76 Changements de l'information professionelle Cisplatin Accord 10 mg/10 ml |
-Principe actif: Cisplatinum.
-Excipients: natrii chloridum, natrii hydroxidum (ajustement du pH), acidum hydrochloridum (ajustement du pH), aqua ad iniectabilia q.s. ad solutionem.
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Solution concentrée à diluer pour perfusion i.v.
-Flacons-ampoules de 10 mg/10 ml, 25 mg/25 ml, 50 mg/50 ml et 100 mg/100 ml (concentration = 1,0 mg/ml).
-Indications/possibilités d’emploi
-Traitement associé du cancer métastatique du testicule, du cancer métastatique de l’ovaire, des cancers épidermoïdes dans le domaine ORL après résection et/ou radiothérapie, de l’ostéosarcome et du cancer du poumon à petites cellules ou non à petites cellules en association avec un traitement chirurgical ou radiothérapeutique.
-Monothérapie du cancer de l’ovaire récidivant après un traitement antérieur sans cisplatine.
-Monothérapie ou traitement associé du cancer de la vessie lorsqu’un traitement local ne peut plus être considéré.
-Un traitement palliatif au cisplatine est indiqué sous forme de monothérapie ou de traitement associé chez les personnes souffrant d’un cancer du col utérin, d’un cancer de la prostate, d’un cancer de l’oesophage, d’un lymphome, d’un sarcome ou d’un mélanome malin si d’autres options thérapeutiques sont exclues.
-Posologie/mode d’emploi
-L’usage de ce médicament est par principe réservé aux médecins et au personnel soignant expérimentés en chimiothérapie antinéoplasique.
-Le médicament est administré exclusivement en perfusion intraveineuse après dilution préalable du concentré de perfusion Cisplatin Accord (voir: «Remarques particulières: Remarques concernant la manipulation»).
- +Principes actifs
- +Cisplatinum.
- +Excipients
- +Natrii chloridum, natrii hydroxidum (ajustement du pH), acidum hydrochloridum (ajustement du pH), aqua ad iniectabilia q.s. ad solutionem.
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- +Indications/Possibilités d'emploi
- +Traitement combiné en cas de cancer testiculaire métastatique, de carcinome de l'ovaire métastatique, de carcinome épidermoïde de la sphère ORL après résection et/ou radiothérapie, d'ostéosarcome et de cancer du poumon à petites cellules ou non en complément de la chirurgie ou de la radiothérapie.
- +Monothérapie du cancer de l'ovaire lors d'une récidive après un traitement antérieur non basé sur le cisplatine.
- +Monothérapie ou traitement combiné du cancer de la vessie lorsqu'un traitement local n'entre plus en ligne de compte.
- +Un traitement palliatif avec le cisplatine est indiqué en monothérapie ou en traitement combiné pour le cancer du col utérin, le cancer de la prostate, le cancer de l'œsophage, les lymphomes, les sarcomes et le mélanome malin lorsque d'autres traitements n'entrent pas en ligne de compte.
- +Posologie/Mode d'emploi
- +L'utilisation de ce médicament est réservée par principe aux médecins et au personnel soignant expérimentés en chimiothérapie antinéoplasique.
- +L'administration n'est possible que par perfusion intraveineuse après dilution préalable du concentré pour perfusion cisplatine.
-La dose utilisée le plus souvent en monothérapie est de 50-100 mg/m² de surface corporelle, en dose unique, ou à raison de 15-20 mg/m²/jour pendant 5 jours consécutifs. La thérapie doit être absolument interrompue durant 4 semaines après chaque cycle de traitement.
-Pour la posologie correspondant aux différentes indications, veuillez consulter la littérature spécialisée.
-Une répétition du cycle de traitement ne doit pas être entreprise avant que le taux de créatinine et les paramètres de l’hémogramme ne soient normalisés (voir «Mises en garde et précautions»).
- +La dose la plus couramment utilisée en monothérapie est de 50-100 mg/m² surface corporelle en dose unique ou 15-20 mg/m²/d sur 5 jours consécutifs. Une interruption de 4 semaines après chaque cycle de traitement est absolument indispensable.
- +La littérature spécialisée doit être consultée au sujet de la posologie dans le cadre des différentes indications. Il ne faut pas répéter le cycle de traitement avant la normalisation des valeurs de la créatinine sérique et des paramètres de la formule sanguine (cf. «Mises en garde et précautions»).
-L’apport de liquide et la diurèse du patient doivent être augmentés avant, pendant et jusqu’à une demi-journée après le traitement. La quantité d’urine doit atteindre 100 à 150 ml/h. A cet effet, on veillera à une hydratation préalable avec 2 litres d’une solution de perfusion appropriée; après le traitement au cisplatine, on administrera une perfusion de 2,5 l/m²/24 h. On peut au besoin administrer du mannitol. On veillera d’autre part à compenser ou à empêcher les pertes de potassium et de magnésium. Le cisplatine ne doit jamais être administré sans qu’une diurèse suffisante soit assurée ou dans des solutions ne contenant pas assez de chlorure de sodium (au moins 0,3% de NaCl, en raison de l’instabilité et de la néphrotoxicité du complexe).
