20 Changements de l'information professionelle Keytruda 100 mg/4 ml |
-Cancer de l'endomètre (CE)
- +Carcinome de l'endomètre (CE)
- +Keytruda, en association au carboplatine et au paclitaxel, est indiqué dans le traitement de première ligne du carcinome de l'endomètre primaire avancé ou récidivant chez les adultes présentant une déficience du système de réparation des mésappariements de l'ADN (dMMR) et une maladie radiologiquement détectable (voir «Efficacité clinique»).
-Test PD-L1 pour
-·les patients avec CPNPC à traiter par Keytruda en monothérapie conformément à l'indication
-·les patients avec CETEC à traiter par Keytruda en monothérapie ou en association à une chimiothérapie
-·les patients avec un adénocarcinome gastrique ou de la jonction œsogastrique (JOG) HER2-positif à traiter par Keytruda en association avec le trastuzumab et une chimiothérapie
-·les patients avec un adénocarcinome gastrique ou de la JOG et HER2-négatif à traiter par Keytruda en association avec une chimiothérapie
-·les patients avec TNBC localement récidivant, non résécable ou métastatique, à traiter par Keytruda en association à une chimiothérapie
-·les patientes avec cancer du col de l'utérus persistant, récidivant ou métastatique à traiter par Keytruda en association à une chimiothérapie, avec ou sans bévacizumab.
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- +Test PD-L1
- +Si précisé dans l'indication, les patients doivent être sélectionnés pour le traitement par Keytruda sur la base de l'expression tumorale de PD-L1 confirmée par un test validé (voir «Indications/Possibilités d'emploi», «Efficacité clinique»).
- +Test HER2
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-Pour l'indication du cancer avancé de l'endomètre sans MSI-H/dMMR, la sélection des patientes pour le traitement par Keytruda en association au lenvatinib se base sur le statut MSI ou MMR des échantillons tumoraux (voir «Efficacité clinique»).
-Pour les indications MSI-H/dMMR, la sélection des patients pour le traitement par Keytruda en monothérapie se base sur le statut MSI-H/dMMR des échantillons tumoraux (voir «Efficacité clinique»).
- +Test MSI/MMR
- +Si précisé dans l'indication, les patients doivent être sélectionnés pour un traitement par Keytruda sur la base du statut tumoral MSI-H/dMMR confirmé par un test validé (voir «Indications/Possibilités d'emploi», «Efficacité clinique»).
- +Pour l'indication du carcinome avancé de l'endomètre sans-MSI-H/dMMR, il convient de sélectionner les patients pour le traitement par Keytruda en association au lenvatinib, sur la base du statut MSI ou MMR des échantillons tumoraux (voir «Efficacité clinique»).
- +Dans le CE primaire avancé ou récidivant, la dose recommandée de Keytruda est de 200 mg toutes les 3 semaines en association avec le carboplatine et le paclitaxel, puis de 400 mg en monothérapie toutes les 6 semaines en perfusion intraveineuse de 30 minutes.
-Pour les patients atteints d'un CVB qui sont traités par Keytruda en association à une chimiothérapie, la dose recommandée de gemcitabine est de 1000 mg/m² et celle de cisplatine de 25 mg/m² au jour 1 et au jour 8 toutes les 3 semaines. Pour le cisplatine, le traitement peut être administré sur 8 cycles au maximum et pour la gemcitabine, le traitement peut être poursuivi au-delà de 8 cycles.
- +Pour les patients atteints d'un CVB qui sont traités par Keytruda en association à une chimiothérapie, la dose recommandée de gemcitabine est de 1000 mg/m2 et celle de cisplatine de 25 mg/m2 au jour 1 et au jour 8 toutes les 3 semaines. Pour le cisplatine, le traitement peut être administré sur 8 cycles au maximum et pour la gemcitabine, le traitement peut être poursuivi au-delà de 8 cycles.
- +Traitements antérieurs dans le carcinome de l'endomètre
- +On ne dispose actuellement d'aucune donnée sur l'efficacité ou la sécurité de Keytruda chez les patientes atteintes d'un carcinome de l'endomètre, qui ont été traitées auparavant par immunothérapie.
