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Accueil - Information professionnelle sur Erelzi 25 mg/0.5 ml - Changements - 09.10.2018
150 Changements de l'information professionelle Erelzi 25 mg/0.5 ml
  • -Spondylarthrite ankylosante
  • +Maladie de bechterew (spondylarthrite ankylosante)
  • -La dose recommandée est de 25 mg administrés deux fois par semaine en injection sous-cutanée, à intervalles de 72 à 96 h.
  • -Toutefois, l'efficacité et la sécurité d'emploi d'une administration de 50 mg une fois par semaine ont été démontrées (voir «Propriétés/Effets»).
  • +La dose recommandée est de 25 mg d'Erelzi administrés 2× par semaine en injection sous-cutanée, à intervalles de 72 à 96 h.
  • +Toutefois, l'efficacité et la sécurité d'emploi d'une administration de 50 mg d'Erelzi 1× par semaine ont été démontrées (voir «Propriétés/Effets»).
  • -La dose recommandée est 25 mg d'Erelzi administrés deux fois par semaine (avec un intervalle de 3 à 4 jours) ou de 50 mg administré une fois par semaine.
  • +La dose recommandée est 25 mg d'Erelzi administrés 2× par semaine (avec un intervalle de 3 à 4 jours) ou de 50 mg administré 1× par semaine.
  • -Toutefois, une administration de 50 mg deux fois par semaine peut être utilisée jusqu'à 12 semaines, suivie, si nécessaire, par l'administration d'une dose de 25 mg deux fois par semaine ou de 50 mg une fois par semaine.
  • -Un traitement continu au-delà de 24 semaines peut être approprié pour les patients adultes qui, selon l'évaluation du médecin, répondent bien à Erelzi, mais sont susceptibles de récidiver peu de temps après l'arrêt d'Erelzi (voir «Propriétés/Effets, Essais cliniques»).
  • -Si la reprise du traitement par Erelzi est indiquée chez des patients ayant répondu au traitement initial, le même schéma de durée de traitement décrit doit être suivi. La dose doit être de 25 mg administrés deux fois par semaine ou de 50 mg une fois par semaine.
  • +Toutefois, une administration de 50 mg 2× par semaine peut être utilisée jusqu'à 12 semaines, suivie, si nécessaire, par l'administration d'une dose de 25 mg 2× par semaine ou de 50 mg 1× par semaine.
  • +Un traitement continu au-delà de 24 semaines peut être approprié pour les patients adultes qui, selon l'évaluation du médecin, répondent bien à Erelzi, mais sont susceptibles de récidiver peu de temps après l'arrêt d'Erelzi (voir «Propriétés/Effets, Efficacité clinique»).
  • +Si la reprise du traitement par Erelzi est indiquée chez des patients ayant répondu au traitement initial, le même schéma de durée de traitement décrit doit être suivi. La dose doit être de 25 mg administrés 2× par semaine ou de 50 mg 1× par semaine.
  • -Chez les patients pédiatriques, le dosage se base sur le poids corporel. Erelzi est disponible en unidoses fixes de 25 mg et 50 mg pour le traitement d'enfants et d'adolescents d'un poids corporel de ≥62,5 kg. Les patients d'un poids corporel inférieur à 62,5 kg doivent recevoir un autre produit contenant l'étanercept dosé de manière appropriée sur une base en mg/kg de poids corporel. Les patients dont le poids corporel est égal ou supérieur à 62,5 kg peuvent être traités avec la dose unique fixe d'Erelzi solution injectable en seringue pré-remplie ou solution injectable en stylo pré-rempli.
  • +Chez les patients pédiatriques, le dosage se base sur le poids corporel (PC). Erelzi est disponible en unidoses fixes de 25 mg et 50 mg pour le traitement d'enfants et d'adolescents d'un poids corporel de ≥62,5 kg. Les patients d'un poids corporel inférieur à 62,5 kg doivent recevoir un autre produit contenant l'étanercept dosé de manière appropriée sur une base en mg/kg de poids corporel. Les patients dont le poids corporel est égal ou supérieur à 62,5 kg peuvent être traités avec la dose unique fixe d'Erelzi solution injectable en seringue pré-remplie ou solution injectable en stylo pré-rempli.
  • -0,4 mg/kg de PC (et au maximum 25 mg par injection) deux fois par semaine en injection sous-cutanée, à intervalles de 72 à 96 h ou 0,8 mg/kg de PC (et au maximum 50 mg par injection) une fois par semaine. L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients qui n'ont pas répondu au traitement après 4 mois.
  • -Aucune étude clinique formelle n'a été menée chez les enfants âgés de 2−3 ans. Des données limitées de registre (les expériences dans ce groupe d'âge des 2−3 ans se basent sur 47 patients) suggèrent que le profil de sécurité chez les enfants âgés de 2−3 ans est comparable à celui des adultes et des enfants de plus de 4 ans à une dose de 0,8 mg/kg de PC une fois par semaine («Propriétés/Effets»).
  • +0,4 mg/kg de PC (et au maximum 25 mg par injection) 2x par semaine en injection sous-cutanée, à intervalles de 72 à 96 h ou 0,8 mg/kg de PC (et au maximum 50 mg par injection) 1× par semaine. L'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients qui n'ont pas répondu au traitement après 4 mois.
  • +Aucune étude clinique formelle n'a été menée chez les enfants âgés de 2−3 ans. Des données limitées de registre (les expériences dans ce groupe d'âge des 2−3 ans se basent sur 47 patients) suggèrent que le profil de sécurité chez les enfants âgés de 2−3 ans est comparable à celui des adultes et des enfants de plus de 4 ans à une dose de 0,8 mg/kg de PC 1× par semaine (voir «Propriétés/Effets»).
  • -0,8 mg/kg de poids corporel (jusqu'à au maximum 50 mg par dose) une fois par semaine pendant une période allant jusqu'à 24 semaines. Après 12 semaines, le traitement doit être interrompu chez les patients ne présentant pas de réponse au traitement.
  • -Si la reprise du traitement par étanercept est indiquée, le schéma de durée de traitement décrit ci-dessus doit être appliqué. La dose doit être de 0,8 mg/kg de poids corporel (jusqu'à une dose maximale de 50 mg) une fois par semaine.
  • +0,8 mg/kg de PC (jusqu'à au maximum 50 mg par dose) 1x par semaine pendant une période allant jusqu'à 24 semaines. Après 12 semaines, le traitement doit être interrompu chez les patients ne présentant pas de réponse au traitement.
  • +Si la reprise du traitement par étanercept est indiquée, le schéma de durée de traitement décrit ci-dessus doit être appliqué. La dose doit être de 0,8 mg/kg de PC (jusqu'à une dose maximale de 50 mg) 1× par semaine.
  • -Sujets âgés
  • +Patients âgés
  • +Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
  • +Insuffisants rénaux et hépatiques
  • +
  • -Insuffisants rénaux et hépatiques: Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
  • -Avant, pendant et après un traitement par Erelzi, les patients devraient être examinés quant à l'apparition d'une infection, en tenant compte de la demi-vie d'élimination moyenne de l'étanercept de 70 h environ (de 7 à 300 h).
  • -Des infections graves, septicémies, tuberculoses, et infections opportunistes (infections fongiques invasives, listériose et légionellose comprises), ont été rapportées avec étanercept (voir «Effets indésirables»). Ces infections étaient dues à des bactéries, des mycobactéries, des champignons, des virus et des parasites (protozoaires compris). Dans certains cas, des infections fongiques particulières et d'autres infections opportunistes n'ont pas été diagnostiquées, ce qui s'est traduit par un retard d'initiation du traitement approprié et parfois au décès. Lors de l'évaluation du risque d'infection chez un patient, son exposition à des facteurs de risque spécifiquement associés à certaines infections opportunistes (par exemple une exposition à des mycoses endémiques) doit être prise en compte.
  • +Avant, pendant et après un traitement par Erelzi, les patients devraient être examinés quant à l'apparition d'une infection, en tenant compte de la demivie d'élimination moyenne de l'étanercept de 70 h environ (de 7 à 300 h).
  • +Des infections graves, septicémies, tuberculoses, et infections opportunistes (infections fongiques invasives, listériose et légionellose comprises), ont été rapportées avec l'étanercept (voir «Effets indésirables»). Ces infections étaient dues à des bactéries, des mycobactéries, des champignons, des virus et des parasites (protozoaires compris). Dans certains cas, des infections fongiques particulières et d'autres infections opportunistes n'ont pas été diagnostiquées, ce qui s'est traduit par un retard d'initiation du traitement approprié et parfois au décès. Lors de l'évaluation du risque d'infection chez un patient, son exposition à des facteurs de risque spécifiquement associés à certaines infections opportunistes (par exemple une exposition à des mycoses endémiques) doit être prise en compte.
  • -Une réactivation de l'hépatite B a été rapportée chez des patients ayant des antécédents d'infections par le virus de l'hépatite B (VHB) qui ont reçu de manière concomitante un antagoniste du TNF y compris étanercept. Les patients à risque d'infection par le VHB devront faire l'objet d'un dépistage d'infection préalable à VHB avant l'initiation d'un traitement par Erelzi. Des précautions devront être prises lors de l'administration d'Erelzi à des patients ayant des antécédents d'infections par le VHB. Chez ces patients, il faudra surveiller attentivement les signes et les symptômes d'une infection active par le VHB et, si nécessaire, un traitement approprié devra être initié.
  • +Une réactivation de l'hépatite B a été rapportée chez des patients ayant des antécédents d'infections par le virus de l'hépatite B (VHB) qui ont reçu de manière concomitante un antagoniste du TNF y compris l'étanercept. Les patients à risque d'infection par le VHB devront faire l'objet d'un dépistage d'infection préalable à VHB avant l'initiation d'un traitement par Erelzi. Des précautions devront être prises lors de l'administration d'Erelzi à des patients ayant des antécédents d'infections par le VHB. Chez ces patients, il faudra surveiller attentivement les signes et les symptômes d'une infection active par le VHB et, si nécessaire, un traitement approprié devra être initié.
  • -Des cas d'aggravation d'hépatite C ont été rapportés chez les patients recevant étanercept.
  • +Des cas d'aggravation d'hépatite C ont été rapportés chez les patients recevant de l'étanercept.
  • -L'administration concomitante d'étanercept et de l'anakinra a été associée à une augmentation du risque d'infections graves et de neutropénies comparativement à étanercept lorsqu'il est administré seul. Cette association n'a pas démontré un bénéfice clinique supérieur. Par conséquent l'association d'Erelzi et de l'anakinra n'est pas recommandée (voir «Effets indésirables» et «Interactions»).
  • +L'administration concomitante de l'étanercept et de l'anakinra a été associée à une augmentation du risque d'infections graves et de neutropénies comparativement à l'étanercept lorsqu'il est administré seul. Cette association n'a pas démontré un bénéfice clinique supérieur. Par conséquent l'association d'Erelzi et de l'anakinra n'est pas recommandée (voir «Effets indésirables» et «Interactions»).
  • -Les médecins devront utiliser Erelzi avec précaution chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive (ICC). Après commercialisation, des cas d'aggravation d'ICC ont été rapportés, avec ou sans facteur favorisant identifiable, chez des patients sous étanercept. Par ailleurs, quelques rares (<0,1%) apparitions d'une nouvelle insuffisance cardiaque congestive ont été signalées, y compris insuffisance cardiaque congestive chez des patients sans antécédent connu de pathologie cardiovasculaire. Certains de ces patients étaient âgés de moins de 50 ans. Deux importantes études cliniques ayant pour objectif d'étudier l'efficacité de l'étanercept dans le traitement de l'ICC, ont été interrompues de façon prématurée pour cause de manque d'efficacité. Bien que non concluantes, les données de l'une de ces études montrent une tendance possible à la dégradation de l'ICC chez les patients ayant été assignés au groupe d'étanercept.
  • -Par ailleurs, une étude clinique avec Infliximab (un anticorps monoclonal se fixant au TNF alpha) en tant que traitement de l'insuffisance cardiaque a été prématurément interrompue, car on a constaté une hausse de la mortalité chez les patients traités. C'est la raison pour laquelle il convient d'utiliser l'étanercept avec prudence chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque.
  • +Les médecins devront utiliser Erelzi avec précaution chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive (ICC). Après commercialisation, des cas d'aggravation d'ICC ont été rapportés, avec ou sans facteur favorisant identifiable, chez des patients sous étanercept. Par ailleurs, quelques rares (<0,1%) apparitions d'une nouvelle insuffisance cardiaque congestive ont été signalées, y compris insuffisance cardiaque congestive chez des patients sans antécédent connu de pathologie cardiovasculaire. Certains de ces patients étaient âgés de moins de 50 ans. Deux importantes études cliniques ayant pour objectif d'étudier l'efficacité de l'étanercept dans le traitement de l'ICC, ont été interrompues de façon prématurée pour cause de manque d'efficacité. Bien que non concluantes, les données de l'une de ces études montrent une tendance possible à la dégradation de l'ICC chez les patients ayant été assignés au groupe étanercept.
  • +Par ailleurs, une étude clinique avec infliximab (un anticorps monoclonal se fixant au TNF-α) en tant que traitement de l'insuffisance cardiaque a été prématurément interrompue, car on a constaté une hausse de la mortalité chez les patients traités. C'est la raison pour laquelle il convient d'utiliser l'étanercept avec prudence chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque.