-Prévention des vomissements
-Avant le traitement, prendre des mesures de prévention contre les vomissements souvent intenses.
-Instructions posologiques spéciales
-Patients âgés: on ne dispose pas de données sur les patients âgés.
-Enfants et les adolescents: pour la posologie chez les enfants et les adolescents, veuillez-vous reporter à la littérature spécialisée.
- +L'apport hydrique et la diurèse chez le patient doivent être élevés avant, pendant et jusqu'à une demi-journée après le traitement. Le débit urinaire doit être maintenu à 100-150 ml/h. Pour ce faire, on administre 2 litres d'une solution de perfusion appropriée en préhydratation et on donne 2,5 l/m²/24 h de solution de perfusion après le traitement par cisplatine. Du mannitol peut être administré le cas échéant si nécessaire. De même, il s'agira de compenser ou d'empêcher les pertes de potassium et de magnésium. Le cisplatine ne doit jamais être administré sans une diurèse adéquate, ni dans des solutions ne contenant pas suffisamment de chlorure de sodium (min. 0,3% NaCl, en raison de l'instabilité et de la néphrotoxicité du complexe).
- +Prévention de l'émésis
- +Avant le traitement, on prendra des mesures de nature à prévenir les vomissements, souvent intenses.
- +Instructions spéciales pour la posologie
- +Patients âgés
- +On ne dispose d'aucune expérience chez les personnes âgées.
- +Enfants et adolescents
- +Pour la posologie chez l'enfant et l'adolescent, la littérature spécialisée doit être consultée.
-·Hypersensibilité au cisplatine ou à d'autres dérivés du platine
- +·Hypersensibilité au cisplatine (y compris réactions allergiques), à l'un des excipients ou à d'autres dérivés du platine
- +·Administration concomitante avec le vaccin contre la fièvre jaune
- +·Utilisation prophylactique concomitante de phénytoïne
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-Le traitement se fait avec prudence lors d’une diminution des réserves de moelle osseuse, dans les neuropathies périphériques ou lors d’insuffisance cardiaque.
-Un examen soigneux de l’ouïe (incluant un audiogramme) doit être effectué avant le début du traitement et avant chaque cycle. Il est actuellement inconnu si l’altération de l’ouïe due au cisplatine est entièrement réversible.
-Il est indispensable de procéder avant et pendant le traitement – et en particulier avant chaque cycle de traitement – à des contrôles de la fonction rénale, de la créatinine sérique, de l’azote uréique, de la clairance de la créatinine ainsi que des taux de magnésium, de sodium, de potassium et de calcium, de la formule sanguine et des fonctions hépatiques. Des contrôles neurologiques devront être effectués périodiquement. Si les valeurs de la créatinine sérique sont à la limite de la norme, de même que chez les patients âgés, la clairance de la créatinine doit être contrôlée régulièrement. Au cours du traitement, on procédera toutes les semaines à un contrôle de la formule sanguine. Un nouveau cycle de traitement ne peut être considéré que chez les patients ayant atteint les valeurs suivantes:
-Taux sérique de créatinine: ≤130 µmol/l resp. 1,5 mg/100 ml.
-Thrombocytes: >100’000/µl resp. >100 × 109/l.
-Leucocytes: >4’000/µl resp. >4,0 × 109/l.
-Audiométrie: normalisée.
-En cas de troubles rénaux, de troubles hépatiques sévères ou de troubles sévères de l’ouïe, il faut arrêter le traitement (voir «Contre-indications»).
- +La prudence est recommandée dans le traitement de patients aux réserves médullaires réduites ou atteints de neuropathies périphériques ou d'insuffisance cardiaque.
- +Il faut effectuer un contrôle soigneux de l'ouïe, y compris un audiogramme avant le début du traitement et avant chaque cycle. On ne sait pas à l'heure actuelle si l'atteinte auditive causée par le cisplatine est entièrement réversible.
- +Avant, pendant et après le traitement – et en particulier avant chaque cycle de traitement, il est essentiel de contrôler la fonction rénale, la créatinine sérique, l'azoturie, la clairance de la créatinine, les taux de magnésium, de sodium, de potassium et de calcium, la formule sanguine (nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes) et la fonction hépatique. Des contrôles neurologiques doivent être effectués régulièrement. Lorsque la créatinine sérique se situe à la limite des valeurs normales, ainsi que chez les patients âgés, la clairance de la créatinine doit être régulièrement contrôlée. La formule sanguine doit être recontrôlée chaque semaine au cours du traitement. Un nouveau cycle de traitement ne peut être envisagé que si les valeurs suivantes ont été atteintes:
- +Créatinine sérique ≤130 µmol/l resp. 1,5 mg/100 ml
- +Urée <25 mg/dl
- +Thrombocytes >100'000/µl resp. >100 × 109/l
- +Leucocytes >4000/µl resp. >4,0 × 109/l
- +Audiométrie normalisée
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- +Le traitement doit être interrompu en cas d'apparition de troubles rénaux ou de troubles sévères hépatiques ou de l'ouïe (cf. «Contre-indications»).