- +
-Des cas de pneumopathie inflammatoire, y compris des cas de grade 2, 3, 4 ou 5 chez respectivement 143 (1,9%), 81 (1,1%), 19 (0,2%) et 9 (0,1%) patients, ont été relevés chez 324 patients sous pembrolizumab (4,2%). Le délai d'apparition médian de la pneumopathie inflammatoire était de 3,9 mois (de 2 jours à 27,2 mois). La durée médiane était de 2,0 mois (de 1 jour à 51,0+ mois). Une pneumopathie inflammatoire est survenue plus fréquemment chez les patients ayant déjà subi antérieurement une radiothérapie thoracique (8,1%) que chez les patients sans radiothérapie thoracique préalable (3,9%). Une pneumopathie inflammatoire a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 131 patients (1,7%). La pneumopathie inflammatoire s'est résolue chez 190 patients, 6 patients ayant conservé des séquelles. Chez les patients atteints de CPNPC, on a recensé une pneumopathie inflammatoire chez 230 patients (6,1%), y compris des cas de grade 2, 3, 4 ou 5 chez respectivement 103 (2,7%), 63 (1,7%), 17 (0,4%) et 10 (0,3%) patients. Chez les patients atteints de CPNPC localement avancés ou métastatiques qui avaient déjà subi antérieurement une radiothérapie thoracique, une pneumopathie inflammatoire est apparue chez 8,9% des patients. Chez les patients atteints de LHc, l'incidence de la pneumopathie inflammatoire (tous grades confondus) était comprise entre 5,2% et 10,8% pour les patients atteints de LHc inclus dans Keynote-087 (n=210) ou Keynote-204 (n=148).
- +Des cas de pneumopathie inflammatoire, y compris des cas de grade 2, 3, 4 ou 5 chez respectivement 143 (1,9%), 81 (1,1%), 19 (0,2%) et 9 (0,1%) patients, ont été relevés chez 324 patients sous pembrolizumab en monothérapie (4,2%). Le délai d'apparition médian de la pneumopathie inflammatoire était de 3,9 mois (de 2 jours à 27,2 mois). La durée médiane était de 2,0 mois (de 1 jour à 51,0+ mois). Une pneumopathie inflammatoire est survenue plus fréquemment chez les patients ayant déjà subi antérieurement une radiothérapie thoracique (8,1%) que chez les patients sans radiothérapie thoracique préalable (3,9%). Une pneumopathie inflammatoire a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 131 patients (1,7%). La pneumopathie inflammatoire s'est résolue chez 190 patients, 6 patients ayant conservé des séquelles. Chez les patients atteints de CPNPC, on a recensé une pneumopathie inflammatoire chez 230 patients (6,1%), y compris des cas de grade 2, 3, 4 ou 5 chez respectivement 103 (2,7%), 63 (1,7%), 17 (0,4%) et 10 (0,3%) patients. Chez les patients atteints de CPNPC localement avancés ou métastatiques qui avaient déjà subi antérieurement une radiothérapie thoracique, une pneumopathie inflammatoire est apparue chez 8,9% des patients. Chez les patients atteints de LHc, l'incidence de la pneumopathie inflammatoire (tous grades confondus) était comprise entre 5,2% et 10,8% pour les patients atteints de LHc inclus dans Keynote-087 (n=210) ou Keynote-204 (n=148).
-Des cas de colite, y compris des cas de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 49 (0,6%), 82 (1,1%) et 6 (0,1%) patients, ont été enregistrés chez 158 patients recevant du pembrolizumab (2,1%). Le délai d'apparition médian de la colite était de 4,3 mois (de 2 jours à 24,3 mois). La durée médiane était de 1,1 mois (de 1 jour à 45,2 mois). Une colite a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 48 patients (0,6%). La colite s'est résolue chez 130 patients, 2 patients ayant conservé des séquelles. Chez les patients atteints d'un CCR traités par pembrolizumab en monothérapie (n=153), l'incidence de la colite était de 6,5% (tous grades) avec 2,0% de grade 3 et 1,3% de grade 4.
