66 Changements de l'information professionelle Truxima 100 mg/10 ml |
-Excipients: natrii chloridum, trinatrii citras dihydricus, polysorbatum 80, aqua ad iniectabilia
- +Excipients: natrii chloridum, trinatrii citras dihydricus, polysorbatum 80, aqua ad iniectabilia.
-Réactions liées à la perfusion
-L'administration de rituximab entraîne la libération de cytokines et elle est associée à des RLP, surtout lors de la première administration. L'incidence des RLP a chuté de 77% (7% de degré 3 et 4) lors de la première perfusion à environ 30% (2% de degré 3 et 4) lors de la quatrième perfusion et à 14% (aucune réaction de degré 3 et 4) lors de la huitième perfusion. Il se peut que, cliniquement, des RLP graves ne puissent pas être distinguées de réactions d'hypersensibilité ou du syndrome de libération des cytokines. Des RLP graves avec issue fatale ont été signalées. Des RLP graves, caractérisées par des accidents pulmonaires, surviennent habituellement dans les 30 minutes à 2 heures qui suivent la mise en route de la première perfusion de rituximab; elles ont aussi inclus dans certains cas une rapide lyse tumorale et des signes d'un syndrome de lyse tumorale en plus de fièvre, frissons, rigidité, hypotension, urticaire, œdème de Quincke et d'autres symptômes (voir «Effets indésirables»).
-Il est conseillé de traiter les RLP par la diphénhydramine et le paracétamol/l'acétaminophène. Il peut être indiqué d'y ajouter un traitement par des bronchodilatateurs ou une injection intraveineuse de solution saline. Dans la plupart des cas, on peut poursuivre la perfusion en ayant pris soin de diminuer de moitié la vitesse de perfusion (par exemple, de 100 mg/heure à 50 mg/heure) et en s'étant assuré que les symptômes aient entièrement disparu. Lorsque les RLP ne menaçaient pas le pronostic vital, la plupart des patients ont pu aller jusqu'au bout du cycle thérapeutique avec rituximab. La poursuite du traitement après disparition totale des signes et symptômes a rarement conduit à la réapparition de RLP graves.
-Il a été fait état de réactions anaphylactoïdes et d'hypersensibilité après l'administration intraveineuse de protéines. En cas de réaction d'hypersensibilité à Truxima, de l'adrénaline, des antihistaminiques et des glucocorticoïdes doivent être à disposition pour une utilisation immédiate.
-Réactions pulmonaires
-Les réactions pulmonaires observées sont l'hypoxie, les infiltrats pulmonaires et l'insuffisance respiratoire aigüe. La plupart de ces réactions ont été précédées par des bronchospasmes et des dyspnées sévères. Dans quelques cas, on a observé une aggravation de la symptomatologie alors que dans d'autres cas, une amélioration initiale a été suivie d'une dégradation clinique. Les patients présentant des réactions pulmonaires ou d'autres RLP sévères doivent par conséquent être étroitement surveillés jusqu'à disparition complète de leurs symptômes. Chez les patients avec des antécédents d'insuffisance pulmonaire ou qui présentent une infiltration tumorale pulmonaire, le risque d'issue défavorable est plus grand et il faut par conséquent traiter de tels patients avec beaucoup de prudence. Une insuffisance respiratoire aigüe peut s'accompagner d'effets comme une infiltration interstitielle pulmonaire visible sur une radiographie thoracique ou d'œdèmes. Ce syndrome survient en général entre une et deux heures après le début de la première perfusion. Chez les patients présentant des réactions pulmonaires graves, on interrompra immédiatement la perfusion et on mettra en place un traitement symptomatique.
-Système cardiovasculaire
-Comme une perfusion de rituximab peut s'accompagner de chutes transitoires de tension artérielle, on envisagera, le cas échéant, d'interrompre un traitement antihypertenseur 12 heures avant la perfusion et pour la durée de celle-ci. Lors de l'administration de rituximab, on a observé des cas où une cardiopathie ischémique préexistante s'est manifestée et a conduit à des symptômes comme un angor et un infarctus du myocarde, ainsi qu'à une fibrillation auriculaire et à un flutter auriculaire. Les patients avec antécédents de cardiopathie (p.ex. angor, arythmies telles que flutter ou fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque ou infarctus du myocarde) doivent être étroitement surveillés pendant la durée de la perfusion. On ne doit pas traiter les patients souffrant d'une insuffisance cardiaque grave (classe IV de la NYHA).