-Une ototoxicité se manifeste sous la forme d'un tinnitus et/ou d'une atteinte de l'ouïe à des fréquences élevées (4’000-8’000 Hz). Il a aussi été fait état de cas de toxicité vestibulaire (voir «Effets indésirables»). Occasionnellement, une diminution de la faculté auditive aux volumes normaux d'une conversation peut se produire.
- +Une ototoxicité se manifeste sous la forme d'un tinnitus et/ou d'une atteinte de l'ouïe à des fréquences élevées (4'000-8'000 Hz). Il a aussi été fait état de cas de toxicité vestibulaire (voir «Effets indésirables»). Occasionnellement, une diminution de la faculté auditive aux volumes normaux d'une conversation peut se produire.
- +Réactions au site d'injection
- +Des réactions au site d'injection peuvent survenir pendant l'administration de cisplatine. Compte tenu de la possibilité d'une extravasation, il est recommandé de surveiller étroitement le site de perfusion afin de déceler une éventuelle infiltration pendant l'administration du médicament. Un traitement spécifique des réactions d'extravasation n'est pas connu à ce jour.
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-Des nausées, des vomissements et des diarrhées sont fréquentes après l'utilisation du cisplatine (voir «Effets indésirables»). Chez la plupart des patients, ces symptômes disparaissent après 24 heures. Une anorexie moins prononcée peut persister jusqu'à sept jours après le traitement.
- +Des nausées, des vomissements et des diarrhées sont fréquentes après l'utilisation du cisplatine (voir «Effets indésirables»). Chez la plupart des patients, ces symptômes disparaissent après 24 heures.
- +Des nausées et une anorexie moins prononcées peuvent persister jusqu'à sept jours après le traitement.
- +La perte de liquide provoquée par les vomissements et la diarrhée doit être compensée.
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-L'administration de vaccins vivants ou atténués à des patients immunosupprimés par une chimiothérapie (y compris le cisplatine) peut entraîner des infections sévères, voire fatales. L'immunisation par des vaccins vivants devrait être évitée chez les patients sous cisplatine. Il faut tenir compte du fait que la protection vaccinale peut être diminuée en cas d'immunisation par des vaccins atténués ou tués.
- +L'administration de vaccins vivants ou atténués à des patients immunodéprimés par une chimiothérapie (y compris le cisplatine) peut entraîner des infections sévères, voire fatales. L'immunisation par des vaccins vivants devrait être évitée chez les patients sous cisplatine.
- +L'utilisation de vaccins vivants n'est pas recommandée au cours des trois mois qui suivent la fin du traitement au cisplatine. Il faut tenir compte du fait que la protection vaccinale peut être diminuée en cas d'immunisation par des vaccins atténués ou tués.
-L’expérience dont on dispose chez l’enfant et l’adolescent est limitée. Des cas isolés ont montré que l’ototoxicité est plus prononcée chez les enfants que chez les adultes.
- +On ne possède qu'une expérience limitée dans l'emploi du cisplatine chez les enfants et les adolescents. Des rapports isolés révèlent que l'ototoxicité est plus prononcée chez les enfants que chez les adultes.
-L'insuffisance rénale parfois consécutive au traitement peut influencer la cinétique d'autres substances (p.ex. bléomycine, méthotrexate) éliminées par le rein et modifier ainsi leur efficacité et leur toxicité. Les lésions tubulaires provoquées par le cisplatine accélèrent l'élimination d'autres substances.
- +L'insuffisance rénale parfois consécutive au traitement peut influencer la cinétique d'autres substances (p.ex. bléomycine, méthotrexate) éliminées par le rein et modifier ainsi leur efficacité et leur toxicité. La toxicité rénale de l'ifosfamide peut être plus élevée en cas d'utilisation avec cisplatine ou chez les patients ayant reçu auparavant du cisplatine. Les lésions tubulaires provoquées par le cisplatine accélèrent l'élimination d'autres substances.
- +Il peut être nécessaire d'ajuster la dose d'allopurinol ou de probénécide lorsque ces substances sont utilisées avec le cisplatine, le cisplatine augmentant la concentration d'acide urique.
- +Dans certains cas, une diminution des taux sanguins de lithium a été observée après un traitement par cisplatine en association avec la bléomycine et l'étoposide. Il est donc recommandé de surveiller les taux de lithium.
- +L'ifosfamide peut augmenter la perte auditive provoquée par le cisplatine.
- +
-En cas de traitement par phénytoïne en association au cisplatine, il convient de surveiller étroitement la concentration sérique de phénytoïne.
