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Accueil - Information professionnelle sur Clopidogrel Axapharm 75mg - Changements - 04.08.2020
16 Changements de l'information professionelle Clopidogrel Axapharm 75mg
  • -La faible métabolisation par le CYP2C19 est associée à une diminution de la réponse antiplaquettaire au clopidogrel. Une posologie plus élevée (dose de charge de 600 mg suivie de l’administration de 150 mg/jour) chez les faibles métaboliseurs augmente la réponse antiplaquettaire. Envisager l’utilisation de doses plus élevées de clopidogrel chez les faibles métaboliseurs. Une posologie appropriée pour cette population de patients n’a pas été établie sur la base de résultats d’études cliniques.
  • +La faible métabolisation par le CYP2C19 est associée à une diminution de la réponse antiplaquettaire au clopidogrel. Une posologie plus élevée (dose de charge de 600 mg suivie de l’administration de 150 mg/jour) chez les faibles métaboliseurs augmente la réponse antiplaquettaire. Envisager l’utilisation de doses plus élevées de clopidogrel chez les faibles métaboliseurs. Une posologie appropriée pour cette population de patients n’a pas encore été établie sur la base de résultats d’études cliniques.
  • -Cytochrome 2C8 (CYP2C8)
  • +Cytochrome P2C8
  • +Interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques
  • +Les cytochromes 2D6, 3A4, 1A1, 2C19, 2E1 et 2A6 n’ont pas été inhibés par le métabolite acide carboxylique du clopidogrel. Le clopidogrel est un faible inhibiteur du CYP2B6.
  • +In vitro, les voies métaboliques menant à la formation du métabolite actif passent par les CYP3A4, CYP2C19, CYP1A2 et CYP2B6. Un essai clinique d’une association de clopidogrel 75 mg et de kétoconazole 200 mg chez des volontaires sains indique une augmentation de la Cmax et de l’AUC du principal métabolite inactif du clopidogrel de respectivement 1.15 et 1.5 fois. In vitro (microsomes hépatiques), la formation du métabolite actif augmente sous rifampicine, on observe par ailleurs une inhibition avec l’érythromycine. Il n’est pas clair dans quelle mesure les inducteurs ou inhibiteurs influencent l’effet clinique du clopidogrel, l’administration concomitante devrait toutefois avoir lieu avec prudence. Il s’agit d’éviter autant que possible notamment les médicaments qui sont en même temps inhibiteurs du CYP2C9 et du CYP3A4, tels que l’amiodarone, le fluconazole, le voriconazole, le miconazole, l’imatinib et la délavirdine. L’activité pharmacodynamique du clopidogrel n’a pas été significativement influencée par l’administration concomitante de phénobarbital (inducteur du CYP3A4). L’absorption du clopidogrel est augmentée par les inhibiteurs de MDR1 (p-Gp). Une co-médication avec des inhibiteurs de MDR1 tels que la ciclosporine, le vérapamil et la quinidine devrait donc avoir lieu avec prudence.
  • +Aucune interaction pharmacodynamique notable au plan clinique n’a été constatée lors de l’administration simultanée de clopidogrel et d’aténolol, de nifédipine ou de ces deux médicaments à la fois. De plus, l’activité pharmacodynamique du clopidogrel n’a pas présenté de modification sensible en cas d’administration simultanée de phénobarbital, cimétidine ou d’œstrogènes.
  • +L’administration concomitante de clopidogrel n’a pas modifié les paramètres pharmacocinétiques de la digoxine ni ceux de la théophylline. Les antiacides n’ont pas exercé d’incidence sur l’absorption du clopidogrel.
  • +Inhibiteurs enzymatiques
  • -Le clopidogrel étant transformé en métabolite actif en partie par le CYP2C19, l’utilisation de médicaments inhibant l’activité de cette enzyme serait susceptible d’entraîner une diminution du taux du métabolite actif du clopidogrel. La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par mesure de précaution, l’association d’inhibiteurs puissants ou modérés du CYP2C19 doit être déconseillée (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique: Pharmacogénétique»). Parmi les médicaments qui inhibent le CPY2C19, citons l’oméprazole, l’ésoméprazole, la fluvoxamine, la fluoxétine, le moclobémide, le voriconazole, le fluconazole, la ciprofloxacine, la cimétidine, la carbamazépine, l’oxcarbamazépine et le chloramphénicol. Si un inhibiteur de la pompe à protons doit être administré, il convient d’en choisir un qui entraîne une faible inhibition du CYP2C19, tel que le pantoprazole.
