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Accueil - Information professionnelle sur Methylphenidat-Mepha 18 mg - Changements - 09.09.2025
94 Changements de l'information professionelle Methylphenidat-Mepha 18 mg
  • -Methylphenidat-Mepha est indiqué pour traiter un trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA-H) persistant depuis l'enfance, dans le cadre d'une stratégie thérapeutique globale.
  • -Le traitement ne doit être commencé que par des médecins spécialisés dans les troubles du comportement de l'enfant et de l'adolescent ou de l'adulte et doit également être surveillé par ceux-ci.
  • -L'efficacité du méthylphenidate dans le traitement du TDA-H a été documentée dans des études cliniques contrôlées sur des enfants et des adolescents âgés de 6 à 17 ans et sur des adultes âgés de 18 à 65 ans, qui montraient les critères DSM-IV du TDA-H.
  • -Une partie des enfants chez qui un TDA-H a été diagnostiqué, présentent également des symptômes à l'âge adulte. Chez l'adulte, les symptômes doivent donc déjà avoir commencé dans l'enfance lorsqu'un traitement est initié. L'emploi de Methylphenidat-Mepha devrait se limiter aux patientes et patients qui ont besoin d'un médicament dont l'effet dure de la prise matinale jusqu'au soir.
  • -Methylphenidat-Mepha devrait être utilisé, en tant que partie d'un programme thérapeutique complet, lorsque les mesures thérapeutiques pour stabiliser le comportement à elles seules n'ont pas suffi. Le programme thérapeutique complet pour traiter le TDA-H peut comprendre des mesures psychologiques, éducationnelles et sociales.
  • -Le diagnostic devrait être posé suivant les critères DSM actuels ou la classification ICD.
  • -Un traitement par Methylphenidat-Mepha n'est pas indiqué chez tous les enfants et adolescents atteints de TDA-H et la décision d'utiliser un médicament doit reposer sur une évaluation très soigneuse du degré de gravité des symptômes du patient. Les stimulants ne sont pas prévus pour être utilisés chez des patients qui montrent des symptômes secondaires dus à leur environnement et/ou d'autres troubles psychiatriques primaires, psychoses comprises. Des mesures éducationnelles adaptées sont essentielles et une prise en charge psychosociale est souvent bénéfique.
  • -L'étiologie spécifique de ce syndrome est inconnue. Un diagnostic adéquat ne peut pas être posé par un seul test diagnostique. Il exige l'emploi de ressources médicales, psychologiques, pédagogiques et sociales. L'apprentissage peut être entravé, mais pas obligatoirement. Le traitement par Methylphenidat-Mepha peut atténuer les principaux symptômes du TDA-H tels qu'une distraction modérée à sévère, une attention diminuant rapidement, une impulsivité, une hyperactivité motrice et un trouble du comportement social.
  • +Methylphenidat-Mepha est indiqué pour traiter un trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH) persistant depuis l'enfance, dans le cadre d'une stratégie thérapeutique globale.
  • +Le traitement doit être initié et surveillé exclusivement par un médecin spécialisé dans les troubles du comportement des enfants, des adolescents, ou des adultes.
  • +L'efficacité du méthylphénidate dans le traitement du TDAH a été documentée dans des essais cliniques contrôlés chez des enfants et des adolescents âgés de 6 à 17 ans et sur des adultes âgés de 18 à 65 ans, qui remplissaient les critères DSM-IV du TDAH (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Une partie des enfants chez lesquels un TDAH a été observé en conservent les symptômes à l'âge adulte. Les symptômes des adultes doivent donc avoir déjà commencé dans l'enfance lorsqu'un traitement est entamé.
  • +L'utilisation de Methylphenidat-Mepha doit être limitée aux patients ayant besoin d'un médicament dont l'effet se prolonge de la prise matinale jusqu'au soir.
  • +Methylphenidat-Mepha doit être utilisé dans le cadre d'un programme complet de traitement lorsque des mesures comportementales à elles seules n'ont pas suffi. Un programme thérapeutique complet pour traiter le TDAH peut comprendre des mesures psychologiques, pédagogiques et sociales.
  • +Le diagnostic doit être posé selon les critères DSM actuels ou la classification ICD.
  • +Un traitement par Methylphenidat-Mepha n'est pas indiqué chez tous les enfants et adolescents atteints de TDAH et la décision d'utiliser le médicament doit reposer sur une évaluation très soigneuse du degré de gravité des symptômes du patient. Les stimulants ne sont pas prévus pour être utilisés chez des patients qui montrent des symptômes secondaires dus à leur environnement et/ou d'autres troubles psychiatriques primaires, psychoses comprises. Des mesures pédagogiques adaptées sont essentielles et une prise en charge psychosociale est souvent bénéfique.
  • +L'étiologie spécifique de ce syndrome est inconnue. Un diagnostic adéquat ne peut pas être posé par un seul test diagnostique. Il exige l'emploi de ressources médicales, psychologiques, pédagogiques et sociales spécifiques. L'apprentissage peut être entravé, mais pas obligatoirement. Le traitement par Methylphenidat-Mepha peut atténuer les principaux symptômes du TDAH comme la distraction moyenne à forte, le relâchement rapide de l'attention, l'impulsivité, une activité motrice accrue et un trouble du comportement social.
  • -Avant de commencer le traitement par Methylphenidat-Mepha, il est nécessaire d'effectuer un examen cardiovasculaire, comprenant la tension artérielle et la fréquence cardiaque, et de noter ceux-ci. Comme il n'existe pas de données à long terme, des examens cardiovasculaires réguliers devraient être effectués en présence d'un profil de facteurs de risque (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Par ailleurs, il convient de mesurer le poids et la taille du patient avant le début du traitement et de les noter sur une courbe de croissance.
  • +Avant de commencer le traitement par Methylphenidat-Mepha, il est nécessaire d'effectuer et de documenter un examen cardiovasculaire, comprenant un examen physique, la tension artérielle et la fréquence cardiaque, ainsi qu'une anamnèse soigneuse et, le cas échéant, des examens cardiologiques complémentaires (voir «Mises en garde et précautions»). Comme il n'existe pas de données à long terme, des examens cardiovasculaires réguliers devraient être effectués en présence de facteurs de risque correspondants (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Par ailleurs, il convient de mesurer le poids et la taille du patient avant le début du traitement et de les noter sur une courbe de croissance (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Enfants et adolescents (dès 6 ans) et adultes
  • +Enfants (dès 6 ans), adolescents et adultes
  • -Methylphenidat-Mepha s'administre une fois par jour par voie orale. Comme il est prouvé que l'effet dure pendant douze heures à partir de la prise, le produit doit être pris une fois par jour le matin.
  • +Methylphenidat-Mepha s'administre une fois par jour par voie orale. Comme l'effet dure pendant 12 heures après la prise, le médicament doit être pris une fois par jour le matin.
  • -Patients prenant déjà du méthylphénidate actuellement
  • -La dose journalière de Methylphenidat-Mepha recommandée pour les patients prenant actuellement déjà le méthylphénidate trois fois par jour à des posologies de 10 à 60 mg/jour est indiquée dans le tableau suivant:
  • -Tableau 1: Passage à Methylphenidat-Mepha pour les patients prenant déjà du méthylphénidate
  • -Dose journalière de méthylphénidate prise jusqu'à présent Dose de Methylphenidat-Mepha recommandée
  • +Patients prenant actuellement du méthylphénidate
  • +La dose recommandée de Methylphenidat-Mepha pour les patients prenant actuellement du méthylphénidate à libération immédiate trois fois par jour à des doses de 10 à 60 mg/jour est indiquée dans le tableau suivant:
  • +Tableau 1: Changement de dose recommandé d'un schéma de méthylphénidate
  • +Dose journalière de méthylphénidate jusqu'à présent Dose initiale recommandée de Methylphenidat-Mepha
  • -La détermination de la posologie pour les patients prenant actuellement du méthylphénidate dans un autre contexte doit se faire après évaluation clinique.
  • -En général, on peut augmenter la dose par paliers de 18 mg à intervalles hebdomadaires.
  • -Les doses journalières supérieures à 54 mg chez l'enfant et supérieures à 72 mg chez l'adolescent et l'adulte ne sont pas recommandées.
  • -Traitement au long cours
  • -Il n'existe pas d'analyses systématiques au moyen d'études contrôlées en ce qui concerne l'emploi à long terme du méthylphénidate, surtout en ce qui concerne le potentiel de dépendance et d'autres effets indésirables (voir aussi «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»). La nécessité d'un traitement au long cours devrait être vérifiée régulièrement et le produit arrêté pour tester l'état des patients sans prise de médicament.
  • -Passage de Methylphenidat-Mepha à une autre préparation de méthylphénidate à libération prolongée
  • -D'autres formulations de méthylphénidate à libération prolongée avec d'autres profils de libération présentent éventuellement aussi d'autres profils d'efficacité et de tolérance que Methylphenidat-Mepha. Il est recommandé de ne procéder à une substitution que sous surveillance médicale additionnelle.
  • +La détermination de la posologie pour les patients prenant actuellement du méthylphénidate dans d'autres schémas posologiques doit se faire sur la base d'une évaluation clinique.
  • +La dose peut être augmentée par paliers de 18 mg à intervalles hebdomadaires.
  • +La dose journalière maximale de Methylphenidat-Mepha est de 54 mg chez les enfants et de 72 mg chez les adolescents et les adultes.
  • -En cas de réactions paradoxales (aggravation des symptômes) ou d'autres effets indésirables, la posologie doit être réduite ou, si c'est nécessaire, le produit doit être arrêté complètement.
  • -Instructions posologiques particulières
  • +En cas de réactions paradoxales (aggravation des symptômes) ou d'autres effets indésirables, la posologie doit être réduite ou, si c'est nécessaire, le médicament doit être arrêté.
  • +Durée du traitement et traitement à long terme
  • +Si les symptômes ne s'améliorent pas après une augmentation de la dose pendant 1 mois, le médicament doit être arrêté.
  • +Methylphenidat-Mepha doit être arrêté de temps en temps (mais au plus tard après 12 mois) pour vérifier l'état des patients sans prise de médicament, et le bénéfice du traitement à long terme doit être réévalué régulièrement.