- +En cas de traitement par phénytoïne en association au cisplatine, il convient de surveiller étroitement la concentration sérique de phénytoïne. Pendant le traitement au cisplatine, il est strictement contre-indiqué de commencer un nouveau traitement anticonvulsivant par la phénytoïne.
- +Paclitaxel
- +Le traitement par cisplatine avant une perfusion de paclitaxel peut réduire l'élimination du paclitaxel de 33% et renforcer la neurotoxicité.
- +Docetaxel
- +Dans une étude chez des patients cancéreux atteints de tumeurs métastatiques ou avancées, le docétaxel associé au cisplatine a induit des effets neurotoxiques plus forts (dépendants de la dose et sensoriels) que chaque médicament en tant que principe actif unique à des doses similaires.
- +Ciclosporine
- +En cas d'utilisation concomitante de cisplatine et de ciclosporine, l'immunosuppression excessive avec le risque d'une lymphoprolifération est à prendre en compte.
-Grossesse, allaitement
-Grossesse: Les essais portés sur les animaux et l’expérience chez l’être humain indiquent un risque fœtal (tératogénicité, foetotoxicité). Cisplatin Accord est contre-indiqué chez les femmes enceintes (voir «Contre-indications»). Lorsqu’un traitement est nécessaire, les femmes et les hommes en âge de procréer devront prendre des mesures de contraception efficaces pendant et jusqu’à 6 mois après un traitement par Cisplatin Accord. Les patientes et les patients devront être informés de la nécessité de ces mesures anticonceptionnelles.
-Allaitement: Il existe des rapports indiquant que le cisplatine passe dans le lait maternel. Durant le traitement par Cisplatin Accord il ne faut donc pas allaiter.
-Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
- +Grossesse, Allaitement
- +Grossesse
- +Des études chez l'animal ont révélé des risques fœtaux (tératogénicité et fœtotoxicité). Des expériences recueillies auprès de patients vont dans le même sens. Cisplatine est contre-indiqué chez les femmes enceintes (cf. «Contre-indications»). Si un traitement s'avère nécessaire, les femmes en âge de procréer et les hommes ayant atteint la maturité sexuelle devraient recourir à une méthode de contraception fiable pendant le traitement par cisplatine et jusqu'à 6 mois après le traitement. Les patientes et patients seront instruits des mesures de contraception nécessaires.
- +Allaitement
- +On a rapporté que le cisplatine passe dans lait maternel. On s'abstiendra par conséquent d'allaiter pendant un traitement par cisplatine.
- +Fertilité
- +Une consultation génétique est recommandée lorsque le patient souhaite avoir des enfants après la fin du traitement.
- +Un traitement par cisplatine pouvant conduire à une infertilité irréversible, il est recommandé que les hommes souhaitant devenir père à l'avenir demandent conseil en matière de cryoconservation de leur sperme avant le traitement.
- +Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines
-Étant donné le profil d'effets secondaires (p.ex. nausées, vomissements, fatigue, troubles auditifs), il est déconseillé de conduire et d'utiliser des machines.
- +Étant donné le profil d'effets secondaires (p.ex. nausées, vomissements, fatigue, troubles auditifs, néphrotoxicité), il est déconseillé de conduire et d'utiliser des machines.
-La plupart des effets secondaires sont dose-dépendants, que ce soit relativement à la dose unique ou à la dose totale cumulée lors d’administrations répétées.
-Les effets secondaires observés le plus fréquemment lors d'un traitement par cisplatine sont des affections hématologiques (leucopénie, thrombocytopénie et anémie) et gastro-intestinales (anorexie, nausées, vomissements), une atteinte de l'ouïe, des affections rénales (défaillance rénale, néphrotoxicité, hyperuricémie).
-Les effets indésirables observés dans le cadre d'études cliniques et pendant la surveillance du marché sous traitement par cisplatine sont présentés ci-après par discipline médicale.
-Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1000), «rares» (<1/1000, ≥1/10'000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue»: la fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles.
- +La plupart des effets secondaires sont dose-dépendants, ce qui vaut aussi bien pour la dose unitaire que pour la dose totale cumulée après administration multiple.
- +Les effets secondaires observés le plus fréquemment lors d'un traitement par cisplatine sont des affections hématologiques (leucopénie, thrombocytopénie et anémie) et gastro-intestinales (anorexie, nausées, vomissements, diarrhée), une atteinte de l'ouïe, des affections rénales (défaillance rénale, néphrotoxicité, hyperuricémie) et de la fièvre.
- +Chez jusqu'à un tiers des patients ayant reçu une dose unique de cisplatine, des effets toxiques graves au niveau des reins, de la moelle osseuse et des oreilles ont été rapportés. Les effets sont en général dépendants de la dose et cumulatifs. L'ototoxicité peut être plus grave chez les enfants.
- +Les effets indésirables observés dans le cadre d'études cliniques et pendant la surveillance du marché sous traitement par cisplatine sont présentés ci-après par classe d'organes.
