54 Changements de l'information professionelle Saroten 10 mg |
-Principe actif: amitriptyline sous forme de chlorhydrate.
-Excipients:
- +Principes actifs
- +Amitriptyline sous forme de chlorhydrate
- +Excipients
-Forme galénique et quantité de principe actif par unité
-Comprimés pelliculés à 10 mg ou 25 mg d'amitriptyline.
-Aspect des capsules:
-10 mg: comprimés pelliculés ronds, biconvexes, de couleur rouille.
-25 mg: comprimés pelliculés ronds, biconvexes, de couleur rouille.
-Pour les doses supérieures à 150 mg par jour, voir Propriétés/Effets.
- +Pour les doses supérieures à 150 mg par jour (voir Propriétés/Effets)
-Suicide/idées suicidaires
-La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique acquise à ce jour démontre que le risque de suicide peut augmenter en début de traitement.
- +Suicide/ idées suicidaires
- +La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'autoagression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique acquise à ce jour démontre que le risque de suicide peut augmenter en début de traitement.
- +Syndrome sérotoninergique
- +L’Utilisation concomitante d'antidépresseurs tricycliques, y compris l'amitriptyline et d'autres médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou des opioïdes tels que la buprénonorphine peut entraîner un syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (voir Interactions).
- +Si un traitement concomitant avec d'autres médicaments sérotoninergiques est cliniquement indiqué, une surveillance attentive du patient est recommandée, en particulier au début du traitement et lorsque la dose est augmentée.
- +Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent inclure des changements dans l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
- +Si un syndrome sérotoninergique est suspecté, une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement doit être envisagé, en fonction de la sévérité des symptômes.
- +
-Agents bloquant des récepteurs adrénergiques: les antidépresseurs tricycliques peuvent contrer les effets antihypertenseurs des antihypertenseurs à action centrale comme par ex. la guanéthidine, la bétanidine, la réserpine, la clonidine et la méthyldopamine. Il est recommandé de vérifier chaque traitement antihypertenseur pendant la durée du traitement par antidépresseurs tricycliques.
-Anticholinergiques: Les antidépresseurs tricycliques peuvent potentialiser les effets de ces principes actifs sur les yeux, le système nerveux central, l'intestin et la vessie; l'utilisation concomitante de ces principes actifs doit être évitée, car ils sont liés à un risque accru d'iléus paralytique, d'hyperpyrexie, etc.
-Les médicaments qui allongent l'intervalle QT, par ex. les anti-arythmiques comme la quinidine, les antihistaminiques astémizole et terfénadine, certains antipsychotiques (en particulier le pimozide et le sertindole) cisapride, halofantrine et sotalol, peuvent augmenter le risque d'arythmies ventriculaires lorsqu'ils sont pris avec des antidépresseurs tricycliques.
- +Agents bloquant des récepteurs adrénergiques : les antidépresseurs tricycliques peuvent contrer les effets antihypertenseurs des antihypertenseurs à action centrale comme par ex. la guanéthidine, la bétanidine, la réserpine, la clonidine et la méthyldopamine. Il est recommandé de vérifier chaque traitement antihypertenseur pendant la durée du traitement par antidépresseurs tricycliques.
- +Anticholinergiques : Les antidépresseurs tricycliques peuvent potentialiser les effets de ces principes actifs sur les yeux, le système nerveux central, l'intestin et la vessie; l'utilisation concomitante de ces principes actifs doit être évitée, car ils sont liés à un risque accru d'iléus paralytique, d'hyperpyrexie, etc.
- +Les médicaments qui allongent l'intervalle QT, par ex. les antiarythmiques comme la quinidine, les antihistaminiques astémizole et terfénadine, certains antipsychotiques (en particulier le pimozide et le sertindole) cisapride, halofantrine et sotalol, peuvent augmenter le risque d'arythmies ventriculaires lorsqu'ils sont pris avec des antidépresseurs tricycliques.
-Thioridazine: L'administration concomitante d'amitriptyline et de thioridazine (substrat de CYP2D6) doit être évitée en raison de l'inhibition du métabolisme de la thioridazine et, en conséquence, du risque accru d'effets.
-Tramadol: L'utilisation concomitante de tramadol (substrat de CYP2D6) et d'antidépresseurs tricycliques, comme par ex. l'amitriptyline, augmente le risque d'épilepsie et de syndrome sérotoninergique. En outre, cette association peut inhiber la métabolisation du tramadol en son métabolite actif.
- +Thioridazine : L'administration concomitante d'amitriptyline et de thioridazine (substrat de CYP2D6) doit être évitée en raison de l'inhibition du métabolisme de la thioridazine et, en conséquence, du risque accru d'effets
- +Tramadol : L'utilisation concomitante de tramadol (substrat de CYP2D6) et d'antidépresseurs tricycliques, comme par ex. l'amitriptyline, augmente le risque d'épilepsie et de syndrome sérotoninergique. En outre, cette association peut inhiber la métabolisation du tramadol en son métabolite actif.
