60 Changements de l'information professionelle Urapidil Stragen i.v. 25 mg |
-Principe actif: Urapidilum.
-Excipient: Acidum hydrochloridum concentratum, Natrii dihydrogenophosphas dihydricus, dinatrii phosphas dihydricus, Propylenglycolum, Natrii hydroxidum, Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Solution injectable:
- +Principes actifs
- +Urapidilum.
- +Excipients
-Principe actif: Urapidilum 25 mg.
-Excipient: Acidum hydrochloridum concentratum, Natrii dihydrogenophosphas dihydricus, dinatrii phosphas dihydricus, Propylenglycolum, Natrii hydroxidum, Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 5 ml.
- +Acidum hydrochloridum concentratum, Natrii dihydrogenophosphas dihydricus*, dinatrii phosphas dihydricus*, Propylenglycolum*, Natrii hydroxidum*, Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 5 ml.
- +*Excipients revêtant un intérêt particulier: 500 mg de propylenglycolum et 2.18 mg de natrium.
- +
-Principe actif: Urapidilum 50 mg.
-Excipient: Acidum hydrochloridum concentratum, Natrii dihydrogenophosphas dihydricus, dinatrii phosphas dihydricus, Propylenglycolum, Natrii hydroxidum, Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 10 ml.
- +Acidum hydrochloridum concentratum, Natrii dihydrogenophosphas dihydricus*, dinatrii phosphas dihydricus*, Propylenglycolum*, Natrii hydroxidum*, Aqua ad injectabilia q.s. ad solutionem pro 10 ml.
- +*Excipients revêtant un intérêt particulier: 1000 mg de propylenglycolum et 4.36 mg de natrium.
- +
- +
-Schéma posologique:
- +Schéma d'administration
-Recommandations spéciales de posologie
- +Instructions posologiques particulières
-Insuffisance rénale et hépatique
-Chez les patients présentant une insuffisance rénale et/ou hépatique légère à modérée, une réduction posologique moyenne d'Urapidil Stragen i.v. peut s'avérer nécessaire.
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale et/ou de la fonction hépatique
- +Chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale et/ou de la fonction hépatique légère à modérée, une réduction posologique moyenne d'Urapidil Stragen i.v. peut s'avérer nécessaire.
-Si d'autres hypotenseurs ont été prescrits avant l'Urapidil Stragen i.v. il faut prendre des précautions particulières en ce qui concerne la posologie et le temps d'attente (voir sous 'Posologie/Mode d'emploi').
- +Si d'autres hypotenseurs ont été prescrits avant l'Urapidil Stragen i.v. il faut prendre des précautions particulières en ce qui concerne la posologie et le temps d'attente (voir sous «Posologie/Mode d'emploi»).
-·chez les patients traités simultanément par la cimétidine (cf. rubrique 'Interactions')
- +·chez les patients traités simultanément par la cimétidine (cf. rubrique «Interactions»).
-On a observé chez des patients traités par urapidil des cas d'urticaire et d'angio-oedème du visage, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir aussi «Effets indésirables»). Urapidil Stragen i.v. doit dans ces cas être interrompu immédiatement et le patient doit être attentivement surveillé jusqu'à ce que le gonflement ait disparu. Même les patients dont seule la langue est enflée et qui ne souffrent pas de détresse respiratoire ont besoin, selon les circonstances, d'être mis sous surveillance prolongée, car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut s'avérer insuffisant.
- +On a observé chez des patients traités par urapidil des cas d'urticaire et d'angio-œdème du visage, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir aussi «Effets indésirables»).
- +Urapidil Stragen i.v. doit dans ces cas être interrompu immédiatement et le patient doit être attentivement surveillé jusqu'à ce que le gonflement ait disparu. Même les patients dont seule la langue est enflée et qui ne souffrent pas de détresse respiratoire ont besoin, selon les circonstances, d'être mis sous surveillance prolongée, car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut s'avérer insuffisant.
- +Excipients revêtant un intérêt particulier:
- +Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c'est à dire qu'il est essentiellement «sans sodium».