-Surveillance de la formule sanguine
-Le traitement des patients qui présentent un taux de neutrophiles <1,5× 109/l et/ou un taux plaquettaire <75× 109/l, ne doit se faire qu'avec la plus grande prudence car on ne dispose que d'une expérience clinique limitée avec ces patients.
-Des contrôles réguliers de la numération formule sanguine, y compris la numération plaquettaire, sont indiqués.
-Vaccinations préventives
-L'innocuité d'une immunisation par vaccins, surtout par vaccins vivants, après un traitement par Truxima n'a pas été étudiée. Il n'existe pas non plus d'étude sur la probabilité d'une réponse immunitaire humorale primaire.
-Les patients traités par Truxima ne doivent pas recevoir de vaccins vivants. En cas de nécessité, ils peuvent être immunisés avec des vaccins non vivants, mais il faudra alors s'attendre à un taux de réponse réduit. Dans une étude non randomisée, les patients sous rituximab en monothérapie ont eu un taux de réponse inférieur à celui de contrôles non traités aux tests du Tetanus-Recall-Antigen (16% vs 81%) et de la Keyhole Limpet Haemocyanin (KLH) (4% vs 76%). Les taux de réponse ont été évalués en comptabilisant comme réponses les augmentations de plus du double des titres d'anticorps.
-Les titres moyens des anticorps préthérapeutiques contre une sélection d'antigènes (Streptococcus pneumoniae, Influenza A, les oreillons, la rubéole, Varicella) se sont maintenus au même niveau pendant 6 mois au moins après la fin du traitement avec rituximab.
-Réactions cutanées
-Des réactions muco-cutanées sévères, dont certaines avec issue fatale, ont été décrites chez de rares patients sous rituximab. Ces réactions sont survenues 1 à 13 semaines après le début du traitement. Dans de tels cas, les perfusions doivent être arrêtées et les patients doivent immédiatement faire l'objet d'un examen médical. Une biopsie peut aider au diagnostic différentiel des réactions cutanées et au choix du traitement approprié.
-Les réactions muco-cutanées décrites consistent entre autres en pemphigus paranéoplasique, dermatite lichénoïde et dermatite vésiculo-bulleuse. Aucune donnée n'est disponible quant à l'innocuité de la reprise du traitement par rituximab dans de tels cas.
-Des toxidermies, telles que nécrolyse épidermique toxique et syndrome de Stevens-Johnson, dont quelques-unes avec issue fatale, ont été rapportées (voir «Effets indésirables»). Lorsque de telles complications surviennent et si l'on soupçonne un lien avec Truxima, il convient d'interrompre durablement le traitement.
-Infections virales sévères
-Les patients qui présentent des infections virales sévères ne doivent pas être traités par Truxima. Des infections virales sévères - nouvelles infections ou réactivation/exacerbation d'infections – à issue fatale dans des cas isolés, ont été signalées sous traitement par le rituximab. La majorité des patients avait reçu le rituximab en association avec une chimiothérapie ou dans le cadre d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Exemples de telles infections virales sévères: infections à Herpesviridae (cytomégalovirus [CMV], virus varicelle-zona, virus de l'herpès simplex), à virus JC (leucoencéphalopathie multifocale progressive [LMP]) ainsi qu'aux virus de l'hépatite B et de l'hépatite C.
-Des cas de réactivation d'une hépatite B – y compris de l'hépatite fulminante dont certains ont eu une issue fatale – ont été rapportés; la majorité des patients touchés a reçu en plus une chimiothérapie cytostatique. Le lien de causalité n'est pas clairement établi.
-Avant l'instauration du traitement par Truxima, tous les patients doivent être soumis à un dépistage du virus de l'hépatite B (VHB) conformément aux directives locales. Ce dépistage doit comprendre au moins la détection de l'antigène HBs et celle de l'anti-HBc et être complété par d'autres marqueurs adéquats. Les patients souffrant d'une hépatite B active ne doivent pas être traités par Truxima. Les patients présentant une sérologie VHB positive doivent consulter un hépatologue avant de commencer le traitement; ils doivent être surveillés et traités selon les pratiques médicales locales courantes afin de prévenir toute réactivation de l'hépatite B.
-Tractus gastro-intestinal
-Une perforation ou une occlusion gastro-intestinale, à issue fatale dans des cas isolés, a été observée chez des patients ayant reçu le rituximab. Si les patients se plaignent de douleurs abdominales, en particulier au début du traitement, des examens approfondis ainsi qu'un traitement approprié doivent être mis en route.
