46 Changements de l'information professionelle Eplerenon Sandoz 25 mg |
-Eplérénone Sandoz est indiquée
- +Eplérénone Sandoz est indiqué:
-Eplérénone Sandoz peut être prise indépendamment des repas. Les doses de 25 mg et 50 mg sont disponibles pour adapter la posologie individuelle. La dose maximale journalière est de 25 mg ou 50 mg (voir «Instructions spéciales pour la posologie»).
- +Eplérénone Sandoz peut être pris indépendamment des repas. Les doses de 25 mg et 50 mg sont disponibles pour adapter la posologie individuelle. La dose maximale journalière est de 25 mg ou 50 mg (voir «Instructions spéciales pour la posologie»).
-Un traitement avec Eplérénone Sandoz ne doit pas être instauré chez les patients présentant une kaliémie supérieure à 5,0 mmol/l ou un TFGe <30 ml/min/1,73 m2 (voir «Contre-indications»).
-La kaliémie doit être mesurée avant l'initiation du traitement avec Eplérénone Sandoz, pendant la première semaine de traitement, le premier mois après le début du traitement ainsi qu'après chaque ajustement de la posologie. Par la suite, la kaliémie sera contrôlée périodiquement selon les besoins. Cela s'applique surtout aux patients âgés, aux patients diabétiques et aux patients présentant une altération de la fonction rénale.
- +Un traitement par Eplérénone Sandoz ne doit pas être instauré chez les patients présentant une kaliémie supérieure à 5,0 mmol/l ou un TFGe <30 ml/min/1,73 m2 (voir «Contre-indications»).
- +La kaliémie doit être mesurée avant l'initiation du traitement par Eplérénone Sandoz, pendant la première semaine de traitement, le premier mois après le début du traitement ainsi qu'après chaque ajustement de la posologie. Par la suite, la kaliémie sera contrôlée périodiquement selon les besoins. Cela s'applique surtout aux patients âgés, aux patients diabétiques et aux patients présentant une altération de la fonction rénale.
-Patients recevant des inhibiteurs du CYP 3A4
-La dose maximale d'éplérénone est de 25 mg/jour chez les patients recevant simultanément des inhibiteurs faibles à modérés du CYP 3A4.
-La prise concomitante d'inhibiteurs forts du CYP 3A4 et d'éplérénone est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
- +Patients recevant des inhibiteurs du CYP3A4
- +La dose maximale d'éplérénone est de 25 mg/jour chez les patients recevant simultanément des inhibiteurs faibles à modérés du CYP3A4. La prise concomitante d'inhibiteurs forts du CYP3A4 et d'éplérénone est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
-Dans l'étude EMPHASIS-HF, n=330 patients de ≥75 ans ont été traités avec l'éplérénone. La dose thérapeutique y a été adaptée à la fonction rénale (voir «Propriétés/Effets»). Les patients âgés ont présenté un risque accru d'hyperkaliémie par rapport aux patients plus jeunes. Un contrôle particulièrement régulier du potassium sérique est recommandé.
- +Dans l'étude EMPHASIS-HF, n=330 patients de ≥75 ans ont été traités par l'éplérénone. La dose thérapeutique y a été adaptée à la fonction rénale (voir «Propriétés/Effets»). Les patients âgés ont présenté un risque accru d'hyperkaliémie par rapport aux patients plus jeunes. Un contrôle particulièrement régulier du potassium sérique est recommandé.
-<5,0 Augmentation passer de la pause thérapeutique à 25 mg tous les 2 jours passer de 25 mg tous les 2 jours à 25 mg une fois par jour passer de 25 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour sauf chez: ·les patients avec un TFGe compris entre 30 et 49 ml/min/1,73 m2 ·les patients prenant un inhibiteur faible à modéré du CYP 3A4
-5,0–5,4 Maintien Pas d'adaptation posologique
-5,5–5,9 Diminution passer de 50 mg une fois par jour à 25 mg une fois par jour passer de 25 mg une fois par jour à 25 mg tous les deux jours passer de 25 mg tous les deux jours à une pause thérapeutique
-≥6,0 Pause thérapeutique recommencer par 25 mg tous les 2 jours dès que le potassium est <5,0 mmol/l
- +<5,0 Augmentation Passer de la pause thérapeutique à 25 mg tous les 2 jours. Passer de 25 mg tous les 2 jours à 25 mg une fois par jour. Passer de 25 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour sauf chez: ·les patients avec un TFGe compris entre 30 et 49 ml/min/1,73 m2 ·les patients prenant un inhibiteur faible à modéré du CYP3A4.
- +5,0–5,4 Maintien Pas d'adaptation posologique.
- +5,5–5,9 Diminution Passer de 50 mg une fois par jour à 25 mg une fois par jour. Passer de 25 mg une fois par jour à 25 mg tous les deux jours. Passer de 25 mg tous les deux jours à une pause thérapeutique.