- +Le propylène glycol contenu dans ce médicament peut avoir les mêmes effets que l'absorption d'alcool et augmenter la probabilité d'effets indésirables. Divers effets indésirables, tels que l'hyperosmolalité, l'acidose lactique, la dysfonction rénale (nécrose tubulaire aiguë), l'insuffisance rénale aiguë, la cardiotoxicité (arythmie, hypotension); les troubles du système nerveux central (dépression, coma, convulsions), la dépression respiratoire, la dyspnée, la dysfonction hépatique, la réaction hémolytique (hémolyse intravasculaire) et l'hémoglobinurie ou le dysfonctionnement organique multisystémique, ont été signalés à des doses élevées ou lors de l'utilisation prolongée du propylène glycol. Par conséquent, des doses supérieures à 500 mg/kg/jour peuvent être administrées chez les enfants de plus de 5 ans, mais elles devront être considérées au cas par cas. Les effets indésirables s'inversent généralement après sevrage du propylène glycol et, dans des cas plus sévères suite à une hémodialyse. Une surveillance médicale est nécessaire. Ne pas utiliser ce médicament chez l'enfant de moins de 5 ans.
- +N'utilisez ce médicament que sur recommandation de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des examens complémentaires pendant que vous prenez ce médicament.
- +Interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques
- +Effet d'autres médicaments sur Urapidil Stragen i.v.
- +Autres interactions
- +Inhibiteurs enzymatiques
- +
-Grossesse/Allaitement
- +Grossesse, allaitement
-La solution injectable d'Urapidil Stragen i.v. ne peut être administrée pendant la grossesse qu'en cas d'indication impérieuse. En effet, on ne dispose actuellement pas d'expérience sur sa sécurité d'emploi au cours des premier et second trimestres de la grossesse. Des études expérimentales faites chez l'animal n'ont fourni aucun argument en faveur d'une action toxique pour le fruit de la conception.
- +Il n'existe que des données limitées sur l'utilisation chez les femmes enceintes.
- +L'urapidil n'est pas tératogène chez les animaux, mais des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction à des doses considérées comme bien supérieures à la dose humaine maximale (voir «Données précliniques»). Urapidil n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu ne justifie le risque potentiel pour le foetus. Urapidil n'est pas recommandé pour les femmes en âge de procréer qui n'utilisent pas de contraception efficace.
-La solution injectable d'Urapidil Stragen i.v. ne doit pas être utilisée pendant l'allaitement.
- +On ne sait pas si l'urapidil est excrété dans le lait maternel, les mères ne doivent donc pas allaiter pendant qu'elles reçoivent de l'urapidil.
- +Fertilité
- +Aucune étude clinique sur les effets sur la fertilité masculine et féminine n'a été réalisée. Des études animales ont montré que l'urapidil affecte la fertilité (voir «Données précliniques»), mais sa pertinence pour l'homme est inconnue.
- +Urapidil Stragen i.v. a une légère influence sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines.
-Les effets indésirables susceptibles de survenir après l'administration d'urapidil sont énumérés ci-après. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents: >10%; fréquents: ≥1% <10%; occasionnels: ≥0,1% <1%; rares ≥0,01% <0,1%; très rares y compris cas isolés: <0,01%.
-Troubles psychiques et troubles du système nerveux
- +Les effets indésirables susceptibles de survenir après l'administration d'urapidil sont énumérés ci-après. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents: ≥1/10; fréquents: ≥1/100 à <1/10; occasionnels: ≥1/1000 à <1/100; rares ≥1/10'000 à <1/1000; très rares: <1/10'000.
- +Affections du système nerveux
-Troubles cardiovasculaires
-Occasionnels: palpitations*, tachycardie*, bradycardie*, sténocardie*, dyspnée*.
- +Affections cardiaques
- +Occasionnels: palpitations*, tachycardie*, bradycardie*, sténocardie*, dyspnée*, arythmies*.
-Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
-Troubles gastro-intestinaux
- +Affections gastro-intestinales
-Troubles fonctionnels de la peau et des tissus sous-cutanés
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
-Troubles des organes de reproduction et du sein
- +Affections des organes de reproduction et du sein
-Troubles généraux et réactions au site d'application
- +Troubles généraux et anomalies au site d'application
-Examens
-Occasionnels: arythmies*.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
-Symptômes d'un surdosage:
- +Signes et symptômes
-Thérapie en cas de surdosage:
- +Traitement en cas de surdosage
-Code ATC: C02CA06
-Mécanisme d'action, Pharmacodynamique
- +Code ATC
- +C02CA06
- +Mécanisme d'action
- +Pharmacodynamique
- +Voir «Mécanisme d'action».
- +
-Absorption/Distribution
- +Absorption
- +Distribution
- +Voir «Absorption».
- +
-Elimination
-L'élimination de l'urapidil se fait par voie rénale, à raison de 76% environ et, par voie fécale, à raison de 20% environ.
-La liaison aux protéines plasmatiques de l'urapidil dans le sérum humain est, in vitro, de 94%.
- +Élimination
- +L'élimination de l'urapidil se fait par voie rénale, à raison de 76% environ et, par voie fécale, à raison de 20% environ. La liaison aux protéines plasmatiques de l'urapidil dans le sérum humain est, in vitro, de 94%.
-Toxicité aiguë
-Des études portant sur la toxicité aiguë menées avec le chlorhydrate d'urapidil ont été réalisées sur des souris et des rats. Après administration orale, les DL50 (se référant à l'urapidil-base) étaient comprises entre 508 et 750 mg/kg de poids corporel, et après administration intraveineuse entre 140 et 260 mg/kg de poids corporel. Les principaux symptômes étaient les suivants: sédation, ptose, diminution de la motilité, perte des réflexes de protection et hypothermie, respiration saccadée, cyanose, tremblements et convulsions avant le décès.
-Toxicité chronique/subchronique
-Dans des études portant sur la toxicité chronique sur des rats menées pendant 6 et 12 mois avec des doses allant jusqu'à 250 mg/kg de poids corporel/jour après application orale avec la nourriture, les symptômes suivants ont été observés: sédation, ptose, diminution de la prise pondérale, allongement de l'oestrus et réduction du poids de l'utérus.
-Sur le chien, la toxicité chronique a été évaluée dans des études durant 6 et 12 mois avec des doses allant jusqu'à 64 mg/kg de poids corporel. Les doses à partir de 30 mg/kg de poids corporel/jour ont provoqué une sédation, une hypersalivation et des tremblements. Des modifications histopathologiques ou cliniques n'ont pas été constatées chez le chien.
-Potentiel mutagène et carcinogène
-Dans des essais sur des bactéries (test d'AMES, Host Mediated Assay), sur des lymphocytes humains et dans le test de moelle osseuse à la métaphase sur la souris, l'urapidil n'a montré aucune propriété mutagène. Un test de réparation de l'ADN sur des hépatocytes de rats était également négatif.
-Des études de carcinogénicité menées sur des souris et des rats pendant 18 et 24 mois n'ont fourni aucun indice d'un potentiel carcinogène pour l'être humain.
-Dans des études spéciales menées sur des rats et des souris, il a été démontré que l'urapidil augmente le taux de prolactine. Chez le rongeur, un taux de prolactine élevé stimule la croissance du tissu mammaire. Compte tenu des connaissances relatives au mécanisme d'action, cet effet est improbable chez l'humain traité par des doses thérapeutiques et n'a pas été démontré dans des études cliniques.
-Toxicité de reproduction
-Des études de toxicité de reproduction menées sur des rats, des souris et des lapins n'ont fourni aucun indice en faveur d'un effet tératogène.
-Un allongement de l'oestrus chez les rats femelles a été constaté dans l'étude de reproduction et également dans les essais sur la toxicité chronique. Cet effet, comme d'ailleurs la diminution du poids de l'utérus démontrée dans la toxicité chronique, ont été attribués à l'augmentation du taux de prolactine survenue chez le rongeur après le traitement par l'urapidil. La fertilité des femelles n'a pas été affectée.
-En raison des différences considérables entre les espèces, il n'existe toutefois aucun indice parlant en faveur d'une signification de ces résultats pour l'être humain. Dans des études cliniques à long terme, aucune influence sur le système hypophyse-gonades n'a pu être constatée.
- +Pharmacologie de sécurité
- +Les données précliniques ne montrent aucun risque particulier pour l'homme en raison des études menées sur la pharmacologie de sécurité.