-Troubles du système nerveux
-Dans le cadre de la surveillance post-marketing, des cas de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (PRES)/syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (RPLS) ont été rapportés. Les signes et symptômes ont compris des troubles visuels, des céphalées, des convulsions et une modification de l'état mental avec ou sans hypertension associée. Le diagnostic de PRES/RPLS doit être confirmé par un examen d'imagerie cérébrale. Dans les cas rapportés, il existait des facteurs de risque connus de PRES/RPLS, y compris la maladie de fond des patients, une hypertension, un traitement immunosuppresseur et/ou une chimiothérapie.
-Aucune donnée n'est disponible sur l'innocuité de Truxima chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque modérée (classe III de la NYHA). Des cas d'angor, d'arythmies cardiaques telles que flutter ou fibrillation auriculaire, d'insuffisance cardiaque ou d'infarctus du myocarde ont été observés pendant le traitement par rituximab. Aussi convient-il, avant le traitement par Truxima, de tenir compte du risque de complications cardiovasculaires suite à des RLP chez des patients avec antécédents de cardiopathie. De tels patients doivent être étroitement surveillés pendant l'administration de Truxima. Les patients présentant une insuffisance cardiaque grave (classe IV de la NYHA) ne doivent pas être traités.
-Etant donné qu'une hypotension est susceptible de survenir pendant la perfusion de Truxima, il convient d'envisager de renoncer à l'administration d'antihypertenseurs dans les 12 heures précédant la perfusion.
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- +Réactions pulmonaires
- +Les réactions pulmonaires observées sont l'hypoxie, les infiltrats pulmonaires et l'insuffisance respiratoire aigüe. La plupart de ces réactions ont été précédées par des bronchospasmes et des dyspnées sévères. Dans quelques cas, on a observé une aggravation de la symptomatologie alors que dans d'autres cas, une amélioration initiale a été suivie d'une dégradation clinique. Les patients présentant des réactions pulmonaires ou d'autres RLP sévères doivent par conséquent être étroitement surveillés jusqu'à disparition complète de leurs symptômes. Chez les patients avec des antécédents d'insuffisance pulmonaire, le risque d'issue défavorable est plus grand et il faut par conséquent traiter de tels patients avec beaucoup de prudence. Une insuffisance respiratoire aigüe peut s'accompagner d'effets comme une infiltration interstitielle pulmonaire visible sur une radiographie thoracique ou d'œdèmes. Ce syndrome survient en général entre une et deux heures après le début de la première perfusion. Chez les patients présentant des réactions pulmonaires graves, on interrompra immédiatement la perfusion et on mettra en place un traitement symptomatique.
- +Système cardiovasculaire
- +Comme une perfusion de rituximab peut s'accompagner de chutes transitoires de tension artérielle, on envisagera, le cas échéant, d'interrompre un traitement antihypertenseur 12 heures avant la perfusion et pour la durée de celle-ci. Lors de l'administration de rituximab, on a observé des cas où une cardiopathie ischémique préexistante s'est manifestée et a conduit à des symptômes comme un angor et un infarctus du myocarde, ainsi qu'à une fibrillation auriculaire et à un flutter auriculaire. Les patients avec antécédents de cardiopathie (p.ex. angor, arythmies telles que flutter ou fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque ou infarctus du myocarde) doivent être étroitement surveillés pendant la durée de la perfusion. On ne doit pas traiter les patients souffrant d'une insuffisance cardiaque grave (classe IV de la NYHA).
- +Surveillance de la formule sanguine
- +Le traitement des patients qui présentent un taux de neutrophiles <1,5× 109/l et/ou un taux plaquettaire <75× 109/l, ne doit se faire qu'avec la plus grande prudence car on ne dispose que d'une expérience clinique limitée avec ces patients.
- +Des contrôles réguliers de la numération formule sanguine, y compris la numération plaquettaire, sont indiqués.
-Hépatite B
-Chez les patients avec polyarthrite rhumatoïde et ceux avec AAV ayant reçu rituximab, des cas de réactivation d'une hépatite B ont été rapportés, dont certains avec issus fatale.