  • +Il n'existe pas d'analyses systématiques sur la base d'études contrôlées en ce qui concerne l'utilisation à long terme du méthylphénidate, surtout en ce qui concerne le potentiel de dépendance et d'autres effets indésirables (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
  • +Passage de Methylphenidat-Mepha à un autre médicament à base de méthylphénidate à libération prolongée
  • +D'autres médicaments à base de méthylphénidate à libération prolongée et avec des profils de libération différents peuvent présenter des profils d'efficacité et de tolérance différents de ceux de Methylphenidat-Mepha. Il est recommandé de ne procéder à une substitution que sous surveillance médicale additionnelle.
  • -Enfants (<6 ans) et adolescents
  • -L'utilisation du méthylphénidate chez les patients de moins de 6 ans n'a pas été étudiée dans des études contrôlées. Methylphenidat-Mepha ne doit pas être utilisé chez les patients de moins de 6 ans.
  • -En l'absence d'amélioration des symptômes après une augmentation de la dose pendant 1 mois, le médicament doit être arrêté.
  • -Methylphenidat-Mepha doit être arrêté de temps en temps (mais au plus tard après 12 mois) et le bénéfice du traitement doit être réévalué.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
  • +Le méthylphénidate n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
  • +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
  • +Le méthylphénidate n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale.
  • +Enfants (<6 ans)
  • +L'utilisation de Methylphenidat-Mepha chez les patients de moins de 6 ans n'a pas été étudiée dans des études contrôlées. Methylphenidat-Mepha ne doit pas être utilisé chez les patients de moins de 6 ans.
  • -Les comprimés à libération prolongée de Methylphenidat-Mepha doivent être pris entiers avec du liquide. Ils ne doivent être ni croqués, ni écrasés, ni coupés en morceaux car le principe actif se trouve à l'intérieur d'une enveloppe non absorbable, au travers de laquelle il est libéré de façon contrôlée et continuelle (voir «Mises en garde et précautions»). En cas de besoin, les comprimés à libération prolongée 27 mg, 36 mg, 54 mg peuvent être divisés au niveau de la barre de sécabilité pour en faciliter la prise. Les comprimés à libération prolongée 36 mg et 54 mg peuvent être divisés pour ajuster la posologie.
  • +Les comprimés à libération prolongée de Methylphenidat-Mepha doivent être avalés entiers avec du liquide. Ils ne doivent être ni machés, ni divisés, ni écrasés car la libération prolongée du principe actif en serait affectée (voir «Mises en garde et précautions»). En cas de besoin, les comprimés à libération prolongée 27 mg, 36 mg, 54 mg peuvent être divisés au niveau de la barre de sécabilité pour en faciliter la prise. Les comprimés à libération prolongée 36 mg et 54 mg peuvent être divisés pour ajuster la posologie.
  • -·Crises d'angoisse, de tension psychique et d'agitation prononcées, car le méthylphénidate peut renforcer ces symptômes;
  • -·diagnostic ou antécédents de dépression grave, anorexie mentale, symptômes psychotiques, tendance suicidaire, manie, schizophrénie ou trouble de la personnalité borderline car le méthylphénidate peut aggraver ces états;
  • +·Anxiété et tension psychique marquées et agitation prononcée, car le méthylphénidate peut renforcer ces symptômes;
  • +·diagnostic ou antécédents de dépression sévère, anorexie mentale, symptômes psychotiques, tendance suicidaire, manie, schizophrénie ou trouble de la personnalité borderline car le méthylphénidate peut aggraver ces états;
  • -·lors d'une augmentation de volume de la prostate et impossibilité de complètement vider la vessie;
  • +·chez les patients avec une augmentation de taille de la prostate et rétention urinaire;
  • -·artériopathie oblitérante;
  • -·affections cérébrovasculaires préexistantes, telles qu'anévrysmes cérébraux, anomalies vasculaires y compris vascularite et AVC;
  • -·traitement par les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) et pendant au moins 14 jours après l'arrêt d'un IMAO (cela pourrait entraîner une hypertension artérielle aiguë) (voir «Interactions»);
  • -·hypersensibilité connue au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés la composition.
  • +·maladie occlusive artérielle;
  • +·affections cérébrovasculaires préexistantes, telles qu'anévrysmes cérébraux, anomalies vasculaires y compris vascularite et accident vasculaire cérébral;
  • +·traitement par les inhibiteurs non sélectifs et irréversibles de la monoamine-oxydase (MAO) et pendant au moins 14 jours après l'arrêt d'un inhibiteur de la MAO, en raison du risque de survenue de crise hypertensive (voir «Interactions»);
  • +·hypersensibilité connue au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés dans la composition.
  • -Des cas de décès soudains ont été rapportés chez les enfants et des adultes traités par des stimulants, y compris le méthylphénidate, et ayant des anomalies cardiaques structurelles. De tels événements ont également été observés dans des cas isolés chez des patients porteurs supposés de maladies cardiovasculaires préexistantes. En conséquence, le méthylphénidate ne sera pas administré chez les patients ayant des anomalies cardiaques structurelles ou des antécédents de maladies cardiovasculaires.
  • -Pour identifier l'existence de maladies cardiaques, on devrait effectuer chez les patients qu'on prévoit de traiter par le méthylphénidate une anamnèse soigneuse (y compris l'anamnèse familiale de décès subits ou d'arythmies ventriculaires) et un examen physique. Si les premiers résultats indiquent une maladie de ce type, d'autres examens cardiologiques (par ex. électrocardiogramme, échocardiogramme) doivent être faits.
  • -Le statut cardiovasculaire doit être surveillé. La tension et la fréquence cardiaque doivent être vérifiées et documentées à chaque ajustement de la dose ou à des intervalles appropriés (mais au moins tous les 6 mois) et après si c'est indiqué cliniquement.
  • -Chez les enfants et les adultes qui montreraient pendant un traitement par le méthylphénidate des symptômes comme palpitations, douleurs dans la poitrine lors d'efforts physiques, syncopes ou d'autres symptômes laissant supposer une maladie cardiaque, un examen cardiologique doit être effectué immédiatement.
  • -Methylphenidat-Mepha ne doit pas être utilisé chez les patients de moins de six ans. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'efficacité et la sécurité et sur la posologie chez l'enfant de moins de six ans.
  • -Les stimulants à effet sur le système nerveux central, méthylphénidate compris, ont été mis en relation avec le déclenchement ou l'aggravation de tics moteurs ou verbaux. Pendant le traitement par le méthylphénidate, les patients doivent être surveillés en ce qui concerne la survenue de tics ou d'un syndrome de Gilles de la Tourette lors de chaque adaptation posologique et lors de chaque consultation; le traitement doit être interrompu si la clinique l'impose.
  • -On a rapporté des cas d'inhibition de la croissance (prise de poids réduite et/ou augmentation réduite de la taille) en rapport avec le traitement à long terme d'enfants par le méthylphénidate. Des études de suivi chez des enfants âgés de 7 à 10 ans suggèrent que les enfants prenant constamment du méthylphénidate (p.ex. 7 jours par semaine pendant 1 an) peuvent présenter un ralentissement transitoire de la vitesse de croissance (en moyenne, réduction de la croissance en taille de 2 cm et réduction de la prise de poids de 2,7 kg sur 3 ans). Pour cette raison, les enfants et les adolescents ayant besoin d'un traitement à long terme devraient faire l'objet d'une surveillance très stricte (au moins tous les 6 mois) en ce qui concerne leur taille, leur poids et leur appétit et ces derniers devraient être notés sur une courbe de croissance. Le traitement devrait être interrompu chez les patients dont la croissance ou la prise de poids ne correspondent pas aux attentes.
  • -Il existe des indices cliniques montrant que des troubles psychiatriques (y compris comportement de dépendance et comportement suicidaire) ainsi qu'une perte de poids et d'appétit surviennent plus fréquemment lors de l'administration de médicaments à base de méthylphénidate. De telles modifications ou des signes d'usage détourné ou d'abus du médicament doivent être recherchés attentivement à chaque consultation et à chaque ajustement de la dose.
  • -Il convient d'attirer l'attention des patients sur le fait que les comprimés à libération prolongée de Methylphenidat-Mepha doivent être pris entiers avec une quantité suffisante de liquide. Ils ne doivent être ni croqués, ni écrasés, ni coupés en morceaux, car la libération prolongée du principe actif pourrait être altérée. En cas de besoin, les comprimés à libération prolongée 27 mg, 36 mg, 54 mg peuvent être divisés au niveau de la barre de sécabilité pour en faciliter la prise. Les comprimés à libération prolongée 36 mg et 54 mg peuvent également être divisés pour ajuster la posologie.
  • -Methylphenidat-Mepha ne doit pas être utilisé pour traiter des dépressions sévères, ni pour la prévention ou le traitement d'états de fatigue normaux.
  • -La plus grande prudence est recommandée en cas d'administration de stimulants pour traiter le TDA-H chez des patients pouvant présenter un trouble bipolaire associé, mais se trouvant à ce moment-là en euthymie ou en intervalle d'entretien, car un épisode maniaque pourrait être déclenché. Avant de commencer un traitement par les stimulants, il faut vérifier très soigneusement chez les patients présentant des symptômes dépressifs associés s'il n'existe pas chez eux un risque de trouble bipolaire. Ceci implique le relevé d'une anamnèse psychiatrique détaillée, y compris une anamnèse familiale des suicides, troubles bipolaires et dépressions.
  • -Des symptômes psychotiques (par ex. hallucinations) ou maniaques ont été observés chez des patients ayant un antécédent de maladie psychotique ou de manie sous traitement par le méthylphénidate aux posologies usuelles. Dans le cas où de tels symptômes apparaîtraient, il faudrait vérifier soigneusement si Methylphenidat-Mepha joue un rôle causal; l'arrêt du traitement peut être approprié (voir «Effets indésirables»).
  • -Chez les patients commençant un traitement par Methylphenidat-Mepha, il faut faire attention à l'apparition ou au renforcement de comportements agressifs. Une surveillance attentive est nécessaire. L'agressivité est souvent liée au TDA-H; cependant on a signalé une apparition ou un renforcement inattendus de l'agressivité pendant le traitement par le méthylphénidate. Un arrêt du traitement peut être envisagé (voir «Effets indésirables»).
  • -Comme avec d'autres substances sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique peut également survenir sous méthylphénidate (voir «Interactions»).
