l'efficacité et de la tolérance observées, la dose pourra être augmentée à 75 mg, resp. 100 mg ou réduite à 25 mg. La dose maximale recommandée est de 100 mg. Silvir ne doit pas être pris plus d'une fois par jour. En cas de prise de Silvir avec de la nourriture, le commencement de l'effet peut être retardé par rapport à une prise à jeun (voir «Pharmacocinétique: Absorption»).
  • +Instructions posologiques particulières
  • -Insuffisance rénale
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • -Insuffisance hépatique
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • -Antagonistes des récepteurs α: afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. De plus, l'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • +Antagonistes des récepteurs-α: afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. De plus, l'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
  • -Le film orodispersible doit être mis sur la langue, où il fondra rapidement et pourra ensuite être avalé. Les films orodispersibles de Silvir peuvent être pris avec ou sans eau. Ils doivent être pris immédiatement après leur prélèvement du blister. Les patients qui pour une dose de 100 mg ont év. besoin de prendre un second film orodispersible, ne doivent prendre le second film qu'après la dissolution complète du premier.
  • -Il est recommandé de prendre Silvir à jeun.
  • +L'utilisation concomitante de sildénafil et de stimulateurs de la guanylate cyclase comme le riociguat est contre-indiquée en raison d'un effet hypotenseur additif.
  • -Les patients atteints d'une affection cardiovasculaire aiguë ne doivent pas être traités avec des dérivés nitrés s'ils ont pris ou s'il est possible qu'ils aient pris Silvir, car il pourrait s'ensuivre une hypotension sévère, potentiellement fatale (voir «Interactions»). Bien que les concentrations plasmatiques de sildénafil 24 h après la prise soient bien inférieures aux concentrations plasmatiques maximales, on ignore si les dérivés nitrés peuvent être administrés sans risque 24 h après la prise de Silvir.
  • -Le patient devra en être informé par le médecin.
  • -On ignore à quel moment il est possible en cas de besoin d'administrer sans risque des dérivés nitrés à des patients ayant pris du sildénafil. 24 h après la prise, les concentrations plasmatiques d'une dose unique de 100 mg de sildénafil à des volontaires sains sont d'environ 2 ng/ml (à titre de comparaison, les pics plasmatiques sont d'environ 440 ng/ml). Chez des patients âgés (>65 ans), des patients présentant une altération de la fonction hépatique ou une altération sévère de la fonction rénale (clairance de la créatinine <30 ml/min), ainsi que chez des patients prenant simultanément des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (p.ex. l'érythromycine), les concentrations plasmatiques de sildénafil, 24 h après la prise, étaient toutefois 3 à 8 fois plus élevées que chez des volontaires sains.
  • -Parce que la sécurité du sildénafil n'a pas été étudiée pour les groupes de patients suivants (non inclus dans des études cliniques), l'utilisation du sildénafil n'est pas recommandée chez ces groupes de patients: insuffisance hépatique sévère, hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), patients ayant récemment souffert d'un AVC ou d'un infarctus du myocarde, patients présentant une affection cardiovasculaire sévère telle qu'insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital, ainsi qu'une maladie dégénérative héréditaire connue de la rétine, comme la rétinite pigmentaire (une minorité de ces patients présente des troubles génétiques au niveau des phosphodiestérases rétiniennes).
  • -
  • +La sécurité du sildénafil n'ayant pas été étudiée dans les groupes de patients suivants (non inclus dans des études cliniques), l'utilisation du sildénafil n'est pas recommandée chez ces groupes de patients: insuffisance hépatique sévère, hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), patients ayant récemment souffert d'un AVC ou d'un infarctus du myocarde, patients présentant une affection cardiovasculaire sévère telle qu'insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital ainsi qu'une maladie dégénérative héréditaire connue de la rétine comme la rétinite pigmentaire (une minorité de ces patients présente des troubles génétiques au niveau des phosphodiestérases rétiniennes).