- +≥6,0 Pause thérapeutique Recommencer par 25 mg tous les 2 jours dès que le potassium est <5,0 mmol/l.
-Hypersensibilité à l'éplérénone ou à l'un des excipients conformément à la composition.
-Patients avec une kaliémie >5,0 mmol/l avant l'instauration du traitement.
-Patients avec une insuffisance rénale sévère (TFGe <30 ml/min/1,73 m2).
-Patients avec une insuffisance hépatique sévère (Classe Child-Pugh C).
-Patients recevant des diurétiques d'épargne potassique (par ex. spironolactone), des médicaments à base de potassium ou des sels de régime contenant du potassium ou des inhibiteurs puissants du CYP 3A4 (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le ritonavir, le nelfinavir, la clarithromycine) (voir «Interactions»).
-Association d'Eplérénone Sandoz avec une double inhibition du système rénine-angiotensine- aldostérone existante (inhibiteur de l'ECA PLUS antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II).
- +·Hypersensibilité à l'éplérénone ou à l'un des excipients conformément à la composition.
- +·Tous les patients avec une kaliémie >5,0 mmol/l avant l'instauration du traitement.
- +·Tous les patients avec une insuffisance rénale sévère (TFGe <30 ml/min/1,73 m2).
- +·Tous les patients avec une insuffisance hépatique sévère (Classe Child-Pugh C).
- +·Tous les patients recevant des diurétiques d'épargne potassique (p.ex. spironolactone) ou des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le ritonavir, le nelfinavir, la clarithromycine) (voir «Interactions»).
- +·Patients hypertendus traités avec des préparations/des sels de régime contenant du potassium.
- +·Association d'Eplérénone Sandoz avec une double inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone existante (inhibiteur de l'ECA PLUS antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II).
-Hyperkaliémie: En raison du mécanisme d'action de l'éplérénone, des hyperkaliémies peuvent survenir. En conséquence, la kaliémie doit être contrôlée chez tous les patients lors de l'instauration du traitement et lors d'une adaptation posologique. De plus, un contrôle régulier est recommandé chez les patients à risque accru d'hyperkaliémie (patients ayant une insuffisance rénale, diabète, patients âgés). Le traitement avec Eplérénone Sandoz sera interrompu lorsque la kaliémie atteint des valeurs ≥6,0 mmol/l (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Le risque d'hyperkaliémie peut être augmenté si Eplérénone Sandoz est utilisée en association avec un inhibiteur de l'ECA ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine. L'association d'un inhibiteur de l'ECA et d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine ne doit pas être utilisée conjointement avec Eplérénone Sandoz (voir «Contre-indications» et «Interactions»).
-Insuffisance rénale: Chez les patients présentant une insuffisance rénale, notamment une microalbuminurie diabétique, la kaliémie doit être contrôlée régulièrement. Après l'instauration du traitement, la dose sera ajustée en fonction de la kaliémie (voir le Tableau 1 sous «Posologie/Mode d'emploi»). Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la diminution de la fonction rénale. Les patients avec un taux de filtration glomérulaire estimé (TFGe) <30 ml/min/1,73m2 ne doivent pas être traités avec l'éplérénone. Bien que les données issues de l'étude EPHESUS sur les patients souffrant de diabète de type II et de microalbuminurie soient limitées, une incidence accrue d'hyperkaliémie a été observée chez ce petit nombre de patients. C'est pourquoi ces patients seront traités avec précaution. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
-Insuffisance hépatique: Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Classes Child-Pugh A et B), aucune augmentation de la kaliémie au-dessus de 5,5 mmol/l n'a été observée. Les valeurs des électrolytes doivent être contrôlées chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. L'utilisation de l'éplérénone n'a pas été évaluée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Classe Child- Pugh C) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
-Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS): L'administration simultanée d'autres substances d'épargne potassique et d'AINS a provoqué une baisse de l'effet antihypertenseur ainsi qu'une hyperkaliémie chez les patients insuffisants rénaux (voir «Interactions»).
-Inducteurs du CYP 3A4: l'administration d'éplérénone avec des inducteurs puissants du CYP 3A4 n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
-Le lithium, la ciclosporine et le tacrolimus doivent être évités pendant un traitement avec l'éplérénone (voir «Interactions»).
-Lactose: Les comprimés contiennent du lactose et ne doivent pas être administrés aux patients atteints de problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficience en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose.
-Alpha-bloquants, amifostine, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), triméthoprime, inhibiteurs de l'ECA, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, baclofène, corticostéroïdes, tétracosactide voir «Interactions»).