  • -Des cas isolés d'érection pénienne douloureuse de longue durée (priapisme) ayant nécessité une intervention médicale immédiate, ou parfois même chirurgicale, ont été rapportés aussi bien chez des adultes que chez des enfants et des adolescents (voir «Effets indésirables»). Les cas de priapisme n'ont pour la plupart d'entre eux pas été observés au début du traitement, mais sont survenus après que le médicament a été pris pendant un certain temps déjà, souvent à la suite d'une augmentation des doses. Un priapisme a également été observé au cours de périodes sans traitement par méthylphénidate (pause thérapeutique ou arrêt du traitement). Les patients qui développent des érections douloureuses anormalement prolongées (plus de deux heures) ou fréquentes doivent immédiatement consulter un médecin. Le personnel médical doit explicitement informer les patients et leurs parents sur ce problème et sur son caractère d'urgence.
  • +Généralités
  • +La décision, après anamnèse détaillée et examen complet, de prescrire Methylphenidat-Mepha en cas de troubles hyperkinétiques devrait dépendre de l'évaluation du degré de sévérité des symptômes et de l'âge de l'enfant. La décision ne devrait pas être prise seulement en raison de l'existence d'une ou de plusieurs charactéristiques comportementales manifestes. Si les symptômes sont liés à des réactions de stress aiguës, Methylphenidat-Mepha n'est en général pas indiqué.
  • +Utilisation à long terme (plus de 12 mois)
  • +La sécurite et 'efficacité de l'utilisation à long terme du méthylphénidate n'ont pas été évaluées de façon systématique au cours d'études contrôlées. Il n'est pas nécessaire ni souhaitable, que le traitement par méthylphénidate soit indéfini. Chez les enfants et les adolescents le traitement est habituellement interrompu pendant ou après la puberté. Les patients traités par méthylphénidate à long terme (c-à-d. plus de 12 mois) doivent être surveillés continuellement et attentivement conformément aux recommandations décrites dans «Mises en garde et précautions» (voir ci-dessous), relatives à l'état cardiovasculaire, la croissance (enfants), le poids, l'appétit, le développement de nouveaux troubles psychiatriques ou l'aggravation de troubles psychiatriques préexistants. Les troubles psychiatriques devant faire l'objet d'une surveillance sont décrits ci-dessous et incluent (mais de manière non limitative): tics moteurs ou verbaux, comportement agressif, agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité, manque de spontanéité, retrait et persévération excessive.
  • +Lorsque le méthylphénidate est prescrit sur une longue période (plus de 12 mois), il convient de réévaluer régulièrement le bénéfice à long terme du médicament pour chaque patient en prévoyant des périodes sans traitement afin d'évaluer le comportement du patient sans traitement médicamenteux. Il est recommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une fois par an afin d'évaluer l'état du patient (pour les enfants de préférence pendant les vacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir éventuellement à l'arrêt temporaire ou définitif du médicament.
  • +Patients âgés
  • +Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez les patients âgés. La sécurité et l'efficacité du méthylphénidate n'ont pas été établies dans ce groupe d'âge. Methylphenidat-Mepha n'a pas été étudié pour le TDAH chez les patients âgés de plus de 65 ans.
  • +Patients de moins de 6 ans
  • +Methylphenidat-Mepha ne doit pas être utilisé chez les patients de moins de 6 ans. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'efficacité et la sécurité et sur la posologie chez l'enfant de moins de 6 ans.
  • +Anomalies cardiaques structurelles, autres maladies cardiaques sévères et mort subite
  • +Des cas de mort subite ont été rapportés chez des patients traités par des stimulants du SNC, y compris le méthylphénidate, aux doses usuelles et ayant des anomalies cardiaques structurelles ou d'autres problèmes cardiaques sévères. De tels événements ont également été observés dans des cas isolés chez des patients porteurs supposés de maladies cardiovasculaires préexistantes. En conséquence, le méthylphénidate ne sera pas administré chez les patients ayant des anomalies cardiaques structurelles ou des antécédents de maladies cardiovasculaires (p.ex. cardiomyopathie, des anomalies graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaques sévères) parce qu'ils pourraient les exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-vis des effets sympathomimétiques des stimulants.
  • +Maladies cardiaques – adultes
  • +Des cas de mort subite, d'accident vasculaire cérébral et d'infarctus du myocarde ont été rapportés chez des adultes prenant des médicaments stimulants aux doses habituelles pour le TDAH. Bien que le rôle des stimulants dans ces cas soit inconnu, les adultes sont plus susceptibles que les enfants de présenter des anomalies cardiaques structurelles graves, une cardiomyopathie, des anomalies graves du rythme cardiaque, une maladie coronarienne ou d'autres problèmes cardiaques graves. Les adultes présentant de telles anomalies ne devraient généralement pas être traités par des stimulants.
  • +Mésusage et événements cardiovasculaires
  • +Le mésusage des stimulants du système nerveux central peut être associé à une mort subite ou à d'autres événements indésirables cardiovasculaires sévères.
  • +Statut cardiovasculaire avant et pendant le traitement
  • +Pour identifier l'existence de maladies cardiaques, on devrait effectuer chez les patients qu'on prévoit de traiter par le méthylphénidate une anamnèse soigneuse (y compris l'anamnèse familiale de décès subits ou d'arythmies ventriculaires) et un examen physique. Si les premiers résultats ou les données anamnestiques indiquent une maladie de ce type, d'autres examens cardiologiques (par ex. électrocardiogramme, échocardiogramme) doivent être faits.
  • +La prudence est donc recommandée en cas de traitement de patients dont l'état général pourrait être affecté par une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence du pouls (voir «Contre-indications»). Le statut cardiovasculaire doit être surveillé soigneusement. La pression artérielle et la fréquence cardiaque doivent être vérifiées et documentées par écrit à chaque ajustement de la dose et en cas de besoin clinique, puis à des intervalles appropriés (mais au moins tous les 6 mois).
  • +Si pendant un traitement par le méthylphénidate des symptômes comme palpitations, douleurs thoraciques à l'effort, syncopes, dyspnée ou d'autres symptômes laissant supposer une maladie cardiaque apparaissent, un examen cardiologique doit être effectué immédiatement.
  • +Le méthylphénidate doit être arrêté chez les patients présentant des enregistrements répétés de tachycardie, d'arythmie ou de pression artérielle systolique élevée (>95ème percentile). Une consultation chez un cardiologue est indiquée.
  • +L'administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certains cas de troubles cardiovasculaires préexistants si l'avis d'un cardiologue n'a pas été obtenu (voir «Contre-indications»).
  • +L'analyse des données issues des études cliniques avec le méthylphénidate chez l'enfant ou l'adolescent atteint de TDAH a montré que les patients traités par méthylphénidate développent fréquemment des modifications de la pression artérielle systolique et diastolique de plus de 10 mmHg par rapport à la valeur initiale et par comparaison au groupe contrôle. Des augmentations des valeurs des pressions artérielles diastolique et systolique ont également été observées dans des données d'essai clinique obtenues auprès de patients adultes atteints de TDAH. De plus, des études cliniques chez des enfants traités par méthylphénidate ont montré une augmentation du pouls au repos de 2 à 6 battements par minute en moyenne pendant la journée par comparaison avec le placebo.
  • +Les conséquences cliniques, à court et à long terme, de ces effets cardiovasculaires chez l'enfant et l'adolescent ne sont pas connues. La possibilité de complications cliniques résultant des effets observés lors des études cliniques ne peut être exclue, notamment lorsque le traitement pris pendant l'enfance/l'adolescence se poursuit à l'âge adulte.
  • +Agonistes alpha-2 centraux
  • +La prudence est de mise lors de l'utilisation concomitante d'agonistes alpha-2 centraux tels que la clonidine car des effets indésirables graves, y compris des morts subites, ont été rapportés (voir «Interactions»).
  • +Anesthésiques halogénés
  • +Si une intervention chirurgicale est prévue, le méthylphénidate ne doit pas être pris le jour de l'intervention, car il existe alors un risque d'augmentation soudaine de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque au cours de l'intervention (vois «Interactions»).
  • -Des affections cérébrovasculaires telles que vascularite/artérite cérébrale, occlusion cérébrovasculaire et hémorragie cérébrale ont été rapportées lors de l'utilisation du méthylphénidate (voir «Effets indésirables»). Leur dépistage précoce sur la base d'indices clairs peut permettre l'arrêt immédiat du méthylphénidate et est essentiel pour l'instauration d'un traitement précoce. Ces indices clairs sont des symptômes neurologiques d'apparition récente en rapport avec une ischémie ou une hémorragie cérébrale, tels que des céphalées intenses, une sensation d'engourdissement, une faiblesse unilatérale, une paralysie ainsi que des troubles de la coordination, de la vision, de la parole ou de la mémoire.
  • -Le traitement par le méthylphénidate n'est pas recommandé chez les patients présentant des affections cérébrovasculaires préexistantes (p.ex. anévrysme, malformations/anomalies vasculaires) (voir «Contre-indications»).
  • -L'expérience clinique laisse supposer que l'administration de méthylphénidate à des patients présentant des troubles psychotiques peut exacerber les symptômes de troubles comportementaux ou de troubles de la pensée.
  • -Les examens de laboratoire des études cliniques chez les enfants ont montré que tant que le méthylphénidate que le méthylphénidate administré trois fois par jour augmentaient, par rapport au placebo, le pouls au repos de 2 à 6 battements par minute en moyenne, ainsi que la tension artérielle systolique et diastolique d'environ 1 à 4 mmHg. Dans les études contrôlées par un placebo chez les adultes on a observé au point final une augmentation moyenne du pouls au repos de 4 à 6 battements par minute contre un changement moyen d'environ –2 à 3 battements par minute sous placebo. Au point final, les changements moyens de la tension artérielle sous méthylphénidate allaient de –1 à 1 mmHg (systolique) et de 0 à 1 mmHg (diastolique), tandis qu'ils étaient sous placebo de –1 à 1 mmHg (systolique) et de –2 à 0 mmHg (diastolique).
  • -La prudence est donc recommandée en cas de traitement de patients dont l'état général pourrait être affecté par une élévation de la tension ou de la fréquence du pouls.
  • -La prudence est recommandée chez les patients ayant des antécédents de dépendance à un médicament. L'abus chronique peut entraîner une accoutumance marquée et une dépendance psychique avec divers degrés de comportement anormal. Des épisodes manifestement psychotiques peuvent se produire, surtout lors d'usage abusif par voie parentérale.
  • -Lors de l'arrêt d'une utilisation abusive, une surveillance très étroite est nécessaire, car de graves dépressions peuvent alors apparaître. En cas d'arrêt après une utilisation thérapeutique chronique, les symptômes du trouble de base peuvent être démasqués et exiger un traitement complémentaire.