  • +Dérivés nitrés
  • +Les patients atteints d'une affection cardiovasculaire aiguë ne doivent pas être traités avec des dérivés nitrés s'ils ont pris ou s'il est possible qu'ils aient pris du sildénafil, car il pourrait s'ensuivre une hypotension sévère, potentiellement fatale (voir «Interactions»). Bien que les concentrations plasmatiques de sildénafil 24 h après la prise soient bien inférieures aux concentrations plasmatiques maximales, on ignore si les dérivés nitrés peuvent être administrés sans risque 24 h après la prise de Silvir. Le patient devra en être informé par le médecin.
  • +En cas de besoin correspondant, on ignore à quel moment il est possible d'administrer sans risque des dérivés nitrés à des patients ayant pris du sildénafil. Les concentrations plasmatiques d'une dose unique de 100 mg de sildénafil prise par des volontaires sains sont d'environ 2 ng/ml 24 h après la prise, alors que les pics plasmatiques sont de 440 ng/ml environ. Chez des patients âgés (>65 ans), des patients présentant une altération de la fonction hépatique ou une altération sévère de la fonction rénale (clairance de la créatinine <30 ml/min), ainsi que chez des patients prenant simultanément des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (p.ex. l'érythromycine), les concentrations plasmatiques de sildénafil, 24 h après la prise, étaient toutefois 3 à 8 fois plus élevées que chez des volontaires sains.
  • -Avant l'instauration de tout traitement de la dysfonction érectile, le statut cardio-vasculaire du patient doit être pris en compte, étant donné que l'activité sexuelle comporte un certain risque cardiaque. Vu ses propriétés vasodilatatrices, le sildénafil provoque un abaissement, léger et passager, de la tension artérielle (voir «Propriétés/Effets») et renforce donc l'effet hypotenseur des dérivés nitrés (voir «Contre-indications»).
  • -Les patients ayant souffert récemment d'un AVC ou d'un infarctus du myocarde par exemple, ne devraient prendre du sildénafil que si le médecin prescripteur juge une reprise de l'activité sexuelle appropriée.
  • -Des infarctus aigus du myocarde ont rarement été décrits après l'utilisation de sildénafil. La plupart de ces patients, mais pas tous, présentaient des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants. Beaucoup de ces événements sont survenus pendant ou juste après l'activité sexuelle. Dans des cas isolés, des événements ont été décrits comme s'étant produits juste après la prise de Silvir et sans activité sexuelle.
  • -Des AVC ont aussi rarement été décrits en rapport avec le sildénafil. Un éventuel lien direct de causalité entre ces événements et la prise de sildénafil n'a pu être établi de manière définitive. Dans les études cliniques contrôlées, dans lesquelles ont été inclus des patients sans facteurs de risque cardiovasculaire aigus ou sévères (critères d'exclusion cardiovasculaires: hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), AVC ou infarctus du myocarde récents, affection cardiovasculaire sévère telle qu'une insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital), l'incidence des décès et des infarctus du myocarde était identique sous sildénafil et sous placebo. Le sildénafil possède des qualités vasodilatatrices qui induisent une chute passagère de la tension artérielle. Chez la plupart des patients, cette chute de tension n'a que des conséquences minimes. Avant de prescrire du sildénafil, le médecin devra cependant évaluer scrupuleusement si l'effet vasodilatateur de cette substance ne risque pas de porter atteinte aux patients souffrant de certaines maladies sous-jacentes, en particulier en association à un rapport sexuel. Une hypersensibilité accrue aux substances vasodilatatrices subsiste en particulier en cas d'obstruction systolique ventriculaire gauche (p.ex. un rétrécissement aortique ou une myocardiopathie obstructive hypertrophique), ainsi qu'en cas de syndrome de Shy-Drager, maladie rare se manifestant par une altération grave du mécanisme autonome de contrôle de la pression artérielle.
