16 Changements de l'information professionelle Ikervis, 1 mg/ml collyre en émulsion (unidoses) |
-Il n’y a pas de bénéfice pertinent d‘IKERVIS chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans dans l'indication : traitement de la kératite sévère chez des patients adultes présentant une sécheresse oculaire qui ne s’améliore pas malgré l’instillation de substituts lacrymaux.
- +Il n’y a pas de bénéfice pertinent d‘IKERVIS chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans dans l'indication: traitement de la kératite sévère chez des patients adultes présentant une sécheresse oculaire qui ne s’améliore pas malgré l’instillation de substituts lacrymaux.
-Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients.
- +Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.
-Après administration orale, la ciclosporine est excrétée dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur les effets de la ciclosporine chez les nouveau-nés/enfants. Cependant, aux doses thérapeutiques de ciclosporine contenues dans le collyre, il est peu probable que des quantités suffisantes soient présentes dans le lait maternel. Une décision doit être prise d’interrompre l’allaitement ou d’interrompre / de s’abstenir du traitement avec IKERVIS en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
- +Après administration orale, la ciclosporine est excrétée dans le lait maternel. Il n’existe pas de données suffisantes sur les effets de la ciclosporine chez les nouveau-nés/enfants. Cependant, aux doses thérapeutiques de ciclosporine contenues dans le collyre, il est peu probable que des quantités suffisantes soient présentes dans le lait maternel. Une décision doit être prise d’interrompre l’allaitement ou d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec IKERVIS en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
-Au cours de quatre études cliniques incluant 532 patients traités avec IKERVIS et 398 ayant reçu le véhicule d'IKERVIS (contrôle), IKERVIS a été administré au moins une fois par jour dans les deux yeux. Les effets indésirables les plus fréquents étaient la douleur oculaire (19 %), l'irritation oculaire (17,8 %), le larmoiement (6,2 %), l’hyperémie oculaire (5,5 %) et l’érythème palpébral (1,7 %), le plus souvent transitoires et survenant lors de l’instillation.
- +Au cours de cinq études cliniques incluant 532 patients traités avec IKERVIS et 398 ayant reçu le véhicule d'IKERVIS (contrôle), IKERVIS a été administré au moins une fois par jour dans les deux yeux. Les effets indésirables les plus fréquents étaient la douleur oculaire (19,2%), l'irritation oculaire (17,8%), le larmoiement (6,4%), l’hyperémie oculaire (5,5%) et l’érythème palpébral (1,7%), le plus souvent transitoires et survenant lors de l’instillation.
-Les effets indésirables suivants ont été observés dans le cadre d'études cliniques. Ils ont été classés par systèmes d'organes et selon leur fréquence en utilisant la convention suivante : « très fréquents » (³1/10), « fréquents » (³1/100, <1/10), « occasionnels » (³1/1 000, <1/100), « rares » (³1/10 000, <1/1 000), « très rares » (<1/10 000), ou fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-Infections et infestations Occasionnels kératite bactérienne, zona ophtalmique.
- +Les effets indésirables suivants ont été observés dans le cadre d'études cliniques. Ils ont été classés par systèmes d'organes et selon leur fréquence en utilisant la convention suivante: «très fréquents» (³1/10), «fréquents» (³1/100, <1/10), «occasionnels» (³1/1000, <1/100), «rares» (³1/10’000, <1/1000), «très rares» (<1/10’000), ou fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Infections et infestations Occasionnels Kératite bactérienne, zona ophtalmique.
-Classe pharmacothérapeutique : ophtalmologiques, autres médicaments ophtalmologiques, ATC code: S01XA18.
- +Classe pharmacothérapeutique: ophtalmologiques, autres médicaments ophtalmologiques, ATC code: S01XA18.
-Efficacité et sécurité clinique
-L'efficacité et la sécurité d'IKERVIS ont été évaluées dans deux études cliniques randomisées, en double insu, contrôlées contre le véhicule menées chez des patients adultes atteints de sécheresse oculaire (kératoconjonctivite sèche) répondant aux critères de l'International Dry Eye Workshop (DEWS).
-Dans l’essai clinique pivot contrôlé contre le véhicule, en double insu, de 12 mois (étude SANSIKA), 246 patients atteints de sécheresse oculaire avec kératite sévère (définie par un score de coloration cornéenne à la fluorescéine (CCF) de 4 sur l’échelle modifiée d’Oxford) ont reçu de façon randomisée une goutte d’IKERVIS ou de véhicule, une fois par jour au coucher pendant 6 mois. Les patients randomisés dans le groupe véhicule ont reçu IKERVIS après le 6ème mois. Le critère d'évaluation principal était le pourcentage de patients ayant obtenu au mois 6 une amélioration de la kératite d’au moins deux grades (CCF) et une amélioration des symptômes d’au moins 30 %, déterminée par le questionnaire OSDI (Ocular Surface Disease Index). Le pourcentage de répondeurs dans le groupe IKERVIS a été de 28,6 %, par rapport à 23,1 % dans le groupe véhicule. La différence n'était pas statistiquement significative (p = 0,326).
