84 Changements de l'information professionelle Ornibel |
-La décision de prescrire Ornibel doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thromboembolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Ornibel en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques «Contre-indications» et « Mises en garde et précautions »).
- +La décision de prescrire Ornibel doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thromboembolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Ornibel en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Les CHC tels que l'Ornibel ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
- +Les CHC tels qu'Ornibel ne devraient être prescrits que par des médecins ayant l'expérience de ces traitements et qui sont en mesure, d'une part, de fournir aux patientes toutes les explications requises sur les avantages et inconvénients de toutes les méthodes contraceptives disponibles et, d'autre part, de procéder à un examen général et gynécologique.
-Une fois que l'Ornibel a été mis en place, il reste dans le vagin pendant les 3 semaines suivantes. La femme peut à tout moment vérifier si Ornibel se trouve effectivement dans le vagin. Il est conseillé de vérifier régulièrement que l'anneau est bien en place, p.ex. après avoir fait du sport ou de la natation et éventuellement avant et après un rapport sexuel.
-Si Ornibel est expulsé accidentellement (p.ex. lors du retrait d'un tampon), voir les instructions au chapitre « Anneau temporairement hors du vagin (expulsion de l'anneau) ».
- +Une fois qu'Ornibel a été mis en place, il reste dans le vagin pendant les 3 semaines suivantes. La femme peut à tout moment vérifier si Ornibel se trouve effectivement dans le vagin. Il est conseillé de vérifier régulièrement que l'anneau est bien en place, p.ex. après avoir fait du sport ou de la natation et éventuellement avant et après un rapport sexuel.
- +Si Ornibel est expulsé accidentellement (p.ex. lors du retrait d'un tampon), voir les instructions au chapitre «Anneau temporairement hors du vagin (expulsion de l'anneau)».
-Pour retirer Ornibel du vagin, il faut soit passer l'index sous le bord antérieur de l'anneau, soit maintenir le bord entre l'index et le majeur, avant de tirer (voir Figure 5). Il faut remettre l'anneau usagé dans le sachet refermable et le jeter (ne pas le jeter dans les toilettes). Il faut le tenir hors de la vue et de la portée des enfants et des animaux domestiques.
- +Pour retirer Ornibel du vagin, il faut soit passer l'index sous le bord antérieur de l'anneau, soit maintenir le bord entre l'index et le majeur, avant de tirer (voir Figure 5). Il faut remettre l'anneau usagé dans le sachet refermable et le jeter (ne pas le jeter dans les toilettes). Il faut le tenir hors de la portée des enfants et des animaux domestiques.
-La femme peut utiliser l'anneau immédiatement. Elle n'a pas besoin d'utiliser d'autres méthodes contraceptives. Si l'utilisation immédiate n'est pas souhaitée, l'utilisatrice doit se conformer aux instructions données au paragraphe « Femmes qui n'ont pas utilisé de contraceptif hormonal pendant le cycle précédent ». Il faut lui conseiller d'utiliser, entre-temps, une méthode contraceptive de type mécanique.
- +La femme peut utiliser l'anneau immédiatement. Elle n'a pas besoin d'utiliser d'autres méthodes contraceptives. Si l'utilisation immédiate n'est pas souhaitée, l'utilisatrice doit se conformer aux instructions données au paragraphe «Femmes qui n'ont pas utilisé de contraceptif hormonal pendant le cycle précédent». Il faut lui conseiller d'utiliser, entre-temps, une méthode contraceptive de type mécanique.
-La décision quant à la (ré)utilisation d'un CHC tel que l'Ornibel après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement; voir « Mises en garde et précautions »).
- +La décision quant à la (ré)utilisation d'un CHC tel qu'Ornibel après un avortement au 2ème trimestre de grossesse ou un accouchement doit tenir compte du risque accru d'accidents thromboemboliques veineux pendant la période puerpérale (jusqu'à 12 semaines après l'accouchement; voir «Mises en garde et précautions»).
-Pour les mères qui allaitent (voir «Grossesse/Allaitement»).
- +·Pour les mères qui allaitent (voir «Grossesse, Allaitement»).
