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Accueil - Information professionnelle sur Eplerenon Spirig HC 25mg - Changements - 17.07.2024
80 Changements de l'information professionelle Eplerenon Spirig HC 25mg
  • -L'éplérénone est indiquée
  • -·en complément à un traitement standard incluant les bêtabloquants, pour réduire le risque de mortalité et de morbidité cardiovasculaires chez le patient stable présentant une dysfonction ventriculaire gauche (FEVG ≤40%) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent;
  • +L'éplérénone est indiquée :
  • +·en complément à un traitement standard incluant des bêtabloquants, pour réduire le risque de mortalité et de morbidité cardiovasculaires chez le patient stable présentant une dysfonction ventriculaire gauche (FEVG ≤40%) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent;
  • -·Patients hypertendus traités avec des préparations/des sels de régime contenant du potassium.
  • +·Patients hypertendus traités avec des préparations/des produits de substitution au sel contenant du potassium..
  • -En raison du mécanisme d'action de l'éplérénone, des hyperkaliémies peuvent survenir. En conséquence, la kaliémie doit être contrôlée chez tous les patients lors de l'instauration du traitement et lors d'une adaptation posologique. De plus, un contrôle régulier est recommandé chez les patients à risque accru d'hyperkaliémie (patients ayant une insuffisance rénale, diabète, patients âgés). Le traitement par éplérénone sera interrompu lorsque la kaliémie atteint des valeurs ≥6.0 mmol/l (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +En raison du mécanisme d'action de l'éplérénone, des hyperkaliémies peuvent survenir. En conséquence, la kaliémie doit être contrôlée chez tous les patients lors de l'instauration du traitement et lors d'une adaptation posologique. De plus, un contrôle régulier est recommandé chez les patients présentant un risque accru d'hyperkaliémie (patients atteints d’insuffisance rénale, de diabète, patients âgés). Le traitement par éplérénone sera interrompu lorsque la kaliémie atteint des valeurs ≥6.0 mmol/l (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Chez les patients présentant une insuffisance rénale, notamment une microalbuminurie diabétique, la kaliémie doit être contrôlée régulièrement. Après l'instauration du traitement, la dose sera ajustée en fonction de la kaliémie (voir le Tableau 1 sous «Posologie/Mode d'emploi»). Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la diminution de la fonction rénale. Les patients avec un taux de filtration glomérulaire estimé (TFGe) <30 ml/min/1.73 m² ne doivent pas être traités par l'éplérénone. Bien que les données issues de l'étude EPHESUS sur les patients souffrant de diabète de type II et de microalbuminurie soient limitées, une incidence accrue d'hyperkaliémie a été observée chez ce petit nombre de patients. C'est pourquoi ces patients seront traités avec précaution. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • +Chez les patients présentant une insuffisance rénale, y compris une microalbuminurie diabétique, la kaliémie doit être contrôlée régulièrement. Après l'instauration du traitement, la dose sera ajustée en fonction de la kaliémie (voir Tableau 1 sous «Posologie/Mode d'emploi»). Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la diminution de la fonction rénale. Les patients présentant un taux de filtration glomérulaire estimé (TFGe) <30 ml/min/1.73 m² ne doivent pas être traités par l'éplérénone. Bien que les données issues de l'étude EPHESUS sur les patients souffrant de diabète de type 2 et de microalbuminurie soient limitées, une incidence accrue d'hyperkaliémie a été observée chez ce petit nombre de patients. C'est pourquoi ces patients seront traités avec précaution. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • -Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh A et B), aucune augmentation de la kaliémie au-dessus de 5.5 mmol/l n'a été observée. Un contrôle fréquent et régulier de la kaliémie est toutefois recommandé, notamment chez les patients âgés. L'utilisation de l'éplérénone n'a pas été évaluée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • +Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh A et B), aucune augmentation de la kaliémie au-dessus de 5.5 mmol/l n'a été observée. Un contrôle fréquent et régulier de la kaliémie est toutefois recommandé, notamment chez les patients âgés. L'utilisation de l'éplérénone n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
  • -L'administration simultanée d'autres substances d'épargne potassique et d'AINS a provoqué une baisse de l'effet antihypertenseur ainsi qu'une hyperkaliémie chez les patients insuffisants rénaux (voir «Interactions»).
  • +L'administration simultanée d'autres substances d'épargne potassique et d'AINS a provoqué une baisse de l'effet antihypertenseur ainsi qu'une hyperkaliémie chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir «Interactions»).