  • +Le clopidogrel étant transformé en métabolite actif en partie par le CYP2C19, l’utilisation de médicaments inhibant l’activité de cette enzyme serait susceptible d’entraîner une diminution du taux du métabolite actif du clopidogrel. La pertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par mesure de précaution, l’association d’inhibiteurs puissants ou modérés du CYP2C19 doit être déconseillée (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique: Pharmacogénétique»). Parmi les médicaments qui inhibent le CPY2C19, citons l’oméprazole, l’ésoméprazole, la fluvoxamine, la fluoxétine, le moclobémide, le voriconazole, le fluconazole, la ciprofloxacine, la cimétidine, la carbamazépine, l’oxcarbazépine et le chloramphénicol. Si un inhibiteur de la pompe à protons doit être administré, il convient d’en choisir un qui entraîne une faible inhibition du CYP2C19, tel que le pantoprazole.
  • +Comme pour les autres inhibiteurs du P2Y12 administrés par voie orale, l’administration concominante d’agonistes opioïdes peut retarder et réduire l’absorption du clopidogrel, probablement en raison du ralentissement de la vidange gastrique. La pertinence clinique est inconnue. Envisager l’utilisation d’un antiplaquettaire parentéral chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu nécessitant l’administration concomitante de morphine ou d’autres agonistes opioïdes.
  • +Effet de Clopidogrel Axapharm sur d’autres médicaments
  • +Anticoagulants oraux
  • +Bien que l’administration de clopidogrel 75 mg/jour lors d’une étude clinique contrôlée contre placebo n’ait modifié ni la pharmacocinétique de la S-warfarine (substrat du CYP2C9) ni l’INR (International Normalized Ratio) chez les patients recevant un traitement avec warfarine à long terme, l’association de clopidogrel et de warfarine augmente le risque de saignement en raison de leurs effets indépendants sur l’hémostase. Des effets semblables ne sont pas à exclure avec d’autres anticoagulants oraux tels que la phenprocoumone et l’acénocoumarol. L’administration concomitante de clopidogrel et d’anticoagulants oraux n’est pas recommandée, ces associations pouvant augmenter l’intensité des saignements (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Médicaments substrats du cytochrome CYP2C8
  • +Il a été montré que le clopidogrel augmentait l’exposition au répaglinide chez les volontaires sains. Des études in vitro ont montré que l’augmentation de l’exposition au répaglinide était due à l’inhibition du CYP2C8 par le métabolite glycuroconjugué du clopidogrel. En raison du risque de concentrations plasmatiques accrues, l’administration concomitante de clopidogrel et des médicaments métabolisés principalement par le CYP2C8 (par ex. paclitaxel, répaglinide, dasabuvir) devrait être entreprise avec précaution.
  • +Effet d’autres médicaments sur Clopidogrel Axapharm
  • +
  • -Anticoagulants oraux
  • -Bien que l’administration de clopidogrel 75 mg/jour lors d’une étude clinique contrôlée contre placebo n’ait modifié ni la pharmacocinétique de la S-warfarine (substrat du CYP2C9) ni l’INR (International Normalized Ratio) chez les patients recevant un traitement avec warfarine à long terme, l’association de clopidogrel et de warfarine augmente le risque de saignement en raison de leurs effets indépendants sur l’hémostase. Des effets semblables ne sont pas à exclure avec d’autres anticoagulants oraux tels que la phenprocoumone et l’acénocoumarol. L’administration simultanée de clopidogrel et d’anticoagulants oraux n’est pas recommandée, ces associations pouvant augmenter l’intensité des saignements (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Médicaments substrats du cytochrome 2C8 (CYP2C8)
  • -Il a été montré que le clopidogrel augmentait l’exposition au répaglinide chez les volontaires sains. Des études in vitro ont montré que l’augmentation de l’exposition au répaglinide était due à l’inhibition du CYP2C8 par le métabolite glycuroconjugué du clopidogrel. En raison du risque de concentrations plasmatiques accrues, l’administration concomitante de clopidogrel et des médicaments métabolisés principalement par le CYP2C8 (par ex. paclitaxel, répaglinide, dasabuvir) devrait être entreprise avec précaution.