-Bien que cela ne corresponde pas à la recommandation posologique habituelle, l'effet contraceptif est encore suffisant aussi longtemps que l'Ornibel est resté dans le vagin pendant un maximum de 4 semaines. La femme doit respecter l'interruption habituelle d'une semaine puis insérer un nouvel anneau. Par contre, si l'Ornibel a été laissé en place pendant plus de 4 semaines, l'effet contraceptif peut être compromis. C'est pourquoi il faut exclure l'éventualité d'une grossesse avant l'insertion d'un nouveau Ornibel.
- +Bien que cela ne corresponde pas à la recommandation posologique habituelle, l'effet contraceptif est encore suffisant aussi longtemps qu'Ornibel est resté dans le vagin pendant un maximum de 4 semaines. La femme doit respecter l'interruption habituelle d'une semaine puis insérer un nouvel anneau. Par contre, si Ornibel a été laissé en place pendant plus de 4 semaines, l'effet contraceptif peut être compromis. C'est pourquoi il faut exclure l'éventualité d'une grossesse avant l'insertion d'un nouveau Ornibel.
-Si Ornibel est resté plus de 3 heures en dehors du vagin, son effet contraceptif peut être compromis. Dès que la femme le constate, elle doit remettre l'anneau en place et utiliser en complément un contraceptif mécanique jusqu'à ce que l'Ornibel ait été en place de façon continue pendant 7 jours. Plus l'Ornibel est resté longtemps en dehors du vagin et plus la période sans anneau suivante est proche, plus le risque de grossesse est grand.
- +Si Ornibel est resté plus de 3 heures en dehors du vagin, son effet contraceptif peut être compromis. Dès que la femme le constate, elle doit remettre l'anneau en place et utiliser en complément un contraceptif mécanique jusqu'à ce que Ornibel ait été en place de façon continue pendant 7 jours. Plus Ornibel est resté longtemps en dehors du vagin et plus la période sans anneau suivante est proche, plus le risque de grossesse est grand.
-Décalage du cycle menstruel
- +·Décalage du cycle menstruel
-Des hémorragies anormales (suintements hémorragiques ou hémorragies en cours de cycle) sont possibles pendant l'utilisation d'Ornibel. Si les anomalies de l'hémorragie persistent ou s'il survient des hémorragies anormales après des cycles réguliers, alors que l'anneau est correctement utilisé, il faut envisager des causes non hormonales. Le médecin doit pratiquer un examen pour exclure l'éventualité d'affections malignes ou d'une grossesse. Cela peut impliquer un curetage.
- +Des hémorragies anormales (suintements hémorragiques ou hémorragies en cours de cycle) sont possibles pendant l'utilisation d'Ornibel. Si les anomalies de l'hémorragie persistent ou s'il survient des hémorragies anormales après des cycles réguliers, alors que l'anneau est correctement utilisé, il faut envisager des causes non hormonales. Le médecin doit pratiquer un examen afin d'exclure l'éventualité d'affections malignes ou d'une grossesse. Cela peut impliquer un curetage.
- +Patientes présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Ornibel ne doit pas être utilisé chez les femmes souffrant d'insuffisance hépatique.
- +Patientes présentant des troubles de la fonction rénale
- +Ornibel n'a pas été étudié chez les femmes souffrant d'insuffisance rénale et aucune recommandation posologique ne peut être formulée.
- +Patientes âgées
- +Après la ménopause, il n'y a pas d'indication pour Ornibel.
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-Patientes âgées
-Il n'y a pas d'indication pour Ornibel après la ménopause.
-Patientes présentant des troubles de la fonction rénale
-Comme Ornibel n'a pas été étudié chez des femmes souffrant d'insuffisance rénale, il est impossible de formuler des recommandations posologiques.
-Patientes présentant des troubles de la fonction hépatique
-Il ne faut pas utiliser Ornibel chez les femmes qui présentent une insuffisance hépatique.