- +Hyperkaliémie
- +En raison du mécanisme d'action de l'éplérénone, des hyperkaliémies peuvent survenir. En conséquence, la kaliémie doit être contrôlée chez tous les patients lors de l'instauration du traitement et lors d'une adaptation posologique. De plus, un contrôle régulier est recommandé chez les patients à risque accru d'hyperkaliémie (patients ayant une insuffisance rénale, diabète, patients âgés). Le traitement par Eplérénone Sandoz sera interrompu lorsque la kaliémie atteint des valeurs ≥6,0 mmol/l (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Le risque d'hyperkaliémie peut être augmenté si Eplérénone Sandoz est utilisé en association avec un inhibiteur de l'ECA ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine. L'association d'un inhibiteur de l'ECA et d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine ne doit pas être utilisée conjointement avec Eplérénone Sandoz (voir «Contre-indications» et «Interactions»).
- +Insuffisance rénale
- +Chez les patients présentant une insuffisance rénale, notamment une microalbuminurie diabétique, la kaliémie doit être contrôlée régulièrement. Après l'instauration du traitement, la dose sera ajustée en fonction de la kaliémie (voir le Tableau 1 sous «Posologie/Mode d'emploi»). Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la diminution de la fonction rénale. Les patients avec un taux de filtration glomérulaire estimé (TFGe) <30 ml/min/1,73 m2 ne doivent pas être traités par l'éplérénone. Bien que les données issues de l'étude EPHESUS sur les patients souffrant de diabète de type II et de microalbuminurie soient limitées, une incidence accrue d'hyperkaliémie a été observée chez ce petit nombre de patients. C'est pourquoi ces patients seront traités avec précaution. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
- +Insuffisance hépatique
- +Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh A et B), aucune augmentation de la kaliémie au-dessus de 5,5 mmol/l n'a été observée. Un contrôle fréquent et régulier de la kaliémie est toutefois recommandé, notamment chez les patients âgés. L'utilisation de l'éplérénone n'a pas été évaluée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Contre-indications»).
- +Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
- +L'administration simultanée d'autres substances d'épargne potassique et d'AINS a provoqué une baisse de l'effet antihypertenseur ainsi qu'une hyperkaliémie chez les patients insuffisants rénaux (voir «Interactions»).
- +Inducteurs du CYP3A4
- +L'administration d'éplérénone avec des inducteurs puissants du CYP3A4 n'est pas recommandée (voir «Interactions»).
- +Autres médicaments
- +Le lithium, la ciclosporine et le tacrolimus doivent être évités pendant un traitement par l'éplérénone (voir «Interactions»).
- +Alpha-bloquants, amifostine, triméthoprime, inhibiteurs de l'ECA et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (voir ci-dessus: «Hyperkaliémie»), antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, baclofène, corticostéroïdes, tétracosactide voir «Interactions»).
- +Indications sur les excipients
- +Les comprimés pelliculés d'Eplérénone Sandoz contiennent du lactose. Les patients atteints de la rare intolérance héréditaire au galactose, de déficit en lactase Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
- +
-Diurétiques d'épargne potassique et médicaments à base de potassium ou sels de régime contenant du potassium
-En raison du risque accru d'hyperkaliémie, Eplérénone Sandoz ne doit pas être administrée aux patients recevant d'autres diurétiques d'épargne potassique ou des produits à base de potassium (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»). Les diurétiques d'épargne potassique peuvent aussi accentuer l'effet des médicaments antihypertenseurs et des autres diurétiques.
- +Interactions pharmacodynamiques
- +Diurétiques d'épargne potassique, préparations/sels de régime contenant du potassium
- +En raison du risque accru d'hyperkaliémie, Eplérénone Sandoz ne doit être administré à aucun patient recevant d'autres diurétiques d'épargne potassique, ni à aucun patient hypertendu recevant des préparations/sels de régime contenant du potassium (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»). Les diurétiques d'épargne potassique peuvent aussi accentuer l'effet des médicaments antihypertenseurs et des autres diurétiques.
-Le risque d'hyperkaliémie peut être augmenté si Eplérénone Sandoz est utilisée en association avec un inhibiteur de l'ECA ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine. Une surveillance stricte des taux sériques de potassium et de la fonction rénale est notamment recommandée chez les patients présentant une altération préexistante de la fonction rénale. La triple association d'un inhibiteur de l'ECA et d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine avec Eplérénone Sandoz ne doit pas être utilisée (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Inhibiteurs du CYP 3A4
-Inhibiteurs puissants du CYP 3A4
-A cause d'une interaction pharmacocinétique, l'utilisation concomitante d'éplérénone avec d'inhibiteurs puissants du CYP 3A4 comme par ex. le kétoconazole, l'itraconazole, le ritonavir, le nelfinavir ou la clarithromycine est contre-indiquée (voir «Contreindications»)
-Inhibiteurs faibles à modérés du CYP 3A4
-L'administration concomitante d'érythromycine, de saquinavir, d'amiodarone, de diltiazem, de vérapamil ou de fluconazole provoque des interactions pharmacocinétiques significatives avec une augmentation de l'ASC allant jusqu'à un facteur 2. En conséquence, la posologie d'Eplérénone Sandoz ne doit pas dépasser 25 mg en cas d'association à des inhibiteurs faibles à modérés du CYP 3A4.