  • -Des cas de lymphomes ont été observés chez les patients traités avec des inhibiteurs du TNF-α (étanercept inclus). Lors des phases contrôlées d'études cliniques avec étanercept, on a observé 3 cas de lymphomes parmi les 4509 patients sous étanercept, alors qu'aucun cas n'était décelé chez les 2040 patients de contrôle (la durée de la période contrôlée allait de 3 à 24 mois). Lors des phases contrôlées et en ouvert d'études cliniques avec Erelzi, on a noté 9 cas de lymphomes parmi les 5723 patients totalisant 11'201 années-patients de traitement. Ceci correspond à 3 fois le nombre attendu dans la population en général. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de psoriasis pourraient être exposés à un plus grand risque (jusqu'au multiple) de lymphome, en particulier dans la phase très active de leur maladie.
  • +Des cas de lymphomes ont été observés chez les patients traités avec des inhibiteurs du TNF-α (étanercept inclus). Lors des phases contrôlées d'études cliniques avec l'étanercept, on a observé 3 cas de lymphomes parmi les 4509 patients sous étanercept, alors qu'aucun cas n'était décelé chez les 2040 patients de contrôle (la durée de la période contrôlée allait de 3 à 24 mois). Lors des phases contrôlées et en ouvert d'études cliniques avec l'étanercept, on a noté 9 cas de lymphomes parmi les 5723 patients totalisant 11'201 années-patients de traitement. Ceci correspond à 3 fois le nombre attendu dans la population en général. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de psoriasis pourraient être exposés à un plus grand risque (jusqu'au multiple) de lymphome, en particulier dans la phase très active de leur maladie.
  • -Des cas de cancer cutané mélanomateux et de cancer cutané non mélanomateux (non-melanoma skin cancer, NMSC) ont été rapportés chez les patients traités par des anti-TNF, parmi lesquels on trouve étanercept.
  • -Le taux d'incidence standardisé («standardized incidence ratio») des mélanomes observés dans le cadre des études conduites avec étanercept (rapport entre le nombre de cas observés et le nombre de cas attendus dans la population générale) était de 1,6 chez les patients présentant une PR (IC: 0,5−3,8), de 3,2 chez les patients présentant un psoriasis (IC: 0,67−9,43) et de 2,1 pour l'ensemble des patients (IC: 0,95−3,9).
  • +Des cas de cancer cutané mélanomateux et de cancer cutané non mélanomateux (non-melanoma skin cancer, NMSC) ont été rapportés chez les patients traités par des anti-TNF, parmi lesquels on trouve l'étanercept.
  • +Le taux d'incidence standardisé («standardized incidence ratio») des mélanomes observés dans le cadre des études conduites avec l'étanercept (rapport entre le nombre de cas observés et le nombre de cas attendus dans la population générale) était de 1,6 chez les patients présentant une PR (IC: 0,5−3,8), de 3,2 chez les patients présentant un psoriasis (IC: 0,67−9,43) et de 2,1 pour l'ensemble des patients (IC: 0,95−3,9).
  • -Des cas de cancer à cellules de Merkel ont été rapportés au cours de la phase de post-marketing chez des patients traités par étanercept. Des contrôles réguliers de la peau sont donc recommandés sous étanercept. En combinant les résultats des essais cliniques contrôlés étanercept versus placebo et comparateur actif, un plus grand nombre de cas de cancers cutanés non mélanomateux a été observé chez les patients recevant étanercept par rapport au groupe contrôle, particulièrement chez les patients atteints de psoriasis.
  • +Des cas de cancer à cellules de Merkel ont été rapportés au cours de la phase de post-marketing chez des patients traités par étanercept. Des contrôles réguliers de la peau sont donc recommandés sous étanercept. En combinant les résultats des essais cliniques contrôlés étanercept versus placebo et comparateur actif, un plus grand nombre de cas de cancers cutanés non mélanomateux a été observé chez les patients recevant l'étanercept par rapport au groupe contrôle, particulièrement chez les patients atteints de psoriasis.
  • -Erelzi est susceptible d'entraîner la formation d'anticorps auto-immuns (voir «Effets indésirables»).
  • +L'étanercept est susceptible d'entraîner la formation d'anticorps auto-immuns (voir «Effets indésirables»).
  • -Dans une étude de phase II randomisée, contrôlée versus placebo, portant sur 48 patients hospitalisés traités par étanercept ou placebo pour hépatite alcoolique modérée à sévère, étanercept n'a pas été efficace et le taux de mortalité des patients traités par étanercept était significativement plus élevé après 6 mois. Par conséquent, étanercept ne doit pas être utilisé pour traiter l'hépatite alcoolique. Les médecins doivent utiliser étanercept avec précaution chez les patients souffrant également d'hépatite alcoolique modérée à sévère.
  • +Dans une étude de phase II randomisée, contrôlée versus placebo, portant sur 48 patients hospitalisés traités par étanercept ou placebo pour hépatite alcoolique modérée à sévère, l'étanercept n'a pas été efficace et le taux de mortalité des patients traités par étanercept était significativement plus élevé après 6 mois. Par conséquent, étanercept ne doit pas être utilisé pour traiter l'hépatite alcoolique. Les médecins doivent utiliser étanercept avec précaution chez les patients souffrant également d'hépatite alcoolique modérée à sévère.
  • -Dans une étude contrôlée par placebo effectuée chez 89 patients adultes traités par étanercept en association avec une thérapie standard (y compris cyclophosphamide ou méthotrexate, et corticostéroïdes) pendant une durée de 25 mois, étanercept ne s'est pas avéré être un traitement efficace contre la granulomatose de Wegener. La fréquence de tumeurs malignes non cutanées de types divers était significativement plus élevée chez les patients traités par étanercept que chez les patients du groupe contrôle. étanercept n'est pas recommandé pour le traitement de la granulomatose de Wegener.
  • +Dans une étude contrôlée par placebo effectuée chez 89 patients adultes traités par étanercept en association avec une thérapie standard (y compris cyclophosphamide ou méthotrexate, et corticostéroïdes) pendant une durée de 25 mois, l'étanercept ne s'est pas avéré être un traitement efficace contre la granulomatose de Wegener. La fréquence de tumeurs malignes non cutanées de types divers était significativement plus élevée chez les patients traités par étanercept que chez les patients du groupe contrôle. étanercept n'est pas recommandé pour le traitement de la granulomatose de Wegener.
  • -Des cas d'hypoglycémie ont été rapportés suite à l'initiation d'étanercept chez des patients qui recevaient un traitement antidiabétique. Ces hypoglycémies ont nécessité une diminution du traitement antidiabétique chez certains de ces patients.
  • +Des cas d'hypoglycémie ont été rapportés suite à l'initiation de l'étanercept chez des patients qui recevaient un traitement antidiabétique. Ces hypoglycémies ont nécessité une diminution du traitement antidiabétique chez certains de ces patients.
  • -L'administration concomitante de l'abatacept et d'étanercept au cours d'études cliniques a entraîné une augmentation de l'incidence des événements indésirables graves, des infections graves incluses. Cette association n'a pas démontré de bénéfice clinique supplémentaire; par conséquent cette association n'est pas recommandée.
  • +L'administration concomitante de l'abatacept et de l'étanercept au cours d'études cliniques a entraîné une augmentation de l'incidence des événements indésirables graves, des infections graves incluses. Cette association n'a pas démontré de bénéfice clinique supplémentaire; par conséquent cette association n'est pas recommandée.
  • -Le méthotrexate n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de l'étanercept. On ne peut pas exclure un effet d'étanercept sur la pharmacocinétique et la sécurité d'emploi du méthotrexate, bien que cela soit improbable. Dans les essais cliniques, aucune interaction n'a été observée lorsque étanercept était administré avec des glucocorticoïdes, des salicylés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des analgésiques ou le méthotrexate.
  • +Le méthotrexate n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de l'étanercept. On ne peut pas exclure un effet d'étanercept sur la pharmacocinétique et la sécurité d'emploi du méthotrexate, bien que cela soit improbable. Dans les essais cliniques, aucune interaction n'a été observée lorsque l'étanercept était administré avec des glucocorticoïdes, des salicylés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), des analgésiques ou le méthotrexate.
  • -Dans une étude clinique chez des patients adultes traités par des doses stables de sulfasalazine et chez lesquels étanercept était ajouté, les patients du groupe recevant cette association ont présenté une diminution significative du nombre moyen de globules blancs, par rapport aux groupes traités par étanercept ou la sulfasalazine seuls. La signification clinique de cette interaction est inconnue.
  • +Dans une étude clinique chez des patients adultes traités par des doses stables de sulfasalazine et chez lesquels l'étanercept était ajouté, les patients du groupe recevant cette association ont présenté une diminution significative du nombre moyen de globules blancs, par rapport aux groupes traités par étanercept ou sulfasalazine seuls. La signification clinique de cette interaction est inconnue.
  • -De plus, dans un essai contrôlé, en double aveugle, versus placebo, chez des patients adultes recevant un traitement de fond par le méthotrexate, les patients traités par étanercept et l'anakinra ont présenté un taux plus élevé d'infections graves (7%) et de neutropénies que les patients traités par étanercept seul (voir section «Mises en garde et précautions»). L'association d'étanercept et de l'anakinra n'a pas démontré un bénéfice clinique supérieur et n'est par conséquent pas recommandée.
  • +De plus, dans un essai contrôlé, en double aveugle, versus placebo, chez des patients adultes recevant un traitement de fond par le méthotrexate, les patients traités par étanercept et l'anakinra ont présenté un taux plus élevé d'infections graves (7%) et de neutropénies que les patients traités par étanercept seul (voir section «Mises en garde et précautions»). L'association de l'étanercept et de l'anakinra n'a pas démontré un bénéfice clinique supérieur et n'est par conséquent pas recommandée.
  • -Aucune étude avec étanercept n'a été conduite chez la femme enceinte.
  • -Grâce à un registre de grossesse élaboré pour étanercept, on a comparé les taux de malformations congénitales graves observées chez les nourrissons nés vivants de mères souffrant d'affections rhumatoïdes ou de psoriasis et ayant reçu étanercept au cours du premier trimestre (n=319) à celles observées chez les nourrissons de mères n'ayant pas reçu étanercept au cours de la grossesse (n=144). Le rapport de cotes global adapté pour les malformations congénitales graves s'élevait à 2,77 (IC 95% 1,04−7,35), et à 2,49 (IC 95% 0,92−6,68) si les dommages chromosomiques et connus d'origine génétique étaient exclus. Les résultats n'ont montré aucune hausse du taux pour les malformations légères et aucun modèle pour les malformations graves ou légères. De plus, on n'a observé aucune hausse du taux de troubles de la croissance intra-utérins ou postnataux, ni de retard du développement postnatal.
  • +Aucune étude avec l'étanercept n'a été conduite chez la femme enceinte.
  • +Grâce à un registre de grossesse élaboré pour l'étanercept, on a comparé les taux de malformations congénitales graves observées chez les nourrissons nés vivants de mères souffrant d'affections rhumatoïdes ou de psoriasis et ayant reçu de l'étanercept au cours du premier trimestre (n=319) à celles observées chez les nourrissons de mères n'ayant pas reçu d'étanercept au cours de la grossesse (n=144). Le rapport de cotes global adapté pour les malformations congénitales graves s'élevait à 2,77 (IC 95% 1,04−7,35), et à 2,49 (IC 95% 0,92−6,68) si les dommages chromosomiques et connus d'origine génétique étaient exclus. Les résultats n'ont montré aucune hausse du taux pour les malformations légères et aucun modèle pour les malformations graves ou légères. De plus, on n'a observé aucune hausse du taux de troubles de la croissance intra-utérins ou postnataux, ni de retard du développement postnatal.
  • -Ãtanercept a été étudié chez 2680 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde lors d'essais en double aveugle et en ouvert. Cette expérience comprend deux études contrôlées contre placebo (349 patients sous étanercept et 152 patients sous placebo), un essai contrôlé contre traitement actif comparant étanercept au méthotrexate (415 patients sous étanercept et 217 patients sous méthotrexate) et un autre essai contrôlé versus traitement actif comparant étanercept (223 patients), méthotrexate (228 patients) et étanercept associé au méthotrexate (231 patients). La proportion de sorties d'essais dues à des événements indésirables était la même dans les groupes traités par étanercept et par le placebo; au cours du premier essai contrôlé contre traitement actif, le taux d'abandon était significativement plus élevé dans le groupe méthotrexate (10%) que dans le groupe étanercept (5%). Dans le second essai contrôlé versus traitement actif, le taux d'arrêt pour événements indésirables après 2 ans de traitement était similaire parmi les trois groupes de traitement, étanercept (16%), méthotrexate (21%) et étanercept associé au méthotrexate (17%). De plus, étanercept a été étudié chez 240 patients atteints de rhumatisme psoriasique dans deux études en double aveugle contrôlées contre placebo suivies d'une étude d'extension en ouvert.
  • +L'étanercept a été étudié chez 2680 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde lors d'essais en double aveugle et en ouvert. Cette expérience comprend deux études contrôlées contre placebo (349 patients sous étanercept et 152 patients sous placebo), un essai contrôlé contre traitement actif comparant l'étanercept au méthotrexate (415 patients sous étanercept et 217 patients sous méthotrexate) et un autre essai contrôlé versus traitement actif comparant l'étanercept (223 patients), le méthotrexate (228 patients) et l'étanercept associé au méthotrexate (231 patients). La proportion de sorties d'essais dues à des événements indésirables était la même dans les groupes traités par étanercept et par le placebo; au cours du premier essai contrôlé contre traitement actif, le taux d'abandon était significativement plus élevé dans le groupe méthotrexate (10%) que dans le groupe l'étanercept (5%). Dans le second essai contrôlé versus traitement actif, le taux d'arrêt pour événements indésirables après 2 ans de traitement était similaire parmi les trois groupes de traitement, l'étanercept (16%), le méthotrexate (21%) et l'étanercept associé au méthotrexate (17%). De plus, l'étanercept a été étudié chez 240 patients atteints de rhumatisme psoriasique dans deux études en double aveugle contrôlées contre placebo suivies d'une étude d'extension en ouvert.