-·Présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
- +·présence ou risque de thromboembolie veineuse (TEV)
-·présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon tableau sous la rubrique « Mises en garde et précautions »;
-·présence ou risque de thromboembolie artérielle (TEA);
- +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de thromboembolie veineuse, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions»;
- +·présence ou risque de thromboembolie artérielle (TEA)
-·présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique « Mises en garde et précautions »;
- +·présence simultanée de multiples facteurs de risque de TEA, selon tableau sous la rubrique «Mises en garde et précautions»;
-·utilisation concomitante de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir (médicaments pour le traitement de l'hépatite C) et jusqu'à 2 semaines après l'arrêt de la prise de ces médicaments (voir « Mises en garde et précautions » et «Interactions»);
-·utilisation concomitante de l'association de principes actifs glécaprévir/pibrentasvir (médicaments pour le traitement de l'hépatite C);
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- +·utilisation concomitante de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir et sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (médicaments pour le traitement de l'hépatite C) (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»);
-Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (voir « Risque de thromboembolie veineuse [TEV] » et « Risque de thromboembolie artérielle [TEA] »). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (voir « Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire] » et « Symptômes de TEA »).
-Avant de prescrire un CHC tel que l'Ornibel, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (voir également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
-Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel que l'Ornibel, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les contre-indications et les mises en garde et précautions afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
-Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. Le type et la fréquence des examens doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir « Facteurs de risque de TEV » et « Facteurs de risque de TEA ») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
- +Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et de thromboembolie artérielle (TEA) est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les mises en garde et précautions décrites ci-après doivent être prises en considération avant toute prescription (voir «Risque de thromboembolie veineuse [TEV]» et «Risque de thromboembolie artérielle [TEA]»). Il est en outre important d'informer la patiente des risques d'accidents thromboemboliques veineux et artériels, des facteurs de risques vasculaires et en particulier des symptômes de TEV et de TEA ainsi que des mesures à prendre en présence de ces symptômes et de suspicion de thrombose (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»).
- +Avant de prescrire un CHC tel qu'Ornibel, les bénéfices associés à son utilisation doivent être évalués par rapport aux maladies/risques détaillés ci-dessous. Le degré de gravité de chaque facteur individuel ainsi que la présence concomitante de plusieurs facteurs de risque doivent être pris en compte et discutés avec la patiente (voir également «Contre-indications»). La patiente est en outre invitée à lire attentivement la notice d'emballage et à suivre les conseils qui y figurent.
- +Avant le début ou le renouvellement de l'utilisation d'un CHC tel qu'Ornibel, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi en prenant en compte les contre-indications et les mises en garde et précautions afin de dépister les affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure l'éventualité d'une grossesse. Ces examens comprennent généralement une mesure de la tension artérielle, un examen des seins, de l'abdomen et des organes pelviens avec frottis cytologique du col et examens de laboratoire appropriés.
- +Les examens doivent être répétés à intervalle régulier pendant la durée d'utilisation des CHC. Le type et la fréquence des examens doivent toutefois être déterminés individuellement et se référer aux directives de la Société suisse de gynécologie et d'obstétrique (SSGO). Les contre-indications (p.ex. accident ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. anamnèse familiale de thrombose veineuse ou artérielle; voir «Facteurs de risque de TEV» et «Facteurs de risque de TEA») peuvent apparaître pour la première fois en cours d'utilisation d'un CHC et doivent dès lors être recherchés lors de chaque contrôle.
-·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir « Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire] » et « Symptômes de TEA) »);
- +·dès les premiers signes d'événements thromboemboliques (voir «Symptômes de TEV [thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire]» et «Symptômes de TEA»);
-Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels que l'Ornibel, peut être jusqu'à deux fois plus élevé.
- +Le risque de TEV est augmenté chez les femmes utilisant un CHC par rapport à celles qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels qu'Ornibel, peut être jusqu'à deux fois plus élevé.
-Obésité (indice de mass corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
- +Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) L'augmentation de l'IMC accroît considérablement le risque. Il est particulièrement important d'en tenir compte si d'autres facteurs de risque sont présents.
-Certains de ces symptômes (p.ex. « essoufflement », «toux») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p.ex.).
- +Certains de ces symptômes (p.ex. essoufflement ou toux) ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (p.ex. infections respiratoires).
-Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Ornibel est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
- +Le risque de complications thromboemboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir tableau ci-dessous). Lors de l'évaluation du rapport bénéfices/risques, il est important de prendre en considération l'augmentation particulière du risque d'accident thromboembolique en présence de plusieurs facteurs de risques concomitants, augmentation qui peut être supérieure à la seule somme des risques pris individuellement. Dans ce cas, le risque global de TEA doit être pris en compte. Ornibel est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle.
-Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques montre que le risque relatif (RR) de diagnostic de cancer du sein est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des CHC (RR = 1.24). Après l'arrêt de l'utilisation des CHC, ce risque, initialement augmenté, ne cesse de diminuer et il n'est plus décelable au bout de 10 ans. Etant donné que les cancers du sein sont rares avant l'âge de 40 ans, l'augmentation de la fréquence du diagnostic de cancer du sein chez les femmes qui utilisent un CHC ou en ont utilisé jusqu'à une date récente, est faible par rapport au risque de cancer du sein dans la population générale. Ces études ne prouvent pas de lien de causalité. L'augmentation du risque qui a été observée peut-être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les utilisatrices de CHC, à des effets biologiques des CHC ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. D'une manière générale, les cancers du sein diagnostiqués étaient moins évolués, au moment du diagnostic, chez les femmes ayant utilisé un CHC que chez les femmes n'en ayant jamais utilisé.
- +Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques montre que le risque relatif (RR) de diagnostic de cancer du sein est légèrement augmenté chez les femmes qui prennent des CHC (RR = 1.24). Après l'arrêt de l'utilisation des CHC, ce risque, initialement augmenté, ne cesse de diminuer et il n'est plus décelable au bout de 10 ans. Etant donné que les cancers du sein sont rares avant l'âge de 40 ans, l'augmentation de la fréquence du diagnostic de cancer du sein chez les femmes qui utilisent un CHC ou en ont utilisé jusqu'à une date récente, est faible par rapport au risque de cancer du sein dans la population générale. Ces études ne prouvent pas de lien de causalité. L'augmentation du risque qui a été observée peut être liée à un dépistage plus précoce du cancer chez les utilisatrices de CHC, à des effets biologiques des CHC ou encore à la conjugaison de ces deux facteurs. D'une manière générale, les cancers du sein diagnostiqués étaient moins évolués, au moment du diagnostic, chez les femmes ayant utilisé un CHC que chez les femmes n'en ayant jamais utilisé.
-Les dépressions et humeurs dépressives sont connues comme étant des effets indésirables potentiels lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris de contraceptifs hormonaux (voir aussi la rubrique « Effets indésirables »). De tels troubles peuvent survenir peu de temps après le début du traitement. Une dépression peut être grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes possibles de troubles dépressifs. Il faut impérativement conseiller à l'utilisatrice de s'adresser immédiatement à un médecin si elle remarque des fluctuations d'humeur ou d'autres symptômes de dépression lorsqu'elle utilise un contraceptif. Les utilisatrices ayant des antécédents de dépression sévère doivent être surveillées attentivement. En cas de réapparition d'états dépressifs graves au cours de l'utilisation d'Ornibel, le traitement doit être interrompu.
- +Les dépressions et humeurs dépressives sont connues comme étant des effets indésirables potentiels lors de l'utilisation d'hormones sexuelles, y compris de contraceptifs hormonaux (voir aussi «Effets indésirables»). De tels troubles peuvent survenir peu de temps après le début du traitement. Une dépression peut être grave et représente un facteur de risque de suicide ou de comportement suicidaire. Les utilisatrices de contraceptifs hormonaux doivent donc être informées des symptômes possibles de troubles dépressifs. Il faut impérativement conseiller à l'utilisatrice de s'adresser immédiatement à un médecin si elle remarque des fluctuations d'humeur ou d'autres symptômes de dépression lorsqu'elle utilise un contraceptif. Les utilisatrices ayant des antécédents de dépression sévère doivent être surveillées attentivement. En cas de réapparition d'états dépressifs graves au cours de l'utilisation d'Ornibel, le traitement doit être interrompu.