-Inducteurs du CYP 3A4
-L'administration simultanée de millepertuis (inducteur puissant du CYP3 A4) et d'éplérénone provoque une diminution de 30% de l'ASC de l'éplérénone. Une diminution plus importante de l'ASC d'Eplérénone Sandoz peut survenir avec des inducteurs du CYP 3A4 plus puissants comme par ex. la rifampicine. En raison d'un risque de diminution de l'efficacité de l'éplérénone, l'utilisation simultanée de puissants inducteurs du CYP 3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, millepertuis) et d'Eplérénone Sandoz n'est pas recommandée.
-Des études in vitro montrent que l'éplérénone n'est pas un inhibiteur des isoenzymes des CYP 1A2, CYP 2C19, CYP 2C9, CYP 2D6 ou CYP 3A4. L'éplérénone n'est ni un substrat ni un inhibiteur de la glycoprotéine P.
-Triméthoprime: L'administration concomitante de triméthoprime et d'Eplérénone Sandoz augmente le risque d'hyperkaliémie. Une surveillance de la kaliémie et de la fonction rénale doit être effectuée en particulier chez les patients atteints d'insuffisance rénale et chez les patients âgés.
-Alpha-bloquants (par ex. alfuzosine): L'association d'alpha-bloquants avec Eplérénone Sandoz comporte le risque d'accentuer l'effet hypotenseur et/ou une hypotension orthostatique. Un contrôle clinique de l'hypotension orthostatique est recommandé lors d'un traitement concomitant avec alpha-bloquants.
-Antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, amifostine, baclofène: Un risque potentiel de majoration des effets antihypertenseurs et d'hypotension orthostatique existe si ces médicaments sont associés à l'éplérénone.
-Glucocorticoïdes, tétracosactide: L'administration simultanée de ces médicaments et d'Eplérénone Sandoz peut vraisemblablement diminuer l'effet antihypertenseur (rétention sodique et hydrique).
-Digoxine: L'ASC de la digoxine augmente de 16% (IC à 90%: 4%−30%) en cas d'administration concomitante avec l'éplérénone. La prudence est recommandée si le taux de digoxine est proche de la limite supérieure thérapeutique.
-Warfarine: La prudence est recommandée si le taux de warfarine se situe près de la limite supérieure thérapeutique.
-Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS): Un traitement avec AINS peut entraîner une défaillance rénale aiguë en agissant directement sur la filtration glomérulaire, en particulier chez les patients à risque (patients âgés et/ou patients déshydratés). Les patients recevant Eplérénone Sandoz et des AINS doivent être correctement hydratés et leur fonction rénale contrôlée avant l'initiation du traitement.
-Lithium: Aucune étude d'interaction médicamenteuse n'a été conduite avec le lithium et l'éplérénone. Cependant, chez des patients recevant du lithium en même temps que des diurétiques et des inhibiteurs de l'ECA, une toxicité du lithium a été observée. L'administration concomitante d'Eplérénone Sandoz et de lithium doit être évitée. Si cette association s'avère nécessaire, les concentrations plasmatiques en lithium seront étroitement surveillées (voir «Mises en garde et précautions»).
-Ciclosporine, Tacrolimus: La ciclosporine et le tacrolimus peuvent entraîner une altération de la fonction rénale et majorer le risque d'hyperkaliémie. L'utilisation concomitante d'Eplérénone Sandoz avec ciclosporine ou tacrolimus doit être évitée. Si l'administration de la ciclosporine et du tacrolimus s'avère indispensable durant un traitement avec Eplérénone Sandoz, un contrôle étroit de la kaliémie et de la fonction rénale est recommandé (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Le risque d'hyperkaliémie peut être augmenté si Eplérénone Sandoz est utilisé en association avec un inhibiteur de l'ECA ou un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine. Une surveillance stricte des taux sériques de potassium et de la fonction rénale est notamment recommandée chez les patients présentant une altération préexistante de la fonction rénale. La triple association d'un inhibiteur de l'ECA et d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine avec Eplérénone Sandoz ne doit pas être utilisée (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
- +Lithium
- +Aucune étude d'interaction médicamenteuse n'a été conduite avec le lithium et l'éplérénone. Cependant, chez des patients recevant du lithium en même temps que des diurétiques et des inhibiteurs de l'ECA, une toxicité du lithium a été observée. L'administration concomitante d'éplérénone et de lithium doit être évitée. Si cette association s'avère nécessaire, les concentrations plasmatiques en lithium seront étroitement surveillées (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Ciclosporine, Tacrolimus
- +La ciclosporine et le tacrolimus peuvent entraîner une altération de la fonction rénale et majorer le risque d'hyperkaliémie. L'utilisation concomitante d'éplérénone avec ciclosporine ou tacrolimus doit être évitée. Si l'administration de la ciclosporine et du tacrolimus s'avère indispensable durant un traitement par l'éplérénone, un contrôle étroit de la kaliémie et de la fonction rénale est recommandé (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
- +Un traitement par AINS peut entraîner une défaillance rénale aiguë en agissant directement sur la filtration glomérulaire, en particulier chez les patients à risque (patients âgés et/ou patients déshydratés). Les patients recevant de l'éplérénone et des AINS doivent être correctement hydratés et leur fonction rénale contrôlée avant l'initiation du traitement.
