20 Changements de l'information professionelle Tecentriq 1200 mg/20 ml |
-Tecentriq, en association au nab-paclitaxel et au carboplatine, est indiqué pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d'un NSCLC non épidermoïde métastatique sans aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK.
-Tecentriq est indiqué pour le traitement des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC ou NSCLC) localement avancé ou métastatique, après chimiothérapie préalable.
- +Tecentriq, en association au nab-paclitaxel et au carboplatine, est indiqué pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un NSCLC non épidermoïde métastatique sans aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK.
- +Tecentriq, en association au paclitaxel et au carboplatine, est indiqué pour le traitement de première intention des patients atteints d’un NSCLC non épidermoïde métastatique sans aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK et dont les tumeurs présentent une expression de PD-L1 ≥1%.
- +Tecentriq est indiqué pour le traitement des patients atteints d’un cancer du poumon CPNPC (ou NSCLC) localement avancé ou métastatique, après chimiothérapie préalable.
-Test de PD-L1 pour les patientes atteintes d'un TNBC qui doivent être traitées par Tecentriq en combinaison avec le nab-paclitaxel
-Pour le traitement du TNBC par Tecentriq, les patientes doivent présenter une expression positive de PD-L1 déterminée à l'aide d'un test validé pour Tecentriq (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
-Ne pas administrer d'autres médicaments simultanément par le même cathéter de perfusion.
-Afin d'assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
- +Test de PD-L1 pour les patients atteints d’un TNBC qui doivent être traités par Tecentriq en combinaison avec le nab-paclitaxel et pour les patients atteints d’un 1L NSCLC qui doivent être traités par Tecentriq en combinaison avec le paclitaxel et le carboplatine.
- +Pour le traitement par Tecentriq, les patients doivent présenter une expression positive de PD-L1 déterminée à l’aide d’un test validé pour Tecentriq (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
- +Ne pas administrer d’autres médicaments simultanément par le même cathéter de perfusion.
- +Afin d’assurer la traçabilité des médicaments biotechnologiques, il convient de documenter pour chaque traitement le nom commercial et le numéro de lot.
- +La dose initiale de Tecentriq doit être administrée pendant 60 minutes. Si la première perfusion a été bien tolérée, toutes les perfusions suivantes peuvent être administrées en 30 minutes.
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-La posologie recommandée est de 1200 mg en perfusion i.v. réalisée toutes les 3 semaines. La dose initiale de Tecentriq doit être administrée pendant 60 minutes. Si la première perfusion a été bien tolérée, toutes les perfusions suivantes peuvent être administrées en 30 minutes.
- +La posologie recommandée est de 1200 mg en perfusion i.v. réalisée toutes les 3 semaines.
- +Tecentriq en association avec du paclitaxel et du carboplatine:
- +Pendant la phase d’induction, la posologie recommandée de Tecentriq est de 1200 mg en perfusion intraveineuse (i.v.), suivie du paclitaxel, puis du carboplatine. Le paclitaxel et le carboplatine sont administrés toutes les 3 semaines pendant quatre ou six cycles.
- +La phase d’induction est suivie d’une phase d’entretien sans chimiothérapie, durant laquelle 1200 mg de Tecentriq sont administrés par perfusion i.v. (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
- +Génotype/Polymorphismes génétiques
- +Patients asiatiques
- +Il est recommandé d’administrer une dose initiale de 175 mg/m2 de paclitaxel toutes les trois semaines aux patients asiatiques, en raison d’une toxicité hématologique accrue observée dans cette population au cours de l’étude IMpower 150.
-En cas de signes ou de symptômes de SSJ ou de NET, il convient d'interrompre le traitement par l'atézolizumab et d'adresser le patient à un spécialiste afin de réaliser une évaluation et un traitement adéquats. Si la NET est confirmée, le traitement par l'atézolizumab doit être arrêté définitivement (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +En cas de signes ou de symptômes de SSJ ou de NET, il convient d'interrompre le traitement par l'atézolizumab et d'adresser le patient à un spécialiste afin de réaliser une évaluation et un traitement adéquats. Si la NET est confirmée, le traitement par l'atézolizumab doit être arrêté définitivement (voir «Posologie/Mode d'emploi»). Les réactions indésirables suivantes, d’origine immunologique et cliniquement significatives, se sont produites avec une incidence de <1% chez 3178 patients traités par Tecentriq: nécrolyse épidermique toxique (NET). En cas de signes ou de symptômes de NET, il convient d’interrompre le traitement par Tecentriq et d’adresser le patient à un spécialiste afin de réaliser une évaluation et un traitement adéquats. Si la NET est confirmée, le traitement par Tecentriq doit être arrêté définitivement (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
-Les patients atteints de maladies auto-immunes ont été exclus des études cliniques réalisées avec Tecentriq. Chez les patients atteints de maladies auto-immunes, Tecentriq doit être utilisé avec prudence et après évaluation du rapport bénéfice/risque potentiel.