  • -L'utilisation d'étanercept a également été étudiée pendant une durée maximale de 6 mois dans 5 études contrôlées en double aveugle versus placebo chez 1'492 patients atteints de psoriasis en plaques. Parmi les patients atteints de psoriasis en plaques et traités dans les essais contrôlés versus placebo, la fréquence des événements indésirables graves était d'environ 1,4% des 1341 patients traités par étanercept comparé à 1,4% des 766 patients traités par placebo.
  • +L'utilisation de l'étanercept a également été étudiée pendant une durée maximale de 6 mois dans 5 études contrôlées en double aveugle versus placebo chez 1492 patients atteints de psoriasis en plaques. Parmi les patients atteints de psoriasis en plaques et traités dans les essais contrôlés versus placebo, la fréquence des événements indésirables graves était d'environ 1,4% des 1341 patients traités par étanercept comparé à 1,4% des 766 patients traités par placebo.
  • +Affections cardiaques
  • +Rares: Insuffisance cardiaque congestive (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +
  • -Rares: Elévation des enzymes hépatiques, hépatite auto-immune.
  • +Occasionnels: Elévation des enzymes hépatiques.
  • +Rares: Hépatite autoimmune.
  • -Très rares: Syndrome de Lyell.
  • -Affections musculo-squelettiques et systémiques
  • +Très rares: Nécrolyse épidermique toxique.
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • -Affections cardiaques
  • -Des cas d'aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -* Voir «Informations complémentaires» ci-dessous.
  • -Au cours des essais cliniques, les infections les plus fréquemment rapportées chez les patients traités par étanercept comme chez les patients traités par placebo étaient des infections des voies respiratoires supérieures («rhumes») et des sinusites. Dans des essais contrôlés contre placebo, l'incidence des infections des voies respiratoires supérieures était de 17% dans le groupe placebo contre 22% dans le groupe étanercept. Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde participant aux essais contrôlés contre placebo, ceci correspondait à 0,68 infection par année-patient dans le groupe placebo contre 0,82 dans le groupe étanercept, en prenant en considération la durée d'observation plus longue avec étanercept. Dans les essais contre placebo, aucune augmentation de l'incidence des infections graves n'a été observée avec étanercept (1,3% pour le placebo, 0,9% pour étanercept). Des infections graves sont survenues chez 6,3% des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par étanercept jusqu'à 48 mois. Ces infections incluaient des abcès (diverses localisations), bactériémie, bronchite, bursite, cellulite infectieuse, cholécystite, diarrhée, diverticulite, endocardite (suspectée), gastro-entérite, hépatite B, herpès, ulcère de la jambe, infection buccale, ostéomyélite, otite, péritonite, pneumonie, pyélonéphrite, septicémie, arthrite septique, sinusite, infection cutanée, ulcère de la peau, infection urinaire, vascularite et plaie infectée. Dans l'étude contrôlée versus traitement actif d'une durée de 2 ans, dans laquelle les patients étaient traités soit par étanercept seul, soit par le méthotrexate seul, soit par étanercept associé au méthotrexate, les taux d'infections graves étaient similaires parmi les groupes de traitement. Cependant, il ne peut être exclu que l'association d'étanercept au méthotrexate puisse être associée à une augmentation du taux d'infections.
  • -Au cours des essais contrôlés contre placebo dans le rhumatisme psoriasique, il n'y a pas eu de différence dans les taux d'infection entre les patients traités avec étanercept et ceux traités avec le placebo. Aucune infection grave n'a été rapportée chez les patients traités par étanercept au cours de ces essais.
  • -Au cours des essais contrôlés contre placebo dans la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme psoriasique, et le psoriasis en plaques, il n'y a pas eu de différence dans les taux d'infection entre les patients traités avec étanercept et ceux traités avec le placebo.
  • +Au cours des essais cliniques, les infections les plus fréquemment rapportées chez les patients traités par étanercept comme chez les patients traités par placebo étaient des infections des voies respiratoires supérieures («rhumes») et des sinusites. Dans des essais contrôlés contre placebo, l'incidence des infections des voies respiratoires supérieures était de 17% dans le groupe placebo contre 22% dans le groupe étanercept. Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde participant aux essais contrôlés contre placebo, ceci correspondait à 0,68 infection par année-patient dans le groupe placebo contre 0,82 dans le groupe étanercept, en prenant en considération la durée d'observation plus longue avec l'étanercept. Dans les essais contre placebo, aucune augmentation de l'incidence des infections graves n'a été observée avec l'étanercept (1,3% pour le placebo, 0,9% pour l'étanercept). Des infections graves sont survenues chez 6,3% des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités par étanercept jusqu'à 48 mois. Ces infections incluaient des abcès (diverses localisations), bactériémie, bronchite, bursite, cellulite infectieuse, cholécystite, diarrhée, diverticulite, endocardite (suspectée), gastro-entérite, hépatite B, herpès, ulcère de la jambe, infection buccale, ostéomyélite, otite, péritonite, pneumonie, pyélonéphrite, septicémie, arthrite septique, sinusite, infection cutanée, ulcère de la peau, infection urinaire, vascularite et plaie infectée. Dans l'étude contrôlée versus traitement actif d'une durée de 2 ans, dans laquelle les patients étaient traités soit par l'étanercept seul, soit par le méthotrexate seul, soit par l'étanercept associé au méthotrexate, les taux d'infections graves étaient similaires parmi les groupes de traitement. Cependant, il ne peut être exclu que l'association de l'étanercept au méthotrexate puisse être associée à une augmentation du taux d'infections.
  • +Au cours des essais contrôlés contre placebo dans le rhumatisme psoriasique, il n'y a pas eu de différence dans les taux d'infection entre les patients traités avec l'étanercept et ceux traités avec le placebo. Aucune infection grave n'a été rapportée chez les patients traités par étanercept au cours de ces essais.
  • +Au cours des essais contrôlés contre placebo dans la spondylarthrite ankylosante, le rhumatisme psoriasique, et le psoriasis en plaques, il n'y a pas eu de différence dans les taux d'infection entre les patients traités avec l'étanercept et ceux traités avec le placebo.
  • -Des effets secondaires graves, dont septicémies et décès, ont aussi été rapportés depuis la commercialisation d'étanercept. Certains sont apparus quelques semaines après le début du traitement par étanercept chez des patients présentant des maladies sous-jacentes (p.ex. diabète, insuffisance cardiaque congestive, antécédents infectieux aigus ou chroniques) en plus de leur polyarthrite rhumatoïde (voir «Mises en garde et précautions»). Des données provenant d'un essai clinique réalisé dans la septicémie chez des patients tout venant, indiquent qu'étanercept peut augmenter la mortalité chez les patients atteints de septicémie avérée.
  • -Des infections opportunistes ont été rapportées en association avec étanercept y compris des infections fongiques invasives, à protozoaires, à virus (y compris l'herpès), bactériennes (incluant Listeria et Legionella), et mycobactériennes atypiques. Selon des données combinées des essais cliniques, l'incidence globale des infections opportunistes a été de 0,09% chez les 15'402 sujets ayant reçu étanercept. Le taux d'évènements rapporté à l'exposition a été de 0,06 évènement pour 100 patients-année.
  • +Des effets secondaires graves, dont septicémies et décès, ont aussi été rapportés depuis la commercialisation de l'étanercept. Certains sont apparus quelques semaines après le début du traitement par étanercept chez des patients présentant des maladies sous-jacentes (p.ex. diabète, insuffisance cardiaque congestive, antécédents infectieux aigus ou chroniques) en plus de leur polyarthrite rhumatoïde (voir «Mises en garde et précautions»). Des données provenant d'un essai clinique réalisé dans la septicémie chez des patients tout venant, indiquent que l'étanercept peut augmenter la mortalité chez les patients atteints de septicémie avérée.
  • +Des infections opportunistes ont été rapportées en association avec l'étanercept y compris des infections fongiques invasives, à protozoaires, à virus (y compris l'herpès), bactériennes (incluant Listeria et Legionella), et mycobactériennes atypiques. Selon des données combinées des essais cliniques, l'incidence globale des infections opportunistes a été de 0,09% chez les 15'402 sujets ayant reçu de l'étanercept. Le taux d'évènements rapporté à l'exposition a été de 0,06 évènement pour 100 patients-année.
  • -Réactivation de l'hépatite B: comme c'est le cas avec d'autres immunosuppresseurs, une réactivation du virus de l'hépatite B (VHB) a été signalée chez des patients porteurs chroniques de ce virus (p.ex. positifs à l'antigène de surface) et traités par des substances anti-TNF (y compris étanercept). Une relation directe de cause à effet avec étanercept n'a pas été constatée. Les patients avec suspicion d'infection au VHB doivent être évalués pour détecter d'éventuels signes d'infection au VHB dans leurs antécédents avant de commencer un traitement anti-TNF. Les patients identifiés comme porteurs chroniques (p.ex. positifs à l'antigène de surface) devraient être surveillés quant aux signes et symptômes d'une infection évolutive au VHB durant toute la durée du traitement et plusieurs mois après la fin de la thérapie.
  • +Réactivation de l'hépatite B: comme c'est le cas avec d'autres immunosuppresseurs, une réactivation du virus de l'hépatite B (VHB) a été signalée chez des patients porteurs chroniques de ce virus (p.ex. positifs à l'antigène de surface) et traités par des substances anti-TNF (y compris l'étanercept). Une relation directe de cause à effet avec l'étanercept n'a pas été constatée. Les patients avec suspicion d'infection au VHB doivent être évalués pour détecter d'éventuels signes d'infection au VHB dans leurs antécédents avant de commencer un traitement anti-TNF. Les patients identifiés comme porteurs chroniques (p.ex. positifs à l'antigène de surface) devraient être surveillés quant aux signes et symptômes d'une infection évolutive au VHB durant toute la durée du traitement et plusieurs mois après la fin de la thérapie.
  • +Elévation des enzymes hépatiques
  • +Dans les phases en double aveugle d'études cliniques contrôlées portant sur l'étanercept dans toutes les indications, la fréquence (incidence cumulée) de l'élévation des enzymes hépatiques en tant qu'événement indésirable était de 0,54% chez les patients ayant reçu de l'étanercept sans méthotrexate associé (fréquence: occasionnel). Dans les phases en double aveugle d'études cliniques contrôlées, dans lesquelles le traitement simultané par étanercept et méthotrexate était autorisé, la fréquence (incidence cumulée) de l'élévation des enzymes hépatiques en tant qu'événement indésirable s'élevait à 4,18% (fréquence: fréquent).
  • +
  • -Dans une étude à long terme dans le psoriasis où des patients ont reçu une dose de 50 mg d'étanercept deux fois par semaine pendant un laps de temps plus long, c'est-à-dire de 96 semaines, l'incidence des anticorps observée lors de chaque contrôle a été jusqu'à environ 9% des patients.
  • +Dans une étude à long terme dans le psoriasis où des patients ont reçu une dose de 50 mg d'étanercept 2× par semaine pendant un laps de temps plus long, c'est-à-dire de 96 semaines, l'incidence des anticorps observée lors de chaque contrôle a été jusqu'à environ 9% des patients.
  • -Surveillance biologique
  • +Analyses de laboratoire
  • -Dans les études où les patients adultes ont reçu un traitement concomitant par étanercept et l'anakinra, un taux plus élevé d'infections graves a été observé par rapport à étanercept seul; 2% des patients (3/139) ont présenté une neutropénie (polynucléaires neutrophiles <1000/mm³). Tandis qu'il présentait une neutropénie, un patient a développé une cellulite qui a guéri après hospitalisation (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans les études où les patients adultes ont reçu un traitement concomitant par étanercept et l'anakinra, un taux plus élevé d'infections graves a été observé par rapport à l'étanercept seul; 2% des patients (3/139) ont présenté une neutropénie (polynucléaires neutrophiles <1000/mm³). Tandis qu'il présentait une neutropénie, un patient a développé une cellulite qui a guéri après hospitalisation (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -43 sur 69 enfants (62%) atteints d'arthrite juvénile idiopathique ont présenté une infection sous étanercept pendant les 3 mois de l'étude (phase 1, étude en ouvert). La fréquence ainsi que la sévérité des infections étaient similaires chez les 58 patients achevant 12 mois de thérapie prolongée en ouvert. Les infections rapportées chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique étaient généralement légères et similaires aux infections normalement observées parmi la population de patients pédiatriques ambulatoires. Le type et la fréquence des autres réactions indésirables chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique étaient similaires à ceux observés dans les essais cliniques d'étanercept chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde et étaient en général légers. Plusieurs effets indésirables ont été rapportés plus fréquemment chez les 69 patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique ayant reçu étanercept pendant 3 mois en comparaison aux 349 patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde. Il s'agissait de céphalées (19% des patients, 1,7 événements par année-patient), nausée (9%, 1,0 événement par année-patient), douleurs abdominales (19%, 0,74 événement par année-patient), et vomissements (13%, 0,74 événement par année-patient).