  • -Neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION)
  • -Le patient doit être informé qu'il doit immédiatement interrompre la prise de tous les inhibiteurs de la PDE5, y compris Silvir, en cas de perte subite de la vue au niveau d'un Å“il ou des deux yeux et qu'il doit consulter un médecin. Un tel événement est peut-être le signe d'une neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION), entraînant une diminution de l'acuité visuelle et pouvant même avoir pour conséquence une cécité définitive. D'après la littérature, l'incidence annuelle de NAION dans la population générale est de 2,5-11,8 cas pour 100'000 hommes d'âge ≥50 ans par an.
  • -Depuis la mise sur le marché du médicament, quelques rares cas de NAION ont été observés dans un rapport temporel avec l'utilisation d'inhibiteurs de la PDE5 (y compris Silvir). La plupart des patients concernés, mais pas tous, présentait des facteurs de risque antérieurs pour le développement d'une NAION, tels que rapport cupule/papille optique abaissé («crowded disc»), diabète, hypertension artérielle, âge de 50 ans et plus, angiopathies coronaires, hyperlipidémie ou tabagisme.
  • -Dans une étude d'observation, on a examiné si l'administration récente d'inhibiteurs de la PDE5 était en relation avec l'apparition aiguë d'une NAION. Les résultats ont montré qu'après la prise d'inhibiteurs de la PDE5, en 5 temps de demi-vie l'élévation du risque était environ du double. Les personnes qui ont déjà présenté une NAION ont un risque accru de récidive de NAION, resp. de NAION de l'autre Å“il. Pour cette raison, les médecins doivent parler de ce risque avec leurs patients. En outre, il faudra approfondir dans quelle mesure l'utilisation de vasodilatateurs, comme les inhibiteurs de la PDE5, peut également chez ce type de patients conduire à des effets indésirables (voir «Effets indésirables»). Les inhibiteurs de la PDE5, y compris Silvir, doivent être prescrits avec prudence chez ces patients et uniquement si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques.
  • -Patients sous traitement alpha-bloquant
  • -La prudence est recommandée lorsque le sildénafil est administré à des patients sous traitement alpha-bloquant, car une administration concomitante peut entraîner une hypotension symptomatique chez un faible nombre de sujets sensibles (voir «Interactions»). L'apparition de ce phénomène est la plus probable dans les 4 h suivant la prise de sildénafil. Afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. L'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg. Par ailleurs, les médecins doivent avertir leurs patients de la conduite à tenir lorsque les symptômes d'hypotension orthostatique apparaissent.
  • -Administration concomitante de ritonavir
  • -La co-administration de sildénafil et de ritonavir est déconseillée (voir «Interactions»). Le cas échéant, il ne faut pas dépasser une dose maximale de 25 mg de sildénafil par 48 h.
  • +Avant l'instauration de chaque traitement de la dysfonction érectile, le statut cardio-vasculaire du patient doit être pris en compte étant donné que l'activité sexuelle comporte un certain risque cardiaque. Vu ses propriétés vasodilatatrices, le sildénafil provoque un abaissement, léger et passager, de la tension artérielle (voir «Propriétés/Effets») et renforce donc l'effet hypotenseur des dérivés nitrés (voir ci-dessus «Contre-indications» et «Interactions»).
  • +Par exemple, les patients ayant souffert récemment d'un AVC ou d'un infarctus du myocarde ne devraient prendre du sildénafil que si le médecin prescripteur juge appropriée une reprise de l'activité sexuelle.
  • +Des infarctus aigus du myocarde ont rarement été décrits après l'utilisation de sildénafil. La plupart de ces patients, mais pas tous, avaient des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants. Beaucoup de ces événements sont survenus pendant ou juste après l'activité sexuelle. Dans des cas isolés, des événements ont été décrits comme s'étant produits juste après la prise de Silvir sans activité sexuelle.