  • -Une surveillance attentive du patient est indispensable à l'arrêt du médicament car des manifestations de sevrage sont possibles et une dépression ou une hyperactivité chronique peuvent alors être révélées. Certains patients nécessitent éventuellement un suivi prolongé.
  • -Il existe des indices cliniques selon lesquels le méthylphénidate pourrait abaisser le seuil des crises chez les patients ayant des antécédents de crises épileptiques, ou présentant un EEG anormal sans crises épileptiques ou, dans des cas très rares, chez des patients sans crises épileptiques antérieures et sans indications dans l'EEG. Le médicament doit être arrêté si des convulsions se manifestent.
  • -Dans de rares cas, des symptômes de troubles de la vision se sont produits. On a rapporté alors des troubles de l'accommodation et une vision floue.
  • -Pendant un traitement à long terme, des examens hématologiques périodiques sont recommandés (hémogramme différentiel complet et numération des plaquettes).
  • -La décision, après anamnèse détaillée et examen complet, de prescrire Methylphenidat-Mepha dans les troubles hyperkinétiques devrait dépendre de l'évaluation du degré de sévérité des symptômes et de l'âge de l'enfant. La décision ne devrait pas être prise seulement en raison de l'existence d'un ou de plusieurs troubles comportementaux manifestes. Si les symptômes sont liés à des réactions de stress aiguës, Methylphenidat-Mepha n'est en général pas indiqué.
  • -Prudence lors de l'utilisation d'agonistes alpha-2 centraux, tels que la clonidine (voir «Interactions»).
  • -Methylphenidat-Mepha contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
  • +Des affections cérébrovasculaires telles que vascularite/artérite cérébrale, occlusion cérébrovasculaire et hémorragie cérébrale ont été rapportées lors de l'utilisation de méthilphénidate (voir «Effets indésirables»). Un diagnostic précoce sur la base d'indices forts peut permettre l'arrêt immédiat de Methylphenidat-Mepha et est essentiel pour un traitement précoce. Les indices forts sont des symptômes neurologiques nouveaux indiquant une ischémie ou une hémorragie cérébrale, tels que des céphalées sévères, un engourdissement, une faiblesse (unilatérale), une paralysie, des troubles de la coordination, de la vision, de la parole, du langage ou de la mémoire.
  • +Les patients présentant des facteurs de risque supplémentaires (tels que des antécédents de maladie cardiovasculaire, une médication concomitante augmentant la pression artérielle) devront être surveillés à chaque visite après l'initiation du traitement par méthylphénidate à la recherche de signes et symptômes neurologiques.
  • +Le traitement par Methylphenidat-Mepha n'est pas recommandé chez les patients présentant des affections cérébrovasculaires préexistantes (p.ex. anévrysme, malformations/anomalies vasculaires) (voir «Contre-indications»).
  • +Convulsions
  • +Methylphenidat-Mepha doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'épilepsie. Il existe des indices cliniques selon lesquels le méthylphénidate peut abaisser le seuil de convulsions chez les patients ayant des antécédents de crises épileptiques ou présentant des anomalies de l'EEG sans crises épileptiques ou dans des cas très rares chez des patients sans antécédents de crises épileptiques et sans indications dans l'EEG. En cas d'apparition de convulsions ou d'augmentation de la fréquence des convulsions, le méthylphénidate doit être arrêté.
  • +Troubles de la vision
  • +Dans de rares cas, des symptômes de troubles de la vision sont survenus. On a rapporté alors des troubles de l'accommodation et une vision floue.
  • +Syndrome sérotoninergique
  • +Un syndrome sérotoninergique a été rapporté après l'administration concomitante de méthylphénidate avec des médicaments sérotoninergiques. Si l'utilisation concomitante de méthylphénidate avec un médicament sérotoninergique est justifiée, la reconnaissance rapide des symptômes du syndrome sérotoninergique est importante. Ces symptômes peuvent inclure des modifications de l'état mental (p.ex. agitation, hallucinations, coma), une instabilité autonome (p.ex. tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (p.ex. hyperréflexie, trouble de coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (p.ex. nausée, vomissement, diarrhée). En cas de suspicion d'un syndrome sérotoninergique, le traitement par méthylphénidate doit être arrêté le plus rapidement possible (voir «Interactions»).
  • +Dépendance et mésusage médicamenteux
  • +Le risque de mésusage ou d'abus de méthylphénidate doit être étroitement surveillé.
  • +Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez les patients ayant une dépendance connue aux drogues et/ou à l'alcool en raison du risque d'abus et de mésusage.
  • +L'abus chronique peut entraîner une tolérance marquée et une dépendance psychique avec divers degrés de comportement anormal. Des épisodes manifestement psychotiques peuvent se produire, surtout lors d'usage abusif par voie parentérale.
  • +L'âge du patient, la présence de facteurs de risque d'assuétude (tels qu'un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble du comportement ou un trouble bipolaire) ainsi qu'un abus de substances antérieur ou actuel par le patient doivent être pris en compte avant de décider l'initiation d'un traitement d'un TDAH. Il est recommandé d'être prudent chez les patients présentant une instabilité émotionnelle, comme chez ceux ayant des antécédents de dépendance aux drogues ou à l'alcool, en raison d'une augmentation possible des doses par les patients.
  • +Pour les patients présentant un risque élevé de mésusage, l'utilisation du méthylphénidate ou d'autres stimulants peut ne pas être appropriée et un traitement sans stimulants devra alors être envisagé.
  • +Arrêt
  • +En cas de l'arrêt du médicament, une surveillance étroite est nécessaire car des manifestations de sevrage ainsi qu'un démasquage de dépressions ou de l'hyperactivité chronique peuvent survenir. En particulier lors de l'arrêt après une utilisation abusive, une surveillance très étroite est nécessaire, car des dépressions sévères peuvent survenir. En outre, même en cas d'utilisation thérapeutique, certains patients peuvent avoir besoin d'un suivi à long terme et/ou d'un traitement ultérieur des symptômes démasqués du trouble sous-jacent.
  • +Affections psychiatriques
  • +Les troubles psychiatriques concomitants sont fréquents dans le TDAH et doivent être pris en compte lors de la prescription de stimulants. Avant le début du traitement par méthylphénidate, le patient doit être examiné afin de détecter tout trouble psychiatrique existant; de plus, les antécédents familiaux en termes de troubles psychiatriques doivent être renseignés. En cas d'apparition de symptômes psychiatriques ou d'exacerbation de troubles psychiatriques préexistants, le traitement par méthylphénidate ne doit pas être poursuivi à moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques chez le patient.
  • +La survenue ou l'aggravation de troubles psychiatriques doit être surveillée à chaque ajustement de la posologie, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite; l'arrêt du traitement peut alors être envisagé.
  • +Symptômes psychotiques ou maniaques
  • +L'administration de méthylphénidate à des patients présentant des troubles psychotiques peut exacerber les symptômes de troubles du comportement ou de troubles de la pensée.
  • +Des symptômes psychotiques liés au traitement (hallucinations visuelles/tactiles/auditives et idées délirantes) ou une manie peuvent survenir après administration de méthylphénidate aux doses usuelles chez des patients sans antécédents de maladie psychotique ou de manie (voir «Effets indésirables»). En cas d'apparition de symptômes maniaques ou psychotiques, il convient de considérer un lien causal possible avec le méthylphénidate et un arrêt du traitement pourra être envisagé.
  • +Troubles bipolaires
  • +La plus grande prudence est requise en cas d'administration de stimulants pour traiter le TDAH chez des patients pouvant présenter un trouble bipolaire associé, mais se trouvant à ce moment-là en euthymie ou en intervalle d'entretien, car un épisode maniaque pourrait être déclenché. Avant de commencer un traitement par les stimulants, il faut vérifier très soigneusement chez les patients présentant des symptômes dépressifs associés s'il n'existe pas chez eux un risque de trouble bipolaire. Ceci implique le relevé d'une anamnèse psychiatrique détaillée, y compris une anamnèse familiale des suicides, troubles bipolaires et dépressions. Une surveillance étroite et continue est nécessaire chez ces patients (voir ci-dessus sous «Affections psychiatriques»). L'apparition de symptômes doit être surveillée à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque examen.
  • +Dépressions sévères
  • +Methylphenidat-Mepha ne doit pas être utilisé pour traiter des dépressions sévères.
  • +Agressivité ou comportement hostile
  • +Chez les patients commençant un traitement par Methylphenidat-Mepha, il faut faire attention à l'apparition ou l'aggravation de comportements agressifs ou d'hostilité. Une surveillance attentive est nécessaire, au début du traitement, à chaque ajustement de doses, puis au moins tous les 6 mois et à chaque examen. L'agressivité est souvent liée au TDAH; cependant l'apparition inattendue ou l'aggravation de l'agressivité pendant le traitement par Methylphenidat-Mepha ont été rapportées. Le médecin devra évaluer la nécessité d'ajuster le traitement chez les patients présentant un changement dans leur comportement en gardant à l'esprit qu'une augmentation ou une diminution progressive de la posologie peut être appropriée. Un arrêt du traitement peut être envisagé (voir «Effets indésirables»).
  • +Tendances suicidaires
  • +Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours du traitement du TDAH doivent être immédiatement examinés par leur médecin. L'aggravation d'une affection psychiatrique sous-jacente devra être prise en considération et un possible lien de causalité avec le traitement par méthylphénidate devra être envisagé. Le traitement d'une affection psychiatrique sous-jacente pourra être nécessaire et il conviendra alors d'envisager l'arrêt du traitement par méthylphénidate.
  • +Tics
  • +Les stimulants à effet sur le système nerveux central, méthylphénidate compris, ont été mis en relation avec le déclenchement ou l'aggravation de tics moteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette a également été rapportée (voir «Effets indésirables»). Une évaluation des antécédents familiaux ainsi qu'un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de la Tourette devront être réalisés avant l'administration de stimulants. Pendant le traitement par le méthylphénidate, les patients doivent être surveillés en ce qui concerne la survenue de tics ou d'un syndrome de Gilles de la Tourette lors de chaque adaptation posologique, puis au moins tous le 6 mois ou à chaque visite; le traitement doit être interrompu en cas de nécessité clinique.
  • +Anxiété, tension psychique ou agitation
  • +Des cas d'anxiété, d'agitation et de tension psychique ont été rapportés chez les patients traités par méthylphénidate (voir «Effets indésirables»). Le méthylphénidate est également associé à une aggravation de symptômes préexistants d'anxiété, de tension psychique ou d'agitation. L'anxiété a conduit à l'arrêt du traitement par méthylphénidate chez certains patients. Une évaluation clinique de l'anxiété, de la tension psychique ou de l'agitation devra être réalisée avant l'administration de méthylphénidate. Une surveillance régulière de la survenue ou de l'aggravation de ces symptômes au cours du traitement devra être réalisée en évaluant les patients à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les 6 mois ou à chaque examen.