- +Des cas de colite, y compris des cas de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 49 (0,6%), 82 (1,1%) et 6 (0,1%) patients, ont été enregistrés chez 158 patients recevant du pembrolizumab en monothérapie (2,1%). Le délai d'apparition médian de la colite était de 4,3 mois (de 2 jours à 24,3 mois). La durée médiane était de 1,1 mois (de 1 jour à 45,2 mois). Une colite a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 48 patients (0,6%). La colite s'est résolue chez 130 patients, 2 patients ayant conservé des séquelles. Chez les patients atteints d'un CCR traités par pembrolizumab en monothérapie (n=153), l'incidence de la colite était de 6,5% (tous grades) avec 2,0% de grade 3 et 1,3% de grade 4.
-Des cas d'hépatite, y compris des cas de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 12 (0,2%), 55 (0,7%) et 8 (0,1%) patients, est survenue chez 80 patients recevant du pembrolizumab (1,0%). Le délai d'apparition médian de l'hépatite était de 3,5 mois (de 8 jours à 26,3 mois). La durée médiane était de 1,3 mois (de 1 jour à 29,0+ mois). Une hépatite a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 37 patients (0,5%). L'hépatite s'est résolue chez 60 patients.
- +Des cas d'hépatite, y compris des cas de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 12 (0,2%), 55 (0,7%) et 8 (0,1%) patients, est survenue chez 80 patients recevant du pembrolizumab en monothérapie (1,0%). Le délai d'apparition médian de l'hépatite était de 3,5 mois (de 8 jours à 26,3 mois). La durée médiane était de 1,3 mois (de 1 jour à 29,0+ mois). Une hépatite a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 37 patients (0,5%). L'hépatite s'est résolue chez 60 patients.
-Des cas d'insuffisance surrénalienne, y compris des cas de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 34 (0,4%), 31 (0,4%) et 4 (0,1%) patients, ont été enregistrés chez 74 patients recevant du pembrolizumab (1,0%). Le délai d'apparition médian de l'insuffisance surrénalienne était de 5,4 mois (de 1 jour à 23,7 mois). La durée médiane n'a pas été atteinte (de 3 jours à 40,1+ mois). Une insuffisance surrénalienne a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 13 patients (0,2%). L'insuffisance surrénalienne s'est résolue chez 17 patients, 11 patients ayant conservé des séquelles.
-Une hypophysite, y compris de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 23 (0,3%), 24 (0,3%) et 1 (<0,1%) patients, est survenue chez 52 (0,7%) patients recevant du pembrolizumab. Le délai d'apparition médian de l'hypophysite était de 5,9 mois (de 1 jour à 17,7 mois). La durée médiane était de 3,6 mois (de 3 jours à 48,1+ mois). Une hypophysite a conduit à l'arrêt de pembrolizumab chez 14 patients (0,2%). L'hypophysite s'est résolue chez 15 patients, 8 patients ayant conservé des séquelles.
-Des cas d'hyperthyroïdie, y compris des cas de grade 2 ou 3 chez respectivement 108 (1,4%) et 9 (0,1%) patients, ont été enregistrés chez 394 patients recevant du pembrolizumab (5,2%). Le délai d'apparition médian de l'hyperthyroïdie était de 1,4 mois (de 1 jour à 23,2 mois). La durée médiane était de 1,6 mois (de 4 jours à 43,1+ mois). Une hyperthyroïdie a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 4 patients (0,1%). L'hyperthyroïdie s'est résolue chez 315 (79,9%) patients, 11 patients ayant conservé des séquelles. Chez les patients sous traitement adjuvant par pembrolizumab en monothérapie (n=2060), l'incidence de l'hyperthyroïdie était de 11,0%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus localement avancé et à haut risque, traitées par pembrolizumab en association avec une RCT (n=528), l'incidence de l'hyperthyroïdie était de 11,4%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. De plus, l'incidence de la thyroïdite était de 2,1%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2.