-Avant l'instauration du traitement par Truxima, tous les patients doivent être soumis à un dépistage du virus de l'hépatite B (VHB) conformément aux directives locales. Ce dépistage doit comprendre au moins la détection de l'antigène HBs et celle de l'anti-HBc et être complété par d'autres marqueurs adéquats. Les patients souffrant d'une hépatite B active ne doivent pas être traités par Truxima. Les patients présentant une sérologie VHB positive doivent consulter un hépatologue avant de commencer le traitement; ils doivent être surveillés et traités selon les pratiques médicales locales courantes afin de prévenir toute réactivation de l'hépatite B.
- +Infections virales sévères
- +Les patients qui présentent des infections virales sévères ne doivent pas être traités par Truxima. Des infections virales sévères - nouvelles infections ou réactivation/exacerbation d'infections – à issue fatale dans des cas isolés, ont été signalées sous traitement par le rituximab. La majorité des patients avait reçu le rituximab en association avec une chimiothérapie ou dans le cadre d'une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Exemples de telles infections virales sévères: infections à Herpesviridae (cytomégalovirus [CMV], virus varicelle-zona, virus de l'herpès simplex), à virus JC (leucoencéphalopathie multifocale progressive [LMP]) ainsi qu'aux virus de l'hépatite B et de l'hépatite C.
- +Des cas de réactivation d'une hépatite B – y compris de l'hépatite fulminante dont certains ont eu une issue fatale – ont été rapportés; la majorité des patients touchés a reçu en plus une chimiothérapie cytostatique. Le lien de causalité n'est pas clairement établi.
- +Avant l'instauration du traitement par Truxima, tous les patients doivent être soumis à un dépistage du virus de l'hépatite B (VHB) conformément aux directives locales. Ce dépistage doit comprendre au moins la détection de l'antigène HBs et celle de l'anti-HBc et être complété par d'autres marqueurs adéquats. Les patients souffrant d'une hépatite B active ne doivent pas être traités par Truxima. Les patients présentant une sérologie VHB positive doivent consulter un hépatologue avant de commencer le traitement; ils doivent être surveillés et traités selon les pratiques médicales locales courantes afin de prévenir toute réactivation de l'hépatite B.
- +Tractus gastro-intestinal
- +Une perforation ou une occlusion gastro-intestinale, à issue fatale dans des cas isolés, a été observée chez des patients ayant reçu le rituximab. Si les patients se plaignent de douleurs abdominales, en particulier au début du traitement, des examens approfondis ainsi qu'un traitement approprié doivent être mis en route.
- +Troubles du système nerveux
- +Dans le cadre de la surveillance post-marketing, des cas de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (PRES)/syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible (RPLS) ont été rapportés. Les signes et symptômes ont compris des troubles visuels, des céphalées, des convulsions et une modification de l'état mental avec ou sans hypertension associée. Le diagnostic de PRES/RPLS doit être confirmé par un examen d'imagerie cérébrale. Dans les cas rapportés, il existait des facteurs de risque connus de PRES/RPLS, y compris la maladie de fond des patients, une hypertension, un traitement immunosuppresseur et/ou une chimiothérapie.
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-Aucune donnée n'est disponible chez des patients atteints d'une pneumopathie sévère. C'est pourquoi la prudence s'impose lors de l'administration de Truxima à de tels patients.
-Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1’000 à <1/100), rares (≥1/10’000 à <1/1’000), très rares (<1/10’000).
- +Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), occasionnels (≥1/1'000 à <1/100), rares (≥1/10'000 à <1/1'000), très rares (<1/10'000).
-Cas isolés de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), réactions de type maladie sérique et réactivation d’une hépatite B.
- +Cas isolés de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP), réactions de type maladie sérique et réactivation d'une hépatite B.
-Des événements neutropéniques ont été observés lors de l’administration de rituximab à des patients avec polyarthrite rhumatoïde; ces événements étaient en général de nature passagère et de gravité légère à modérée. Les neutropénies peuvent survenir plusieurs mois après l’administration de rituximab.
-Dans des études cliniques contrôlées par placebo, 0,94% (13/1382) des patients traités par Truxima et 0,27% (2/731) des patients sous placebo ont développé des neutropénies sévères.
-Rares: dans la phase post-marketing, des événements neutropéniques ont été rapportés, notamment des neutropénies sévères, persistantes et d’apparition tardive dont certaines étaient liées à des infections avec issue fatale.
-Chez les patients atteints de vascularite associée aux ANCA, 24% des patients du groupe Truxima et 23% des patients du groupe cyclophosphamide ont développé une neutropénie de grade CTC 3 ou plus. L’effet de plusieurs cycles de traitement par Truxima sur le développement d’une neutropénie chez les patients atteints d’une vascularite associée aux ANCA n’a pas été évalué dans des études cliniques.