  • -Alpha-bloquants, amifostine, triméthoprime, inhibiteurs de l'ECA et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (voir ci-dessus: «Hyperkaliémie»), antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, baclofène, corticostéroïdes, tétracosactide voir «Interactions»).
  • -Indications sur les excipients
  • -Les comprimés pelliculés d'Eplérénone Spirig HC contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
  • +Alpha-bloquants, amifostine, triméthoprime, inhibiteurs de l'ECA et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (voir cidessus: «Hyperkaliémie»), antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, baclofène, glucocorticoïdes, tétracosactide voir «Interactions»).
  • +Excipients revêtant un intérêt particulier
  • +Les comprimés pelliculés d'Eplérénone Spirig HC contiennent du lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne devraient pas prendre ce médicament.
  • -Grossesse: Les données sur l'utilisation de l'éplérénone durant la grossesse sont insuffisantes. C'est pourquoi l'éplérénone ne doit pas être administrée durant la grossesse, sauf nécessité absolue.
  • -Allaitement: On ignore si l'éplérénone passe dans le lait maternel après administration orale. Ne pas allaiter en cas d'indication stricte pour l'utilisation de l'éplérénone.
  • +Grossesse
  • +Les données sur l'utilisation de l'éplérénone durant la grossesse sont insuffisantes. L’éplérénone ne doit pas être administrée durant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
  • +Allaitement
  • +On ignore si l'éplérénone passe dans le lait maternel après administration orale. Ne pas allaiter en cas d'indication stricte pour l'utilisation de l'éplérénone.
  • -Des vertiges ou des syncopes peuvent survenir au cours du traitement. La prudence est donc recommandée lors de la conduite automobile ou l'utilisation des machines, jusqu'à la connaissance de la réponse individuelle au traitement.
  • +Des vertiges ou des syncopes peuvent survenir au cours du traitement. La prudence est donc de rigueur lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines, jusqu'à la connaissance de la réponse individuelle au traitement.
  • -L'incidence globale des effets indésirables et les taux d'interruptions dues aux effets indésirables rapportés dans le cadre de l'utilisation de l'éplérénone ont été similaires à ceux observés sous placebo, aussi bien au cours de l'étude EPHESUS et qu'au cours de l'étude EMPHASIS-HF. L'effet indésirable le plus fréquemment annoncé dans l'étude EPHESUS et l'étude EMPHASIS-HF était l'hyperkaliémie avec un taux d'incidence de 3.4% et de 8.7% sous éplérénone.
  • -Les effets indésirables sont classés par système d'organe et fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000).
  • +L'incidence globale des effets indésirables et les taux d'interruptions dues aux effets indésirables rapportés dans le cadre de l'utilisation de l'éplérénone ont été similaires à ceux observés sous placebo, aussi bien au cours de l'étude EPHESUS qu'au cours de l'étude EMPHASIS-HF. L'effet indésirable le plus fréquemment signalé dans l'étude EPHESUS et l'étude EMPHASIS-HF était l'hyperkaliémie avec un taux d'incidence de respectivement 3.4% et 8.7% sous éplérénone.
  • +Les effets indésirables sont classés par système d'organe et fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), très rares (<1/10'000).
  • -Fréquent: infection.
  • -Occasionnel: pyélonéphrite, pharyngite.
  • +Fréquents: infection.
  • +Occasionnels: pyélonéphrite, pharyngite.
  • -Occasionnel: éosinophilie.
  • +Occasionnels: éosinophilie.
  • -Occasionnel: hypothyroïdie.
  • +Occasionnels: hypothyroïdie.
  • -Fréquent: hyperkaliémie, déshydratation.
  • -Occasionnel: hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, hyponatrémie.
  • +Fréquents: hyperkaliémie, déshydratation.
  • +Occasionnels: hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, hyponatrémie.
  • -Occasionnel: insomnie.
  • +Occasionnels: insomnie.
  • -Fréquent: vertiges, syncope.
  • -Occasionnel: céphalées, hypoesthésie.
  • +Fréquents: vertiges, syncope.
  • +Occasionnels: céphalées, hypoesthésie.
  • -Fréquent: infarctus du myocarde.
  • -Occasionnel: fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque gauche.
  • +Fréquents: infarctus du myocarde.
  • +Occasionnels: fibrillation auriculaire, insuffisance ventriculaire gauche.
  • -Fréquent: hypotension.