  • +Des AVC ont aussi rarement été décrits en rapport avec le sildénafil. Un éventuel lien direct de causalité entre ces événements et la prise de sildénafil n'a pu être établi de manière définitive jusqu'ici. Dans les études cliniques contrôlées dans lesquelles ont été inclus des patients sans facteurs de risque cardiovasculaire aigus ou sévères (critères d'exclusion cardiovasculaires: hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg), hypertension non contrôlée (pression artérielle >170/110 mmHg), AVC ou infarctus du myocarde récents, affection cardiovasculaire sévère telle qu'insuffisance cardiaque sévère, angor instable ou arythmies menaçant le pronostic vital), l'incidence des décès et des infarctus du myocarde était identique sous sildénafil et sous placebo.
  • +Le sildénafil possède des qualités vasodilatatrices, qui induisent une chute passagère de la tension artérielle. Chez la plupart des patients, cette chute de tension n'a que des conséquences minimes. Avant de prescrire du sildénafil, le médecin devra cependant évaluer scrupuleusement si l'effet vasodilatateur de cette substance ne risque pas de porter atteinte aux patients souffrant de certaines maladies sous-jacentes, en particulier en association à un rapport sexuel. Une hypersensibilité accrue aux substances vasodilatatrices subsiste en particulier en cas d'obstruction systolique ventriculaire gauche (p.ex. un rétrécissement aortique ou une myocardiopathie obstructive hypertrophique) ainsi qu'en cas de syndrome de Shy-Drager, maladie rare se manifestant par une altération grave du mécanisme autonome de contrôle de la pression artérielle.
  • +Alpha-bloquants
  • +La prudence est recommandée lorsque le sildénafil est administré à des patients sous traitement alpha-bloquant, car leur administration concomitante peut entraîner une hypotension symptomatique chez un faible nombre de sujets sensibles (voir «Interactions»). L'apparition de ce phénomène est la plus probable dans les 4 h suivant la prise de sildénafil. Afin de minimiser l'éventuelle survenue d'une hypotension orthostatique, les patients sous traitement alpha-bloquant doivent être stabilisés avant d'initier un traitement par sildénafil. L'instauration du traitement par sildénafil aura lieu à la dose de 25 mg. Par ailleurs, les médecins doivent avertir leurs patients de la conduite à tenir lorsque des symptômes d'hypotension orthostatique apparaissent.
  • +Interaction avec des stimulateurs de la guanylate cyclase
  • +Comme les inhibiteurs de la PDE5, les stimulateurs de la guanylate cyclase (tels que le riociguat) induisent des modifications du cGMP intracellulaire. Malgré des mécanismes d'action différents, les deux classes de substances exercent une action vasodilatatrice. Lorsque, sous l'association des deux modes d'action, le taux de cGMP augmente, un effet additif sur la pression artérielle systémique avec augmentation du risque d'hypotension symptomatique est à craindre (voir aussi «Interactions»). Silvir ne doit par conséquent pas être utilisé conjointement à des stimulateurs de la guanylate cyclase.
  • +Effets sur la vision
  • +Le patient doit être informé qu'il doit immédiatement interrompre la prise de tous les inhibiteurs de la PDE5, y compris Silvir, en cas de perte subite de la vue au niveau d'un Å“il ou des deux yeux et qu'il doit consulter un médecin. Un tel événement est peut-être le signe d'une neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION), entraînant une diminution de l'acuité visuelle et pouvant même avoir pour conséquence une cécité définitive. D'après la littérature, l'incidence annuelle de NAION dans la population générale est de 2.5-11.8 cas pour 100'000 hommes d'âge ≥50 ans par an.
  • +Depuis la mise sur le marché du médicament, quelques rares cas de NAION ont été observés dans un rapport temporel avec l'utilisation d'inhibiteurs de la PDE5 comme le sildénafil. La plupart des patients concernés, mais pas tous, présentait des facteurs de risque antérieurs pour le développement d'une NAION tels que rapport cupule/papille optique abaissé («crowded disc»), diabète, hypertension artérielle, âge de 50 ans et plus, angiopathies coronaires, hyperlipidémie ou tabagisme.