-Chez des patientes atteintes d'hépatite C qui utilisaient simultanément un CHC contenant de l'éthinylestradiol, on a observé, pendant l'utilisation de l'association de principes actifs employée dans les infections par le VHC ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, une élévation significativement plus fréquente de l'ALAT (y compris des cas d'élévation à des valeurs plus de cinq fois plus élevées que la limite supérieure de la normale) que chez des patientes qui étaient traitées exclusivement avec les principes actifs antiviraux (voir «Interactions»).
-L'utilisation d'Ornibel doit donc être suspendue avant le début d'un traitement avec cette association de principes actifs. En présence de valeurs hépatiques normales, Ornibel peut à nouveau être utilisé 2 à 4 semaines après l'arrêt de l'association de principes actifs. Toutefois, lors d'une période de moins de 4 semaines, l'efficacité du CHC peut encore être compromise en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir. Une méthode barrière supplémentaire devrait donc être utilisée pendant 28 jours (voir ci-après sous « Interactions, Inducteurs enzymatiques »). Cela vaut en particulier lorsque l'association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir est co-administrée avec la ribavirine, un principe actif potentiellement tératogène.
-Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique; cholélithiase; porphyrie; lupus érythémateux disséminé; syndrome hémolytique et urémique; chorée mineure; herpes gestationis; surdité due à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
- +Chez des patientes atteintes d'hépatite C qui utilisaient simultanément un CHC contenant de l'éthinylestradiol, on a observé, pendant l'utilisation de l'association de principes actifs employée dans les infections par le VHC ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, avec ou sans dasabuvir, une élévation significativement plus fréquente de l'ALAT (y compris des cas d'élévation à des valeurs plus de cinq fois plus élevées, et dans des cas isolés, plus de vingt fois plus élevées que la limite supérieure de la normale) que chez des patientes qui étaient traitées exclusivement avec les principes actifs antiviraux (voir «Interactions»). Des élévations similaires de l'ALAT ont également été observées sous médicaments anti-VHC contenant du glécaprévir/pibrentasvir ou du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir. L'utilisation d'Ornibel doit donc être suspendue avant le début d'un traitement avec ces associations de principes actifs. À condition que les valeurs hépatiques soient normales, Ornibel peut à nouveau être utilisé au plus tôt 2 semaines ou, mieux encore, 4 semaines après l'arrêt des associations de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir. Toutefois, lors d'une période de moins de 4 semaines, l'efficacité du CHC peut encore être compromise en raison des propriétés d'induction enzymatique du ritonavir. Une méthode barrière supplémentaire devrait donc être utilisée pendant 28 jours (voir ci-après sous «Interactions, Inducteurs enzymatiques»). Cela vaut en particulier lorsque l'association ombitasvir/paritaprévir/ritonavir est co-administrée avec la ribavirine, un principe actif potentiellement tératogène.
- +Les affections suivantes peuvent survenir ou être aggravées pendant la grossesse ou l'utilisation d'un CHC, même si les données actuellement disponibles ne permettent pas d'imputer une relation de causalité claire avec l'utilisation d'un CHC: ictère et/ou prurit cholestatique, cholélithiase, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée mineure, herpes gestationis, surdité due à une otosclérose. La prise de CHC a en outre été associée à des cas de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse.
-Les femmes traitées sur une courte période par un des médicaments mentionnés doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément au l'Ornibel ou choisir une autre méthode contraceptive. La méthode barrière doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments mentionnés et pendant encore 28 jours après l'arrêt de leur prise.
- +Les femmes traitées sur une courte période par un des médicaments mentionnés doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale en complément d'Ornibel ou choisir une autre méthode contraceptive. La méthode barrière doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments mentionnés et pendant encore 28 jours après l'arrêt de leur prise.