- +Médicaments sérotoninergiques: tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les opioïdes, car le risque de syndrome sérotoninergique, une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir également Mises en garde et précautions).
- +
-Inhibiteurs de CYP2D6: L'isoenzyme CYP2D6 peut être inhibée par différents médicaments, par ex. les neuroleptiques, les inhibiteurs de recapture de la sérotonine, les bêtabloquants et les antiarythmiques. Le bupropion, la fluoxétine, la paroxétine et la quinidine sont des exemples d'inhibiteurs puissants de CYP2D6. Ces médicaments peuvent ralentir de façon importante le métabolisme des ATC et entraîner une augmentation significative de leurs concentrations plasmatiques. Envisager de contrôler les concentrations plasmatiques des ATC, dès lors qu'un ATC doit être administré conjointement à un autre médicament connu comme étant un inhibiteur du CYP2D6. Des ajustements posologiques de l'amitriptyline peuvent être nécessaires (voir rubrique Posologie/Mode d'emploi).
-Autres inhibiteurs du cytochrome P450: La cimétidine, le méthylphénidate et les inhibiteurs des canaux calciques (par ex. diltiazem et vérapamil) peuvent augmenter la concentration plasmatique des antidépresseurs tricycliques et la toxicité que cela implique.
- +Inhibiteurs de CYP2D6 : L'isoenzyme CYP2D6 peut être inhibée par différents médicaments, par ex. les neuroleptiques, les inhibiteurs de recapture de la sérotonine, les bêtabloquants et les antiarythmiques. Le bupropion, la fluoxétine, la paroxétine et la quinidine sont des exemples d'inhibiteurs puissants de CYP2D6. Ces médicaments peuvent ralentir de façon importante le métabolisme des ATC et entraîner une augmentation significative de leurs concentrations plasmatiques. Envisager de contrôler les concentrations plasmatiques des ATC, dès lors qu'un ATC doit être administré conjointement à un autre médicament connu comme étant un inhibiteur du CYP2D6. Des ajustements posologiques de l'amitriptyline peuvent être nécessaires (voir rubrique Posologie/Mode d'emploi).
- +Autres inhibiteurs du cytochrome P450 : La cimétidine, le méthylphénidate et les inhibiteurs des canaux calciques (par ex. diltiazem et vérapamil) peuvent augmenter la concentration plasmatique des antidépresseurs tricycliques et la toxicité que cela implique.
-Inducteurs du cytochrome P450: La rifampicine, la phénytoïne, les barbituriques, la carbamazépine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent accélérer le métabolisme des antidépresseurs tricycliques, ce qui entraîne des concentrations plasmatiques plus basses d'antidépresseurs tricycliques et une diminution de la réponse aux antidépresseurs.
- +Inducteurs du cytochrome P450 : La rifampicine, la phénytoïne, les barbituriques, la carbamazépine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent accélérer le métabolisme des antidépresseurs tricycliques, ce qui entraîne des concentrations plasmatiques plus basses d'antidépresseurs tricycliques et une diminution de la réponse aux antidépresseurs.
-Le valproate de sodium et le valpromide peuvent augmenter la concentration plasmatique d'amitriptyline. Par conséquent, une surveillance clinique est recommandée.
- +Le valproate et le valpromide peuvent augmenter la concentration plasmatique d'amitriptyline. Par conséquent, une surveillance clinique est recommandée.
-L'amitriptyline et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel (correspondant à une quantité de 0,6% à 1% de la dose maternelle). Un risque pour le nourrisson allaité ne peut pas être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement avec ce médicament ou de ne pas l'utiliser sera prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
- +L'amitriptyline et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel (correspondant à une quantité de 0,6 % à 1 % de la dose maternelle). Un risque pour le nourrisson allaité ne peut pas être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement avec ce médicament ou de ne pas l'utiliser sera prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
-Très fréquent (>1/10);
-Fréquent (>1/100, <1/10);
-Occasionnel (>1/1'000, <1/100);
-Rare (>1/10'000, <1/'000);
-Très rare (<1/10'000);
-Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
- +Très fréquents (≥1/10),
- +Fréquents (≥1/100 à <1/10),
- +Occasionnels (≥1/1000 à <1/100),
- +Rares (≥1/10 000 à <1/1000),
- +Très rares (<1/10 000).
- +Fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
-* Des cas de pensées suicidaires ou de comportement suicidaire ont été signalés pendant le traitement ou juste après l'arrêt du traitement par amitriptyline (voir rubrique Mises en garde et précautions).
- +*Des cas de pensées suicidaires ou de comportement suicidaire ont été signalés pendant le traitement ou juste après l'arrêt du traitement par amitriptyline (voir rubrique Mises en garde et précautions).
- +L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
- +
-Durée: 24 à 72 heures.
- +Durée : 24 à 72 heures.
