21 Changements de l'information professionelle Tecentriq 1200 mg/20 ml |
- +Carcinome hépatocellulaire
- +Tecentriq est indiqué en association avec le bévacizumab dans le traitement des patients atteints de carcinome hépatocellulaire (CHC) inopérable ou métastatique, qui n’ont pas reçu de traitement systémique antérieur (voir rubriques «Mises en garde et précautions» et «Propriétés/Effets»).
- +Carcinome hépatocellulaire (CHC)
- +Tecentriq en association avec le bévacizumab
- +La dose recommandée de Tecentriq est de 1200 mg, suivis de 15 mg de bévacizumab par kg de poids corporel, en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines.
-Réactions liées à la perfusion Grade 1 ou 2 Diminuer la vitesse de perfusion ou interrompre la perfusion. Le traitement peut être repris après la disparition de l'événement.
- +Réactions liées à la perfusion Grade 1 ou 2 Diminuer la vitesse de perfusion ou interrompre la perfusion. Le traitement peut être repris après la disparition de l'événement. Pour les doses suivantes, une prémédication par des antipyrétiques et des antihistaminiques peut être envisagée.
-Hépatite Grade 2: (ALAT ou ASAT > 3 à 5 x la limite supérieure de la norme [LSN] ou bilirubinémie > 1,5 à 3 x LSN) Interrompre la perfusion de Tecentriq En cas d'amélioration de l'événement indésirable au grade 0 ou 1 en l'espace de 12 semaines et de réduction des doses de corticostéroïdes à ≤10 mg par jour de prednisone ou équivalent, le traitement peut être repris.
- +Hépatite chez les patients sans CHC Grade 2: (ALAT ou ASAT > 3 à 5 x la limite supérieure de la norme [LSN] ou bilirubinémie > 1,5 à 3 x LSN) Interrompre la perfusion de Tecentriq En cas d'amélioration de l'événement indésirable au grade 0 ou 1 en l'espace de 12 semaines et de réduction des doses de corticostéroïdes à ≤10 mg par jour de prednisone ou équivalent, le traitement peut être repris.
- +Hépatite d’origine immunologique chez les patients atteints de CHC Taux initiaux d’ASAT/ALAT dans les limites de la norme et augmentation à > 3 x à ≤ 10 x LSN Taux initiaux d’ASAT/ALAT > 1 à ≤ 3 x LSN et augmentation à > 5 x à ≤ 10 x LSN Taux initiaux d’ASAT/ALAT > 3 x à ≤ 5 x LSN et augmentation à > 8 x à ≤ 10 x LSN Interrompre la perfusion de Tecentriq Le traitement peut être repris lorsque l’effet indésirable s’améliore jusqu’au grade 0 ou au grade 1 en l’espace de 12 semaines et que la dose de corticostéroïdes a été réduite à ≤ 10 mg de prednisone ou équivalent par jour.
- +Augmentation des taux d’ASAT/ALAT à > 10 x LSN ou augmentation de la bilirubine totale à > 3 x LSN Arrêter définitivement Tecentriq
- +
-Une analyse pharmacocinétique de population a révélé qu'aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Aucune donnée n'existe pour les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (voir «Pharmacocinétique»).
- +Une analyse pharmacocinétique de population a révélé qu’aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère et modérée. Aucune donnée n’existe pour les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir «Pharmacocinétique»).
- +Précautions spécifiques à la maladie
- +Utilisation de l'atézolizumab en association avec le bévacizumab en cas de carcinome hépatocellulaire
- +Les patients traités par le bévacizumab présentent un risque hémorragique accru. Des cas d'hémorragies gastro-intestinales sévères, y compris des événements d'issue fatale, ont été rapportés chez des patients atteints de carcinome hépatocelllulaire (CHC) traités par l'atézolizumab en association avec le bévacizumab. Avant d'instaurer le traitement par l'association d'atézolizumab et de bévacizumab, il convient de rechercher la présence de varices œsophagiennes et éventuellement d'administrer un traitement conforme aux pratiques cliniques chez les patients atteints de CHC. Le bévacizumab doit être définitivement arrêté pendant le traitement combiné chez les patients présentant des hémorragies de grade 3 ou 4. Consulter l'information professionnelle du bévacizumab.