  • +Croissance chez les enfants
  • +Une prise de poids insuffisante et un retard de croissance ont été rapportés lors du traitement à long terme d'enfants par le méthylphénidate. Des études de suivi chez des enfants âgés de 7 à 10 ans suggèrent que les enfants prenant constamment du méthylphénidate (p.ex. 7 jours par semaine pendant 1 an) peuvent présenter un ralentissement transitoire de la vitesse de croissance (en moyenne, réduction de la croissance en taille de 2 cm et réduction de la prise de poids de 2,7 kg sur 3 ans). Des données de suivi à l'âge de 25 ans montrent que les patients traités de manière durable présentent systématiquement une réduction de la taille de 3,3 cm et un poids augmenté de 7,4 kg par rapport au groupe non traité. D'autres études à long terme n'ont toutefois montré aucun effet significatif du méthylphénidate sur la taille et le poids.
  • +Pour cette raison, les enfants et les adolescents ayant besoin d'un traitement à long terme devraient faire l'objet d'une surveillance attentive (au moins tous les 6 mois) en ce qui concerne leur taille, leur poids et leur appétit et documentés au moins tous les 6 mois sur une courbe de croissance. Le traitement devrait être interrompu chez les patients dont la croissance ou la prise de poids ne correspondent pas aux attentes.
  • +Poids corporel
  • +Methylphenidat-Mepha peut diminuer l'appétit et le poids. Une diminution du poids a également été rapportée avec le traitement par méthylphénidate chez les adultes (voir «Effets indésirables»). Chez les adultes, le poids doit donc également faire l'objet d'une surveillance régulière.
  • +Patients ayant des troubles de la déglutition
  • +Il convient d'attirer l'attention des patients sur le fait que les comprimés à libération prolongée de Methylphenidat-Mepha doivent être pris entiers avec une quantité suffisante de liquide. Ils ne doivent être ni croqués, ni écrasés, ni coupés en morceaux, car la libération prolongée du principe actif pourrait être altérée. En cas de besoin, les comprimés à libération prolongée 27 mg, 36 mg, 54 mg peuvent être divisés au niveau de la barre de sécabilité pour en faciliter la prise. Les comprimés à libération prolongée 36 mg et 54 mg peuvent également être divisés pour adapter la dose.
  • +Examen hématologique-clinique et autres paramètres de laboratoire
  • +La sécurité du traitement à long terme par méthylphénidate n'est pas totalement connue. Pendant un traitement à long terme, des examens hématologiques réguliers sont indiqués (hémogramme différentiel complet et numération des plaquettes). En cas de leucopénie, thrombocytopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant des troubles rénaux ou hépatiques sévères, l'arrêt du traitement devra être envisagé (voir «Effets indésirables»).
  • +Priapisme
  • +En relation avec le traitement par des médicaments contenant du méthylphénidate, des cas isolés d'érection pénienne douloureuse de longue durée (priapisme) ayant nécessité une intervention médicale immédiate, ou parfois même chirurgicale, ont été rapportés aussi bien chez des adultes que chez des enfants et des adolescents (voir «Effets indésirables»). Les cas de priapisme n'ont pour la plupart d'entre eux pas été observés au début du traitement, mais sont survenus après que le médicament a été pris pendant un certain temps déjà, souvent à la suite d'une augmentation des doses. Un priapisme a également été observé au cours de périodes sans prise de méthylphénidate (pause thérapeutique ou arrêt du traitement). Les patients qui développent des érections douloureuses anormalement prolongées (plus de 2 heures) ou fréquentes doivent immédiatement consulter un médecin. Le personnel médical doit explicitement informer les patients et leurs parents sur ce problème et sur son caractère d'urgence.
  • +Fatigue
  • +Methylphenidat-Mepha ne doit pas être utilisé pour la prévention ou le traitement d'états de fatigue normaux.
  • +Insuffisance rénale ou hépatique
  • +Il n'existe pas d'expérience sur l'utilisation de méthylphénidate chez des patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
  • +Saccharose
  • +Methylphenidat-Mepha contient du saccharose. Les patients présentant une l'intolérance héréditaire rare fructose/galactose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase ne doivent pas prendre ce médicament.
  • +Choix de la forme pharmaceutique de méthylphénidate
  • +Le choix de la forme pharmaceutique du médicament contenant du méthylphénidate devra être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas; ce choix dépendra de la durée d'action souhaitée.
  • +Dépistage des drogues
  • +Ce médicament contenant du méthylphénidate peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche d'amphétamines, notamment avec les méthodes d'immunodosage. Les sportifs de haut niveau doivent être conscients que ce médicament peut entraîner des résultats positifs aux contrôles anti-dopage.
  • -Interactions pharmacocinétiques
  • -Methylphenidat-Mepha ne doit pas être administré aux patients traités par inhibiteurs de la MAO (traitement actuel ou durant les deux semaines précédentes) (voir «Contre-indications»).
  • -À cause d'une élévation possible de la tension artérielle, Methylphenidat-Mepha sera administré avec prudence lors de son association à des agents vasopresseurs.
  • +Influence d'autres substances sur la pharmacocinétique du méthylphénidate
  • +Le cytochrome P450 n'intervient pas de façon cliniquement significative dans le métabolisme du méthylphénidate. Une modification significative de la pharmacocinétique du méthylphénidate par l'administration d'inducteurs ou d'inhibiteurs du cytochrome P450 n'est pas attendue. Inversement, les énantiomères D et L du méthylphénidate n'inhibent pas de façon significative les cytochromes P450 1A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.
  • +Influence du méthylphénidate sur la pharmacocinétique d'autres substances
  • +L'effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques de médicaments administrés de façon concomitante n'est pas connu. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de l'association de méthylphénidate avec d'autres médicaments, notamment avec les médicaments à faible marge thérapeutique.
  • +Autres interactions
  • +Des rapports indiquent que le méthylphénidate peut inhiber le métabolisme d'anticoagulants de type coumarine, d'anticonvulsivants (p.ex. phénobarbital, phénytoïne, primidone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine). Lors de l'instauration ou de l'arrêt d'un traitement par le méthylphénidate, il peut s'avérer nécessaire d'ajuster la dose de ces médicaments administrés de façon concomitante et de déterminer les concentrations plasmatiques du principe actif (ou les temps de coagulation dans le cas de la coumarine).
  • +Influence du méthylphénidate sur la pharmacodynamique d'autres substances
  • +Utilisation concomitante contre-indiquée
  • +Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (MAO)
  • +En raison de la possibilité de crise hypertensive, le méthylphénidate est contre-indiqué chez les patients traités par des inhibiteurs non sélectifs et irréversibles de la MAO (traitement actuel ou durant les deux semaines précédentes) (voir «Contre-indications»).
  • +Anesthésiques halogénés
  • +Il existe un risque d'augmentation soudaine de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque lors d'interventions chirurgicales. Le méthylphénidate ne doit pas être pris le jour de l'intervention lorsqu'une intervention est prévue.
  • +Agonistes alpha-2 centraux (p.ex. clonidine)
  • +Des effets indésirables graves (y compris la mort subite) ont été rapportés en cas d'utilisation simultanée de clonidine et de méthylphénidate. La sécurité de l'utilisation à long terme de méthylphénidate en association avec la clonidine ou d'autres agonistes alpha-2 centraux n'a pas été étudiée systématiquement jusqu'à présent.
  • +Utilisation concomitante non recommandée
  • +Alcool
  • +L'alcool peut renforcer les effets indésirables sur le système nerveux central des psychotropes, y compris Methylphenidat-Mepha. Les données in vitro indiquent que des concentrations d'alcool supérieures à 10% augmentent la libération cumulée de méthylphénidate des comprimés de méthylphénidate. La pertinence clinique de ce résultat sur l'exposition au méthylphénidate après la prise orale de Methylphenidat-Mepha avec de l'alcool est inconnue. Il est donc conseillé de s'abstenir de consommer de l'alcool pendant le traitement par Metyhlphenidat-Mepha.
  • +Médicaments sérotoninergiques
  • -Les médicaments sérotoninergiques comprennent par exemple les triptans, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN), le lithium, le fentanyl et ses analogues, le tramadol, le dextrométhorphane, le tapentadol, la mépéridine, la méthadone, la pentazocine et le millepertuis (Hypericum perforatum) tout comme les principes actifs inhibant le métabolisme de la sérotonine (y compris les IMAO comme le bleu de méthylène), le principe actif antibiotique linézolide et les précurseurs de la sérotonine comme par exemple les suppléments de tryptophane.
  • -L'administration concomitante du méthylphénidate et d'un de ces médicaments sérotoninergiques n'est pas recommandée car elle peut provoquer le développement d'un syndrome sérotoninergique.
  • -Le syndrome sérotoninergique est une situation potentiellement fatale. Les symptômes peuvent par exemple comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité du système nerveux autonome, des symptômes neuromusculaires, des convulsions et/ou des symptômes gastro-intestinaux. Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un syndrome malin des neuroleptiques.
  • -Il est important de reconnaître rapidement ces symptômes. En cas de suspicion d'un syndrome sérotoninergique, le méthylphénidate doit être immédiatement arrêté et un traitement approprié doit être instauré.
  • -Anesthésiques halogénés: il y a un risque d'augmentation soudaine de la pression artérielle au cours d'opérations. Il ne faudrait pas prendre de méthylphénidate le jour de l'intervention lorsqu'une intervention chirurgicale est planifiée.
  • -Influence de méthylphénidate sur la pharmacocinétique d'autres substances
  • -Des rapports indiquent que le méthylphénidate peut inhiber le métabolisme d'anticoagulants de type coumarine, d'anticonvulsivants (p.ex. phénobarbital, phénytoïne ou primidone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine). Lors de l'instauration ou de l'arrêt d'un traitement par le méthylphénidate, il peut s'avérer nécessaire d'ajuster la dose de ce médicament co-administré et de déterminer les concentrations plasmatiques du principe actif (ou le temps de coagulation dans le cas de la coumarine).
  • -Des effets indésirables graves (dont une mort subite) ont été signalés en cas d'utilisation simultanée de clonidine et de méthylphénidate. La sécurité de l'utilisation du méthylphénidate en association avec la clonidine ou d'autres α2-agonistes à effet central n'a pas été étudiée systématiquement jusqu'à présent.