  • +43 sur 69 enfants (62%) atteints d'arthrite juvénile idiopathique ont présenté une infection sous étanercept pendant les 3 mois de l'étude (phase 1, étude en ouvert). La fréquence ainsi que la sévérité des infections étaient similaires chez les 58 patients achevant 12 mois de thérapie prolongée en ouvert. Les infections rapportées chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique étaient généralement légères et similaires aux infections normalement observées parmi la population de patients pédiatriques ambulatoires. Le type et la fréquence des autres réactions indésirables chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique étaient similaires à ceux observés dans les essais cliniques sur l'étanercept chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde et étaient en général légers. Plusieurs effets indésirables ont été rapportés plus fréquemment chez les 69 patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique ayant reçu de l'étanercept pendant 3 mois en comparaison aux 349 patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde. Il s'agissait de céphalées (19% des patients, 1,7 événements par année-patient), nausée (9%, 1,0 événement par année-patient), douleurs abdominales (19%, 0,74 événement par année-patient), et vomissements (13%, 0,74 événement par année-patient).
  • -L'étanercept n'a pas induit de mortalité ou de signe notable de toxicité chez la souris ou le rat, à la dose de 2000 mg/kg en administration unique en s.c. ou à la dose de 1000 mg/kg en i.v. Aucune dose limite toxique d'étanercept ni aucune toxicité vis-à-vis d'un organe cible chez le singe cynomolgus n'ont été mises en évidence après administration sous-cutanée d'une dose de 15 mg/kg deux fois par semaine pendant 4 à 26 semaines consécutives. Cette dose, rapportée à l'aire sous la courbe (AUC), a entraîné des concentrations plasmatiques plus de 27 fois supérieures à celles obtenues chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités à la dose recommandée chez l'homme de 25 mg. Aucune dose limite toxique n'a été observée non plus durant les essais cliniques chez les patients atteints de PR. La posologie la plus élevée ayant été évaluée était une dose d'attaque i.v. de 32 mg/m², suivie de doses s.c. de 16 mg/m² administrées deux fois par semaine. Un patient atteint de PR s'est auto-administré par erreur 62 mg d'étanercept en s.c. deux fois par semaine pendant trois semaines sans présenter d'effets indésirables inattendus. Il n'existe aucun antidote connu d'étanercept.
  • +L'étanercept n'a pas induit de mortalité ou de signe notable de toxicité chez la souris ou le rat, à la dose de 2000 mg/kg en administration unique en s.c. ou à la dose de 1000 mg/kg en i.v. Aucune dose limite toxique d'étanercept ni aucune toxicité vis-à-vis d'un organe cible chez le singe cynomolgus n'ont été mises en évidence après administration sous-cutanée d'une dose de 15 mg/kg 2× par semaine pendant 4 à 26 semaines consécutives. Cette dose, rapportée à l'aire sous la courbe (AUC), a entraîné des concentrations plasmatiques plus de 27 fois supérieures à celles obtenues chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités à la dose recommandée chez l'homme de 25 mg. Aucune dose limite toxique n'a été observée non plus durant les essais cliniques chez les patients atteints de PR. La posologie la plus élevée ayant été évaluée était une dose d'attaque i.v. de 32 mg/m², suivie de doses s.c. de 16 mg/m² administrées 2× par semaine. Un patient atteint de PR s'est auto-administré par erreur 62 mg d'étanercept en s.c. 2× par semaine pendant trois semaines sans présenter d'effets indésirables inattendus. Il n'existe aucun antidote connu d'étanercept.
  • -L'étanercept est une protéine (humaine) de fusion du récepteur p75 Fc du facteur nécrosant des tumeurs (TNF); il est produit par la méthode des recombinants d'ADN (génie génétique) et exprimé dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). L'étanercept est un dimère d'une protéine chimère qui a été obtenue génétiquement en fusionnant le domaine de liaison extracellulaire du récepteur 2 humain du facteur nécrosant des tumeurs (TNFR2/p75) au domaine Fc de l'IgG1 humaine. Ce fragment Fc contient les régions charnière, CH2 et CH3, mais non la région CH1 de l'IgG1. L'étanercept est constitué de 934 acides aminés et son poids moléculaire apparent est d'environ 150 kilodaltons. L'activité de l'étanercept est déterminée en mesurant sa capacité à neutraliser l'inhibition de la croissance des cellules A375 médiée par le TNFα. L'activité spécifique de l'étanercept est de 1,7× 106 unités/mg.
  • +L'étanercept est une protéine (humaine) de fusion du récepteur p75 Fc du facteur nécrosant des tumeurs (TNF); il est produit par la méthode des recombinants d'ADN (génie génétique) et exprimé dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). L'étanercept est un dimère d'une protéine chimère qui a été obtenue génétiquement en fusionnant le domaine de liaison extracellulaire du récepteur 2 humain du facteur nécrosant des tumeurs (TNFR2/p75) au domaine Fc de l'IgG1 humaine. Ce fragment Fc contient les régions charnière, CH2 et CH3, mais non la région CH1 de l'IgG1. L'étanercept est constitué de 934 acides aminés et son poids moléculaire apparent est d'environ 150 kilodaltons. L'activité de l'étanercept est déterminée en mesurant sa capacité à neutraliser l'inhibition de la croissance des cellules A375 médiée par le TNF-α. L'activité spécifique de l'étanercept est de 1,7× 106 unités/mg.
  • -La sécurité et l'efficacité d'étanercept ont été évaluées chez 2680 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active (PR).
  • -La sécurité et l'efficacité d'étanercept ont été évaluées dans quatre études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo et deux études supplémentaires (V et VI).
  • -L'étude I a évalué 234 patients, âgés de ≥18 ans, ayant une polyarthrite rhumatoïde active, qui ne répondaient pas au moins à un, et au plus à quatre traitements de fond (DMARD, p.ex.: hydroxychloroquine, sels d'or injectables ou per os, méthotrexate, azathioprine, D-pénicillamine, sulfasalazine). Ces patients avaient une polyarthrite rhumatoïde active définie par ≥12 articulations douloureuses, ≥10 articulations gonflées, et l'un des critères suivants: VS ≥28 mm/h, CRP >2,0 mg/dl, ou raideur matinale ≥45 minutes. Des doses de 10 mg ou 25 mg d'étanercept ou un placebo ont été administrés par voie sous-cutanée deux fois par semaine pendant 6 mois consécutifs.
  • -Les résultats des études contrôlées ont été exprimés en pourcentage d'amélioration de la PR, en utilisant les critères de réponse de l'American College of Rheumatology (ACR). Le critère principal d'évaluation de l'étude I était l'obtention d'une réponse ACR 20 à 3 mois. Dans l'étude II, le critère principal était l'obtention d'une réponse ACR 20 à 6 mois. Par définition, une réponse ACR 20 est obtenue si le patient a une amélioration de 20% du nombre d'articulations gonflées et du nombre d'articulations douloureuses, associée à ≥20% d'amélioration d'au moins trois des cinq critères suivants: (1) évaluation de la douleur par le patient, (2) évaluation globale de la maladie par le patient, (3) évaluation globale de la maladie par le médecin, (4) évaluation de la limitation fonctionnelle par le patient, et (5) marqueurs de l'inflammation (VS ou CRP). Les réponses ACR 50 et 70 sont définies selon les mêmes critères, avec respectivement une amélioration de 50% et de 70%.
  • +La sécurité et l'efficacité de l'étanercept ont été évaluées chez 2680 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde active (PR).
  • +La sécurité et l'efficacité de l'étanercept ont été évaluées dans quatre études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo et deux études supplémentaires (V et VI).
  • +L'étude I a évalué 234 patients, âgés de ≥18 ans, ayant une polyarthrite rhumatoïde active, qui ne répondaient pas au moins à un, et au plus à quatre traitements de fond (DMARD, p.ex.: hydroxychloroquine, sels d'or injectables ou per os, méthotrexate, azathioprine, D-pénicillamine, sulfasalazine). Ces patients avaient une polyarthrite rhumatoïde active définie par ≥12 articulations douloureuses, ≥10 articulations gonflées, et l'un des critères suivants: VS ≥28 mm/h, CRP >2,0 mg/dl, ou raideur matinale ≥45 minutes. Des doses de 10 mg ou 25 mg d'étanercept ou un placebo ont été administrés par voie sous-cutanée 2× par semaine pendant 6 mois consécutifs.
  • +Les résultats des études contrôlées ont été exprimés en pourcentage d'amélioration de la PR, en utilisant les critères de réponse de l'American College of Rheumatology (ACR). Le critère principal d'évaluation de l'étude I était l'obtention d'une réponse ACR 20 à 3 mois. Dans l'étude II, le critère principal était l'obtention d'une réponse ACR 20 à 6 mois. Par définition, une réponse ACR 20 est obtenue si le patient a une amélioration de 20% du nombre d'articulations gonflées et du nombre d'articulations douloureuses, associée à ≥20% d'amélioration d'au moins trois des 5 critères suivants: (1) évaluation de la douleur par le patient, (2) évaluation globale de la maladie par le patient, (3) évaluation globale de la maladie par le médecin, (4) évaluation de la limitation fonctionnelle par le patient, et (5) marqueurs de l'inflammation (VS ou CRP). Les réponses ACR 50 et 70 sont définies selon les mêmes critères, avec respectivement une amélioration de 50% et de 70%.
  • -Environ 15% des patients recevant étanercept ont obtenu une réponse ACR 70 à 3 mois et à 6 mois, comparativement à moins de 5% des patients sous placebo.
  • -Parmi les patients recevant étanercept, les réponses cliniques ont généralement débuté 1 à 2 semaines après l'initiation du traitement, et ont été quasiment toujours obtenues dans les 3 mois. Une réponse dose-dépendante a été observée; les résultats avec 10 mg étaient intermédiaires entre le placebo et 25 mg. étanercept était significativement supérieur au placebo sur tous les items des critères ACR, ainsi que sur les autres mesures d'activité de la polyarthrite rhumatoïde non compris dans ces critères de réponse ACR, comme la durée de la raideur matinale. L'échelle HAQ (Health Assessment Questionnaire), incluant le handicap, l'activité, l'état mental, l'état général, l'état des fonctions articulaires, a été évaluée tous les 3 mois pendant l'étude. Tous les domaines de l'échelle HAQ ont été améliorés chez les patients traités par étanercept comparés aux patients sous placebo à 3 et 6 mois.
  • -Après l'arrêt d'étanercept, les symptômes d'arthrite sont généralement réapparus au cours du mois suivant. Selon les résultats des études en ouvert, la reprise du traitement par étanercept après des arrêts allant jusqu'à 24 mois, a entrainé la même amplitude de réponse que chez les patients recevant étanercept sans interruption de traitement. Des réponses stables et durables ont été observées chez des patients recevant étanercept sans interruption jusqu'à 10 ans dans les études en ouvert (phase d'extension des études thérapeutiques).
  • -L'efficacité d'étanercept a été comparée avec le méthotrexate dans une étude randomisée, contrôlée contre traitement actif avec des examens radiographiques réalisés en aveugle comme critère principal d'évaluation, chez 632 patients adultes ayant une polyarthrite rhumatoïde active (de durée <3 ans) qui n'avaient jamais reçu de traitement par méthotrexate. Les patients devaient avoir >12 articulations sensibles à la pression, >10 articulations gonflées, et soit une vitesse de sédimentation (VS) >28 mm/h, soit une concentration sérique de CRP >2,0 mg/dl, soit une raideur matinale >45 minutes. Des doses de 10 mg ou de 25 mg d'étanercept ont été administrées par voie sous-cutanée deux fois par semaine jusqu'à 24 mois. Les doses de méthotrexate ont été augmentées de 7,5 mg/semaine à 20 mg/semaine maximum au cours des 8 premières semaines de l'essai et maintenues jusqu'à 24 mois. Avec étanercept 25 mg l'amélioration clinique, y compris le délai d'action sous deux semaines, a été similaire à celle observée lors des essais précédents, et s'est maintenue jusqu'à 24 mois. Le temps de latence a été plus court avec la dose de 25 mg d'étanercept qu'avec le méthotrexate. A l'inclusion, les patients avaient un degré d'invalidité modéré, avec des scores moyens de HAQ de 1,4 à 1,5. Le traitement par étanercept à 25 mg a entraîné une amélioration importante à 12 mois, avec environ 44% de patients obtenant un score de HAQ normal (moins de 0,5). Ce bénéfice a été maintenu la deuxième année de cette étude.
  • -Dans cette étude, les dommages structuraux articulaires ont été évalués radiographiquement et exprimés en modification du Score Total de Sharp (STS) et de ses composants; le «score d'érosion» et le «Score de Pincement Articulaire (SPA)». Les radiographies des mains/poignets et pieds ont été lues à l'inclusion puis à 6, 12 et 24 mois. La dose de 10 mg d'étanercept a eu constamment moins d'effet sur les dommages structuraux que la dose de 25 mg. Étanercept à 25 mg a été significativement supérieur au méthotrexate pour les scores d'érosion, à la fois à 12 et 24 mois. Les différences entre le groupe méthotrexate et le groupe étanercept à 25 mg pour le STS et le SPA n'étaient pas statistiquement significatives. Les résultats sont présentés dans la figure ci-dessous.
  • +Environ 15% des patients recevant l'étanercept ont obtenu une réponse ACR 70 à 3 mois et à 6 mois, comparativement à moins de 5% des patients sous placebo.
  • +Parmi les patients recevant l'étanercept, les réponses cliniques ont généralement débuté 1 à 2 semaines après l'initiation du traitement, et ont été quasiment toujours obtenues dans les 3 mois. Une réponse dose-dépendante a été observée; les résultats avec 10 mg étaient intermédiaires entre le placebo et 25 mg. L'étanercept était significativement supérieur au placebo sur tous les items des critères ACR, ainsi que sur les autres mesures d'activité de la polyarthrite rhumatoïde non compris dans ces critères de réponse ACR, comme la durée de la raideur matinale. L'échelle HAQ (Health Assessment Questionnaire), incluant le handicap, l'activité, l'état mental, l'état général, l'état des fonctions articulaires, a été évaluée tous les 3 mois pendant l'étude. Tous les domaines de l'échelle HAQ ont été améliorés chez les patients traités par étanercept comparés aux patients sous placebo à 3 et 6 mois.