- +Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (<1/10, ≥1/100), «occasionnels» (<1/100, ≥1/1'000), «rares» (<1/1'000, ≥1/10'000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue»: la fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles.
-Fréquence inconnue: infections.
- +Fréquent: septicémie.
- +Fréquence inconnue: infections (partiellement avec issue fatale).
-Rare: réactions anaphylactiques avec tachycardie, chute de tension artérielle, dyspnée, œdème du visage, sifflements respiratoires (pouvant apparaître pendant le traitement quelques minutes après l'administration). Les traitements de longue durée peuvent entraîner une immunosuppression.
- +Rare: réactions anaphylactiques avec tachycardie, chute de tension artérielle, dyspnée, œdème du visage, bronchospasme, sifflements respiratoires (pouvant apparaître pendant le traitement quelques minutes après l'administration). Les traitements de longue durée peuvent entraîner une immunosuppression.
-Très fréquent: hyponatriémie, hyperuricémie (25-30%), hypomagnésémie.
- +Très fréquent: hyponatrémie, hyperuricémie (25-30%), hypomagnésémie.
-Très rare: perte du sens du goût, crises épileptiques, états comateux; ces manifestations étaient réversibles. Des neuropathies sévères et des crampes musculaires de courte durée sont apparues chez des patients qui ont reçu des doses de cisplatine plus élevées ou plus fréquentes que recommandé. Ces neuropathies peuvent être irréversibles et se manifester par des paresthésies des mains et des jambes, par l'absence de réflexes et par la perte des propriocepteurs et de la perception des vibrations. On a également rapporté une perte de la fonction motrice.
- +Très rare: perte du sens du goût, crises épileptiques, états comateux; ces manifestations étaient réversibles.
- +Des neuropathies sévères et des crampes musculaires de courte durée sont apparues chez des patients qui ont reçu des doses de cisplatine plus élevées ou plus fréquentes que recommandé. Ces neuropathies peuvent être irréversibles et se manifester par des paresthésies des mains et des jambes, par l'absence de réflexes et par la perte des propriocepteurs et de la perception des vibrations. On a également rapporté une perte de la fonction motrice.
-Très fréquent: acouphènes et perte auditive pour les fréquences de 4’000-8’000 Hz (31%, plus fréquente chez les enfants que chez les adultes).
- +Très fréquent: acouphènes et perte auditive pour les fréquences de 4'000-8'000 Hz (31%), plus fréquente chez les enfants que chez les adultes.
-Une perte auditive peut être unilatérale ou bilatérale; elle s'aggrave et se manifeste plus souvent après administration répétée. L'ototoxicité peut apparaître dès la première administration de cisplatine. Elle est renforcée par une irradiation crânienne préalable et devrait corréler avec la hauteur des pics sériques.
- +Une perte auditive peut être unilatérale ou bilatérale; elle s'aggrave et se manifeste plus souvent après administration répétée. L'ototoxicité peut apparaître dès la première administration de cisplatine. Elle est renforcée par une irradiation crânienne préalable ou concomitante et devrait corréler avec la hauteur des pics sériques.
-Rare: thromboses artérielles et veineuses, micro-angiopathie thrombotique (syndrome hémolytique urémique), artérite, phénomène de Raynaud (sous traitement combiné avec la bléomycine et la vinblastine).
-Fréquence inconnue: AVC, accident hémorragique, accident ischémique, artérite cérébrale.
- +Fréquent: thromboembolie veineuse.
- +Rare: thromboses artérielles, micro-angiopathie thrombotique (syndrome hémolytique urémique), artérite cérébrale, phénomène de Raynaud (sous traitement combiné avec la bléomycine et la vinblastine).
- +Fréquence inconnue: AVC, accident hémorragique (accident vasculaire cérébral), accident ischémique (accident vasculaire cérébral), artérite cérébrale.
-Rare: diarrhées, élévation de l'amylase sérique.
- +Rare: diarrhées, élévation de l'amylase sérique, stomatite.
-Affections musculo-squelettiques et systémiques
- +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
-Très fréquent: défaillance rénale (aiguë), nécrose rénale tubulaire, néphrotoxicité sans apport d'eau suffisant et diurèse forcée 25-33%, en particulier sous administration répétée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Très fréquent: défaillance rénale (aiguë) (y compris augmentations de l'azote uréique du sang (BUN) et de la créatinine, de l'acide urique sérique et/ou diminution de la clairance de la créatinine), nécrose/trouble rénal(e) tubulaire, néphrotoxicité sans apport d'eau suffisant et diurèse forcée 25-33%, en particulier sous administration répétée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Rare: malaise, asthénie, en cas d'administration extravasale accidentelle, irritations locales des tissus se manifestant notamment par des douleurs inflammatoires, un érythème, une cellulite, une fibrose ou une nécrose tissulaire.
- +Rare: malaise, asthénie, en cas d'administration extravasale accidentelle, irritations locales des tissus se manifestant notamment par des douleurs inflammatoires (extravasation au site d'injection), un érythème, une cellulite, une fibrose ou une nécrose tissulaire.