  • -Occasionnel: hypotension orthostatique, thrombose artérielle de la jambe.
  • +Fréquents: hypotension.
  • +Occasionnels: hypotension orthostatique, thrombose artérielle de la jambe.
  • -Fréquent: toux.
  • +Fréquents: toux.
  • -Fréquent: diarrhée, nausée, constipation.
  • -Occasionnel: flatulences, vomissements.
  • +Fréquents: diarrhée, nausée, constipation.
  • +Occasionnels: flatulences, vomissements.
  • -Occasionnel: cholécystite.
  • +Occasionnels: cholécystite.
  • -Fréquent: prurit.
  • -Occasionnel: hyperhidrose.
  • -Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • -Fréquent: crampes musculaires, douleurs musculo-squelettiques.
  • -Occasionnel: douleurs dorsales.
  • +Fréquents: prurit.
  • +Occasionnels: hyperhidrose.
  • +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
  • +Fréquents: crampes musculaires, douleurs musculo-squelettiques.
  • +Occasionnels: dorsalgie.
  • -Fréquent: troubles de la fonction rénale.
  • +Fréquents: troubles de la fonction rénale.
  • -Occasionnel: asthénie, malaise.
  • +Occasionnels: asthénie, malaise.
  • -Fréquent: élévation de l'urée sanguine.
  • -Occasionnel: élévation de la créatinine sérique, diminution de la valeur de EGFR (epidermal growth factor receptor), élévation de la glycémie.
  • +Fréquents: urée sanguine augmentée.
  • +Occasionnels: créatinine sérique augmentée, diminution de la valeur de l’EGFR (epidermal growth factor receptor), taux de glycémie augmenté.
  • -Affections de la peau et du tissu sous-cutané: angio-œdème, éruptions cutanées.
  • +Affections de la peau et du tissu souscutané: angioœdème, rash.
  • -Aucun cas d'effets indésirables liés à un surdosage d'éplérénone n'a été rapporté chez l'être humain jusqu'ici. La manifestation la plus probable d'un surdosage chez l'être humain est une hypotension et une hyperkaliémie. L'éplérénone ne peut pas être éliminée par hémodialyse. Toutefois, elle se lie de manière importante au charbon activé. En cas d'hypotension symptomatique, un traitement de soutien doit être instauré. En cas de survenue d'une hyperkaliémie, les mesures de traitement usuel doivent être mises en œuvre.
  • +Aucun cas d'effets indésirables liés à un surdosage d'éplérénone n'a été rapporté chez l'être humain jusqu'ici. La manifestation la plus probable d'un surdosage chez l'être humain est une hypotension et une hyperkaliémie. L'éplérénone ne peut pas être éliminée par hémodialyse. Toutefois, elle se lie de manière importante au charbon activé. En cas d'hypotension symptomatique, un traitement symptomatique doit être instauré. En cas de survenue d'une hyperkaliémie, les mesures de traitement usuelles doivent être mises en œuvre.
  • -Pharmacodynamie
  • +Pharmacodynamique
  • -L'éplérénone a été évaluée dans l'étude «Eplerenone Post-Acute Myocardial Infarction Heart Failure Efficacy and Survival Study» (EPHESUS). EPHESUS est une vaste étude multicentrique, en double aveugle et contrôlée par placebo, menée chez n=6632 patients (moyenne du suivi: 16 mois) ayant eu un infarctus du myocarde aigu, présentant une dysfonction ventriculaire gauche (avec une fraction d'éjection ventriculaire gauche [FEVG] ≤40%) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque. L'inclusion des patients après randomisation dans l'étude EPHESUS a eu lieu dans les 3 à 14 jours suivant la pose du diagnostic d'infarctus du myocarde. La durée moyenne jusqu'à l'inclusion était de 7 jours. Parce que le diabète est associé à un risque cardiovasculaire accru, les patients diabétiques avec une dysfonction ventriculaire gauche et sans symptômes d'insuffisance cardiaque ont été inclus dans l'étude; 10% de la population de l'étude remplissait ce critère. En plus d'un traitement standard, les patients ont reçu de l'éplérénone ou un placebo à une dose initiale de 25 mg une fois par jour, avec augmentation de la posologie en l'espace de 4 semaines jusqu'à la dose d'entretien de 50 mg une fois par jour si la kaliémie était <5.0 mEq/l. Pendant l'étude, les patients ont reçu un traitement standard comportant de l'Aspirine (92%), des inhibiteurs de l'ECA (90%), des bêtabloquants (83%), des dérivés nitrés (72%), des diurétiques de l'anse (66%) ou des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (60%).