-La sécurité et l’efficacité de rituximab n’ont pas été évaluées chez des patients pédiatriques. Une hypogammaglobulinémie a été observée chez des patients pédiatriques traités par rituximab; dans quelques cas, elle a été sévère et a nécessité un traitement substitutif de longue durée par des immunoglobulines. Les conséquences d’un déficit à long terme en lymphocytes B chez des patients pédiatriques ne sont pas connues.
- +Des événements neutropéniques ont été observés lors de l'administration de rituximab à des patients avec polyarthrite rhumatoïde; ces événements étaient en général de nature passagère et de gravité légère à modérée. Les neutropénies peuvent survenir plusieurs mois après l'administration de rituximab.
- +Dans des études cliniques contrôlées par placebo, 0,94% (13/1382) des patients traités par rituximab et 0,27% (2/731) des patients sous placebo ont développé des neutropénies sévères.
- +Rares: dans la phase post-marketing, des événements neutropéniques ont été rapportés, notamment des neutropénies sévères, persistantes et d'apparition tardive dont certaines étaient liées à des infections avec issue fatale.
- +Chez les patients atteints de vascularite associée aux ANCA, 24% des patients du groupe rituximab et 23% des patients du groupe cyclophosphamide ont développé une neutropénie de grade CTC 3 ou plus. L'effet de plusieurs cycles de traitement par rituximab sur le développement d'une neutropénie chez les patients atteints d'une vascularite associée aux ANCA n'a pas été évalué dans des études cliniques.
- +La sécurité et l'efficacité de rituximab n'ont pas été évaluées chez des patients pédiatriques. Une hypogammaglobulinémie a été observée chez des patients pédiatriques traités par rituximab; dans quelques cas, elle a été sévère et a nécessité un traitement substitutif de longue durée par des immunoglobulines. Les conséquences d'un déficit à long terme en lymphocytes B chez des patients pédiatriques ne sont pas connues.
-Fréquents: réactions d’hypersensibilité.
- +Fréquents: réactions d'hypersensibilité.
-Très rares: des RLP graves d’issue fatale ont été rapportées dans le cadre de l’expérience post-marketing.
-Des hypogammaglobulinémies (taux d’IgM, d’IgG ou d’IgA inférieurs aux valeurs normales) ont été observées chez les patients avec polyarthrite rhumatoïde et vascularite associée aux ANCA.
- +Très rares: des RLP graves d'issue fatale ont été rapportées dans le cadre de l'expérience post-marketing.
- +Des hypogammaglobulinémies (taux d'IgM, d'IgG ou d'IgA inférieurs aux valeurs normales) ont été observées chez les patients avec polyarthrite rhumatoïde et vascularite associée aux ANCA.
-Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
- +Troubles généraux et accidents liés au site d'administration
-Très fréquents: augmentation de l’ALAT (13,1%).
- +Très fréquents: augmentation de l'ALAT (13,1%).
- Réponse ACR Placebo + MTX Rituximab + MTX 2× 1’000 mg Rituximab + MTX 2× 500 mg
-Etude 1 (WA17042)¹ n= 201 Patients FR-positifs et FR-négatifs n= 298 Patients FR-positifs et FR-négatifs -
- ACR20 ACR50 ACR70 36 (18%) 11 (5%) 3 (1%) 153 (51%)³ 80 (27%)³ 37 (12%)³ - - -
-Etude 2 (WA17043)² n= 143 Patients FR-positifs et FR-négatifs n= 185 Patients FR-positifs et FR-négatifs n= 123 Patients FR-positifs
- ACR20 ACR50 ACR70 45 (31%) 19 (13%) 6 (4%) 96 (52%)4 61 (33%)4 28 (15%)4 68 (55%)4 40 (33%)4 16 (13%)5
-Etude 3 (WA16291)² n= 40 Patients FR-positifs n= 40 Patients FR-positifs -
- ACR20 ACR50 ACR70 15 (38%) 5 (13%) 2 (5%) 28 (70%)5 17 (43%)5 9 (23%)5 - - -
- + Réponse ACR Placebo + MTX Rituximab + MTX 2× 1'000 mg Rituximab + MTX 2× 500 mg