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +
-Un surdosage entraîne surtout une dépression de la moelle osseuse (infections, hémorragies, etc.) et une insuffisance rénale devant être traitées suivant le cas. Dans la phase précoce, une diurèse forcée peut être utile. Le problème majeur est la présence prolongée de la substance dans les tissus.
-Une défaillance hépatique, une surdité, un effet toxique sur l’œil (décollement de la rétine), des vomissements incoercibles, des nausées et/ou une névrite ou le décès du patient dû au surdosage ont également été observés.
-En raison du taux élevé de fixation aux protéines, l’hémodialyse, même si elle est pratiquée dans les 4 heures consécutives à la prise, semble être peu efficace.
-Lors d’un surdosage, on prendra, selon le besoin, des mesures générales symptomatiques et des mesures de soutien. Il n’existe aucun antidote spécifique.
- +Un surdosage provoque dans la plupart des cas une dépression médullaire (infections, hémorragies, etc.) ou une insuffisance rénale; ces manifestations doivent être traitées de cas en cas. Une diurèse forcée peut être utile dans la phase initiale. Le principal problème est la présence à long terme de la substance dans les tissus.
- +Des cas de défaillance hépatique, de surdité, de toxicité ophtalmique (décollement de la rétine), de vomissements ou de réflexe nauséeux persistants et/ou de névrite et de mort par surdosage ont également été observés.
- +Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage du cisplatine.
- +L'élimination par hémodialyse, même effectuée dans les 4 premières heures suivant le surdosage, est apparemment peu efficace étant donné la forte liaison du cisplatine aux protéines.
- +L'application de mesures générales symptomatiques et des mesures de soutien adaptées aux besoins est indiquée en cas de surdosage. Il n'existe pas d'antidote spécifique.
-Code ATC: L01XA01
-Le cisplatine (poids moléculaire 300,1) est un complexe métallique inorganique avec un atome de platine au centre. Ce cation Pt++ est entouré d’une paire de ligands chlore et d’une paire de ligands ammoniaque en position cis l’un par rapport à l’autre.
-Le mécanisme d’action présente des ressemblances avec celui des alkylants: le cisplatine forme des liaisons entre et à l’intérieur des filets de l’ADN. Il induit également la formation de chaînes latérales d’ADN. Le cisplatine inhibe par ailleurs l’intégration d’ADN, d’ARN et de précurseurs des protéines dans des macromolécules. Son effet est apparemment indépendant du cycle cellulaire.
- +Code ATC
- +L01XA01
- +Mécanisme d'action
- +Le cisplatine (poids moléculaire 300,1) est un complexe métallique inorganique plan possédant en son centre un atome de platine. Ce cation Pt++ est entouré de 2 ligands chlore et 2 ligands ammoniaque en position cis l'un par rapport à l'autre.
- +Le mécanisme d'action ressemble à celui des substances alkylantes: le cisplatine formant des liaisons entre les brins et au sein d'un même brin d'ADN. Il provoque également la formation de chaînes latérales d'ADN. En outre, le cisplatine empêche la formation de structures macromoléculaires entre l'ADN, l'ARN et les précurseurs protéiques. L'effet semble être indépendant du cycle cellulaire.
- +Pharmacodynamique
- +Non applicable.
- +Efficacité clinique
- +Non applicable.
- +
-Lors d’administration par voie i.v., le profil pharmacocinétique est biphasique.
-Si des doses équivalentes de cisplatine sont administrées (soit par voie de perfusion i.v. rapide soit par perfusion sur 2 à 3 h ou sur 24 h) aux patients avec des fonctions rénale et hépatique normales, les AUC (aire sous la courbe) respectives du platine non-lié aux protéines sont identiques.
- +Absorption
- +Le profil pharmacocinétique après administration intraveineuse est biphasique.
- +Les aires sous la courbe concentration-temps (AUC) du platine plasmatique non lié aux protéines sont équivalentes pour des doses égales de cisplatine administrées en perfusion IV rapide ou en perfusion sur 2-3 h ou sur 24 h à des patients dont les fonctions hépatique et rénale sont normales.
-Le volume de distribution du platine chez l’adulte après administration de cisplatine par voie i.v. a été évalué à 20-80 l/m², avec une moyenne de 41 l/m².
-Le cisplatine et les métabolites platiniques se fixent rapidement et dans une proportion élevée aux protéines tissulaires et plasmatiques. Cette liaison semble dans une grande mesure être irréversible. La fixation aux protéines augmente avec le temps. Quelques heures après perfusion i.v. de cisplatine, moins de 2-10% du platine sanguin est encore libre.
-Le platine s’accumule dans les tissus du corps et peut être décelé dans de nombreux tissus jusqu’à 6 mois après la dernière dose administrée.