-Des cas d'hypothyroïdie, y compris des cas de grade 2 ou 3 chez respectivement 687 (9,0%) et 8 (0,1%) patients, ont été observés chez 939 patients recevant du pembrolizumab (12,3%). Le délai d'apparition médian de l'hypothyroïdie était de 3,4 mois (de 1 jour à 25,9 mois). La durée médiane n'a pas été atteinte (de 2 jours à 63,0+ mois). Une hypothyroïdie a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 6 patients (0,1%). L'hypothyroïdie s'est résolue chez 200 (21,3%) patients, 16 patients ayant conservé des séquelles. Dans quelques études menées chez des patients atteints de CETEC sous pembrolizumab en monothérapie (n=909), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 16,1% (tous grades confondus), dont 0,3% de cas de grade 3. Chez les patients atteints de CETEC sous pembrolizumab en association à une chimiothérapie à base de sels de platine et de 5-FU (n=276), la fréquence de l'hypothyroïdie était de 15,2%, tous les cas ayant été de grade 1 ou 2. Chez les patients atteints d'un LHc (n=389), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 17%, tous les cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patients sous traitement adjuvant par pembrolizumab en monothérapie (n=2060), l'incidence d'une hypothyroïdie était de 18,5%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus localement avancé et à haut risque, traitées par pembrolizumab en association avec une RCT (n=528), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 19,3%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patients atteints d'un CCR avancé sous pembrolizumab associé au lenvatinib (n=497), la fréquence de l'hypothyroïdie était de 45,1% (tous grades confondus), avec 1,0% de cas de grade 3. Chez les patientes atteintes de CE avancé sous pembrolizumab en association au lenvatinib (n=530), la fréquence de l'hypothyroïdie était de 55,8%, avec 1,1% de cas de grade 3 ou 4.
- +Des cas d'insuffisance surrénalienne, y compris des cas de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 34 (0,4%), 31 (0,4%) et 4 (0,1%) patients, ont été enregistrés chez 74 patients recevant du pembrolizumab en monothérapie (1,0%). Le délai d'apparition médian de l'insuffisance surrénalienne était de 5,4 mois (de 1 jour à 23,7 mois). La durée médiane n'a pas été atteinte (de 3 jours à 40,1+ mois). Une insuffisance surrénalienne a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 13 patients (0,2%). L'insuffisance surrénalienne s'est résolue chez 17 patients, 11 patients ayant conservé des séquelles.
- +Une hypophysite, y compris de grade 2, 3 ou 4 chez respectivement 23 (0,3%), 24 (0,3%) et 1 (<0,1%) patients, est survenue chez 52 (0,7%) patients recevant du pembrolizumab en monothérapie. Le délai d'apparition médian de l'hypophysite était de 5,9 mois (de 1 jour à 17,7 mois). La durée médiane était de 3,6 mois (de 3 jours à 48,1+ mois). Une hypophysite a conduit à l'arrêt de pembrolizumab chez 14 patients (0,2%). L'hypophysite s'est résolue chez 15 patients, 8 patients ayant conservé des séquelles.
- +Des cas d'hyperthyroïdie, y compris des cas de grade 2 ou 3 chez respectivement 108 (1,4%) et 9 (0,1%) patients, ont été enregistrés chez 394 patients recevant du pembrolizumab en monothérapie (5,2%). Le délai d'apparition médian de l'hyperthyroïdie était de 1,4 mois (de 1 jour à 23,2 mois). La durée médiane était de 1,6 mois (de 4 jours à 43,1+ mois). Une hyperthyroïdie a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 4 patients (0,1%). L'hyperthyroïdie s'est résolue chez 315 (79,9%) patients, 11 patients ayant conservé des séquelles. Chez les patients sous traitement adjuvant par pembrolizumab en monothérapie (n=2060), l'incidence de l'hyperthyroïdie était de 11,0%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus localement avancé et à haut risque, traitées par pembrolizumab en association avec une RCT (n=528), l'incidence de l'hyperthyroïdie était de 11,4%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. De plus, l'incidence de la thyroïdite était de 2,1%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2.