- +Triméthoprime
- +L'administration concomitante de triméthoprime et d'éplérénone augmente le risque d'hyperkaliémie. Une surveillance de la kaliémie et de la fonction rénale doit être effectuée en particulier chez les patients atteints d'insuffisance rénale et chez les patients âgés.
- +Alpha-bloquants (p.ex. alfuzosine)
- +L'association d'alpha-bloquants avec éplérénone comporte le risque d'accentuer l'effet hypotenseur et/ou une hypotension orthostatique. Un contrôle clinique de l'hypotension orthostatique est recommandé lors d'un traitement concomitant par alpha-bloquants.
- +Antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, amifostine, baclofène
- +Un risque potentiel de majoration des effets antihypertenseurs et d'hypotension orthostatique existe si ces médicaments sont associés à l'éplérénone.
- +Glucocorticoïdes, tétracosactide
- +L'administration simultanée de ces médicaments et d'éplérénone peut vraisemblablement diminuer l'effet antihypertenseur (rétention sodique et hydrique).
- +Interactions pharmacocinétiques
- +Des études in vitro montrent que l'éplérénone n'est pas un inhibiteur des isoenzymes des CYP1A2, CYP2C19, CYP2C9, CYP2D6 ou CYP3A4. L'éplérénone n'est ni un substrat ni un inhibiteur de la glycoprotéine P.
- +Inhibiteurs du CYP3A4
- +·Inhibiteurs puissants du CYP3A4: A cause d'une interaction pharmacocinétique, l'utilisation concomitante d'éplérénone avec d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 comme p.ex. le kétoconazole, l'itraconazole, le ritonavir, le nelfinavir ou la clarithromycine est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
- +·Inhibiteurs faibles à modérés du CYP3A4: L'administration concomitante d'érythromycine, de saquinavir, d'amiodarone, de diltiazem, de vérapamil ou de fluconazole provoque des interactions pharmacocinétiques significatives avec une augmentation de l'ASC allant jusqu'à un facteur 2. En conséquence, la posologie d'Eplérénone Sandoz ne doit pas dépasser 25 mg/jour en cas d'association à des inhibiteurs faibles à modérés du CYP3A4.
- +Inducteurs du CYP3A4
- +L'administration simultanée de millepertuis (inducteur puissant du CYP3A4) et d'éplérénone provoque une diminution de 30% de l'ASC de l'éplérénone. Une diminution plus importante de l'ASC de l'éplérénone peut survenir avec des inducteurs du CYP3A4 plus puissants comme par ex. la rifampicine. En raison d'un risque de diminution de l'efficacité de l'éplérénone, l'utilisation simultanée de puissants inducteurs du CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, millepertuis) et d'Eplérénone Sandoz n'est pas recommandée.
- +Substrats du CYP3A4
- +Les résultats d'études pharmacocinétiques avec des substrats de test du CYP3A4, p.ex. le midazolam et le cisapride, n'ont pas montré d'interactions pharmacocinétiques significatives lorsque ces principes actifs sont utilisés simultanément à l'éplérénone.
- +Digoxine
- +L'ASC de la digoxine augmente de 16% (IC à 90%: 4–30%) en cas d'administration concomitante avec l'éplérénone. La prudence est recommandée si le taux de digoxine est proche de la limite supérieure thérapeutique.
- +Warfarine
- +La prudence est recommandée si le taux de warfarine se situe près de la limite supérieure thérapeutique.
-Les données sur l'utilisation de l'éplérénone durant la grossesse sont insuffisantes. Les études menées chez le rat et le lapin n'ont pas montré d'effet tératogène. Toutefois, une baisse du poids corporel et une augmentation des résorptions fœtales (perte après nidation) ainsi qu'une augmentation des fausses couches ont été observées chez les lapines à la plus haute dose appliquée. Le risque potentiel pour l'être humain est inconnu. C'est pourquoi Eplérénone Sandoz ne doit pas être administrée durant la grossesse, sauf nécessité absolue.