-On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (p.ex. le nelfinavir, le bocéprévir, le télaprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. l'éfavirenz [voir ci-dessous], la névirapine), ainsi que leurs associations, peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas. Par exemple, une étude publiée a examiné l'effet d'un traitement contenant de l'éfavirenz sur la pharmacocinétique d'un implant sous-cutané contenant de l'étonogestrel. Chez les patientes séropositives pour le VIH sous traitement antirétroviral, la Cmax de l'étonogestrel était diminuée de 54 % et l'AUC de 63 % par rapport aux femmes qui ne recevaient pas une telle co-médication.
- +On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (p.ex. nelfinavir, bocéprévir, télaprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. éfavirenz [voir ci-dessous], névirapine), ainsi que leurs associations, peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement significatives dans certains cas. Par exemple, une étude publiée a examiné l'effet d'un traitement contenant de l'éfavirenz sur la pharmacocinétique d'un implant sous-cutané contenant de l'étonogestrel. Chez les patientes séropositives pour le VIH sous traitement antirétroviral, la Cmax de l'étonogestrel était diminuée de 54 % et l'AUC de 63 % par rapport aux femmes qui ne recevaient pas une telle co-médication.
-Dans des études cliniques, on a observé lors de l'administration concomitante d'un CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, utilisés contre les infections par le VHC, une élévation significativement plus fréquente de l'ALAT (y compris des cas d'élévation à des valeurs plus de cinq fois, dans des cas isolés, plus de 20 fois plus élevées que la limite supérieure de la normale [LSN]) que chez des patientes qui étaient traitées exclusivement avec les principes actifs antiviraux. L'utilisation d'Ornibel doit donc être suspendue avant le début d'un traitement avec une telle association antivirale (voir « Mises en garde et précautions »).
-Des élévations plus fréquentes de l'ALAT ont également été observées en cas d'utilisation concomitante d'un CHC contenant de l'éthinylestradiol avec l'association des principes actifs glécaprévir/pibrentasvir, et Ornibel doit aussi être arrêté avant le début de la thérapie par cette association anti-VHC (voir «Contre-indications»).
- +Dans des études cliniques, on a observé lors de l'utilisation concomitante d'un CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, utilisés pour traiter les infections par le VHC, une élévation significativement plus fréquente de l'ALAT (y compris des cas d'élévation à des valeurs plus de cinq fois, dans des cas isolés, plus de 20 fois plus élevées que la limite supérieure de la normale [LSN]) que chez des patientes qui étaient traitées exclusivement avec les principes actifs antiviraux. Des élévations similaires de l'ALAT ont également été observées sous médicaments anti-VHC contenant du glécaprévir/pibrentasvir ou du sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir. L'utilisation d'Ornibel doit donc être suspendue avant le début d'un traitement avec une telle association antivirale (voir aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
-Au vu des données pharmacocinétiques, il semble peu vraisemblable que les antifongiques et spermicides utilisés par voie vaginale puissent modifier l'efficacité ou la sécurité d'emploi d'Ornibel. Des cas de rupture de l'anneau ont cependant été rapportés lors de l'utilisation concomitante de médicaments par voie intravaginale (p.ex. des antifongiques) ou de lubrifiants (voir aussi « Posologie/Mode d'emploi », Rupture de l'anneau).
- +Au vu des données pharmacocinétiques, il semble peu vraisemblable que les antifongiques et spermicides utilisés par voie vaginale puissent modifier l'efficacité ou la sécurité d'emploi d'Ornibel. Des cas de rupture de l'anneau ont cependant été rapportés lors de l'utilisation concomitante de médicaments par voie intravaginale (p.ex. des antifongiques) ou de lubrifiants (voir aussi «Posologie/Mode d'emploi», Rupture de l'anneau).
-Des données pharmacocinétiques montrent que l'utilisation de tampons n'a pas d'influence sur l'absorption systémique des hormones libérées. Dans de rares cas, Ornibel peut être accidentellement expulsé lors du retrait d'un tampon (voir paragraphe « Posologie/Mode d'emploi » à la rubrique « Anneau temporairement hors du vagin (expulsion de l'anneau) »).
- +Des données pharmacocinétiques montrent que l'utilisation de tampons n'a pas d'influence sur l'absorption systémique des hormones libérées. Dans de rares cas, Ornibel peut être accidentellement expulsé lors du retrait d'un tampon (voir paragraphe «Posologie/Mode d'emploi» à la rubrique «Anneau temporairement hors du vagin (expulsion de l'anneau)»).