-Très fréquents Céphalées * (tous grades confondus: 14,4%, grade 3-4: 0,3%), neuropathie périphérique *, o (tous grades confondus: 22,2%, grade 3-4: 2,3%)
- +Très fréquents Céphalées * (tous grades confondus: 14,4%, grade 3-4: 0,3%), neuropathie périphérique *, o (tous grades confondus: 22,2%, grade 3-4: 2,3%)
- +Un diabète sucré est survenu chez 2,0% (10/493) des patients atteints de CHC ayant reçu Tecentriq en association avec le bévacizumab. Le délai médian d'apparition a été de 4,4 mois (intervalle: de 1,2 à 8,3 mois). Aucun des cas de diabète sucré n'a nécessité l'arrêt de Tecentriq.
- +
-Les échantillons tumoraux ont été analysés à la recherche de l'expression de PD-L1 sur les cellules tumorales (TC) et les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs (IC), et les résultats ont été utilisés pour définir les sous-groupes d'expression de PD-L1 pour les analyses décrites ci-après.
- +Les échantillons tumoraux ont été analysés à la recherche de l'expression de PD-L1 sur les cellules tumorales (TC) et les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs (IC), et les résultats ont été utilisés pour définir les sousgroupes d'expression de PD-L1 pour les analyses décrites ci-après.
-Dans le cadre de l'analyse secondaire de l'efficacité (date limite de collecte des données: 23 janvier 2017) avec une durée médiane de suivi de 26 mois, le traitement par Tecentriq était toujours associé à un allongement statistiquement significatif de l'OS par rapport au docétaxel. L'OS médiane de l'ensemble des 1125 patients randomisés a été supérieure de 3,5 mois dans le bras sous Tecentriq: 13,3 mois (IC à 95%: 11,3; 14,9) dans le bras sous Tecentriq et 9,8 mois (IC à 95%: 8,8; 11,3) dans le bras sous le docétaxel. Le HR stratifié à été de 0,80 (IC à 95%: 0,70; 0,92).
- +Dans le cadre de l'analyse secondaire de l'efficacité (date limite de collecte des données: 23 janvier 2017) avec une durée médiane de suivi de 26 mois, le traitement par Tecentriq était toujours associé à un allongement statistiquement significatif de l'OS par rapport au docétaxel. L'OS médiane de l'ensemble des 1125 patients randomisés a été supérieure de 3,5 mois dans le bras sous Tecentriq: 13,3 mois (IC à 95%: 11,3; 14,9) dans le bras sous Tecentriq et 9,8 mois (IC à 95%: 8,8; 11,3) dans le bras sous le docétaxel. Le HR stratifié a été de 0,80 (IC à 95%: 0,70; 0,92).
-Aucun bénéfice en terme d'OS n'a été observé sous traitement combiné par l'atézolizumab + nab-paclitaxel par rapport au placebo + nab-paclitaxel chez les patients pour lesquels ≥24 mois avaient passé entre la dernière opération et le diagnostic de maladie tumorale métastatique ou localement avancée inopérable.
- +Aucun bénéfice en termes d'OS n'a été observé sous traitement combiné par l'atézolizumab + nab-paclitaxel par rapport au placebo + nab-paclitaxel chez les patients pour lesquels ≥24 mois avaient passé entre la dernière opération et le diagnostic de maladie tumorale métastatique ou localement avancée inopérable.
- +CHC
- +IMbrave150
- +Une étude internationale de phase III, randomisée, multicentrique, en ouvert, YO40245 (IMbrave150), a été réalisée pour évaluer l'efficacité et la sécurité de Tecentriq en association avec le bévacizumab chez des patients atteints de CHC localement avancé ou métastatique et/ou inopérable n'ayant pas reçu de traitement systémique antérieur. Au total, 501 patients ont été randomisés (rapport 2:1) pour recevoir 1200 mg de Tecentriq et 15 mg/kg de bévacizumab toutes les trois semaines en perfusion intraveineuse ou 400 mg de sorafénib deux fois par jour par voie orale. La randomisation a été stratifiée en fonction de la région géographique (Asie, à l'exclusion du Japon vs reste du monde), de l'invasion macrovasculaire et/ou de l'extension extrahépatique (présente vs absente), du taux initial d'AFP (< 400 vs ≥400 ng/ml) et de l'indice de performance ECOG (0 vs 1). Dans les deux bras, les patients ont reçu le traitement jusqu'à la perte du bénéfice clinique ou la survenue d'une toxicité inacceptable. Les patients pouvaient arrêter Tecentriq ou le bévacizumab (p.ex. en raison d'effets indésirables) et poursuivre par une monothérapie jusqu'à la perte du bénéfice clinique ou la survenue d'une toxicité inacceptable associée à la monothérapie.