  • -Autres médicaments
  • -Les cytochromes 2D6, 3A4, 1A1, 2C19, 2E1 et 2A6 n’ont pas été inhibés par le métabolite acide carboxylique du clopidogrel. Le clopidogrel est un faible inhibiteur du CYP2B6.
  • -In vitro, les voies métaboliques menant à la formation du métabolite actif passent par les CYP3A4, CYP2C19, CYP1A2 et CYP2B6. Un essai clinique d’une association de clopidogrel 75 mg et de kétoconazole 200 mg chez des volontaires sains indique une augmentation de la Cmax et de l’AUC du principal métabolite inactif du clopidogrel de respectivement 1.15 et 1.5 fois. In vitro (microsomes hépatiques), la formation du métabolite actif augmente sous rifampicine, on observe par ailleurs une inhibition avec l’érythromycine. Il n’est pas clair dans quelle mesure les inducteurs ou inhibiteurs influencent l’effet clinique du clopidogrel, l’administration concomitante devrait toutefois avoir lieu avec prudence. Il s’agit d’éviter autant que possible notamment les médicaments qui sont en même temps inhibiteurs du CYP2C9 et du CYP3A4, tels que l’amiodarone, le fluconazole, le voriconazole, le miconazole, l’imatinib et la délavirdine. L’activité pharmacodynamique du clopidogrel n’a pas été significativement influencée par l’administration concomitante de phénobarbital (inducteur du CYP3A4). L’absorption du clopidogrel est augmentée par les inhibiteurs de MDR1 (p-Gp). Une co-médication avec des inhibiteurs de MDR1 tels que la ciclosporine, le vérapamil et la quinidine devrait donc avoir lieu avec prudence.
  • -Aucune interaction pharmacodynamique notable au plan clinique n’a été constatée lors de l’administration simultanée de clopidogrel et d’aténolol, de nifédipine ou de ces deux médicaments à la fois. De plus, l’activité pharmacodynamique du clopidogrel n’a pas présenté de modification sensible en cas d’administration simultanée de phénobarbital, cimétidine ou d’œstrogènes.
  • -L’administration concomitante de clopidogrel n’a pas modifié les paramètres pharmacocinétiques de la digoxine ni ceux de la théophylline. Les antiacides n’ont pas exercé d’incidence sur l’absorption du clopidogrel.
  • -Grossesse, allaitement
  • +Grossesse, Allaitement
  • -Affections musculosquelettiques et systémiques
  • +Affections musculosquelettiques et du systémiques
  • -Le critère primaire d’évaluation combinait le décès cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral. Le nombre de malades présentant un des composants de ce critère principal a été de 582 (9.3%) dans le groupe traité par clopidogrel et AAS vs. 719 (11.4%) dans le groupe traité par le placebo et l’AAS correspondant à une réduction du risque relatif (RRR) de 20% (p <0.001). Au-delà de 3 mois de traitement, le bénéfice observé dans le groupe clopidogrel plus AAS n’a pas augmenté, alors que le risque hémorragique persistait. Le nombre de malades présentant un des composants du co-critère de jugement principal (décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou ischémie réfractaire) a été de 1'035 (16.5%) dans le groupe traité par clopidogrel plus AAS et de 1'187 (18.8%) dans le groupe traité par AAS seul (réduction cliniquement significative avec RRR de 14% et p <0.001).
