54 Changements de l'information professionelle Abacavir Lamivudin Sandoz |
-Insuffisants rénaux
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
-Insuffisants hépatiques
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
-Abacavir Lamivudine Sandoz est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l'abacavir, à la lamivudine ou à l'un de ses excipients.Voir aussi l'information sur LES REACTIONS D'HYPERSENSIBILITE sous «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables».
- +Abacavir Lamivudine Sandoz est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l'abacavir, à la lamivudine ou à l'un de ses excipients. Voir aussi l'information sur LES REACTIONS D'HYPERSENSIBILITE sous «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables».
-Infarctus du myocarde: Dans plusieurs études épidémiologiques d'observation, l'utilisation de l'abacavir a été associée à un risque accru d'infarctus du myocarde. Les méta-analyses d'études contrôlées randomisées n'ont révélé, aucun risque accru d'infarctus du myocarde chez les patients sous abacavir. Jusqu'à présent, il n'a pas été constaté de mécanisme biologique susceptible d'expliquer l'éventuelle augmentation du risque d'infarctus du myocarde.
-Dans l'ensemble, les données disponibles, provenant des études d'observation et des études cliniques contrôlées, sont hétérogènes et ne fournissent donc pas de preuve concluante d'un lien de causalité entre le traitement par l'abacavir et le risque d'infarctus du myocarde.
- +Infarctus du myocarde: Dans plusieurs études épidémiologiques d'observation, l'utilisation de l'abacavir a été associée à un risque accru d'infarctus du myocarde. Les méta-analyses d'études contrôlées randomisées n'ont révélé aucun risque accru d'infarctus du myocarde chez les patients sous abacavir. Jusqu'à présent, il n'a pas été constaté de mécanisme biologique susceptible d'expliquer l'éventuelle augmentation du risque d'infarctus du myocarde.
- +Dans l'ensemble, les données disponibles provenant des études d'observation et des études cliniques contrôlées sont hétérogènes et ne fournissent donc pas de preuve concluante d'un lien de causalité entre le traitement par l'abacavir et le risque d'infarctus du myocarde.
-Influence de l'abacavir sur la pharmacocinétique d'autres principes actifs
- +Effet de l'abacavir sur d'autres médicaments
-Influence d'autres principes actifs sur la pharmacocinétique de l'abacavir
- +Effet d'autres médicaments sur l'abacavir
-Influence de la lamivudine sur la pharmacocinétique d'autres principes actifs
- +Effet de la lamivudine sur d'autres médicaments
-Influence d'autres principes actifs sur la pharmacocinétique de la lamivudine
- +Effet d'autres médicaments sur la lamivudine
-Des études conduites chez l'animal avec l'abacavir et la lamivudine ont révélé une toxicité sur la reproduction (voir «Données précliniques»). Chez les nouveau-nés et les enfants ayant été exposés in utero ou au cours de l'accouchement à des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI), une augmentation légère et transitoire de la lactatémie sérique a été signalée, ce qui pourrait être attribué à un dysfonctionnement mitochondrial. La pertinence clinique de cette augmentation transitoire de la lactatémie sérique est inconnue. De plus, des cas rarissimes de retard dans le développement, de crises convulsives et d'autres affection neurologiques ont été rapportés. Néanmoins, un lien de causalité entre l'apparition de ces troubles et l'administration des INTI n'a pas été démontré. Ces données ne modifient pas les recommandations en vigueur concernant la mise en œuvre d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte en vue d'une prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
- +Des études conduites chez l'animal avec l'abacavir et la lamivudine ont révélé une toxicité sur la reproduction (voir «Données précliniques»). Chez les nouveau-nés et les enfants ayant été exposés in utero ou au cours de l'accouchement à des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI), une augmentation légère et transitoire de la lactatémie sérique a été signalée, ce qui pourrait être attribué à un dysfonctionnement mitochondrial. La pertinence clinique de cette augmentation transitoire de la lactatémie sérique est inconnue. De plus, des cas rarissimes de retard dans le développement, de crises convulsives et d'autres affections neurologiques ont été rapportés. Néanmoins, un lien de causalité entre l'apparition de ces troubles et l'administration des INTI n'a pas été démontré. Ces données ne modifient pas les recommandations en vigueur concernant la mise en œuvre d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte en vue d'une prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
-Les effets indésirables considérés comme pouvant être, au moins éventuellement, liés à l'abacavir ou à la lamivudine sont listés ci-dessous par système d'organe, classe d'organe et fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et <1/10), occasionnel (≥1/1000 et <1/100), rare (≥1/10'000 et <1/1000), très rare (<1/10'000).