-Dans le liquide céphalo-rachidien, la concentration du platine représente 2,5-5% de la concentration plasmatique. Ce pourcentage n’est souvent pas valable en présence d’une tumeur cérébrale, étant donné que celle-ci modifie sensiblement la perméabilité, de sorte que l’on peut parfois trouver des concentrations élevées de ce métal dans la tumeur et dans le tissu cérébral environnant.
- +Le volume de distribution rapporté pour le platine chez les adultes après administration i.v. de cisplatine est de 20-80 l/m², avec une moyenne de 41 l/m².
- +Le cisplatine et ses métabolites contenant du platine sont liés rapidement et en grande quantité aux protéines tissulaires et plasmatiques. Cette liaison protéique semble largement irréversible. Son taux augmente avec le temps. Quelques heures après une perfusion i.v. de cisplatine, moins de 2-10% du platine est présent dans le sang sous forme libre.
- +Le platine s'accumule dans les tissus de l'organisme et peut être décelé dans de nombreux tissus 6 mois après la dernière dose administrée.
- +La concentration de platine dans le liquide céphalo-rachidien égale 2,5-5% de la concentration plasmatique. Cependant, il en va souvent différemment en cas de présence d'une tumeur cérébrale, car la perméabilité tissulaire s'en trouve considérablement modifiée, de sorte que le platine peut s'accumuler à des concentrations élevées dans la tumeur et les tissus cérébraux avoisinants.
-Le métabolisme du cisplatine n’est pas encore éclairci. Jusqu’à maintenant, il n’y a pas encore d’évidence suggérant une dégradation par voie enzymatique. On suppose qu’il y a scission des ligands chlorures par hydrolyse, en les remplaçant par des molécules d’eau, donnant lieu à la formation de complexes platiniques à charge positive qui réagissent avec des groupes fonctionnels nucléophiles.
-Elimination
-L’élimination a lieu par les reins, essentiellement par filtration glomérulaire, mais aussi par filtration tubulaire.
-Le platine total est éliminé du plasma (phase de distribution) à raison d’une demi-vie initiale (t½α) de 25-49 min. La demi-vie terminale (t½β) du platine total (après la phase de distribution) est de 58-73 h. La demi-vie du platine lié aux protéines plasmatiques est d’au moins 5 jours.
-En l’espace de 24 heures, 10-40% du platine sont éliminés dans les urines, au cours de la première heure surtout sous forme de cisplatine. Seuls 27 à 43% du cisplatine portant des marqueurs radioactifs sont retrouvés dans l’urine dans les 5 jours qui succèdent à l’administration. L’élimination du platine par la bile et les selles semble insignifiante.
-Cinétique dans des situations cliniques particulières
-Chez les insuffisants rénaux, la durée d’élimination est considérablement augmentée.
- +Le métabolisme du cisplatine n'est pas encore élucidé. A ce jour, il n'existe pas d'indications que la dégradation soit enzymatique. On admet que les ligands chlorure sont hydrolysés et remplacés par des molécules d'eau, ce qui aboutit à la formation de complexes de platine chargés positivement qui réagissent avec des groupes fonctionnels nucléophiles.
- +Élimination
- +L'élimination est rénale, principalement glomérulaire mais aussi tubulaire.
- +Le platine total est éliminé du plasma avec une demi-vie initiale (t½α) de 25-49 min (phase de distribution). La demi-vie terminale (t½β) du platine total (après la phase de distribution) est de 58-73 h. La demi-vie d'élimination du platine lié aux protéines plasmatiques est d'au moins 5 jours.
- +En l'espace de 24 heures, 10-40% du platine sont éliminés dans l'urine, principalement sous forme de cisplatine durant la première heure. Seul 27-43% du cisplatine radiomarqué est retrouvé dans les urines dans les 5 jours qui suivent l'administration. L'élimination biliaire et fécale du platine semble être insignifiante.
- +Cinétique pour certains groupes de patients
- +La durée d'élimination est sensiblement augmentée en présence d'une insuffisance rénale.
-Le cisplatine exerce un effet mutagène sur les bactéries et provoque des aberrations chromosomiques dans les cellules animales. Dans les essais portés sur les animaux, le cisplatine s’est avéré carcinogène. Chez la souris, le cisplatine a révélé des effets tératogènes et embryotoxiques.
- +Le cisplatine est mutagène pour les bactéries et produit des aberrations chromosomiques dans les cellules animales.
- +Le cisplatine a montré des propriétés carcinogènes au cours des expériences chez l'animal. Le cisplatine est tératogène et embryotoxique chez la souris.
-Stabilité/Remarques concernant le stockage
-Ne pas utiliser le produit au-delà de la date imprimée sur le récipient avec la mention «EXP».
- +Stabilité
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Remarques particulières concernant le stockage
-Cisplatin Accord ne contient aucun agent conservateur. Après l’ouverture d’un flacon-ampoule, on préfère d’utiliser la solution immédiatement, pour des raisons microbiologiques. Toute solution résiduelle doit être éliminée de façon adéquate.