-La sévérité de la kératite, évaluée par la CCF, a été améliorée de manière significative par IKERVIS, entre le début de l'étude et le mois 6, comparé au véhicule (la variation moyenne par rapport au début de l'étude a été de -1,81 avec IKERVIS contre -1,48 avec le véhicule, p = 0,037). Le pourcentage de patients traités par IKERVIS-ayant obtenu au mois 6 une amélioration de trois grades sur le score CCF (de 4 à 1) a été de 28,8 %, par rapport à 9,6 % des sujets traités par le véhicule ; il s’agissait cependant d’une analyse post-hoc, ce qui limite la robustesse de ce résultat. L’effet bénéfique sur la kératite a été maintenu durant la phase ouverte de l'étude, du mois 6 jusqu'au mois 12.
-La variation moyenne par rapport au début de l'étude du score OSDI évalué sur 100 points a été de 13,6 avec IKERVIS et de 14,1 avec le véhicule au moins 6 (p = 0,858). De plus, aucune amélioration en faveur d’IKERVIS par rapport au véhicule n’a été observée au moins 6 en ce qui concerne les autres critères d'évaluation secondaires, y compris le score de gêne oculaire, le test de Schirmer, l’utilisation concomitante de larmes artificielles, l’évaluation globale de l’efficacité par l’investigateur, le temps de rupture du film lacrymal, la coloration au vert de lissamine, le score de qualité de vie et l’osmolarité lacrymale.
-Une diminution de l’inflammation de la surface oculaire, évaluée par l’expression de l’antigène leucocytaire humain DR (HLA-DR) (critère d'évaluation exploratoire), a été observée au moins 6 en faveur d’IKERVIS (p = 0,021).
-De même, dans l’essai clinique support contrôlé contre le véhicule, en double insu, de 6 mois (étude SICCANOVE), 492 patients atteints de sécheresse oculaire avec une kératite modérée à sévère, (définie par un score CCF de 2 à 4) ont reçu de façon randomisée de l’IKERVIS ou du véhicule, une fois par jour au coucher pendant 6 mois. Les co-critères d’évaluation principaux étaient la variation du score CCF et la variation du score global de gêne oculaire non liée à l’instillation du médicament à l’étude, mesurés au mois 6. Il a été observé entre les groupes de traitement, une différence faible mais statistiquement significative, de l’amélioration de la CCF en faveur d'IKERVIS au mois 6 (variation moyenne par rapport au début de l’étude de la CCF de -1,05 avec IKERVIS et de -0,82 avec le véhicule, p = 0,009).
-La variation moyenne du score de gêne oculaire par rapport au début de l’étude (évaluée à l’aide d’une échelle visuelle analogique) a été de -12,82 avec IKERVIS et de -11,21 avec le véhicule (p = 0,808).
- +Efficacité et sécurité cliniques
- +L'efficacité et la sécurité d'IKERVIS ont été évaluées dans deux études cliniques randomisées, en double insu, contrôlées contre le véhicule mené chez des patients adultes atteints de sécheresse oculaire (kératoconjonctivite sèche) répondant aux critères de l'International Dry Eye Workshop (DEWS).
- +Dans l’essai clinique pivot contrôlé contre le véhicule, en double insu, de 12 mois (étude SANSIKA), 246 patients atteints de sécheresse oculaire avec kératite sévère (définie par un score de coloration cornéenne à la fluorescéine (CCF) de 4 sur l’échelle modifiée d’Oxford) ont reçu de façon randomisée une goutte d’IKERVIS ou de véhicule, une fois par jour au coucher pendant 6 mois. Les patients randomisés dans le groupe véhicule ont reçu IKERVIS après le 6ème mois. Le critère d'évaluation principal était le pourcentage de patients ayant obtenu au mois 6 une amélioration de la kératite d’au moins deux grades (CCF) et une amélioration des symptômes d’au moins 30%, déterminée par le questionnaire OSDI (Ocular Surface Disease Index). Le pourcentage de répondeurs dans le groupe IKERVIS a été de 28,6%, par rapport à 23,1% dans le groupe véhicule. La différence n'était pas statistiquement significative (p=0,326).
- +La sévérité de la kératite, évaluée par la CCF, a été améliorée de manière significative par IKERVIS, entre le début de l'étude et le mois 6, comparé au véhicule (la variation moyenne par rapport au début de l'étude a été de -1,764 avec IKERVIS contre -1,418 avec le véhicule, p=0,037). Le pourcentage de patients traités par IKERVIS-ayant obtenu au mois 6 une amélioration de trois grades sur le score CCF (de 4 à 1) a été de 28,8%, par rapport à 9,6% des sujets traités par le véhicule ; il s’agissait cependant d’une analyse post-hoc, ce qui limite la robustesse de ce résultat. L’effet bénéfique sur la kératite a été maintenu durant la phase ouverte de l'étude, du mois 6 jusqu'au mois 12.