  • +Après l'arrêt de l'étanercept, les symptômes d'arthrite sont généralement réapparus au cours du mois suivant. Selon les résultats des études en ouvert, la reprise du traitement par étanercept après des arrêts allant jusqu'à 24 mois, a entrainé la même amplitude de réponse que chez les patients recevant l'étanercept sans interruption de traitement. Des réponses stables et durables ont été observées chez des patients recevant l'étanercept sans interruption jusqu'à 10 ans dans les études en ouvert (phase d'extension des études thérapeutiques).
  • +L'efficacité de l'étanercept a été comparée avec le méthotrexate dans une étude randomisée, contrôlée contre traitement actif avec des examens radiographiques réalisés en aveugle comme critère principal d'évaluation, chez 632 patients adultes ayant une polyarthrite rhumatoïde active (de durée <3 ans) qui n'avaient jamais reçu de traitement par méthotrexate. Les patients devaient avoir >12 articulations sensibles à la pression, >10 articulations gonflées, et soit une vitesse de sédimentation (VS) >28 mm/h, soit une concentration sérique de CRP >2,0 mg/dl, soit une raideur matinale >45 minutes. Des doses de 10 mg ou de 25 mg de l'étanercept ont été administrées par voie sous-cutanée 2x par semaine jusqu'à 24 mois. Les doses de méthotrexate ont été augmentées de 7,5 mg/semaine à 20 mg/semaine maximum au cours des 8 premières semaines de l'essai et maintenues jusqu'à 24 mois. Avec étanercept 25 mg l'amélioration clinique, y compris le délai d'action sous deux semaines, a été similaire à celle observée lors des essais précédents, et s'est maintenue jusqu'à 24 mois. Le temps de latence a été plus court avec la dose de 25 mg d'étanercept qu'avec le méthotrexate. A l'inclusion, les patients avaient un degré d'invalidité modéré, avec des scores moyens de HAQ de 1,4 à 1,5. Le traitement par étanercept à 25 mg a entraîné une amélioration importante à 12 mois, avec environ 44% de patients obtenant un score de HAQ normal (moins de 0,5). Ce bénéfice a été maintenu la deuxième année de cette étude.
  • +Dans cette étude, les dommages structuraux articulaires ont été évalués radiographiquement et exprimés en modification du Score Total de Sharp (STS) et de ses composants; le «score d'érosion» et le «Score de Pincement Articulaire (SPA)». Les radiographies des mains/poignets et pieds ont été lues à l'inclusion puis à 6, 12 et 24 mois. La dose de 10 mg de l'étanercept a eu constamment moins d'effet sur les dommages structuraux que la dose de 25 mg. L'étanercept à 25 mg a été significativement supérieur au méthotrexate pour les scores d'érosion, à la fois à 12 et 24 mois. Les différences entre le groupe méthotrexate et le groupe étanercept à 25 mg pour le STS et le SPA n'étaient pas statistiquement significatives. Les résultats sont présentés dans la figure ci-dessous.
  • -Dans une autre étude contrôlée versus traitement actif, randomisée, en double aveugle, l'efficacité clinique, la tolérance, et l'évolution radiographique chez des patients atteints de PR traités par étanercept seul (25 mg deux fois par semaine), ou méthotrexate seul (7,5 à 20 mg par semaine, dose médiane 20 mg) ou étanercept associé au méthotrexate débutés simultanément, ont été comparées chez 682 patients adultes ayant une polyarthrite rhumatoïde active d'ancienneté de 6 mois à 20 ans (médiane 5 ans) et qui avaient eu une réponse insuffisante à au moins un traitement de fond autre que le méthotrexate.
  • -Les patients traités par étanercept associé au méthotrexate avaient des réponses ACR 20, ACR 50 et ACR 70 ainsi qu'une amélioration des scores DAS et HAQ significativement plus élevées à la fois à 24 et 52 semaines, comparativement aux patients de chacun des groupes en monothérapie (résultats présentés dans le tableau ci-dessous). Des avantages significatifs avec étanercept associé au méthotrexate comparé à étanercept en monothérapie et au méthotrexate en monothérapie ont aussi été observés après 24 mois.
  • -Résultats d'efficacité clinique à 12 mois: comparaison d'étanercept vs méthotrexate vs étanercept associé au méthotrexate chez des patients ayant une PR d'ancienneté de 6 mois à 20 ans
  • +Dans une autre étude contrôlée versus traitement actif, randomisée, en double aveugle, l'efficacité clinique, la tolérance, et l'évolution radiographique chez des patients atteints de PR traités par étanercept seul (25 mg 2× par semaine), ou méthotrexate seul (7,5 à 20 mg par semaine, dose médiane 20 mg) ou l'étanercept associé au méthotrexate débutés simultanément, ont été comparées chez 682 patients adultes ayant une polyarthrite rhumatoïde active d'ancienneté de 6 mois à 20 ans (médiane 5 ans) et qui avaient eu une réponse insuffisante à au moins un traitement de fond autre que le méthotrexate.
  • +Les patients traités par étanercept associé au méthotrexate avaient des réponses ACR 20, ACR 50 et ACR 70 ainsi qu'une amélioration des scores DAS (Disease Activity Score) et HAQ significativement plus élevées à la fois à 24 et 52 semaines, comparativement aux patients de chacun des groupes en monothérapie (résultats présentés dans le tableau ci-dessous). Des avantages significatifs avec l'étanercept associé au méthotrexate comparé à l'étanercept en monothérapie et au méthotrexate en monothérapie ont aussi été observés après 24 mois.
  • +Résultats d'efficacité clinique à 12 mois: comparaison étanercept vs méthotrexate vs étanercept associé au méthotrexate chez des patients ayant une PR d'ancienneté de 6 mois à 20 ans
  • -Evolution radiographique: comparaison d'étanercept vs méthotrexate vs étanercept associé au méthotrexate chez des patients ayant une PR d'ancienneté de 6 mois à 20 ans (résultats à 12 mois)
  • +Evolution radiographique: comparaison étanercept vs méthotrexate vs étanercept associé au méthotrexate chez des patients ayant une PR d'ancienneté de 6 mois à 20 ans (résultats à 12 mois)
  • -Des avantages significatifs avec étanercept associé au méthotrexate comparativement à étanercept en monothérapie et au méthotrexate en monothérapie ont aussi été observés après 24 mois. De même, des avantages significatifs avec étanercept en monothérapie comparativement au méthotrexate en monothérapie ont aussi été observés après 24 mois.
  • -Dans une analyse où tous les patients sortis prématurément de l'étude quelle qu'en soit la raison étaient considérés comme s'étant aggravés, le pourcentage de patients sans aggravation (variation du STS ≤0,5) à 24 mois était plus élevé dans le groupe étanercept associé au méthotrexate, comparativement à étanercept seul et au méthotrexate seul (respectivement 62%, 50% et 36%; p <0,05). La différence entre étanercept seul et méthotrexate seul a aussi été significative (p <0,05). Parmi les patients ayant terminé la totalité des 24 mois de traitement dans l'étude, les taux de patients sans aggravation étaient respectivement de 78%, 70% et 61%.
  • -La tolérance et l'efficacité d'étanercept à la dose de 50 mg (deux injections de 25 mg en sous-cutanée) ont été évaluées dans une étude en double aveugle, contrôlée versus placebo chez 420 patients atteints de PR active. Dans cette étude, 53 patients ont reçu du placebo, 214 patients ont reçu 50 mg d'étanercept une fois par semaine et 153 patients ont reçu 25 mg d'étanercept deux fois par semaine. Les profils d'efficacité et de tolérance des deux schémas posologiques d'étanercept ont été similaires à la 8ème semaine sur les signes et symptômes de la PR.
  • -A la 16ème semaine cependant, les deux schémas posologiques n'étaient plus équivalents, avec une tendance non significative en faveur de l'administration plus fréquente d'étanercept.
  • +Des avantages significatifs avec l'étanercept associé au méthotrexate comparativement à l'étanercept en monothérapie et au méthotrexate en monothérapie ont aussi été observés après 24 mois. De même, des avantages significatifs avec l'étanercept en monothérapie comparativement au méthotrexate en monothérapie ont aussi été observés après 24 mois.
  • +Dans une analyse où tous les patients sortis prématurément de l'étude quelle qu'en soit la raison étaient considérés comme s'étant aggravés, le pourcentage de patients sans aggravation (variation du STS ≤0,5) à 24 mois était plus élevé dans le groupe étanercept associé au méthotrexate, comparativement à l'étanercept seul et au méthotrexate seul (respectivement 62%, 50% et 36%; p <0,05). La différence entre l'étanercept seul et le méthotrexate seul a aussi été significative (p <0,05). Parmi les patients ayant terminé la totalité des 24 mois de traitement dans l'étude, les taux de patients sans aggravation étaient respectivement de 78%, 70% et 61%.
  • +La tolérance et l'efficacité de l'étanercept à la dose de 50 mg (deux injections de 25 mg en sous-cutanée) ont été évaluées dans une étude en double aveugle, contrôlée versus placebo chez 420 patients atteints de PR active. Dans cette étude, 53 patients ont reçu du placebo, 214 patients ont reçu 50 mg d'étanercept 1× par semaine et 153 patients ont reçu 25 mg d'étanercept 2× par semaine. Les profils d'efficacité et de tolérance des deux schémas posologiques de l'étanercept ont été similaires à la 8ème semaine sur les signes et symptômes de la PR.
  • +A la 16ème semaine cependant, les deux schémas posologiques n'étaient plus équivalents, avec une tendance non significative en faveur de l'administration plus fréquente de l'étanercept.
  • -L'étude V a évalué 89 patients présentant des critères d'inclusion similaires à ceux de l'étude I, en dehors du fait que les patients de l'étude II avaient reçu, en plus, du méthotrexate pendant au moins 6 mois à une dose stable (12,5 à 25 mg/semaine) pendant au moins 4 semaines, et avaient au moins 6 articulations douloureuses. Les patients de l'étude II ont reçu en plus de leur dose stable de méthotrexate, une dose de 25 mg d'étanercept ou un placebo, par voie sous-cutanée, deux fois par semaine pendant 6 mois.
  • -L'étude VI enfin, a évalué 559 patients remplissant des critères d'inclusion similaires à ceux de l'étude I. Les patients ont été traités par étanercept pendant une période allant jusqu'à 6 mois, selon un des quatre schémas thérapeutiques suivants: 10 mg une fois par semaine, 10 mg deux fois par semaine, 25 mg une fois par semaine ou 25 mg deux fois par semaine.
  • +L'étude V a évalué 89 patients présentant des critères d'inclusion similaires à ceux de l'étude I, en dehors du fait que les patients de l'étude II avaient reçu, en plus, du méthotrexate pendant au moins 6 mois à une dose stable (12,5 à 25 mg/semaine) pendant au moins 4 semaines, et avaient au moins 6 articulations douloureuses. Les patients de l'étude II ont reçu en plus de leur dose stable de méthotrexate, une dose de 25 mg d'étanercept ou un placebo, par voie sous-cutanée, 2× par semaine pendant 6 mois.
  • +L'étude VI enfin, a évalué 559 patients remplissant des critères d'inclusion similaires à ceux de l'étude I. Les patients ont été traités par étanercept pendant une période allant jusqu'à 6 mois, selon un des quatre schémas thérapeutiques suivants: 10 mg 1× par semaine, 10 mg 2× par semaine, 25 mg 1× par semaine ou 25 mg 2× par semaine.
  • -Dans l'étude V; environ 15% des patients recevant étanercept ont obtenu une réponse ACR 70 à 3 mois et à 6 mois, comparativement à moins de 5% des patients sous placebo. Parmi les patients recevant étanercept, les réponses cliniques ont généralement début 1 à 2 semaines après l'initiation du traitement, et ont été quasiment toujours obtenues dans les 3 mois.
  • +Dans l'étude V; environ 15% des patients recevant de l'étanercept ont obtenu une réponse ACR 70 à 3 mois et à 6 mois, comparativement à moins de 5% des patients sous placebo. Parmi les patients recevant de l'étanercept, les réponses cliniques ont généralement début 1 à 2 semaines après l'initiation du traitement, et ont été quasiment toujours obtenues dans les 3 mois.
  • -La sécurité et l'efficacité d'étanercept ont été évaluées dans une étude en 2 phases, chez 69 enfants atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ayant présenté différentes formes de début de la maladie (polyarthrite, oligoarthrite, origine systémique). Les patients inclus dans l'étude étaient âgés de 4 à 17 ans, présentaient une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire d'intensité modérée à sévère et étaient réfractaires ou intolérants au méthotrexate. Une dose stable d'un seul anti-inflammatoire non stéroïdien et/ou de prednisone (<0,2 mg/kg/jour ou 10 mg maximum) a été maintenue chez les patients. Dans la première phase de l'étude, tous les patients ont reçu 0,4 mg/kg (maximum 25 mg par injection) d'étanercept administré en sous-cutané deux fois par semaine. Dans la deuxième phase, les patients présentant une réponse clinique au 90e jour, ont été randomisés soit pour rester sous étanercept, soit pour recevoir le placebo pendant 4 mois et ont été surveillés pour détecter toute flambée de la maladie. La réponse a été mesurée en utilisant le score ACR-Pedi 30 (score pédiatrique de l'American College of Rheumatology), à savoir une amélioration ≥30% d'au moins trois des six critères-clés de l'ACJ et une aggravation ≥30% d'au plus 1 des 6 critères. Ces critères incluent le nombre d'articulations atteintes, la limitation des mouvements, l'évaluation globale de la maladie par le médecin et le patient/parent, le handicap fonctionnel et la vitesse de sédimentation (VS). Une flambée de la maladie était définie comme une aggravation ≥30% de trois des six critères-clés de l'ACJ et une amélioration ≥30% d'au plus un des six critères, ainsi qu'un minimum de 2 articulations atteintes.