- +Les données sur l'utilisation de l'éplérénone durant la grossesse sont insuffisantes. Les études menées chez le rat et le lapin n'ont pas montré d'effet tératogène. Toutefois, une baisse du poids corporel et une augmentation des résorptions fœtales (perte après nidation) ainsi qu'une augmentation des fausses couches ont été observées chez les lapines à la plus haute dose appliquée. Le risque potentiel pour l'être humain est inconnu. C'est pourquoi Eplérénone Sandoz ne doit pas être administré durant la grossesse, sauf nécessité absolue.
-L'incidence globale des effets indésirables et les taux d'interruptions dues aux effets indésirables rapportés dans le cadre de l'utilisation de l'éplérénone ont été similaires à ceux observés sous placebo, aussi bien au cours de l'étude EPHESUS et qu'au cours de l'étude EMPHASIS-HF. L'effet indésirable le plus fréquemment annoncé dans l'étude EPHESUS et l'étude EMPHASIS- HF était l'hyperkaliémie avec un taux d'incidence de 3,4% et de 8,7% sous éplérénone.
-Les effets indésirables sont classés par système d'organe et fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la manière suivante:
-très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000).
- +L'incidence globale des effets indésirables et les taux d'interruptions dues aux effets indésirables rapportés dans le cadre de l'utilisation de l'éplérénone ont été similaires à ceux observés sous placebo, aussi bien au cours de l'étude EPHESUS et qu'au cours de l'étude EMPHASIS-HF. L'effet indésirable le plus fréquemment annoncé dans l'étude EPHESUS et l'étude EMPHASIS-HF était l'hyperkaliémie avec un taux d'incidence de 3,4% et de 8,7% sous éplérénone.
- +Les effets indésirables sont classés par système d'organe et fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la manière suivante: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), occasionnel (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10'000, <1/1'000), très rare (<1/10'000).
-Occasionnel: hypotension orthostatique, thrombose art��rielle de la jambe.
- +Occasionnel: hypotension orthostatique, thrombose art��rielle de la jambe.
-Affections musculo-squelettiques et systémiques
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- +Troubles généraux
-Affections de la peau et du tissu sous-cutané: angio-œdème, éruptions cutanées.
-Affections des organes de reproduction et du sein: gynécomastie.
- +Peau: angio-œdème, éruptions cutanées.
- +Organes de reproduction et sein: gynécomastie.
- +Efficacité clinique
- +
-L'efficacité clinique d'un traitement avec éplérénone a été démontrée essentiellement lorsque les patients étaient âgés <75 ans. Les bénéfices du traitement chez les patients ≥75 ans sont incertains. La classification fonctionnelle de NYHA s'est améliorée ou est restée stable (p<0,001) pour une proportion significativement plus élevée de patients traités par éplérénone (n=2372 patients, 75,3%) par rapport au groupe placebo (n=2242 patients, 71,3%).
- +L'efficacité clinique d'un traitement par éplérénone a été démontrée essentiellement lorsque les patients étaient âgés <75 ans. Les bénéfices du traitement chez les patients ≥75 ans sont incertains. La classification fonctionnelle de NYHA s'est améliorée ou est restée stable (p<0,001) pour une proportion significativement plus élevée de patients traités par éplérénone (n=2372 patients, 75,3%) par rapport au groupe placebo (n=2242 patients, 71,3%).
-Les patients inclus dans l'étude avaient ≥55 ans et présentaient une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) ≤30% ou une FEVG ≤35% et en plus une durée du QRS >130 msec. En outre, les participants à l'étude devaient soit avoir été hospitalisés dans les 6 mois précédents pour une cause cardiovasculaire (CV), soit présenter un taux plasmatique de BNP ≥250 pg/ml ou un taux de pro-BNP ≥500 pg/ml (hommes) ou ≥750 pg/ml (femmes). Le traitement avec l'éplérénone a été commencé à la posologie de 25 mg une fois par jour, posologie qui a été augmentée à 50 mg une fois par jour après 4 semaines dans la mesure où les taux sériques de potassium étaient <5,0 mmol/l et le TFGe ≥50 ml/min.
-Comme alternative, si le taux de filtration glomérulaire estimé était compris entre 30 et 49 ml/min/1,73 m2, le traitement avec l'éplérénone a été commencé à la posologie de 25 mg tous les 2 jours, posologie qui a pu être augmentée à 25 mg une fois par jour.