- +La variation moyenne par rapport au début de l'étude du score OSDI évalué sur 100 points a été de 13,6 avec IKERVIS et de 14,1 avec le véhicule au moins 6 (p=0,858). De plus, aucune amélioration en faveur d’IKERVIS par rapport au véhicule n’a été observée au moins 6 en ce qui concerne les autres critères d'évaluation secondaires, y compris le score de gêne oculaire, le test de Schirmer, l’utilisation concomitante de larmes artificielles, l’évaluation globale de l’efficacité par l’investigateur, le temps de rupture du film lacrymal, la coloration au vert de lissamine, le score de qualité de vie et l’osmolarité lacrymale.
- +Une diminution de l’inflammation de la surface oculaire, évaluée par l’expression de l’antigène leucocytaire humain DR (HLA-DR) (critère d'évaluation exploratoire), a été observée au moins 6 en faveur d’IKERVIS (p=0,021).
- +De même, dans l’essai clinique support contrôlé contre le véhicule, en double insu, de 6 mois (étude SICCANOVE), 492 patients atteints de sécheresse oculaire avec une kératite modérée à sévère, (définie par un score CCF de 2 à 4) ont reçu de façon randomisée de l’IKERVIS ou du véhicule, une fois par jour au coucher pendant 6 mois. Les co-critères d’évaluation principaux étaient la variation du score CCF et la variation du score global de gêne oculaire non liée à l’instillation du médicament à l’étude, mesurés au mois 6. Il a été observé entre les groupes de traitement, une différence faible mais statistiquement significative, de l’amélioration de la CCF en faveur d'IKERVIS au mois 6 (variation moyenne par rapport au début de l’étude de la CCF de -1,05 avec IKERVIS et de -0,82 avec le véhicule, p=0,009).
- +La variation moyenne du score de gêne oculaire par rapport au début de l’étude (évaluée à l’aide d’une échelle visuelle analogique) a été de -12,82 avec IKERVIS et de -11,21 avec le véhicule (p=0,808).
- +À la fin de l’étude SANSIKA (étude de 12 mois), il a été proposé aux patients de participer à l’étude Post SANSIKA. Il s’agissait d’une étude d’extension de l’étude SANSIKA, réalisée en ouvert, non randomisée, comprenant un seul bras, et d’une durée de 24 mois. Dans l’étude Post SANSIKA, les patients ont reçu un traitement par IKERVIS ou aucun traitement en fonction du score CCF (les patients recevaient IKERVIS en cas d’aggravation de la kératite).
- +Cette étude a été conçue pour évaluer l’efficacité à long terme et le taux de rechute chez les patients qui avaient précédemment reçu IKERVIS.
- +L’objectif principal de l’étude était d’évaluer la durée de l’amélioration après l’arrêt du traitement par IKERVIS suite à l’amélioration d’au moins 2 grades sur l’échelle modifiée d’Oxford par rapport à la situation initiale du patient dans l’étude SANSIKA.
- +67 patients ont été recrutés (37,9% des 177 patients ayant terminé l’étude SANSIKA). Au coursterme de cette période de suivi de 24 mois, 61,3% des 62 patients inclus dans laqui constituent la population d’retenue pour évaluer le critère principal de jugement d’efficacité principale, n’ont pas eu de rechute de la kératite, (selon les scores CCF). Le pourcentage de patients ayant eu une récurrence de kératite sévère était de 35% et de 48% chez les patients traités respectivement pendant 12 et 6 mois par IKERVIS dans l’étude SANSIKA.
- +Sur la base du premier quartile (la médiane ne pouvant être estimée en raison du faible nombre de rechutes), le délai jusqu’à la rechute (retour à une CCF de grade 4) était ≤ 224 jours et ≤ 175 jours chez les patients précédemment traités par IKERVIS, respectivement pendant 12 et 6 mois. Les patients sont restés plus longtemps avec une CCF de grade 2 (médiane: 12,7 semaines/an) et de grade 1 (médiane: 6,6 semaines/an) qu’avec une CCF de grade 3 (médiane: 2,4 semaines/an) et de grades 4 et 5 (durée médiane: 0 semaine/an).
- +L’évaluation des symptômes de la sécheresse oculaire au moyen d’une EVA a montré une exacerbation de la gêne du patient entre le moment où le traitement a été arrêté pour la première fois et le moment où il a repris, exception faite de la douleur, qui est restée relativement faible et stable. Le score EVA global médian a augmenté entre le moment où le traitement a été arrêté pour la première fois (23,3%) et le moment où il a repris (45,1%).
- +Aucun changement significatif n’a été observé pour les autres critères d’évaluation secondaires (TBUT, coloration au vert de lissamine et test de Schirmer, questionnaires NEI-VFQ et EQ-5D) au cours de cette l’étude d’extension.
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-Février 2016
- +Juin 2017
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