-Après dilution avec de la solution 0,9% de chlorure de sodium ainsi qu’avec un mélange contenant 5% de glucose et au moins 0,3% de chlorure de sodium (voir «Remarques concernant la manipulation»), la solution prête à l’emploi reste stable pendant 24 h à des températures de 20 à 25°C.
-Pour des raisons d’ordre microbiologique la solution diluée doit être utilisée immédiatement. Toute solution résiduelle doit être éliminée de façon adéquate.
- +Cisplatin Accord ne contient aucun agent conservateur. Après l'ouverture d'un flacon-ampoule, on préfère d'utiliser la solution immédiatement, pour des raisons microbiologiques. Toute solution résiduelle doit être éliminée de façon adéquate.
- +Après dilution avec de la solution 0,9% de chlorure de sodium ainsi qu'avec un mélange contenant 5% de glucose et au moins 0,3% de chlorure de sodium (voir «Remarques concernant la manipulation»), la solution prête à l'emploi reste stable pendant 24 h à des températures de 20 à 25°C.
- +Pour des raisons d'ordre microbiologique la solution diluée doit être utilisée immédiatement. Toute solution résiduelle doit être éliminée de façon adéquate.
-Les directives relatives aux cytostatiques doivent être respectées pour la manipulation de Cisplatin Accord, la préparation de la solution de perfusion et l’évacuation des déchets.
- +Comme pour tous les autres produits potentiellement toxiques, des mesures de précaution sont à respecter lors de la manipulation de la solution de cisplatine. Un contact accidentel avec le produit peut entraîner des lésions cutanées. Il est conseillé de porter des gants. Si la solution de cisplatine entre en contact avec la peau ou les muqueuses, rincez abondamment la peau ou les muqueuses avec de l'eau et du savon.
- +Les directives relatives aux cytostatiques doivent être respectées pour la manipulation de Cisplatin Accord, la préparation de la solution de perfusion et l'évacuation des déchets.
- +Avant d'administrer la solution aux patients, vérifier la limpidité de la solution et l'absence de particules.
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-Cisplatin Accord est administré sous forme de perfusion i.v. rapide ou prolongée. En perfusion rapide, le cisplatine est administré en l’espace de 30 minutes ou moins. La solution concentrée à diluer pour perfusion dans le flacon peut être diluée avec une solution 0,9% de chlorure de sodium ou une solution mixte contenant 5% de glucose et au moins 0,3% de chlorure de sodium.
-La concentration devrait être <100 mg de cisplatine/ 250 ml.
-Pour une perfusion de plus longue durée (1 à 8 heures), la solution concentrée à diluer pour perfusion est administrée dans 1 à 2 l de solution saline physiologique. Le cisplatine peut être administré à une vitesse de perfusion de 1 mg/min. Autre possibilité: l’administration sur 6 à 8 heures avec suffisamment de liquide pour assurer une diurèse suffisante pendant et après l’application.
-Hydratation: voir «Posologie/Mode d’emploi».
- +Cisplatin Accord est administré sous forme de perfusion i.v. rapide ou prolongée. En perfusion rapide, le cisplatine est administré en l'espace de 30 minutes ou moins. La solution concentrée à diluer pour perfusion dans le flacon peut être diluée avec une solution 0,9% de chlorure de sodium ou une solution mixte contenant 5% de glucose et au moins 0,3% de chlorure de sodium. La concentration devrait être <100 mg de cisplatine/ 250 ml. Pour une perfusion de plus longue durée (1 à 8 heures), la solution concentrée à diluer pour perfusion est administrée dans 1 à 2 l de solution saline physiologique. Le cisplatine peut être administré à une vitesse de perfusion de 1 mg/min. Autre possibilité: l'administration sur 6 à 8 heures avec suffisamment de liquide pour assurer une diurèse suffisante pendant et après l'administration.
- +Hydratation: voir «Posologie/Mode d'emploi».
-Numéro d’autorisation
- +Numéro d'autorisation
-Cisplatin Accord 10 mg/ 10 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 10 ml flacon-ampoule [A].
-Cisplatin Accord 25 mg/ 25 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 25 ml flacon-ampoule [A].
-Cisplatin Accord 50 mg/ 50 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 50 ml flacon-ampoule [A].
-Cisplatin Accord 100 mg/ 100 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 100 ml flacon-ampoule [A].
-Titulaire de l’autorisation
- +Cisplatin Accord 10 mg/10 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 10 ml flacon-ampoule [A].
- +Cisplatin Accord 25 mg/25 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 25 ml flacon-ampoule [A].
- +Cisplatin Accord 50 mg/50 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 50 ml flacon-ampoule [A].
- +Cisplatin Accord 100 mg/100 ml solution concentrée à diluer pour perfusion i.v. 1 x 100 ml flacon-ampoule [A].
- +Titulaire de l'autorisation
-Mise à jour de l’information
-Juin 2017.
- +Mise à jour de l'information
- +Mai 2019.
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