-Les médicaments cardiovasculaires les plus fréquemment associés à l'éplérénone ou au placebo chez les n=2737 participants à l'étude ont été des diurétiques (85%), des inhibiteurs de l'ECA (78%), des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (19%), des bêtabloquants (87%), des médicaments antithrombotiques (88%), des hypolipémiants (63%) et des alcaloïdes de la digitale (27%). La FEVG moyenne était de 26% et la durée moyenne du QRS était d'environ 122 msec. La plupart des patients (83,4%) avaient été hospitalisés pour des causes cardiovasculaires dans les 6 derniers mois précédant la randomisation et env. 50% pour une insuffisance cardiaque.
-Environ 20% des patients étaient pourvus d'un défibrillateur implanté ou bénéficiaient d'un traitement de resynchronisation cardiaque.
- +Les patients inclus dans l'étude avaient ≥55 ans et présentaient une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) ≤30% ou une FEVG ≤35% et en plus une durée du QRS >130 msec. En outre, les participants à l'étude devaient soit avoir été hospitalisés dans les 6 mois précédents pour une cause cardiovasculaire (CV), soit présenter un taux plasmatique de BNP ≥250 pg/ml ou un taux de pro-BNP ≥500 pg/ml (hommes) ou ≥750 pg/ml (femmes). Le traitement par l'éplérénone a été commencé à la posologie de 25 mg une fois par jour, posologie qui a été augmentée à 50 mg une fois par jour après 4 semaines dans la mesure où les taux sériques de potassium étaient <5,0 mmol/l et le TFGe ≥50 ml/min. Comme alternative, si le taux de filtration glomérulaire estimé était compris entre 30 et 49 ml/min/1,73 m2, le traitement par l'éplérénone a été commencé à la posologie de 25 mg tous les 2 jours, posologie qui a pu être augmentée à 25 mg une fois par jour.
- +Les médicaments cardiovasculaires les plus fréquemment associés à l'éplérénone ou au placebo chez les n=2737 participants à l'étude ont été des diurétiques (85%), des inhibiteurs de l'ECA (78%), des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (19%), des bêtabloquants (87%), des médicaments antithrombotiques (88%), des hypolipémiants (63%) et des alcaloïdes de la digitale (27%). La FEVG moyenne était de 26% et la durée moyenne du QRS était d'environ 122 msec. La plupart des patients (83,4%) avaient été hospitalisés pour des causes cardiovasculaires dans les 6 derniers mois précédant la randomisation et env. 50% pour une insuffisance cardiaque. Environ 20% des patients étaient pourvus d'un défibrillateur implanté ou bénéficiaient d'un traitement de resynchronisation cardiaque.
-La biodisponibilité absolue de l'éplérénone est de 69%. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont atteintes environ 2 heures après la prise orale d'éplérénone. L'absorption au niveau de la partie terminale de l'iléon et du côlon a lieu avec un retard de 3 à 4 heures. Les pics plasmatiques (Cmax) et l'aire sous la courbe (ASC) sont proportionnels à la dose dans l'intervalle de doses allant de 10 mg à 100 mg, et moins proportionnels aux doses supérieures à 100 mg. L'absorption n'est pas influencée par les aliments.
-La liaison de l'éplérénone aux protéines plasmatiques est d'environ 50% et a lieu essentiellement avec l'alpha 1-glycoprotéine acide. Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre oscille entre 43 et 90 l. L'éplérénone ne se fixe pas de manière préférentielle sur les hématies.
- +La biodisponibilité absolue de l'éplérénone est de 69%. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1,5–2 heures après la prise orale d'éplérénone. L'absorption au niveau de la partie terminale de l'iléon et du côlon a lieu avec un retard de 3 à 4 heures. Les pics plasmatiques (Cmax) et l'aire sous la courbe (ASC) sont proportionnels à la dose dans l'intervalle de doses allant de 10 mg à 100 mg, et moins proportionnels aux doses supérieures à 100 mg. L'absorption n'est pas influencée par les aliments.
- +La liaison de l'éplérénone aux protéines plasmatiques est d'environ 50% et a lieu essentiellement avec l'alpha 1-glycoprotéine acide. Le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre est estimé à 42–90 l. L'éplérénone ne se fixe pas de manière préférentielle sur les hématies.
-L'éplérénone est métabolisée principalement par le CYP 3A4. Aucun métabolite actif de l'éplérénone n'a été identifié dans le plasma humain. La demi-vie d'élimination se situe entre 4 et 6 heures. La clairance plasmatique apparente est d'environ 10 l/h. L'état d'équilibre est atteint en 2 jours. Moins de 5% d'une dose d'éplérénone sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines et les fèces. Après une dose orale unique d'éplérénone radiomarquée, environ 32% de la dose sont excrétés dans les fèces et environ 67% dans les urines.