- +Grossesse
- +
-Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi « Données précliniques »). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice clair en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de l'utilisation accidentelle d'associations d'estrogènes et de progestatifs pendant la grossesse.
- +Des études expérimentales animales suggèrent des risques pour le fœtus (voir aussi «Données précliniques»). La plupart des études épidémiologiques réalisées jusqu'ici n'ont toutefois montré aucun indice clair en faveur d'un effet embryotoxique ou tératogène lors de l'utilisation accidentelle d'associations d'estrogènes et de progestatifs pendant la grossesse.
- +Allaitement
- +
-Concernant le risque d'événements thromboemboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique « Mises en garde et précautions ».
- +Concernant le risque d'événements thromboemboliques chez la mère pendant la période puerpérale, voir la rubrique «Mises en garde et précautions».
-Les effets indésirables les plus graves en rapport avec la prise de CHC sont décrits dans la rubrique « Mises en garde et précautions » (voir ci-dessus). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
- +Les effets indésirables les plus graves en rapport avec la prise de CHC sont décrits dans la rubrique «Mises en garde et précautions» (voir ci-dessus). Les effets indésirables sérieux incluent en particulier des thromboembolies artérielles et veineuses.
-Fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1000, <1/100); rares (≥1/10'000, <1/1000) et fréquence inconnue (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
- +Fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1'000, <1/100); rares (≥1/10'000, <1/1'000) et fréquence inconnue (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
-Occasionnels: exanthème, alopécie, eczéma, prurit.
-Rares: urticaire.
- +Occasionnels: exanthème, alopécie, eczéma, prurit, urticaire.
-Occasionnels: malaise, asthénie, irritabilité, complications dues à l'anneau (p.ex., difficultés lors de l'introduction et/ou du retrait de l'anneau), anneau rompu, œdèmes.
- +Occasionnels: malaise, asthénie, irritabilité, complications dues à l'anneau (p.ex. difficultés lors de l'introduction et/ou du retrait), anneau rompu, œdèmes.
- +Pharmacodynamique
- +Aucune indication.
- +
-Etonogestrel (ENG)
- +Étonogestrel (ENG)
-Distribution
-L'ENG se lie à la sérumalbumine et à la SHBG (globuline fixant les hormones sexuelles). Seuls 2 à 4 % de la concentration sérique totale se trouvent sous forme de stéroïde libre, 40–70 % sont spécifiquement liés à la SHBG, avec une forte affinité. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol modifie le taux relatif de liaison aux protéines sériques, ce qui conduit à une augmentation de la liaison à la SHBG, à une diminution de la liaison à l'albumine et à une diminution de la fraction libre. Le volume de distribution apparent de l'ENG est de 2.3 l/kg.
-Métabolisme
-Dans le foie, l'étonogestrel est hydroxylé et réduit par l'iso-enzyme CYP3A4 et conjugué à des sulfates et des glucuronides. Les métabolites sont inactifs. Aucune interaction métabolique n'a été observée lors de l'administration concomitante d'éthinylestradiol (EE).
-Élimination
-Les taux sériques d'ENG diminuent selon un processus biphasique, avec une demi-vie terminale d'environ 29 heures. La clairance plasmatique apparente est d'environ 3.5 l/h. L'ENG et ses métabolites sont excrétés dans les urines et les selles dans une proportion d'environ 1.7:1. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 6 jours.
-Ethinylestradiol (EE)
-Absorption
-L'EE libéré par l'Ornibel est rapidement absorbé par la muqueuse vaginale. Les concentrations sériques maximales, d'environ 35 pg/ml, ont été atteintes trois jours après la mise en place de l'anneau. Après 1 semaine, les concentrations sont tombées à 19 pg/ml; au moment du retrait de l'anneau, après trois semaines, elles étaient encore de 18 pg/ml environ. L'aire sous la courbe sur un mois a été calculée à 10.9 ng × h/ml.