- +Les effets indésirables considérés comme pouvant être, au moins éventuellement, liés à l'abacavir ou à la lamivudine sont listés ci-dessous par système d'organe, classe d'organe et fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon les catégories suivantes: «très fréquent» (≥1/10), «fréquent» (≥1/100 et <1/10), «occasionnel» (≥1/1000 et <1/100), «rare» (≥1/10'000 et <1/1000), «très rare» (<1/10'000).
-Troubles de la circulation sanguine et lymphatique Occasionnel: neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie Très rare: aplasie érythrocytaire
-Troubles du système immunitaire Fréquent: hypersensibilité
- +Affections hématologiques et du système lymphatique Occasionnel: neutropénie et anémie (toutes deux parfois sévères), thrombocytopénie Très rare: aplasie érythrocytaire
- +Affections du système immunitaire Fréquent: hypersensibilité
-Troubles du système nerveux Fréquent: céphalées Très rare: faiblesse motrice généralisée Fréquent: céphalées, insomnie Très rare: des cas de neuropathie périphérique (ou paresthésie) ont été rapportés
-Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Fréquent: toux, symptomatologie nasale
-Troubles gastro-intestinaux Fréquent: nausées, vomissements, diarrhées Rare: des pancréatites ont été rapportées mais la relation de causalité au traitement par abacavir est incertaine Fréquent: nausées, vomissements, douleurs ou crampes abdominales, diarrhées Rare: élévation de l'amylase sérique. Des cas de pancréatite ont été rapportés
-Troubles hépato-biliaires Occasionnel: élévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT) Rare: hépatite
-Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés Fréquent: éruption cutanée (sans symptôme systémique) Très rare: érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell Fréquent: éruption cutanée, alopécie
-Troubles du système musculosquelettique, du tissu conjonctif et des os Fréquent: arthralgies, troubles musculaires Rare: rhabdomyolyse
-Troubles généraux Fréquent: fièvre, léthargie, fatigue Fréquent: fatigue, malaise, fièvre
- +Affections du système nerveux Fréquent: céphalées Très rare: faiblesse motrice généralisée Fréquent: céphalées, insomnie Très rare: des cas de neuropathie périphérique (ou paresthésie) ont été rapportés
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent: toux, symptomatologie nasale
- +Affections gastro-intestinales Fréquent: nausées, vomissements, diarrhées Rare: des pancréatites ont été rapportées mais la relation de causalité au traitement par abacavir est incertaine Fréquent: nausées, vomissements, douleurs ou crampes abdominales, diarrhées Rare: élévation de l'amylase sérique. Des cas de pancréatite ont été rapportés
- +Affections hépatobiliaires Occasionnel: élévation transitoire des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT) Rare: hépatite
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquent: éruption cutanée (sans symptôme systémique) Très rare: érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell Fréquent: éruption cutanée, alopécie
- +Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif Fréquent: arthralgies, troubles musculaires Rare: rhabdomyolyse
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration Fréquent: fièvre, léthargie, fatigue Fréquent: fatigue, malaise, fièvre
-La base de données de sécurité sur laquelle s'appuie l'administration d'Abacavir Lamivudine Sandoz 1× par jour chez les patients pédiatriques provient de l'étude ARROW (COL105677), dans laquelle 669 patients pédiatriques infectés par le VIH-1 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine 1× par jour ou 2× par jour (voir «Propriétés/Effets/Études cliniques»). Dans cette population, 104 patients pédiatriques infectés par le VIH-1 et pesant au moins 25 kg ont reçu l'abacavir et la lamivudine sous forme d'association à dose fixe. En comparaison avec les adultes, aucun effet indésirable supplémentaire n'a été identifié chez les patients pédiatriques recevant leur dose quotidienne en 1 ou en 2 prise(s) par jour.
- +La base de données de sécurité sur laquelle s'appuie l'administration d'abacavir lamivudine 1x par jour chez les patients pédiatriques provient de l'étude ARROW (COL105677), dans laquelle 669 patients pédiatriques infectés par le VIH-1 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine 1x par jour ou 2x par jour (voir «Propriétés/Effets/Études cliniques»). Dans cette population, 104 patients pédiatriques infectés par le VIH-1 et pesant au moins 25 kg ont reçu l'abacavir et la lamivudine sous forme d'association à dose fixe. En comparaison avec les adultes, aucun effet indésirable supplémentaire n'a été identifié chez les patients pédiatriques recevant leur dose quotidienne en 1 ou en 2 prise(s) par jour.