  • -Interactions pharmacodynamiques
  • +Les médicaments sérotoninergiques comprennent par exemple les triptans, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline (IRSN), le lithium, le fentanyl et ses analogues, le tramadol, le dextrométhorphane, le tapentadol, la péthidine, la méthadone, ou le millepertuis (Hypericum perforatum) tout comme les principes actifs inhibant le métabolisme de la sérotonine (y compris les inhibiteurs de la MAO comme p.ex. le bleu de méthylène), la substance antibiotique linézolide et les précurseurs de la sérotonine comme par exemple les compléments alimentaires contenant du tryptophane.
  • +L'administration concomitante de Methylphenidat-Mepha et d'un de ces médicaments sérotoninergiques n'est pas recommandée car elle peut provoquer le développement d'un syndrome sérotoninergique.
  • +Le syndrome sérotoninergique est un état potentiellement fatal. Les symptômes peuvent par exemple comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité du système nerveux autonome, des symptômes neuromusculaires, des convulsions, des tremblements et/ou des symptômes gastro-intestinaux. Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un syndrome malin des neuroleptiques.
  • +Si l'utilisation concomitante de méthylphénidate avec un médicament sérotoninergique est justifiée, l'identification rapide des symptômes du syndrome sérotoninergique est importante (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +En cas de suspicion d'un syndrome sérotoninergique, le méthylphénidate doit être immédiatement arrêté et un traitement approprié doit être instauré.
  • +Autres Interactions
  • +Antihypertenseurs
  • -L'alcool peut renforcer les effets indésirables sur le système nerveux central des psychotropes, Methylphenidat-Mepha compris. Il est donc conseillé de renoncer à l'alcool pendant le traitement.
  • -Substances dopaminergiques incluant les antipsychotiques: Comme l'un des principaux effets du méthylphénidate est d'augmenter les taux extracellulaires de dopamine, Methylphenidat-Mepha peut être associé à des interactions pharmacodynamiques lorsqu'il est administré avec des agonistes dopaminergiques directs ou indirects (y compris des substances dopaminergiques et des antidépresseurs tricycliques), ou avec des antagonistes dopaminergiques, y compris des antipsychotiques. La prudence est recommandée chez les patients traités par Methylphenidat-Mepha et un antipsychotique, car des symptômes extrapyramidaux pourraient survenir lors de l'administration concomitante de ces médicaments ou lors de l'ajustement de la posologie de l'un de ces médicaments ou des deux médicaments.
  • +Médicaments augmentant la pression artérielle
  • +La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidate et recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voir «Mises en garde et précautions» - «Statut cardiovasculaire avant et pendant le traitement» et «Affections cérébrovasculaires»).
  • +Substances dopaminergiques incluant les antipsychotiques
  • +Comme l'un des principaux effets du méthylphénidate est d'augmenter les taux extracellulaires de dopamine, Methylphenidat-Mepha peut être associé à des interactions pharmacodynamiques lorsqu'il est administré avec des agonistes dopaminergiques directs ou indirects (y compris des substances dopaminergiques et des antidépresseurs tricycliques), ou avec des antagonistes dopaminergiques (y compris des antipsychotiques).
  • +La prudence est recommandée chez les patients traités par Methylphenidat-Mepha ainsi que par un antipsychotique, car des symptômes extrapyramidaux pourraient survenir lors de l'administration concomitante de ces médicaments ou lors de l'ajustement de la posologie de l'un de ces médicaments ou des deux médicaments.
  • +Les études expérimentales animales ont montré une toxicité pour la reproduction (voir «Données précliniques»).
  • +Fertilité
  • +Les études expérimentales animales n'ont pas montré d'effet sur la fertilité (voir «Données précliniques»).
  • +
  • -On sait que Methylphenidat-Mepha peut occasionner des vertiges. La prudence est donc recommandée en cas de conduite automobile, de conduite de machines ou d'autres activités potentiellement dangereuses. Les patients devraient être avertis en conséquence jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment sûrs que Methylphenidat-Mepha n'a pas d'influence négative sur leur aptitude à exercer ces activités.
  • +Il est connu que thylphénidate peut occasionner des vertiges. La prudence est donc recommandée lors de la conduite, de l'utilisation de machines ou d'autres activités potentiellement dangereuses. Les patients devraient être avertis en conséquence jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment sûrs que Methylphenidat-Mepha n'a pas d'influence négative sur leur aptitude à exercer ces activités.
  • -Dans les paragraphes suivants, la fréquence est indiquée comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10 et ≥1/100), occasionnels (<1/100 et ≥1/1000), rares (<1/1000 et ≥10'000), très rares (<1/10'000)
  • +Dans les paragraphes suivants, la fréquence est indiquée comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10 et ≥1/100), occasionnels (<1/100 et ≥1/1000), rares (<1/1000 et ≥10'000), très rares (<1/10'000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • -En outre, des effets indésirables ont été rapportés en relation avec l'utilisation de Methylphenidat-Mepha:
  • +En outre, des effets indésirables ont été rapportés en relation avec l'utilisation du méthylphénidate:
  • -La tolérance du méthylphénidate a été étudiée dans quatre études cliniques en double aveugle contrôlées par placebo sur 639 patients pédiatriques (enfants et adolescents) atteints de TDA-H. Les informations de ce paragraphe sont tirées de données regroupées.
  • +La tolérance du méthylphénidate a été étudiée dans quatre études cliniques en double aveugle contrôlées par placebo sur 639 patients pédiatriques (enfants et adolescents) atteints de TDAH. Les informations de ce paragraphe sont tirées de données regroupées.
  • -Système/classe organique Effet indésirable Méthylphénidate (n= 321) % Placebo (n= 318) %
  • +Système/classe d'organe Événement indésirable Méthylphénidate (n= 321) % Placebo (n= 318) %
  • -* Comprend les troubles du sommeil au début du traitement (Methylphenidat-Mepha = 0.6%) et l'insomnie au cours du traitement (Methylphenidat-Mepha = 2.2%).
  • +* Comprend les troubles du sommeil au début du traitement (thylphénidate = 0.6%) et l'insomnie au cours du traitement (thylphénidate = 2.2%).
  • -La tolérance du méthylphénidate a été étudiée sur 905 patients adultes atteints de TDA-H qui avaient pris part à trois études cliniques en double aveugle contrôlées par un placebo. Les informations de ce paragraphe viennent de données regroupées.
  • +La sécurité du méthylphénidate a été étudiée sur 905 patients adultes atteints de TDAH qui avaient pris part à trois études cliniques en double aveugle contrôlées par un placebo. Les informations de ce paragraphe viennent de données regroupées.
  • -Système/classe organique Effet indésirable Méthylphénidate (n= 596) % Placebo (n= 309) %
  • +Système/classe d'organe Événement indésirable Méthylphénidate (n= 596) % Placebo (n= 309) %
  • -Douleurs pharyngo-laryngées 1,5 1,3
  • +Douleurs oro-pharyngo-laryngées 1,5 1,3
  • -La tolérance du méthylphénidate a été étudiée dans douze études cliniques ouvertes sur 3782 patients pédiatriques et adultes atteints de TDA-H. Les informations de ce paragraphe se basent sur des données regroupées.
  • +La sécurité du méthylphénidate a été étudiée dans douze études cliniques ouvertes sur 3782 patients pédiatriques et adultes atteints de TDAH. Les informations de ce paragraphe se basent sur des données regroupées.
  • -Système/classe organique Effet indésirable Méthylphénidate (n= 3782) %
  • +Système/classe organique Événement indésirable Méthylphénidate (n= 3782) %
  • -«très rares» (<1/10'000), cas isolés compris.
  • +«très rares» (<1/10'000), cas isolés compris,
  • +«fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
  • +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
  • +Fréquence inconnue: épistaxis.
  • -Parmi les signes et symptômes d'un surdosage de Methylphenidat-Mepha résultant principalement d'une hyperstimulation du système nerveux central et sympathique, on trouve: vomissements, agitation, secousses musculaires, convulsions, grand mal, confusion, hallucinations (auditives et/ou visuelles), transpiration excessive, céphalées, pyrexie, tachycardie, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, arythmies sinusales, hypertension, mydriase, sécheresse de la bouche et rhabdomyolyse.
  • +Parmi les signes et symptômes d'un surdosage de thylphénidate résultant principalement d'une hyperstimulation du système nerveux central et sympathique, on trouve: vomissements, agitation, secousses musculaires, convulsions, grand mal, confusion, hallucinations (auditives et/ou visuelles), transpiration excessive, céphalées, pyrexie, tachycardie, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, arythmies sinusales, hypertension, mydriase, sécheresse de la bouche et rhabdomyolyse.
  • -Au cours du traitement de patients surdosés, il faut tenir compte de la libération retardée du méthylphénidate à partir de la formule de Methylphenidat-Mepha.
  • +Au cours du traitement de patients surdosés, il faut tenir compte de la libération retardée du méthylphénidate à partir de la formulation de Methylphenidat-Mepha.
  • -Mécanisme d'action
  • -Le chlorhydrate de méthylphénidate est un stimulant du système nerveux central. Son mode d'action sur le TDA-H n'est pas connu. On suppose que le méthylphénidate bloque la réabsorption de la noradrénaline et de la dopamine dans les neurones présynaptiques et renforce la libération de ces monoamines dans l'espace extra-neuronique. Le méthylphénidate est un mélange racémique d'isomères d et l, l'isomère d étant plus actif du point de vue pharmacologique que l'isomère l.
  • +Le chlorhydrate de méthylphénidate est un stimulant du système nerveux central. Son mode d'action thérapeutique sur le TDAH n'est pas connu. On suppose que le méthylphénidate bloque la recapture de la noradrénaline et de la dopamine dans les neurones présynaptiques et renforce la libération de ces monoamines dans l'espace extra-neuronique. Le méthylphénidate est un mélange racémique des isomères d et l, l'isomère d étant plus actif du point de vue pharmacologique que l'isomère l.
  • -L'efficacité du méthylphénidate dans le traitement du TDA-H a été démontrée dans 4 études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des enfants et des adolescents et dans 2 études en double aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des adultes qui présentaient les critères d'un TDA-H selon le DSM-IV.
  • +L'efficacité du méthylphénidate dans le traitement du TDAH a été démontrée dans 4 études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des enfants et des adolescents et dans 2 études en double aveugle, contrôlées contre placebo menées chez des adultes qui présentaient les critères d'un TDAH selon le DSM-IV.