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- +Éthinylestradiol (EE)
- +L'EE libéré par Ornibel est rapidement absorbé par la muqueuse vaginale. Les concentrations sériques maximales, d'environ 35 pg/ml, ont été atteintes trois jours après la mise en place de l'anneau. Après 1 semaine, les concentrations sont tombées à 19 pg/ml; au moment du retrait de l'anneau, après trois semaines, elles étaient encore de 18 pg/ml environ. L'aire sous la courbe sur un mois a été calculée à 10.9 ng × h/ml.
- +Étonogestrel (ENG)
- +L'ENG se lie à la sérumalbumine et à la SHBG (globuline fixant les hormones sexuelles). Seuls 2 à 4 % de la concentration sérique totale se trouvent sous forme de stéroïde libre, 40–70 % sont spécifiquement liés à la SHBG, avec une forte affinité. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol modifie le taux relatif de liaison aux protéines sériques, ce qui conduit à une augmentation de la liaison à la SHBG, à une diminution de la liaison à l'albumine et à une diminution de la fraction libre. Le volume de distribution apparent de l'ENG est de 2.3 l/kg.
- +Éthinylestradiol (EE)
- +Étonogestrel (ENG)
- +Dans le foie, l'étonogestrel est hydroxylé et réduit par l'iso-enzyme CYP3A4 et conjugué à des sulfates et des glucuronides. Les métabolites sont inactifs. Aucune interaction métabolique n'a été observée lors de l'administration concomitante d'éthinylestradiol (EE).
- +Éthinylestradiol (EE)
-Elimination
- +Élimination
- +Étonogestrel (ENG)
- +Les taux sériques d'ENG diminuent selon un processus biphasique, avec une demi-vie terminale d'environ 29 heures. La clairance plasmatique apparente est d'environ 3.5 l/h. L'ENG et ses métabolites sont excrétés dans les urines et les selles dans une proportion d'environ 1.7:1. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 6 jours.
- +Éthinylestradiol (EE)
-Population pédiatrique
-La pharmacocinétique d'un anneau vaginal avec de l'étonogestrel et de l'éthinylestradiol a été étudiée uniquement chez l'adulte.
-Insuffisance rénale
-Aucune étude n'a été effectuée sur les répercussions éventuelles d'une insuffisance rénale sur la pharmacocinétique d'un anneau vaginal avec de l'étonogestrel et de l'éthinylestradiol.
-Insuffisance hépatique
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Troubles de la fonction rénale
- +Aucune étude n'a été menée sur les effets éventuels d'une insuffisance rénale sur la pharmacocinétique d'un anneau vaginal avec de l'étonogestrel et de l'éthinylestradiol.
- +Population pédiatrique
- +La pharmacocinétique d'un anneau vaginal avec de l'étonogestrel et de l'éthinylestradiol a été étudiée exclusivement chez les adultes.
-Chez l'animal, l'éthinylestradiol a eu un effet embryolétal, même à des doses relativement faibles; on a observé des malformations urogénitales et une féminisation des fœtus mâles. Chez l'animal, les substances de type progestatif ont un effet embryolétal; à fortes doses, elles ont un effet virilisant sur les fœtus femelles. Les études de toxicité sur la reproduction menées chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun signe d'effet tératogène. Pour les risques dans l'espèce humaine, voir «Grossesse/Allaitement».
- +Chez l'animal, l'éthinylestradiol a eu un effet embryolétal, même à des doses relativement faibles; on a observé des malformations urogénitales et une féminisation des fœtus mâles. Chez l'animal, les substances de type progestatif ont un effet embryolétal; à fortes doses, elles ont un effet virilisant sur les fœtus femelles. Les études de toxicité sur la reproduction menées chez le rat, la souris et le lapin n'ont montré aucun signe d'effet tératogène. Pour les risques dans l'espèce humaine, voir «Grossesse, Allaitement».
-Emballage de 1 anneau [B]
-Emballage de 3 anneaux [B]
-Emballage de 6 anneaux [B]
- +Emballage de 1 anneau [B].
- +Emballage de 3 anneaux [B].
- +Emballage de 6 anneaux [B].
-Juin 2019.
- +Novembre 2021.
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