- +Etude 1 (WA17042)¹ n= 201 Patients FR-positifs et FR-négatifs n= 298 Patients FR-positifs et FR-négatifs -
- + ACR20 36 (18%) 153 (51%)³ -
- + ACR50 11 (5%) 80 (27%)³ -
- + ACR70 3 (1%) 37 (12%)³ -
- +Etude 2 (WA17043)² n= 143 Patients FR-positifs et FR-négatifs n= 185 Patients FR-positifs et FR-négatifs n= 123 Patients FR-positifs
- + ACR20 45 (31%) 96 (52%)4 68 (55%)4
- + ACR50 19 (13%) 61 (33%)4 40 (33%)4
- + ACR70 6 (4%) 28 (15%)4 16 (13%)5
- +Etude 3 (WA16291)² n= 40 Patients FR-positifs n= 40 Patients FR-positifs -
- + ACR20 15 (38%) 28 (70%)5 -
- + ACR50 5 (13%) 17 (43%)5 -
- + ACR70 2 (5%) 9 (23%)5 -
- Placebo + MTX Rituximab + MTX 2× 1’000 mg Rituximab + MTX 2× 500 mg
- + Placebo + MTX Rituximab + MTX 2× 1'000 mg Rituximab + MTX 2× 500 mg
-Aucune Modérée Bonne 78% 20% 2% 35% 50%* 15% - - -
- +Aucune 78% 35% -
- +Modérée 20% 50%* -
- +Bonne 2% 15% -
-
- Aucune Modérée Bonne 61% 35% 4% 37% 40% 23% 28% 59% 14%
- +Aucune 61% 37% 28%
- +Modérée 35% 40% 59%
- +Bonne 4% 23% 14%
-
- Aucune Modérée Bonne 50% 45% 5% 18% 63% 20% - - -
- +Aucune 50% 18% -
- +Modérée 45% 63% -
- +Bonne 5% 20% -
- Placebo + MTX Rituximab + MTX (2× 1'000 mg)
-Etude WA17042 (TNF-IR) (n= 184) (n= 273)
- + Placebo + MTX Rituximab + MTX (2× 1'000 mg)
- +Etude WA17042 (TNF-IR) N= 184 N= 273
-Score Sharp total modifié Score d'érosion Score du rétrécissement de l'interligne articulaire Proportion de patients sans modifications radiologiques Proportion de patients sans modifications érosives 2,31 1,32 0,99 46% 52% 1,00 0,59 0,41 53% 61%
- +Score Sharp total modifié 2,31 1,00
- +Score d'érosion 1,32 0,59
- +Score du rétrécissement de l'interligne articulaire 0,99 0,41
- +Proportion de patients sans modifications radiologiques 46% 53%
- +Proportion de patients sans modifications érosives 52% 61%
- Etude 1 (WA17042) Etude 2 (WA17043)
- + Etude 1 (WA17042) Etude 2 (WA17043)
-Valeur de p* 0,0002
-Amélioration Aucune modification Dégradation 40 (20%) 128 (65%) 29 (15%) 111 (38%) 144 (49%) 39 (13%) 29 (21%) 99 (70%) 13 (9%) 60 (34%) 90 (51%) 28 (16%)
-Valeur de p* 0,0015
- +Valeur de p* 0,0002
- +Amélioration 40 (20%) 111 (38%) 29 (21%) 60 (34%)
- +Aucune modification 128 (65%) 144 (49%) 99 (70%) 90 (51%)
- +Dégradation 29 (15%) 39 (13%) 13 (9%) 28 (16%)
- +Valeur de p* 0,0015
-Valeur de p* <0,0001
-Amélioration Aucune modification Dégradation 25 (13%) 158 (80%) 14 (7%) 141 (48%) 136 (46%) 17 (6%) 37 (26%) 92 (65%) 12 (9%) 88 (49%) 81 (46%) 9 (5%)
-Valeur de p* <0,0001
- +Valeur de p* <0,0001
- +Amélioration 25 (13%) 141 (48%) 37 (26%) 88 (49%)
- +Aucune modification 158 (80%) 136 (46%) 92 (65%) 81 (46%)
- +Dégradation 14 (7%) 17 (6%) 12 (9%) 9 (5%)
- +Valeur de p* <0,0001
--6,33 < = modification <6,33 = aucune modification; modification <-6,33 = dégradation
- +-6,33< = modification <6,33 = aucune modification; modification <-6,33 = dégradation
--5,42 < = modification <5,42 = aucune modification; modification <-5,42 = dégradation
- +-5,42< = modification <5,42 = aucune modification; modification <-5,42 = dégradation
-HAQ² FACIT-F³ -0,1 (0,5) -0,5 (9,8) -0,4 (0,6) -9,1 (11,3) <0,0001 <0,0001
- +HAQ² -0,1 (0,5) -0,4 (0,6) <0,0001
- +FACIT-F³ -0,5 (9,8) -9,1 (11,3) <0,0001
-Dans une étude multicentrique, ouverte, à un bras, 351 patients atteints de PR active modérée à sévère qui avaient présenté une réponse insuffisante à au moins un inhibiteur du facteur de nécrose tumorale et avaient été traités par le méthotrexate, ont reçu 2 cycles d'un traitement par rituximab. Des patients naïfs de trituximab (n=306) et des patients ayant déjà reçu un traitement par rituximab (n = 45) étaient éligibles pour cette étude.