  • +Dans une étude d'observation, on a étudié si une administration épisodique récente d'inhibiteurs de la PDE5 (en tant que classe) était en relation avec l'apparition aiguë d'une NAION. Les résultats ont montré qu'après la prise d'inhibiteurs de la PDE5, l'élévation du risque était environ du double en 5 temps de demi-vie. Les personnes qui ont déjà présenté une NAION ont un risque accru de récidive de NAION et de NAION de l'autre Å“il. Les inhibiteurs de la PDE5 comme le sildénafil doivent être prescrits avec prudence chez ces patients et uniquement si les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques.
  • +Les médecins doivent également informer leurs patients de ce risque. En outre, il faudra rechercher dans quelle mesure l'utilisation d'inhibiteurs de la PDE5 chez ce type de patients peut également conduire à d'autres effets indésirables en raison de leurs propriétés vasodilatatrices (voir «Effets indésirables»).
  • +Priapisme et malformations anatomiques du pénis
  • +Des cas d'érection prolongée et de priapisme ont été signalés au cours de la surveillance post-marketing du sildénafil. Il faut avertir les patients du fait que, si une érection dure plus de 4 h, ils doivent consulter sans délai un médecin. Le priapisme constitue une urgence urologique. Un priapisme qui n'est pas traité immédiatement peut engendrer des lésions des tissus du pénis et une perte définitive de la puissance sexuelle.
  • +Chez des patients présentant des malformations anatomiques du pénis (p.ex. angulation, fibrose dans la zone du corps caverneux, Induratio penis plastica) ainsi que chez des patients atteints de pathologies prédisposant au priapisme telles que drépanocytose, myélome multiple ou leucémie, le sildénafil doit être utilisé avec prudence.
  • +Traitement concomitant avec le ritonavir
  • +La co-administration de sildénafil et de ritonavir est déconseillée (voir «Interactions»). Le cas échéant, une dose maximale de 25 mg de sildénafil par 48 h ne doit pas être dépassée.
  • -Le sildénafil ne modifie pas le temps de saignement, même en cas de prise concomitante d'acide acétylsalicylique. Des études in vitro sur des thrombocytes humains ont toutefois montré que le sildénafil renforce l'effet antiagrégant du nitroprussiate de sodium (un donneur de monoxyde d'azote).
  • +Le sildénafil ne modifie pas le temps de saignement, même en cas de prise concomitante d'acide acétylsalicylique. Des études in vitro sur des thrombocytes humains ont toutefois indiqué que le sildénafil renforce l'effet antiagrégant du nitroprussiate de sodium (un donneur de monoxyde d'azote).
  • -Priapisme
  • -Des cas d'érection prolongée et de priapisme ont été signalés au cours de la surveillance post-marketing du sildénafil. Il faut avertir les patients du fait que, si une érection dure plus de 4 h, ils doivent consulter sans délai un médecin. Le priapisme constitue une urgence urologique. Un priapisme qui n'est pas traité immédiatement peut engendrer des lésions des tissus du pénis et une perte définitive de la puissance sexuelle.
  • -Le traitement d'une dysfonction érectile doit être appliqué avec prudence en cas d'anomalie anatomique du pénis, telle qu'angulation, sclérose des corps caverneux ou maladie de La Peyronie, de même que chez les patients atteints de pathologies prédisposant au priapisme (telle que drépanocytose, myélome multiple ou leucémie).
  • -Il n'existe aucune étude concernant la sécurité d'emploi de Silvir chez les patients souffrant d'une dysfonction érectile et recevant un traitement à long terme par sildénafil en raison d'une hypertension artérielle pulmonaire. Chez ces patients, l'administration concomitante de Silvir est donc déconseillée.
  • +Il n'existe aucune étude concernant la sécurité d'emploi de Silvir chez les patients souffrant d'une dysfonction érectile et recevant un traitement au long cours par sildénafil en raison d'une hypertension artérielle pulmonaire. Chez ces patients, l'administration concomitante de Silvir est donc déconseillée.