-Les patients présentant un score de performance ECOG ≥2 ont été exclus de la participation aux études cliniques en cas de NSCLC et de CU avancés ou métastatiques après une chimiothérapie préalable.
- +Patients exclus des études cliniques
- +Les patients présentant les affections ou les caractéristiques suivantes ont été exclus de la participation aux études cliniques:
- +·antécédents de pneumonite,
- +·métastases cérébrales actives,
- +·infection par le VIH, l’hépatite B ou l’hépatite C,
- +·patients ayant reçu un vaccin vivant atténué dans les 28 jours précédant l’inclusion dans l’étude,
- +·patients ayant reçu un traitement immunostimulant systémique dans les 4 semaines ou un traitement immunosuppresseur systémique dans les 2 semaines précédant l’inclusion dans l’étude,
- +·antécédents de maladies auto-immunes,
- +·patients atteints de maladies cardiovasculaires importantes et patients présentant une altération de la fonction hématologique ou une insuffisance des organes cibles.
- +Les patients avec un score de performance ECOG ≥2 ont été exclus de la participation aux études cliniques en cas de NSCLC et de CU sous traitement de seconde intention.
-Pour la conduite à tenir lors des événements suivants, voir «Mises en garde et précautions, Généralités»:
- +Les données ci-dessous contiennent des indications relatives aux réactions indésirables substantielles survenues sous Tecentriq en monothérapie. Les détails concernant les principales réactions indésirables de Tecentriq utilisé en traitement combiné sont mentionnés lorsque des différences cliniques pertinentes ont été constatées par rapport à Tecentriq en monothérapie. Pour la conduite à tenir lors des événements suivants, voir «Mises en garde et précautions, Généralités»:
- +Affections de la thyroïde
- +Insuffisance surrénalienne
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-Une hypophysite est survenue chez <0,1% (2/3178) des patients ayant reçu Tecentriq en monothérapie. Le délai médian d'apparition a été de 7,2 mois chez ce patient (intervalle: de 0,8 à 13,7 mois). L'un des patients a nécessité l'utilisation de corticostéroïdes et l'interruption du traitement.
-Dans une étude en cours, une hypophysite et survenue chez 0,8% (3/393) des patients ayant reçu Tecentriq en association à bevacizumab, au paclitaxel et au carboplatine. Le délai médian d'apparition a été de 7,7 mois (intervalle: de 5,0 à 8,8 mois). Les trois patients ont nécessité un traitement par des corticostéroïdes.
- +Hypophysite
- +Une hypophysite est survenue chez <0,1% (2/3178) des patients ayant reçu Tecentriq en monothérapie. Le délai médian d’apparition a été de 7,2 mois chez ce patient (intervalle: de 0,8 à 13,7 mois). L’un des patients a nécessité l’utilisation de corticostéroïdes et l’interruption du traitement.
- +Dans une étude en cours, une hypophysite et survenue chez 0,8% (3/393) des patients ayant reçu Tecentriq en association à Avastin, au paclitaxel et au carboplatine. Le délai médian d’apparition a été de 7,7 mois (intervalle: de 5,0 à 8,8 mois). Les trois patients ont nécessité un traitement par des corticostéroïdes.
- +Diabète sucré
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-Anomalies des paramètres biologiques
-Toutes les anomalies des paramètres biologiques identifiées ont été rapportées comme des effets indésirables. Un résumé des effets indésirables survenus chez les patients traités par Tecentriq au cours des études cliniques figure à la rubrique «Effets indésirables, Études cliniques».