- +Des cas d'hypothyroïdie, y compris des cas de grade 2 ou 3 chez respectivement 687 (9,0%) et 8 (0,1%) patients, ont été observés chez 939 patients recevant du pembrolizumab en monothérapie (12,3%). Le délai d'apparition médian de l'hypothyroïdie était de 3,4 mois (de 1 jour à 25,9 mois). La durée médiane n'a pas été atteinte (de 2 jours à 63,0+ mois). Une hypothyroïdie a conduit à l'arrêt du pembrolizumab chez 6 patients (0,1%). L'hypothyroïdie s'est résolue chez 200 (21,3%) patients, 16 patients ayant conservé des séquelles. Dans quelques études menées chez des patients atteints de CETEC sous pembrolizumab en monothérapie (n=909), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 16,1% (tous grades confondus), dont 0,3% de cas de grade 3. Chez les patients atteints de CETEC sous pembrolizumab en association à une chimiothérapie à base de sels de platine et de 5-FU (n=276), la fréquence de l'hypothyroïdie était de 15,2%, tous les cas ayant été de grade 1 ou 2. Chez les patients atteints d'un LHc (n=389), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 17%, tous les cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patients sous traitement adjuvant par pembrolizumab en monothérapie (n=2060), l'incidence d'une hypothyroïdie était de 18,5%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus localement avancé et à haut risque, traitées par pembrolizumab en association avec une RCT (n=528), l'incidence de l'hypothyroïdie était de 19,3%, la plupart des cas étant de grade 1 ou 2. Chez les patients atteints d'un CCR avancé sous pembrolizumab associé au lenvatinib (n=497), la fréquence de l'hypothyroïdie était de 45,1% (tous grades confondus), avec 1,0% de cas de grade 3. Chez les patientes atteintes de CE avancé sous pembrolizumab en association au lenvatinib (n=530), la fréquence de l'hypothyroïdie était de 55,8%, avec 1,1% de cas de grade 3 ou 4.
-Cancer de l'endomètre
- +Carcinome de l'endomètre
- +Keynote-868/NRG-GY018: Étude contrôlée sur le traitement combiné des patientes atteintes d'un CE primaire avancé ou récidivant
- +L'efficacité du pembrolizumab associé au paclitaxel et au carboplatine a été évaluée dans Keynote-868, une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, menée auprès de 810 patientes atteintes d'un carcinome de l'endomètre avancé ou récidivant, y compris celles présentant des tumeurs pMMR et dMMR. L'étude incluait des patientes présentant un stade III mesurable, un stade IVA mesurable, un stade IVB ou un carcinome de l'endomètre récidivant (avec ou sans maladie mesurable). Les patientes n'avaient pas reçu antérieurement de traitement systémique ou avaient reçu une chimiothérapie adjuvante. Les patientes ayant reçu une chimiothérapie adjuvante antérieure pouvaient être incluses si leur intervalle sans chimiothérapie était d'au moins 12 mois. Les patientes présentant un sarcome de l'endomètre, y compris un carcinosarcome, ou les patientes présentant une maladie auto-immune active ou se trouvant dans une situation médicale nécessitant une immunosuppression ont été exclues. La randomisation a été stratifiée en fonction du statut MMR, du statut de performance ECOG (0 ou 1 vs 2) et de la chimiothérapie adjuvante antérieure. Les patientes ont été randomisées (1:1) et réparties dans l'un des bras de traitement suivants:
- +·Pembrolizumab 200 mg toutes les 3 semaines, paclitaxel 175 mg/m² et carboplatine ASC 5 mg/ml/min pendant 6 cycles, suivis de pembrolizumab 400 mg toutes les 6 semaines pendant une durée maximale de 14 cycles.
- +·Placebo toutes les 3 semaines, paclitaxel 175 mg/m² et carboplatine ASC 5 mg/ml/min pendant 6 cycles, suivis du placebo toutes les 6 semaines pendant une durée maximale de 14 cycles.