  • +Dérivés nitrés
  • +Stimulateurs de la guanylate cyclase
  • +Dans des modèles animaux, une action additive sur la tension artérielle a été observée lorsque le riociguat, un stimulateur de la guanylate cyclase, a été associé à des inhibiteurs de la PDE5 (sildénafil ou vardénafil). A de hautes doses, des effets synergiques sur la pression artérielle systémique sont apparus dans certains cas. Des effets hémodynamiques additifs ont également été observés dans des études cliniques. Par conséquent, l'administration concomitante de Silvir et de stimulateurs de la guanylate cyclase est contre-indiquée.
  • +Antihypertenseurs
  • +Autres médicaments
  • +
  • -Étant donné que des études cliniques ont montré que la prise de sildénafil provoque occasionnellement l'apparition de vertiges et de troubles visuels parfois de longue durée, les patients devraient connaître leur réaction éventuelle au Silvir avant de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine. Ceci devra également être considéré si le patient doit exercer des activités requérant l'aptitude à une différenciation précise des couleurs.
  • +Étant donné que des études cliniques ont montré que la prise de sildénafil peut provoquer l'apparition de vertiges et de troubles visuels, les patients devraient connaître leur réaction éventuelle au Silvir avant de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine. Ceci devra également être considéré si le patient doit exercer des activités requérant l'aptitude à une différenciation précise des couleurs.
  • -Tous les effets indésirables médicalement importants, observés pendant l'utilisation de sildénafil dans les études cliniques et/ou au cours de la surveillance post-marketing, sont énumérés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence, selon les définitions suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 et <1/10), occasionnels (≥1/1000 et <1/100), rares (≥1/10'000 et <1/1000), inconnus (provenant essentiellement des déclarations spontanées issues de la surveillance post-marketing, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • +Tous les effets indésirables médicalement importants, observés pendant l'utilisation de sildénafil dans les études cliniques et/ou au cours de la surveillance post-marketing, sont énumérés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence, selon les définitions suivantes: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1000), très rares (<10'000), inconnus (provenant essentiellement des déclarations spontanées issues de la surveillance post-marketing, la fréquence exacte ne peut pas être estimée).
  • -Rares: syncopes, AVC, convulsions (événements aussi bien uniques que récidivants).
  • -Inconnus: accidents ischémiques transitoires.
  • -
  • +Rares: syncopes, convulsions (événements aussi bien uniques que récidivants).
  • -Rares: hypertension.
  • -
  • +Rares: hypertension, AVC.
  • +Inconnus: accidents ischémiques transitoires.
  • +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
  • +Traitement
  • +
  • -Des études in vitro ont montré que le sildénafil est sélectif pour la PDE5. Son action est plus puissante sur la PDE5 que sur les autres isoenzymes connus de la phosphodiestérase. Il a une sélectivité 10 fois plus importante pour la PDE5 que pour la PDE6, impliquée dans le processus de phototransduction rétinienne. Aux doses maximales recommandées, la sélectivité du sildénafil pour la PDE5 est 80 fois plus élevée que pour la PDE1 et plus de 700 fois plus élevée que pour les PDE2, 3, 4, 7, 8, 9, 10 et 11. En particulier, le sildénafil est plus de 4000 fois plus sélectif pour la PDE5 que pour la PDE3, l'iso-enzyme de la phosphodiestérase spécifique de l'AMPc, impliquée dans le contrôle de la contractilité cardiaque.
  • -Pharmacodynamique de sécurité
  • +Des études in vitro ont montré que le sildénafil est sélectif pour la PDE5. Son action est plus puissante sur la PDE5 que sur les autres isoenzymes connus de la phosphodiestérase. Il a une sélectivité 10 fois plus importante pour la PDE5 que pour la PDE6, impliquée dans le processus de phototransduction rétinienne. Aux doses maximales recommandées, la sélectivité du sildénafil pour la PDE5 est 80 fois plus élevée que pour la PDE1 et plus de 700 fois plus élevée que pour les PDE2, 3, 4, 7, 8, 9, 10 et 11. En particulier, le sildénafil est plus de 4000 fois plus sélectif pour la PDE5 que pour la PDE3, l'isoenzyme de la phosphodiestérase spécifique de l'AMPc, impliquée dans le contrôle de la contractilité cardiaque.