- +Dans une étude multicentrique, ouverte, à un bras, 351 patients atteints de PR active modérée à sévère qui avaient présenté une réponse insuffisante à au moins un inhibiteur du facteur de nécrose tumorale et avaient été traités par le méthotrexate, ont reçu 2 cycles d'un traitement par rituximab. Des patients naïfs de rituximab (n=306) et des patients ayant déjà reçu un traitement par rituximab (n = 45) étaient éligibles pour cette étude.
-Le critère d'évaluation principal était l'obtention d'une rémission complète après 6 mois, définie comme un score de Birmingham d'activité de la vascularite pour la granulomatose de Wegener (BVAS/WG) de 0 avec corticothérapie arrêtée. La limite prédéfinie de la noninfériorité de la différence entre traitements était de 20%. L'étude a mis en évidence une efficacité au moins équivalente (non-infériorité) de rituximab par rapport au cyclophosphamide en ce qui concerne la rémission complète après 6 mois (voir ci-dessous, tableau 6). Sur la base de données de contrôles historiques, le taux de rémission complète dans le bras rituximab était significativement plus élevé que le taux de rémission complète estimé chez les patients avec vascularite associée aux ANCA sévère n'ayant pas été traités ou ayant uniquement été traités par des glucocorticoïdes.
- +Le critère d'évaluation principal était l'obtention d'une rémission complète après 6 mois, définie comme un score de Birmingham d'activité de la vascularite pour la granulomatose de Wegener (BVAS/WG) de 0 avec corticothérapie arrêtée. La limite prédéfinie de la non-infériorité de la différence entre traitements était de 20%. L'étude a mis en évidence une efficacité au moins équivalente (non-infériorité) de rituximab par rapport au cyclophosphamide en ce qui concerne la rémission complète après 6 mois (voir ci-dessous, tableau 6). Sur la base de données de contrôles historiques, le taux de rémission complète dans le bras rituximab était significativement plus élevé que le taux de rémission complète estimé chez les patients avec vascularite associée aux ANCA sévère n'ayant pas été traités ou ayant uniquement été traités par des glucocorticoïdes.
- rituximab (N= 99) Cyclophosphamide (N= 98) Différence entre les traitements (rituximab – cyclophosphamide)
- + rituximab (N= 99) Cyclophosphamide (N= 98) Différence entre les traitements (rituximab – cyclophosphamide)
-La réponse immunitaire au biosimilaire Truxima a fait l’objet d’évaluations approfondies dans le cadre d’essais cliniques en comparaison avec le produit de référence (MabThera/Rituxan).
- +La réponse immunitaire au biosimilaire Truxima a fait l'objet d'évaluations approfondies dans le cadre d'essais cliniques en comparaison avec le produit de référence (MabThera/Rituxan).
-L’efficacité de Truxima dans la PR a été démontrée dans, l’étude CT-P10 3.2.
-L’étude CT-P10 3.2 (étude de Phase 3, randomisée, contrôlée, multicentrique, à 3 bras, en groupes parallèles, en double aveugle, prospective chez les patients atteints de PR). Lors du traitement initial, Truxima ou Rituxan/MabThera (1000 mg) a été administré à chaque patient éligible qui a reçu 2 cures : chaque cure consistait en 2 perfusions intraveineuses à 2 semaines d’intervalle. Du méthotrexate (7,5-25 mg/semaine p.o. ou par voie parentérale) et de l’acide folique (≥ 5 mg/semaine) ont été coadministrés. Lors de la phase d’extension du protocole en ouvert, Truxima ou Rituxan (1000 mg) a été administré à chaque patient éligible qui a reçu une cure entre les semaines 48 et 52 de la période complète de l’étude.