  • -Dans la première phase de l'étude, 51 des 69 patients (74%) ont bénéficié d'une réponse clinique et ont été inclus dans la deuxième phase de l'étude. Dans la deuxième phase de l'étude, 6 patients sur 25 (24%) maintenus sous étanercept ont eu une flambée de la maladie, en comparaison à 20 patients sur 26 (77%) sous placebo (p=0,007). A partir du début de la deuxième phase de l'étude, la médiane du délai d'apparition de la flambée a été supérieure ou égale à 116 jours pour les patients ayant reçu étanercept et de 26 jours pour les patients sous placebo. Chaque item des critères de l'ACJ s'est aggravé dans le groupe placebo et est resté stable ou s'est même amélioré dans le groupe étanercept. Les données suggèrent la possibilité d'un taux plus élevé de flambée chez les patients présentant une VS plus accélérée. Parmi les patients qui ont bénéficié d'une réponse clinique à 90 jours et qui ont été inclus dans la deuxième phase de l'étude, certains des patients maintenus sous étanercept ont continué à s'améliorer entre le troisième mois et le septième mois alors que ceux sous placebo ne se sont pas améliorés.
  • +La sécurité et l'efficacité de l'étanercept ont été évaluées dans une étude en 2 phases, chez 69 enfants atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ayant présenté différentes formes de début de la maladie (polyarthrite, oligoarthrite, origine systémique). Les patients inclus dans l'étude étaient âgés de 4 à 17 ans, présentaient une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire d'intensité modérée à sévère et étaient réfractaires ou intolérants au méthotrexate. Une dose stable d'un seul anti-inflammatoire non stéroïdien et/ou de prednisone (<0,2 mg/kg/jour ou 10 mg maximum) a été maintenue chez les patients. Dans la première phase de l'étude, tous les patients ont reçu 0,4 mg/kg (maximum 25 mg par injection) d'étanercept administré en sous-cutané 2× par semaine. Dans la deuxième phase, les patients présentant une réponse clinique au 90e jour, ont été randomisés soit pour rester sous étanercept, soit pour recevoir le placebo pendant 4 mois et ont été surveillés pour détecter toute flambée de la maladie. La réponse a été mesurée en utilisant le score ACR-Pedi 30 (score pédiatrique de l'American College of Rheumatology), à savoir une amélioration ≥30% d'au moins 3 des 6 critères-clés de l'ACJ et une aggravation ≥30% d'au plus 1 des 6 critères. Ces critères incluent le nombre d'articulations atteintes, la limitation des mouvements, l'évaluation globale de la maladie par le médecin et le patient/parent, le handicap fonctionnel et la vitesse de sédimentation (VS). Une flambée de la maladie était définie comme une aggravation ≥30% de 3 des 6 critères-clés de l'ACJ et une amélioration ≥30% d'au plus 1 des 6 critères, ainsi qu'un minimum de 2 articulations atteintes.
  • +Dans la première phase de l'étude, 51 des 69 patients (74%) ont bénéficié d'une réponse clinique et ont été inclus dans la deuxième phase de l'étude. Dans la deuxième phase de l'étude, 6 patients sur 25 (24%) maintenus sous étanercept ont eu une flambée de la maladie, en comparaison à 20 patients sur 26 (77%) sous placebo (p=0,007). A partir du début de la deuxième phase de l'étude, la médiane du délai d'apparition de la flambée a été supérieure ou égale à 116 jours pour les patients ayant reçu de l'étanercept et de 26 jours pour les patients sous placebo. Chaque item des critères de l'ACJ s'est aggravé dans le groupe placebo et est resté stable ou s'est même amélioré dans le groupe étanercept. Les données suggèrent la possibilité d'un taux plus élevé de flambée chez les patients présentant une VS plus accélérée. Parmi les patients qui ont bénéficié d'une réponse clinique à 90 jours et qui ont été inclus dans la deuxième phase de l'étude, certains des patients maintenus sous étanercept ont continué à s'améliorer entre le troisième mois et le septième mois alors que ceux sous placebo ne se sont pas améliorés.
  • -La sécurité à long terme d'étanercept en monothérapie (n=103), d'étanercept en association avec le méthotrexate (n=294) ou du méthotrexate en monothérapie (n=197) a été évaluée dans une étude de registre réalisée pendant 3 ans chez 594 enfants âgés de 2 à 18 ans atteints d'arthrite juvénile idiopathique. 39 de ces enfants étaient âgés de 2 à 3 ans. Globalement, des infections ont été rapportées plus fréquemment chez les patients traités par l'étanercept que chez les patients traités par le méthotrexate seul (3,8% vs 2%) et les infections associées à l'utilisation d'étanercept ont été plus graves.
  • +La sécurité à long terme de l'étanercept en monothérapie (n=103), de l'étanercept en association avec le méthotrexate (n=294) ou du méthotrexate en monothérapie (n=197) a été évaluée dans une étude de registre réalisée pendant 3 ans chez 594 enfants âgés de 2 à 18 ans atteints d'arthrite juvénile idiopathique. 39 de ces enfants étaient âgés de 2 à 3 ans. Globalement, des infections ont été rapportées plus fréquemment chez les patients traités par l'étanercept que chez les patients traités par le méthotrexate seul (3,8% vs 2%) et les infections associées à l'utilisation d'étanercept ont été plus graves.
  • -L'efficacité d'étanercept a été évaluée au cours d'un essai clinique randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, chez 205 patients atteints de rhumatisme psoriasique. Les patients étaient âgés de 18 à 70 ans et souffraient d'un rhumatisme psoriasique actif (≥3 articulations gonflées et ≥3 articulations douloureuses) dans au moins l'une de ces formes: (1) atteinte interphalangienne distale (AID); (2) polyarthrite (absence de nodules rhumatoïdes et présence de psoriasis); (3) arthropathie destructrice; (4) rhumatisme psoriasique asymétrique; ou (5) ankylose vertébrale de type inflammatoire. Les patients avaient également un psoriasis en plaques avec une lésion caractéristique présentant un diamètre de ≥2 cm. Les patients étaient préalablement traités avec des AINS (86%), des traitements de fond (80%), et des corticoïdes (24%). Les patients également traités par méthotrexate MTX (stable depuis ≥2 mois) pouvaient continuer le méthotrexate à une dose constante ≤25 mg/semaine. Des doses de 25 mg d'étanercept (basé sur les études de recherche de dose chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde) ou du placebo étaient administrées par voie s.c. deux fois par semaine pendant 6 mois. A la fin de l'étude en double aveugle, les patients pouvaient entrer dans une étude d'extension en ouvert au long cours pour une durée totale allant jusqu' à 2 ans.
  • +L'efficacité de l'étanercept a été évaluée au cours d'un essai clinique randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo, chez 205 patients atteints de rhumatisme psoriasique. Les patients étaient âgés de 18 à 70 ans et souffraient d'un rhumatisme psoriasique actif (≥3 articulations gonflées et ≥3 articulations douloureuses) dans au moins l'une de ces formes: (1) atteinte interphalangienne distale (AID); (2) polyarthrite (absence de nodules rhumatoïdes et présence de psoriasis); (3) arthropathie destructrice; (4) rhumatisme psoriasique asymétrique; ou (5) ankylose vertébrale de type inflammatoire. Les patients avaient également un psoriasis en plaques avec une lésion caractéristique présentant un diamètre de ≥2 cm. Les patients étaient préalablement traités avec des AINS (86%), des traitements de fond (80%), et des corticoïdes (24%). Les patients également traités par méthotrexate (stable depuis ≥2 mois) pouvaient continuer le méthotrexate à une dose constante ≤25 mg/semaine. Des doses de 25 mg de l'étanercept (basé sur les études de recherche de dose chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde) ou du placebo étaient administrées par voie s.c. 2x par semaine pendant 6 mois. A la fin de l'étude en double aveugle, les patients pouvaient entrer dans une étude d'extension en ouvert au long cours pour une durée totale allant jusqu' à 2 ans.
  • -a: Étanercept 25 mg s.c. deux fois par semaine
  • +a: 25 mg d'étanercept s.c. 2× par semaine
  • -Parmi les patients atteints de rhumatisme psoriasique qui ont reçu étanercept, les réponses cliniques étaient visibles dès la première visite (à 4 semaines) et se maintenaient pendant les 6 mois de traitement. étanercept a été significativement meilleur que le placebo sur tous les paramètres de l'activité de la maladie (p<0,001), et les réponses étaient similaires avec et sans traitement concomitant par le méthotrexate. La qualité de vie des patients atteints de rhumatisme psoriasique a été mesurée à plusieurs temps d'évaluation à l'aide de l'indice de handicap du questionnaire HAQ. L'indice de handicap était significativement amélioré à tous les temps d'évaluation chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique traités par étanercept par rapport au groupe placebo (p<0,001).
  • +Parmi les patients atteints de rhumatisme psoriasique qui ont reçu de l'étanercept, les réponses cliniques étaient visibles dès la première visite (à 4 semaines) et se maintenaient pendant les 6 mois de traitement. L'étanercept a été significativement meilleur que le placebo sur tous les paramètres de l'activité de la maladie (p<0,001), et les réponses étaient similaires avec et sans traitement concomitant par le méthotrexate. La qualité de vie des patients atteints de rhumatisme psoriasique a été mesurée à plusieurs temps d'évaluation à l'aide de l'indice de handicap du questionnaire HAQ. L'indice de handicap était significativement amélioré à tous les temps d'évaluation chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique traités par étanercept par rapport au groupe placebo (p<0,001).
  • -Dans la forme axiale du rhumatisme psoriasique, proche de la spondylarthrite ankylosante, les preuves d'efficacité d'étanercept sont insuffisantes en raison du nombre trop faible de patients étudiés.
  • -Aucune étude n'a été effectuée chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique avec le schéma posologique de 50 mg une fois par semaine. Les preuves de l'efficacité de ce schéma posologique dans cette population de patients reposent sur des données provenant d'une étude chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante.
  • +Dans la forme axiale du rhumatisme psoriasique, proche de la spondylarthrite ankylosante, les preuves d'efficacité de l'étanercept sont insuffisantes en raison du nombre trop faible de patients étudiés.
  • +Aucune étude n'a été effectuée chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique avec le schéma posologique de 50 mg d'étanercept 1× par semaine. Les preuves de l'efficacité de ce schéma posologique dans cette population de patients reposent sur des données provenant d'une étude chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante.
  • -L'efficacité d'étanercept dans la spondylarthrite ankylosante a été évaluée dans 3 études contrôlées, randomisées, en double aveugle, comparant l'administration à deux fois par semaine d'étanercept 25 mg versus placebo. Un total de 401 patients a été inclus dont 203 étaient traités par étanercept. La plus importante de ces études (n=277) a inclus des patients âgés de 18 à 70 ans et qui avaient une spondylarthrite ankylosante active. Celle-ci était définie par des scores d'échelle visuelle analogique (VAS) ≥30 pour la durée et l'intensité moyennes de la raideur matinale, associée à des scores VAS ≥30 pour au moins 2 des 3 paramètres suivants: évaluation globale par le patient; moyenne des valeurs VAS pour la douleur dorsale nocturne et la douleur dorsale totale; moyenne des 10 questions de l'indice fonctionnel de la spondylarthrite ankylosante de Bath (Bath Ankylosing Spondylitis Functional Index ou BASFI). Les patients recevant des traitements de fond, des AINS ou des corticoïdes pouvaient continuer ces traitements à des doses constantes. Les patients présentant une ankylose complète de la colonne vertébrale n'ont pas été inclus dans l'étude. Des doses de 25 mg d'étanercept (déterminées lors des études de recherche de dose chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde) ou du placebo ont été administrées par voie sous-cutanée deux fois par semaine pendant 6 mois.
  • -Le critère principal d'efficacité était une amélioration du critère de réponse ASAS (Assessment in Ankylosing Spondylitis, ou évaluation de la spondylarthrite ankylosante) de 20% (ASAS 20). Comparativement au placebo, le traitement avec étanercept a montré des améliorations significatives des réponses ASAS 20, ASAS 50 et ASAS 70 dès la deuxième semaine après l'initiation du traitement (voir tableau ci-après).
  • +L'efficacité de l'étanercept dans la spondylarthrite ankylosante a été évaluée dans 3 études contrôlées, randomisées, en double aveugle, comparant l'administration à 2× par semaine de 25 mg d'étanercept versus placebo. Un total de 401 patients a été inclus dont 203 étaient traités par étanercept. La plus importante de ces études (n=277) a inclus des patients âgés de 18 à 70 ans et qui avaient une spondylarthrite ankylosante active. Celle-ci était définie par des scores d'échelle visuelle analogique (VAS) ≥30 pour la durée et l'intensité moyennes de la raideur matinale, associée à des scores VAS ≥30 pour au moins 2 des 3 paramètres suivants: évaluation globale par le patient; moyenne des valeurs VAS pour la douleur dorsale nocturne et la douleur dorsale totale; moyenne des 10 questions de l'indice fonctionnel de la spondylarthrite ankylosante de Bath (Bath Ankylosing Spondylitis Functional Index ou BASFI). Les patients recevant des traitements de fond, des AINS ou des corticoïdes pouvaient continuer ces traitements à des doses constantes. Les patients présentant une ankylose complète de la colonne vertébrale n'ont pas été inclus dans l'étude. Des doses de 25 mg d'étanercept (déterminées lors des études de recherche de dose chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde) ou du placebo ont été administrées par voie sous-cutanée 2× par semaine pendant 6 mois.