- +L'éplérénone est métabolisée principalement par le CYP3A4. Aucun métabolite actif de l'éplérénone n'a été identifié dans le plasma humain. La demi-vie d'élimination se situe entre 4–6 heures. La clairance plasmatique apparente est d'environ 10 l/h. L'état d'équilibre est atteint en 2 jours. Moins de 5% d'une dose d'éplérénone sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines et les fèces. Après une dose orale unique d'éplérénone radiomarquée, environ 32% de la dose sont excrétés dans les fèces et environ 67% dans les urines.
-Age, sexe et race: La pharmacocinétique de l'éplérénone n'était pas significativement différente entre les hommes et les femmes. A l'état d'équilibre, des augmentations de la Cmax (22%) et de l'ASC (45%) ont été observées chez les personnes âgées par rapport aux volontaires plus jeunes (18 à 45 ans). A l'état d'équilibre, la Cmax a été inférieure de 19% et l'ASC de 26% chez les sujets de race noire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Insuffisance rénale: La pharmacocinétique de l'éplérénone a été évaluée chez des patients présentant des degrés variables d'insuffisance rénale et chez des patients sous hémodialyse. Par rapport aux volontaires sains, l'ASC à l'état d'équilibre était augmentée de 38% et la Cmax de 24% chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, et diminuées de 26% et 3% respectivement chez les patients sous hémodialyse. Aucune corrélation entre la clairance plasmatique de l'éplérénone et la clairance de la créatinine n'a été observée. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse (voir «Mises en garde et précautions»).
-Insuffisance hépatique: La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 400 mg a été étudiée chez des patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée (Classe Child-Pugh B) et comparée à celle de volontaires sains. La Cmax à l'état d'équilibre était augmentée de 3,6% et l'ASC de 42% (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Insuffisance cardiaque: La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 50 mg a été évaluée chez des patients souffrant d'insuffisance cardiaque (classification II-IV de la NYHA). Par rapport aux volontaires sains d'âge, de poids et de sexe identiques, l'ASC à l'état d'équilibre était augmentée de 38% et la Cmax de 30% chez les patients insuffisants cardiaques. Conformément à ces résultats, une analyse pharmacocinétique de population basée sur un sous-ensemble de patients de l'étude EPHESUS a montré que la clairance de l'éplérénone chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque était similaire à celle de volontaires âgés sains.
- +Age, sexe et race
- +La pharmacocinétique de l'éplérénone n'était pas significativement différente entre les hommes et les femmes. A l'état d'équilibre, des augmentations de la Cmax (22%) et de l'ASC (45%) ont été observées chez les personnes âgées par rapport aux volontaires plus jeunes (18 à 45 ans). A l'état d'équilibre, la Cmax a été inférieure de 19% et l'ASC de 26% chez les sujets de race noire (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Insuffisance rénale
- +La pharmacocinétique de l'éplérénone a été évaluée chez des patients présentant des degrés variables d'insuffisance rénale et chez des patients sous hémodialyse. Par rapport aux volontaires sains, l'ASC à l'état d'équilibre était augmentée de 38% et la Cmax de 24% chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, et diminuées de 26% et 3% respectivement chez les patients sous hémodialyse. Aucune corrélation entre la clairance plasmatique de l'éplérénone et la clairance de la créatinine n'a été observée. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse (voir «Mises en garde et précautions»).
- +Insuffisance hépatique
- +La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 400 mg a été étudiée chez des patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) et comparée à celle de volontaires sains. La Cmax à l'état d'équilibre était augmentée de 3,6% et l'ASC de 42% (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Insuffisance cardiaque
- +La pharmacocinétique de l'éplérénone à la posologie de 50 mg a été évaluée chez des patients souffrant d'insuffisance cardiaque (classification II-IV de la NYHA). Par rapport aux volontaires sains d'âge, de poids et de sexe identiques, l'ASC à l'état d'équilibre était augmentée de 38% et la Cmax de 30% chez les patients insuffisants cardiaques. Conformément à ces résultats, une analyse pharmacocinétique de population basée sur un sous-ensemble de patients de l'étude EPHESUS a montré que la clairance de l'éplérénone chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque était similaire à celle de volontaires âgés sains.
-Dans les études de toxicologie en administration répétée menées chez le rat et le chien, une atrophie de la prostate a été observée à des niveaux d'exposition légèrement supérieurs aux niveaux d'exposition clinique. Les modifications de la prostate n'étaient pas accompagnées de conséquences fonctionnelles délétères. La signification clinique de ces résultats est incertaine.
- +Dans les études de toxicologie en administration répétée menées chez le rat et le chien, une atrophie de la prostate a été observée à des niveaux d'exposition de plusieurs fois supérieurs aux niveaux d'exposition clinique. Les modifications de la prostate n'étaient pas accompagnées de conséquences fonctionnelles délétères. La signification clinique de ces résultats est incertaine.
-Janvier 2014.
- +Octobre 2016.
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