  • -Dans l'étude EPHESUS, les critères primaires d'évaluation étaient la mortalité toutes causes et un critère combiné de mortalité cardiovasculaire ou d'hospitalisation d'origine cardiovasculaire. 14.4% des patients recevant l'éplérénone et 16.7% des patients recevant le placebo sont décédés (toutes causes), alors que 26.7% des patients recevant l'éplérénone et 30.0% des patients recevant le placebo ont présenté le critère combiné de mortalité cardiovasculaire ou d'hospitalisation d'origine cardiovasculaire. Ainsi, dans l'étude EPHESUS, l'éplérénone a réduit le risque de mortalité toutes causes de 15% (réduction du risque absolu 2.3%, RR 0.85; IC à 95%, 0.75-0.96; p=0.008; NNT: 43) par rapport au placebo, essentiellement en réduisant la mortalité cardiovasculaire. Le risque de mortalité cardiovasculaire ou d'hospitalisation d'origine cardiovasculaire a été réduit de 13% avec l'éplérénone (réduction du risque absolu 3.3%; RR 0.87; IC à 95%, 0.79-0.95; p=0.002; NNT: 31).
  • -L'efficacité clinique d'un traitement par éplérénone a été démontrée essentiellement lorsque les patients étaient âgés <75 ans. Les bénéfices du traitement chez les patients ≥75 ans sont incertains. La classification fonctionnelle de NYHA s'est améliorée ou est restée stable (p<0.001) pour une proportion significativement plus élevée de patients traités par éplérénone (n=2372 patients, 75.3%) par rapport au groupe placebo (n=2242 patients, 71.3%).
  • +L'éplérénone a été évaluée dans l'étude «Eplerenone Post-Acute Myocardial Infarction Heart Failure Efficacy and Survival Study» (EPHESUS). EPHESUS est une étude multicentrique, en double aveugle et contrôlée par placebo, menée chez n=6632 patients (moyenne du suivi: 16 mois) ayant eu un infarctus du myocarde aigu, présentant une dysfonction ventriculaire gauche (avec une fraction d'éjection ventriculaire gauche [FEVG] ≤40%) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque. L'inclusion des patients après randomisation dans l'étude EPHESUS a eu lieu dans les 3 à 14 jours suivant la pose du diagnostic d'infarctus du myocarde. La durée moyenne jusqu'à l'inclusion était de 7 jours. En raison du risque cardiovasculaire accru associé au diabète, les patients diabétiques présentant une dysfonction ventriculaire gauche et sans symptômes d'insuffisance cardiaque ont été inclus dans l'étude; 10% de la population de l'étude remplissait ce critère. En plus d'un traitement standard, les patients ont reçu de l'éplérénone ou un placebo à une dose initiale de 25 mg une fois par jour, avec augmentation de la posologie en l'espace de 4 semaines jusqu'à la dose d'entretien de 50 mg une fois par jour si la kaliémie était <5.0 mEq/l. Pendant l'étude, les patients ont reçu un traitement standard comportant de l'aspirine (92%), des inhibiteurs de l'ECA (90%), des bêtabloquants (83%), des dérivés nitrés (72%), des diurétiques de l'anse (66%) ou des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (60%).
  • +Dans l'étude EPHESUS, les critères primaires d'évaluation étaient la mortalité toutes causes confondues et un critère combiné de mortalité cardiovasculaire ou d'hospitalisation d'origine cardiovasculaire. 14.4% des patients recevant l'éplérénone et 16.7% des patients recevant le placebo sont décédés (toutes causes confondues), alors que 26.7% des patients recevant l'éplérénone et 30.0% des patients recevant le placebo ont présenté le critère combiné de mortalité cardiovasculaire ou d'hospitalisation d'origine cardiovasculaire. Ainsi, dans l'étude EPHESUS, l'éplérénone a réduit le risque de mortalité toutes causes confondues de 15% (réduction du risque absolu 2.3%, RR 0.85; IC à 95%, 0.75-0.96; p=0.008; NNT: 43) par rapport au placebo, essentiellement en réduisant la mortalité cardiovasculaire. Le risque de mortalité cardiovasculaire ou d'hospitalisation d'origine cardiovasculaire a été réduit de 13% avec l'éplérénone (réduction du risque absolu 3.3%; RR 0.87; IC à 95%, 0.79-0.95; p=0.002; NNT: 31).