-Code ATC: J05AR02
-Classe pharmaco-thérapeutique: inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse (INTI)
-Mécanisme d'action et résistance
- +Code ATC
- +J05AR02
- +Mécanisme d'action
- +Pharmacodynamique
- +Aucune donnée.
-Dans le cadre d'une étude multicentrique, randomisée et contrôlée auprès de patients pédiatriques infectés par le VIH, différents schémas d'administration avec 1 prise ou 2 prises quotidiennes d'abacavir et de lamivudine ont été comparés de façon randomisée. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'étude ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation Mondiale de la Santé («Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006»). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un minimum de 96 semaines. Au sein de cette population, 104 patients pesant au moins 25 kg ont reçu 1× par jour une association à dose fixe composée de 600 mg d'abacavir et de 300 mg de lamivudine. La durée d'exposition médiane était de 596 jours. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous:
-Réponse virologique (<80 copies d'ARN du VIH-1 par ml) à la semaine 48 et à la semaine 96 dans l'étude ARROW avec randomisation pour l'administration d'abacavir + lamivudine 1× versus 2× par jour (observed analysis)
- 2× par jour N (%) 1× par jour N (%)
- +Dans le cadre d'une étude multicentrique, randomisée et contrôlée auprès de patients pédiatriques infectés par le VIH, différents schémas d'administration avec 1 prise ou 2 prises quotidiennes d'abacavir et de lamivudine ont été comparés de façon randomisée. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'étude ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation Mondiale de la Santé («Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006»). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un minimum de 96 semaines. Au sein de cette population, 104 patients pesant au moins 25 kg ont reçu 1x par jour une association à dose fixe composée de 600 mg d'abacavir et de 300 mg de lamivudine. La durée d'exposition médiane était de 596 jours. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci-dessous:
- +Réponse virologique (<80 copies d'ARN du VIH-1 par ml) à la semaine 48 et à la semaine 96 dans l'étude ARROW avec randomisation pour l'administration d'abacavir + lamivudine 1x versus 2x par jour (observed analysis)
- + 2x par jour N (%) 1x par jour N (%)
-Différence de risque (1×/jour vs 2×/jour) -4,8% (IC à 95%: -11,5%, +1,9%), p = 0,16
- +Différence de risque (1x/jour vs 2x/jour) -4,8% (IC à 95%: -11,5%, +1,9%), p = 0,16
-Différence de risque (1×/jour vs 2×/jour) -1,6% (IC à 95%: -8,4%, +5,2%), p = 0,65
- +Différence de risque (1x/jour vs 2x/jour) -1,6% (IC à 95%: -8,4%, +5,2%), p = 0,65
-Différence de risque (1×/jour vs 2×/jour) -2,3% (IC à 95%: -9,3%, +4,7%), p = 0,52
- +Différence de risque (1x/jour vs 2x/jour) -2,3% (IC à 95%: -9,3%, +4,7%), p = 0,52
-La demi-vie moyenne de l'abacavir est d'environ 1,5 heures. Après administration orale de doses répétées d'abacavir (300 mg, 2×/jour), aucune accumulation significative d'abacavir n'a été observée. L'élimination de l'abacavir se fait par métabolisme hépatique, suivi d'une excrétion des métabolites, principalement dans les urines. Env. 83% de la dose administrée sont éliminés sous forme de différents métabolites ou d'abacavir inchangé dans les urines, le reste étant éliminé dans les fèces.
- +La demi-vie moyenne de l'abacavir est d'environ 1,5 heures. Après administration orale de doses répétées d'abacavir (300 mg, 2x/jour), aucune accumulation significative d'abacavir n'a été observée. L'élimination de l'abacavir se fait par métabolisme hépatique, suivi d'une excrétion des métabolites, principalement dans les urines. Env. 83% de la dose administrée sont éliminés sous forme de différents métabolites ou d'abacavir inchangé dans les urines, le reste étant éliminé dans les fèces.
-Enfants
- +Enfants et adolescents
-Insuffisants hépatiques
- +Troubles de la fonction hépatique
-Insuffisants rénaux
- +Troubles de la fonction rénale
-Mutagénicité et carcinogénicité
- +Mutagénicité
- +Carcinogénicité
-Toxicité à doses répétées
- +Toxicité en cas d'administration répétée
-Toxicologie de la reproduction
- +Toxicité sur la reproduction
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date de péremption indiquée sur l'emballage par la mention «EXP».
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après par la mention «EXP» sur l'emballage.
-Mars 2018
- +Août 2020
|
|