  • +Pharmacodynamique
  • -90 min après l'administration du sildénafil (dose unique de 100 mg) à des volontaires sains, moins de 0,0002% (188 ng en moyenne) de la quantité administrée a été retrouvé dans l'éjaculat.
  • +90 min après l'administration du sildénafil (dose unique de 100 mg) à des volontaires sains, moins de 0,0002% (en moyenne 188 ng) de la quantité administrée a été retrouvé dans l'éjaculat.
  • -Le métabolisme du sildénafil est essentiellement hépatique et fait intervenir les iso-enzymes microsomales CYP3A4 (voie métabolique principale) et la CYP2C9 (voie métabolique secondaire). Le principal métabolite circulant résulte de la N-déméthylation du sildénafil. Ceci démontre in vitro un effet inhibiteur sur la PDE5 plus ou moins égal à 50% de celui de la substance-mère avec un profil de sélectivité pour les PDE similaire à celui de la substance-mère. Les concentrations plasmatiques de ce métabolite correspondent à environ 40% de celles observées pour le sildénafil. Le métabolite N-déméthylé est lui aussi métabolisé.
  • +Le métabolisme du sildénafil est essentiellement hépatique et fait intervenir les iso-enzymes microsomales CYP3A4 (voie métabolique principale) et CYP2C9 (voie métabolique secondaire). Le principal métabolite circulant résulte de la N-déméthylation du sildénafil. Ceci démontre in vitro un effet inhibiteur sur la PDE5 plus ou moins égal au 50% de celui de la substance-mère, avec un profil de sélectivité pour les PDE similaire à celui de la substance-mère. Les concentrations plasmatiques de ce métabolite correspondent à environ 40% de celles observées pour le sildénafil. Le métabolite N-déméthylé est lui aussi métabolisé.
  • -Insuffisance rénale
  • +Troubles de la fonction rénale
  • -Insuffisance hépatique
  • -Chez des volontaires atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh), la clairance du sildénafil était plus faible que chez des volontaires appariés par âge présentant une fonction hépatique normale, ce qui s'est traduit par une augmentation de l'AUC (de 85%) et de la Cmax (de 47%). La pharmacocinétique du sildénafil chez des patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) n'a pas été étudiée (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Troubles de la fonction hépatique
  • +Chez des volontaires atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh), la clairance du sildénafil était plus faible que chez des volontaires appariés par âge présentant une fonction hépatique normale, ce qui s'est traduit par une augmentation de l'AUC (de 85%) et de la Cmax (de 47%). La pharmacocinétique du sildénafil chez des patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) n'a pas été étudiée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Les données précliniques recueillies ne suggèrent aucun risque particulier pour l'homme. Cette assertion se fonde sur les études habituelles réalisées pour déterminer la sécurité pharmacologique, la toxicité après administration de doses multiples, la génotoxicité, la carcinogénité, la toxicité reproductive et la toxicité sur le développement.
  • +Les données précliniques recueillies ne suggèrent aucun risque particulier pour l'homme. Cette assertion se fonde sur les habituels examens réalisés pour déterminer la sécurité pharmacologique, la toxicité après administration de doses multiples, la génotoxicité, la carcinogénité, la toxicité reproductive et la toxicité sur le développement.
  • -50 mg: 2, 4, 8 et 12 films orodispersibles [B]
  • -75 mg: 2, 4, 8 et 12 films orodispersibles [B]
  • -100 mg: 2, 4, 8 et 12 films orodispersibles [B]
  • +50 mg: 2, 4, 8 12 et 24 films orodispersibles [B]
  • +75 mg: 2, 4, 8 12 et 24 films orodispersibles [B]
  • +100 mg: 2, 4, 8 12 et 24 films orodispersibles [B]
  • -IBSA Institut Biochimique SA, CH 6903 Lugano.
  • +IBSA Institut Biochimique SA, Lugano.
  • -Avril 2015.
  • +Juin 2016.
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