  • +Le premier critère primaire d’évaluation combinait le décès cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral. Le critère primaire d’évaluation combinait le décès cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde ou l’accident vasculaire cérébral. Le nombre de malades présentant un des composants de ce critère principal a été de 582 (9.3%) dans le groupe traité par clopidogrel et AAS vs. 719 (11.4%) dans le groupe traité par le placebo et l’AAS correspondant à une réduction du risque relatif (RRR) de 20% (p <0.001). Au-delà de 3 mois de traitement, le bénéfice observé dans le groupe clopidogrel plus AAS n’a pas augmenté, alors que le risque hémorragique persistait. Le nombre de malades présentant un des composants du co-critère de jugement principal (décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou ischémie réfractaire) a été de 1'035 (16.5%) dans le groupe traité par clopidogrel plus AAS et de 1'187 (18.8%) dans le groupe traité par AAS seul (réduction cliniquement significative avec RRR de 14% et p <0.001).
  • -L’étude CLARITY a inclus 3'491 patients qui s’étaient présentés dans les 12 heures après un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST et pour lesquels un traitement thrombolytique était prévu. Quarante-cinq minutes après traitement thrombolytique (streptokinase, altéplase, retéplase, ténectéplase), les patients ont reçu du clopidogrel (300 mg en dose de charge, suivis de 75 mg par jour, N = 1'752) ou un placebo (N = 1'739), tous deux en association avec de l’AAS (150 à 325 mg comme dose de charge, suivis de 75 à 162 mg/jour), un inhibiteur de la GP IIb/IIIa et, si approprié, de l’héparine. Les patients ont été suivis pendant 30 jours. Le critère d’évaluation primaire combiné était le taux de ré-occlusion des vaisseaux touchés par l’infarctus sur l’angiogramme de sortie ou la mort ou la récidive d’infarctus du myocarde avant l’angiographie coronarienne. 15% des patients dans le groupe recevant le clopidogrel plus AAS et 21.7% dans le groupe recevant l’AAS seul ont présenté un événement du critère principal, ce qui représente une réduction du risque de 6.7% et une réduction des odds de 36% en faveur du clopidogrel (IC 95%: 0.24-0.47; p <0.001), essentiellement due à une diminution du taux d’occlusion de l’artère responsable de l’infarctus. Ce bénéfice était homogène dans les sous-groupes pré-spécifiés incluant l’âge (29.2% des patients avaient 65 ans ou plus) et le sexe (19.7% des patients étaient des femmes), la localisation de l’infarctus et le type de fibrinolytique ou d’héparine utilisé.
  • +L’étude CLARITY a inclus 3'491 patients qui s’étaient présentés dans les 12 heures après un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST et pour lesquels un traitement thrombolytique était prévu. Quarante-cinq minutes après traitement thrombolytique (streptokinase, altéplase, rétéplase, ténectéplase), les patients ont reçu du clopidogrel (300 mg en dose de charge, suivis de 75 mg par jour, N = 1'752) ou un placebo (N = 1'739), tous deux en association avec de l’AAS (150 à 325 mg comme dose de charge, suivis de 75 à 162 mg/jour), un inhibiteur de la GP IIb/IIIa et, si approprié, de l’héparine. Les patients ont été suivis pendant 30 jours. Le critère d’évaluation primaire combiné était le taux de ré-occlusion des vaisseaux touchés par l’infarctus sur l’angiogramme de sortie ou la mort ou la récidive d’infarctus du myocarde avant l’angiographie coronarienne. 15% des patients dans le groupe recevant le clopidogrel plus AAS et 21.7% dans le groupe recevant l’AAS seul ont présenté un événement du critère principal, ce qui représente une réduction du risque de 6.7% et une réduction des odds de 36% en faveur du clopidogrel (IC 95%: 0.24-0.47; p <0.001), essentiellement due à une diminution du taux d’occlusion de l’artère responsable de l’infarctus. Ce bénéfice était homogène dans les sous-groupes pré-spécifiés incluant l’âge (29.2% des patients avaient 65 ans ou plus) et le sexe (19.7% des patients étaient des femmes), la localisation de l’infarctus et le type de fibrinolytique ou d’héparine utilisé.
  • -Septembre 2018.
  • +Novembre 2019.
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