  • +L'efficacité clinique d'un traitement par éplérénone a été démontrée essentiellement lorsque les patients étaient <75 ans. Les bénéfices du traitement chez les patients ≥75 ans sont incertains. La classification fonctionnelle de NYHA s'est améliorée ou est restée stable (p<0.001) pour une proportion significativement plus élevée de patients traités par éplérénone (n=2372 patients, 75.3%) par rapport au groupe placebo (n=2242 patients, 71.3%).
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  • -Les médicaments cardiovasculaires les plus fréquemment associés à l'éplérénone ou au placebo chez les n=2737 participants à l'étude ont été des diurétiques (85%), des inhibiteurs de l'ECA (78%), des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (19%), des bêtabloquants (87%), des médicaments antithrombotiques (88%), des hypolipémiants (63%) et des alcaloïdes de la digitale (27%). La FEVG moyenne était de 26% et la durée moyenne du QRS était d'environ 122 msec. La plupart des patients (83.4%) avaient été hospitalisés pour des causes cardiovasculaires dans les 6 derniers mois précédant la randomisation et env. 50% pour une insuffisance cardiaque. Environ 20% des patients étaient pourvus d'un défibrillateur implanté ou bénéficiaient d'un traitement de resynchronisation cardiaque.
  • +Les médicaments cardiovasculaires les plus fréquemment associés à l'éplérénone ou au placebo chez l’ensemble des n=2737 participants à l'étude ont été des diurétiques (85%), des inhibiteurs de l'ECA (78%), des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (19%), des bêtabloquants (87%), des médicaments antithrombotiques (88%), des hypolipémiants (63%) et des alcaloïdes de la digitale (27%). La FEVG moyenne était de 26% et la durée moyenne du QRS était d'environ 122 msec. La plupart des patients (83.4%) avaient été hospitalisés pour des causes cardiovasculaires dans les 6 derniers mois précédant la randomisation et env. 50% pour une insuffisance cardiaque. Environ 20% des patients étaient pourvus d'un défibrillateur implanté ou bénéficiaient d'un traitement de resynchronisation cardiaque.
  • -Le critère d'évaluation secondaire, à savoir la mortalité toutes causes, a été observé chez n=171 patients (12.5%) du groupe éplérénone et chez n=213 patients (15.5%) du groupe placebo (RR 0.76; IC à 95%, 0.62-0.93; p=0.008). Un décès d'origine cardiovasculaire a été rapporté chez n=147 patients (10.8%) du groupe éplérénone et chez n=185 patients (13.5%) du groupe placebo (RR 0.76; IC à 95%, 0.61-0.94; p=0.01).
  • +Le critère d'évaluation secondaire, à savoir la mortalité toutes causes confondues, a été observé chez n=171 patients (12.5%) du groupe éplérénone et chez n=213 patients (15.5%) du groupe placebo (RR 0.76; IC à 95%, 0.62-0.93; p=0.008). Un décès d'origine cardiovasculaire a été rapporté chez n=147 patients (10.8%) du groupe éplérénone et chez n=185 patients (13.5%) du groupe placebo (RR 0.76; IC à 95%, 0.61-0.94; p=0.01).
  • -La biodisponibilité absolue de l'éplérénone est de 69%. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1.5-2 h après la prise orale d'éplérénone. L'absorption au niveau de la partie terminale de l'iléon et du côlon a lieu avec un retard de 3 à 4 heures. Les pics plasmatiques (Cmax) et l'aire sous la courbe (ASC) sont proportionnels à la dose dans l'intervalle de doses allant de 10 mg à 100 mg, et moins proportionnels aux doses supérieures à 100 mg. L'absorption n'est pas influencée par les aliments.
  • +La biodisponibilité absolue de l'éplérénone est de 69%. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1.5-2 h après la prise orale d'éplérénone. L'absorption au niveau de la partie terminale de l'iléon et du côlon a lieu avec un retard de 3 à 4 h. Les pics plasmatiques (Cmax) et l'aire sous la courbe (ASC) sont proportionnels à la dose dans l'intervalle de doses allant de 10 mg à 100 mg, et moins proportionnels aux doses supérieures à 100 mg. L'absorption n'est pas influencée par les aliments.
  • -L'éplérénone est métabolisée principalement par le CYP3A4. Aucun métabolite actif de l'éplérénone n'a été identifié dans le plasma humain.