  • -Dans l'étude 02-159, la variation du critère d'évaluation primaire, l'échelle AISR (Adult ADHD Investigator Rating Scale; échelle destinée à l'évaluation du TDA-H par l'investigateur chez l'adulte), a été évaluée à la fin de la semaine 7 chez des adultes âgés de 18 à 65 ans atteints de TDA-H. Cette étude a comparé le méthylphénidate à des doses comprises entre 36 mg/jour et 108 mg/jour, et un placebo. Sur les 226 patients inclus dans cette étude de 7 semaines, 110 ont été randomisés dans le groupe traité par méthylphénidate et 116 dans le groupe placebo. La dose initiale était de 36 mg/jour, mais la dose a été augmentée par paliers de 18 mg/jour (36 à 108 mg/jour), en fonction de la survenue de certains critères d'amélioration en présence d'une tolérance acceptable. Lors de l'évaluation par l'investigateur au cours du dernier rendez-vous de l'étude, une réponse significativement meilleure au score moyen de la variation (moyenne des moindres carrés, SEM) de l'échelle AISR a été observée pour les adultes qui avaient pris du méthylphénidate, par rapport aux adultes qui avaient pris le placebo.
  • -L'étude 3002 était une étude dose-réponse multicentrique, en double aveugle, randomisée, contrôlée contre placebo, avec groupes parallèles (durée de 5 semaines) et 3 groupes à dose fixe (18, 36 et 72 mg). Les patients chez qui un TDA-H avait été diagnostiqué ont été randomisés pour recevoir soit du méthylphénidate à des doses de 18 mg (n=101), 36 mg (n=102), ou 72 mg/jour (n=102), soit un placebo (n=96). Après 5 semaines, les patients adultes des trois groupes qui avaient reçu du méthylphénidate ont présenté une réponse significativement meilleure au score global de l'échelle CAARS-SS (Conners' Adult ADHD Rating Scale – Self Report – Short Form (échelle de Conners pour l'évaluation du TDA-H chez les adultes)), par rapport aux patients qui avaient pris le placebo
  • +Dans l'étude 02-159, la variation du critère d'évaluation principal, l'échelle AISR (Adult ADHD Investigator Rating Scale; échelle destinée à l'évaluation du TDAH par l'investigateur chez l'adulte), a été évaluée à la fin de la semaine 7 chez des adultes âgés de 18 à 65 ans atteints de TDAH. Cette étude a comparé le méthylphénidate à des doses comprises entre 36 mg/jour et 108 mg/jour, et un placebo. Sur les 226 patients inclus dans cette étude de 7 semaines, 110 ont été randomisés dans le groupe traité par méthylphénidate et 116 dans le groupe placebo. La dose initiale était de 36 mg/jour, mais la dose a été augmentée par paliers de 18 mg/jour (36 à 108 mg/jour), en fonction de la survenue de certains critères d'amélioration en présence d'une tolérance acceptable. Lors de l'évaluation par l'investigateur au cours du dernier rendez-vous de l'étude, une réponse significativement meilleure au score moyen de la variation (moyenne des moindres carrés, SEM) de l'échelle AISR a été observée pour les adultes qui avaient pris du méthylphénidate, par rapport aux adultes qui avaient pris le placebo.
  • +L'étude 3002 était une étude dose-réponse multicentrique, en double aveugle, randomisée, contrôlée contre placebo, avec groupes parallèles (durée de 5 semaines) et 3 groupes à dose fixe (18, 36 et 72 mg). Les patients chez qui un TDAH avait été diagnostiqué ont été randomisés pour recevoir soit du méthylphénidate à des doses de 18 mg (n=101), 36 mg (n=102), ou 72 mg/jour (n=102), soit un placebo (n=96). Après 5 semaines, les patients adultes des trois groupes qui avaient reçu du méthylphénidate ont présenté une réponse significativement meilleure au score global de l'échelle CAARS-SS (Conners' Adult ADHD Rating Scale – Self Report – Short Form (échelle de Conners pour l'évaluation du TDAH chez les adultes)), par rapport aux patients qui avaient pris le placebo
  • -Une étude randomisée, en double aveugle, multicentrique, contrôlée contre placebo (étude 01-146) menée chez 177 patients âgés de 13 à 18 ans atteints de TDA-H a évalué dans quelle mesure des améliorations peuvent être observées après un traitement par méthylphénidate à des doses allant jusqu'à 72 mg/jour (1,4 mg/kg/jour), en comparaison avec un placebo. Sur 220 patients ayant été inclus dans la phase de titration ouverte de 4 semaines, 177 patients sont passés à une dose individualisée (au maximum 72 mg/jour), selon que certains critères d'amélioration de l'échelle d'évaluation du TDA-H étaient ou non satisfaits et qu'une tolérance acceptable était constatée lors de l'évaluation globale de l'efficacité. Les patients qui remplissaient ces critères ont ensuite été randomisés pour recevoir leur dose individualisée de méthylphénidate (18-72 mg/jour, n=87) ou le placebo (n=90) durant une phase en double aveugle de deux semaines. À la fin de cette phase, les scores moyens de l'évaluation par l'investigateur obtenus sur l'échelle de l'évaluation du TDA-H présentaient des résultats significativement meilleurs pour les adolescents qui avaient pris du méthylphénidate que pour ceux qui avaient pris le placebo.
  • +Une étude randomisée, en double aveugle, multicentrique, contrôlée contre placebo (étude 01-146) menée chez 177 patients âgés de 13 à 18 ans atteints de TDAH a évalué dans quelle mesure des améliorations peuvent être observées après un traitement par méthylphénidate à des doses allant jusqu'à 72 mg/jour (1,4 mg/kg/jour), en comparaison avec un placebo. Sur 220 patients ayant été inclus dans la phase de titration ouverte de 4 semaines, 177 patients sont passés à une dose individualisée (au maximum 72 mg/jour), selon que certains critères d'amélioration de l'échelle d'évaluation du TDAH étaient ou non satisfaits et qu'une tolérance acceptable était constatée lors de l'évaluation globale de l'efficacité. Les patients qui remplissaient ces critères ont ensuite été randomisés pour recevoir leur dose individualisée de méthylphénidate (18-72 mg/jour, n=87) ou le placebo (n=90) durant une phase en double aveugle de deux semaines. À la fin de cette phase, les scores moyens de l'évaluation par l'investigateur obtenus sur l'échelle de l'évaluation du TDAH présentaient des résultats significativement meilleurs pour les adolescents qui avaient pris du méthylphénidate que pour ceux qui avaient pris le placebo.
  • -Dans les études C-98-003, C-97-025 et C-98-005, les symptômes de TDA-H ont été évalués par les enseignants à l'aide de l'échelle de Conners pour l'inattention/hyperactivité avec agression (IOWA). Dans les trois études contrôlées, les enfants qui avaient reçu du méthylphénidate présentaient unanimement un classement significativement meilleur au niveau de la sous-échelle inattention/hyperactivité en comparaison avec le placebo. Les valeurs pour le méthylphénidate et le placebo des trois études sont illustrées dans la figure 1.
  • +Dans les études C-98-003, C-97-025 et C-98-005, les symptômes de TDAH ont été évalués par les enseignants à l'aide de l'échelle de Conners pour l'inattention/hyperactivité avec agression (IOWA). Dans les trois études contrôlées, les enfants qui avaient reçu du méthylphénidate présentaient unanimement un classement significativement meilleur au niveau de la sous-échelle inattention/hyperactivité en comparaison avec le placebo. Les valeurs pour le méthylphénidate et le placebo des trois études sont illustrées dans la figure 1.
  • -Le méthylphénidate est absorbé rapidement. Après administration orale de Methylphenidat-Mepha à des adultes, les concentrations plasmatiques augmentent rapidement et atteignent le premier maximum au bout de 1 à 2 heures, pour continuer à augmenter légèrement ensuite pendant plusieurs heures. Au bout de 6 à 8 heures, la concentration plasmatique atteint son pic, à partir duquel une lente diminution du taux plasmatique de méthylphénidate s'amorce. Administré une fois par jour, Methylphenidat-Mepha réduit par sa libération continue du principe actif les fluctuations entre concentrations hautes et basses, comme elles se manifestent en cas d'administration de méthylphénidate trois fois par jour, ce qui se retrouve dans les profils des concentrations plasmatiques moyennes en fonction du temps. La biodisponibilité relative de Methylphenidat-Mepha administré une fois par jour et du méthylphénidate administré 3 fois par jour est comparable.
  • +Le méthylphénidate est absorbé rapidement. Après administration orale de thylphénidate à des adultes, les concentrations plasmatiques augmentent rapidement et atteignent le premier maximum au bout de 1 à 2 heures, pour continuer à augmenter légèrement ensuite pendant plusieurs heures. Au bout de 6 à 8 heures, la concentration plasmatique atteint son pic, à partir duquel une lente diminution du taux plasmatique de méthylphénidate s'amorce. Administré une fois par jour, le méthylphénidate réduit par sa libération continue du principe actif les fluctuations entre concentrations hautes et basses, comme elles se manifestent en cas d'administration de méthylphénidate trois fois par jour, ce qui se retrouve dans les profils des concentrations plasmatiques moyennes en fonction du temps. La biodisponibilité relative du méthylphénidate administré une fois par jour et du méthylphénidate administré 3 fois par jour est comparable.
  • -On n'a constaté aucune différence entre les paramètres pharmacocinétiques de Methylphenidat-Mepha après administration une fois et plusieurs fois par jour, ce qui laisse supposer qu'il n'y a aucune accumulation significative de substance active dans le corps. La zone sous la courbe (AUC) tout comme la demi-vie t½ montrent, après administration plusieurs fois par jour, des valeurs semblables à celles obtenues après la première dose de méthylphénidate.
  • -Methylphenidat-Mepha est presque complètement résorbé, comme avec le méthylphénidate non retardé. En raison du métabolisme de premier passage, la disponibilité systémique du méthylphénidate varie individuellement de 11 à 51%.
  • +On n'a constaté aucune différence entre les paramètres pharmacocinétiques de Methylphenidat-Mepha après administration une fois et plusieurs fois par jour, ce qui laisse supposer qu'il n'y a aucune accumulation significative de substance active dans le corps. L'aire sous la courbe (AUC) tout comme la demi-vie t½ montrent, après administration plusieurs fois par jour, des valeurs semblables à celles obtenues après la première dose de méthylphénidate.