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- +IMpower150
- +Une étude clinique de phase III, randomisée, en ouvert, GO29436 (IMpower150), a été menée afin d’évaluer l'efficacité́ et la sécurité́ de Tecentriq en association au paclitaxel et au carboplatine, avec ou sans Avastin, chez des patients atteints d’un NSCLC non épidermoïde métastatique sans chimiothérapie préalable. Au total, 1202 patients ont été inclus dans l’étude et randomisés selon un rapport 1:1:1 pour recevoir l’un des régimes thérapeutiques décrits ci-dessous. La randomisation a été stratifiée selon le sexe, la présence de métastases hépatiques et le statut d’expression de PD-L1 sur les cellules tumorales (TC) et les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs (IC.
- +Les patients ont été randomisés dans un des trois groupes de traitement suivants:
- +·Groupe A: Tecentriq 1200 mg, paclitaxel 175 mg/m² ou 200 mg/m² et carboplatine AUC 6 mg/ml/min le jour 1 de chaque cycle de 21 jours pendant 4 ou 6 cycles au maximum
- +·Groupe B: Tecentriq 1200 mg, Avastin 15 mg/kg, paclitaxel 175 mg/m² ou 200 mg/m² et carboplatine AUC 6 mg/ml/min le jour 1 de chaque cycle de 21 jours pendant 4 ou 6 cycles au maximum
- +·Groupe C: Avastin 15 mg/kg, paclitaxel 175 mg/m² ou 200 mg/m² et carboplatine AUC 6 mg/ml/min le jour 1 de chaque cycle de 21 jours pendant 4 ou 6 cycles au maximum.
- +Le carboplatine et le paclitaxel ont été administrés jusqu’à la fin des 4 ou 6 cycles ou jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable, selon l’événement survenant le premier. Compte tenu d’un degré globalement plus élevé de toxicités hématologiques chez les patients originaires de pays asiatiques par rapport aux patients issus de pays non-asiatiques, les patients d’ethnie asiatique ont reçu une dose initiale de 175 mg/m2 de paclitaxel.
- +Les patients sans progression de la maladie à l’issue de la chimiothérapie à base de platine ou après son interruption ont reçu:
- +·Groupe A: Tecentriq 1200 mg par voie intraveineuse le jour 1 de chaque cycle de 21 jours jusqu’à la perte du bénéfice clinique selon l’évaluation du médecin investigateur.
- +·Groupe B: Tecentriq 1200 mg et Avastin 15 mg/kg par voie intraveineuse le jour 1 de chaque cycle de 21 jours. L’administration de Tecentriq s’est poursuivie jusqu’à la perte du bénéfice clinique selon l’évaluation du médecin investigateur, et l’administration d’Avastin a été maintenue jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
- +·Groupe C: Avastin 15 mg/kg par voie intraveineuse le jour 1 de chaque cycle de 21 jours jusqu’à la progression de la maladie ou la survenue d’une toxicité inacceptable.
- +Les patients ont été exclus de la participation à l’étude s’ils souffraient d’une maladie auto-immune, s’ils avaient reçu un vaccin vivant atténué dans les 28 jours précédant la randomisation, s’ils avaient reçu un traitement immunostimulant systémique dans les 4 semaines ou un traitement immunosuppresseur systémique dans les 2 semaines précédant la randomisation, s’ils présentaient des métastases du SNC actives ou non traitées, une infiltration tumorale évidente des grands vaisseaux thoraciques ou une cavitation manifeste des lésions pulmonaires à l’imagerie. Des évaluations tumorales ont été́ réalisées toutes les 6 semaines pendant les 48 premières semaines suivant le jour 1 du cycle 1, puis toutes les 9 semaines par la suite.
- +Les échantillons tumoraux ont été analysés à la recherche de l’expression de PD-L1 sur les cellules tumorales (TC) et les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs (IC), et les résultats ont été utilisés pour définir les sous-groupes d’expression de PD-L1 pour les analyses décrites ci-après.