-En cas d'hypotonie artérielle et/ou d'arythmies ventriculaires avec élargissement du complexe QRS sur l'ECG (>100 ms), un traitement par bicarbonate de sodium (1 mmol/kg) sous forme de bolus ou de perfusion brève (5 min) est indiqué. Ce traitement peut être répété jusqu'à ce que la tension artérielle remonte et que les modifications de l'ECG s'améliorent, sans toutefois dépasser un pH artériel maximal de 7,55. Eventuellement, ajout de lidocaïne par voie I.V. En cas de brady-arythmie, la pose d'un stimulateur temporaire est indiquée. En cas de tachycardie ventriculaire polymorphe de type torsades de pointe: Administration de sulfate de magnésium à 0,5 à 1,5 g par voie I.V. en injection unique.
- +En cas d'hypotonie artérielle et/ou d'arythmies ventriculaires avec élargissement du complexe QRS sur l'ECG (> 100 ms), un traitement par bicarbonate de sodium (1 mmol/kg) sous forme de bolus ou de perfusion brève (5 min) est indiqué. Ce traitement peut être répété jusqu'à ce que la tension artérielle remonte et que les modifications de l'ECG s'améliorent, sans toutefois dépasser un pH artériel maximal de 7,55. Eventuellement, ajout de lidocaïne par voie I.V. En cas de bradyarythmie, la pose d'un stimulateur temporaire est indiquée. En cas de tachycardie ventriculaire polymorphe de type torsades de pointe: Administration de sulfate de magnésium à 0,5 à 1,5 g par voie I.V. en injection unique.
-Compte-tenu des effets cardiaques, la pyridostigmine et la physostigmine sont contre-indiquées pour le traitement des symptômes anticholinergiques périphériques et centraux
- +Compte-tenu des effets cardiaques, la pyridostigmine et la physostigmine sont contre-indiquées pour le traitement des symptômes anticholinergiques périphériques et centraux.
-Code ATC: N06AA09
- +Code ATC
- +N06AA09
-Efficacité et sécurité cliniques
- +Pharmacodynamique
- +Voir Mécanisme d'action.
- +Efficacité clinique
-Biotransformation
- +Métabolisme
-La nortriptyline inhibe plus fortement la réabsorption de la noradrénaline que de la sérotonine, tandis que l'amitiptyline inhibe la réabsorption de la noradrénaline et de la sérotonine dans la même mesure. D'autres métabolites, comme les cis- et trans-10-hydroxy-amitriptylines et les cis- et trans-10- hydroxy-nortriptyline, présentent un profil similaire à celui de la nortriptyline, mais sont significativement plus faibles. La déméthylnortriptyline et l'amitriptyline-N-oxyde ne sont présents qu'en faible quantité dans le plasma; le dernier métabolite est quasiment inactif. Tous les métabolites sont moins anticholinergiques que l'amitriptyline et la nortriptyline. Dans le plasma, la 10-hydroxynortriptyline totale domine en termes de quantité, mais la majeure partie des métabolites est conjuguée.
-Elimination
- +La nortriptyline inhibe plus fortement la réabsorption de la noradrénaline que de la sérotonine, tandis que l'amitiptyline inhibe la réabsorption de la noradrénaline et de la sérotonine dans la même mesure. D'autres métabolites, comme les cis- et trans-10-hydroxy-amitriptylines et les cis- et trans-10- hydroxynortriptyline, présentent un profil similaire à celui de la nortriptyline, mais sont significativement plus faibles. La déméthylnortriptyline et l'amitriptyline-N-oxyde ne sont présents qu'en faible quantité dans le plasma; le dernier métabolite est quasiment inactif. Tous les métabolites sont moins anticholinergiques que l'amitriptyline et la nortriptyline. Dans le plasma, la 10-hydroxynortriptyline totale domine en termes de quantité, mais la majeure partie des métabolites est conjuguée.
- +Élimination
-Patients âgés
-Chez les patients âgés, des demi-vies prolongées et de faibles valeurs de clairance orale (Clo) dues à un moindre taux de métabolisation ont été démontrés.
-Insuffisance hépatique
- +Troubles de la fonction hépatique
-Insuffisance rénale
- +Troubles de la fonction rénale
-Polymorphie
- +Patients âgés
- +Chez les patients âgés, des demi-vies prolongées et de faibles valeurs de clairance orale (Clo) dues à un moindre taux de métabolisation ont été démontrés.
- +Polymorphismes génétiques
-Conservation
- +Stabilité
-Remarques concernant le stockage
-Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
-Tenir hors de la portée des enfants.
- +Remarques particulières concernant le stockage
- +Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
- +Conserver hors de portée des enfants.
-66978 (Swissmedic).
- +66978 (Swissmedic)
-Lundbeck (Schweiz) AG, Opfikon.
- +Lundbeck (Schweiz) AG, Opfikon
-Octobre 2019.
- +Avril 2021
- +20210706FI
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