- +Les patients inclus dans l'étude étaient des adultes (Child-Pugh A, ECOG 0/1) n'ayant pas reçu de traitement systémique antérieur. Les hémorragies (dont des événements d'issue fatale) sont un effet indésirable connu du bévacizumab et les hémorragies gastro-intestinales hautes sont une complication fréquente engageant le pronostic vital chez les patients atteints d'un CHC. Par conséquent, la présence éventuelle de varices devait avoir été évaluée chez les patients dans les 6 mois précédant le traitement. Les critères d'exclusion de l'étude étaient un saignement variqueux dans les 6 mois précédant le traitement, des varices non traitées ou partiellement traitées avec saignement ou risque élevé de saignement. Les critères d'exclusion étaient un saignement variqueux dans les 6 mois précédant le traitement, des varices non traitées, une ascite modérée à sévère, des antécédents d'encéphalopathie hépatique, une anamnèse connue de maladie auto-immune, l'administration d'un vaccin vivant atténué ou d'immunostimulants systémiques dans les 4 semaines précédant la randomisation ou l'administration d'immunosuppresseurs systémiques dans les 2 semaines précédant la randomisation ainsi que des métastases cérébrales non traitées ou corticodépendantes. Les évaluations tumorales ont été effectuées toutes les 6 semaines durant les 54 premières semaines, puis toutes les 9 semaines.
- +Les caractéristiques démographiques et pathologiques à l'inclusion dans la population de l'étude étaient bien équilibrées entre les deux bras de traitement. L'âge médian était de 65 ans (intervalle: de 26 à 88 ans) et 83% des patients étaient de sexe masculin. La plupart des patients étaient Asiatiques (57%) et Blancs (35%). 40% des patients étaient originaires d'Asie (à l'exclusion du Japon) et 60% provenaient du reste du monde. Au départ, environ 75% des patients présentaient une invasion macrovasculaire et/ou une extension extrahépatique, et 37% avaient un taux initial d'AFP ≥400 ng/ml. L'indice de performance ECOG au début de l'étude était de 0 (62%) ou de 1 (38%). Les facteurs de risque primaires de développement d'un CHC étaient une infection par le virus de l'hépatite B chez 48% des patients, une infection par le virus de l'hépatite C chez 22% des patients et une affection non virale chez 31% des patients. 82% des patients avaient un CHC de stade C, 16% un CHC de stade B et 3% un CHC de stade A selon la classification BCLC (Barcelona Clinic Liver Cancer).
- +Les deux critères co-primaires d'évaluation de l'efficacité étaient la survie globale (OS) et la survie sans progression (PFS) évaluée par un centre d'examen indépendant (IRF) selon les critères RECIST v1.1. Au moment de l'analyse primaire, la durée médiane de suivi était de 8,6 mois. Dans le groupe sous Tecentriq + bévacizumab, une amélioration statistiquement significative des deux critères co-primaires d'évaluation de l'efficacité, a été obtenue dans la population en ITT par rapport au sorafénib. L'OS médiane n'a pas été atteinte (NR) dans le bras traité par l'association Tecentriq + bévacizumab (IC à 95%: NR; NR) et était de 13,2 mois dans le bras sous sorafénib (IC à 95%: 10,4; NR). Le HR stratifié était de 0,58 (IC à 95%: 0,42; 0,79; valeur de p stratifiée = 0,0006), ce qui correspond à une diminution de 42% du risque de mortalité lié à l'association Tecentriq + bévacizumab par rapport au sorafénib.
- +La PFS médiane était de 6,8 mois dans le bras traité par Tecentriq + bévacizumab (IC à 95%: 5,8; 8,3) et de 4,3 mois dans le bras sous sorafénib (IC à 95%: 4,0; 5,6). L'HR stratifié était de 0,59 (IC à 95%: 0,47; 0,76; valeur de p stratifiée < 0,0001), ce qui correspond à une diminution de 41% du risque de progression de la maladie ou de mortalité lié à l'association Tecentriq + bévacizumab par rapport au sorafénib.