- +Toxicité à long terme
- +L'administration intraveineuse répétée aux animaux n'a montré aucune létalité jusqu'à la dose la plus élevée testée (chez le rat 300 mg/kg pendant 7 jours et 40 mg/kg pendant 4 semaines; chez le chien 75 mg/kg sur 7 jours et 50 mg/kg sur 4 semaines). Les résultats tels que la sédation, la diminution de la motricité, la dyspnée, l'augmentation du rythme cardiaque, la baisse de la pression artérielle et l'hypertension musculaire étaient réversibles en quelques heures après l'administration chez le rat et en 24 heures chez le chien.
- +Des études de toxicité chronique, dans lesquelles des doses allant jusqu'à 266 mg/kg chez le rat et des doses de 64 mg/kg chez le chien ont été administrées par voie orale sur une période de 12 mois, ont montré des signes tels que sédation, allongement du cycle oestrogénique, hypersalivation et tremblements à fortes doses.
- +Mutagénicité et carcinogénicité
- +Dans des essais sur des bactéries (test d'AMES, Host Mediated Assay), sur des lymphocytes humains et dans le test de moelle osseuse à la métaphase sur la souris, l'urapidil n'a montré aucune propriété mutagène. Un test de réparation de l'ADN sur des hépatocytes de rats était également négatif. Des études de carcinogénicité menées sur des souris et des rats pendant 18 et 24 mois n'ont fourni aucun indice d'un potentiel carcinogène pour l'être humain. Dans des études spéciales menées sur des rats et des souris, il a été démontré que l'urapidil augmente le taux de prolactine. Chez le rongeur, un taux de prolactine élevé stimule la croissance du tissu mammaire. Compte tenu des connaissances relatives au mécanisme d'action, cet effet est improbable chez l'humain traité par des doses thérapeutiques et n'a pas été démontré dans des études cliniques.
- +Toxicité sur la reproduction
- +Urapidil n'était pas tératogène chez des souris, des rats et des lapins. De plus, l'urapidil n'a eu aucun effet sur les rates allaitantes ou sur la progéniture pendant la lactation et plus tard après le sevrage, tel que mesuré par la survie, le comportement, l'apparence, le poids corporel et les signes de maturation. L'urapidil a le potentiel de diminuer la fertilité masculine et féminine et d'induire une mortalité embryo-foetale. Une prolongation du cycle oestral chez les rats et les souris femelles a été observée dans les études de toxicité de reproduction et la toxicité chronique, mais sa pertinence pour l'homme est inconnue.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
-Remarques concernant le stockage
-Conserver au-dessous de 30 °C.
-Médicament à tenir hors de la portée des enfants.
-Remarques concernant la manipulation
-La stabilité chimique et physique de la préparation prête à l'emploi a été démontrée pendant 50 heures à 15-25 °C. Du point de vue microbiologique, la préparation prête à l'emploi doit être utilisée immédiatement. Si la préparation prête à l'emploi n'est pas utilisée immédiatement, l'utilisateur assume la responsabilité pour la durée et les conditions de conservation.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Ne pas conserver au-dessus de 30 °C et tenir hors de portée des enfants.
- +Stabilité après ouverture
- +Une fois diluée, la préparation injectable ou pour perfusion ne doit pas être conservée. Sa stabilité chimique et physique « in use » a été démontrée pendant 50 heures à 15-25 °C. Pour des raisons microbiologiques, la préparation prête à l'emploi devrait être utilisée immédiatement après la dilution. Si cela n'est pas possible, le délai d'utilisation et les conditions de stockage relèvent de la responsabilité de l'utilisateur mais, de manière générale, l'entreposage ne devrait pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la dilution/reconstitution se déroule dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
-Urapidil Stragen i.v., solution injectable: emballages avec 5 ampoules à 5 ml ou 10 ml [B]
- +5 ampoules d'Urapidil Stragen i.v. 25 mg/5 ml, solution injectable: [B]
- +5 ampoules d'Urapidil Stragen i.v. 50 mg/10 ml, solution injectable: [B]
-Septembre 2014.
- +Mars 2020.
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