- +Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie au début du traitement de la population étudiée (ITT) étaient équilibrées entre les deux groupes de traitement. Dans la présente étude, l’âge médian s’élevait à 63 ans (fourchette: de 31 à 90) et 60% des patients étaient de sexe masculin. La majorité des sujets étaient de type caucasien (82%). Près de 10% des patients présentaient des mutations de l’EGFR connues, 4% présentaient des translocations de l’ALK connues, 14% avaient des métastases hépatiques à l’inclusion dans l’étude et la plupart des patients étaient fumeurs ou anciens fumeurs (80%). Au total, 95% des patients étaient atteints d’un NSCLC non épidermoïde avec une histologie d’adénocarcinome. L’indice de performance ECOG à l’inclusion était de 0 (43%) ou 1 (57%).
- +Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie au début du traitement de patients dont le statut d’expression de PD-L1 était de ≥1% sur les TC ou de ≥1% sur les IC (ci-après dénommé «expression de PD-L1 ≥1%»), sans mutations de l’EGFR ni translocations de l’ALK, étaient équilibrées entre les deux groupes de traitement. 51% des tumeurs des patients présentaient une expression de PD-L1 ≥1% et 49% une expression de PD-L1 <1% sur les TC et <1% sur les IC.
- +La population en ITT-WT est définie comme l’ensemble des patients randomisés à l’exception de ceux présentant des aberrations génomiques tumorales de l’EGFR et de l’ALK.
- +La durée de suivi médiane était de 39,3 mois au moment de l’analyse finale de l’OS pour Tecentriq + carboplatine + paclitaxel (CP), comparé à Avastin + CP. Pour la population en ITT-WT regroupant des patients dont les tumeurs présentaient une expression de PD-L1 ≥1%, un allongement de l’OS a été constaté dans le groupe Tecentriq + CP, comparé au groupe Avastin + CP (HR non stratifié: 0,71; [IC à 95%: 0,55, 0,91] pas testé formellement en raison du concept statistique); l’OS médiane s’est élevée à 24,4 mois (8,4 mois de plus que dans le groupe Avastin + CP, qui a révélé une OS de 16,0 mois). Ceci correspond à une réduction du risque relatif de mortalité de 29% associée à Tecentriq + CP, par rapport à Avastin + CP, dans cette population. L’analyse par landmark révèle que, dans la population en ITT-WT (expression de PD-L1 ≥1%), les taux de survie après un an étaient de 70,6% dans le groupe Tecentriq + CP, contre 55,9% dans le groupe Avastin + CP, et de 51,5% et 36,9% respectivement après deux ans.
- +Au moment de l’analyse finale de la PFS, le hazard ratio de la PFS non stratifié s’élevait à 0,74 [IC à 95%: 0,58, 0,94] chez les patients sous Tecentriq + CP, comparé à Avastin + CP (population en ITT-WT avec une expression de PD-L1 ≥1%).
- +NSCLC prétraité par chimiothérapie
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-Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie au début du traitement dans la population de l'analyse primaire étaient bien équilibrées entre les deux bras thérapeutiques. L'âge médian était de 64 ans (intervalle: de 33 à 85); 61% des patients étaient de sexe masculin. La majorité des patients étaient des Blancs (70%). Presque les trois quarts des patients (74%) présentaient un carcinome d'histologie non épidermoïde, 10% présentaient une mutation de l'EGFR connue, 0,2% avait des remaniements ALK connus, 10% avaient des métastases dans le SNC au début du traitement et la plupart des patients étaient des fumeurs ou d'anciens fumeurs (82%). Le score de performance ECOG au début du traitement était de 0 (37%) ou de 1 (63%). 75% des patients n'avaient reçu auparavant qu'un seul protocole thérapeutique à base de platine.
- +Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie au début du traitement dans la population de l'analyse primaire étaient bien équilibrées entre les deux bras thérapeutiques. L'âge médian était de 64 ans (intervalle: de 33 à 85); 61% des patients étaient de sexe masculin. La majorité des patients étaient des Blancs (70%). Presque les trois quarts des patients (74%) présentaient un carcinome d'histologie non épidermoïde, 10% présentaient une mutation de l'EGFR connue, 0,2% avait une translocation de l'ALK connue, 10% avaient des métastases dans le SNC au début du traitement et la plupart des patients étaient des fumeurs ou d'anciens fumeurs (82%). Le score de performance ECOG au début du traitement était de 0 (37%) ou de 1 (63%). 75% des patients n'avaient reçu auparavant qu'un seul protocole thérapeutique à base de platine.
-Mars 2020.
- +Mai 2020.
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