  • +Le critère principal d'efficacité était une amélioration du critère de réponse ASAS (Assessment in Ankylosing Spondylitis, ou évaluation de la spondylarthrite ankylosante) de 20% (ASAS 20). Comparativement au placebo, le traitement par étanercept a montré des améliorations significatives des réponses ASAS 20, ASAS 50 et ASAS 70 dès la deuxième semaine après l'initiation du traitement (voir tableau ci-après).
  • -a: p <0,001, comparé au vs placebo.
  • -b: p=0,002, comparé au vs placebo.
  • -De plus, des améliorations significatives ont été observées pour les autres mesures d'activité de la maladie chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante. Comparativement au placebo, étanercept a montré des améliorations significatives de tous les paramètres du critère ASAS (évaluations globales par le patient, douleur nocturne et dorsale, BASFI et inflammation), des marqueurs biologiques de l'inflammation (CRP et VS), de l'évaluation globale par le médecin, et de la mobilité du rachis (test de Schober, ampliation thoracique et mesure de la distance occipit-mur).
  • -Parmi les patients atteints de spondylarthrite ankylosante ayant reçu étanercept, les réponses cliniques sont apparues dès la première visite (2 semaines) et se sont maintenues au cours des 6 mois de traitement. Les réponses étaient similaires chez les patients qui initialement recevaient ou non des traitements concomitants.
  • +a : p <0,001, comparé au vs placebo.
  • +b : p=0,002, comparé au vs placebo.
  • +De plus, des améliorations significatives ont été observées pour les autres mesures d'activité de la maladie chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante. Comparativement au placebo, l'étanercept a montré des améliorations significatives de tous les paramètres du critère ASAS (évaluations globales par le patient, douleur nocturne et dorsale, BASFI et inflammation), des marqueurs biologiques de l'inflammation (CRP et VS), de l'évaluation globale par le médecin, et de la mobilité du rachis (test de Schober, ampliation thoracique et mesure de la distance occipit-mur).
  • +Parmi les patients atteints de spondylarthrite ankylosante ayant reçu de l'étanercept, les réponses cliniques sont apparues dès la première visite (2 semaines) et se sont maintenues au cours des 6 mois de traitement. Les réponses étaient similaires chez les patients qui initialement recevaient ou non des traitements concomitants.
  • -Dans une quatrième étude, effectuée en double aveugle, contrôlée versus placebo chez 356 patients atteints de spondylarthrite ankylosante, on a évalué la tolérance et l'efficacité d'étanercept 50 mg (deux injections sous-cutanées de 25 mg) administré une fois par semaine versus étanercept 25 mg administré deux fois par semaine. Les profils de tolérance et d'efficacité des 2 schémas posologiques (50 mg une fois par semaine et 25 mg deux fois par semaine) ont été similaires.
  • +Dans une quatrième étude, effectuée en double aveugle, contrôlée versus placebo chez 356 patients atteints de spondylarthrite ankylosante, on a évalué la tolérance et l'efficacité 50 mg d'étanercept (deux injections sous-cutanées de 25 mg) administré 1× par semaine versus 25 mg d'étanercept administré 2× par semaine. Les profils de tolérance et d'efficacité des 2 schémas posologiques (50 mg 1× par semaine et 25 mg 2× par semaine) ont été similaires.
  • -La sécurité et l'efficacité d'étanercept ont été évaluées dans quatre études randomisées, contrôlées en double aveugle par placebo.
  • +La sécurité et l'efficacité de l'étanercept ont été évaluées dans quatre études randomisées, contrôlées en double aveugle par placebo.
  • -L'efficacité d'étanercept versus les autres traitements systémiques chez les patients avec un psoriasis modéré à sévère (répondeurs aux autres traitements systémiques) n'a pas été évaluée dans des études comparant directement étanercept aux autres traitements systémiques. A la place, l'efficacité et la tolérance d'étanercept ont été évaluées dans quatre études randomisées, contrôlées en double aveugle contre placebo. Le critère primaire d'efficacité dans les quatre études était la proportion de patients dans chaque groupe de traitement qui atteignait le PASI 75 (c'est-à-dire une amélioration par rapport à l'inclusion d'au moins 75% du score Psoriasis Area and Severity Index) à 12 semaines.
  • -L'étude 1 était une étude de phase II chez des patients âgés d'au moins 18 ans et présentant un psoriasis en plaques actif mais cliniquement stable atteignant au moins 10% de la surface corporelle. Cent douze (112) patients ont été randomisés pour recevoir une dose de 25 mg d'étanercept (n=57) ou du placebo (n=55) deux fois par semaine pendant 24 semaines.
  • -L'étude 2 a évalué 652 patients atteints de psoriasis chronique en plaques avec les mêmes critères d'inclusion que dans l'étude 1 et un PASI ≥10 au moment du screening. Erelzi a été administré à des doses de 25 mg une fois par semaine, 25 mg deux fois par semaine ou 50 mg deux fois par semaine pendant 6 mois consécutifs. Au cours des 12 premières semaines de la période de traitement en double aveugle, les patients ont reçu du placebo ou l'une des trois doses d'étanercept décrites ci-dessus. Après 12 semaines de traitement, les patients du groupe placebo ont commencé le traitement en aveugle par étanercept (25 mg deux fois par semaine); les patients dans les groupes de traitement actif ont continué jusqu'à la semaine 24, à la dose à laquelle ils avaient été initialement randomisés.
  • -L'étude 3 a évalué 583 patients et les critères d'inclusion étaient les mêmes que dans l'étude 2. Dans cette étude, les patients ont reçu une dose de 25 mg ou 50 mg d'étanercept, ou du placebo, deux fois par semaine pendant 12 semaines; puis tous les patients ont reçu 25 mg d'étanercept deux fois par semaine en ouvert pendant 24 semaines supplémentaires.
  • -L'étude 4 a évalué 142 patients et les critères d'inclusion étaient similaires à ceux des études 2 et 3. Dans cette étude, les patients ont reçu une dose de 50 mg d'étanercept ou du placebo une fois par semaine pendant 12 semaines; puis tous les patients ont reçu 50 mg d'étanercept une fois par semaine en ouvert pendant 12 semaines supplémentaires.
  • +L'efficacité de l'étanercept versus les autres traitements systémiques chez les patients avec un psoriasis modéré à sévère (répondeurs aux autres traitements systémiques) n'a pas été évaluée dans des études comparant directement l'étanercept aux autres traitements systémiques. A la place, l'efficacité et la tolérance de l'étanercept ont été évaluées dans quatre études randomisées, contrôlées en double aveugle contre placebo. Le critère primaire d'efficacité dans les quatre études était la proportion de patients dans chaque groupe de traitement qui atteignait le PASI 75 (c'est-à-dire une amélioration par rapport à l'inclusion d'au moins 75% du score Psoriasis Area and Severity Index) à 12 semaines.
  • +L'étude 1 était une étude de phase II chez des patients âgés d'au moins 18 ans et présentant un psoriasis en plaques actif mais cliniquement stable atteignant au moins 10% de la surface corporelle. Cent douze (112) patients ont été randomisés pour recevoir une dose de 25 mg d'étanercept (n=57) ou du placebo (n=55) 2× par semaine pendant 24 semaines.
  • +L'étude 2 a évalué 652 patients atteints de psoriasis chronique en plaques avec les mêmes critères d'inclusion que dans l'étude 1 et un PASI ≥10 au moment du screening. L'étanercept a été administré à des doses de 25 mg 1× par semaine, 25 mg 2× par semaine ou 50 mg 2× par semaine pendant 6 mois consécutifs. Au cours des 12 premières semaines de la période de traitement en double aveugle, les patients ont reçu du placebo ou l'une des trois doses d'étanercept décrites ci-dessus. Après 12 semaines de traitement, les patients du groupe placebo ont commencé le traitement en aveugle par étanercept (25 mg 2× par semaine); les patients dans les groupes de traitement actif ont continué jusqu'à la semaine 24, à la dose à laquelle ils avaient été initialement randomisés.
  • +L'étude 3 a évalué 583 patients et les critères d'inclusion étaient les mêmes que dans l'étude 2. Dans cette étude, les patients ont reçu une dose de 25 mg ou 50 mg d'étanercept, ou du placebo, 2× par semaine pendant 12 semaines; puis tous les patients ont reçu 25 mg d'étanercept 2× par semaine en ouvert pendant 24 semaines supplémentaires.
  • +L'étude 4 a évalué 142 patients et les critères d'inclusion étaient similaires à ceux des études 2 et 3. Dans cette étude, les patients ont reçu une dose de 50 mg d'étanercept ou du placebo 1× par semaine pendant 12 semaines; puis tous les patients ont reçu 50 mg d'étanercept 1× par semaine en ouvert pendant 12 semaines supplémentaires.
  • -25 mg 2 fois/sem 50 mg 2 fois/sem 25 mg 2 fois/sem 50 mg 2 fois/sem 50 mg 1 fois/sem 50 mg 1 fois/sem
  • +25 mg 2×/sem 50 mg 2×/sem 25 mg 2×/sem 50 mg 2×/sem 50 mg 1×/sem 50 mg 1×/sem
  • -a: Aucune comparaison statistique versus placebo n'a été faite à la semaine 24 dans les études 2 et 4 étant donné que le groupe initialement sous placebo a commencé à recevoir étanercept 25 mg deux fois/sem ou 50 mg une fois/sem à partir de la semaine 13 jusqu'à la semaine 24.
  • +a: Aucune comparaison statistique versus placebo n'a été faite à la semaine 24 dans les études 2 et 4 étant donné que le groupe initialement sous placebo a commencé à recevoir étanercept 25 mg 2×/sem ou 50 mg 1×/sem à partir de la semaine 13 jusqu'à la semaine 24.
  • -Parmi les patients atteints de psoriasis en plaques qui recevaient étanercept, des réponses significatives comparativement au placebo sont apparues à la première visite (2 semaines) quant à l'amélioration moyenne du PASI, l'évaluation globale de l'activité de la maladie par le dermatologue, l'amélioration du Dermatology Life Quality Index, ainsi que l'évaluation globale de l'activité de la maladie par le patient. Ces améliorations ont été maintenues durant les 24 semaines de traitement.
  • +Parmi les patients atteints de psoriasis en plaques qui recevaient de l'étanercept, des réponses significatives comparativement au placebo sont apparues à la première visite (2 semaines). Ces améliorations ont été maintenues durant les 24 semaines de traitement.
  • -Dans l'étude 3, la majorité des patients (77%) qui étaient initialement randomisés à la dose de 50 mg deux fois par semaine et avaient leur dose d'étanercept abaissée à 25 mg deux fois par semaine à la semaine 12, ont eu une réponse PASI 75 maintenue jusqu'à la semaine 36. Pour les patients qui recevaient 25 mg deux fois par semaine tout au long de l'étude, la réponse PASI 75 continuait de s'améliorer entre les semaines 12 et 36.
  • -Dans l'étude 4, le groupe traité par étanercept avait une proportion plus élevée de patients avec une réponse PASI 75 à la semaine 12 (38%) comparativement au groupe traité par placebo (2%) (p <0,0001). Pour les patients qui recevaient 50 mg une fois par semaine tout au long de l'étude, les réponses d'efficacité ont continué à s'améliorer avec un PASI 75 à la semaine 24 atteignant 71%.
  • +Dans l'étude 3, la majorité des patients (77%) qui étaient initialement randomisés à la dose de 50 mg 2× par semaine et avaient leur dose d'étanercept abaissée à 25 mg 2× par semaine à la semaine 12, ont eu une réponse PASI 75 maintenue jusqu'à la semaine 36. Pour les patients qui recevaient 25 mg 2× par semaine tout au long de l'étude, la réponse PASI 75 continuait de s'améliorer entre les semaines 12 et 36.
  • +Dans l'étude 4, le groupe traité par étanercept avait une proportion plus élevée de patients avec une réponse PASI 75 à la semaine 12 (38%) comparativement au groupe traité par placebo (2%) (p <0,0001). Pour les patients qui recevaient 50 mg 1× par semaine tout au long de l'étude, les réponses d'efficacité ont continué à s'améliorer avec un PASI 75 à la semaine 24 atteignant 71%.
  • -L'efficacité d'étanercept a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, chez 211 enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans, atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère (défini par un score sPGA ≥3, une surface cutanée atteinte ≥10% (BSA) et un PASI ≥12). Les patients inclus avaient déjà reçu une photothérapie ou un traitement systémique ou avaient présenté une réponse insuffisante à un traitement topique.
  • -Pendant 12 semaines, les patients ont reçu soit 0,8 mg d'étanercept/kg de poids corporel une fois par semaine (jusqu'à 50 mg) soit un placebo. À la semaine 12, davantage de patients étaient répondeurs en ce qui concerne l'efficacité (p.ex. PASI 75) dans le groupe étanercept que dans le groupe placebo.
  • +L'efficacité de l'étanercept a été évaluée dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, chez 211 enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans, atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère (défini par un score sPGA ≥3, une surface cutanée atteinte ≥10% (BSA) et un PASI ≥12). Les patients inclus avaient déjà reçu une photothérapie ou un traitement systémique ou avaient présenté une réponse insuffisante à un traitement topique.