  • +L'éplérénone est métabolisée principalement par le cytochrome P450 (CYP) 3A4. Aucun métabolite actif de l'éplérénone n'a été identifié dans le plasma humain.
  • -La demi-vie d'élimination se situe entre 4-6 heures. La clairance plasmatique apparente est d'environ 10 l/h. L'état d'équilibre est atteint en 2 jours. Moins de 5% d'une dose d'éplérénone sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines et les fèces. Après une dose orale unique d'éplérénone radiomarquée, environ 32% de la dose sont excrétés dans les fèces et environ 67% dans les urines.
  • +La demi-vie d'élimination se situe entre 4-6 h. La clairance plasmatique apparente est d'environ 10 l/h. L'état d'équilibre est atteint en 2 jours. Moins de 5% d'une dose d'éplérénone sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines et les fèces. Après une dose orale unique d'éplérénone radiomarquée, environ 32% de la dose sont excrétés dans les fèces et environ 67% dans les urines.
  • -Age, sexe et race
  • -La pharmacocinétique de l'éplérénone n'était pas significativement différente entre les hommes et les femmes. A l'état d'équilibre, des augmentations de la Cmax(22%) et de l'ASC (45%) ont été observées chez les personnes âgées par rapport aux volontaires plus jeunes (18 à 45 ans). A l'état d'équilibre, la Cmax a été inférieure de 19% et l'ASC de 26% chez les sujets de race noire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Âge, sexe et race
  • +La pharmacocinétique de l'éplérénone n'était pas significativement différente entre les hommes et les femmes. À l'état d'équilibre, des augmentations de la Cmax(22%) et de l'ASC (45%) ont été observées chez les personnes âgées par rapport aux volontaires plus jeunes (18 à 45 ans). À l'état d'équilibre, la Cmax a été inférieure de 19% et l'ASC de 26% chez les sujets à la peau noire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 400 mg a été étudiée chez des patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée (Classe Child-Pugh B) et comparée à celle de volontaires sains. La Cmax à l'état d'équilibre était augmentée de 3.6% et l'ASC de 42% (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 400 mg a été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) et comparée à celle de volontaires sains. La Cmax à l'état d'équilibre était augmentée de 3.6% et l'ASC de 42% (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 50 mg a été évaluée chez des patients souffrant d'insuffisance cardiaque (classification II-IV de la NYHA). Par rapport aux volontaires sains d'âge, de poids et de sexe identiques, l'ASC à l'état d'équilibre était augmentée de 38% et la Cmax de 30% chez les patients insuffisants cardiaques. Conformément à ces résultats, une analyse pharmacocinétique de population basée sur un sous-ensemble de patients de l'étude EPHESUS a montré que la clairance de l'éplérénone chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque était similaire à celle de volontaires âgés sains.
  • +La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 50 mg a été étudiée chez des patients souffrant d'insuffisance cardiaque (classification II-IV de la NYHA). Par rapport aux volontaires sains d'âge, de poids et de sexe identiques, l'ASC à l'état d'équilibre était augmentée de 38% et la Cmax de 30% chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque. Conformément à ces résultats, une analyse pharmacocinétique de population basée sur un sous-ensemble de patients de l'étude EPHESUS a montré que la clairance de l'éplérénone chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque était similaire à celle de volontaires âgés sains.
  • -Les données précliniques de sécurité pharmacologique, de toxicité après doses multiples, de génotoxicité, de cancérogenèse et de toxicité sur la reproduction n'ont pas révélé de risque particulier pour l'être humain.
  • +Les investigations précliniques de sécurité pharmacologique, de toxicité en administration répétée, de génotoxicité, de carcinogénicité et de toxicité pour la reproduction n'ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
  • -Dans les études de toxicologie en administration répétée menées chez le rat et le chien, une atrophie de la prostate a été observée à des niveaux d'exposition plusieurs fois supérieurs aux niveaux d'exposition clinique. Les modifications de la prostate n'étaient pas accompagnées de conséquences fonctionnelles délétères. La signification clinique de ces résultats est incertaine.
  • +Dans les études de toxicologie en administration répétée menées chez le rat et le chien, une atrophie de la prostate a été observée à des niveaux d'exposition de plusieurs fois supérieurs aux niveaux d'exposition clinique. Les modifications de la prostate n'étaient pas accompagnées de conséquences fonctionnelles délétères. La signification clinique de ces résultats est incertaine.
  • -Septembre 2020.
  • +Mars 2024.
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