  • +Le méthylphénidate à libération continue du principe actif est presque complètement résorbé, comme avec le méthylphénidate non retardé. En raison du métabolisme de premier passage, la disponibilité systémique du méthylphénidate varie individuellement de 11 à 51%.
  • -Après administration de méthylphénidate en doses uniques de 18, 36 et 54 mg/jour à des adultes en bonne santé, les valeurs Cmax et AUC(0-inf) du d-méthylphénidate étaient proportionnelles à la dose, tandis que Cmax et AUC(0-inf) du l-méthylphénidate ne l'étaient pas. Lors de l'administration de méthylphénidate, les concentrations plasmatiques du l-isomère, pharmacologiquement moins actif, atteignaient à peu près 1/40ème de celles du d-isomère actif. Ceci est dû à l'effet de premier passage énantiomère-sélectif.
  • -Des doses uniques ou répétées une fois par jour de 54 à 144 mg/jour de méthylphénidate ont provoqué sur des adultes sains des augmentations linéaires et proportionnelles à la dose de la Cmax et de l'AUCinf du méthylphénidate global (MPH) et de son métabolite le plus important: l'acide (alpha)-phényl-pipéridine-acétique. La clairance de la dose unique et de l'état d'équilibre (jour 4) et les paramètres de la demi-vie étaient semblables, ce qui indique que le méthylphénidate ne dépend pas du temps dans la pharmacocinétique. La relation entre le métabolite (l'acide [alpha]-phényl-pipéridine-acétique) et la substance de départ (MPH) était constante à des posologies de 54 à 144 mg/jour autant en dose unique qu'en doses répétées.
  • -Dans une étude à doses répétées chez des patients adolescents atteints de TDA-H âgés de 13 à 16 ans, recevant des doses de méthylphénidate entre 18 et 72 mg/jour, l'augmentation de la Cmax et l'AUCTAU du d-méthylphénidate et/ou du méthylphénidate total était proportionnelle à la dose.
  • +Après administration de méthylphénidate en doses uniques de 18, 36 et 54 mg/jour à des adultes en bonne santé, les valeurs Cmax et AUC(0-inf) du d-méthylphénidate étaient proportionnelles à la dose, tandis que Cmax et AUC(0-inf) du l-méthylphénidate ne l'étaient pas. Lors de l'administration de méthylphénidate, les concentrations plasmatiques de l'isomère l, pharmacologiquement moins actif, atteignaient à peu près 1/40ème de celles de l'isomère d actif. Ceci est dû à l'effet de premier passage énantiomère-sélectif.
  • +Des doses uniques ou répétées une fois par jour de 54 à 144 mg/jour de méthylphénidate ont provoqué sur des adultes sains des augmentations linéaires et proportionnelles à la dose de la Cmax et de l'AUCinf du méthylphénidate global (MPH) et de son métabolite le plus important: l'acide (alpha)-phénylpipéridine-acétique. La clairance de la dose unique et à l'état d'équilibre (jour 4) et les paramètres de demi-vie étaient semblables, ce qui indique que le méthylphénidate ne dépend pas du temps dans la pharmacocinétique. La relation entre le métabolite (l'acide [alpha]-phénylpipéridineacétique) et la substance de départ (MPH) était constante à des posologies de 54 à 144 mg/jour autant après une dose unique qu'après des doses répétées.
  • +Dans une étude à doses répétées chez des patients adolescents atteints de TDAH âgés de 13 à 16 ans, recevant des doses de méthylphénidate entre 18 et 72 mg/jour, l'augmentation de la Cmax et l'AUCTAU du d-méthylphénidate et/ou du méthylphénidate total était proportionnelle à la dose.
  • -Chez l'homme, le méthylphénidate est d'abord métabolisé par scission du groupe ester en acide (alpha)-phényl-pipéridine-acétique (PPAA), qui n'a qu'un faible effet pharmacologique, sinon aucun. Le métabolisme de Methylphenidat-Mepha administré une fois par jour, déterminé par la dégradation en PPAA, est semblable à celui du méthylphénidate administré trois fois par jour. Le métabolisme d'une dose unique de Methylphenidat-Mepha par jour montre des valeurs semblables à celui de plusieurs doses répétées par jour.
  • +Chez l'homme, le méthylphénidate est d'abord métabolisé par scission du groupe ester en acide (alpha)-phénylpipéridineacétique (PPAA), qui n'a qu'un faible effet pharmacologique, sinon aucun. Le métabolisme du méthylphénidate administré une fois par jour, déterminé par la dégradation en PPAA, est semblable à celui du méthylphénidate administré trois fois par jour. Le métabolisme d'une dose unique de thylphénidate par jour montre des valeurs semblables à celui de plusieurs doses répétées par jour.
  • -Après administration orale de méthylphénidate avec marquage radioactif à des personnes, on a pu déceler 90% de la radioactivité dans l'urine. Le métabolite le plus important dans l'urine était le PPAA; il correspondait à environ 80% de la dose.
  • -Effet d'aliments pris simultanément
  • -On n'a constaté aucune différence ni dans les paramètres pharmacocinétiques, ni dans les paramètres pharmacodynamiques, quand le méthylphénidate était pris après un petit-déjeuner riche en graisses. Il n'y a aucune indication que la biodisponibilité puisse être influencée par la prise concomitante d'aliments.
  • +Après administration orale de méthylphénidate avec marquage radioactif à des personnes, on a pu déceler environ 90% de la radioactivité dans l'urine. Le métabolite le plus important dans l'urine était le PPAA; il correspondait à environ 80% de la dose.
  • +Effet de la nourriture prise simultanément
  • +On n'a constaté aucune différence ni dans les paramètres pharmacocinétiques, ni dans les paramètres pharmacodynamiques, quand le méthylphénidate était pris après un petit-déjeuner riche en graisses. Il n'y a aucune indication que la biodisponibilité puisse être influencée par la prise concomitante de nourriture.
  • -Il n'existe aucune expérience sur l'emploi du méthylphénidate chez des patients insuffisants hépatiques.
  • +Il n'existe pas d'expérience sur l'utilisation du méthylphénidate chez des patients présentant une insuffisance hépatique.
  • -Il n'existe aucune expérience sur l'emploi du méthylphénidate chez des patients insuffisants rénaux. Après administration orale de méthylphénidate avec marquage radioactif à des personnes, celui-ci a été en grande partie métabolisé et environ 80% de la radioactivité ont été éliminés par les reins sous forme de PPAA. Comme la clairance rénale n'a pas une grande importance pour la clairance du méthylphénidate, on suppose qu'une insuffisance rénale n'a qu'un effet limité sur la pharmacocinétique de Methylphenidat-Mepha.
  • +Il n'existe pas d'expérience sur l'utilisation du méthylphénidate chez des patients présentant une insuffisance rénale. Après administration orale de méthylphénidate avec marquage radioactif à des personnes, celui-ci a été en grande partie métabolisé et environ 80% de la radioactivité ont été éliminés par les reins sous forme de PPAA. Comme la clairance rénale n'a pas une grande importance pour la clairance du méthylphénidate, on suppose qu'une insuffisance rénale n'a qu'un effet limité sur la pharmacocinétique du méthylphénidate.
  • +Aucun effet toxique n'a été observé chez les chiens dans deux études de 30 jours distinctes, au cours desquelles du méthylphénidate était donné en doses orales de 72 mg/jour (jusqu'à 8,6 mg/kg/jour) pour l'une et de 144 mg/jour (jusqu'à 22 mg/kg/jour) pour la seconde.
  • +Génotoxicité
  • +Dans le test in-vitro d'Ames (Reverse Mutation Assay) et dans l'essai in vitro Mouse Lymphoma Cell Forward Mutation Assay, aucun effet mutagène du méthylphénidate n'a été décelable. L'échange de chromatides sœurs (sister chromatid exchange) et les transformations chromosomiques (chromosome aberrations) ont montré dans un test in-vitro sur des cultures cellulaires d'ovules du hamster chinois des valeurs plus élevées, même si ce n'était qu'après des doses cytotoxiques élevées. Le méthylphénidate s'est révélé négatif in vivo dans le test des micronoyaux de la moelle osseuse des souris.
  • -Aucun effet toxique n'a été observé chez les chiens dans deux études séparées de 30 jours au cours desquelles le méthylphénidate était donné en doses orales de 72 mg/jour (jusqu'à 8.6 mg/kg/jour) pour l'une et de 144 mg/jour (jusqu'à 22 mg/kg/jour) pour la seconde.
  • -Dans le test in-vitro d'Ames (Reverse Mutation Assay) et dans l'essai in-vitro Mouse Lymphoma Cell Forward Mutation Assay, aucun effet mutagène du méthylphénidate n'a été décelable. L'échange de chromatides sœurs (sister chromatid exchange) et les transformations chromosomiques (chromosome aberrations) ont montré dans un test in-vitro sur des cultures cellulaires d'ovules du hamster chinois des valeurs plus élevées, même si ce n'était qu'après des doses cytotoxiques élevées. Le méthylphénidate s'est révélé négatif in-vivo dans le test micronucleus de la moelle épinière des souris.
  • -Toxicité sur la reproduction
  • +Toxicité pour la reproduction
  • -Chez les rats, aucun effet tératogène n'a été observé à des dosages de chlorhydrate de méthylphénidate allant jusqu'à 30 mg/kg/jour. Cela correspond, sur la base des données pharmacologiques, à environ 9 à 12 fois l'exposition systémique au méthylphénidate rapportée dans les études sur des volontaires et des patients avec la posologie maximale recommandée de méthylphénidate.
  • -Dans une étude de reproduction continue pendant 18 semaines sur des souris, le chlorhydrate de méthylphénidate, administré à des dosages allant jusqu'à 160 mg/kg/jour, n'a montré aucune diminution de la fertilité.
  • +Chez les rats, aucun effet tératogène n'a été observé à des dosages de chlorhydrate de méthylphénidate allant jusqu'à 30 mg/kg/jour. Cela correspond, sur la base des données pharmacologiques, à environ 7 fois l'exposition systémique au méthylphénidate rapportée dans les études sur des volontaires et des patients avec la posologie maximale recommandée de méthylphénidate.
  • +Dans une étude de reproduction continue pendant 18 semaines sur des souris, le chlorhydrate de méthylphénidate, administré à des doses allant jusqu'à 160 mg/kg/jour, n'a montré aucune diminution de la fertilité.
  • -Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • +Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
  • -Août 2023.
  • -Numéro de version interne: 8.1
  • +Décembre 2023.
  • +Numéro de version interne: 9.2
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