- +Une amélioration statistiquement significative de l'ORR évaluée par l'IRF selon les critères RECIST v1.1, de 27,3% (IC à 95%: 22,5%, 32,5%), a été observée dans le bras traité par Tecentriq + bévacizumab contre 11,9% (IC à 95%: 7,4%, 18,0%) dans le bras sous sorafénib. Le taux de patients avec une réponse complète était de 5,5% sous Tecentriq + bévacizumab contre 0% dans le bras sous sorafénib.
- +GO30140
- +Une étude internationale de phase Ib, en ouvert, multicentrique, à plusieurs bras (GO30140) a également été réalisée chez des patients atteints d'une tumeur solide. Un protocole randomisé a été utilisé dans le bras F de l'étude pour évaluer la sécurité et l'efficacité de l'administration de Tecentriq en association avec le bévacizumab par rapport à Tecentriq en monothérapie chez des patients atteints de CHC avancé ou métastatique et/ou inopérable qui n'avaient pas reçu de traitement systémique antérieur. Le principal critère d'évaluation de l'efficacité était la PFS évaluée par un IRF selon les critères RECIST v1.1. Au total, 119 patients ont été randomisés (rapport 1:1) pour recevoir Tecentriq (1200 mg) et le bévacizumab (15 mg/kg) toutes les 3 semaines en perfusion intraveineuse ou seulement Tecentriq (1200 mg) toutes les 3 semaines. Au moment de l'analyse primaire, la durée médiane de suivi de la survie était de 6,6 mois. L'association Tecentriq + bévacizumab a montré un bénéfice statistiquement significatif en termes de PFS par rapport à Tecentriq en monothérapie (HR: 0,55, IC à 80%: 0,40; 0,74, valeur de p = 0,0108), avec une PFS médiane de 5,6 mois chez les patients traités par Tecentriq et bévacizumab, contre 3,4 mois chez les patients traités par Tecentriq en monothérapie.
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-Aucune étude spécifique n'a été réalisée avec Tecentriq chez des patients insuffisants hépatiques. L'analyse pharmacocinétique de population n'a montré aucune différence cliniquement significative concernant la clairance de Tecentriq entre les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine ≤ LSN et ASAT > LSN ou bilirubine < 1,0 jusqu'à 1,5 × LSN et quel que soit le taux d'ASAT, n = 71) et ceux présentant une fonction hépatique normale (bilirubine et ASAT ≤ LSN, n=401). Il n'existe aucune donnée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (bilirubine > 1,5 à 3,0x LSN, quel que soit le taux d'ASAT) ou sévère (bilirubine > 3,0x LSN, quel que soit le taux d'ASAT). Les troubles de la fonction hépatique ont été définis selon les critères de l'insuffisance hépatique établis par le National Cancer Institute (NCI) (voir «Posologie/Mode d'emploi: Instructions spéciales pour la posologie»).
- +Aucune étude spécifique n'a été réalisée avec Tecentriq chez des patients insuffisants hépatiques. L'analyse pharmacocinétique de population n'a montré aucune différence cliniquement significative concernant la clairance de Tecentriq entre les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine ≤ LSN et ASAT > LSN ou bilirubine < 1,0 jusqu'à 1,5 × LSN et quel que soit le taux d'ASAT) ou modérée (bilirubine > 1,5 jusqu'à 3 x LSN et quel que soit le taux d'ASAT) et ceux présentant une fonction hépatique normale (bilirubine et ASAT ≤ LSN). Il n'existe aucune donnée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine > 3,0 x LSN, quel que soit le taux d'ASAT). Les troubles de la fonction hépatique ont été définis selon les critères de l'insuffisance hépatique établis par le National Cancer Institute (NCI) (voir «Posologie/Mode d'emploi: Instructions spéciales pour la posologie»).
-Flacon de 14 ml de solution à diluer pour perfusion (60 mg/ml). [A]
- +Flacon de 14 ml de solution à diluer pour perfusion (60 mg/ml). [A]
-Septembre 2020.
- +Novembre 2020.
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