-Le critère d’efficacité primaire (ANCOVA pour le changement, par rapport au départ, dans l’activité de la maladie mesurée par DAS28 [CRP] à la semaine 24) a démontré la similarité thérapeutique entre le groupe sous Truxima et le groupe sous les produits de référence (Rituxan + MabThera).
-Tableau 7 Résultats de l’analyse primaire de DAS28 (ANCOVA) à la semaine 24 dans l’étude CT-P10 3.2 : Population admissible à l’évaluation de l’efficacité
-Groupe de traitement n Moyenne des moindres carrés (ÉT) Différence estimée entre les traitements IC95 %
- +L'efficacité de Truxima dans la PR a été démontrée dans, l'étude CT-P10 3.2.
- +L'étude CT-P10 3.2 (étude de Phase 3, randomisée, contrôlée, multicentrique, à 3 bras, en groupes parallèles, en double aveugle, prospective chez les patients atteints de PR). Lors du traitement initial, Truxima ou Rituxan/MabThera (1000 mg) a été administré à chaque patient éligible qui a reçu 2 cures: chaque cure consistait en 2 perfusions intraveineuses à 2 semaines d'intervalle. Du méthotrexate (7,5-25 mg/semaine p.o. ou par voie parentérale) et de l'acide folique (≥5 mg/semaine) ont été coadministrés. Lors de la phase d'extension du protocole en ouvert, Truxima ou Rituxan (1000 mg) a été administré à chaque patient éligible qui a reçu une cure entre les semaines 48 et 52 de la période complète de l'étude.
- +Le critère d'efficacité primaire (ANCOVA pour le changement, par rapport au départ, dans l'activité de la maladie mesurée par DAS28 [CRP] à la semaine 24) a démontré la similarité thérapeutique entre le groupe sous Truxima et le groupe sous les produits de référence (Rituxan + MabThera).
- +Tableau 7: Résultats de l'analyse primaire de DAS28 (ANCOVA) à la semaine 24 dans l'étude CT-P10 3.2: Population admissible à l'évaluation de l'efficacité
- +Groupe de traitement n Moyenne des moindres carrés (ÉT) Différence estimée entre les traitements IC95%
-ANCOVA : analyse de la covariance, IC : intervalle de confiance, CRP : Protéine C-réactive, DAS28 : Score d’activité de la maladie 28, ÉT : écart-type, N’ : nombre de sujets ayant une évaluation
- +ANCOVA: analyse de la covariance, IC: intervalle de confiance, CRP: Protéine C-réactive, DAS28: Score d'activité de la maladie 28, ÉT: écart-type, N: nombre de sujets ayant une évaluation
-Le changement, par rapport au départ, de l’activité de la maladie mesurée par DAS28 (CRP) à la semaine 24 (semaine 24 de la 1re cure) de l’étude de base et à la semaine 48 (semaine 24 de la 2e cure) de la prolongation étaient similaires entre les groupes Truxima, Rituxan et MabThera dans la période principale de l’étude.
-La proportion de patients qui ont obtenu une réponse clinique selon l’ACR 20, 50, 70 à la semaine 24 et la semaine 48 était similaire parmi les groupes Truxima, Rituxan et MabThera au cours de la période principale d’étude.
- +Le changement, par rapport au départ, de l'activité de la maladie mesurée par DAS28 (CRP) à la semaine 24 (semaine 24 de la 1re cure) de l'étude de base et à la semaine 48 (semaine 24 de la 2e cure) de la prolongation étaient similaires entre les groupes Truxima, Rituxan et MabThera dans la période principale de l'étude.
- +La proportion de patients qui ont obtenu une réponse clinique selon l'ACR 20, 50, 70 à la semaine 24 et la semaine 48 était similaire parmi les groupes Truxima, Rituxan et MabThera au cours de la période principale d'étude.
-La similarité des profils pharmacocinétiques de Truxima et de la préparation de référence de rituximab a été démontrée dans le cadre de l’analyse pharmacocinétique des études cliniques.
- +La similarité des profils pharmacocinétiques de Truxima et de la préparation de référence de rituximab a été démontrée dans le cadre de l'analyse pharmacocinétique des études cliniques.
-iQone Healthcare Switzerland Sàrl, 1290 Versoix
- +iQone Healthcare Switzerland Sàrl, 1290 Versoix.
-Septembre 2018.
- +Octobre 2018.
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