  • +Pendant 12 semaines, les patients ont reçu soit 0,8 mg d'étanercept/kg de PC 1× par semaine (jusqu'à 50 mg) soit un placebo. À la semaine 12, davantage de patients étaient répondeurs en ce qui concerne l'efficacité (p.ex. PASI 75) dans le groupe étanercept que dans le groupe placebo.
  • - Étanercept 0,8 mg/kg une fois par semaine (n=106) Placebo (n=105)
  • + Étanercept 0,8 mg/kg 1× par semaine (n=106) Placebo (n=105)
  • -a p <0,0001, par rapport au placebo.
  • -Après la phase de traitement en double aveugle de 12 semaines, tous les patients ont reçu 0,8 mg d'étanercept/kg de poids corporel (jusqu'à 50 mg) une fois par semaine pendant 24 semaines supplémentaires. Les taux de réponse observés pendant la phase ouverte de l'étude ont été comparables à ceux observés pendant la phase en double aveugle.
  • +a: p <0,0001, par rapport au placebo.
  • +Après la phase de traitement en double aveugle de 12 semaines, tous les patients ont reçu 0,8 mg d'étanercept/kg de PC (jusqu'à 50 mg) 1× par semaine pendant 24 semaines supplémentaires. Les taux de réponse observés pendant la phase ouverte de l'étude ont été comparables à ceux observés pendant la phase en double aveugle.
  • -La sécurité et l'efficacité continues d'étanercept 0,8 mg/kg de PC (jusqu'à une dose maximale de 50 mg) une fois par semaine observées au cours de l'étude de 48 semaines mentionnée ci-dessus, ont été évaluées au cours d'une étude d'extension ouverte allant jusqu'à 2 ans, qui incluait 181 patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques. L'utilisation d'étanercept sur une longue durée n'a révélé aucun nouvel aspect concernant la sécurité. Le rapport global bénéfice-risque est resté positif et comparable aux résultats de l'étude initiale de 48 semaines.
  • +La sécurité et l'efficacité continues de l'étanercept 0,8 mg/kg de PC (jusqu'à une dose maximale de 50 mg) 1× par semaine observées au cours de l'étude de 48 semaines mentionnée ci-dessus, ont été évaluées au cours d'une étude d'extension ouverte allant jusqu'à 2 ans, qui incluait 181 patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques. L'utilisation de l'étanercept sur une longue durée n'a révélé aucun nouvel aspect concernant la sécurité. Le rapport global bénéfice-risque est resté positif et comparable aux résultats de l'étude initiale de 48 semaines.
  • -L'étanercept est absorbé lentement depuis le site d'injection sous-cutanée, atteignant une concentration maximale environ 48 h après administration unique. La biodisponibilité absolue est de 76%. Avec deux doses par semaine, on peut s'attendre à ce que les concentrations à l'état d'équilibre représentent environ deux fois celles que l'on mesure après administration unique. Après l'administration unique en s.c. de 25 mg d'étanercept, la concentration sérique maximale moyenne observée chez les volontaires sains était de 1,65 ± 0,66 µg/ml, l'aire sous la courbe étant de 235 ± 96,6 µg × h/ml. La recherche d'une proportionnalité par rapport à la dose administrée n'a pas fait l'objet d'une évaluation particulière, mais il n'y a aucun signe de saturation de la clairance dans l'intervalle des posologies proposées.
  • +L'étanercept est absorbé lentement depuis le site d'injection sous-cutanée, atteignant une concentration maximale environ 48 h après administration unique. La biodisponibilité absolue est de 76%. Avec deux doses par semaine, on peut s'attendre à ce que les concentrations à l'état d'équilibre représentent environ 2× celles que l'on mesure après administration unique. Après l'administration unique en s.c. de 25 mg d'étanercept, la concentration sérique maximale moyenne observée chez les volontaires sains était de 1,65 ± 0,66 µg/ml, l'aire sous la courbe étant de 235 ± 96,6 µg × h/ml. La recherche d'une proportionnalité par rapport à la dose administrée n'a pas fait l'objet d'une évaluation particulière, mais il n'y a aucun signe de saturation de la clairance dans l'intervalle des posologies proposées.
  • -Les caractéristiques des concentrations sériques moyennes à l'équilibre chez les patients atteints de PR étaient une Cmax de 2,4 mg/l vs 2,6 mg/l, une Cmin de 1,2 mg/l vs 1,4 mg/l, et une aire sous la courbe partielle (AUC) de 297 mg × h/l vs 316 mg × h/l pour la dose de 50 mg d'étanercept une fois par semaine (n=21) vs 25 mg d'étanercept deux fois par semaine (n=16) respectivement. Dans une étude en ouvert, croisée, avec administration unique de deux posologies différentes chez des volontaires sains, il a été démontré que l'administration d'une injection unique de 50 mg/ml d'étanercept était bioéquivalente à deux injections simultanées de 25 mg/ml.
  • -Dans une analyse pharmacocinétique de patients atteints de spondylarthrite ankylosante, les AUC de l'étanercept à l'équilibre ont été de 466 µg × h/ml et de 474 µg x h/ml respectivement pour étanercept 50 mg une fois par semaine (n=154) et étanercept 25 mg deux fois par semaine (n=148).
  • +Les caractéristiques des concentrations sériques moyennes à l'équilibre chez les patients atteints de PR étaient une Cmax de 2,4 mg/l vs 2,6 mg/l, une Cmin de 1,2 mg/l vs 1,4 mg/l, et une aire sous la courbe partielle (AUC) de 297 mg × h/l vs 316 mg × h/l pour la dose de 50 mg d'étanercept 1× par semaine (n=21) vs 25 mg d'étanercept 2× par semaine (n=16) respectivement. Dans une étude en ouvert, croisée, avec administration unique de deux posologies différentes chez des volontaires sains, il a été démontré que l'administration d'une injection unique de 50 mg/ml d'étanercept était bioéquivalente à deux injections simultanées de 25 mg/ml.
  • +Dans une analyse pharmacocinétique de patients atteints de spondylarthrite ankylosante, les AUC de l'étanercept à l'équilibre ont été de 466 µg × h/ml et de 474 µg × h/ml respectivement pour 50 mg d'étanercept 1× par semaine (n=154) et 25 mg d'étanercept 2× par semaine (n=148).
  • -La pharmacocinétique d'étanercept chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de spondylarthrite ankylosante, ou de psoriasis en plaques, est similaire.
  • +La pharmacocinétique de l'étanercept chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de spondylarthrite ankylosante, ou de psoriasis en plaques, est similaire.
  • -Le méthotrexate n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de l'étanercept. On ne peut pas exclure un effet d'étanercept sur la pharmacocinétique et la sécurité d'emploi du méthotrexate, bien que cela soit improbable.
  • +Le méthotrexate n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de l'étanercept. On ne peut pas exclure un effet de l'étanercept sur la pharmacocinétique et la sécurité d'emploi du méthotrexate, bien que cela soit improbable.
  • -Dans un essai clinique sur étanercept dans l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire, 69 patients âgés de 4 à 17 ans ont reçu 0,4 mg/kg d'étanercept deux fois par semaine pendant trois mois. Les concentrations sériques étaient similaires à celles que l'on observe chez les patients adultes atteints de PR.
  • +Dans un essai clinique sur l'étanercept dans l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire, 69 patients âgés de 4 à 17 ans ont reçu 0,4 mg/kg d'étanercept 2× par semaine pendant 3 mois. Les concentrations sériques étaient similaires à celles que l'on observe chez les patients adultes atteints de PR.
  • -Des enfants et adolescents atteints de psoriasis en plaques (âgés de 4 à 17 ans) ont reçu 0,8 mg d'étanercept/kg de poids corporel (jusqu'à une dose maximale de 50 mg par semaine) une fois par semaine pendant une période allant jusqu'à 48 semaines. A l'état d'équilibre, les taux sériques en vallée moyens ont été compris entre 1,6 et 2,1 µg/ml aux semaines 12, 24 et 48. Ces concentrations moyennes chez les enfants et des adolescents atteints de psoriasis en plaques étaient comparables à celles observées chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (ayant reçu 0,4 mg d'étanercept/kg de poids corporel deux fois par semaine, jusqu'à une dose maximale de 50 mg par semaine). Ces concentrations ont également été comparables à celles observées chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques ayant reçu 25 mg d'étanercept deux fois par semaine.
  • +Des enfants et adolescents atteints de psoriasis en plaques (âgés de 4 à 17 ans) ont reçu 0,8 mg d'étanercept/kg de poids corporel (jusqu'à une dose maximale de 50 mg par semaine) une fois par semaine pendant une période allant jusqu'à 48 semaines. A l'état d'équilibre, les taux sériques en vallée moyens ont été compris entre 1,6 et 2,1 µg/ml aux semaines 12, 24 et 48. Ces concentrations moyennes chez les enfants et des adolescents atteints de psoriasis en plaques étaient comparables à celles observées chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (ayant reçu 0,4 mg d'étanercept/kg de PC 2× par semaine, jusqu'à une dose maximale de 50 mg par semaine). Ces concentrations ont également été comparables à celles observées chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques ayant reçu 25 mg d'étanercept 2× par semaine.
  • -Les études de toxicologie sur étanercept n'ont fait apparaître aucune dose limite toxique ni de toxicité vis-à-vis d'un organe cible. Sur la base des résultats d'une batterie de tests réalisés in vitro et in vivo, étanercept est considéré comme non génotoxique. Les études de carcinogénicité, et les évaluations standards de fertilité et de toxicité postnatales, n'ont pas pu être réalisées avec étanercept à cause du développement d'anticorps neutralisants chez les rongeurs.
  • -Étanercept n'a pas induit de mortalité ou de signe notable de toxicité chez la souris ou le rat à la dose de 2000 mg/kg en administration unique sous-cutanée ou à la dose de 1000 mg/kg en injection unique par voie intraveineuse. Aucune dose limite toxique d'étanercept ni aucune toxicité vis-à-vis d'un organe cible chez le singe cynomolgus n'ont été mises en évidence après administration sous-cutanée d'une dose de 15 mg/kg deux fois par semaine pendant 4 à 26 semaines consécutives. Cette dose, rapportée à l'aire sous la courbe (AUC), a entraîné des concentrations plasmatiques plus de 27 fois supérieures à celles obtenues chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités à la dose recommandée chez l'homme de 25 mg.
  • +Les études de toxicologie sur l'étanercept n'ont fait apparaître aucune dose limite toxique ni de toxicité vis-à-vis d'un organe cible. Sur la base des résultats d'une batterie de tests réalisés in vitro et in vivo, l'étanercept est considéré comme non génotoxique. Les études de carcinogénicité, et les évaluations standards de fertilité et de toxicité postnatales, n'ont pas pu être réalisées avec l'étanercept à cause du développement d'anticorps neutralisants chez les rongeurs.
  • +L'étanercept n'a pas induit de mortalité ou de signe notable de toxicité chez la souris ou le rat à la dose de 2000 mg/kg de PC en administration unique sous-cutanée ou à la dose de 1000 mg/kg de PC en injection unique par voie intraveineuse. Aucune dose limite toxique d'étanercept ni aucune toxicité vis-à-vis d'un organe cible chez le singe cynomolgus n'ont été mises en évidence après administration sous-cutanée d'une dose de 15 mg/kg de PC 2× par semaine pendant 4 à 26 semaines consécutives. Cette dose, rapportée à l'aire sous la courbe (AUC), a entraîné des concentrations plasmatiques plus de 27 fois supérieures à celles obtenues chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités à la dose recommandée chez l'homme de 25 mg.
  • -Erelzi ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur le récipient avec la mention «EXP».
  • +Erelzi ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -Erelzi 25 mg/0,5 ml: emballages de 1,2 et 4 seringues pré-remplies. [B]
  • -Erelzi 25 mg/0,5ml: emballages multiples de 12 seringues pré-remplies (3 emballages de 12 seringues pré-remplies). [B]
  • -Erelzi 50 mg/1,0 ml: emballages de 1, 2 et 4 seringues pré-remplies. [B]
  • -Erelzi 50 mg/1.0 ml: emballages multiples de 12 seringues pré-remplies (3 emballages de 12 seringues pré-remplies). [B]
  • +Erelzi 25 mg/0,5 ml: emballages de 1*, 2* et 4 seringues pré-remplies. [B]
  • +Erelzi 25 mg/0,5ml: emballages multiples de 12 seringues pré-remplies (3 emballages de 4 seringues pré-remplies)*. [B]
  • +Erelzi 50 mg/1,0 ml: emballages de 1*, 2 et 4* seringues pré-remplies. [B]
  • +Erelzi 50 mg/1,0 ml: emballages multiples de 12 seringues pré-remplies (3 emballages de 4 seringues pré-remplies). [B]
  • -Erelzi SensoReady 50 mg/1,0 ml: emballages de 1, 2 et 4 stylos pré-remplis. [B]
  • -Erelzi SensoReady 50 mg/1,0 ml: emballages multiples de 12 stylos pré-remplis (3 emballages de 4 stylos pré-remplis). [B]
  • +Erelzi SensoReady 50 mg/1,0 ml: emballages de 1*, 2 et 4* stylos pré-remplis. [B]
  • +Erelzi SensoReady 50 mg/1,0 ml: emballages multiples de 12 stylos pré-remplis (3 emballages de 4 stylos pré-remplis)*. [B]
  • +* pas actuellement sur le marché
  • +
  • -Décembre 2017.
  • +Septembre 2018.
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