- +Tous les médicaments à l'étude ont été administrés par perfusion intraveineuse le jour 1 de chaque cycle de traitement. Le traitement a été poursuivi jusqu'à progression de la maladie, toxicité inacceptable ou pendant une durée maximale de 20 cycles (jusqu'à 24 mois environ). À la fin du cycle 6, les patientes atteintes d'une maladie mesurable qui présentaient une maladie stable ou une réponse partielle selon les critères RECIST pouvaient continuer à recevoir du paclitaxel et du carboplatine en association avec le pembrolizumab ou le placebo pendant une durée maximale de 10 cycles, selon l'évaluation du médecin-investigateur. Le statut tumoral a été évalué toutes les 9 semaines au cours des 9 premiers mois, puis toutes les 12 semaines.
- +Sur les 810 patientes randomisées, 588 (73%) présentaient un statut tumoral pMMR et 222 (27%) un statut tumoral dMMR.
- +Les caractéristiques de la population dMMR étaient les suivantes: âge médian de 66 ans (intervalle: 37 à 86 ans), 55% avaient 65 ans ou plus; 79% avaient la peau blanche, 9% la peau noire et 3% étaient asiatiques; 5% étaient des hispano-américaines ou latino-américaines; 64% avaient un indice de performance ECOG de 0, 33% un indice de performance ECOG de 1 et 3% un indice de performance ECOG de 2; 61% avaient une maladie récidivante et 39% une maladie primaire ou persistante; 5% avaient déjà reçu une chimiothérapie adjuvante et 43% une radiothérapie. Les sous-types histologiques étaient le carcinome endométrioïde (24% de grade 1, 43% de grade 2, 14% de grade 3), l'adénocarcinome SAI (11%) et d'autres types (8%, dont dédifférencié/indifférencié, séreux et épithélial mixte).
- +Le principal critère d'évaluation de l'efficacité était la PFS dans la population dMMR; elle était évaluée par le médecin-investigateur selon les critères RECIST 1.1. Le critère secondaire pertinent d'évaluation de l'efficacité était l'OS. L'étude a montré des améliorations statistiquement significatives de la PFS chez les patientes randomisées recevant du pembrolizumab en association avec une chimiothérapie par rapport à celles recevant le placebo en association avec une chimiothérapie dans la population dMMR. La durée médiane de suivi était de 13,6 mois (intervalle: 0,6 à 39,4 mois) dans la population dMMR. Le critère d'évaluation de l'OS n'a pas été formellement évalué dans le cadre du contrôle de la multiplicité. La maturité de l'OS était de 12,2% dans la population dMMR.
- +Pour la population dMMR, le HR de la PFS chez les patientes traitées par pembrolizumab plus chimiothérapie était de 0,34 par rapport à celles traitées par placebo plus chimiothérapie (IC à 95%: 0,22; 0,53; p <0,0001, test du log-rank stratifié). Selon l'évaluation du médecin-investigateur, le nombre d'événements de PFS était de 29/110 (26%) chez les patientes traitées par pembrolizumab plus chimiothérapie, contre 60/112 (54%) chez les patientes traitées par placebo plus chimiothérapie. La PFS médiane n'a pas été atteinte chez les patientes du bras pembrolizumab plus chimiothérapie (IC à 95%: 30,7; non atteint); chez les patientes du bras placebo plus chimiothérapie, la PFS médiane était de 8,3 mois (IC à 95%: 6,5; 12,3). Le HR de l'OS chez les patientes traitées par pembrolizumab plus chimiothérapie versus placebo plus chimiothérapie était de 0,55 (IC à 95%: 0,25; 1,19). Les patientes n'ont atteint l'OS médiane dans aucun des bras de traitement.
-MK-3475-iv-KN483v01(CCDS-MK3475-IV-032024) / RCN000026823-CH
- +CCDS-MK3475-IV-122023a KN868+ A100 Administration/RCN000026604-CH
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